nombre de mots:

La magie avait entièrement disparu de mon corps. J'étais totalement désemparée, je ne pouvais plus rien faire, absolument rien. Enfin si, mais disons, que la vie avec la magie était bien plus facile, moins fatiguante, bien plus pratique pour n'importe quelle tâche. Enfin bon, tout c'était passé assez rapidement. Même si le soir, je sentais une énorme fatigue, j'avais encore la capacité d'utiliser mes pouvoirs bien qu'ils étaient énormément amoindris. Puis, le lendemain, je me leva, et sentis un manque au fond de moi, instinctivement, je voulus créer de l'eau, mais celle-ci ne sortit pas. Ce jour là, je me précipita également dehors pour essayer de communiquer à la nature, mais sans effet. La magie avait quitté mon corps, et je pensais que je n'étais pas la seule. Sans même avoir pris le temps de déjeuner, je pris vite une sorte de manteau parce qu'il faisait étrangement froid, et je fila vers le portail de transfert qui n'était plus allumé. Je parla donc aux gardes chargés des transferts et me répondirent que la magie avait totalement quitté Aeden. Bon, c'était clair. Plus personne ne possédait de pouvoir magique, appart peut être les personnes ayant le cristal bleu comme mon maître Anwen. Je ne savais pas encore si elle avait ses pouvoirs mais nous allions bientôt nous revoir.

La première journée sans magie fut extrêmement dure, si bien, que je ne pris pas le soin de demander des nouvelles sur les autres continents, je resta enfermée chez moi avec mon Wyrm qui était énormément fatigué, la baisse de magie ne l'affectait pas car il était issu de magie blanche, mais quelque chose bloquait ses pouvoirs, ce qui franchement était étrange. Je ne faisais pas grand chose, car je n'avais pas énormément le moral. La seule chose qui me permettait de tenir, c'était de voir mon père et ma mère réunis. Lors de mon expédition avec Myrddrin, j'avais retrouvé mon père vivant, son âme avait sois disant réapparu dans son corps et il avait mit plusieurs heures à sortir de la tombe qu'on lui avait faite. La perte de magie avait quand même quelques bonnes choses. Cependant, je pensa que si mon père était revenu à la vie, mes ennemis également. Ce détail en revanche, n'était pas bon du tout, bon, la plupart de mes ennemis se servaient de magies légèrement démoniaque, ce qui faisait qu'ils étaient à peu près tous autant inoffensif que moi. Ouf !

Une lettre ne tarda pas à arriver, je fis un grand sourire lorsque j'en vis son auteur, c'était ma plus grande amie mais également mon maître. Anwen Worthington, franchement, elle écrivait bien son nom, je me demanda même si elle ne s'était pas entraînée à l'écrire. J'ouvris la lettre et je vis qu'elle me demandait de l'aider à sauver des personnes en danger pour les ramener dans des endroits plus sûr pour eux. Pour être franche, j'hésitais, je ne savais pas si je devais aller l'aider, pour moi, j'étais totalement inutile sans magie, je ne pouvais compter que sur mon agilité qui restait encore à peaufiner. La magie était tout pour moi. Elle m'aidait énormément. C'est d'ailleurs grâce à elle que je m'en étais souvent sortis... de peu, mais je m'en étais sortis. Puis, au final, je me rappela qu'après tout, je ne pouvais pas la laisser toute seule, c'était bien trop dangereux, et puis, plus on est fou plus on rit. Je décida donc d'aller l'aider. Nous devions aller sur les terres d'Emeraudes, je n'y étais jamais allée. Selon certaines personnes, ces terres étaient surtout réputés pour leur thé. Je m'étais jurée d'y aller, mais je n'avais jamais eu le temps parce que je partais souvent en quête avec l'aide de mon wyrm et de ma magie. Maintenant que je ne l'avais plus, j'allais avoir du tempo pour séjourner en ces terres et goûter à ce thé magnifiquement bon.

Anwen ne m'avait pas donné de temps, par conséquent, je pensa qu'il fallait que je parte au plus vite. Le portail n'était plus actif, et mes ailes ne pouvaient plus apparaître. Je devais donc utiliser l'ancienne méthode qui allait mettre au moins quatre jours pour arriver sur les terres et il allait me falloir environ un jour pour atteindre le lieu de rendez-vous. Il fallait que je parte maintenant. Je prépara rapidement des vivres, de l'eau et cette fois-ci, mon Katana, mon fouet, et mon bâton que j'avais rapetissé avant la perte totale de magie. Celui-ci n'allait pas me servir à grand chose si je ne pouvais me servir de la protection du phoenix ou même de sa taille et de sa pierre pour assommer les ennemis. Split me regardait faire et ne comprenait pas grand chose, mais il décida de ne rien dire parce que ce n'était pas le moment. Il avait bien fait. Même sans mes pouvoirs, je crois bien que je l'aurais fait passer un sale quart d'heure. Avec la perte de magie, je devenais de plus en plus irritable. Il fallait rapidement qu'elle revienne la petite, sinon, tâta allait vraiment s'énerver.

Je courus dans la ville d'Aeden, si bien que tout les passants me regardaient d'une façon étrange. Au moins, cela les occupaient un petit peu. J'arriva rapidement au port, car ma maison ne se situait pas si loin de celui-ci. Je paya avec l'argent que je recevais du fait de mes quêtes le matelot qui m'embarqua dans un jolie bateau... de transport de marchandises. Donc bon, l'odeur n'était pas top, mais je savais que c'était les plus rapides et les moins chers. Comme je ne savais pas combien de temps la magie allait être aux abonnés absents, il fallait que j'économise un maximum même si pour l'instant, je n'étais pas à plaindre niveau budget. Split quant à lui passait son temps à grommeler des choses incompréhensibles, la magie perdu ne changeait rien à ma compréhension de son langage, car, même si je ne possédais plus le pouvoir de communication avec les animaux, Split et moi sommes liés à jamais. Par conséquent, mes pensées traduisent directement ce qu'il veut dire et vice-versa. Le trajet ne fut pas si long, car je demanda au matelot quelque chose pour me faire dormir, et m'empêcher d'avoir le mal de mer. Vous vous rendez compte ? Moi, une élémentale de l'eau qui avait le mal de mer. Ce n'était tout bonnement pas possible ! Je ne sentais plus l'eau environnante alors qu'en mer, il n'y avait que de l'eau. Et cette sensation de manque me faisait mal. Enfin bref, le matelot me donna une sorte de... en fait, je ne savais pas du tout ce que c'était. Mais je le pris sans discuter et je dormis... pendant quatre jour sans me réveiller une seule.

Lorsque je me réveilla, j'étais sur les terres d'émeraudes avec un cheval qui restait prêt de moi. Lentement, je me leva et me mit à sourire. Ils savaient parfaitement pourquoi j'étais venue ici et voulaient m'aider. Lorsque mon rapport à la reine Takias serait fait, je n'oublierais pas de mentionner le nom des matelots se trouvant sur le bateau qui m'avait emmenée jusqu'ici. Je mangea un petit bout et constata que je ne savais pas le jour que nous étions. Je demanda à Split qui ne le savait pas plus que moi. Je me disais que j'allais être en avance car, après tout. J'avais un cheval et que la traversée ne prenait que quatre jours en bateau. Une fois mon repas terminé, je monta sur le cheval et le dirigea vers le point de rendez-vous, je devais me servir d'une vieille carte toute crasseuse pour me repérer et ce n'était pas si évident. Mais bizarrement, surtout avec de la chance, je ne me trompa pas de chemins, et quelques heures plus tard. Je pus voir le visage d'Anwen qui donnait de l'eau à des enfants et essayait de s'occuper d'eux. J'approcha un peu plus lentement le cheval vers mon maître et descendit lentement pour éviter que les personnes en face de moi ne prennent peur. Je toucha l'épaule de mon amie et lui fit un grand sourire.

- Je crois tu as besoin d'aide. disais-je tout en gardant mon sourire bien que je commençais déjà à réfléchir pour trouver une solution à ce problème. J'ai des vivres dans mon sac, je ne sais pas s'il y aura assez pour tout le monde. Mais dans tout les cas avec le cheval que j'ai. L'une de nous pourra aller acheter de quoi manger. J'ai également apporté de l'argent, au cas où.

Bon, mes économies allaient partir en fumée, mais disons que c'était pour la bonne cause, nous allions pouvoir acheter de la nourriture à ces personnes si mal en point. Certaines devaient être soignés, mais je ne pouvais les aider, je n'avais plus de magie. Je sortis cependant de la nourriture de mon sac et y plaça sur un gros morceau de tissu pour éviter de salir la nourriture. Malheureusement, je voyais qu'il n'y en aurait jamais assez. Et j'en avais mal au coeur.

nombre de mots:

Je venais d'arriver devant un camp de réfugiés. Ceux-ci ne semblaient pas réellement en forme. Certaines personnes semblaient blessés par je ne sais quoi, sans doute en tombant pendant le temps où ils arpentaient ces terres pour trouver un endroit où se réfugier. Les blessures que je pouvais distinguer n'étaient pas bien grave, et si j'avais eu mes pouvoirs, je n'aurais mis que quelques minutes pour soigner chaque blessés. Cependant, je ne les avais plus, et pour éviter que les blessures s'infectent. Je sortis du tissus de mon sac, un vrai sac de filles ! Je coupa celui-ci en une bonne vingtaines de morceaux. Ce tissus provenait d'une de mes robes qui ne me servait plus à rien, car je ne l'aimais pas. Je n'étais pas très robe de soirée. Il m'arrivait d'en porter, mais disons que c'était très rare. Celle-ci dans tout les cas, ne m'allait plus. Avec l'entraînement que j'avais eu avec Anwen, mon corps avait changé. Enfin bref. Je me mis à sourire pour éviter d'effrayer les personnes se trouvant devant moi, pendant qu'Anwen parlait avec une vieille femme plutôt étrange, je m'occupais des blessés et leur passait un peu d'eau que j'avais dans des récipients dans mon sac avant de les entourer avec du tissus pour éviter tout genre d'infections.

Je me demandais bien ce que nous allions faire pour les aider. Anwen m'avait parlé d'un endroit, d'une cité plus précisément qui accueillait les réfugiés, je ne me rappelais pas du nom de celle-ci, mais il me semblait me rappeler le mot "Or" dedans. Enfin bon, je commença d'abord avec les enfants car ils avaient un métabolisme bien plus fragile que leur parents. Aucun ne semblait avoir peur de moi, ce qui franchement m'étonna mais me rassura également, je ne me serais pas vue de faire un incroyable discours pour les convaincre que je ne représentais aucune menace. Je m'avança vers un petit garçon qui semblait énormément triste. Je décida de ne pas trop y prêter attention, sauf si bien sûr, il se décidait à m'en parler, dans ce cas, je devrais faire le maximum pour l'aider. Je passa un peu d'eau sur sa jambe droite qui était un peu écorchée, sans doute dû à des ronces ou autres plantes et lui passa le tissu autour de celle-ci, puis, une fois fini, il se jeta dans mes bras. Je ne compris pas réellement pourquoi, mais il me serra de plus en plus fort. Il souffrait, c'était une évidence. Dans l'oreille, je lui demanda doucement. « Qu'est-ce qu'il y a mon petit ? » Pour être franche, je ne savais pas s'il allait me répondre, au début, il se contenta de pleurer, ce qui franchement, me trempa littéralement mon haut ce qui au final, n'était pas très important aux vues de ce qu'allais me révéler le petit garçon. Il essaya de reprendre son souffle, et entre deux pleures, me révéla que ses parents étaient morts. Je fus tout d'abord étonnée d'entendre le petit garçon me révéler ce point, très douloureux, puis, par la suite, je me demanda comment étais-ce possible. Selon la dame avec qui Anwen discutait, car oui, elles parlaient assez forts pour que je les entende, selon cette dame, ils avaient quitté le village avant que les Ridères n'attaquent.

Je ne lui posa pas la question qui me trottait dans la tête, tout simplement parce que je ne devais pas le faire, la blessure semblait profonde et je ne voulais pas enfoncer encore plus le petit garçon qui au passage, ne me donna pas son nom. J'enleva un bracelet en perle de ma main et le lui donna. En guise de souvenir. Il me regarda avec de grands yeux ronds et se força de ne pas pleurer. Je décida malgré tout de continuer dans mon travail. Même si je ne pus m'empêcher de revoir le visage désespéré du jeune garçon dans ma tête. Quinze minutes plus tard, je termina mon travail et je fus énormément contente de voir que malgré la situation, les habitants de ces terres arrivaient encore à sourire, à rester optimiste. Nous ne voyons plus de soleil, il était remplacé par une sorte d'énorme lune noire. Il était assez étrange que malgré ce détail, il y ait de la lumière. Cette lune me faisait peur, elle annonçait rien de bon. Je ne pouvais plus m'appuyer sur mes pouvoirs pour essayer de ressentir par quelle force la mystérieuse lune était apparue. Cependant, une chose au fond de moi me disait que ce n'était pas une magie que nous connaissions sur cette terre. Tout ces évènements me dépassaient, et sans mes pouvoirs, j'étais perdue. Il fallait cependant que je fasse de mon mieux pour rester dans le bon chemin afin d'apporter mon aide à toutes les personnes en ayant le besoin.

Je retourna vers mon amis Anwen, avec un léger sourire, j'essayais de rester positive, même si ce n'était pas facile du tout. Je voyais également que les enfants mangeaient, excepté le petit garçon que j'avais soigné. Il avait trop mal pour manger. J'allais devoir l'aider. Je fus extraite de mes pensées lorsque mon maître commença à me parler et me donna des instructions, nous devions les emmener à Bouton d'or. Ma mémoire avait légèrement oublié le mot bouton la première fois, cette fois-ci, j'allais m'en rappeler, du moins, je l'espérais. Elle me redonna confiance en me disant que même si je n'avais plus de pouvoir, j'étais talentueuse dans le domaine du corps à corps. Il est vrai que je me débrouillais, mais comparé à Yukina Nimura, je me faisais étaler en moins de temps qu'il n'en faut pour dire Aïe.

- Je pense que tu as raison, c'est la meilleure solution. Disais-je tout en réfléchissant. Bouton d'or semble être un endroit sûr, bien que je ne sache pas pour combien de temps. Tu sais, je ne me trouve pas extrêmement talentueuse au corps à corps, il y a bien meilleur que moi. Mais je ferais de mon mieux.

Le groupe se rassemblait lentement, mais nous allions bientôt pouvoir partir, la route serait longue, et nous aurons surement des embuches avant d'arriver à Bouton d'or. Nous n'avions dans tout les cas pas le choix. Il ne fallait pas que nous restions ici, car sans mes pouvoirs, jamais, je ne pourrais défendre les réfugiés des Ridères. Je regarda le groupe une dernière fois avant de rejoindre mon cheval et de le caresser un peu.

nombre de mots :

Je venais à mon grand contentement d'aider des personnes qui en avaient énormément besoin. J'avais pu leur administrer les premiers soins sans l'aide de la magie, ce qui était un grand exploit pour moi. Depuis que j'avais réussi à contrôler mes pouvoirs, que je trouve à présent incroyable, même si je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre, j'utilisais souvent mes facultés magiques, car tout était plus facile avec. C'était une simple question de rapidité, je n'étais pas fainéante pour autant. Cependant, j'aimais bien avoir un peu de temps devant moi. Avec mes grandes aventures, avoir quelques heures dans la journée pour se reposer était franchement une bonne chose. Je savais que j'allais tirer énormément de chose de ne plus avoir de magie... si je m'en sortais bien évidemment. Au pire, si je mourrais, j'allais revenir à la vie. M'enfin bon. Je n'étais pas sûre que cette résurrection marche pour moi. Car, mon père avait pu être ressuscité, il y a quelques temps déjà. Or, je n'entendais plus personne parler de résurrections nouvelles. Malgré les leçons que je pouvais tirer. Ma magie me manquait affreusement. J'avais déjà eu du mal à supporter la baisse de magie qui me faisait énormément souffrir, à cause d'elle, je n'avais pas pu soigner ma jambe avec ma régénération élémentaire. Enfin bon, je n'avais pas le choix que de continuer à avancer.

Nous devions donc partir du ruisseau car cet endroit devenait de plus en plus risqué. Je commença à rassembler le monde qui se trouvait dans ce petit camp et nous pûmes commencer à avancer. Je resta à l'arrière quelques minutes pour être sûre que tout le monde tiennent le coup. Une fois que je pus constater que tout le monde allait bien. Je retourna à l'avant où Anwen se trouvait. Rapidement, elle engagea la conversation avec moi et me demanda des nouvelles. Il était vrai que cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vues toutes les deux. Elle me parla également de la résurrection de mon père. J'en avais pourtant peu parlée. Car je ne sortais plus du tout. Je restais la plupart du temps avec mon père, pour profiter de pouvoir passer des jours en plus avec lui. Je ne pouvais savoir si il allait pouvoir rester. Si, un beau jour, tout les morts devraient retourner là où ils étaient. Je ne pourrais plus revoir mon père. Ou du moins, avant de ne rendre l'âme. Je répondis donc à Anwen avec mon calme habituel.

- Rien a changé pour moi. Je porte toujours avec fierté mon rang de maître élémental. Mis à part ma perte de magie qui m'agace plus qu'autre chose, tout baigne comme je pourrais dire. Mon père est de retour bien que je ne sache pas pour combien de temps. Je suis souvent chez moi. Moi qui n'aimais pas rester dans le même endroit pendant plusieurs, j'ai pu apprécier enfin apprécier d'être dans un certain confort depuis que mon père est à mes côtés. Et toi alors ? Comment vas-tu ?

J'attendais sa réponse patiemment, bien qu'elle ne tarda pas à venir. Je constata que mon maître marchait étrangement vite. Il y avait donc un risque plus grand que je ne le pensais. Je remarqua aussi que nous ne prîmes pas de routes principales mais que de petits endroits où personne ne passait. Ce qui était logique ! Anwen posa deux enfants sur le dos de son loup, Emndel et alternait toutes les heures. Elle avait de bonnes idées. J'étais franchement fières de l'avoir comme maître. Nous continuâmes à parler quand soudain, un bruit se fit entendre? Y avait-il quelqu'un ? Là, je me demanda franchement comment Anwen pouvait être la plupart du temps avoir de brillantes idées, et de temps en temps faire ou dire quelque chose de totalement idiot. Lorsque le bruit se fit entendre. Anwen demanda aux personne de se montrer. Nous aurions pu regarder les alentours tout en faisant mine de ne pas suspecté que l'on nous observe et puis les attaquer par surprise. Mais non. Je posa ma main sur ma tête et lorsque je voulus lui dire que ce n'était pas une bonne idée cependant, des hommes apparurent. Bien, au moins, on pouvait dire qu'ils préféraient se battre en face. Cependant, sans ma magie, je ne pouvais pas savoir si d'autres personnes se cachaient. Enfin bon, nous allions rapidement le savoir. Un des hommes répondit aux question d'Anwen. Il demandait des choses de valeurs, de la nourriture... de la nourriture !!!! Non mais il se croit où ce gars là ! J'avais emmené pleins de provisions pour pouvoir nourrir les personnes qui en avaient besoin et de vulgaires brigands allaient voler tout ce que j'avais apporté ? Oula, il ne savait pas du tout sur qui ils étaient tombés ces sales brigands à la noix. Anwen n'allait pas se laisser faire et moi, avec ou sans magie, j'allais leur montrer qu'il fallait qu'il retourne voir leur pauvre maman. Je n'étais pas en colère, ce n'est absolument pas vrai ! Je n'avais absolument pas besoin de magie pour donner une bonne raclée à mes ennemis.

- Je confirme. disais-je avec détermination. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire. Je serai même prêt à vous parier toutes mes économies que l'on va vous battre, et à plate couture en plus.

Directement, un des hommes lança sa hache vers Anwen qui créa un mur de glace. Emndel fit apparaître juste ensuite un champ de force pour protéger les réfugiés. Nous allions nous battre et j'allais pouvoir voir ce que je valais au corps à corps. Je sortis mon bâton avec un saphir incrusté à l'intérieur et garda bien dans mon dos mon katana que j'avais ressorti pour l'occasion. Anwen prit trois et j'en pris deux. Je ne possédais plus de magie, il était donc normal que je prenne moins d'ennemies que mon maître. Je commença à courir vers les ennemis et sauta en l'air en mettant un coup de pied sur un ennemi qui s'écrasa au sol. Je voulus le terminer en transperçant son corps avec mon saphir mais l'autre m'attaquait déjà. Je me retourna et posa mon pied sur son ventre tout en faisant un salto arrière et en lui mettant un gros coup de pied dans la figure, je lança par la suite mon katana dans sa tête, le sang coulait, le corps tomba, il était mort. Je n'eus qu'à reprendre le sabre et retourner vers l'autre ennemie qui se trouvait devant moi. Il s'était relevé et m'attaqua en me fonçant dessus avec son énorme hache en avant. J'esquiva le premier coup de hache avec facilité, puis le second, enfin, le troisième, avec un réflex que je ne soupçonnais absolument d'avoir, je lui attrapa sa hache avec ma main droite lui donna un coup de pied dans l'endroit sensible des hommes et lui donna un grand coup de bâton qui se trouvait dans ma main gauche. Je venais de remporter ce combat sans aucune difficulté. Je jeta un oeil vers Anwen qui semblait avoir elle aussi remporté sa bataille avec une grande facilité. J'apprécia grandement la phrase de ma grande amie et je décida de l'entourer avec mon bras.

- On a gagné ! Franchement, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas battue, qu'est-ce que c'est revigorant ma parole ! Bon, maintenant, continuons la route vers Bouton d'Or.

Je fis signe aux personnes que le combat était fini et qu'ils étaient en sureté bien que je regardais attentivement les alentours pour éviter toute mauvaise surprise. Emndel retira son champ de force et la route put continuer.

nombre de mots:

Anwen et moi venions de combattre des brigands, qui franchement, n'étaient pas très fort, mais alors pas du tout. Enfin, je pensais qu'ils n'avaient pas beaucoup d'expérience en matière de combat au corps à corps. Car, même sans ma magie, j'avais réussi à les battre, et à plate couture. En un contre deux. Ce qui franchement était un grand exploit pour moi. En temps normal, je me battais principalement avec la magie, même si j'utilisais quelques fois mon agilité pour terminer au corps à corps. Ce n'était pas toujours le cas. Ce qui faisait que j'étais un tantinet rouillée. Si je survivais à ce chaos, j'allais sérieusement intégrer du corps à corps dans mes combats pour ne jamais perdre en puissance physique. Le combat était terminé, cependant, nous devions continuer à avancer en direction de Bouton d'Or, une cité des terres d'Emeraudes. Il me sembla que je connaissais cette endroit, de nom. Mon père m'en avait parlé, mais je ne savais plus ce qu'il m'avait dit sur cette ville. Enfin bon, ce n'était pas très grave et surtout peu important. Emndel enleva son champ de force et la marche recommença. Le soleil se couchait, mais nous ne devions pas nous arrêter. La nuit allait être bien longue, cependant, il ne fallait pas prendre de risque de se faire attaquer par des brigands ou même pire si nous dormions. Dans tout les cas, aucun réfugié n'était décidé à s'arrêter pour dormir cette nuit là dans un endroit totalement inconnu. Je pus voir que la plupart des enfants dormaient. Sois sur les épaules de leurs parents, sois sur le dos d'Emndel. Certain restaient éveillés, sans doute parce qu'ils ne pouvaient pas s'endormir à cause de ce danger permanent. La plupart des jeunes enfants ne comprenaient rien, ils se contentaient de suivre leurs parents sans réellement savoir pourquoi. Nous devions changer toutes les habitudes de ces petites personnes et nous ne leur demandions même pas leurs avis. La seule chose que j'espérais était qu'ils n'allaient pas trop être marqués par ce changement dans le futur. S'il y avait un futur. Car nous ne savions même pas comment nous en sortir. Les Ridères attaquaient un peu tout et n'importe quoi. La magie n'était plus là pour personne, ni pour les objets ou la nature qui permettaient de garder un certain équilibre, mis à part pour les magiciens et les génies pour une raisons que personne ne sait.
Anwen, avec une voix discrète, me parla, sans doute pour ne pas réveiller les enfants, elle était heureuse que mon père soit de retour, même si, comme moi, elle pensait que ce ne serait pas pour le restant de ma vie. Je lui adressa un jolie sourire et répondit à ce qu'elle venait de me dire.

- Je te remercie, Anwen. Je compte bien profiter de chaque instant avec lui. La perturbation causée par la baisse constante de la magie a dû ouvrir une faille ou je ne sais trop quoi qui a permis aux morts de revenir. Je suis extrêmement heureuse de revoir mon père, mais je ne sais pas si, la résurrection de tout les morts de cette terre soit une bonne chose. C'était leur destin, même pour mon père. Je ne sais pas ce qu'en pense les ombres, mais, à mon avis. Cette entrave à la mort ne doit pas les rendre d'avantage joyeux. Enfin bon, nous verrons bien. Pour l'instant, le principal est de trouver une solution pour sauver nos continents, la résurrection des morts passera après.

Effectivement. Nous devions d'abord sauver nos terres avant de nous occuper de rapatrier les morts dans leur monde d'une quelconque façon.  Parce que, si nous mourrons aussi. Ce sera difficile de trouver une solution, bien que pour l'instant, je ne sois pas très optimiste. La marche continuait plutôt bien et nous arrivâmes donc au bout de bonnes heures, voir même de toute la nuit, étant donné que le soleil noir se levait. Ce qui ne donnait qu'un peu plus de luminosité. Je pus voir les premières maisons qui semblaient à vue d'oeil inhabités, les habitants devaient s'être réfugiés à l'intérieur de la ville. Demeurer à l'extérieur était un grand risque. Il y avait également un jolie moulin. Anwen annonça donc, lorsque tout le monde fut présent et que nous nous trouvions devant la ville qu'ils étaient arrivés à destination. Ensuite, elle se tourna vers moi et me demanda si on rentrait à Aeden ensemble. Elle se déplaça ensuite pour explorer le paysage, je la suivis et lui répondit avec un grand sourire.

- Bien évidemment que nous rentrons ensemble. J'ai beaucoup trop négligé mes amis. Je ne commettrais plus cette erreur.

J'attendis sa réaction et repartit avec elle, sans mon cheval que j'avais laissé à Bouton d'Or. Il sera bien là-bas, et surtout, il sera en sécurité.