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 [EVENT] Partie IV. Mégido

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Sam 30 Aoû 2014, 19:32


[EVENT] Partie IV. Mégido  275070pnjCOCOON


Tout s'était calmé. Tout ? Non... Evidemment que non, il fallait tout reconstruire. Les âmes, l'économie, les armées, le gouvernement, tout était à refaire, mais physiquement, les gens pouvaient déjà être à nouveau logés. La patience ferait office de vertu pour permettre aux peuples de toutes les nations de renaitre de leurs cendres. Le drame qu'il venait de se passait avec affecté tout un chacun, surtout ceux qui étaient à la tête des peuples. D'ailleurs, l'empereur qui était actuellement en place sur le trône des Orishas n'y avait pas coupé. La population s'était détourné de lui, et autant qu'il le savait, celle-ci revenait la queue entre les jambes. Les siens furent honteux de lui avoir faussé compagnie, et ne surent pas quoi faire en revenant en ville. Reprendre leur vie et leur maison comme ça ? Comme si rien ne s'était passé ? Bien sur, ils avaient essayé. Tenté vainement de croire que le Roi ne les remarquerait pas... Mais c'était sa ville.
Mégido était à lui, et chacun de ses habitants coulait dans ses veines, et les traitres étaient un poison.
Le Port avait sur accueillir bien des êtres corrompus. Toutes les terres qu'il foula au cours des derniers jours, furent le champs de bataille de ses propres sujets, partant en guerre pour ou contre lui. Seulement, ceux qui furent contre ne restèrent pas en vie bien longtemps. Ce qui avait le plus alarmé le souverain qu'il demeurait, n'était rien d'autre que ça : ses Orishas s'étaient battu contre lui. Lui et ses idéaux qui, en temps de paix, ils suivaient sans chialer. Et ça, c'était inadmissible.

La ville était à peu près vivante. Sympan avait fait le boulot qu'il fallait pour tout retaper en l'état, et Cocoon s'était empressé de regagner son palais. Le Cristal, la Paix... Tout ça était déjà bien loin pour le visionnaire. Les Eshus furent réunis, les discours fusèrent, et la décision tomba « D'accord. On va les appeler... Ce sera plus prudent. » Le plan était simple, d'une simplicité si... Alarmante, qu'il en paraissait bête. Seulement, Cocoon savait quoi faire, et comment interpeler les siens.
Des gens furent dépêchés. De toutes nations, de toutes emprises. Un groupe d'une quinzaine de personnes se regroupa au sein de Mégido. Le roi les avait appelé. Peut être pas eux en particulier, peut être  même que Cocoon y était pour rien, mais ce dernier savait qu'ils allaient tous venir. Une confiance en soi inébranlable, pour le mastodonte qu'il était. Sans fioriture, comme d'habitude.

Les gens affluaient, et Déon vint tomber du plafond pour se percher sur son bureau « Ils arrivent... », « Il y a de l'agitation dehors ? », « Non, aucune... Tu as laissé bien du répit à tes proies... », « Ne parles pas de moi comme cela. Je vais aller voir les filles. », « Le Quartier des désabusées ? », « Tu redis ça une seule fois, et je te jure que tu ne sera même plus capable de sucer ton pouce. File moi ma veste. » Déon se tapit dans l'ombre, faisant apparaître la veste du roi sur ses épaules. Le Titan l'enfila, manquant de la craquer, de justesse « Encore vêtu de noir... » Le bronzé ne répondit pas, excédé par les propos de son employé.

L'Orisha longea les couloirs de son Palais, descendit en hâte des escaliers, avant d'arriver dans les sous-sols. De là, il marcha dans un tunnel carrelé, qui menait directement au Palais de Belyäm. Sortant d'une porte dérobée, il vit des filles rougir, s'enfuir, avant de chuchoter et murmurer. Sans dire mot, il s'avança dans une anti-chambre, avant d'arriver dans le corridor central avec la statue de la Divinité. Sa main fut prise par une plus petite, douce et fragile, qui le tira dans une autre pièce. Une odeur florale régnait autour de lui « Nyëjsh... Je vais encore sentir la gonzesse... » Celle-ci ne fit que rire avant de lui dire doucement « Alors Héro... Qu'es-tu venu cherché ? », « Je fais la traque aux traitres. J'ai besoin que tu protèges Belhyäm et son quartier. Je ne veux pas que mes recrus foutent le bordel ici. », « Bien ce sera fait, personne ne viendra ici Ô roi. »

Cocoon arriva sur la place Sforza. Grande esplanade magnifiquement construite, il ne faisait, pour sa part, déjà plus attention à sa beauté. Des gens étaient réunis et plus encore arrivaient. Le Titan était habillé sobrement, en noir, comme à son habitude. Seule une veste assez longue, au col relevée, ornait ses épaules. Dans le dos de celle-ci, un signe y était dessiné, de couleur ocre. De même sur les épaules et les poignets. Il y avait peu de citoyens, plus des gens de l'extérieur, curieux et à la fois admiratifs. Ceux qui savaient pourquoi ils étaient là, et les autres. Sa voix rauque forte, n'avait pas besoin d'amplificateur. A elle toute seule, elle couvrait une distance hallucinante. Sa prestance d'orateur joua énormément sur la qualité de son discours « Bienvenu à Mégido mes braves, et merci d'avoir répondu à cet appel. Nos peuples ont été pillés, tués, vandalisés, mais voici qu'au carrefour d'une nouvelle destinée, nous sommes tous en train de nous relever. Vos frères, vos sœurs, vos mères, vos pères, vos femmes, beaucoup ont payé le prix de l'affront des traitres. Ces gens qui, du jour au lendemain, se sont monté contre vous, devenant vos ennemis. Ces gens qui, d'un coup, ont décidé de vous poignarder dans le dos, pensant à leur propre survie avant tout, prêt à vous piétinez si vous osiez leur tendre la main. Ces hérétiques sont partout. Vos voisins, vos commerçants, vos supérieurs... Ils n'ont rien laissé au hasard pour, dorénavant, se dissimuler et se fondre à nouveau dans la masse, pensant faire profil bas, pensant se faire oublier de vous. Mais nous savons tous, vous comme moi, que les plus faibles pardonnent et oublient, et les autres châtient. Je ne fais pas partis de la première catégorie... Et j'espère que vous non plus. Le but est simple. Je n’appellerai pas cela une chasse, mais plus une traque. Tout simplement car vous n'allez pas les tuer, non, les traites méritent pire... N'est-ce pas ? Ensemble, nous allons trouver ces voisins, ces viles personnes qui ont osé scinder votre âme en deux pour leur propre survie minable et inutile. » Il scruta la foule un instant « Les miens prône la Liberté pour chacun de leur geste, mais la Liberté est une façon de penser, et non une excuse. Capturez tout le monde, n'épargnez personne, je serai leur seul juge. » Des cris retentirent. Cocoon se décala sur le côté, allant chercher quelque chose, avant de revenir « Prenez ces pierres. En la portant sur vous, il sera bien plus simple de traquer les infidèles. »

Descendant du parvis avant que la foule ne se disperce, pour courir dans la ville, son discours ayant fait l'effet d'un rugissement, il attrapa une personne par le bras. Ses yeux vairons transpercèrent les siens, sa masse fit de l'ombre à son pauvre corps frêle et alors, sa voix fut plus tranchante que jamais « Tu peux m'expliquer pourquoi je t'ai cru mort... ? » Il y avait eu une période, une seule et même pauvre période où, pendant un instant, il ne l'avait plus sentit pulsé dans son âme et conscience.


Mots : 1 228 (mais vous vous devez en faire moins sinon je vais pas tout lire)


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Lun 01 Sep 2014, 23:49


Il traversa les murailles de la ville pour s'engouffrer en son sein. Il suivait le mouvement général, son esprit quelque peu désorienté. Le vampire ne connaissait pas les raisons qui l'avaient amené jusqu'à Mégido aussi soudainement après des mois d'absence. Une folle envie ? Un manque irrépressible auquel il s'était finalement permis de mette un terme ? Peut-être, mais comment savoir.. Qui ne s'était pas senti perdu, déboussolé pendant ce qui semblait être le dernier souffle de vie des terres du Yin et du Yang.. Il n'avait aucune conviction, aucune manière de savoir si réellement il retrouverait dans la capitale orisha le roi qui la dirigeait.. Il ignorait tout, mais si pour l'apprendre il y avait un prix, il le paierait sans hésiter quitte à se ruiner pour ça.

Quand il aperçut Cocoon ( sa carrure imposante, son teint basané, son allure royale ), qu'il l'entendit vociférer indignation et fierté, Luka sentit ses larmes monter, perles qu'il dut ravaler avec difficulté. Il buvait chacun de ses mots avidement malgré leur funèbre impact et impitoyable réalité. Cocoon débordait de charisme. Il sut les captiver, attirer leur attention, donner une lueur d'espoir avant de l'atténuer par un soupçon d'ombre restante. Il sut faire monter la tension dans les cœurs à partir d'un désarroi commun, d'une rage et férocité que fit germer la tristesse, pour les tourner contre ceux à qui on ne pouvait pardonner tel affront. Les consignes étaient brèves, concises et parfaitement menées. Pas de place pour la miséricorde face à ceux qui prônent la vengeance.

Luka resta silencieux, contrairement aux échos d'acharnement qui retentissaient dans les rangs même après la fin du discours de l'Orishala. Il les avait unifié par des simples mots, mais des propos bien placés et justes. Le petit être laissa, malgré lui et malgré tout, s'échapper un sourire niais inconscient, de ceux qui n'avaient pu effleurer ses lèvres en ces temps de chaos et anarchie qu'à la seule vue de sa personne. La joie et le soulagement avaient raison de cette façade neutre et impassible qu'il s'efforçait de montrer à d'autres. Il retrouvait son roi, son dieu, son tout, et sa présence seule suffisait à le faire revivre de toutes ces horreurs. Le monde aurait pu s'écrouler à cet instant précis qu'il n'en aurait eu que faire. Il était bien trop envoûté pour ça.

Il le vit s'approcher, le sentit le saisir d'une main ferme, brûlante. Sa peau de glace en sentit les séquelles bien des instants plus tard.
Mort ? Ce mot le fit tressaillir entre ses bras de titan, chose rare et quasi impensable. Les émotions jaillissaient par ses pores : terreur, furie, angoisse, folie.. La limite entre ces dernières était devenu bien faible dernièrement.. L'on lisait dans ses gestes ou ses tremblements ( que la voix et yeux perçants du géant ne faisaient qu'accentuer ) une peur sauvage. L'on sentait dans son hésitation les remords affluer. Se remémorer cette douleur, revivre ce moment symbolique de la fin, de l'anéantissement absolu.. C'était pour lui une torture perpétuelle.. même si tout se fit dans le silence et le trépas dans l'inconscience. Aussi hésita-t-il quelques secondes à lui répondre. Non pas pour chercher des excuses ni pour pleurer cet instant précédant sa résurrection. Non, juste pour s'assurer qu'il était bien là, face à l'orisha, tous deux vivants, ou presque. Se dire qu'il était bien rentré, même si cela semblait pour le moment inconcevable.

Il plongea davantage ses orbes azurs dans les siens vairons, mais aucunement de manière osée. Ses gestes demeuraient pleins de douceur, mais toujours emprunts d'une douloureuse insistance presque mal placée. Ses mains parcouraient le torse brun dans l'axe de la cicatrice cachée. Ses yeux avaient parcouru maintes fois les fils argentés de sa chevelure et ses traits creusés par les récents événements. Il était purement.. heureux et cherchait à se rassurer. Juste de pouvoir le revoir, une fois, c'est tout l'égoïsme qu'il s'était permis dans ses derniers instants, même s'il en demandait tellement plus au fond. Son vœux réalisé, il ne pouvait encore y croire.

Ne désirant pas le faire attendre davantage, le vampire commença d'une petite voix aussi honnête qu'à l'accoutumée. Jamais il ne lui avait menti. Jamais il ne le ferait. « J'ai eu à combattre des Ridere. Celui que j'ai défendu m'a abandonné en traître pour sauver sa peau. Je ne pouvais rien contre lui. Nul ne pouvait d'ailleurs. Il m'a cloué au sol et même si je me débattais, il avait largement le dessus. Il m'a blessé, acculé.. Il m'a écrasé la trachée comme.. » Il s'arrêta soudain, voyant ses mots échapper à tout contrôle. Mieux valait éviter les détails de ce genre. L'heure n'était pas aux jérémiades et pourtant les larmes ne tarderaient pas à couler pour former des cours d'eau salée sur ses joues de porcelaine. Il abrégea alors. « Bref, il m'a tué.. Et je suis mort, mais revenu à la vie des minutes plus tard grâce à la magie. J'ai.. J'ai cru tout perdre ce jour là... Toi, et puis le reste.. Par sa faute.. Dans le néant, je regrettai ne pas être mort par ta main.. Même si je désirai vivre plus que tout.. » articula-t-il déjà perdu dans le courant de ses pensées, les laissant simplement sortir comme ça lui venait.

Il freina des paroles telles que ''j'ai eu si peur'' ou encore ''j'aurais voulu être à tes côtés'', mais on lisait tellement plus en lui.. Il finit par rouvrir la bouche. « Je suis désolé.. Tu as du voir toi-même l'enfer, si ce n'est pire.. Je n'imagine pas ce que tu as du affronter. J'ai tant craint, tant appréhendé que tu.. » dit-il d'un dernier souffle étreint de douleur. Il n'arrivait pas à prononcer ce qui allait suivre. Il n'avait plus à y penser. Il était peut-être trop sentimental, mais c'en était trop. C'était fini ces heures dépourvues de sens à se morfondre inlassablement. Il était là. « Tu m'as tant manqué. J'ai voulu t'appeler, mais me voilà. Si je peux t'aider, je le ferai. »

~ 1005 mots ~

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Mer 03 Sep 2014, 21:37

Sayna volait. A nouveau. Et le sourire du jeune homme aurait été d'une réjouissance pure s'il n'y avait guère eu les ombres de la peine et du remords planant sur son cœur meurtri par toutes les misères dont il avait été témoin au cours de ces dernières semaines, avant que la magie ne pleuve en poussière d'étoiles et ne redonne l'espoir aux habitants de ces terres. D'un soupir, le rouquin écarta de son esprit ces sombres pensées, ces spectres qui le hanteraient jusqu'à la fin de ses jours et l'écraserait s'il n'apprenait pas à en faire abstraction. Il n'était pas un héros, pas même un Ange. Il n'était qu'un individu parmi tant d'autres sur ces terres, et ses efforts louables n'avaient au final été que l'expression d'un narcissisme dans une forme des plus insidieuses qui soient. Sa main armée avait mis fin aux tourments de bien des êtres au nom de l'intégrité des innocentes dames des fleurs victimes des vices des autres races poussées dans leurs derniers retranchements, mais au final, cela n'était revenu qu'à ôter des vies au profit d'autres, sans plus de distinction. Et se morigénant intérieurement pour cette nouvelle vague de sombres pensées ayant succédé à la précédente, Feyd se morigéna intérieurement. Les vices de l'humanité au sens large ne relevaient guère d'une découverte pour lui qui avait vécu dans un autre temps encore plus sombre que l'actuel, le temps d'un espoir ressuscité suscitant des merveilles d'imagination dans l'esprit des hommes ne demandant qu'à s'y accrocher alors qu'il avait surgi dans la plus grandes des tourmentes.

Avec douceur, ses doigts caressèrent les écailles argentées de la dragonne, dont le vol tranquille destinait son cavalier à la cité du peuple libre. A l'instar de toutes les autres villes de ce monde, elle ne demandait qu'à se relever de ses cendres, à s'amender de la misère et de la souffrance causées par un déclin de la magie qui n'était plus qu'un mauvais souvenir.

« Un mauvais souvenir... répéta le jeune homme à voix haute, amer. »

Doucement, sa main se crispa sur les écailles lisses de la dragonne, qui émit un grondement bien plus compatissant que rétif. Et le regard flamboyant du jeune homme se posa sur les toits divers et variés de la cité des Orishas, composant le patchwork si caractéristique de cette cité unique en son genre, mêlant avec harmonie la diversité des génies l'ayant élevée. Il ignorait la raison pour laquelle la lettre lui était parvenue. Il ignorait la raison pour laquelle le plus puissant des Orishas, ou un membre de son gouvernement, l'avait suffisamment estimé pour qu'il puisse rendre service au peuple libre. Mais jointe à la lettre de l'Orishala, la supplique de d'une Fée de Megido avait ranimé la ferveur du Tiregan.

Petit à petit, ses yeux parvinrent à cerner les silhouettes de ces hommes et femmes arrivant de toutes parts, également concernés par l'appel de l'Orishala et de ses Eshus. Et alors que, doucement, la dragonne aux écailles argentées perdait de l'altitude, veillant seule à son propre atterrissage – son cavalier était encore bien trop inexpérimenté en matière de vol pour se permettre de guider le reptile ailé – le Tiregan embrassa la magnificence de la place Sforza, dallée d'un blanc cassé, pourvue en son centre d'une fontaine de conception aussi simple que prestigieuse. Et sur ces pierres claires se découpait le Titan de Megido, le Roi du peuple libre, paré de noir. Bien trop éloigné pour espérer scruter les traits de cet homme presque devenu légende du fait de son charisme et de sa force, Feyd n'en entendit pas moins ses propos, alors que Sayna se posait avec toute la légèreté dont elle était capable sur les dalles claires.

Puissance et prestance. Deux termes à la fois suffisants et restrictifs qui vinrent à l'esprit du jeune homme, alors que son regard était rivé sur l'Orishala, son cœur et son âme buvant ses paroles qui y trouvaient un écho puissant. Dans son esprit, le souvenir fugace des ailes brisées de celles qu'il n'avait pu protéger de la folie des hommes, tel un éclair de clairvoyance. Et son sang bouillonnant dans ses veines, répondant à l'appel du Roi du peuple libre. Et il fut le premier à s'étonner du cri qui s'échappa de ses lèvres :

« Justice ! »

Car tel était le vœu formulé par l'Orishala : une juste rétribution, à la hauteur des méfaits commis par lâcheté et égoïsme. A l'aube d'une nouvelle ère suivant celle qui s'était achevée dans le sang, les larmes et l'absence totale de justice quelle qu'elle soit, le Titan offrait ce que chacun espérait en secret. Et embrassant pleinement cette cause, le rouquin démonta prestement du dos écailleux de Sayna pour venir recevoir le don de l'Orishala, une pierre qu'il sentit aiguiser sa vue au-delà de ce que son pouvoir des six sens du dieu était capable d'effectuer. Sa deuxième main tendue ne tarda pas à invoquer une lame courte par le biais du Portail du Forgeron, et, bien assez tôt, le Tiregan se retrouva à arpenter les rues de Megido, à la recherche de ceux qui méritaient les foudres de l'Orishala.

« Myörjesh. »

Le regard de Feyd se posa fugacement sur la silhouette ailée qui était venue, en toute discrétion, se jucher sur son épaule. Acquiesçant d'un signe de la tête, ses pas le menèrent au quartier modeste de la ville, et suivant les indications de la Fée, il ne tarda pas à frapper à la porte d'une maison semblable à ses voisines. Celle-ci s'entrouvrit, dévoilant à peine le regard circonspect d'un homme d'âge moyen.

« Mégido réclame justice, annonça Feyd, implacable. »

L'effroi. Ce fut ce qu'il parvint à lire dans le regard de l'homme avant que sa main, rapide comme l'éclair, ne vienne planter dans la chair du Tiregan une lame fine et courte, qui aurait volontiers sectionné une artère si le rouquin n'avait pas eu le réflexe de s'écarter grâce à la pierre des Orishas. La porte claqua et Feyd entreprit de la défoncer, maudissant l'homme qu'il entendait fuir derrière le bois.

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Sam 06 Sep 2014, 01:32


-Allée dépêche toi, je n'ai pas envie de trainer d'avantage en chemin, en plus je suis certaine qu'il ce fait beaucoup de soucis pour moi.
-Je me doute, mais ça ne sers quand même n’a rien d'épuiser en allant aussi vite, tout ce que tu va réussir a faire, ces te fatiguer et finir ne pas t'endormir au pas de la porte.

Isiel était plus joyeux que d'habitude, certainement à cause de la conclusion des événements. Même si pour moi ça n'avait pas beaucoup changé, sans que je ne sache exactement pourquoi, j'avais rapidement compris que tout était redevenu comme avant, enfin si on peut dire, car je supposais que beaucoup de choses avaient changé malgré tout.
Je voulais du coup me dépêcher de rentrée chez moi, je voulais rassurée mon père en premiers lieux qui devait se faire un sang d'encre depuis que tout avait commencé. Et puis moi aussi j'étais inquiète, la ville n'était pas aussi intacte qu'à mon départ et je craignais qu'il lui soit arrivé quelque chose, du coup je voulais rapidement savoir s'il allait bien, pour cela, je poussais mon ami a avancer le plus rapidement possible, pourquoi nous étions encore quelque peut éprouver par ce que nous avions vécu par le passée, mais bon. Je voyais qu'il faisait quand même des efforts pour me rejoindre le plus rapidement possible, sans doute comprenait il l'importance que ça avait pour moi et silencieusement je l'en remerciais.
Je fini par arriver devant chez moi, au début en regardant la maison, je ne vis rien de particulier, enfin on voyait quelque trace, mais sans plus, mais quand mon regard se porta dans la partie de la forge, je remarquais que tout était dévasté, je restais immobile jusqu'au moment ou j'entendis mon père m'appeler. Il était là, parmi les débris en train de ranger visiblement. Mais qu'est ce qu'il s’était passé ? Je m'approchais alors de lui et je lui demandais de m'expliquer ce qui était arrivé.

-Honnêtement j'en sais trop rien, ca tellement été la folie ces derniers jours, avec tout le monde qu'il y avait, certaines personnes on commencer a perdre la tête et bon, voilà le resulta.

Je compris alors que même des notre étaient responsable de ce carnage, mon père me dit alors que l'orishala allait faire une déclaration et que je ferais mieux d'allée voir qu'il serait se débrouiller, c'est ce que je fis. Il nous expliqua alors qu'il voulait que l'on traque ceux qui nous avaient trahis, il voulait qu'il paie pour ce qu'ils avaient fait. Je ne pouvais qu'être d'accord, des heures de travail, voilà ce qui avait été saccagé dans la forge de mon père. Visiblement, il y avait quelque chose pour nous aider, mais je compris rapidement que je n’en aurais pas besoin, c'était pour les autres, ceux qui n'était pas née avec nos yeux, pour qu'il puisse tout comme les Orisha, trouver les responsables.

-Qu' est ce que tu vas faire ?

Il me connaissait, il se doutait que j'hésitais. Ça pouvait paraitre étrange quelque part, car je savais ce qu'ils avaient fait, mais encore, est-ce que je voulais me venger d'eux comme ça ?

-Tu ferait quoi toi ? Je sais que tu na pas mes principes, mais comme moi tu tes retrouvés prisonnier, alors est-ce que l'on a le droit de l'infliger aux autres ?
-A mon sens ton roi veut les punir de la manière la plus juste qui soit. Et puis ces différents, ils ne vont ni être esclave, ni service de sujet de laboratoire. En attendant, ça reste une véritable punition, voie tu un autre moyen de marquer le coup ?

Il avait raison, ça restait des Orisha en plus, donc ça les ferait d'autant plus réfléchir à leur acte, sans pour autant vivre ce que nous avions vécu. Je commençais alors a arpentée les rues de la ville, scrutant attentivement toute personne que je croisais, finalement, je fini par apercevoir du coin de l'oeil un homme qui se précipitait dans une ruelle, j'avais repérée qu'il faisait partie de ces traites et je me lançais a ça poursuite, quand je le rattrapais enfin, je put rapidement le maitriser, il n'était pas spécialement faible, mais disons que la peur lui faisait perdre ses moyens.

-Pitier, laissez-moi m'en allée, je trouverais un moyen de vous remercier, je... j'ai fait ça par désespoir, je fais partie des votre vous n'allez quand même pas....
- Il fallait essayer de trouver une solution comme je l'ai fait plutôt qu'agir de la sorte.

Je ne pouvais pas dire que j'étais indifférente, mais bonne, je ne devais pas le montrer non plus, valaient mieux que j'utilise le contrôle des émotions sur moi même pour ne pas lui montrer le moindre signe de faiblesse.
Grâce à Isiel je n'eus alors aucun problème pour l'emmener à Cocoon avant de repartir aussi tôt.

805 mots.
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Lun 08 Sep 2014, 14:44


[EVENT] Partie IV. Mégido  275070pnjCOCOON


--Luka--

Tous ceux ayant besoin de la pierre, ne faisant pas partit des Orisha, prirent cette dernière pour se rendre aux quatre coins de la ville, pour sortir de leurs maisons, les traitres à la race. Alors que le groupe se disloquait, emportant avec lui une foi de justice, Cocoon resta les yeux plantés dans ceux du vampire. Il finit par le lâcher en disant « Ce que tu dis n'a aucun sens. Tu ne peux pas t'imaginer ce que j'ai vécu pendant les secondes où ton coeur a arrêter de battre. Tu es en permanence réticent à l'idée de m'appeler, et tu te contente de te rassurer en venant à moi. Je te signale que ça marche dans les deux sens, et nous avons tous les deux payer le prix de ta sottise. Si tu n'avais pas eu, en toi, un pouvoir qui te ranimait, alors tu serais définitivement mort à l'heure actuelle. » Bien que ses paroles étaient calmes, pour ne pas alerter les gens qui passaient à côté de lui, le tumulte dans son corps était tout autre. Le Titan lui dit « Et ta mort signifie la mienne. Si tu ne veux pas que je crève, alors contente toi de rester en vie. Et si pour ça il faut que tu m'appelles, appelle-moi. Tes questions réponses que tu aimes tan te faire, auront le temps de se résoudre plus tard. » Se détournant il dit « T'as du entendre parlé du bal de ce soir ? Ca se passe au Palais. J'apprécierai que tu viennes. Après la traque, tu viendras avec moi, j'ai deux mots à te dire. » Mais ici ce n'était clairement pas le lieu ni le moment.

--Feyd--
Gaëlle vit un homme, animé par la rage de la justice, foncer dans le quartier modeste. La jeune femme avait entendu le discours du souverain, mais ne savait que penser. Seulement, en voyant cet homme, plein d'entrain, elle ne pu s'empêcher de le suivre, émerveillée par sa bravoure. Il avait l'arme au poing, une lueur dans les yeux qui était vivante et embrasée, et se plaisait à le regarder agir. Elle couru derrière lui pour le rattraper, avant de se retrouver nez à nez avec lui... Et une porte close. Dans la bâtisse qu'il était en train d'attaquer, des voix s'élevaient, alarmées « Je vais vous aider ! Ecartez vous... » Elle fit naitre une boule de feu où, autour, volait des cristaux de roche. Envoyant la bourrasque sur la porte, elle en défonça le bois, et le cadrant. Laissa l'homme passer en premier, elle tint, dans le creux de sa main, le même sort, mais moins puissant de manière à épargner la victime pour ne faire que l'assommer, si elle devait lui tirer dessus.
Bien que ce ne fut pas le moment, la jeune femme lui dit « Je m'appelle Gaëlle, je vais vous aider à attraper cet homme. » Montant les escaliers, elle se retrouva confrontée à la femme de ce type, de cet Orisha, et fit en sorte de l'assommer pour la lier. Il ne fallait pas qu'elle se détache « Il est à l'étage, fonce ! » Elle laissa le loisir à son compagnon de ramener le type, le ficelant comme un rôti si besoin était, pour débarquer sur la place publique.

--Tous--
Cocoon était satisfait de voir que plus les minutes s'écoulaient, plus des gens étaient attrapé. Seulement, sur la place, il commençait à s'amasser trop de traitres à ses yeux. Peut être cinq dizaines. Cinquante foutus bâtards, qui avaient cru bon se réfugier à Mégido, alors qu'autant errait dans la nature. La colère monta en lui. La mine sévère, les sourcils froncés, il était déçu de l'attitude de ces hommes et femmes.
Les bras croisés, il attendit que tout se calme, et que tous se taisent. Les fuyards étaient agenouillés sur le sol et encerclé par la milice. Le groupe de fiers combattant était là aussi, non loin, voyant l'exécution publique.
L'Orishala passa une main dans ses cheveux avant de faire quelques pas sur le côté « Je n'ai pas besoin de faire de long discours. Il est certain que, rassemblé au milieu de Mégido, à la vue de tout le monde, pieds et poings liés, et accablés de la sorte, votre sentence s'avère déjà pénible. Seulement, vos crimes ne sont pas pardonnable aussi facilement, et il serait fourbe de croire que je suis un roi clément. Théo... » A côté de lui, un homme s'avança. C'était l'Eshu de la Justice. Théo, blond et droit comme un juge, était là pour seconder l'Orishala dans le jugement public « Vous, Orishas, enfants d'Antarès et de Mégido, avez été rendu coupable de trahison envers le peuple Orisha, et accusé de crime contre l'humanité. Vous serez jugé en âme et conscience par l'Orishala. Vous n'avez droit à aucune défense, et vous ne pourrez être exempté de votre châtiment. » Un type leva la tête. Aux abords de la foule, il cria « Vous êtes des minables ! Vous n'essayez même pas de comprendre, de savoir pourquoi nous avons fait cela ! Vous... » Il se prit une raclée par un garde, et une partie de l'assemblée tressaillie. Cocoon ricana. Seulement, son rire n'avait rien de joyeux ou de... Drôle. Des traits presques démoniaques se formaient sur son visage « Comprendre ? Et alors... ? Vous pensez que je n'ai pas compris ? Vous avez tourné le dos à votre propre peuple alors qu'il était dans le besoin, pour spéculer avec nos ennemis. Vous vous êtes allié aux sorciers, et à d'autres races. Vous avez osé croire qu'à la Prison, vous pourriez m'abattre comme un lapin, vous avez cru que lorsque les Ridere attaquaient Mégido, vous pourrez finir de tuer et piller nos ressources, et vous pensez qu'après tout cela, je n'ai pas fais l'effort de comprendre ? Vous n'êtes pas bien placé pour vous défendre. Nous vous jugeons sous la Justice elle-même. Pour vous prouvez que le jugement que nous rendons sera le plus juste, Drejtësi sera ici. »

A côté de lui, une aura blanche apparut. La Déesse de la Justice en personne. Elle avait vêtu une autre apparence que la sienne, belle et bien réelle, mais tout le monde la reconnu sur le champs. Elle ne parlait pas, et bien au contraire, observait la foule d'un oeil presque sévère. Cocoon la salua, comme tous ses Eshus restés en arrière, et il continua « Il a été décidé de vous épargner. La Mort ne sera pas votre compagne. L'exécution ne sera pas physique. Nous savons exactement qui s'est allié majoritairement avec quel autre peuple, et puisque vous avez décidé de nous tourner le dos pour les aider, j'espère que vous serez dorénavant jouasse d'en faire partit. » Une exclamation de surprise retentit « Vous n'êtes plus des enfants de la Liberté, et votre fardeau sera de vous en souvenir, sans jamais plus la côtoyer. Vous êtes bannis ! »
Drejtësi avait frappé.
Devant lui, devant eux, sous leurs yeux, les hommes et femmes changèrent du tout au tout. Tous perdirent leur couleur plus ou moins brune, leurs yeux vairons, et des traits se transformèrent. Démons, sorciers, vampires, réprouvé, déchus, génies, tous, absolument tous changèrent de race. Plus de racine, plus de liberté, plus rien ne les habitait dorénavant. Cocoon avait fait plus que les tuer, il les avait déraciné, arraché violemment de la terre sur laquelle ils avaient poussé, pour les jeter dans le charnier du reste du monde. Des cris et des lamentations s'élevèrent. Les plus faibles n'arrivaient pas à regarder ces métamorphoses, alors qu'en eux ressortait tout le mal viscéral qu'ils avaient connu en aidant autrui.

Et si la Déesse de la Justice appliquait la sentence, il n'y avait aucune raison pour croire que ce que faisait Cocoon était injuste ou mauvais, bien au contraire. Il donnait aux traitres la leçons dont ils avaient besoin pour comprendre que l'Orishala était Libre d'appliquer sur eux la pire des morts.

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Sam 13 Sep 2014, 00:21


Le bois ne cédait pas et l'impatience du rouquin grandissait, de même que sa soif de justice. Derrière la porte, il entendait les pas précipités, les voix paniqués de ceux qui avaient trahi non seulement le peuple libre, mais exploité la faiblesse des autres habitants de Mégido. Juchée sur son épaule, la Fée demeurait silencieuse, son regard brillant cependant d'une lueur semblable à celle éclatant dans les prunelles du Tiregan. Justice. Leurs cœurs le demandait à l'unisson, fatigués des horreurs et de la duplicité des hommes. Et lorsque la voix d'une inconnue s'éleva, la demoiselle ailée s'envola, incitant le rouquin à s'écarter également, ayant reconnu en la nouvelle arrivante une alliée. Ravalant un juron destiné au criminel qui avait si bien barricadé la porte de sa demeure, le jeune homme obtempéra, jetant un bref coup d'oeil à son alliée, faisant certainement partie de ceux qui avaient été convoqués par l'Orishala. Au-dessus de ses doigts naquit un concentré de magie de feu et de terre, qu'elle ne tarda pas à envoyer sur la porte, la faisant voler en éclat, suscitant cris et émoi dans la demeure du criminel. Sa ferveur intacte, sinon encore plus grande, le rouquin retira d'un geste déterminé la dague qui n'avait pénétré que superficiellement sa chair et s'en débarrassa, la jetant sans le moindre remord avant de précéder son alliée à l'intérieur de la demeure, les sens aux aguets. Nulle attention pour le sang qui coulait doucement de sa blessure.

Pourtant, il s'arrêta brièvement pour jeter un nouveau coup d'oeil à son alliée, lorsque celle-ci se présenta succinctement. Au-dessus de ses doigts, une nouvelle sphère de magie n'attendait qu'à être lancée sur sa proie, bien que sa taille laissait supposer une puissance moindre que celle qui avait servi à faire voler en éclats la porte. Un sourire aussi discret que fugace étira à peine les lèvres du Tiregan, qui ne s'embarrassa d'aucune parole pour le moment. L'heure n'était pas à la discussion ; il entendait les pas précipités de sa proie à l'étage de la demeure, alors qu'il posait son regard sur la compagne du fugitif. L'éclat de l'acier la trahit aux yeux du jeune homme empreints de la magie des Orishas, et ce fut sans difficulté qu'il para l'unique attaque de la jeune femme, qui n'était visiblement pas une guerrière dans l'âme. Gaëlle ne manqua pas d'achever le travail, et ce fut à peine si Feyd eut besoin de l'exhortation de cette dernière pour se précipiter à l'étage, arme en main, le regard vigilant.

Trouver le criminel ne fut guère ardu, l'étage de la demeure se constituant à peine de trois petites pièces, dont l'une pourvue d'une fenêtre avec laquelle le fugitif luttait pour en ouvrir les volets. Comprenant immédiatement les intentions de l'homme, le Tiregan s'élança et avala en quelques instants la distance qui le séparait de sa proie. Laquelle se retourna, tirant de son fourreau une autre lame, plus longue que celle dont il s'était servi pour blesser le rouquin au seuil de sa demeure. Mais s'il parvint à dévier l'épée de Feyd et tenter quelques taillades, son arme ne tarda pas à voler de sa main lorsque le plat de celle du Tiregan la heurta avec violence. S'attirer les foudres d'un membre de cette race de guerriers ancestraux n'avait fait qu'accélérer sa déchéance. Pourtant, avec la force du désespoir, il parvint à asséner un coup de coude dans le volet de la fenêtre dans son dos, par laquelle il sauta aussi prestement que maladroitement. Sans aucune surprise, sa cheville se déroba, et ce fut le plus lamentablement du monde qu'il s'étala sur les dalles de la ruelle, offrant au Tiregan une cible parfaite pour la magie qu'il empruntait au peuple libre. Les fers, implacables, se matérialisèrent avec froideur autour des chevilles et des poignets de l'Orisha, qui laissa échapper un gémissement de frustration. Et bien assez tôt la poigne du Tiregan se referma sur son habit, le forçant abruptement à se relever.

« Non ! supplia-t-il. Je voulais seulement... »

Le regard foudroyant de Feyd le réduisit au silence. Il n'avait pas besoin d'entendre les mots du criminel pour savoir quelles excuses étaient évoquées par ceux qui avaient abandonné leurs prochains au cours de la crise. Il n'avait pas besoin du regard implorant de l'homme pour savoir qu'au milieu du chaos, les notions de justice et d'altruisme avaient perdu tout leur sens.

« Seulement, répéta, amère et rageuse, la Fée revenue se jucher sur l'épaule du Tiregan. »

Lequel demeura silencieux, préférant reporter son regard sur Gaëlle, sortant de la demeure, précédé par la femme du fugitif dont la honte avait rivé le regard sur le sol d'une terre qui ne serait plus la sienne.

« Merci pour l'coup de main, fit-il avec sincérité. Appelle-moi Feyd. »

La situation ne se prêtant toutefois guère aux nouvelles rencontres, le rouquin lui adressa un nouveau sourire avant de se détourner, les traits se durcissant à nouveau, alors qu'il forçait le criminel à se relever et à avancer malgré la douleur tenaillant sa cheville. Ce qui rendit le retour jusqu'à la place quelque peu laborieux. Et ce fut avec un certain soulagement que le Tiregan abandonna le criminel aux mains de l'Orishala.

Puis il s'éloigna, rejoignant Sayna après avoir adressé un bref salut à Gaëlle. Se juchant sur le dos de la dragonne, il riva son regard sur le souverain du peuple libre, attendant avec avidité ses mots et sa sentence. Et ce fut avec surprise qu'il témoigna de l'apparition de Drejtësi. Dont les traits lui étaient familiers. Se figeant, retenant son souffle, il posa son regard sur les condamnés, sur l'Orishala, puis, à nouveau, sur l'Aether de la Justice. Etait-ce... était-ce possible ? Celle qui avait menacé Enzel lors de la Coupe des nations, et la déesse de la justice... La question fut brutalement chassée de son esprit lorsque les premiers condamnés se mirent à gémirent, leur teint s'éclaircissant, leurs yeux changeant de couleur. L'homme qu'avait appréhendé Feyd se courba avant de laisser échapper un hurlement de douleur, alors qu'émergeaient, entre ses omoplates, deux ailes d'un noir démoniaque. Les mâchoires du Tiregan se serrèrent, ses mains se crispèrent.

Justice. Implacable. Impitoyable.

« C'est mérité. »

Tremblante, la voix de la Fée s'était élevée. Avant qu'elle ne s'envole, à tire d'ailes, avant que Feyd ne puisse voir s'écouler de ses yeux des larmes de rage et de désespoir. Et il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point se noyant dans la masse, ses pensées faisant écho à ses mots.

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Sam 13 Sep 2014, 15:01

Ombeline n'était rien de plus qu'une âme égarée qui errait sans but à travers Mégido. Comment avait-elle mis les pieds dans le territoire des Orishas ? Elle ne s'en souvenait plus. La jeune humaine savait simplement qu'elle avait longuement marché, sans jamais chercher à s'arrêter. Elle avait dormit et mangé, à la manière d'un animal, simplement lorsqu'elle en avait ressentit le besoin. Même son très cher Nyx ne parvenait plus à la faire sortir de sa torpeur. Cela faisait beaucoup trop longtemps que la rouquine n'avait pas esquissé le moindre sourire, toute trace d'innocence ou d’insouciance ayant déserté son visage. Elle en avait simplement trop vu, trop fait. Ôter des vies l'avait consumée de l'intérieur alors même qu'elle l'avait fait pour protéger ses semblables. La petite humaine ne faisait pas partit de ces personnes fortes, capables de passer outre et de continuer à avancer. Non. Elle...Elle s'était simplement retranchée au plus profond d'elle-même, comme pour se protéger de la réalité. Les prunelles vertes de l'humaine cessèrent de fixer le vide et parcoururent attentivement les alentours. La foule convergeait en un seul et même point, agitée. La tension semblait presque palpable. Ombeline se laissa porter par le flot grouillant de personnes, écoutant plus ou moins ce qui se disait autour d'elle. Il s'agissait vraisemblablement d'un rassemblement important. La rouquine arriva bien vite devant une estrade où une importante partie de la population semblait s'être rassemblée. Ils étaient nombreux aux alentours de l'esplanade. Toutefois...tout le monde ne semblait avoir d'attention que pour une seule et unique personne. La jeune femme comprit dès qu'elle leva les yeux sur l'homme en question. Sa simple présence impressionnait. Incapable de détacher son regard de l'inconnu qu'elle devinait pourtant être un personnage éminent au sein des Orishas, l'humaine se contenta d'écouter. La voix de l'homme fit taire les moindres conversations dès la première intonation. Il devait certainement être le roi. Se concentrant finalement sur le discours et son contenu, la petite humaine perdit tout intérêt pour ce qui se déroulait autour d'elle. Les paroles de l'orateur la frappèrent de plein fouet, créant un masque de douleur sur son fin visage resté trop longtemps inexpressif. Oui. Elle se souvenait de ces personnes, violentes et prêtes à torturer pour survivre. Des images désagréables lui revinrent en mémoire. Ombeline les chassa rapidement de son esprit et reporta son attention sur le discours. Le passé l'avait bien trop fait souffrir, ce n'était pas la peine de se torturer inutilement en le ressassant à nouveau. Une traque ? Une traque aux traîtres ? Oui. L'idée était tentante, ce genre de personnes méritait un châtiment n'est-ce pas ? La jeune femme se laissa persuader par le beau discours de l'homme que oui, telle était la meilleure des solutions. Après tout...chacun son tour de souffrir. Et dire que quelques mois auparavant la petite humaine se serait contentée de pardonner, un gigantesque sourire étirant ses lèvres. Elle n'était même plus certaine de se souvenir comment sourire. L'orateur reprit la parole et une fois qu'il se fut tut, de nombreuses personnes approuvèrent ses paroles à grands renforts de cris. Ombeline se contenta d'adhérer en silence, ses prunelles vertes parlant pour elle. L'homme revint rapidement, après s'être éloigné un court instant. Il avait d'étranges pierres entre les mains. Ces pierres, censées faciliter la traque, eurent tôt fait d'attiser la curiosité autrefois maladive de la jeune femme.

La rouquine parvint à se procurer l'une des pierres qu'elle observa un court instant. Elle craignait que son antimagie ne revienne faire des siennes et empêche le bon fonctionnement de ladite pierre. Haussant finalement les épaules, la petite humaine se mit en marche. Il y avait des traîtres à débusquer. Ombeline s'enfonça au coeur de la ville, se laissant simplement guider par son instinct, se contentant de mémoriser le chemin par réflexe. Elle ne savait pas où elle allait ni où tout ceci la conduirait mais elle n'en avait cure. Quelque chose de fort curieux se produisit alors, la rouquine vit une femme disparaître à une intersection...l'humaine était certaine qu'il s'agissait là d'une traîtresse. Caressant machinalement la pierre, la jeune femme se mit à trottiner à la suite du traître tout en tentant de réfréner sa curiosité. A croire que la vie et les sentiments recommençaient à s'insinuer en elle. Lasse de songer à tout ceci, la petite humaine accéléra le rythme et ne tarda pas à talonner sa cible. Elle fit un dernier effort et se jeta sur la femme sans le moindre remord. Elles s'écrasèrent toutes deux sur le sol et roulèrent sur quelques mètres avant de s'immobiliser. La traîtresse ne parut cependant pas prête à se rendre et envoya aussitôt son poing dans le visage de l'humaine qui se retrouva sonnée par le coup. Elle l'avait vu venir grâce à la pierre mais n'avait pas été suffisamment rapide pour l'éviter. Ombeline tenta de dégainer l'une de ses dagues mais deux mains attrapèrent la traîtresse par les épaules pour l'éloigner de l'humaine. Etonnée, la rouquine se redressa en position assise et adressa un signe de tête à l'homme qui lui était venu en aide en guise de remerciement.

-Je vous la laisse, faites plus attention. Lâcha t-il tandis que la petite humaine se remettait sur ses pieds.

-Entendu. Déclara t-elle simplement tout en prenant doucement la bras de celle qui l'avait frappée.

Des liens se formèrent aussitôt autour des poignets de la traîtresse et Ombeline mit encore une fois cela sur le compte de la petite pierre. Impressionnant. La jeune humaine partit en direction de la place où se situait l'estrade, accompagnée de la captive qu'elle tenait toujours aussi doucement. Elle ne désirait pas la blesser. Elle ne désirait tout simplement pas s'abaisser à son niveau. Elle avait eu son quota de violence pour les mois et les années à venir. Une fois que les deux jeunes femmes arrivèrent devant l'estrade, la petite humaine abandonna sa compagne du moment aux mains des miliciens et retourna patienter en compagnie de tout ceux et celles qui avaient participé à la traque. La rouquine porta une main à sa joue douloureuse et esquissa une grimace en constatant qu'elle saignait un peu. Tant pis. Cela cicatriserait avec le temps. Comme le reste. Son masque désintéressée petit à petit remplacé par son habituel air curieux, elle observa attentivement les alentours. Quelle sanction était donc réservée à toutes ces personnes ? Une part de la petite humaine espérait que le châtiment ne soit pas trop dur alors que le reste de son être désirait ardemment que ces traîtres souffrent. Elle était partagée et ne savait pas quoi en penser.
Le roi et une autre personne prirent la parole avant que l'un des condamnées n'ait l'audace de s'expliquer. Explications qui furent bien vite réduite à néant à grand renfort de violence. Ombeline tressaillit. Encore de la violence, n'en avaient-ils pas eu assez ? C'est alors que la déesse de la Justice fut annoncée et que, contrairement à toute attente, elle se présenta bel et bien sur l'estrade. La petite humaine eut un hoquet de stupeur et dévisagea aussitôt la femme venue annoncer le verdict final. Froide et distante, elle n'avait plus rien de la déesse chaleureuse que les Humains vénéraient. Telle était la justice. Les traîtres allaient être coupés de tout ce qui avait forgé leur identité autrefois. Ils...ils allaient changer d'essence, de race. Le changement s'opéra alors sous les yeux de la foule médusée. La petite humaine ne put fixer le spectacle macabre que quelques instants et elle fut contrainte de baisser les yeux avant que tout ne soit finit. Une fois que des gémissements désespérés commencèrent à retentir, elle releva la tête et fixa les traîtres. La femme, autrefois Orisha, qu'elle avait amenée quelques instants auparavant ne ressemblait plus en rien à ce qu'elle avait été. La rouquine se demanda aussitôt si ce châtiment n'était pas pire que la mort et elle en conclut rapidement que si. Cela était bien pire.

Ombeline vit qu'autour d'elle, de nombreuses réactions s'exprimaient, toutes plus différentes les unes que les autres. La petite humaine détourna le regard des personnes amassées à ses côtés et reporta son attention sur les traîtres. Ce fut comme si ce qui faisait d'elle un être humain revenait au galop et elle se retrouva submergée par un flot d'émotions qui lui coupa le souffle. Soudainement très pâle, elle vacilla un court instant avant de sentir une unique larme dévaler le long de son visage. L'essuyant impitoyablement, la rouquine se répéta que, de toute manière, ces traîtres l'avaient amplement mérité et qu'elle n'avait pas à avoir de la peine pour eux. Après tout, la sentence semblait amplement justifiée Ne pouvant toutefois s'empêcher de ressentir de la peine pour eux, elle continua à les fixer en silence, les poings serrés.

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Sam 20 Sep 2014, 22:23


« Je n'avais pas idée que cela dégénérerait autant.. Je ne pensais pas.. Je suis mort sur le coup, je n'ai rien pu faire.. Je désirais plus que tout..» Il voulut s'expliquer. Lui dire qu'il avait voulu ( pendant toute la durée de ce massacre ) l'appeler dans l'espoir qu'il puisse le rejoindre, dans l'espoir qu'il vienne le soustraire à sa propre fin, mais se trouvant égoïste, il refrénait de tels élans. Il voulait lui faire comprendre le fond de sa pensée, mais il se tut. Les yeux vairons de l'orisha ne le regardaient même plus.. Ses paroles avaient l'air de vaseuses excuses à ses propres oreilles, et il savait qu'elles n'auraient que l'effet inverse de celui souhaité. Pourtant, c'était bien vrai.. mais cela sonnait faux. Il hocha de la tête à sa première remarque, et réagit encore à la suivante. « J'attendrai ton signal pour venir vers toi. Je ne voudrais pas commettre de nouveau les erreurs du passé » Il effleura sa paume chaude, le saluant d'un vague geste de la main pressée de croiser de nouveau le fer avec les siennes, bouillantes. Il ne détourna le regard que quand celui-ci perdit définitivement toute trace du titan au charme renversant. Mais il avait probablement tout gâché une fois de plus.. C'était loin d'être nouveau.

¤

Il le saisit par le col. Quelques grincements de dents et injures furent échangées, mais au final très peu de résistance physique à proprement parler. C'est en vain qu'il essayât de se débattre. Ses pieds traînaient au sol, raclaient les planches de bois alors qu'ils quittaient le logis, les embrasures de la porte quasi arrachées de leur support. L'homme au caractère exécrable enchaînait les excuses, tentait de se défendre de son assaillant qui représentait ici non pas le mal et le vice ( auquel il avait contribué au final ), mais bien la justice. Celle implacable que l'Orishala n'hésitait pas à instaurer. Le visage déformé par quelques hématomes qui malheureusement ne l'empêchaient guère de nuire, il couinait dans son coin la pénitence imminente. « Je.. J'ai peur d'mourir ! Je veux pas ! Pourquoi tu crois que j'ai fait tout ça ? Pour maintenant m'faire.. » priant dieux et déesses, sollicitant une attention, suppliant pitoyablement. Luka le fit taire d'une main implacable qui lui glaça le sang. C'était d'ailleurs probablement la première fois qu'il se voyait ainsi menacé par un vampire ( d'autant plus depuis que ces deux engeances s'étaient alliées ).

Mettant à nu ses deux poignets hâlés, il les enchaîna à l'aide de la pierre qu'il avait lui aussi récupérée, ne lui prêtant plus le moindre regard, outre la déception face à la lâcheté. « Tu vas être jugé pour ce que tu as fait. Tu es indéniablement responsable du crime dont on accuse, accepte au moins maintenant d'en payer les conséquences. Sois un homme, pas une ordure. Au moins à la fin » Très vite, ils se retrouvèrent au centre de la place qu'il avait quitté quelques dizaines de minutes plus tôt et que l'autre fuyait comme la peste. Le lieu qui bouillait auparavant d'un élan de vengeance, d'une effervescence puissante, était maintenant plongée dans un silence de mort. Quelques condamnés déjà réunis sur place se lamentaient, pleuraient péniblement leur sort funeste, se croyant visiblement toujours des victimes et non pas des criminels. La sentence s'apprêtait à tomber.

Cocoon parla, ils l'écoutèrent tous sans broncher. Un homme se croyant tout permis essaya de s'y opposer : on le fit taire. Cela avait le mérité d'être clair. La justice était une opposante de taille, la déesse pour la représenter. Qui d'autre pour mieux l'appliquer.

Luka n'était pas rancunier. Il ne croyait pas en la formule 'œil pour œil, dent pour dent', mais il ne trouvait pas ce châtiment injuste pour autant. Le pardon devait se payer. Les crimes et les affronts le devaient aussi. L'on ne peut espérer expier ses erreurs par de simples excuses et l'offre doit être équitable à la demande, le principe de l'échange équivalent. Ils quémandaient le salut, la vie sauve, mais que donner en retour ? Le petit vampire devenait cruel à l'intérieur. Plus il s'apercevait de la cruauté qui régissait le monde, plus l'envie de le sauver s'amoindrissait. Il voulait les châtier. Lui-même refusait qu'ils s'en sortent aussi facilement. N'arborant aucun sourire, ne partageant aucune émotion, il se contenta d'observer, sans être froid ou hautain. Juste..distant. Il regardait celui qu'il avait capturé d'un œil particulièrement..méprisant cela dit.

Il ne fallait pas le croire clément lui non plus. Il ne fallait pas prendre les apparences ou illusions pour des réalités, et les sots qui se l'imaginaient encore s'avéraient des plus crédules. Le vampire se rangeait facilement dans la catégorie de ceux qui trompent par le regard et l'apparence. Toutefois, face à la trahison, au manque, à la cruauté, il pouvait à son tour se montrer impitoyable, tenace voire à la limite du tortionnaire. Il n'était pas maléfique de nature. Il y avait juste des limites à ne pas franchir. Notamment celles de l'honneur et de la fierté du peuple de l'être aimé auquel il ne supportait pas qu'on porte atteinte. Après tout, comme l'homme l'avait si bien dit, tout ce qui pouvait atteindre l'un, atteignait forcément l'autre d'une manière presque identique.

Il en vit certains se teindre d'un blanc linceul, s'inscrire dans la mort comme si l'on venait de les priver de leur dernier souffle de vie. Des crocs, des ailes, des cornes, les distinctions étaient diverses et variées, mais la punition restait la même. Ils avaient perdu tout ce qui fit un jour leur fierté, tout ce dont ils avaient abdiqué finalement sans s'en rendre compte le jour où ils tournèrent le dos aux leurs. L'ironie du sort, dépourvue de toute miséricorde.

Luka attendit patiemment la fin de l'événement, avant de repartir se fondre dans la ville, agitée. La prochaine rencontre était marquée, datée. Il l'attendait d'une impatience grandissante, une main nerveuse tremblant dans une poche, l'autre torturant une mèche de cheveux.

~ 997 mots ~

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Ven 26 Sep 2014, 16:43


Pendant que je continuais mon chemin, enfin ma traque en quelque sorte, je remarquais qu'il y avait quand même de plus en plus de monde que je devais emmener auprès des autres, quelque part j'étais vraiment dégoutée de me rendre compte de tout cas. Pourquoi est ce qu'il y en avait autant, pourquoi est-ce qu'en plus ce n'était pas moi qui n'avais pas de chance, mais que tout le monde semblait avoir trouvé pas mal de responsables ? J'étais vraiment dégoutée par ce que je voyais. Alors certes, je n'aimais toujours pas vraiment l'idée, c'était assez normal je dois dire, mais là je pouvais commencer a comprendre la décision de notre souverain. Il faisait ça pour nous et peut être, je dis bien peut être que ça ne lui plaisait pas non plus en faite.

-Comment est ce que l'on peut en arriver là ? Je n'arrive pas à comprendre comment autant de personnes ont pu se retourner contre les leurs.
-C' était la panique, alors certes, je ne peux pas dire que je pardonne, mais je comprends. J'aimerais juste que lui aussi comprenne avant de prendre une quelconque décision. Quand on devient trop nombreux, la guerre des ressources devient vitale dans les yeux de beaucoup d'individus, d'autre perde simplement la raison.

Je voyais ce qu'il voulait dire, même si ça ne m'aidait pas vraiment, mais bon, car contrairement a lui je ne pouvais comprendre, pour moi justement, dans ces cas-là, on devait s'entre aider et non se tirer dans les pattes, hors c'était ce qu'ils avaient fait eux, sans aucun scrupule.
Je passais encore un bon moment pour faire mon tour, mais a, un moment je me dis, qu'ils devaient tous avoir été soit capturée, soit avait trouver un moyen de quitter la ville. Je supposais qu'ils avaient prévu cela, mais en même temps ce n'était simplement pas possible de stopper tout le monde d'un seul coup non plus. Ils devaient avoir des petits malins qui étaient passés par des endroits que personne n’aurait pensés auparavant. Enfin du coup je préviens Isiel et je retournais a l'endroit ou tout avaient commencé, ça ne servait a rien de continuer a tourner en rond de toute manier.
Le jugement commença alors et je fus quand même assez surprise. D'une part c'était public, pourquoi les accablée de la sorte ? En plus sans défense possible. Ce n'était pas ce que je me faisais d'un jugement honnête à vrai dire, mais bon je n'avais malheureusement rien à dire. Je regardais la scène impuissante, quelque peu dégouter de comment ça ce passait. Surtout je gardais ça pour moi, car d'autre me diront que je suis simplement trop gentille et que je n’en devrais pas oublier ce qu'ils avaient fait, ce qui était vrai, mais quand même.
Finalement, la déesse de la justice elle-même apparue, je me doutais que leur châtiment allait être horrible en la voyant et effectivement, ils n'étaient plus Orisha, ils avaient tous changé de race sans mis en garde. C'était quelque chose de voir ça. Mais je restais perplexe. Après tout, ils n'avaient cas se réhabituer non ? Enfin, peut être que c'était un euphémisme, ça ne devait pas être simple et si certain arriverais peut être a s'y faire, ou plus a s'y resigner, ce n'était sans doute pas le cas de tous et puis comme le roi l'avait dit, il n'allait pas oublier et c'était peut être ce qui était le plus dure pour eux. Je les regardais un moment, me demandais ce qu'il ce passait dans leur tête a ce moment, est-ce que certain aurait préférée la mort ? Sans doute et il ne pouvait pas se la donner maintenant malheureusement. En tout cas, tout ce que je pouvais me dire, ces que je ne m'y connaissais pas assez et que j'étais trop gentille certainement, car je pouvais comprendre la sentence, mais pas comment ça, c'était produit.
Je retournais alors chez moi, mon père avait fini de tout arranger et nous avaient déjà préparée le repas, j'étais assez contente de le retrouver à vrai dire. Je lui parlais de ce qui c'était passer et c'était sans surpris qu'il m'expliquât être totalement d'accord et confirma que j'avais trop de pitié a leur regard. Il ne pouvait pas se montrer faible, c'était tout. Et puis même pour mon père, la sentence semblait dur, mais lui aussi était pratiquement certain, que quelques un arriverait a passée outre.

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