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Mer 08 Mai 2013, 14:09

Combien de temps cela faisait-il que Cocoon n’était pas rentré chez lui ? Un mois ? Peut-être deux ou trois ? Il avait perdu le fil du compte. Hasnna avait énormément pleuré, puis elle s’était « habituée ». Sensible comme elle était, elle considérait cela comme une trahison, mais la présence d’Alicia et celle, plus succincte, de Nydelia, l’aidait à se concentrer sur autre chose que sur l’absence de son père. Hasnna considérait Nydelia comme sa mère, c’était officiel, et Kahel comme son oncle, qu’elle appelait tonton, avec joie.
Ainsi, quelques semaines après lui avoir envoyé la lettre, il fut appelé pour rentrer. Il voulait quitter Mégido depuis un moment, mais il n’arrivait jamais à se décider, quoi qu’il arrivât, et trouvait toujours une excuse pour rester. Mais tout lui manquait, sa vie d’avant lui manquait, et quand il voyait Grey et sa famille, il avait envie de le tuer de jalousie. Tout cela ne tenait qu’a lui, de reprendre le cours majestueux du fleuve qu’était sa vie. L’Orisha se décida et parti pour de bon.

Une fois au quartier résidentiel, il avait l’impression que tout avait changé, que le printemps qui était enfin revenu avait redonné des couleurs à toutes les habitations, et même les gens semblaient changer. C’était surtout dû au fait qu’il n’était pas revenu depuis un moment, plus qu’autre chose. Une fois devant chez lui, il tourna la poignée de la grande porte d’entrée, et pénétra dans la bâtisse. Il entendit des rires d’enfants, et la voix d’une femme qu’il aurait reconnue à des millions de kilomètres. Cependant, Hasnna et son père ne faisaient qu’un, alors dès qu’il fut à l’intérieur, elle s’arrêta de rire, se figea, une expression neutre sur le visage et attendit cinq secondes, avant de sortir de la chambre.

« PAPA ! »


Cocoon tourna la tête.

« Hasnna ? »


Elle était radieuse, plus que jamais. Son père était revenu, sa vie pouvait alors de nouveau prendre un sens, un but, et elle pouvait à nouveau avoir des ambitions. Seulement, et même s’il l’accueillit dans ses bras, la fit voler dans les airs, pour l’embrasser chaudement, il la trouva différente. Ses cheveux avaient poussé, elle était pâle, elle avait grandi, ses traits avaient quelque peu changé… Et lui n’avait pas été là pour le constater même si ce n’était que de quelques mois. C’était atroce de savoir ça. De savoir qu’il avait raté cela, mais à qui la faute ? Il était le seul à blâmer.
La tenant d’un bras, il alla vers Nydelia, la seule Ange de sa vie, et l’embrassa comme s’il ne l’avait pas vu depuis des années. Maintenant qu’elle était là, avec lui, il constata qu’elle lui avait tellement manqué :

« Je suis rentré… Désolé pour cette attente. Tu m’as tellement manqué… »
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Mer 08 Mai 2013, 15:30


Le temps passait et je me sentais de plus en plus seule. Ça faisait trop longtemps que je ne l'avais plus vue, je crois même que quelque part j'en voulais à Lison de me l'accaparer de la sorte. Mais je savais que je faisais le même avec Kahel, enfin lui au moins rentrait chez lui pour le souper. Il me manquait, je ne pouvais pas le nier, de plus en plus au fil des jours. Dans un premier temps, j'avais passé mon temps à lire et relire la lettre, tant de fois que le parchemin était assez abimé, comme si elle avait plusieurs dizaines d'années.
Mon comportement avait changé, certain était exaspérée comme Kahel qui ne comprenait pas pourquoi ça arrivait tout à coup, d'autres niquets, comme Ielenia qui m'avait appris qu'elle me trouvait encore plus nostalgique qu'au moment de mon réveil. Tout ce que j'avais trouvé à leur répondre, c'est que je n'étais pas certaine d'avoir réellement aimée l'autre, je sais piètre mensonge, mais c'était surtout que je ne voulais pas commencer à essayer de trouver une explication à mon attitude, après tout, à quoi ça me servirait ? Il me manquait, mais je n'étais pas malheureuse, pas encore.
On passait nos journées à trois, avec Hasnna qui avait très mal vécu cette nouvelle absence pendant un moment, ça allait mieux avec le temps, mais je n'aurais pas été étonnée que ce ne fût qu'une façade. Décidément, après Alicia qui ne m'avait pas vue beaucoup, voilà que c'était l'inverse, quand est-ce que nous pourrions passer du temps tous les quatre, sans obligations ni contrainte ? Je devais bien admettre que Kahel avait eu raison quand il avait essayé de me faire comprendre que je ne pouvais pas gérer obligation et vie de famille, un des deux devait obligatoirement être mis de cotée pour le bien de l'autre, mais ce n'était pas tous les jours facile de respecter cette discussion.
Pendant qu'elle jouait tranquillement, j'étais en traine de repenser à un petit détail qui me parcourait l'esprit. Enfin petit, ce n'était pas rien non plus, bien au contraire. Mais je ne savais pas si je devais lui en parler, les deux fois où j'avais eu le malheur de le faire, il m'avait clairement demandé de ne plus le faire, or ici c'était assez important, et il avait dû le comprendre s’il avait entendu la même voix que moi quand le maitre du temps avait eu besoin d'aide pour la pyramide. Enfin, ce n'était pas réellement quelque chose d'urgent, je voulais déjà pouvoir passer une journée agréable avec lui et les enfants, après on verrait bien s’il restait assez longtemps pour que je puisse lui en parler.
Cependant, par moment il ce passe de choses à la qu'elle on ne s'y attend plus, mais que nous n'allons pas cracher dessus non plus. Ielenia essayait une nouvelle fois de comprendre ce manque que je ressentais, pour elle, il y avait quelque chose de ne pas normal.

-Admet quand même que ce ne soit pas logique, vous avez déjà été séparée, ce n'est pas pour autant qu'il te manque à ce point là. On dirait que tu nous fais une dépression.
-Déjà on n'étaient pas aussi proche et puis j'ai quelque chose d'important à lui dire et enfin, on n'est jamais restée sans nouvelle depuis aussi longtemps.
-Mais pourquoi attendre qu'il rentre maman ? On pourrait allée le voir chez les siens une fois, au pire tu demandes un entretient diplomatique, ainsi il ne pourra pas refuser.

On commençait alors à rire en pensant à cette solution, j'espérais ne pas devoir en arriver là, même si l'idée de débarquer à Megido commençait à germer dans mon esprit. Cependant après quelque seconde, Hasnna et ielenia c'était figer, chacune ayant entendu un bruit. Ce qui était étrange, c'est que je n'attendais personne et quand la porte s'ouvris je restais sur mes gardes, cependant la petite cria et couru dans la direction de l'homme qui venait de rentrée, rapidement je le reconnu et j'eu extrêmement du mal à m’à retenir de ne pas faire comme la gamine. Mais quand il vient près de moi, mon coeur ne put s'empêcher de s'emballer, un sourire apparu sur mes lèvres s'étirant quand il s'approcha de moi. Le son de sa voix sont odeur, j'avais presque oublié tout cela. Tout en posant ma main sur sa joue, je le regardais avec toute l'affection que je possédais pour lui, rien ne pourrait me gâcher de moment et rien n'aurait pu me faire plus plaisir.

-Bienvenu chez toi.

C'est tout ce que j'avais pu lui dire actuellement, j'étais vraiment trop heureuse et tout ce que j'avais pu faire, c'est lui dire cette simple phrase, tout en me blottissant dans le creux de ses bras.



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Mer 08 Mai 2013, 16:59

Lorsqu'il entendit sa voix, tout son corps trembla. Posant sa fille à terre -qui s'accrochait fermement à son débardeur- il prit l'Elue des Cieux dans ses bras chauds, posant ses mains sur sa taille, puis fourra la tête dans son cou. Il n'avait rien oublié d'elle, mais se le rappeler de la sorte, était enivrant. Elle était là avec lui et jamais il n'aurait aimé repartir. C'était décidé, il prendrait des vacances, et s'occuperait que ponctuellement des affaires du Palais.
Lorsqu'elle toucha sa joue, il prit son autre main, la serrant doucement dans la sienne, avant de décoller ses lèvres de sa bouche pour venir les poser sur le dos de sa main, et remonter sur son poignet, puis son bras, pour arriver dans son cou. Là, il y resta, passant ses bras autour d'elle.

« Je t'aime tellement... »

Cependant, Hasnna aussi voulait de l'affection et c'était sans compter sur l'aide d'Alicia. Toujours là pour se ficher entre leurs jambes quand ils se faisaient des câlins. Alors Cocoon murmura à Nydelia, au creux de son oreille : « Tu n'entendrais pas le lit nous appeler là... ? », mais il savait très bien qu'elle allait préféré rire, ou tout du moins sourire, que de se précipiter à l'étage. Soupirant, il se décolla d'elle et reprit sa fille dans ses bras. Celle-ci lui fit pleins de bisous, et le combla de câlins.

« Je pense que j'ai du raté beaucoup de choses. Je regrette d'avoir autant été pris... »

Marchant dans la maison, Hasnna sur ses épaules, il passa à côté de la table et reconnu le papier raffiné de l'Eorishaze. Le prenant il vit son écriture et le montra à sa femme :

« Hey, tu as toujours ce chiffon, je pensais que tu l'aurais rapidement perdu dans la paperasse de ton bureau, héhé... »

Il ricana en le reposant, et s'assit dans le canapé :

« Je suis exténué. Tu sais combien il y a d'heures de vol entre ici et le Palais ? Vraiment trop... Comment vont les filles ? L'école et compagnie ? »

Hasnna, entendant le mot école, descendit des épaules de son père pour glisser le long de son torse et atterrir sur ses cuisses.

« La maitresse a dit que j'était prête pour l'année après elle. »
« Prête pour passer en classe supérieure ? Merveilleux ça ! Tu es ma fille, c'est normal que tu sois la plus forte ! »
« Ouiiii ! Comme papa ! »


L'embrassant sur le front, il fit venir l'Ange près de lui. Une fois qu'elle fut contre lui, et qu'il pu la tenir dans ses bras, pendant que sa fille jouait sur ses genoux, il dit :

« Et toi les affaires... ? »
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Mer 08 Mai 2013, 18:09


Le revoir arpentée les murs de cette maison me faisaient vraiment plaisir. Cependant, il allait devoir réussir à contenter tout le monde, car il m'avait manquée, mais tout aussi à Alicia. J'avais regardé la petite s'y accrocher tout en comprenant que si je le voulais tout à moi, je devrais attendre ce soir, après tout, une fois qu'elles seront couchées, elles n'auront pas vraiment le choix. Cependant, encore fallait il qu'elles acceptent d'aller se coucher ces deux-là. Enfin Alicia il n'y avait pas vraiment de soucis, ce a faisait quelque temps qu'elle allait tôt dans la chambre à la même heure que la petite alors que normalement elle pouvait restée un peu plus tard, mais elle était tellement fatigué le soir venu.
Cependant, j'avais bien remarqué qu'il n'avait rien perdu de son caractère, vu cas peine rentrée, il m'avait déjà proposé de monter dans la chambre. Je me contenta de déposer quelque secondes mes lèvres sur les siennes avant de lui demander d'être patient et laissa Hasnna rester près de son père. Je me doutais bien que pour lui ce n'était pas évident de se rendre compte qu'il avait sans doute raté beaucoup de choses pour elle, mais ce n'était pas de sa faute non plus et puis je me doutais bien qu'elle ne le laisserait pas s'échapper et qu'elle passerait sans doute une bonne partie de la soirée à lui racontée tout ce qu'il c'était produit depuis son départ, si la voix de sa fille lui avait manquée, elle allait se charger de comblée de manque.
Quand il passa près de la table, il remarquait sa lettre et je de l’allée rapidementle chercher vu comment il en avait parlée, je lui avais alors adressé un léger regard de reproche, car je n'étais pas vraiment d'accord qu'il la traite de bout de chiffon, bon d'accord, elle était en mauvais état, mais quand même.

-Je suis ravie de voir la considération que tu portes à tes propres attentions à mon égard et la paperasse s'accumule sur d'autres bureaux que le mien actuellement.

Je le remontai alors rapidement pour le remettre dans la table de chevet avant de l'entendre se plaindre du trajet qu'il y avait entre les deux endroits. C'est vrai que ce n'était pas vraiment tout pré, mais j'avais toujours eu un peu du mal à ma faire aux distances, mais c'était vrai que ça expliquait qu'il ne rentre pas tous les jours, mais bon, j'aurais aimée le voir plus tôt. Peut être que si je lui apprenais a se téléportée pour instantanément, j'aurais plus de chance.
Hasnna lui parla alors de l'école. C'est vrai que j'avais craint que sa maitresse refuse de la laisser passée au vu de sa cécité, mais enfin de conte, je m'étais inquiétée pour rien. Puis il me demanda comment ça allait et j'allais alors m'installer près de lui.

-Comme je te l'ai dit, les papiers son réserver à Kahel et cristalline pour le moment, enfin j'ai fait le plus gros après la guerre, maintenant, tout le monde se relève petit à petit, mais craigne des représailles, après autant de temps, on ne comprend pas pourquoi elle c'est retiré tout à coup, on craint un piège.

Mais je n'avais pas envie de parler de ça maintenant, car même si on avait réussi à éviter le plus de morts possible, grâce à son ami en partie, je savais que d'autre était mort et ça me rendait malade et puis je repensais à la soeur de Caïn qui avait perdu son statut et que j'avais de l’allée chez les déchus pour la rechercher, je me demandais d'ailleurs comment il réagirait s’il apprenait que je m'étais jeté dans la gueule du loup, même pas une semaine après les combats.

-Par conte, je crois que ça ferait assez plaisir à son institutrice que tu ailles la voire, elle ne cesse de me demander si tu contes bientôt prendre des nouvelles de la scolarité de ta fille, enfin heureusement qu'elle a compris qu'elle pouvait m'en parlée aussi.

Oui, après une semaine de parlementassions aussi, enfin elle avait céder quand elle avait compris quand je lui avais expliqué que je pouvais très bien demander une autre institutrice, j'aurais peut être du le faire en faite. Mais bon je voulais laisser toutes ses contrariétés sur le cotée.

-qu' est ce que tu veux manger ce soir ? Et si après tu me racontais ce que tu avais fait depuis tout ce temps, à part écrire des bouts de chiffons.

Autant qu'il choisisse ce qu'il voulait mangée, après tout je devais quand même allée chercher de quoi faire à mangée, vu que je n'avais pas prévu pour lui aujourd'hui et nous avions déjà épuisée le stock de plat préféré pour comblée son absence.


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Mer 08 Mai 2013, 23:48

Ce que lui dit l'Ange le fit sourire. Oui il ne prenait pas vraiment cette lettre au sérieux dans le sens où, il était sincère lorsqu'il lui avait écrit, mais il pensait que ce n'était qu'un papier comme un autre or, chez une femme, ce genre de principe changeait totalement. Chaque objet provenant de l'être aimé, était un prétexte de plus pour lui vouer un culte. D'ailleurs, il s'assura doucement, en la tenant contre elle, de ses sentiments de ce qu'elle éprouvait. Le Lien était actif, solide, grand, et il allait perduré. Elle était enchainée, et pour de bon. La nuit, à la plage, il avait œuvré silencieusement, pendant des heures, pour lui implanté doucement l'idée qu'il lui était indispensable dans sa vie. Et ça avait porté ses fruits. Malheureusement, c'était à double tranchant car quand il n'était pas là, il lui manquait plus que de raison, presque à en devenir folle, et il ne voulait pas qu'elle vienne à Mégido. Ce n'était pas une bonne ville, et en plus il serait mal à l'aise de l'emmener dans son espèce de garçonnière luxueuse.
Non, sa place était à la maison familiale, et ce serait à lui de revenir plus souvent.

-Ne parlons pas de la guerre c'est... Déprimant. Je pense qui nous avons réussi du mieux que l'on pouvait, à surmonter cet obstacle, même si ça a été difficile pour tout le monde. Les actes d'Aya ont été incompréhensibles, on se prépare au pire, point barre. Le reste ira forcément tout seul.


Lorsque l'ange lui parla d'Hasnna, il regarda sa fille sur ses cuisses, et s'occupa d'elle en jouant avec. Il renversa sa tête en arrière, lui souffla dans le cou, bref des trucs qui faisaient rire les gamins. Alicia aussi voulait sa part de rire, et il en fit profiter les deux fillettes, pour qu'aucune ne soit jalouse. Il n'y avait pas de raisons.

-Trois femmes pour moi, comment être plus comblé ?
-Dis moi, tu as vu Dæmon ces derniers temps... ? Il n'est pas venu une seule fois à l'Eorishaze.

Si il n'était pas non plus venu ici, c'est que le Démon avait vraiment quitté son maitre, et qu'il était partie définitivement, au grand dam de Cocoon. Reprenant ses paroles il dit :

-Je n'aime pas son institutrice, et j'aimerai éviter de la voir... Seul. Tu veux bien venir avec moi ?


Cocoon qui avait peur d'une femme ! Allo la Terre, on a un problème ! Même Elise il n'avait pas cillé une seule seconde devant elle mais, la maitresse d'Hasnna... Non, rien que le fait de penser y aller seul le terrorisait. Ainsi il se colla à sa femme en fourrant sa tête dans ses cheveux :

-S'il te plait...


Comment ne pouvait-elle pas craquer ? Ne dit-on pas que les femmes aiment les mâles virils sensibles ? Bha voilà, là il est sensible.
La sentant bouger il se décala d'elle et elle se leva en lui demandant le repas du soir. A vrai dire, c'était vrai qu'il était affamé. Discutant de cela, ils conclurent leur affaire sur quelque chose d'assez sobre, et se leva en même temps qu'elle alla à la cuisine :

-Je t'en parlerai après, laisse moi d'abord prendre un bain et...

-BAIN ?
-OUIII SE BAIGNEEEER !!!
-Oh mon Dieu...

Cocoon laissa ses épaules s'affaisser, contatant qu'il avait réveillé deux dragons. Il soupira et dit :

-Bon les filles ON SE CALME, et on y va calmemant. La première qui me dit que le savon ça pique les yeux je la sors du bain, c'est compris ?

-OUI !

Elles répondirent en cœur, avant de se mettre à rire. Lui, il tira légèrement la langue en direction de Nydelia, lui faisant ainsi part silencieusement de ses pensées du genre "Je ne vais pas être tranquille tout de suite là...", il monta avec les deux gamines, accrochées à ses jambes. La vie de famille... Il avait presque oublié.

Dans le bain, il avait épuisé plus que de raison les filles, de manière à ce qu'elles ressortent claquées. Ainsi, lorsqu'il descendit, seulement en pantalon, portant les filles dans ses bras, il les assit à la table, avant d'aller mettre le couvert pour aider Nydelia. En quelques mois, il avait changé, évolué, et même s'il n'avait pas grandi, sa musculature s'était légèrement développée. Seulement, il savait que maintenant, au stade où il était, il n'allait plus prendre en muscle. En force oui, devenir plus fort physiquement mentalement, mais sans toucher le physique. Et c'était tan mieux. Il glissa alors doucement, dans la cuisine :

-Je pense que l'on aura la paix rapidement ce soir...

Et ce fut le cas. Ils mangèrent tous ensemble, Cocoon ne parla pas de grand chose, du moins pas devant les filles, et puis après le repas, elles jouèrent un peu. S'allongeant dans le divan, il prit un livre qu'il commença à feuilleter, pendant que l'Ange allait mettre les petites au lit. Hasnna embrassa son père et partit fermer les yeux. La nuit était belle et douce, et juste quelques lumières étaient allumées, donnant une ambiance tamisée à la pièce. Lâchant son livre quand l'Ange revint près de lui, le calme s'était enfin installé, il l'attira pour qu'elle se couche sur lui -ou s'assoit, c'était comme elle voulait-
Mettant ses mains derrière la tête il dit doucement :

-Je suis content d'être rentré. Je m'en veux d'être resté au Palais tout ce temps mais... L'armée avait besoin de moi. J'ai recruté des soldats, je les ai formé, entrainé, j'ai du conclure des genre de... Contrats, pour partager des terrains, comme une foret par exemple, en terrain d'entrainement. C'était difficile. Ils sont comme des gosses. Certains n'ont même pas seize ans, je ne sais pas s'ils savent vraiment ce qu'ils font, ou s'ils sont juste aveugles, mais je n'ai pas à leur dire quoi faire. Et puis du moment qu'ils passent les tests... Voilà, ma vie s'est surtout limité à ça : fonder une armée qui tient la route. D'ailleurs, avec une collègue à moi, nous avons eu beaucoup de travail lorsque l'Orishala a réussi à annexer le Port. Ce sont des détails techniques, mais on va dire que militairement parlant, nous sommes en train de nous étendre, de former quelque chose de vraiment solide. La guerre a secouer tout le monde, il est temps que nous formions des rangs qui tiennent la route. On doit se préparer à toutes éventualités.

Soupirant il posa ses mains sur le corps de Nydelia :

-Et toi alors... ?


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Jeu 09 Mai 2013, 12:04


Ne pas parler de la guerre, pourquoi pas, après tout a quoi ça servait ? On ne pouvait qu'attendre en se disant qu'en principe ça ne devait pas recommencer de si tôt. En faite j'avais diminué les surveillances, il fallait que tout le monde puisse se reposer, oublier quelque part, même si ce n'était pas vraiment possible et puis il avait raison, je n'avais absolument pas envie d'en parler aujourd'hui, j'avais juste envie de profiter de sa présence le plus possible, mais bon comme il l'avait dit, on était trois, car j'avais légèrement étonnée de remarquer qu'il avait aussi beaucoup manquée à Alicia, mais ça me faisait plaisir aussi. Encore heureux qu'il fût difficile d'être jalouse de ses propres enfants.
Par conte quand il me parla de Daemon je fus quelque peu surprise. Qu'est ce qu'il se passait ? Je croyais pourquoi qu'il était inséparable c'est deux là. Puis je commençais à me dire qu'il n'avait peut-être pas vraiment eu le temps de le voir, ne jamais trouver une réelle occasion de le revoir.

-Je ne l'a plus vu depuis les combats, il a permis à pas mal de vie d'être sauvée, il était assez fatiguer, mais vivant. Mais si tu as eu autant de travail, il n’a peut-être pas voulu te déranger. Est-ce que tu as essayé de l'appeler ? Il ne peut pas être bien loin, je doute qu'il te lâche de si tot.

La relation entre les deux hommes m'avait toujours quelque peut étonnée, mais j'avais fini par m'y faire, mais je ne pouvais pas croire qu'il le laisse tombée même si pour une raison quelconque, il lui en voulait. Moi qui pensais cela d'un démon, franchement, j'avais bien changé comparée à la première fois que je l'avais vu.
Chose étonnante, voilà que monsieur me demandait de l'accompagnée pour rencontrée madame je tourne autour des mecs caser. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi il ne voulait pas aller seul, après toutes les seules fois où je l'avais vu parlée avec elle, il n'avait même pas remarqué qu'elle lui tournait autour.

-T' en fait pas, je ne contais pas vraiment te laisser allée la voir seul. Et puits je crois pas qu'il y a à s'inquiéter, je suis certaine qu'elle cherche juste un prétexte et que quand on ira elle n'aura pas grand-chose à dire. Enfin, on ira tous les deux demain, enfin si tu ne dois pas rentrée.

J'avais peur qu'il ne puisse pas rester assez longtemps pour que j'en profite comme je le souhaitais, j'avais envie qu'il reste ici le plus longtemps possible, pas qu'il reparte à megido dans les jours qui vienne, mais je sais que je n'aurais pas vraiment le choix non plus. Et puis ce n'était pas vraiment pour moi, mais pour les petites aussi, après tout, j'avais quelque temps de repos, mais après je devrais me rendre de nouveau à la citadelle et elles recommenceraient à rester assez souvent seules. Ce n'était pas juste pour elles, mais on n’aurait pas le choix. Tout ce que l'on peut faire c'est le repousser au plus tard possible.
Je ne put m'empêcher de sourire quand je remarquais ce qu'il avait déclenché, ce faisait tellement longtemps qu'il avait oublier quelque petite astuce, genre de ne pas parler de bain en présence des filles, car contrairement à beaucoup d'enfants, les nos adores allée se foutre dans l'eau. Devant son geste, je ne pus m'empêcher de ricaner, s’il voulait du repos, c'était plutôt mal barré pour lui. Je le laissais alors s'occuper des gamines pendant que j'allais préparer le repas. Après quelque instant, je vu Ielenia venir auprès de moi, elle me semblait plus apaiser tout à coup.

-ca fait du bien de te revoir aussi rayonnante. S'il te plais, tu sais qu'il repartira, profite tant que tu veux, je vais chercher Kahel, voir tous les archanges pour lui venir en aide pour que tu profites bien de lui, mais je ne veux plus te voir comme je t'ai vu.

Je lui caressai la tête en signe de réponse, je pouvais comprendre qu'elle était inquiète, mais je me demandais comment elle réagirait si je lui enlevais Tali pendant un moment donné.
Quand ils redescendirent, je terminais la préparation et on mangea tous de bons appétits. Ça faisait du bien de pouvoir souper tous ensemble, ça faisait trop longtemps. Après le repas, on les laissa jouer toutes les deux, mais par je ne sais qu'elle miracle, elles commencèrent à piquer du nez rapidement, alors j'allais rapidement les mettre au lit et retourna aussi rapidement auprès de lui.

-qu' est ce que tu leur as fait pendant leur bain pour qu'elle s'endorme aussi vite. Mais je crois qu'elle aurait aimé que tu ailles la border tu sais.

Je m'installais alors sur lui après qu'il m'eu attirée à lui. Confortablement installer, j'écoutais ce qu'il avait à me dire, j'étais rassurée quelque part que le port appartienne à l’Orisha.

-Apres les combats on a réglées ce qu'il avait a réglée, des bases et des choses un peu plus compliquées. En faite la soeur de Caïn à Peter un câble quand elle a vu son compagnon mourir, d'ailleurs, c'est Daemon qui là ramener, mais elle était déjà partie à Avalon pour se protéger, pas simple d'allée la rechercher là-bas. Enfin on la ramener, mais on la cache des autres en attendant qu'elle trouve la force de commencer le pèlerinage. On ne l'oblige pas, on veut juste pas qu'elle rejoigne les idées d'Aya. Puis ben Kahel ma limite congédier une fois que le plus gros a été fait, j'ai plus le droit de foutre un pied à la citadelle sans raison urgente, je crois que je me laisse un peu trop faire, mais j'avais besoin de repos.


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Jeu 09 Mai 2013, 17:58

Lorsqu'elle lui parla de Daemon, elle lui confirma ce qu'il croyait. Ainsi, il n'était pas revenu après la guerre. En soupirant il dit :

-Il est définitivement partit alors. Depuis un moment il me demandait de lui apprendre des choses, de m'occuper de lui, de lui faire faire des trucs... Utiles, mais j'avais jamais le temps. Alors il est partit, de lui-même, pour progresser, et revenir plus fort. Mais personnellement, je doute qu'il reviendra un jour. C'est un démon, il n'est pas fait pour rester avec la belle petite famille romantique que nous formons. En même temps, je ne lui en veux pas, c'est dans sa nature... Enfin bon.

Jetant ses pensées d'un geste de main dans le vide, il s'occupa du cas de la maitresse et fut heureux de savoir que Nydelia l'accompagnerait pour aller affronter une telle harpie. Et puis il ajouta :

-Je t'annonce officiellement que je suis en congés ! Ca fait des mois que je travaille, alors bon, mes hommes savent tenir une épée sans moi. Je ne repartirai qu'en cas de danger imminent, si je dois former l'armée sur-le-champs. Pour le reste je vais vivre ici et reprendre ma vie de père au foyer pendant que maman s'éreinte au travail. Optimal non ?

Il se mit à rire dans sa barbe, mettant ses mains derrière sa tête. Ouais, il allait apprécier la vie comme avant, du moins il l'espérait...

Lorsqu'il raconta ses affaires internes, Nydelia lui parla des siennes. Elle avait du aller chercher une Ange chez les Déchus ? Dis donc... Il trouvait ça carrément suicidaire, mais elle a du surement bien s'entourer pour y aller, alors il ne lui posa pas vraiment de question sur le pourquoi du comment.

-Ainsi, Kahel décide toujours autant de si tu travaille ou non ? C'est rassurant de voir qu'il veille sur toi malgré son balais... Enfin tu vois l'idée. L'important c'est qu'il remplisse bien ses fonctions, le reste n'a pas vraiment d'utilité. Mais j'ai cru remarqué que Yulenka était la pire des vipères avec lui, et qu'elle adorait le martyriser... Je pense que je m'en ferai une très, très bonne amie...


La encore, un sourire narquois vint illuminer son visage brun, avant de se concentrer sur l'Ange.

-La Guerre restera dans nos esprit mais j'espère que, comme après l'évènement tragique qu'il y a eu l'année dernière, et qui a fait devenir Hasnna orpheline, nous arriverons à surmonter tout ça, et à voir toujours plus loin. Et a notre échelle, même si j'ai évolué dans mes fonctions, j'espère surtout que notre vie pourra reprendre, comme avant...


Ca c'était ce qu'il croyait. Lui il pouvait rester chez lui, glander s'il le voulait, mais c'était au détriment de son travail et de l'armée. Ainsi délaisser autant son travail n'était pas bon donc il faudrait qu'il retourne au moins trois à cinq fois par semaine à Mégido, minimum. L'idéal serait qu'il y soit tout le temps, comme il l'avait fait ces derniers moi, mais c'était impossible, du moins pas pour les deux semaines à venir. Caressant le dos de l'Ange, il se perdit un peu dans ses pensées, ne prêtant pas attention au reste.
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Jeu 09 Mai 2013, 19:02


Je n'en revenais pas, il pensait vraiment qu'il l'avait abandonné ? Je ne pouvais l'imaginer, mais force était de constater qu'il avait dû se sentir abandonner et avait préféré s'éloigner. Ce n'était pas juste, enfin, il aurait au moins dû venir lui dire au revoir et à Hasnna aussi après tout, elle l'aimait bien aussi et je devais bien avouée que je lui étais énormément reconnaissante, car sans ce démon, jamais je n'aurais pu vivre tout ce que je vis actuellement, car il serait mort pas le responsable de la destruction de mon village et de mon ancienne vie. Je ne savais pas trop ce que je pouvais dire, de la façon qu'il en parlait, il me semblait resigné, personnellement, je préférée continuer a croire qu'il allait bien revenir un jour ou l'autre, même s’il avait du se sentir abandonné par Cocoon.
Mon coeur cependant bondit de joie quand il m'apprit qu'il était en congé, j'allais ainsi pouvoir passée énormément de temps avec lui, car même s’il me lâchait que l'on reprendrait notre ancienne vie, il n'était pas seul à être plus au moins en congé, car j'admets que j'avais trouver une allie avec cristalline qui me permettais de travailler un minimum dans le dos de Kahel, mais ce n'étais que le matin et je supposais qu'il allait bien profiter de ses jours de repos pour dormir le plus longtemps possible, enfin faudrait voir si Hasnna serait d'accord avec ça. Je me demandais d'ailleurs si je la mettrais à l'école le lendemain, je la laisserais peut-être profiter de son père.
Puis il me parlait de Kahel justement et je ne pus m'empêcher de sourire quand il fit allusion à son postérieur. Je m'inquiétais cependant quand je vi qu'il avait remarqué pour Yulenka, je devrais peut être le mettre en garde, car je craignais le pire. Cependant, je me rappelais de quelque chose que je n'avais pas voulu en parlée au moment même, mais ma curiosité était piquée au vif et Kahel Ava refusée de me le dire.

-Disont plutôt qu'il s'arrange pour que je n'en fasse pas trop, car je crois que par moment je serais capable de passée la nuit là-bas pour tout réglée. Quand à Yulenka, ben il a le même avis que toi, elle le trouve beaucoup trop sérieux et bon tu a vu comment elle est, la cible idéale, surtout qu'elle sait comment faire mouche. Mais tu viens de me faire penser à quelque chose, je n’en avais pas parlé avant, car je n’avais jamais eu l'occasion, mais qu'est ce qu'il sait passer quand tu es venu à la citadelle avec Lison ? Il était contrarié et tu ne semblais pas vraiment ravi non plus vu que d'après lui tu la collée sur un des piliers et je t'en prie, ne me lâche pas que je n'est cas lui demander, tu t" imagine bien que je ne l'ai déjà fais.

Je ne contais pas le lâche tant que je n'avais pas de réponse, cependant, il avait dit quelque chose qui me mettait un peu mal à l'aise. Au début, il avait seulement parlé de ce qu'il c'était passé, c'est vrai que nous avions déjà surmonté pas mal de choses, mais je n'étais pas certaine que nous arriverions à surmonter ce qu'il risquait de ce passée dans quelque centaine d'années. Je me mords alors les lèvres, je ne voulais pas en parler maintenant, mais ça ne servais à rien de continué à essayer de lui camouflée et puis, il avait certainement entendu le message mental du maitre du temps après tout.

-tu te souviens il y a quelque temps, on parlait d'immortalité et on se demandait si nous devions trouver un moyen que les filles puissent avoir cette chance. Pour le moment, même si on avait dit que l'on laisserait le choix, je refuse qu'elle vive aussi longtemps que nous. je me doutais bien qu'il allait ce demander quoi. -Je suppose que tu as entendu le maitre du temps nous communiquer un message ? Tu sais celui qui nous demandait de se rendre à la pyramide pour l'aider à trouver un de ses semblables. Il se trouve que je l'ai déjà aider à un trouver un autre à Sommiun. Il a vraiment besoin de notre aide, en faite, il conte nous envoyer dans le futur pour réussir à enrayer un massacre sans nom.

Je ne savais pas comment je pouvais lui expliquer ce qu'il m'avait appris à ce moment-là. Et surtout j'avais peur de sa réaction, car il n'aimait pas que je me projette trop loin dans le futur, mais là, je n'étais pas vraiment responsable.

-D' après ce qu'il m'a appris, ça ne se passera pas avant quelque siècle, un ou deux. Je sais que tu n'aimes pas que l'on parle dans un futur aussi loin, mais j'avoue que ça me fait peur. Je n'ai pas le choix, mais je ne veux pas laisser notre famille connaitre ce futur.

Trop triste, trop dangereux et surtout sans possibilité d'en réchapper vu que même les ombres ne faisaient plus leur travail, alors c'est vrai, je devais bien avouer que j'avais pensé détruire le miroir pour pas qu'il connaisse ce futur non plus même si ca me détruirai au plus profond de moi même, mais je voulais tenter tout les autres options avant, même si je devais allée dans le futur moi-même.


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Jeu 09 Mai 2013, 20:47

-Tu as toujours été une travailleuse acharnée, alors ça ne m'étonne pas que Kahel doit te congédier pour que tu puisses te reposer, et au moins je l'en remercie pour ça ! Tu serais prête à te tuer à la tâche, alors je suis content que tu es un protecteur là où tu travaille.

Ca avait l'air de reproches, mais ce n'en n'était pas. Il disait ça comme ça, car il connaissait la jeune femme. Ce n'était pas une ange pour rien d'ailleurs ! Quand elle souleva le point du temple, lorsqu'ils avaient conclu l'alliance avec Lison, Cocoon se gratta la tête :

-Si je te le dis tu ne me croiras jamais de toute façon.

Il était sacrément mal. Il ne pouvait pas lui dire que les deux femmes dans la même pièce lui faisait de l'effet, alors il fallait qu'il trouve autre chose. Et puis il se rappela la menace claire de Kahel. Soupirant il dit, fermant les yeux, les sourcils froncés :

-Je ne me sentais pas très bien, alors je suis sorti du ton bureau et Kahel m'a suivit. Alors que je lui ai demandé de rentrer, car je n'avais pas besoin de nounou, il a commencé à me jeter à la figure des injures. Il m'a dit que j'étais égoïste et arrogant. Bon, c'est peut être vrai mais m*erde, il n'avait pas à me dire ça comme ça, alors que je voulais juste prendre l'air. Du coup ça a énervé Lison, elle m'a engueulé pendant toute la rencontre...

Il fit rebondir son index sur sa tempe, pour signaler à l'Ange que tout s'était passé par télépathie. Et puis il l'a pris dans ses bras, pour fourrer sa tête dans son cou et la serrer contre lui :

-Il n'y a que toi qui s'est inquiété pour moi, ça me confirme que ma femme c'est bien toi...

Bon il faisait peut être un peu le bébé, un peu la victime, mais dans le fond il n'avait pas totalement tord. Kahel aimait remettre les gens un peu trop prétentieux à leur place, alors que lui même était quelqu'un d'arrogant comme pas permis. Cependant, même s'il se faisait remonter les bretelles, c'était il y a tellement de temps (en tout cas il avait l'impression que c'était il y a des années) qu'il n'en tiendrait pas rigueur. C'était du passé.

Ce qui suivit étonna l'Orisha. Le flot de paroles que déversa Nydelia ne lui vint à l'esprit que des minutes plus tard. Que disait-elle ? Quoi ? Secouant doucement les mains, il fronça les sourcils et dit :

-Attend, attend je... Je ne comprends rien !

Il avait un peu haussé le ton pour qu'elle arrête de parler le temps qu'il lui pose les questions préliminaires. La décalant de sur lui, il s'assit correctement sur le divan, et posa ses coudes sur ses genoux pour joindre ses mains.

-Le Maitre du temps est apparu il y a des jours maintenant. Nous n'avons plus de nouvelles, est ce bien de se fier à cela ? Es-tu sure qu'ils vont nous... Envoyer dans le futur ? Nous envoyer dans le temps, dans cent ou deux cent ans, pour participer à une guerre dont on ne sait rien ? Enfin sauf eux visiblement...


Il réfléchit un moment :

-Je trouve ça gros que nous soyons projeté à des années de notre temps actuel, pour une raison qui aujourd'hui, nous est inconnu. Puis, comment peux-tu nous empêcher de vivre cet horrible sort qui nous attends ? Sans parler des filles hein, à commencé par nous... Nous sommes éternels. Si on nous envoies dans le futur, comme tu dis, c'est pour jouer les héros et sauver le monde, même si c'est illogique. Les choses doivent être changées maintenant dans le présent, car plus tard, il sera bien trop tard...


Soupirant, il appuya sa tête au dossier du divan, décollant ses coudes de ses genoux, et passa une mains dans ses cheveux.
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Jeu 09 Mai 2013, 22:11


Je l'en remercie, mais je ne m'arrêterais pas de lui tirer la tronche, le taquiner et espérer que quelque chose de gênant lui arrive. C'est un peu ce que je pensais quand j'avais entendu ce qu'il avait eu à dire. Mais en même temps il m'expliqua plus ou moins ce qu'il s’était passé. J'étais persuadée que si je demandais à Kahel j'aurais une tout autre version, mais bon qu'est ce que je pouvais y faire, je crois que j'allais seulement laisser tomber. Je crois qu'ils ne s'entendraient jamais et je ne pourrais rien y faire, car j'avais bien l'impression qu'ils étaient trop têtus pour s'assoir tranquillement sur une table pour parler et essayer d'arranger leurs affaires comme des personnes civiliser. Il m'avait aussi expliqué qu'il c'était fait engueuler par Lison, ça n'avait pas du vraiment être un jour pour lui, mais je n'avais pas vraiment compris pourquoi il parlait de confirmation, je n’avais pas besoin de la faire personnellement et je fus quelque peu choqué d'apprendre que lui oui.
Mais comme d'habitude, j'avais parlé beaucoup trop vite, je pouvais comprendre qu'il aille du mal à croire à tout ce que j'avais à lui dire, moi même j'avais pris le maitre du temps pour fou. Cependant, j'avais vu ses yeux et je savais qu'il était sincère. Mais comment est ce que je pouvais le convaincre de me croire ?

-Je sais que ça parait totalement fou cette histoire, quand j'ai rencontré ce type, qui était si proche, limite comme s’il me considérait comme une amie. D'ailleurs, encore plus loufoque, il a vécu à notre époque, il est déjà quelque part, un des miens. Écoute, je ne sais pas par qu'elle miracle, mais il a traverser les âges en changeant même de race, car c'est un Orisha. Il aurait même un enfant, adopter comme nos filles, on l'a peut-être croisée quand on a été au sanctuaire, sans le savoir.

Je me levais alors pour jeter un coup d'oeil par la fenêtre, j'essayais de me mettre à la place de Cocoon, il fallait absolument que je trouve les mots justes pour arriver à le convaincre.

-tes tu déjà rendu à la ville des génies ? J'avais besoin de me détendre avant la guerre, d'oublier quelque instant. Cependant quand je me suis rendu dans le monde des revers, mon chemin a été détourné, c'est alors que je l'ai rencontrée et qu'il m’a expliqué qu'il avait seulement besoin d'aide pour retrouver d'autre maitre du temps ? Il ma semblée fou, comme je dois te semblée folle à l'heure actuelle.

Mais ça ne s'arrêtait pas là malheureusement, mon regard se posa alors sur la porte de la chambre des filles. C'est vrai que je n'avais aucune preuve, mais comment est ce qu'il voulait que je prouve quelque chose d'aussi gros, il fallait qu'il le rencontre, j'avais l'impression qu'il ne s’était pas rendu à la pyramide ?

-J' ai vu son regard, j'ai entendu sa voix, je sais bien que je ne suis pas toujours capable de comprendre quand on se joue de moi et que je peu paraitre naïve, mais dans ses yeux j'ai bien vu la souffrance d'un tel futur, essaye d'imaginer ce qu'il a pu vivre, j'ai essayer d'imaginer ce futur, mais je n'y parviens pas, je ne peux pas m'imaginer un monde ou tout est simplement perdu, il doit toujours avoir de l'espoir.

Puis j'essayais de comprendre ce raisonnement, bien sûr ça semblait logique, mais celui qui avait réussi à causer autant de souffrance était introuvable et donc inconnu.

-Je crois qu'il na pas le choix, tout ce que je sais c'est qu'il vaut trouver un maximum de volontaire. Peut être que nous ne serions pas soumis aux mêmes règles que lui, il ne sait peut être même pas le nom du responsable. Tout ce qu'il a pu m'apprendre, c'est que c'est à cause de ça. j’avais alors sortis les cristaux de poche, je les gardais précieusement depuis quelque temps. -Je ne sait pas comment je me les suis fait dérober, il n'a pas vraiment voulu tout m'expliquer, on manquait de temps. Mais je sais que quelqu'un aurait réussi à réunir le cristal du maitre, alors je te laisse imaginer le résultat. Je ne veux pas que les filles connaissent ce futur, je le crois, du coup je ferais tout mon possible pour que personne ne souffre de la sorte.

Je devenais trop drastique, j'avais imaginé les pires scénarios possible, que nous n'y arrivions pas, qu'il faudrait penser à d'autre solution, j'envier les filles depuis, elle vivrais, grandirait, veillerait, et partirait. J'étais capable de me déchoir pour éviter à celui que j'aimais de le connaitre aussi. Je ne savais pas trop comment je pouvais faire autrement pour le convaincre, moi qui contait simplement passée une bonne journée, je connaissais les grands moyens.

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Jeu 09 Mai 2013, 22:57

Cocoon ne savait même pas quoi dire. Il écoutait l'ange parler, et il avalait chacun de ses mots, sans que les phrases n'aient aucun sens dans sa tête. C'était abstrait, et il était trop rationnel pour se cantonner à ce genre de principe qui n'ont ni queue ni tête. Alors il essaya de tout remettre dans l'ordre. Quand elle eu fini de parler, sa voix était grave et presque monocorde :

-Tu es en train de me dire qu'un Maitre du Temps, visiblement le même que dans la pyramide, est venu te parler de ton futur en te disant que quelqu'un allait te dérober des fragments de cristaux, pour faire je ne sais quoi avec le cristal maitre et que les répercussions seraient dans un siècle ou deux ? Sans que, aujourd'hui, personne ne fasse rien ? Sans que aujourd'hui personne ne se rende compte de rien ? Ok, ok... Admettons. Donc... Des gens vont nous envoyer dans le futur pour anéantir un mal que aujourd'hui nous ne connaissons pas. Je ne sais pas si j'ai tout compris en tout cas j'ai réussi à faire des phrases correctes, c'est déjà pas mal.

Relevant la tête il inspira un grand coup, et regarda l'âtre sombre de la cheminée, dans la pièce noire à cause de la nuit. Dehors, la pluie commença à tomber, à s'abattre sur les vitres. Au loin, tout au loin, un orage se faisait entendre. Le temps extérieur était similaire au chaos qui commençait à surgir dans sa tête, dû aux paroles de Nydelia. Puis il se leva et vint vers sa femme. Lui prenant la main il dit :

-Pourquoi dis tu que nous n'assisterons pas à cela ? Et pourquoi ne veux tu pas que les filles soient éternelles ? Je veux dire... Je sais que le sujet était délicat, nous n'en n'avons pas parlé souvent mais de là à dire que ce n'est même plus la peine d'y penser... Je trouve ça un peu radical. Et puis nous mêmes nous sommes éternels maintenant, nous ne pouvons plus faire machine arrière...


Il lâcha sa main et la regarda un peu plus sévèrement, croisant les bras. Sa voix était bien plus dure, mais il n'était pas violent :

-Vu que tu connais cette histoire depuis un moment, te connaissant tu as surement du retourner le problème dans tous les sens et en venir à certaines conclusions.

Il fit un pas vers elle, se rapprochant un peu plus bien qu'il savait pertinemment qu'il n'allait pas l'intimider -déformation professionnelle que voulez-vous...- :

-J'attends d'entendre tes conclusions alors...


Là il était sérieux. Il la croyait, ça c'était bon, en revanche maintenant, il était temps qu'elle livre tout ce qu'elle avait sur le cœur, car même comme ça, il avait l'impression qu'elle tournait autour du pot. Elle parlait d'un monde perdu, sans espoir et bizarrement Cocoon lui, se le représentait bien. Il a vécu dans un monde similaire pendant presque dix ans, où chaque jours de sa vie était en fait une épreuve de survie. La nuit était aussi sanglante que le jour, alors au final, pour lui, il retournerait au bon vieux temps. En revanche pour les autres... Ce sera bien différent, c'était certain mais ça, il ne prit pas la peine de le dire à Nydelia, ne voulant pas lui montrer que lui, ses espoirs étaient presque déjà anéantit. C'était son défaut, son pessimisme croissant et dans un monde où plus rien n'existe, à part l'instinct de survie, il ne savait que trop bien le genre de bête à l'état brute qu'il devenait et d'un côté... Il avait envie de tout sauf de ça.
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Jeu 09 Mai 2013, 23:43


Actuellement, il essayait surtout de vérifier qu'il avait tout compris. Pas mal d'information entrée peu de temps a assimilé. Je ne savais pas vraiment s’il me croyait réellement, mais en tout cas j'en avais l'impression. Je ne savais pas vraiment en quoi c'était utile qu'il soit au courant maintenant, car tant que le maitre du temps n'avait pas fini de réunir les siens, on ne saurait pas s'y rendre. Mais je crois que c'était bien de se préparer. Mais comment pouvions-nous bien nous préparer à un tel futur ? Ce n'est pas facile, surtout que comme ça avait été dit, on ne savait rien du responsable, on ne savait même pas si c'était un homme ou une femme, ni comment tout ça était arriver.
Il essayait maintenant de comprendre mon raisonnement, il ne savait pas tout, il lui manquait la pièce centrale du puzzle. Du coup je ne savais pas trop ce que je pouvais faire, toute lui dire ? Comment le prendrait-il ? Pourtant, je savais qu'il avait besoin de réponse, il me connaissait, il se doutait que j'avais déjà tourné la question dans tous les sens. Mais mes conclusions, mes solutions surtout n'allaient pas lui plaire. Quand il relécha ma main je la posais sural fenêtre et regardais la pluie tombée, par moment on pouvait avoir l'impression que le temps reflétait parfaitement nos émotions comme ce soir, car mon coeur pleurait comme le ciel cette nuit, car mes décisions était douloureuses.

— je... Avant de te dire mes conclusions, j'ai besoin que tu saches autre chose, je ne voulais pas vraiment te l'apprendre, mais je crois que c'est nécessaire si je veux que tu comprennes comment j'en suis arrivée là. Je restais encore un moment silencieuse, essayer de trouver les bons mots n'était pas vraiment facile. -Je n'ai pas pu m'empêcher de luis demander, il fallait que je sache, alors je lui est demander comment ce futur avait peu arriver et qu'est ce que j'étais devenue. La réponse qu'il me fit me glaça le sang, les miens on presque tous disparu, les seuls survivants se trouvent au continent mystérieux son diriger, si on peu dire par Kahel qui à pris ma place. Allée une dernier inspiration avant de me lancer à l'eau. -Et au cas où il viendrait à te demander pourquoi je ne suis plus la reine de mon peuple, c'est, car je ne serais plus de ce monde. Je ne sais pas comment, quand exactement, ma il m'a appris que j'allais mourir, je sais que ça ne fait pas plaisir, mais je suis certaine qu'il ne ma pas mentis.

Maintenant que je devais lui dire le reste, je me rendais compte que j'avais fait le plus facile en fin de conte, je ne pouvais même pas le regarder dans les yeux pour lui dire mes solutions, je ne savais pas comment il allait réagir et ça me faisait peur, m'en voudrait-il ? Me demanderait-il de partir ? Je ne savais pas, mais je voulais qu'il sache dans un sens, car j'avais une chance qu'il me comprenne, elle était mince, mais je voulais la tenter.

-Cocoon, tu a le droit de te mettre en colère, de ne pas être d'accord avec moi, car mes conclusions son certainement égoïste dans un sens et beaucoup trop drastique. Mais si nous n'arrivons pas à l'en empêcher, si vraiment on ne peu ne rien faire pour l'en empêcher, je n'ai trouver qu'une autre solution. Tu me demandais pourquoi je ne voulais pas de l'éternité pour nos filles. Je ne veux pas qu'elles souffrent, je préfère subir leur perte qu'eux la mienne, je préfère les perdre, plutôt qu'elles connaissent ce genre de monde et surtout. des larmes avaient commencé à perler sur mon visage tant cette solution m'était compliquée. -Tu ne dois ton immortalité cas un bout de miroir, contrairement à moi. Or justement, c'est le genre de matériaux qui est facile à briser. Je serais prête à le faire, voir plus pour ne pas que tu connaisses cette souffrance. Je sais bien que je n'ai pas à choisir, mais je n’ai pas envie que tu souffres, car tu aurais perdu tous les tiens et surtout, car ce monde dans lequel tu vivras ne permet même plus aux autres de mourir, famine, maladie, tout n'est que désastre et franchement je ne veux pas continuer à faire que tout ira bien, au premier signal, je n'hésiterais pas.

Comme pour appuyer tout ce que je venais de dire, une voix retenti de nouveau, cette fois ci, c'était au rocher au clair de lune qu'il fallait s'y rendre, mais pour faire quelque chose d'assez particulier. Mais mon coeur marqua un arrêt. Car contrairement à la dernière fois, il avait projeté je ne sais comment des images de ce futur, elles étaient horribles, beaucoup plus de ce que j'avais imaginé. S’il doutait encore, ça devait le convaincre, enfin je l'espérais. Personnellement, je me préparais au pire, car je me doutais bien que sa réaction n'allait vraiment pas être joyeuse. Je n'osais toujours pas regarder ne serais ce qu'un cheveu de lui, comment est-ce que je réagirais s’il me disait qu'il était prés à mettre fin à mes jours pour une telle raison ? Je tomberais de haut, mais j'avais surtout peur qu'il ne sache pas me le pardonner. Mais depuis quelque temps il était clair que je ne pouvais plus lui mentir, je n’en avais pas envie et je crois que j'en avais plus la force. Ces solutions me rongeaient de l'intérieur depuis beaucoup trop de temps. Si seulement j'avais pu lui en parler plus tôt.


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Ven 10 Mai 2013, 00:44

Plus il l'écoutait parler, plus il se décomposait de l'intérieur. Ses bras restaient croisés, lui il restait debout mais tout ce qu'elle disait était en train de l'achever. Ainsi elle avait voulu connaitre son avenir et son avenir était réduit à néant. Elle serait morte, et Kahel aurait pris la tête du peuple le temps de survivre. Bien...
A l'intérieur doucement, une flamme de colère commençait à s'allumer. Son cœur bondissait dans sa poitrine, martelant ainsi son corps, pour ce que cette flamme grandisse toujours plus, son sang frappait ses veines et ses artères, lui rappelant combien il avait chaud, combien il était irrité. Et quelque chose apparut dans le ciel. Un message. Le Maitre du Temps. Bien qu'il resta impassible devant ce spectacle, devant cette fenêtre, une fois que la nuit fut de nouveau calme, il ricana. Les nerfs commençaient à le bouffer, et ce rire nerveux, qui sortait de sa bouche, il ne pouvait pas vraiment le contrôler alors il délia ses bras, retourna Nydelia pour qu'elle lui fasse face, et la prit par les bras. Sa voix avait prit un ton qui laissait supposer une once de folie, comme si finalement toute cette histoire, l'avait rendu fou avant l'heure et il dit doucement, un peu trop doucement même :

-Oh non, non, non ma jolie, tu ne t'en tireras pas comme ça... Dans cent ans, dans cinq cent ans, dans mille ans, nous serons toujours ensemble. Quand les mers seront asséchées, que l'herbe sera brûlée, que la terre sera craquelé, que les arbres seront morts, nous serons toujours ensemble... Je ne te laisserai pas briser mon miroir, comme je ne te laisserai pas mourir, et sous aucun prétexte...


La prenant contre lui, il fourra sa tête dans son cou :

-J'ai perdu mes parents, j'ai perdu Oëna, je vais perdre mes filles, et tu crois vraiment que je vais te laisser te faire assassiner sans moi ? Nous sommes éternels, mais pas immortels. Ne touche pas à ce miroir, tu n'as pas le droit de me faire partir avant toi, mon Amour...

Se redressant, il se détourna d'elle, et reprit sur un ton sarcastique :

-Alors quand même, tu serais prête à me tuer, par n'importe quel moyen, pour que je ne vive pas un futur qui n'est même pas certifié ? Oh bien sur, je ne met pas la parole de ces... Inconnus en doute, ils savent surement ce qu'ils disent mais deux siècles... Un seul détails change dans le présent, et ils mentent déjà sur ce qu'il va se passer dans l'avenir, alors est ce vraiment raisonnable de risquer de me perdre, alors que je te voues corps et âme, pour avoir attenté à mes jours ? Non, je ne pense pas...

Ses paroles étaient dures, mais ce que venait de lui dire l'ange l'était tout autant pour lui. Il ne pouvait pas rester "gentil" dans ce genre de dialogue, dans ce genre de situation, c'était dur pour lui de ne pas être pessimiste, ironique, sarcastique... Elle lui parlait d'avenir inconnu, de type qui leur montrait des images difficiles à supporter, une destinée qui avait l'air toute tracée alors que quand on les regardait, on dirait deux personnes à l'aube de leur vie... Il la comprenait, et en même temps non. Lui n'aurait jamais été capable de la tuer, du moins pas de sang-froid. Pas aujourd'hui. Il avait retrouvé son cœur d'humain, son cœur d'homme, ce n'était pas pour devoir le geler à nouveau. Cocoon commençait sérieusement à avoir mal à la tête de tout ça. Il venait de rentrer, et voilà que, alors qu'il pensait passer de bons moments, profiter du jour le jour, elle l'assaillait d'informations cruciales. Mais à leur échelle, que devait-ils faire ? Aider les maitre du temps ? Rassembler du monde oui, mais comment ? C'était abstrait, trop abstrait pour lui de se dire qu'il fallait se battre ou mourir maintenant, pour assurer la pérennité dans deux siècles. Il lâcha un lourd soupir et dit :

-Tu as d'autres choses à me dire ? Je pense qu'avec tout ce que tu viens de me balancer, et l'autre là qui nous a encore parlé, je ne suis pas certain de faire une nuit complète. Alors je t'écoute.
Il fit une courte pause et reprit : J'ai mis du temps à faire de nouveau confiance aux gens, j'ai fais des efforts pour aimer, pour croire, et voilà que toutes ces années de labeur vont être réduite à néant, en me replongeant dans la noirceur des ténèbres, réduisant ainsi mon cœur à un simple organe vital, rempli d'un vide sidéral. Je... Ne peux pas y croire.

Cocoon tapa du poing sur la table en bois, arrachant presque un coin. Il s'était assis à nouveau, tournant totalement le dos à l'Ange. Il ne voulait pas la voir. Il ne voulait pas affronter ses larmes, son regard implorant, son visage de poupée, c'était assez pour lui d'entendre déjà sa voix angélique emplie de tristesse, alors il préférait s'éloigner. De plus, il n'était pas en colère. Il commençait à devenir dingue, mais il n'était haineux. L'irritation de tout à l'heure était légèrement passée et, même s'il fallait peu pour la rallumer, il faisait confiance à son instinct protecteur pour s'apaiser et se calmer. Et puis après tout, ce n'était pas la faute de Nydelia tout ce qu'ils subiraient...
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Lun 13 Mai 2013, 10:19


Je savais que j'avais certainement été un peu trop loin dans tout ce que je lui avais dit. J'aurais voulu ne pas lui en parler tout de suite, le laisser tranquille, surtout pour le premier soir qu'il était enfin revenu chez lui. Mais je n’avais pas pu et maintenant je devais bien avouer que je m'en mordais les doigts. Surtout de tout lui avoir dit, mais bon sang qu'est ce qu'il m'avait pris ? Je ne pouvais pas la fermer comme j'avais toujours appris a le faire, c'est vrai que jamais je n'avais passé mon temps à dire ce que je pensais vraiment, surtout si je savais que ça pouvait blessée les autres et voilà qu'aujourd'hui, j'étais capable de dire les pires atrocités, même si je savais que ça ne faisait pas réellement plaisir de les entendre.
D'ailleurs, e devait bien avouer qu'un frisson parcourut mon échine quand il parla de nouveau, ce chuchotement n'était pas des plus rassurant. J'avais peur qu'il m'en veille, qui ne veulent pas comprendre mes motivations. Mais en même temps, qui pourrait comprendre un tel choix ? J'aurais tellement voulu qu'il ne sache rien, mais c'était trop tard. J'écoutais alors ce qu'il me disait, il ne voulait pas croire ? Je devais bien avouée que je n’avais pas vraiment demandé plus, mais j'avais supposée que nous n'étions pas ensemble sans vraiment savoir et puis même aussi fort qu'il était, je savais qu'une puissance magique ne devrait pas avoir beaucoup de soucis, je ne le descendais pas, mais lui c'était plutôt la force brute.
De plus chaque mot qu'il disait me faisait encore plus souffrir, nous nous aimions et je savais qu’apprendre que mon avenir n'était pas certain n'était pas quelque chose de très réjouissant, mais qu'est-ce que je pouvais y faire, c'était ma curiosité qui avait frappé encore une fois. Mais c'était vrai qu'il avait déjà tant perdu et je venais de condamner nos filles.
Habituellement, je gardais une certaine chaleur dans cette maison, mais ce soir, je devais bien avouer que j'avais froid, que je trouvais même la pièce sombre. Et le faite qu'il me tourne le dos n'arrangeait pas vraiment les choses. Je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire. Il souffrait certainement de ce que je venais de lui dire, mais au fond, n'était-il pas en droit de savoir ? Je ne contais ne pas changer d'avis, même si c'était ce qu'il me demandait.

-Cocoon je... Je sais que tout ce que je viens de te dire n'est pas quelque chose que tu aurais voulu entendre pour ta première soirée parmi nous après autant de temps d'absence. Je ne contais pas t'en parlée aujourd'hui à la base, après autan de temps à avoir tout gardé pour moi, une soirée de plus ou de moins qu'elle importance après tout. Mais sache que je ne l'ai pas fait de gaité de coeur. Cet avenir me rend malade, ma décision me rend malade, mais tu viens de voir les images, je me serais bien passée, tu voies nos filles vivre le dedans ? Et toi, c'est justement, car je veux que ton coeur reste plus qu'un simple organe. Je sais que tu m'en veux certainement, je peux le comprendre. Mais ça met trop compliquer de t'imaginer vivre dans un monde ainsi. Je... Je t'aime Cocoon et je suis désolée que ce que je t'ai dit t'ait blessé.

J'avais fait un pas vers lui, mais il avait de lui-même mi de la distance entre nous, serrant les poings, je regardais les débris de la table. J'aurais tant voulu lui dire que je ne lui priverais de son immortalité seulement le jour où j'aurais la certitude que tout est bien fini, qu'il n'y va plus aucune chance. Mais ce sera peut-être trop tard, je serais peut-être déjà en train de mourir ou encore la mort ne serait déjà plus possible. Mais ça ne rendrait pas la chose plus simple à accepter.
Je lui avais alors jeté un dernier regard avant de me téléporter sur le toit, ayant senti les larmes arrivées à grand flot. Je m'assis alors, sentant la pluie glisser sur ma peau, les gouttes d'eau se mélangeant à mes larmes qui n'étaient pas prêtes de s'arrêter. Pas moment j'étais vraiment une idiote. Je ne finissais pas craquée, la l'avant-guerre, l'après-guerre et maintenant ces révélations. J'avais été toute seule, mais j'avais essayé de tout garder pour moi, maux aujourd'hui c'était de trop, je n'en pouvais plus, il fallait que je lâche du leste. Étrangement et depuis assez longtemps, je me sentais horriblement seule.


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Lun 13 Mai 2013, 10:56

Cocoon était triste. Triste et vraiment incapable de se dire que tout cela allait arriver, sans que personne ne puisse faire quelque chose, sans que quelqu'un ne prévienne la chose et qu'ils regardent le funeste spectacle s'abattre sur ce monde comme une maladie incurable. Des échardes avaient pénétré sa main mais il ne les sentait pas. Ce soir, cette nuit, il ne sentait plus rien. L'amour, la haine, la peur, la chaleur, le froid... tout ça était horriblement étranger pour lui, et juste le vide était représenté dans son esprit et dans son cœur. Ce n'était qu'un état temporaire, mais il le détestait déjà, il avait l'impression de ne pas être lui. Il aurait voulu se retourner, se lever, aller vers sa jolie femme, lui dire que tout se passerait bien, vivre en se voilant la face, et que le monde continue à tourner dans la naïveté d'une existence candide... Mais non, il était trop intelligent, trop terre-à-terre pour seulement espérer faire ce genre de chose.
Là, il ne voulait pas la voir car il savait combien elle était malheureuse. Sa voix tremblait, ses sens étaient tous en alerte, elle allait craquer, elle allait pleurer, et lui... Lui il était un lâche, car il ne faisait rien. Il ne lui répondit même pas.

Tout à coup, il ne sentit plus sa présence dans la pièce et ce fut comme si toutes les lumières s'éteignirent en même temps, que le monde mourut à cet instant, et un froid polaire envahit la pièce. Cocoon se sentit seul. Dans sa tête, dans son corps, il ne voyait même plus à dix centimètres devant lui et en même temps, il était incapable de bouger. Une sorte de paralysie l'avait gagné et il voulait seulement rester là, et penser à des jours meilleurs, et essayer de rêver, essayer de voir un avenir qui visiblement, n'existerait jamais. Cependant, il se dit que les filles auraient le temps de grandir, d'évoluer, d'être mères à leur tour, puis de vieillir, et de mourir, mais ça aussi, rien n'était fixé, et si Nydelia avait décidé de ne par leur donner l'Éternité, qui était-il vraiment pour s'y opposer ? Il était le père officiel d'une des deux, mais ça ne faisait pas d'elle sa propriété. Et là, elle était trop petite en plus pour décider d'elle même si elle veut ce lourd fardeau ou non. Plus il y réfléchissait, plus la situation devenait compliqué, et il n'avait pas le droit d'abandonner. C'était un guerrier, un battant, un avec une force mentale et physique en béton, il avait à sa botte près de deux cent hommes, et voilà que pour trois connards qui veulent prendre le pouvoir, dans deux siècles, il mettait presque sa vie de famille en l'air alors que sa femme ne faisait que lui annoncer, par pure précaution, ce qu'il en était aujourd'hui de la situation et ce qu'il en serait plus tard. Il n'avait pas le droit de réagir comme cela envers elle. Ce genre de caprice, c'était pour les bonnes femmes, c'était pour ceux qui étaient perdu face à ce désastre. Lui, il savait se battre, et il se battrait. La question de condamner les filles ou non se poserait plus tard, pour le moment, il fallait faire comprendre à sa bien aimée que s'ils partent c'est ensemble, et non l'un avant l'autre.

Faisant glisser la chaise sur le sol, il monta à l'étage et capta sa présence sur les tuiles du toit. Pourtant dehors, il pleuvait des trombes d'eau, n'était-elle pas folle de s'exiler de la sorte ? Se téléportant, il atterrit, sans son débardeur -faut toujours qu'il y ait un truc qui foire dans l'histoire...- juste devant elle, sur les tuiles bordeaux de sa demeure. Il s'accroupit pour se mettre à sa hauteur et prit son visage entre ses mains, parlant à voix haute, un peu fort, luttant contre la pluie et le vent :

[-Mon Amour, mon Amour, je ne te laisserai jamais seule. Parle moi de tout ce que tu veux, je te croirai toujours, comme je te crois en cet instant, comme j'ai cru à tout ce que tu m'as toujours dis. Ne fais rien d'insensé, garde moi prêt de toi, et lorsque tu partiras, je t'accompagnerai à ce moment là, mais pas avant. Laisse moi la chance de vivre à tes côtés, et mon cœur ne deviendra jamais une machine si tu es là... Il colla son front au sien, et ferma les yeux : Nous sommes fais l'un pour l'autre, et si l'un de nous part, nous ne pourrions vivre sans l'autre alors continuons d'appréhender la vie comme nous le faisons, et préparons nous au pire chaque jour. Je ne t'en veux pas, je n'ai jamais été en colère contre toi... Fais moi confiance.

Et puis ce serait ridicule, et il ne serait pas sur qu'elle serait réellement capable de le tuer de ses propres mains, miroir ou pas. Ouvrant légèrement ses paupières sur ses yeux vairons, qui brillaient presque dans le nuit noire et pluvieuse, il l'embrassa faisant venir son corps contre le sien. Ils étaient tous les deux trempé jusqu'aux os mais l'Orisha s'en fichait, il voulait Nydelia, et il voulait lui prouver combien il a été utile qu'elle lui parle. Comme il lui avait dis, il n'était pas fâché contre elle, ni contre ce qu'elle lui a dit, s'il devait en vouloir à quelqu'un c'était celui qui était en train d'œuvrer en secret à ce jour, pour semer ce chaos sans nom sur la terre ferme. Mais pour le moment, sa seule vie, son seul amour était là, avec elle, dans cette maison, et même si son premier soir fut mouvementé au final tout ce qu'il voulait pour passer une bonne nuit reposante, c'était se "réconcilier" avec elle. C'était s'assurer qu'elle ne croit pas des choses fausses, c'était se rendre compte qu'ensemble ils seraient plus fort, c'était lui montrer qu'elle avait besoin de sa chaleur et que, dès qu'il était là, tout allait pour le mieux...
Et tout irait toujours pour le mieux, du moment qu'il était à ses côtés... Non ?

-Aller, rentrons maintenant... Des draps chauds nous attendent.
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