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 Un pêché à erradiquer [Nydoudou]

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Dim 18 Aoû 2013, 23:09

Cocoon était dans un état second. Viktorya, l'Orine qui l'accompagnait depuis maintenant plus d'un mois, faisait naitre en lui des sentiments de haine et de hargne. Il l'avait emmené partout où il était allé et s'était chargé de lui apprendre les joies de ce monde. C'était une jeune fille de dix huit ans, fraîche, tout droit sortie de Maëlith et déjà liée à l'Eshu. Il était le premier homme qu'elle rencontra hors de sa ville natale, et lui se comporta comme un goujat. Lors de divers voyages, elle dégageait quelque chose de particulier, que détestait l'Orisha, tellement, qu'il avait fini par la haïr, à vouloir la voir souffrir, et à vouloir voir son visage presque dépourvu de toute la beauté qui le caractérisait. Mais lorsqu'elle était loin de lui, et que son aura n'influençait pas Cocoon, il se reprochait tout ce qu'il avait pu lui infliger. Et un jour, ce fut la fois de trop.

Viktorya était partie, la figure en sang et complètement endomagée. Il l'avait battu jusqu'à ce qu'elle subisse des déformations, et avait même faillit la tuer en l'étranglant. La voir autant souffrir l'excitait, alors que d'habitude ce genre de pratiques n'étaient pas sa tasse de thé. Sans en être un fervent défenseur, il n'était juste pas pratiquant. Lorsqu'il y pensait, jamais il ne pourrait dévisager Nydelia ou même la faire souffrir. Alors quand il comprit tout ce qu'il avait fait, et ce mois et demi de léthargie... Il cru devenir fou, que tout ça n'était qu'une grand cauchemar dont il allait se réveiller.
Pour éviter à Viktorya une mort certaine, Jupiter avait fait en sorte qu'elle s'en aille, pour la sauver du bourreau que représentait l'Eshu. Voyant que ce n'était pas un cauchemar et qu'il ne dormait pas, il bu jusqu'à plus soif, jusqu'à dormir toute la journée et pire encore, faisant en sorte de ne jamais décuver. Il resta au Palais, seul, dans ses appartements, comme un malpropre. Il se bougeait juste pour aller chercher une autre bouteille, et jeter son dévolu aux toilettes. Le reste du temps il restait allonger par terre, pitoyable, a parler à Jupiter, ou à dormir sur son lit. Il avait fermer fenêtre et rideaux, il ne voyait plus la lumière du jour, ne parlait à personne, seulement tout seul, entrant dans une certaine forme de démence. Il se lacérait les bras de ses ongles, en se griffant, se grattant trop fort, trop longtemps. Il se faisait souffrir physiquement pas n'importe quels moyens, devenant trop amorphe pour réaliser qu'il risquait de se tuer bêtement.

Puis il se résolu à adopter une dernière solution. Viktorya avait été blessée corps et âme, et Cocoon avait enfin prit conscience de la portée de ses actes. La douleur qu'il endurait, et avec laquelle il crevait son cœur, était similaire à celle de l'Orine, et elle ne pouvait être exorcisée que par la mort. Sa mort.

Alors il allait mourir.

De son côté Jupiter œuvrait. Nydelia devait absolument venir et il l'avait contacté assez urgemment. Le Lien qui reliait l'Ange à l'Orisha réclamait de toute façon, l'union des deux êtres. Si Cocoon ne venait pas à sa femme, c'était elle qui allait se déplacer, et rapidement vu l'ampleur de la situation. L'alcool et Viktorya avaient complètement annihiler le désir de l'homme pour d'autres femmes. Il voulait juste rester là, et dépenser sa vie a rien faire, à part se noyer dans le whisky. Son alcoolisme était maintenant à son paroxysme. Il était devenu un vrai déchet, sans âme, errant comme une ombre. Ombre qu'il allait devenir.
Attrapant son épée, il ne se fit pas prier longtemps. Il la retourna, la prenant par la lame, se taillant les doigts par la même occasion, avant de la coller à son torse. S'il s'arrangeait bien la chose, il allait se couper le cœur directement en deux, donc pas de souffrance, pas d'agonie, bien que ça aussi il le méritait.

Mais au moment où il commençait à s'appuyer sur la pointe de la lame, il entendit la porte d'entée s'ouvrir à la volée. Son empathie vibra et son Lien s'affola. La personne qui était entrée, ressentait tellement de choses pour lui, et vice versa, que tout son être vibra et il ne pu laisser la lame pénétrer sa peau.
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Lun 19 Aoû 2013, 00:05


-Maman, papa n'est toujours pas rentré ?      

Tel était la première phrase que j'entendais souvent de la bouche de la petite élémental, malheureusement, à chaque fois je devais lui répondre que non, son père était toujours porté absent. Pourtant j'avais essayé de rentrée en contacte, j'avais essayer de lui faire comprendre qu'il manquait terriblement à sa reine, qu'il me manquait terriblement... mais mes appelles étaient restée sans réponse. Pendant longtemps j'étais restée sans nouvelle, le vide s'agrandissait de plus en plus, mes doutes s'intensifiaient davantage jour après jour. Je savais que beaucoup était inquiet dans mes proches, il me voyait me briser par ce manque. Mais ce que vivait la gamine devait être bien pire, elle ne pleurait plus, mais je crois qu'elle n'avait simplement plus la force, mais son appétit était qu’assis inexistant. Si au moins il s'inquiétait pour la santé de sa fille...
Ca faisait plus d'un moi que l'on n'avait plus de nouvelles de lui, pendant ce temps, j'avais été dans le futur, j'en étais revenue, les problèmes avaient être réglées et même si je connaissais notre avenir, je me demandais comment ça avait pu arriver dans de telle circonstance. J'essayais de me convaincre de ces sentiments, j'essayais, de me dire qu'il avait certainement beaucoup de travail, mais le fait qu'il ne réponde à aucun de mes messages m'inquiétait, plus que tout, j'étais pourtant persuadée que s'il était arrivé quelque chose à celui que j'aimais j'aurais été mise au courant. Je m'en étais imaginé des scénarios, des personnes qui en voulait à l’Orisha, un adversaire un peut trop coriace, Shoalan qui c'était libéré et qui s'en prenait à lui pour m'atteindre. Mais c'était des scénarios que j'avais pratiquement tués dans l'oeuf tellement je les trouvais improbables.
Mais dans ce cas pourquoi est-ce qu'il ne rentrait pas ? Pourquoi est ce qu'il restait loin de ceux qu'il aimait et qui l'attendait ? Malgré les filles et les loups, la maison me semblait étrangement vide, même Ysirion comprenait que quelque chose n'allait pas quand il venait me rendre visite, car aussi étrange que ça puisse paraitre, il restait pour le moment assez correct, ce qui était en soi un exploit. Il s'occupait des filles pendants que je m'occupais des tâches ménagères et autant dire qu'il en avait vu que le combat contre le démon avait détruit presque la moitié de l'étage. Mais en même temps ça n'avait pas vraiment d'importance, je n'y montais plus que pour me laver ou pour laver les filles. Après tout, il n'était plus là pour m'empêcher de dormir sur le canapé et le lit me semblait bien vide sans lui...
Même au travail je ne pensais cas lui, moi qui croyais que le pire était dernier moi, j'avais comme l'impression que je me trompais lourdement. Même Kahel comprenait que quelque chose n'allait pas, après tout, il était en quelque sorte mon meilleur ami, c'était logique. Mais alors que d'habitude il aurait tout fait pour me soulager du travail, ici il ne me ménageait pas, il avait compris que me noyer dans mon travail me permettait d'oubliée quelque peut les tourments qui habitais mon âme actuellement. Seulement, je ne savais pas pendant combien de temps ça marcherait, car après un moment il en aurait plus, je l'avais entendu dire que l'on avait déjà pris une avance considérable.
Quand je ne travaillais pas, je volais, sans but particulier, des fois en compagnie d'astrales, je me souviens avoir traversé le désert, mais j'avais rapidement compris que c'était une mauvaise idée. Posées au sommet de la pyramide, mes larmes avaient rapidement commencé à couler sans que je puisse les arrêter, rapidement bue par le sable brulant de ce lieu. Quand j'avais enfin réussi à repartir, je m'étais jurée de ne jamais y retourner tant que tout ne serait pas réglé. Mais en même temps, me baladez dans ce genre d'endroit me faisait du bien, c'était comme ci je retrouvais une partie de lui, même si ce n'était pas réellement comme ça que je le voulais.
Mais j'aurais dû me douter que quelque chose n'allait pas, je le savais au fond, ce n'était pas normal. Pendant qu'Ysirion jurait, car les filles lui avaient jeté de l'eau sans savoir, un message arriva en urgence à la maison. Au moment où je le lisais, je sentis quelque chose en moi qui changeais, alors que je n'avais pas encore lu le message, je savais où je devais me rendre, je savais qui je devais sauver aujourd'hui. Je lus quand même rapidement la lettre, elle venait de Jupiter et elle me demandait de me rendre le plus rapidement auprès de lui.
Je dis rapidement à Ysirion de garder les gamines et je me téléportais au palais. De là, je commençais à marcher dans les couloirs, je n'avais jamais mis les pieds dans sa chambre, mais c'était comme si j'étais guider par un fils invisible, un fils qui me reliait à celui que j'aimais. Je finis par tomber sur Jupiter qui ne m'arrêtait même pas, il avait certainement compris que j'étais déjà en route pour la chambre de l'intéressée. Une fois arrivée j'ouvris alors la porte, une drôle d'odeur me chatouillait les narines, une odeur d'alcool, mais encore s'il y avait que ça...
Le spectacle qui s'offrait devant moi était le pire de mes cauchemars, je ne comprenais pas, mais il fallait agir, l'homme que j'aimais tenait sa propre arme contre lui, voulant mettre fin à ses jours et c'était sans parler de son état physique ainsi que celle de sa chambre. À mon entrée, il s’était immobilisé. J'avais crié son nom, j'avais utilisé le vent pour éloigner son arme et j'avais couru près de lui pour le prendre dans mes bras, posant sa tête contre mon torse pendant quand des larmes coulaient sur mon visage.

—, Cocoon... tu ne peux pas nous faire ça... tu ne peux pas me faire ça ! Je t'en supplie, n'essaye plus jamais, parle le moi, dit moi qu'est-ce qu’il ce passe pour que tu décides de recourir à un tel acte ? Je t'en supplie...      

Ma voix était emplie de tristesse, une tristesse qu'habituellement j'aurais essayer de camoufler en sa présence, mais ce n'était pas possible, jamais je ne voulais le perte, de plus je savais ce qu'il deviendrait, l'ignorait-il ? Essoufflée, j'attendais qu'il puisse m'expliquer ce qu'il se passait.
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Lun 19 Aoû 2013, 12:03

Cocoon était au fond du trou. Imbibé d’alcool, il ne pensait plus à rien, ses idées s’entremêlaient dans sa tête, sans qu’il ne puisse en clarifier aucune. C’était autant le chaos à l’intérieur qu’à l’extérieur. Alors lorsqu’il voulu transpercer son corps de la lame de sa claymore, en s’y empalant dessus aussi facilement que l’on embrocherait un lapin, quelque chose le retint. Là, dans l’encadrement de la porte, un Ange se tenait, prêt à l’accueillir. Quoi ? Il était déjà mort ? Mais… Il n’avait même pas sentit la douleur. L’Orisha cligna des yeux un petit temps, sa vision embuée par l’alcool, avant que des cris retentirent et que son arme fut projetée plus loin. Titubant un peu, il fut pris à bras le corps par ledit Ange, et plissa les yeux. C’était une femme. Quelle chance avait-il : une femme venait accueillir son âme.
L’Eshu puait l’alcool, et son haleine n’était qu’une grande marre de whisky :

« Je… Suis mort ? »

Prenant la mâchoire de l’Ange dans une main, il la regarda. Elle pleurait, ne voulant pas se détacher de lui. Tan de questions se bousculèrent dans sa tête et là encore, aucune ne restait bien en place. Elles fuyaient toutes, comme elle, elle allait fuir lorsqu’elle saurait. Lui scrutant le visage de ses pupilles complètement dilatées, il finit par la reconnaitre. Son expression passa de la neutralité –voir l’euphorie-, à l’horreur la plus totale. Pris de panique, Cocoon poussa Nydelia, sans mesurer sa force, qui atterrit heureusement sur le lit, et alla se réfugier à l’autre bout de la pièce :

« Qu… Qu’est ce que tu fais là ?! Tu n’as pas à… Venir ici ! Laisse moi… »


L’Orisha avait haussé le ton, il avait pris peur. Peur qu’elle se rende compte du minable qu’il était, peur qu’elle se rende compte qu’il n’était qu’un pauvre type, peur de se rendre compte qu’elle méritait mille fois mieux que cette loque alcoolisée. Il avait peur de la perdre. Elle était devenue toute sa vie, et même dans les méandres de l’alcool, il savait pertinemment que si Nydelia partait, il n’allait jamais s’en remettre. Ils se connaissaient depuis tan de temps maintenant que c’était devenu une partie de lui, et si elle s’en allait, son cœur fanerait et se nécroserait. Fuyant dans le salon, en arrachant presque la double porte de la chambre pour passer, il essaya de sortir. m*rde, Jupiter avait fait sceller la porte. Magiquement.
Seulement, il ne pouvait pas la fuir indéfiniment. Cocoon allait devoir affronter ses plus vils démons, devant elle, et il aurait préféré se trancher les veines que faire ça.

Dos à la porte, il leva la tête pour regarder le plafond. Il avait chaud, il était sale, il se sentait mal… Il en avait marre de tout ça mais en même temps, dès qu’il essayait d’avoir les idées claires, il revoyait le visage mutilé de Viktorya. Et puis dans le flot d’informations, les larmes de Nydelia se firent plus présentent, et ses paroles aussi. En la regardant sans la voir, à l’autre bout de la pièce il dit :

« Je… Ne t’approche pas… Je ne suis qu’un… Pauvre type. Je t’aime Nyde… lia mais je… je suis un monstre. J’ai toujours été un… monstre. Mes yeux, mes cheveux, j’étais… des… destiné à faire… une telle… non… a faire de telles… choses… Oh ! Je suis tellement désolé ! »


Il avait du mal à parler car il était presque redevenu le petit enfant craintif et chétif qu’il était avant d’être envoyé chez le sorcier. Aujourd’hui plus que jamais, il avait besoin de Daemon. Et il n’était pas là. L’Orisha avait envie de pleurer vraiment comme un enfant, non pas parce qu’il n’était pas un homme, mais parce qu’il avait perdu son innocence, et toute chance de pouvoir un jour se faire pardonner pour l’atroce vie qu’il a toujours mené. Même s’occuper d’orphelines ne suffirait jamais à le repentir. Même l’Elue des Cieux n’était pas assez puissante pour peser dans la balance du jugement. Seule la Mort pouvait encore lui donner l'espoir de se racheter.
Les mains sur le visage, il se laissa glisser le long de la porte, en s’énervant contre lui-même, avant de s’asseoir lourdement sur le sol. Son poing vient rencontrer à trois reprises le plancher, qui se brisa et se fendit sous les chocs.

« Je suis… un monstre… »
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Lun 19 Aoû 2013, 17:17


Je devais avouer que je ne savais pas ce qui était pire. Était ce le faite d'avoir vu un futur plonger dans le chaos, ou celui que j'aimais simplement installer sur le sol dans un état physique et psychologique lamentable ? Comme il l'avait déjà fait dans la pyramide, il me demanda une nouvelle fois s'il était mort, mais heureusement pour moi ce n'était pas le cas, même s'il s'en était fallu de peu. Depuis combien de temps se laissait-il dépérir de la sorte ? Depuis combien de temps n'avait il pas mangé quelque chose de correct, en faite avait il manger tout court ? Par conte, niveau alcool ça avait de l’allée forte, jamais je ne l'avais senti autant présent, il était clair qu'encore maintenant il était encore sous son emprise. Je n’en revenais pas de ce que je voyais, j'avais un véritable spectacle d'horreur devant mes yeux et je ne comprenais rien à ce qu'il se passait, comme si j'étais complètement perdue dans les événements.
Seulement, il se passa quelque chose que je ne m'attendais pas, alors que je voulais comprendre, savoir ce qui lui était arrivé pour qu'il se mette dans cet état, il me repoussa avec une force non contrôlée. Heureusement pour moi, le lit n'était pas bien loin, mais ce geste était beaucoup plus douloureux que la chute aurait été. Plus que le geste, il y avait les mots, l'intonation de sa voix qui me figeait, il ne voulait pas me voir, disait que je n'avais rien à faire ici. La douleur que je ressentais face à de telles paroles était infinie et pourtant j'essayais d'encaisser. Il n'était pas dans son état normal, ça, c'était certain, de plus, je voyais une réelle souffrance en lui, souffrance qu'il ne pouvait pas gérer. Quelque part j'avais peur que son pouvoir d'empathie recommence à dérailler comme c'était déjà arrivé une fois.
Je m'assis alors simplement sur le lit, ne voulant pas forcer un contact qu'il ne cherchait pas. Je le vis alors se levée et sortir de la chambre, puis il essaya de sortir de la pièce, mais il n'arrivait pas à sortir de la pièce, je ne compris pas vraiment d'ailleurs, après tout je connaissais parfaitement la puissance de Cocoon pour savoir qu'il aurait très bien pu cassée cette porte d'un simple coup de pied, mais peut être qu'il y avait certainement autre chose. Après tout, Jupiter m'avait demandé de venir, heureusement d'ailleurs, il était donc hors de question qu'il s'en sorte si facilement. Mais pourquoi me fuyait-il de la sorte ? Qu'est ce que j'avais pu faire ?
Debout près de la pièce, il me semblait se sentir mal d'être ainsi enfermé. En même temps c'était souvent le cas pour la plupart des Orishas je crois, mais quand même. je l'écoutais alors, sans vraiment comprendre ce qu'il me disait, comment arrivait il a dire : je t'aime et : je suis un monstre dans la même phrase ? Je n'arrivais pas à comprendre, je n'arrivais pas à suivre ce qu'il me disait, le voir ainsi, dire de telles choses était tellement douloureux pour moi. Puis je le vis glisser sur le sol avant qu'il ne frappe ce dernier avec un poing rageur.
Je m'étais alors rendu compte seulement à ce moment-là de toutes les coupures qu'ils avaient sur le corps, qu'est ce qu'il lui était arrivé ? Tant de questions de bousculait dans ma tête sans que je ne comprenne réellement ce qu'il c'était passé. Je m'avançais alors vers lui, plus prudente que jamais, je savais de quoi il était capable dans ce genre d'état... je lui pris simplement la main qui cachait son visage, rien de plus et je m'accroupi devant lui, je ne voulais pas le forcer je me contentais de le regarder sans ne toucher autre chose que sa main part lâche' elle je faisais circuler ma magie blanche pour soignée ses plaies.

— Cocoon... Qu'est ce qu'il s’est passé pour que tu fuies ainsi ton foyer et ceux que tu aimes et qui t'aime en échange ? Qu'est ce qu'il a bien pu se produire pour que tu décides d'affronter cette épreuve seule dans ton coin, sans le soutient que nous comme capable de te donnée. Jamais je ne pourrais te juger, je t'aime trop pour ça mon Cocoon.      

Je tentais alors de caresser sa joue, mais brièvement, ne faisant que mettre une mèche décrier son oreille à la fin. Tant de questions qui réclamait des réponses, mais je n'osais pas le brusquer, j'osais à peine bouger vu son état actuel. Je ne pouvais faire qu'attendre peut être devrais je lui donner un bain ? Un bon café peut-être ?

— depuis combien de temps n'as tu plus mangé ? Tu m'inquiètes Cocoon, j'essaye de comprendre ce qui a pu te pousser à vouloir faire un tel acte, mais je ne comprends pas. Je sais bien que pendant un moment je n'étais plus autant à la maison que l'on aurait due et je m'en excuse. Mais s'il y avait quelque chose, tu sais quand même que tu pouvais m'en parler non ? Même si ce n'est peut-être pas facile. Écoute, j'aimerais que tu m'en parles, car je t'aime plus que tout et j'ai peur de te perdre, mais je sais aussi que par moment on n'a pas envie de s'ouvrir, mais il faut que tu sais que je suis là, prête à d'écouter.      

Ne jamais forcer était presque une règle d'or, une règle qui m'était difficile de respecter aujourd'hui tant je voulais comprendre ce qu'il c'était passé en lui. Je cherchais alors du regard un verre, je voulais qu'il boive un peu d'eau, mais je ne trouvais rien à porter et j'avais peur qu'en m'éloignant, il en profite pour disparaitre.
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Lun 19 Aoû 2013, 22:42

Cocoon avait touché le fond. Nydelia le voyait dans son état le plus pitoyable et il ne voulait rien lui dire. Il était énervé contre lui, il ne méritait une telle femme à ses côtés, il avait honte de lui, de son comportement, de son état. Lorsqu’il releva la tête, il vit l’ange là, prêt de lui. Pendant un moment il ne dit rien, ne réagit pas, avant de soupirer et se détendre totalement, laissant tomber sa tête en avant. Pendant quelques secondes un hoquet le prit, le faisant tressaillir légèrement, avant de voir sa main décoller du sol. Sa femme était devant lui, douce, belle, angélique, pure, majestueuse et lui il était sale, répugnant, monstrueux, rude, bestial, dégoûtant. Et elle voulait toujours de lui. Il était tellement vide de toute vie et de toute énergie, qu’il n’eut même pas la force de bouger, ni même de parler. Il ne la repoussa pas comme tout à l’heure, il ne la regarda pas, car son visage lui rappelait simplement l’horrible homme qu’il était. A cette pensée, une rage de vague l’envahit et elle fut tellement énorme, qu’il la laissa échapper, ne cherchant pas à la retenir. Rien que quand Nydelia atterrit dans la pièce, il sentit ses propres émotions écraser celles de l’ange, alors là, ses pensées étaient à nu, il s’en fichait, il ne se rendait pas compte du mal qu’il pouvait infliger, de sa puissance. Il était fort,  bien placé et anormalement influent. Cocoon vit la petite main de l’Ange dans la grande sienne brune, et prit conscience de la fragilité de cet être. Même si elle était forte magiquement parlant, au niveau de sa force, il la surpassait trois fois, et il pouvait l’écraser comme un papillon. Effrayer alors de sa force, il retira sa main de la sienne, et son expression prit une tournure d’horreur. Non, non il fallait qu’elle se tienne loin de lui.

« Je… Je suis un danger je… Vais te blesser il faut que… Tu partes loin de moi ! Nydelia je… Je ne te mérite pas et… »

Il se leva en hâte, mais le fait d’être imbibé d’alcool lui monta à la tête, et il s’écroula sur elle. Superposé à elle, à terre, il essaya de ne pas l’écraser mais ne bougea pas pour autant. Il mit sa tête dans son cou, dans ses cheveux, et sentit l’odeur florale qu’il s’en dégageait. Des souvenirs lui revinrent en mémoire, mais ils étaient tous flous, et il n’avait pas l’impression de pouvoir les retenir, de savoir d’où ils venaient et si ça les concernait vraiment. Alors il se laissa choir sur elle, la prenant dans ses bras. Il allait la perdre s’il lui disait ne serait ce qu’une once de ce qu’il avait fait. C’était douloureux, impossible, et quand il voulait ouvrir la bouche, son cœur enflait tellement dans sa gorge, qu’il ne pouvait parler. Les mots ne sortirent pas, rien ne passa.  Comme pour se donner du courage, il respira à nouveau cette odeur qu’il connaissait si bien, et fit glisser sa main sur le corps de Nydelia. Lui aussi il le connaissait par cœur. Ses courbes, sa douceur, cette peau de lait qu’il aimait… Rien ne lui était inconnu. Peut être la connaissait-il comme personne d’ailleurs. Mais elle, le connaissait-elle vraiment ? Il n’avait révélé de lui que sa plus belle façade, celle qu’il aurait aimé qu’elle connaisse à jamais. Et là, laquelle lui révélait-il ? La pire ? Non… Pas encore, car ne dit-on pas que le pire reste à venir ? Alors il roula sur le côté et se mit à rire. Il était complètement fou. Cocoon entra dans une démence incontrôlable, et se mit à rire simplement, jusqu’à tourner le dos à Nydelia.

« J’ai… J’ai envie de… de mourir… »

Il fut entrecoupé par son rire tonitruant et presque exagéré. Ce n’était pas naturel, et ça commençait à prendre une tournure malsaine.

« Tu ne m’aimeras plus jamais Nydelia. Je… Suis un monstre, et personne n’aime les monstres. J’ai… Touché le fond. L’alcool me permet juste de ne pas souffrir. J’ai soif. Je n’ai pas faim, j’ai soif. Soif de la mort et de sa froideur. Je… Dois mourir. »


Alors il se leva, tituba, tomba à genoux, et soupira. Avec une lenteur incomparable, il se mit à nouveau debout, se dirigeant vers son arme, comme un mort-vivant, et avec la même vitesse.

« C’est… Tout ce que je mérite… Oh pardonne moi… »


S’excusait-t-il à Nydelia ou à Viktorya ?
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Lun 19 Aoû 2013, 23:24


J'avais peur, inutile de le nier, peur de ce qu'il pouvait faire contre lui même, peur des mouvements qu'il pouvait avoir, peur de ce qu'il pouvait m'apprendre. Notre futur m'avait semblé tellement radieux, rien de comparable à ce que je voyais aujourd'hui. J'étais perdue, je ne comprenais absolument pas ce qu'il s’était passé. J'essayais de suivre ce qu'il se passait, mais j'avais du mal, celui que je voyais était complètement détruit sans que je ne puisse comprendre pourquoi. Devais je appeler Jupiter pour qu'il m'explique ? Non se serait le trahir, il fallait que ce soit lui qui m'en parle, il devait trouver la force de le faire et ne pas avoir peur de ce que je pourrais penser par la suite. Nous en avions passé des épreuves, nous avions failli nous perdre, on s’était mis sur notre chemin, je n'allais pas abandonner maintenant.
Cependant que je sentis cette rage qui emmenait de lui, je compris ce qu'il c'était passé était extrêmement grave, ça ne pouvait pas être autre chose de plus gentil, mais quoi alors. Je devais me montrer plus prudente que jamais, je devais faire attention à ce que je disais, ce que je faisais, mais le plus important de tous faire attention à lui. J'aurais aimé être un Orisha en ce moment même, pour savoir à mon tour jouer sur ses émotions, qu'il soit plus calme pour ne pas dire mieux, jamais je n'aurais pensé avoir ce genre d'envie, mais comment ne pas le faire devant cette situation.
Il semblait vouloir couper tous les liens avec moi, ses paroles étaient aussi dures qu'incompréhensibles. Il avait essayé de se lever, essayez de mettre encore plus de distance entre nous, mais il se trompait s'il croyait que j'allais me laisser faire. Cependant, je me retrouvais sur le sol, l'alcool ne l'aida pas à tenir sur ses jambes. Si j'eus le souffle coupé et l'odeur qui m'arrivait davantage à mes narines, la position ne me dérangeait pas vraiment.

— Cocoon, nul n'est parfait, mais de là à te traiter de monstre... tu n'es un danger que pour toi même actuellement et crois-moi quand je te dis que je ne te laisserais pas faire. Tu n'imagines pas l'importance que tu as prise dans ma vie, mon premier ami, celui sur qui je pouvais conter alors que je venais de perdre tout ce qui m'était cher, ne croit pas que je vais te laisser t'éloigner après tout ce que tu as fait pour moi, si aujourd'hui je peux t'aider à mon tour, ce sera un honneur, je t'aime trop pour te laisser partir...      

Je passais mes mains dans son dos, espérant rester dans cette position même si elle était inconfortable au moins il était près de moi ? Depuis combien de temps j'attendais de pouvoir de nouveau le serrer dans mes bras ? Beaucoup trop a mon gout. Mais ça ne durais pas, car il finit par se rouler sur la cotée, partant dans un rire qu'il me semblait connaitre même si c'était très loin de ce que j'avais connu quand je lui avais annoncer mon hypothétique mort dans le futur. Il continuait à dire ses conneries, il continuait à croire que je n'étais plus capable de l'aimée, mais qu'avait-il fait bon sang ?

— Tu es peut-être un Orisha, je te déconseille de continuer à croire que tu connais mes sentiments futurs. Je ne peux même pas te les infirmer en toute objectivité, vu que tu ne me dis même pas ce que tu trouves impardonnable. Mais apprend déjà cas mes yeux, rien n’est impardonnable, faut parfois plus de temps, mais ça s'arrête là.      

Il c'était relevé et je le voyais se diriger de nouveau devant son arme, ce n'était pas possible qu'il continue à réellement croire que j'allais le laisser faire. Cette demande de pardon qu'il adressait, je ne la comprenais pas vraiment. En faite ce que j'ignorais encore, c'était l'ampleur qu'elle avait.
Je m'étais alors téléportée devant l'arme, jamais plus il ne la toucherait tant que je n'étais pas certaine qu'il ne courrait aucun danger. Planter devant, je créais alors un courant d'air qui vu son instabilité du moment ne manquerait pas de le faire chuter une nouvelle fois. Puis je regardais autour de moi et trouvas une carafe d'eau, certaine une vaine tentative de Jupiter de lui faire boire autre chose que de l'alcool... je fis alors voyager l'eau au-dessus de lui et la gela quelque peut pour qu'elle refroidisse un maximum sans gelée, avant de la laissée tombée sur lui. Je savais que ça ne servait pas a un grand, mais des fois ça permettait de remettre des idées en place, de tout manier c'était ça ou la gifle pour qu'il se réveil.

— bon maintenant Cocoon tu vas m'écouter. Ce serait une très grosse erreur de croire que je vais te laisser faire. Alors que c’est bien clair, si je ne peu te forcée à me parler maintenant, je peu en tout cas t'empêcher de te faire du mal. Je suis certaine que je pourrais demander l'aide de jupiter pour te plonger dans un bain qui te permettra certainement de te réveiller un peu. Puis tu vas manger quelque chose, car je n'arrive pas à croire que tu n'as rien mangé depuis si longtemps. Maintenant si tu crois que ses des paroles en l'air, je t'en prie, teste seulement de venir prendre ton arme... L'idée me répugne, tu t'en doutes, mais si ça me permet d'éviter que tu te transformes en ombre qui ne te délivra pas de tes soucis, bien au contraire, crois-moi, je peux me montrer créative...      

Certes, je ne ferais que le stopper, le lier peut-être, mais sans plus, mais s'il fallait que je passe par les menaces pour qu'il cesse de faire simplement l'idiot, ben je le ferais. Il ne fallait jamais sous-estimer une femme amoureuse, ne jamais croire qu'une femme qui aimait a ce point un homme serait capable de le regarder faire sans agir. Il aurait beau dire, il aurait beau faire, il me connaissait assez pour savoir que j'en étais parfaitement capable. À lui maintenant d'agir en conséquence, mais il fallait qu'il se ressaisis, c'était absolument vital pour lui, pour notre couple. Ma détermination que j'éprouvais face à cette situation effaçait la peine que j'avais éprouvée, certes elle était toujours là, mais plus discrète, elle devait laisser sa place à quelque chose de beaucoup plus urgent, sa survie.
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Mer 21 Aoû 2013, 21:35

L'Orisha ne savait plus ce qu'il faisait, il commençait à entrer dans une démence assez forte, et l'alcool l'aidait à mourir un peu plus chaque jour. Aujourd'hui en particulier. Et Nydelia avait beau lui parler, ça ne faisait rien, ça ne changeait rien, il avait toujours cet air affable et désespéré sur son visage, et son cerveau continuait de délirer. La raison était partie depuis maintenant trois jours, alors que ça en faisait cinq qu'il était saoul. Une vrai loque, un déchet pathétique. Lorsque l'Ange s'interposa entre lui et son arme, il la regarda, avant de l'entendre et de comprendre ses paroles. Une menace ? Haussant les épaules il fit demi-tour pour aller dans la chambre, prendre à nouveau de l'alcool mais il se prit le coin du lit et chuta sur ce dernier. C'était moelleux et si douillet... Ca faisait quatre nuits qu'il restait éveillé, il avait tellement sommeil... tellement... sommeil...

Jupiter entra dans la salle, pour voir l'état de son maitre, et déposa plusieurs carafes d'eau sur des guéridons. Cocoon était allongé n'importe comment dans le lit, et automatiquement, il alla vers lui en disant :

« Il n'a pas dormi depuis cinq jours, il est épuisé. A chaque fois qu'il ferme les yeux il hurle et passe un moment affreux. C'est bien que vous soyez venu. Soyez indulgente avec lui, il a besoin de vous plus que personne. »

L'intendant allongea correctement son maitre, de manière à ce qu'il soit plus confortable, et lui enleva son débardeur et son pantalon sale. Là encore il n'était pas arrivé à le raisonner pour se laver et se changer, et arrêter de se noyer dans l'alcool, alors maintenant qu'il dormait, il allait en profiter.
Jupiter savait ce que Cocoon avait fait, il savait toujours tout mais ne disait jamais rien et ici encore, il ne dira rien quant aux vices de l'Orisha.
Toujours aussi pédant, il sortit sans plus un regard, scellant à nouveau la porte.

Cocoon était plongé dans un sommeil profond. Allongé sur le ventre, il ne sentit pas quand on le touchait, ni qu'on le bougeait. Son corps n'en pouvait plus, son cerveau non plus, tous étaient éreintés, tous voulaient du repos. Seulement dès qu'il fermait les yeux, il voyait cette femme... Et il se voyait lui infliger bien des sévices. Son sommeil était agité, désagréable au possible... Rien n'allait. Ouvrant la bouche, il prononça des paroles, des mots, parfois compréhensibles, parfois non, se morfondant en pardon, avant de demander à partir. Tout s'embrouillait. Et puis il roula complètement sur le lit, touchant quelque chose. Au début, son inconscient l'interpréta comme un rebord. De lit, de mur, de sol... N'importe quoi, mais un rebord. Et puis ce fut tout naturellement qu'il resta allongé contre ça, et respira l'odeur de fleur, douce, sucré... Il était dans un champs en fait. Un champs en fleur dans les terres d'émeraude non ?

Réellement, Cocoon s'était tourné contre Nydelia, et avait entouré son corps d'un bras, avant d'avoir fourré sa tête dans sa robe et sa peau. Il était bien là? Blottit comme ça, en train de dormir, sans plus jamais se réveiller. Il voulait partir, partir pour toujours, et tuer son coeur et son cerveau de l'intérieur. Une lutte commença. Aucun de ses organes ne voulaient mourir mais sa psyché lui disait que la seule issue possible était la mort. L'homme ne bougeait pas, il respirait lentement, signe assez alarmant que son torse allait peut être cesser de se soulever un jour ou l'autre. Au bout de quelques minutes, son rythme cardiaque fut redevenu le même et il pu se étendre.

Cocoon dormit pendant vingt quatre heures. Un jour et une nuit, cloué au lit, sans bouger. Nydelia avait surement fait sa vie, avait surement tenté de le réveiller, mais rien n'y faisait, il dormait et se battait contre ses démons. Jupiter veillait lui aussi.

Et puis le réveil fut douloureux. Son corps le faisait souffrir le martyr, sa tête pesait des tonnes, il ne pouvait pas bouger, et sa respiration était saccadé. Ses yeux s'ouvrirent. Ils lui piquaient atrocement, comme si du sable s'était glissé sous ses paupières, pour le tailler de l'intérieur. Lorsqu'il les ferma, tout allait mieux. Seulement il ne voulait plus dormir. Sa bouche s'ouvrir, et il ne pu parler. Tout était impossible.
Sa vision était floue, puis au bout de quelques minutes, devint nette. Alors il vit le plafond de sa chambre, au Palais. Comment se faisait-il qu'il était là ? Tournant la tête, il trouva une douleur dans son cou, qui lui arracha un gémissement guttural. Une silhouette se démarquait, et il du plisser les yeux pour en distinguer les traits. Reculant doucement sa tête, comme pour faire une mise au point, il vit un visage de Déesse, fatiguée et abattut, qui le regardait.
Cocoon ne parla pas, mais des questions commencèrent à germer dans son esprit. Esprit totalement embrumé, dont il n'arriverait à sortir des limbes. Bien qu'il soit réveillé, on aurait dis que son inconscient le tirait vers le fond, pour que jamais il ne se réveille.

Bon sang mais... Que faisait-ils là tous les deux ? Il avait soif, terriblement soif. Il sentait ses lèvres sèches, sa gorge râpeuse, sa langue terreuse. Sa volonté joua alors et forçant sur son corps endoloris, il se redressa et s'assit sur le rebord du lit. Dès que ses pieds touchèrent le sol froid, son corps reçu une décharge électrique. Prenant une minute, il se frotta le visage, avant de se lever, et aller vers une carafe d'eau alléchante. Plus il avançait vers le guéridon, plus ses lèvres s'asséchèrent. Il avait l'impression qu'elles se fendaient, juste à la vu du liquide. Seulement le ciel en avait contre lui, et ses jambes ne purent le soutenir.

Alors il tomba, comme un poids mort, sur le sol.

Cocoon n'arrivait pas à bouger. Son corps était paralysé. L'alcool l'avait tellement bouffé de l'intérieur, que tout s'était figé en lui, et ses muscles ne le soutenaient plus. Il avait éliminé un bon gramme d'alcool pendant ses vingt quatre dernières heures de sobriété, mais ce n'était pas assez. Son corps faisait circuler encore bien trop d'alcool pour lui permettre d'agir à sa guise. Alors niveau coordination des mouvements, là aussi il y avait bien du travail encore...

Lorsqu'il toucha terre de tout son corps, il cru mourir à nouveau. Le carrelage gelé lui faisait du bien, mais tout revint à ce moment là : douleur, torpeur, cauchemar, pensées mornes et négatives... Son cerveau reçu une grande claque, par les problèmes qu'il pensait oubliés et disparus.
L'Eshu n'osa même pas bouger. Sa cicatrice, contre la terre, lui faisait atrocement mal, et pire encore, un de ses bras, tendu, pointait vers sa femme. Il fallait qu'elle vienne l'aider, maintenant plus que jamais. Il avait besoin d'aide. De son aide.
Dans un autre effort monstrueux, il déplia ses doigts, comme pour se rapprocher un peu plus de l'Ange, alors que sa seule envie, était de rejoindre le camp des Ombres, et les bras de la Mort.
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Jeu 22 Aoû 2013, 11:44


Je dois bien avouer que quand je le vis se diriger vers son lit, j'avais éprouvé une certaine appréhension. Je n'étais pas certaine que son but était de dormir, surtout vu la façon qu'il c'était allongé, mais en tout cas je n'allais pas me plaindre. Peut être cas son réveil il aurait les idées plus claires et je pourrais enfin comprendre ce qu'il c'était passé pour qu'il soit ainsi. Je haïssais d'être dans le flou total. Je poussais un petit soupir, mélange de soulagement, car il dormait enfin et d'agacement, car il n'avait rien voulu me dire depuis que j'étais arriver. Étrangement, il n'avait jamais été du genre à m'ouvrir complètement son coeur, mais cette fois-ci, je n'allais pas lui laisser le choix. Hors de question qu'il me dise que tout va bien pour le trouver les veines ouvertes le lendemain matin.
Jupiter entraine alors dans la pièce, il avait certainement surveillé tout trait attentivement. J'écoutais ce qu'il avait à me dire. Cinq jours, mais comment avait-il fait pour savoir bouger un petit doigt. Pendant qu'il était en train de s'occuper de lui, je le préviens que j'allais revenir. Quelque chose me disait que j'allais en avoir pour quelque temps, j'avais rapidement fait des allées retour éclair à la citadelle pour prévenir Kahel qu'il allait devoir se charger des affaires urgentes et que je ne savais pas pendant combien de temps j'allais en avoir, puis Ysirion pour qu'il continue de vieller sur les gamines. Quand je reviens, Jupiter venait d'être fini et sorti de la pièce.
Je m'étais alors approchée de lui pour le regarder quelque peu, mais avant de m'installer auprès de lui, je préférais faire une fouille accrue de cet appartement, je n'aimais pas trop, mais je devais trouver toutes les bouteilles d'alcool et les vider dans l'évier. Jamais je n'aurais pu m'imaginer qu'il peut s'y plonger autant. Un simple liquide, mais qu'est-ce que ses effets pouvaient être dévastateur... ce n'est pas pour rien que je le déconseillais aux miens, j'aurais temps aimé qu'il suive lui aussi ce conseil, mais c'était trop tard. J'avoue que j'avais pensé demander à Jupiter ce qu'il c'était passé, mais ça m'avait à peine effleurée, je voulais que ce soit lui qui m'en parle et personne d'autre.
Une fois que tout fut disparu, je m'assis a cotée de lui dans le lit, sans pour autant chercher à dormir, après tout je ne voyais pas vraiment comment je pouvais espérée trouver le sommeil dans de telles conditions. J'attendis tout simplement qu'il se réveille, plus inquiète que jamais. Quand ce fus enfin le cas, il donnait l'impression d'avoir du mal à se rendre compte de la situation. En même temps si ça faisait cinq jours qu'il n'avait ni dormi, ni mangé ça devait être probable, l'alcool lui ayant peut-être fait perdre toute notion du temps.
Je m'étais alors levée à sa suite, le regardant se diriger vers les carafes d'eau que l'on nous avait apportées. Cependant, il ne semblait pas encore totalement en état, son corps reprenait ses droits en quelque sorte. Cependant, il y avait quelque chose de différents comparses aux jours d'avant, même si aucun son ne sortait de sa bouche, il semblait m'appeler, rien qu'avec ses gestes. Rassurée qu'il ne me rejette plus, je me levais alors, mais avant de venir auprès de lui, j'attrapais un ver d'eau. Je le posais alors à cotée de moi pendant que j'aidais tant bien que mal, à redresser Cocoon pour qu'il puisse rester aussi assis que possible, quitte à déplacer un meuble pour qu'il prenne appuie, le relevée étant impossible. Je repris alors le verre et le lui tendis.

— comment est-ce que ça va ce matin ? Tu te sens un peu mieux ?      

Certes, on pourrait croire que j'étais complètement stupide de posée ce genre de question après ce que je venais de voir, car non il ne se sentait pas mieux. Mais je voulais m'assurer que ses envies suicidaires avait disparu, je voulais savoir s'i serait enfin capable de me parler comme je le souhaitais depuis tant de temps. Pendant toutes ces heures je n'avais cesser de me poser des questions, question que je ne trouverais des réponses qu'aujourd’hui et encore, s'il acceptait enfin de me les donner. Mais ça allait encore devoir attendre un  petit peu.

— qu’est-ce que tu dirais d'aller prendre un bon bain chaud pour bien détendre tout ces muscles ? Puis tu mangeras quelque chose et on ira faire un tour à l'extérieur, qu'est ce que tu en dis ?      

Il valait mieux le remettre en état le plus rapidement possible, de plus sortir lui ferait vraiment du bien, il n'avait jamais aimé rester trop longtemps enfermer de la sorte. Certes, ça pouvait encore semblée risquée, mais j'étais là pour veiller sur lui, de plus je prendrais bien le temps qu'il se lave et qu'il mange pour veiller à être certaine qu'il soit moins dangereux pour lui même et puis il ne pouvait pas me fuir et il le savait très bien.

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Dim 25 Aoû 2013, 15:36

Lorsque Cocoon fut à terre, il demandaient plus que jamais la présence de sa femme. Il fallait qu'elle l'aide, qu'elle soit là pour lui, car il se sentait mourir. Non sans un certain effort, l'Ange l'aida à se relever. Il s'étonnait que la vie n'ait pas quitté son corps... Ses organes souffraient et son cœur aussi. Seulement maintenant, il ne pouvait plus fuir, c'était terminé. Buvant la carafe entière, l'eau brûla sa gorge à vif, avant de tomber dans son estomac. L'alcool l'avait écorché de l'intérieur pendant cinq longs jours. A présent il y avait l'étape de rééducation. Cocoon commençait déjà à dessaouler, mais sa tête et son corps lui faisait mal. Même sa cicatrice, qui n'était plus d'ordre magique depuis un moment, s'était sauvagement réveillée. Il ne saignait pas mais c'était tout comme.

L'Ange lui demanda comment il allait. Il la toisa presque du regard, ne répondant même pas à sa question. Déjà, pourquoi était-elle là ? Jupiter avait du la laisser entrer et la laisser faire ce qu'elle voulait. C'était la femme de son supérieur, il n'avait alors pas grande autorité sur elle. Se dégageant de son étreinte, il préférait que personne ne le touche, surtout pas elle. L'Eshu se sentait sale -il l'était soit dit en passant- et assez mal. Son estomac valdinguait de tous les côtés dans son corps et il préférait rester assis là, le temps que ça se calme, que de risquer de se lever. Seulement Nydelia déclencha une partie de l'irréparable. Lorsqu'elle parla de nourriture, Cocoon la regarda, avant de se lever et se précipiter à la salle d'eau. Ses muscles se déchirèrent, lui firent mal à en hurler, mais le réflexe fut tellement intense qu'il ne réagit qu'une fois qu'il était à nouveau à terre, en train de vomir dans les ustensiles prévus à cette effet. Manger. Beurk. La nourriture c'est dégueulasse. Il ne veut pas manger, il ne veut rien.

« Laissez... moi tranquille... »

Cocoon était pitoyable, il ne voulait pas que les gens le voient comme ça, il voulait être seul, dans son monde, en train d'attendre la Mort. Boire en attendant la Mort. Oui, c'était une idée alléchante.
Jupiter n'était pas sortit des appartements. Il restait dans le salon pour contrôler la situation. Alors quand Cocoon régurgita une grande partie du liquide ambré mélangé à l'eau but précédemment, une femme de chambre s'affaira à nettoyer la salle de bain à grande eau désinfectante. L'Orisha sortit de là en se tenant la tête et en titubant. Il s'appuya à l'encadrement de la porte, poussant un cri plaintif d'agonie. L'état dans lequel il était actuellement, était le premier qu'il vivait. Jamais il ne s'était autant retrouvé mal à cause de l'alcool. S'asseyant sur le lit, il dit :

« Je n'ai... pas faim. Ne me parle plus de nourri... ture. »

Cocoon du inspirer profondément pour ne pas laisser le haut-le-cœur le maitriser, à peine avait-il prononcé ce mot. Mais le bain le tentait. Soupirant, il se dirigea à nouveau vers la pièce d'où la femme de chambre venait de sortir, pour faire couler l'eau. Il laissa la porte ouverte, faisant péniblement des aller retours pour attraper des habits secs. Et puis il était encore un peu fatigué... Ou assommé serait plus approprié.

« Pourquoi tu es là ? Je n'ai jamais voulu que tu me vois comme ça, qui t'a demandé de venir ? »

Il se revit un quart d'heure avant, en train de mourir sur le sol en essayant d'attraper l'eau. Pitoyable. Si pathétique et méprisant.
Une fois devant le miroir, il se lava les dents, se passa un coup sur le visage, et il porta la lame de rasoir à une de ses joues pour faire peau claire. Mais il se coupa. Une fois, deux fois, trois fois.

« m*rde. Nydelia. » Il attendit qu'elle arrive à sa hauteur devant les lavabos et lui tendit la lame : « Rase-moi, je fais que me couper. »

Cocoon n'était ni heureux, ni malheureux. Il parlait d'un ton rude, sévère, presque comme s'il engueulait les gens dès qu'il prononçait leurs noms alors que pas du tout. Dans sa tête il était juste complètement dans le flou, et énervé de se couper comme un adolescent. S'asseyant sur le bord de la baignoire pour que ce soit plus pratique pour sa femme de lui raser la barbe. Il en profita pour la regarder. Le bronzé observa les traits de son visages, ses magnifiques yeux bleus, son petit nez, ses jolies et douces lèvres... Il les revit s'étirer en des sourires sincères, qu'elle lui avait tendu tan de fois. Et lui, il allait tout briser. Il avait déjà tout brisé. Dès qu'il avait posé sa main sur cette Orine, il avait tout fait s'effondrer.

Alors il leva sa main, et la porta contre la joue de la jeune femme. Son geste était doux, souple, de manière à lui apporter de l'amour et non pas de la colère ou de la violence. Il ne la méritait pas. Elle, elle méritait mieux que lui. Mille fois mieux que lui. Un Ange, comme elle, quelqu'un de respectable et de fiable, pas comme lui.
Attrapant le poignet qui tenait la lame, il le baissa en disant :

« Même les Anges ont une limite au pardon. Jamais tu ne pourras pardonner ce que j'ai fais. Tout ce que j'ai fais. Tu n'as rien à faire avec moi Nydelia, tu mérites tellement mieux. Mieux qu'un simple Orisha, seulement destiné à mourir. »
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Dim 25 Aoû 2013, 17:23


Malheureusement le geste n'avait été que temporaire, car il s’était rapidement défait de mon étreinte. J’avais alors légèrement secoué la tête, comprenant que ce n'était peut-être pas vraiment le moment, mais il allait bien falloir qu'il se décide quand même, car personnellement j'en avais plus qu'assez de ses silences aussi pesants qu'inquiétants. Une part de moi commençait réellement à être contrariée et c'était compréhensible, mais comment est ce que je pourrais le lui faire comprendre ? Comment est-ce que je pourrais lui en parler tant qu'il ne m'avait pas enfin expliqué ce qu'il s’était passé ? Je commençais même a envisagée d'allée chercher une personne qui pourrait fouiller des ses souvenirs s'il continuait. Quoi que je ne me sentais quand même pas capable d'allée jusque-là.
Mais bien évidement, j'aurais du penseur que son estomac allait avoir du mal a acceptée de la nourriture, je le vis alors s'éloigner assez precipitément pendant qu'il commençait à remettre. Il fallait s'en douter, si pendant cinq jours il n'avait fait que boire de l'alcool, je ne donnais pas cher de l'intérieur de son corps, il allait certainement se sentir mal pendant quelque temps. C'était bien la seule raison que je n'en m'en faisais pas pour quelqu'un de malade. S'il avait la gueule de bois et ce qui allait avec, il l'avait voulu. Mais ici il y avait autre chose, quelque chose de beaucoup plus profond que j'aimerais qu'il m'en parle. Une fois que la crise fut passée, il partit s'assoir sur le lit après avoir poussée un drôle de cri si on peut dire.
Si au début il demanda simplement que l'on ne parle pas de nourriture, le reste fut assez moins plaisant pour moi. Il avait au moins accepté de prendre un bain, ce qui n'était pas plus mal, mais la manier d'on il me demanda pourquoi j'étais ici me déplus assez bien.


— ça fait toujours plaisir de se sentir indésirable. C'est Jupiter qui ma envoyer une missive assez urgente, enfin en même temps je ne sais pas pourquoi, mais j'avais sentis que quelque chose n'allait vraiment pas qu'il fallait que je vienne le plus rapidement possible. Enfin dans tous les cas je me serais quand même décidée à venir ici, car bon ce n'est pas comme si ça faisait plus d'un moi que tu n'étais pas rentrée, ce n'était pas comme si tu semblais oublier que tu avais une gamine de quatre ans à qui tu manques énormément. Dois je vraiment t'expliquer dans quel état elle est ?

Je sais bien que mes propos n'avaient jamais été aussi durs, jamais je n'avais été aussi irritée au point d'être aussi sèche dans mes paroles et quand je me rendis conte je m'en voulu assez rapidement.

— je suis désolée Cocoon, mais tu nous manques terriblement et je me fais beaucoup de soucis pour toi. Je vois bien que quelque chose ne va vraiment pas, surtout pour que tu prennes une telle décision. Ça me rend triste, car je veux t'aider, mais tu me repousses depuis que je suis arrivée.

Oui j'avais mal de tous ces gestes, de toutes ces paroles qu'il m'avait dit depuis de début. Je voulais qu'il parle, qu'il comprenne à quel point son absence nous avait fait souffrir et que ce qu'il avait failli faire ait été terrible, sans pour autant le soulager davantage. Je voulais vraiment l'aider, mais pour cela, il fallait qu'il accepte lui de prendre la main que je lui tendais, malheureusement ce n'était pas vraiment le cas, mais est-ce que c'était définitif, est-ce qu'il allait vraiment continuer à faire comme si je ne méritais pas qu'il m'explique ?
Mais alors qu'il était en train de se raser il m'appela d'une façon peut orthodoxe, mais bon, je m'approchais alors et je le regardais surprise. « Rase-moi. » Et elle était ou la politesse dans tout ça, j'étais maintenant rétrograde au grade de bonniche ? Sérieusement qu'est ce qu'il lui arrivait pour qu'il se comporte ainsi ? Enfin, je m'exécutais malgré tout, il serait capable de se trancher la jugulaire avec son rasoir, enfin je ne savais pas s'il avait encore des idées morbides en tête, mais autant ne pas prendre le risque.
Mais des fois tout n'est pas perdu, il y a le petit quelque chose qui remplie votre coeur d'une douce chaleur que personne ne peu refroidir. Son regard qu'il plongea dans le mien, ne montrant aucun rejet bien au contraire, cette main qu'il avait posée sur ma joue, c'était peu d'un point de vue extérieur, mais moi je pouvais vous certifier qu'absolument rien n'aurait pu me faire plus plaisir dans ce genre de situation.
Il avait alors attraper mon poignet et m'avais encore lâché des balivernes a mon sens. Je déposai alors la me et pris ses deux mains dans les miennes.


— Cocoon, c'est vrai, on ne peut pas tout pardonner sous preste d'être un ange, mais tu me connais assez pour savoir que je peu pardonner énormément de choses. Mais ce n'est que secondaire à mes yeux. Je vois bien que quelque chose ne va pas et je veux t'aider, mais pour cela il faut que tu me parles. Qu'est ce que tu aurais pu faire de si terrible pour te mettre dans un tel état ? Je serais toujours là pour toi quoiqu'il arrive. Je t'aime et je crois que l'on a traversé assez de choses ensemble pour que tu saches à quel point je suis têtue non.

Je voulais vraiment qu'il m'ouvre son coeur, je voulais qu'il arrive à me dire ce qu'il le rongeait de l'intérieur comme ça, ce qui risquait de faire volée notre famille en éclats.


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Dim 25 Aoû 2013, 19:09

Quand Nydelia lui parla à travers la chambre, alors qu'il était dans la salle de bain, Cocoon accusa le coup. Il ne dit rien, mais les paroles de l'ange furent pour lui, assez poignante. Il avait oublié Hasnna. Oui, oublié. Simplement. Alors quand la jeune femme lui parler de sa fille beaucoup de souvenirs lui revinrent. Comme à chaque fois, il était à côté de ses pompes, et comme à chaque fois on devait le rappeler à l'ordre. Les Anges étaient des gens bons. Si bons que Nydelia tenta de le bousculer, avant de s'en mordre les doigts et de se faire pardonné en disant quelques petites phrases justificatives.

Jamais il n'aurait du se mettre en couple, ou même décidé d'adopter cette enfant. Il aurait du la laisser dans ce sanctuaire, en la repoussant. Elle était aveugle, alors elle ne se serait jamais souvenue de lui.
Et Nydelia... Dès la mort d'Oëna il aurait du arrêter le massacre et abandonner les relations longues. Les femmes. Mais la vie en avait décidé autrement et maintenant, il trinquait, pour toutes ses conneries. Pour toutes ses frasques qu'il n'a pu retenir. Si personne n'avait jamais été là, il n'aurait pas eu un seul remord sur ses actes. Aussi n'aurait-il surement jamais libéré la petite Orine non plus. Il n'en savait rien.
Alors quand son regard plongea dans celui de Nydelia, il sentit le Lien. Sa partenaire était douce avec lui, et elle s'ouvrit à nouveau pour, encore une fois, lui ouvrir la porte.

Ce sentiment d'espoir et d'angoisse qui s'émanait d'elle était touchant. Cette femme était touchante. Toute sa vie elle avait oeuvré pour le bien des autres avant le sien, sans se plaindre, et en faisant preuve de bonne volonté. Seulement aujourd'hui il y avait des obstacles, mais malgré tout elle voulait aider les autres encore une fois. Elle voulait l'aider lui, et enfin savoir ce qu'il s'était passé pour qu'il soit mal comme ça. Elle seule pouvait l'aidé. Elle était la Reine des Anges, celle qui était le plus haut gradé. Assez pour pardonner, assez pour expier les pêchés, assez pour... Tout faire.
Mais lui. Lui n'était personne à côté de ses êtres idylliques. Il était dans l'ombre. Quelqu'un qui oeuvre, qui travaille, et qui repart discrètement, il était un Oublié. Et il savait pourquoi et l'acceptait.

Seulement depuis quelques mois maintenant, il était devenu la lumière de quelqu'un. Un pilier contre lequel celle qui avait toutes les vertus du monde sur les épaules, pouvait se reposer et l'oasis où elle pouvait se ressourcer. Il n'était pas "personne". Il était important. Il était Cocoon. Et ça, il fallait qu'il le comprenne. Qu'il comprenne qu'il ne pouvait pas mettre fin à sa vie comme cela, qu'il comprenne que des gens autour de lui compte sur lui, qu'il a des responsabilités, des preuves à faire...
Ce fut en se martelant de la sorte qu'il réussit a sortir un mot. Il fallait qu'il se convainc que la personne se situant devant lui allait être l'Unique. Celle qui allait soigner tous ses maux, quand bien même il voudrait y mettre du sien.

« Je... »

Il voulait, mais les mots ne sortirent pas. Appuyant ses coudes sur ses genoux, il joignit ses paumes et emmena ses deux mains contre son nez. Il inspira pour se donner du courage. Il devait tout dire, il devait tout balancé. Court et concis, mais établir les choses.

Et puis dix secondes passèrent et il dit d'un trait :

« J'ai violé une femme. »
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Dim 25 Aoû 2013, 19:58


Quelque chose me disait qu'enfin j'allais obtenir les informations que j'avais tant désirée, je ne savais pas vraiment ce qu'il se passait dans sa tête, mais il était clair qu'il y avait quelque chose qui commençait à changer dans son comportement. Déjà il ne m'avait plus repoussée, il ne semblait plus trouver ma présence si indésirable et ça pour moi c'était un véritable soulagement, il ne restait à mon avis qu'un pas pour qu'enfin il m'explique ce qui le tracassait au point de tout vouloir laissée tombée. Je n'osais pas imaginer comment j'aurais dû l'annoncer aux gamines si je n'étais pas arrivée, je ne sais pas comment j'aurais fait pour vivre sans lui moi même.
Mais par moment, on a beau vouloir aider, on a beau vouloir tout faire pour que celui que l'on aime aille mieux, que vous vous sente impuissante. Au début, c'était à cause de son rejet qu'il avait envers moi, par la suite c'était son mutisme, mais maintenant c'était bien pire. Jamais quand j'étais arrivée ici je n'aurais pu imaginée quelque chose ainsi, jamais je n'aurais pu m'imaginée que j'aurais entendu une telle phrase de la bouche de celui que j'aimais. Comment aurais je pu le deviner ? Comment aurais je pu m'imaginer qu'une telle chose pouvait se produire dans ma vie ? J'avais comme l'impression que j'étais dans un autre monde, dans ce futur que j'avais pourtant tout fait pour éviter qu'il se produise, pour nous en donner un meilleur, beaucoup plus joyeux.
« J'ai violé une femme. » cette simple phrase, quatre simples mots aussi dévastateurs qu'un tsunami. Je n'étais pas préparée et c'est ce qui redit les choses beaucoup plus compliquer que je l'avais prévu. Comment est-ce que je pourrais l'aider alors que tout mon être hurlait de douleur ? Comment est-ce que je pouvais l'aider à se relevée alors que moi même je n'étais pas certaine d'y arriver ? Comment est ce que je pourrais trouver une solution à un problème qui était tellement ancien et horrible qu'il n’en avait jamais eu ? J'étais là immobile, mes mains dans les siennes, le contacte de sa peau brulante sur la mienne si froide.
Dans ma tête tout ce mélangeais, j'étais comme briser, pourtant mon cerveau essayait de tout recoller, toute les informations devaient collée, c'était impératif, même si c'était douloureux. Une part de moi essayait de criée, dire que ça c'était passé avant, du temps ou il était sous les ordres de son maitre, peut être un peu âpres, quand il avait enfin trouvé la liberté, mais qu'il n'avait pas encore rencontré personnes qui lui avait permis de se remettre sur le droit chemin. Mais c'était comme avec Élise, c'était la partie qui ne voulait plus souffrir quitte à s'enfoncer encore plus profondément dans un mensonge qui se voyait à des kilomètres à la ronde. Mais en même temps, il y avait le cotée rationnelle, celui qui me disait que si ça, c'était passée avant, jamais il ne serait dans cet état seulement maintenant, il l'aurait été avant, en aurait porter les traces sur son visage, mais ce n'était pas le cas, il y a un moi ? Peut être un peu plus, peut être un peu moi celui que j'aimais avec commis un acte sur une femme qui n'était pas près de l'oubliée, jamais je ne pourrais imaginer une femme vivre avec ce sentiment et pourtant il venait de l'infliger ? Ce n'était pas possible, j'étais simplement dans un cauchemar, ce n'était pas lui. Je voulais que l'on me libère que l'on m'aide, que l'on me sorte de cet enfer.
Je lui avais tourné le dos, pas pour le geste, mais pour me laisser glisser entre ses jambes, car étrangement, ce besoin de l'aider était toujours présent, je ne voulais pas le fuir. Combien de filles n'auraient même pas réfléchi, lui aurait collé une bonne gifle voir une raclée avant de tournée les talons et partir ? Mais moi je n'y arrivais pas. Au fond, je crois que j'avais besoin de comprendre, j'avais besoin de savoir tout ce qu'il s’était passé pour qu'il en vienne à commettre un acte aussi horrible. Le choque sans doute, ce n'était pas normal que je réalise ainsi, je n'étais pas rationnelle et c'était comme s'il y avait plusieurs personnes en moi qui disait des choses totalement différentes.
L'humaine qui criait de fuir, qu'il était dangereux et que je devais me méfier, il y avait aussi celle qui ne ce n’était jamais manifesté, celle qui me hurlait de le punir, de lui mettre cette raclée qu'il méritait, je deviendrais déchue et alors ? Il le méritait. Mais il y avait moi, l'ange, celle qui l'aimait plus que tout, d'un amour inconditionné. Je ne sais pas encore comment j'allais faire, je ne sais pas encore si j'allais seulement y arriver, mais c'était quelque chose que je devais tentée absolument. J'essayais alors a mon tour de retrouver l'usage de la parole, je posais alors ma tête sur son genou, essayant, sans trop réussir, de retenir une larme qui coulait lentement sur ma joue.


— qu’est ce qu'il s’est passé ?

Une phrase prononcée dans un souffle, une phrase qui allait certainement pas m'apportée de la joie, bien au contraire, mais c'était surtout une phrase qui allait me permettre d'avancer, j'avais vraiment besoin de savoir si je voulais l'aider correctement. Je savais les méfaits de l'alcool, quelque par je me disais que c'était peut être à cause de ce, en tout cas ça ne m'étonnerait absolument pas. Quelque part, je l'espérais même, mais quelles étaient réellement mes chances ? Je savais que je devais me méfier de mes espérances, elles m'avaient déjà déçue, ça pouvait recommencer.


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Lun 26 Aoû 2013, 00:56


Quand Cocoon prononça cette phrase, ces paroles-là, il comprit qu'il avait brisé quelque chose en eux. Le Lien était là, bien sur mais il sentait Nydelia faiblir, et lui même regretta ses paroles. Il regretta tout. Il fallait qu'il efface la mémoire de tout le monde. La sienne, celle de l'Ange et surtout, et plus que tout au monde, celle de l'orine.
Cette petite orine...
Il n'osa pas se lever, ni bouger. Cocoon appréhendait la réaction de sa douce, comme si sa propre vie en dépendait. Comme s'il n'avait qu'elle. Enfin, il n'avait qu'elle de toute façon, la question ne se posait pas. Si un jour il s'était demandé s'il l'avait aimé, maintenant il en était sur, plus que jamais. Cette femme était sa femme. Tout ce qu'elle avait fait c'était se retourner, avant de s'écrouler à terre, de se mettre à genoux. Elle posa sa tête contre sa cuisse, lasse. Cocoon avait tout fait foirer, il aurait du tuer l'Orine ou en faire n'importe quoi, et lui, oublier tout ça pour ne plus se remettre en questions. Mais c'était bien lâche de ne pas affronter ses démons. Bien trop lâche.
Décalant sa main, il l'emmena silencieusement vers le dos de l'Ange, avant de se stopper. Hésitant, il resta là quelques secondes, puis finit par attraper une mèche des ses longs cheveux blonds, et les porter à ses lèvres. Il sentit leur odeur, leur douceur sur sa bouche fermée... Peut être que plus jamais il n'aurait l'occasion de les toucher, de les sentir...
Nydelia voulait qu'il parle, qu'il lui raconte. Mais ce ne serait que pire. Pire que tout.

« Ca ne ferait qu'empirer les choses mais au point où j'en suis... Je peux au moins te donner ça, la vérité. »

Cocoon se gratta la nuque et arrêta l'eau du bain. La baignoire était pleine, et il décida quand même de s'y mettre dedans. Enlevant son débardeur et le reste de ses habits, sans pudeur, il entama son bien piètre récit..

« Il était assez tard, j'étais au Port -je sais même pas ce que je foutais là-bas...- et j'ai rencontré trois types. Non sans mal ils m'ont proposé de... De quoi déjà ? Ah oui, de me battre. »

Il entra dans le bain, sauvagement faisant déborder l'eau, et, une fois à l'intérieur, les bras le long de la porcelaine du meuble, il dit :

« Bref, ils m'ont emmené dans les sous sols d'une maison où se passait des combats plus ou moins illégaux. On pouvait gagné gros d'ailleurs, mais ça ne m'intéressait pas vraiment au début de participer. Puis quand j'ai vu les... « gains », il fallait que j'intervienne. Une arme, un paquet d'argent, et une fille, nue, dont le visage était caché par un sac. Elle était attachée et à la merci de n'importe qui. J'ai frappé tous les participants, jusqu'à ce qu'ils frôlent la mort, pour gagner la fille. Je devais la libérer. La voir prisonnière et vendu, comme nous étions vendu ou échangés à l'époque... Non. Si seulement tu l'avais vu toi aussi... »

Il se rappela de la scène. Le corps de cette fille était plein de marque, et il voulait à tout prix la faire sortir d'ici. La délivrer. Bref, agir. Seulement il se passa complètement l'inverse.

« Mais elle est maudite. Lorsque je suis allé récupéré mon bien, je me suis retrouvé seul avec elle dans une salle, et elle n'avait plus le sac qui lui voilé le visage. Quand j'ai croisé son regard, qu'elle m'a parlé, je l'ai... Détesté. J'avais envie de la faire souffrir. M*erde ! Comment j'ai pu me laisser influencer de la sorte ?! Ceci dit je l'ai finalement gardé avec moi quelques temps. Plus je restais avec elle, plus je ne voyais qu'elle, et plus je la haïssais. Mais je ne pouvais pas m'en défaire. Elle, elle pense que je suis son maitre, que ce sera moi... Toute sa vie. Si seulement je pouvais... Lui faire oublier. »

Se frottant le visage il commença à s'énerver contre lui même. Il serra les poings, mais tenta de se contenir. Briser la salle d'eau n'arrangera rien.

« Et puis elle a dit... la phrase de trop. Alors je suis passé à l'acte. Elle est précieuse, c'est une jeune Orine, naïve comme une enfant. J'ai détruis sa vie car je me suis laissé submergé par sa malédiction. Jupiter m'a dit qu'elle n'était pas normale. Que quelque chose clochait. Son don humain contre la magie fait que lui ne la déteste pas et n'oublie pas ses proches... Mais je ne sais même pas si je pourrais créer une potion contre ça. Pour la guérir. Et lui faire oublier. Et pour te faire oublier. Le fait que... J'étais sous influence malsaine n'excuse rien. Tu te rappelles du sorcier ? L'état dans lequel il m'avait mis ? C'était quasi similaire... Quand elle est partie, qu'elle était assez loin pour ne plus m'influencer, alors je me suis rendu compte, j'ai compris, et j'ai bu. J'ai bu comme je n'avais jamais bu. J'attendais la Mort. »

Nydelia allait partir. C'était certain. Elle savait tout et lui ne la méritait pas. C'était un connard et lui une princesse.

Fin de l'histoire.
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Lun 26 Aoû 2013, 13:10

Je ne savais pas vraiment qu'elle serait son histoire, je ne savais même pas s'il allait acceptée de me la raconter, mais j'en avais besoin, il fallait qu'il m'explique ce qu'il c'était passé pour que lui qui pouvait être si doux finisse par ce omettre un acte d'une tel gravitée. Est-ce qu'en faite je ne le connaissais pas vraiment ? Je ne pouvais pas le croire, je ne voulais pas le croire quelque part, car je savais que si je n'arrivais pas à surmontée ça et que si je n'arrivais pas a ce que notre relation s'en sorte, jamais plus je ne croirais aux sentiments des hommes, jamais plus je ne pourrais croire en l'amour et je trouvais que c'était quelque chose d'assez triste pour ne pas vouloir que ça arrive.
Alors j'écoutais, espérant de tout mon coeur que j'entendrais la petite phrase qui allait me permettre de comprendre ce qu'il s’était passé, espérant qu'il y avait une raison tout à fait rationnelle à ce qu'il avait fait, même si ça ne pouvait en aucun cas effacer ce geste. Je restais silencieuse, pour moi c'était comme si nous étions autre part, plus loin ou il n'y avait que nous deux et ce crime qui se mettait entre nous, quand je le sentis bougée je fus quelque peu surprise, car c'était comme si je n'étais plus du tout liée à ce monde. J'avais jeter un regard en arrière avant de me poser sur la paroi de la baignoire et prendre une douche au passage quand il entra dedans, je ne savais pas vraiment ce que j'allais entendre, mais au moins il acceptait de parlée.
Il m'expliqua alors ce qu'il c'était passé au port, je n'arrivais pas a croire que des choses ainsi se produisait si prés de chez nous. Je pouvais parfaitement comprendre la réaction de Cocoon de vouloir l'aider, je la plaignais déjà rien cas cause de ça. oui si je l'avais vue... je crois que je n'aurais même pas prétendue participée à ces combats monstrueux pour la libérée, mais bons je n'étais pas vraiment là, donc je ne pouvais pas réellement savoir ce qu'il c'était vraiment passé.
Puis j'avoue que je ne compris pas tout de suite ou ce qu'il voulait en venir. Maudite ? De quoi ? Il m'expliqua que de simples paroles et un simple regard avait réussi à déclenchée un sentiment de haine envers la jeune femme, ce que je ne comprenais pas vraiment au début. Puis il m'expliqua aussi pourquoi il ne lui avait pas rendu la liberté, comme on aurait pu le supposer. Elle ne voulait pas malheureusement pour elle. J'essayais de tout assimiler comme je le pouvais, mais ce n'était pas vraiment facile, pourtant, une partie de moi commençait à sentir un soulagement que mon cerveau n'avait pas encore réussi à interpréter.
Il m'expliqua alors la suite, la partie la plus sombre si on peut dire. Une orine, j'avais toujours plain cette race quelque part, car c'était une vie complète de servitude qui les attendaient. Bien évidement elles en étaient heureuse, mais quand même. En plus quand je pensais justement à l’Orisha qui se battait pour la liberté. C'était quelque chose de totalement hallucinant. Par conte, je devais bien admettre que je fus quelque peu déçue de l'apprendre, si elle avait choisi Cocoon comme maitre ça n'allait pas être facile.
Puis il me parla d'une potion, d'une mixture qui pourrait nous faire oublier tout ce qu'il venait de se passer, mais je n'étais pas d'accord. Mon cerveau compris enfin le soulagement que j'avais éprouvé. Une influence malsaine, pas vraiment lui, ou plutôt la partie la plus sombre de lui-même qui avait été forcée de se réveiller.

— je ne veux pas oublier. Ce serait mentir de te dire que je ne souffre pas de cette révélation, mais oublier n'arrangerait rien. Fais-lui oublier à elle si tu le désires vraiment, mais ce n'est pas le plus important. Moi je veux me souvenir. Cocoon, d'après ce que tu m'expliques, ce n'est pas vraiment toi, mais plutôt la partie la plus sombre de toi, réveiller je ne sais pas trop comment par l'influence de cette fille. Certes c'est toujours toi, mais est ce que dans ton état normal tu serais capable de faire la même chose à une fille que tu viens de sauver ? Je ne crois pas.      

J'essayais alors de réfléchir a tout ce que je venais d'entendre à essayer de comprendre tout ce qu'il c'était passé. Puis je pensais à quelque chose, n'avait il pas dit qu'elle l'avait choisi ? Elle devait être dans les environs non ? Enfin peut m'importe, j'essayerais de l'aider elle aussi, mais après. Maintenant je devais m'assurer que lui se relève et que nous réussissions à surmonter cet obstacle ensemble.

— tu sais, pendant ce moi ici, j'ai voyagé grâce au maitre du temps, j'ai pu voir deux futurs totalement différents, mais le deuxième, celui qui est censé arriver maintenant est bien plus joyeux que le premier que nous avons vu. Je veux le vivre avec toi et c'est pourquoi je veux tout surmontée, je veux t'aider à te pardonner toi même. Je veux aider cette fille aussi, il doit bien avoir un moyen.      

Je me levais alors et passa derrière lui, j'enlaçais alors son torse de mes bras et mis ma tête dans son cou.

— Je t'aime, on arrivera à surmonter tout ça, pour nous deux, pour nos filles. Mais je t'en supplie, ne disparait plus autant de temps et même si ce que tu as commis te semble trop horrible pour m'en parlée, je t'en supplie, viens quand même le faire.      

Il y avait aussi une autre demande, mais elle pouvait attendre un peu, mais il était clair qu'il allait devoir perdre une très mauvaise habitude qu'il avait prise ces derniers jours. En faite ça faisait peut être des années qu'il l'avait, mais bon, ça n'avait pas vraiment d'importance.
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Mar 27 Aoû 2013, 13:17

Une fois que Cocoon se tut, il y eu un long silence qui le fit repenser à ces horreurs. Il s'énerva contre lui, avant d'entendre la voix de sa douce, qui le fit sortir de sa torpeur.

Citation :
— je ne veux pas oublier. Ce serait mentir de te dire que je ne souffre pas de cette révélation, mais oublier n'arrangerait rien. Fais-lui oublier à elle si tu le désires vraiment, mais ce n'est pas le plus important. Moi je veux me souvenir. Cocoon, d'après ce que tu m'expliques, ce n'est pas vraiment toi, mais plutôt la partie la plus sombre de toi, réveiller je ne sais pas trop comment par l'influence de cette fille. Certes c'est toujours toi, mais est ce que dans ton état normal tu serais capable de faire la même chose à une fille que tu viens de sauver ? Je ne crois pas.
« La Magie est capable de grandes prouesses. Si nous ne voulons pas oublier, alors au moins elle, donnons lui cette chance s'il te plait. Elle a dix-sept ans. Elle a ton âge Nydelia. Je suis le pire des démons pour elle. Mon maitre m'a complètement détraqué, et parfois certaines personnes souffrent de ma démence passagère, et d'autre la déclenche. Je voulais la libérer et je l'ai brisé. Merd*e... »

Il serra le bord de la baignoire d'une main, fendant immédiatement la porcelaine sans la casser. Mais Nydelia enchaina de plus belle, en réfléchissant cependant. Elle lui expliqua que le futur dont elle lui avait parlé il y a quelques mois de cela... FInalement le maitre du temps l'a choisi, et il l'a emmené là bas, pour qu'elle constate les dégâts et qu'elle répare tout dans le présent. Il la connaissait l'histoire, d'autres personnes proches de lui l'avaient aussi vécu. Et même s'il n'était pas très fier d'elle, d'avoir fait ça, là il n'avait rien le droit de reprocher à personne. C'était lui le fautif et point barre.
Quand sa douce se leva, il pensait qu'elle allait partir. C'était le moment elle allait s'enfuir et son regard fut identique à celui d'un enfant à qui on avait volé son innocence. Mais il en fut tout autre. Elle resta et mieux encore, elle le toucha.
Il sentit ses bras enlacer ses épaules, son cou, puis ses mains vinrent caresser son torse meurtri.
L'Eshu soupira, et laissa sa tête tomber en arrière, sur l'épaule de l'Ange, alors qu'elle fourra la sienne dans son cou brun. Ses mains brunes vinrent doucement emmêler ses doigts à ceux de l'Ange.

Citation :
— Je t'aime, on arrivera à surmonter tout ça, pour nous deux, pour nos filles. Mais je t'en supplie, ne disparait plus autant de temps et même si ce que tu as commis te semble trop horrible pour m'en parlée, je t'en supplie, viens quand même le faire.
« Je t'aime tellement... »

Il ferma les yeux et emmena le dos d'une des mains de la jeune femme, à sa bouche, l'embrassant doucement.

« Je vais essayé d'être moi solitaire... Je suis conscient du mal que je vous inflige à toutes les trois et je n'aurai jamais cru que... Tu resterai. Comment se fait-il que ce soit moi le chanceux ? Le chance de t'avoir ? Chanceux que ce soit moi sur qui tu as jeté ton dévolu... »

Tournant la tête, ses lèvres tombèrent sur le cou de l'Ange qu'il embrassa.

« Je t'aime, je t'aime. Merci d'être là. Merci... »

Restant un moment comme ça, il finit par se décaler pour finir de se récurer. L'alcool avait pénétré le moindre de ses pores, et il fallait qu'il l'enlève. Mais quelque chose le chagrinait encore.

Jupiter avait prit soin d'ouvrir toutes les fenêtres, de tirer tous les rideaux, faisant entrer l'air pur et la lumière du jour.
Cocoon pénétra dans la chambre et prit des vêtements dans son armoire, cachant alors peu à peu sa nudité.

« Ecoute... Viktorya est ici. Elle n'a pas quitté le Palais. Je ne peux pas aller la voir, je risquerai de la tuer. Quand je l'ai rencontré, elle venait tout juste de sortir de sa ville. Elle s'est accroché à moi, et ma dit son vrai prénom. Si je dois passer ma vie à la protéger, et à m'assurer de son bien être, je ne veux pas qu'elle me craigne, et je ne veux pas risquer de lui fendre le crane dès que je la vois. »

Soupirant il passa sa main dans ses cheveux blancs mouillés.

« Il faut que l'on trouve quelque chose. N'importe quoi, même si je dois passer trois mois à faire une potion, mais il faut qu'on lui fasse oublier, et surtout, qu'on lui enlève cette... Malédiction. »

Autrement dit, il fallait qu'ils laissent Vik' entre les mains de Jupiter le temps qu'eux deux trouvent une solution on ne peut plus adéquate.
Une fois qu'il fut habillé, il releva la tête, arrêtant de réfléchir et vit Nydelia qui l'écoutait religieusement. Bon sang, comment avait-il fait pour autant bafouer cette relation ? Comment avait-il pu être un connard de la sorte ? Quand il la voyait, c'était pire que tout. La culpabilité le bouffait jusqu'à la moelle. D'un pas, il s'avança vers elle, et la prit dans ses bras. Il caressa son dos, s'enivra de l'odeur de ses cheveux.

« Nydelia, puisse la vie ne jamais te changer... »

Glissant sa joue contre la sienne, il plongea dans ses yeux remplis de bonté, avant de l'embrasser. Presque deux longs mois qu'il ne l'avait pas touché... Il en avait presque perdu son goût, et la douceur de sa petite bouche angélique.
Personne ne pourrait la remplacer.
C 'était son Elue à lui, sa Déesse.
La seule et l'Unique.
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Un pêché à erradiquer [Nydoudou]

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