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 Pèlerinage dans la neige (pv chaton NC-18)

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Lun 19 Aoû 2013, 15:56

Elle se retourna, essoufflée, fixant ses yeux dans les siens. Elle ne voulait pas le lâcher, même après ça. Aussi, elle se recolla tout de suite après à son corps, à genoux, nue contre lui, son cœur battant dans sa poitrine, sa tête posée sur son torse. Elle lui souffla simplement : « Io arzak fod sil los kol io... ». En réalité, c'était ce genre de moments qui lui faisait prendre conscience à quel point elle aimait tout chez lui. Sa douceur, sa violence. C'était un mélange qui ne pouvait que la satisfaire. Bien entendu, le fait qu'il la frappe n'était pas acceptable mais s'il canalisait cette violence lorsqu'il lui faisait l'amour, alors c'était autre chose. Elle, si délicate, avec ses principes de vie, sa tenue irréprochable, elle aimait sentir ses coups de reins, elle aimait le sentir agripper ses cuisses, ses fesses. Et puis, loin de cette vigueur, loin du démon qui était en lui, il y avait l'ange, celui qui avait posé sa main sur son ventre, celui qui la caressait avec volupté, qui la regardait avec cette tendresse qui la troublait. Au final, il n'était qu'un homme, un homme qui l'avait conquise, qui l'avait poussé à se montrer indécente et à aimer l'être. Il n'y avait que lui et, quelque part, peut-être que cela donnait un avantage certain à Zéleph. « Io gildarr tol sil. ». Elle n'en voulait aucun autre au creux de ses cuisses, juste lui. C'était lui qui lui avait fait aimer l'acte, qui lui avait fait aimer ce sentir faible, faible ou forte. Au final, c'était la même chose. Elle était faible sous ses caresses et il l'était sous les siennes. Mais cette faiblesse était tellement plaisante. Elle en tremblait encore, trop sensible, son corps semblant encore sous le joug du plaisir. Elle redressa la tête, retrouvant les yeux de l'homme avant de sourire, lui caressant doucement le dos, descendant sur ses fesses avant de remonter avec délice. « Io arzak haalvut sil. ». Même après l'acte elle aimait son contact. C'était en cela qu'elle savait à quel point elle tenait à lui. Le désirer, le vouloir, avant, après, tout le temps. Apprécier sa présence, se sentir à lui et aimer ça.

Elle les téléporta dans la chambre de l'auberge qui lui avait été attribuée, elle sur lui, lui confortablement installé sur le lit. Elle glissa doucement sur le côté, recommençant à le caresser lentement, faisant le tour de ses tatouages, faisant le tour des ombres dessinées sur son corps. Mitsuko chuchota à mi voix. « Peu importe les regards des autres femmes sur toi, peu importe celles qui se sont perdues dans tes bras, je ferai toujours en sorte d'être semblable à une drogue pour toi... ». Elle avança ses lèvres, embrassant sa peau délicatement. « Et quand je serai loin de toi, tu te sentiras vide, tu trembleras, tu deviendras féroce, agressif, comme un animal blessé. Et toutes celles qui voudront te consoler ne te satisferont pas, jamais. ». Elle le disait comme une malédiction, sa voix pourtant si sensuelle. Elle parcourait son corps avec sa bouche, finissant dans son cou. « Quant à moi... ». Elle s'approcha de son oreille. « Il n'y a que toi pour me mettre dans un état semblable, proche de la folie... Il n'y a que toi pour me faire désirer autant, me faire perdre le contrôle... ». Elle lui attrapa le lobe avant de continuer : « Io ren'fent ney sabad tol fah sil. ». La déesse sourit. Parler Zul'dov l'amusait et chercher son mari bien plus encore. Pourtant, elle se releva, se dirigeant nue vers ses affaires pour attraper un récipient contenant de l'eau ainsi que quelques fruits. Elle créa un verre dans lequel elle versa le liquide puis un plat pour y mettre les fruits qu'elle coupa en rondelles sur la table de sa chambre. Revenant dans le lit, elle posa le verre sur le chevet avant de mettre le plat près d'elle. Elle avait une idée en tête, un simple petit jeu innocent. La jeune femme prit un morceau de pomme entre ses lèvres, se dirigeant vers celles du réprouvé pour le lui donner, tendrement, presque sans bruit. Puis, elle disposa quelques fruits sur lui, sur son torse, sur ses jambes, dans son cou avant de glisser doucement pour les saisir, les croquant avec délectation en prenant son temps, le temps de caresser le roi, de le lécher, de l'embrasser, de sentir son corps frôler le sien.  

Une fois qu'elle eut finis, elle le regarda, se couchant sur le dos à ses côtés en lui tendant la coupelle de fruits. « Sil kol gildarr? ». Elle sourit, amusée, détendue, simplement bien à ses côtés.

* « J'aime quand tu es en moi ». « Je ne veux que toi. ». « j'aime te toucher. ». « Censuré XP ». « Tu en veux? ».
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Lun 19 Aoû 2013, 17:50


Un grognement sourd s’échappa de ses lèvres. Savait-elle que parler ainsi dans sa langue natale était indécent ?  C’était encore plus violant pour lui que dans toute autre langue. Il ouvrit les yeux, la rougeur de ses pupilles s’enflamme sous le désir. Elle s’amuser à entretenir le brasier, jusqu’à ce qu’il reprenne feu.  Il suivait chacun de ses geste du regard, ce délectant de voir ses voluptés ce mouvoir. Zéleph n’avait aucune idée de comment il avait réussi à avoir une femme comme elle. Cela rester pour lui un fascinant mystère, mais diable qu’il ce félicité d’avoir déniché pareille trésor. Elle revint à lui, et il n’en fut que plus heureux. Il semblait incapable à présent de détourné ses yeux d’elle. Le roi la laissa jouer son petit manège, ce reposant un peu sous les frissons de ses douces caresses. Cela dit, le feu en lui commencer à monter et venir le réchauffer plus qu’il n’aurait voulu. C’était qu’il était épuisé malgré tout. A sa proposition, il ne put refuser. Lui prenant le plateau des mains, il commença par ce penché sur elle et venir cueillir ce qui était celons lui, le meilleur des fruits. Il l’embrassa avec toute la douceur dont il était capable, un peu maladroit et brusque malgré tout, mais un homme comme lui n’avait pas l’habitude de ce montré tendre. Tout semblait être bestial avec lui, même dans les gestes les plus délicats. Zéleph prit du temps avant de se résigner à quitter ses lèvres. Elles étaient voluptueuses, charnues, fines et tellement douces. C’était de la torture de le nargué avec pareil atouts. « Neh » murmurât-il contre sa bouche, souriant légèrement. Voilà qui répondait à sa question, bien qu’elle ne l’ait pas posé pour elle mais pour le plateau de fruit. Quand bien même, elle était veilleur a gouté que la plus juteuse et délicate des cerise. S’écartant légèrement, il prit une fraise. Croquant dedans, il laissa l’autre moitié, puis doucement, il vin fait glisser son jus dans le cou de la déesse. Zéleph suivit avec grande concentration le chemin que prit la fraise. La faisant glisser sur la poitrine de Mitsuko, il la fit traverser la vallée de ses seins, descendant jusqu’à son ventre. Intimant avec douceur Mitsuko à s’allonger sur le dos, il posa le reste de la fraise sur son nombril, puis lui sourit, charmeur. Passant sur elle, il glissa son visage dans son cou, puis suivit de ses lèvres la trace scintillante que la fraise avait laissée. Le gout léger que le fruit rouge avait laissé, mélanger au parfum délicat de sa peau le faisait frémir. Il la dévora, ne touchant son corps que de sa bouche pour atteindre le fruit qu’il cueilli du bout des dents. Remontant, il l’offrit à sa dulcine dans un baiser délicieusement langoureux, au parfum explosif de fraise. Ce retirant, il ouvrit les yeux sur son visage. Ce mordant la lèvre, il était soufflé par sa beauté, en adoration devant son corps. Zéleph ne voulait pas parler. Il n’aimait pas ça, les mots n’était qu’illusoire et il savait que ses yeux parlaient déjà bien assez pour lui. Il désirait la couvrir de baiser et de caresse tour la nuit et tout le jour. Mais voilà que lui revenait sa culpabilité, comme un poignard enfoncé dans con cœur. Il avait mal. Il l’avait abimé. Puis il ressentait une autre culpabilité, plus lourde encore et il ne savait pas d’où elle venait. Les souvenirs étaient flous, mais sa conscience, elle, était bien là pour qu’il purge sa peine.

Zéleph s’allongea à nouveau, sur le côté, passant ses bras autour d’elle pour la gardé au plu près de lui. Pourquoi c’était-il éloigner ? Pourquoi avait-il oublier ? Comment la marque avait-elle pu s’effacer. Il pensait que c’était impossible pourtant, que même l’Orishala ne pouvait briser ce lien. Il s’en voulait, désirait ce faire pardonner, mais ignorant ses fautes, cela semblait trop facile. Il la serra plus forte contre lui. Collant son corps contre le sien, sa poitrine écrasé contre son torse dur. Cela le rassurait. Sa peau nue, douce comme de la soie, caressant la sienne rugueuse et abimé. Son regard perdu dans cette océan de vert, il voulait lui dire comme il était prés a la retrouvé, à ne plus jamais l’abandonner. Seulement aucun mot ne pouvait sortir de peur que cela sonne faux pour elle. Il en avait était capable une fois, et il semblait ne plus savoir de quoi ou non il était capable de faire. « Ne me laisse plu jamais te faire de mal. » Ses yeux reflété le profond poids de sa douleur. Il préférait qu’elle l’achève plutôt qu’il soit audieu avec elle, ou qu’il la frappe encore. Elle semblait si fragile dans ses bras. Il avait envie de la protéger. Cette idée était absurde, il s’en rendait bien compte, et pourtant, il aurait voulu avoir la fierté d’être sa muraille. Inébranlable colosse au cœur vacillant. Sa main, glissa sur sa joue, son pouce caressant ses lèvres, mêlant envie et tristesse dans ses gestes. Il supposait qu’ils devraient à nouveau s’apprivoisé, ce charmer. Ca ne serait pas aussi facile. Est-ce qu’elle l’aimer ? Il osé l’espéré. Et lui ? Il ne savait pas mettre le doigt sur ces chose-là, pourtant il avait bien l’impression que si on lui arracher à présent, il en perdrait la raison. Si ce n’était pas de l’amour, c’était de la rage, et quand bien même, pour lui, animal qu’il était, ça revenait au même. Sa main glissa dans son cou, caressa délicatement son épaule, puis suivit la courbe de son corps, pour venir ce poser durement sur sa hanche. Oui elle était à lui, et il devenait possessif. Il n’était pas jaloux, mais il avait bien l’impression que pour elle, il en crèverait. Est-ce que tout cela venait de ses souvenirs ? Ce n’était que des ressentis, des sentiments qui émerger petit à petit, mais il lui sembla que c’était la preuve qu’il était belle et bien amnésique et que l’on ne se jouer pas de lui.  

Oops:

*Toujours
*Je veux t'aimer a en crevé
*Laisse toi aller
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Mitsu
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Mitsu
Lun 19 Aoû 2013, 23:19

Double Oops:
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Mar 20 Aoû 2013, 01:08


Zéleph serra ses bras autour d’elle, la voulant au plus près de lui. Il enfouit son nez dans ses cheveux. Epuiser, mais heureux. Du moins il ressentait cet apaisement, ce plaisir grisant. Elle l’avait achevé, il était battu, ce rendant à l’évidence. Ce combat c’était elle qui le gagner. Etait-ce toujours ainsi ? Une sorte de compétition d’amant, de provocation indécente et d’explosion de plaisir. C’était douloureux tellement cela était bon. Le seigneur des deux rives fit glisser sur eux la couverture, ne voulant pas pour le reste de la nuit perdre ce bien être qui l’avait envahi Il en avait oublié ses souffrance. Annihiler par son désir. Le réprouvé s’endormit, un léger sourire plaquer sur le visage, détendu comme il ne l’avait pas était depuis longtemps. Au réveil, cela fut difficile d’ouvrir les yeux. Il grogna férocement contre le jour qui l’appellerait. Serrant fortement le corps chaud qu’il tenait contre lui, pour enfoncer un peu plus sa tête contre son cou. Il refusa de s’éveiller. Il fallut un bien long moment au réprouvé pour céder aux caprices de son corps qui semblait ne plus vouloir rester au lit. Bercer par le parfum de la charmante compagnie qu’il n’avait pas lâché de la nuit, il avait dormit comme un bien heureux. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas aussi bien dormit. Reposer pour la première fois depuis trop longtemps celons lui, loin des tourments de ses cauchemars. Etait-ce l’épuisement où la présence de la déesse, il n’aurait su le dire, mais il juger que les deux en étaient aussi bien coupable. Grognant à nouveau, pour la forme, il se décida à bouger autrement que pour enfermer plus encore la jeune femme dans ses bras. Peut-être devrait-il d’ailleurs penser à la libéré un jour, seulement si elle avait réellement envie de s’échapper, elle aurait bien pu le faire depuis longtemps. Ce redressant assez pour poser sa tête sur son oreiller, il ouvrit doucement les yeux. La lumières l’aveugla dans un floue artistique du visage de Mitsuko qu’il trouva splendide. Rien ne valait pourtant l’œuvre original, en clair et en couleur. Les lèvres du roi s’étirèrent doucement en un petit sourire. Il était étrangement gêner et il devait avouer que la veille il avait réagi comme si il la connaissait par cœur, suivant ses instinct, sans réellement ce soucier de ce que cela signifier. Il ne regretter pas, n’en avait pas honte, mais ce demander ce qu’elle devait bien penser de la facilité avec la quel il avait céder. Zéleph oublier qu’elle le connaissait, il imaginer que pour elle rien n’avait changé, mais pour lui…. Elle était une inconnue. « Tol los ni aan hahnu. » C’était sa crainte. Qu’elle disparaisse. Peut-être était-ce pour cela aussi qu’’inconsciemment il l’avait gardé contre lui toute la nuit. D’habitude, une fois l’acte fini, il ne s’intéresser plu à ses partenaire, elles perdaient tout intérêt a ses yeux. Redevenant semblable à tous les autres. Elle, elle était unique et semblait au contraire attisé son intérêt à chaque seconde. Zéleph soupira. Il devenait comme ces types qu’il traité de femmelette. Complétement obsédé par une femme. Sa femme.

Il la dévisager. Simplement, il prenait le temps de la regardé. Au réveil, elle semblait plus humaine que lui. Sa beauté semblait irréelle, mais sa présence près de lui était aussi chaude que celle d’un mortel. Il était troublé. Elle l’avait comblé la veille lui faisant réaliser que tout cela n’était pas une plaisanterie. Il le savait bien avant, mais a cette instant il eut compris tout le sens des choses. Zéleph avait parcourue son corps avec la sensation de savoir tout déjà d’elle, alors qu’il ne l’avait jamais touché que dans ses rêves. Il savait tout et avait ressenti d’étranges émotions le faisant frémir. Soupirant il ferma les yeux quelque seconde cherchant à réfléchir. Plus encore que ce pèlerinage, il aller devoir penser à tout. Repenser sa vie. Il avait une femme. Que ce lien soit briser ou non, il n’y avait pas moyen pour un réprouvé de quitter sa moitié. Même si le lien ce trouvé entaché, c’était jusqu’à la mort. C’était inscrit dans son sang. Il ne devait plu toucher à une autre femme, maintenant qu’il savait, il n’aurait aucune excuse. De toute évidence il n’en avait aucune envie, avec une femme pareille, il fallait être fou pour aller voir ailleurs. Zéleph aurait voulu s’avoir ce qu’était arrivé, connaitre l’histoire et comprendre ce qu’il avait fait de mal. Il avait fui comme un lâche, mais cela voulait bien dire qu’il avait fait quelque chose ? Il avait du mal à croire que ce soit elle qui lui ait fait quoi que ce soit. En attendant, il devait changer sa vie, et il le ferait. « Tu es ma femme n’est-ce pas ? » Ce n’était pas réellement une question, mais plutôt une affirmation suspendu qui donnait le ton de la suite. Il rouvrit les yeux sur elle, cherchant ses mots. « Il nous faut, une maison. Pour nous. » Il lui paraissait évidant qu’un couple ne pouvait pas vivre l’un sans l’autre et autrement que dans la même demeure. Il ne pouvait pas la garder au Circus, il trouvé cela idiot et ce demandé si au final ils n’avaient pas déjà une maison qu’il avait oublié. Puis il sourit. « Ce serait mieux pour notre enfant. Est-ce qu’elle ce souviens, de moi ? » Après tout elle était enceinte jusqu’aux yeux quand il ‘lavait vue au temple, il y a un moment et elle avait parlé plusieurs fois de son enfant, sa fille, et donc la sienne. Il avait du mal avec les enfants de puis que l’orphelinat avait brulé à Sceptelinost, mais pour sa fille, il pouvait bien faire un effort. Zéleph était près a bouleversé sa vie pour cette famille qu’il avait oublié, pour ce faire pardonner peut être même ce souvenir.

*Ce n'était pas un rêve
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mer 21 Aoû 2013, 12:22

Mitsuko se réveilla lorsqu'elle sentit la présence du roi lui échapper. Pourtant, elle avait conscience qu'il était toujours à ses côtés et elle ne souhaitait pour rien au monde ouvrir les yeux. Ce serait un peu comme mettre fin à leur nuit, devoir se lever et, peut-être, risquer de le perdre. Seulement, lorsqu'il commença à parler, elle ne put faire semblant plus longtemps, ouvrant les yeux sur lui. Doucement, elle se rapprocha un peu, prenant sa main dans la sienne, un petit sourire aux lèvres jusqu'à ce qu'il parle d'Erza. Son sourire s'estompa et elle se recula un peu, se retournant sur le ventre, ses avant-bras lui servant d'appui sur l'oreiller, son visage fixant la tête de lit. Reprendre point par point serait sans doute une bonne chose. « En réalité... ». C'était un peu complexe. Elle devait se concentrer sur la maison avant de parler du reste. Elle devrait aussi lui parler de Jun, de son ancêtre, de... tellement de choses. Elle savait déjà qu'elle n'en aurait pas la force, le courage. « Tu es venu un temps vivre chez moi. Seulement, mon manoir m'a été retiré par mon ancêtre, celle qui l'a fait construire et celle qui a tout pouvoir sur ce dernier. Du coup, je suis ensuite allée vivre au Circus avec toi, au plus grand plaisir d'Adam. ». On ne savait pas si elle était ironique lorsqu'elle disait cela ou non. « Et puis, ensuite, je t'ai enfermé dans le temple des esprits et j'y suis restée quand toi tu as oublié, quand tu es parti. ». Elle ne pouvait pas dire qu'elle y était restée jusqu'à ce qu'elle perde Erza, jusqu'à ce que ses souvenirs concernant Naram revienne, jusqu'à ce qu'elle se batte contre William. C'était trop dur. Elle ne le regardait pas, concluant doucement. « Je t'ai fait visiter un chalet ayant appartenu à mon ancêtre, c'est là bas que je suis tombée enceinte. Et... pour notre lune de miel, tu es venu me chercher en costume avec un bouquet de fleurs chez moi afin de m'amener dans ton propre chalet, un chalet que tu as construit de tes mains. ». Elle sourit. « Tu avais mis des bougies partout et j'ai cru un instant que tu étais possédé par un esprit romantique à souhait. ». Elle rit, croisant son regard un court instant. « Mais sinon, nous n'avons jamais habité tous les deux dans une maison nous étant propre. Et puis, nous étions occupés l'un comme l'autre. Toi ton trône et le Circus, moi la divinité. Et puis, il y a mes enfants aussi, Neros et Faust notamment. ». Elle s'arrêta un instant, comprenant qu'elle devrait sans doute lui expliquer de nouveau le processus de création. Aussi, ne voulant pas se plonger dans cela pour l'instant, elle lui dit simplement : « Ce ne sont pas des enfants naturels. ». Elle posa de nouveau sa tête sur le coussin, fermant un instant les yeux, inspirant profondément. « La seule qui aurait dû être naturelle c'est Erza. ». Mais elle l'avait perdu. Elle se rappelait encore cette sensation de vide, du sang coulant entre ses cuisses alors que son regard était plongé dans celui de sa fille, celle qui venait du futur. Son monde s'était effondré et elle avait ressenti tellement de peine que cela s'était transformé en rage. Son bébé était la seule chose qui la raccrochait encore au roi, la seule chose venant de lui qu'elle voulait protéger à tout prix, qu'elle voulait voir grandir, même si son père demeurait dans l'oubli. Elle aurait fait quelque chose, elle aurait fait en sorte qu'il s'en occupe pour une raison inconnue, qu'ils se rencontrent. Mais non, l'enfant était mort tout comme leur union. Et il ne restait plus qu'une jeune femme dont elle ne connaissait rien, une jeune femme qui semblait pourtant si chamboulée de la voir vivante, si désolée d'avoir mis fin à ses propres jours. Mitsuko serra les dents avant de chuchoter. « J'ai des choses à faire, excuse moi. ». Elle disparut.

Dehors, sous l'apparence de la prêtresse, elle décida de penser à autre chose, de faire ce pour quoi elle était venue. Souriant aux individus qu'elle croisait, elle n'avait pourtant pas le cœur à rire. Elle faisait juste semblant, essayant d'enfermer ses souvenirs dans un coin de son esprit. William l'avait prévenu qu'elle ne devait pas être si sentimental, qu'elle ne devait pas se laisser aller. Il avait raison, les mortels attendaient des dieux des guides, des symboles et non pas des êtres aussi faibles qu'eux. Elle respira doucement, entrant dans la maison du chef du village, de celui qui avait propagé parmi les habitants de ce dernier une fausse religion. Il était là, nettoyant les reliques de sa divinité de papier, arrêtant sa tâche dès qu'il la vit. « Que voulez-vous? ». Elle sentait qu'il était sur la défensive. Elle se promena doucement parmi les objets avant de demander, sans répondre à sa question. « Pourquoi continuer à leur mentir? Vous savez très bien que votre dieu n'existe pas, vous savez très bien que le prier ne vous apporte rien, alors pourquoi? Ces gens finiront bien par découvrir que tout ceci n'est qu'un ramassis de mensonges. ». Il allait répliquer mais elle le coupa. « Inutile de me redire que votre Aether existe car je sais très bien que non. De vous à moi, vous devriez plutôt passer aux aveux. ». Il la fixa avant de soupirer. « Avez-vous vu un seul enfant ici? Nous ne sommes pas beaucoup et la population est vieillissante. Rares sont les jeunes gens ici et nous ne pouvons pas quitter nos terres. Nous avons été maudits, obligés de rester ici jusqu'à ce que nous nous éteignions. Lorsqu'une femme tombe enceinte, l'enfant meurt après deux mois de vie, systématiquement. Alors oui, lorsque j'ai trouvé ces vieux livres comptant l'histoire de notre dieu, je me suis dit qu'il serait plus facile pour ces gens de croire en quelque chose, croire en un Aether qui pourrait leur donner espoir. Et que, s'il y avait une justice en ce monde, elle pourrait nous délivrer de la malédiction qui pèse injustement sur nous. Ne le prenez pas mal mais je n'ai pas foi en la justice ni en aucun dieu. Ils ne sont sur terre que pour nous torturer, que pour se divertir. ». Mitsuko ne dit rien, se sentant elle-même maudite. Elle avait perdu sa fille et voilà qu'elle se trouvait dans un village dont les femmes étaient condamnées à faire naître leur enfant pour les voir ensuite mourir. Elle répondit simplement avant de sortir. « Le pouvoir d'un dieu s'accroît selon la confiance qu'on lui accorde. ». Elle ne pouvait rien faire, ce n'était pas son domaine mais elle avait une idée pour plus tard. En attendant, elle avait besoin de se changer les idées. Zéleph ne pourrait sans doute pas la reconnaître ainsi transformée, elle n'en savait rien. Une fois dehors, elle se rendit compte que les habitants du village semblaient en pleine préparation. Elle s'approcha d'un homme avant de lui demander : « Que se passe-t-il? ». Il semblait un peu gêné mais finit par lui répondre. « Ce soir a lieu la fête de notre village. Nous dansons, festoyons et prions le dieu de la justice et celui des naissances. Ensuite, nous nous accouplons. Les femmes tombent la plupart du temps enceinte, du moins, celles qui le peuvent encore et nous prions pour la sauvegarde de l'enfant, pour que la justice enfin se fasse. ». Mitsuko devint pâle comme un linge, comprenant que, cette nuit, une sorte d'orgie allait s'étendre à tout le village. Peut-être que le dieu des naissances existaient, d'où le fait que les femmes tombent quand même enceinte, mais avec la malédiction qui pesait sur eux, les enfants ne risquaient pas de vivre. D'ailleurs, la déesse ignorait toujours quelle genre de malédiction s'était abattue ici. Il fallait qu'elle trouve Zéleph avant qu'il ne se fasse embarqué comme mâle reproducteur de choix ou elle ne savait quoi.
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Mer 21 Aoû 2013, 20:14


Cela faisait beaucoup d’information à ingéré en même temps. Zéleph était un peu perdu, mais faisait des efforts pour tout prendre en compte. Il semblait avoir eu une vie excessivement instable. Pas étonnant que ça est mal fini. Enfermé dans le temple ? Pour quel raison pouvait-on l’enfermait ? Il ressenti une légère pointe de colère et d’amertume lors ce qu’elle l’évoqua, avant de sentir la culpabilité de son départ. Il avait la sensation de l’avoir quitter, ça le déstabilisait. Il ne savait ni pourquoi, ni comment et pourtant il y avait tous ces sentiments qui se bousculer en lui, le dévorant de l’intérieur. Le réprouvé fut réellement surprit de savoir qu’il l’avait faite venir dans sa cabane. Il comprenait mieux pourquoi il y avait autant de cire par tout et la maison était dans un sacré état quand il y était retourné. Lui qui avait imaginé qu’on c’était servie de sa cabane pendant son absence. Cela tombé sous le sens. En costume avec un bouquet ? Il grimaça. Il devait réellement être profondément amoureux pour être devenu aussi idiot. Vins le temps des enfants, et Zéleph fut légèrement prit au dépourvue quand il réalisa que Neros lui ressemblait effectivement assez pour qu’il soit son fils. Son esprit n’avait jamais cherché la mère du rouquin, comme bloqué par un mur, pousser vers d’autre chose que cette interrogation qui serrait restait, de toute évidence, sans réponses. C’est là que le plus dure fut à venir. Qu’est-ce qu’elle voulait dire par non-naturel ? Erza, c’était donc le nom de leur fille. Elle portait le nom de l’espoir. Zéleph sourit, mais la question restait intacte n’osant pourtant pas la posé. Ses yeux n’ayant jamais quitté Mitsuko du regard, elle semblait perdu dans des pensées peut agréable. Ce fut plus fort que lui, il le redouta. Dans un murmure elle disparut avant même qu’il n’ait le temps de reprendre sa respiration. « Otto ! » C’était pourtant belle et bien trop tard, elle avait disparu d’entre ses bras, et il ne touché plu que du vide.  Soupirant, n’étant pas idiot, avait vu que quelque chose n’aller pas. Une chose sur la quel il ignorait tout, comme à peu près tout chez elle. Ce redressant, il repoussa les couvertures. Sortant du lit, il se dirigea vers la petite salle d’eau pour se rafraichir. Ce rhabiller ne fut pas une mince affaire. Il avait arraché la moitié de ses vêtements et l’autre moitié ce trouvé au fond du puits. Le seigneur des deux rives jura à nouveau, une fois contre lui, une fois contre sa femme. Que ce soit elle ou lui, prit par les événements il semblait que ses vêtements étaient passé à la trappe. Arrachant le drap du lit, il l’entouré autour de lui, puis sortit de la chambre, espérant ne croiser personne en descendant pour trouver le gérant de cette endroit et lui demandé juste de quoi rester correcte. C’était sans compter sa chance légendaire.

« Oh, mais vous êtes le type du puits ! » A peine avait-il posé le pied sur le haut de la marche qu’il fut repéré par toute la salle. Pourquoi y avait-il autant de monde dans cette auberge ? Ils semblaient préparé quelque chose, mais en attendant lui ce retrouvé dans une position peut confortable. Il n’avait aucune honte de son corps, il faisait plus l’effort de ce couvrir pour les autre que pour lui, mais tout de même. Le réprouvé arriva au rez-de-chaussée, ce faisant tout de suite accosté par la femme qui avait eu l’air si surprise de le voir, suivit de plusieurs autre. SI bien que très vite il fut pris en étaux. Pas moyens de s’en sortir cette fois. Il aurait bien demandé où était sa femme, mais ici personne ne savait qui elle était, même lui serrait bien incapable de la retrouvé dans la foule, bien qu’il le tenta vainement. « Vous n’êtes même pas blesser. » « Pas une seul égratignure, c’est incroyable. » Voilà qu’il se faisait tripoté, palpé les bras, son draps arraché de son torse, il le tenait comme il pouvait sur ses hanches pour ne pas finir nue. C’était quoi cette intérêt soudain pour sa personne ? « Regarde ces tatouages Anissa ! Ils son magnifique. » « Uhm... et ces muscles, il est bâtit comme une bête celui-là ! » Zéleph resta quelque secondes incrédule. Il ne c’était jamais autant sentit vendu comme un objet. Elles étaient toutes a le décortiqué comme si il était bon à vendre sur la place du marché. Cela fini de l’agacer. Il ce défi brusquement de leur emprise, n’étant pas un jouet bon sang ! « Ney din lost mey ! » Grognât-il énervé. Cela n’eut pour effet que de les faires glousser, ce jetant des regards gourmant. N’avaient-elles pas fini leurs enfantillages ? « Oh, c’est qu’il mort en plus ! » cela eut fini de le mettre en colère. Si il avait eu envie qu’on le traite comme de la viande cela ferrait longtemps qu’il aurait vendu son corps au Circus. Zéleph les poussa pour enfin passer et pouvoir respirer, atteignant le comptoir. La femme tenant l’auberge lui sourit gentiment, presque même désoler. « Ne leur en voulez pas. On ne vois pas beaucoup d’étranger venir ici, et certainement pas des spécimens comme vous. » Elle lui avait jeté un regard sans équivoque. Pourquoi ce sentait-il si mal à l’aise sous leurs yeux ? C‘était quoi ce village ? Il préféra encore ne pas faire attention à ce compliment complètement déplacé, qui en fit qu’accentuer son irritation. « Met vêtement ce son perdu au fond du puits, est-ce que je peux en avoir à disposition, je les paierais. » Elle acquiesça, levant la tête vers le groupe de jeune femme. « Anissa tu a un client. » Celle qui semblait être la plus âgé du groupe de harpie sourit avant de revenir à la charge avec son armé de folles furieuse. Il ne fallut pas compter une seconde avant qu’il sente à nouveau des mains pairs de mains qui n’étaient pas a lui profité de la situation. « Besoin de s’habiller peut être ? » Zéleph la regarda blasé. Avait-il réellement besoin de le dire ? Sans plus t’attendre, il fut levé et pousser hors du bâtiment. Traversant la rue il fut pratiquement jeté dans une autre bâtisse. Autour de lui il vit, cuir et fourrure couvrir les murs. Au moins-il aller être habillé, c’était une bonne chose, mais avait-il besoin d‘y avoir huit personne dans la pièce avec eux pour cela ?

En un instant d’inattention, son drap lui fut totalement retiré, ce retrouvant nue comme au premier jour devant ces dames, qui pour le coup n’en manquèrent pas une miette. « Par tous les dieux ! » « C’est … » « Enorme. » Zéleph avait attrapé ce qu’il pouvait pour cacher ce qui semblait tant els fasciné. Bordel elles n’avaient jamais vue d’homme de leur vie ou quoi ? Celle qui était la patronne de la boutique, fit sortir tout le publique. Une fois fait le réprouvé ce détendit. Anissa ce tourna vers lui, souriant gentiment. « Vous allez être très sollicité ce soir, si vous resté. » Le regardant d‘un œil bien plus professionnel, elle se retourna pour fouiller dans les fourrures et vêtement. « Pourquoi quel raison ? » D’un air détaché, la jeune femme commença à lui expliqué. La malédiction, le dieu de la justice, celui de la naissance. Plus elle avancer dans son histoire plus Zéleph ce renfrogner. Pourquoi fallait-il que ça lui arrive à lui ? Bientôt vêtue comme un roi avec le cuir, les fourrures et les tissus de coton, Anissa sembla très satisfaite par l’apparat du réprouvé. « Et voilas. » « Mon argent est encore près du puits. » Elle lui rit pratiquement au nez. « Il n’y a pas besoin, vous risquez de payé bien autrement. Un homme comme vous doit avoir des gênes impressionnant. Vos enfants doivent êtres des forces de la nature comme vous. Vous pourriez… briser la malédiction ? » Cette demande le laissa sans voix. La jeune femme avait l’air plein d’espoir et profondément malheureux. Elle voyait son peuple mourir et personne ne semblait pouvoir y faire quoi que ce soit. Dans d’autre circonstance peut être, mais maintenant qu’il savait qu’il était lié à une femme, il n’avait pas le droit. « Je suis marier, c’est impossible. » S’approchant, Anissa s’accrocha a sa fourrure, le suppliant. Elle finit par soupirer, lissant le tissu de ses doigts fin. « Cela ne vous engage à rien. Ce n’est rien d’autre qu’engranger la vie, peut-être nous sauvé. Mais, je comprends que si vous ne pouvez pas… » Elle semblait désemparé, et le roi eut du mal à la regardé sans se sentir touché par cette douleur. Silencieusement elle se mit à sangloté, le faisant ce raidir. Dans un murmure, elle lui demanda de sortir et il s’exécuta, incapable de faire autrement. Dans l’air glacial de la montagne, il retourna au puits chercher son sac, le pas trainant. Il sentait encore le regard des femmes sur lui, et comprenait à présent que cela n’avait rien à avoir avec du simple désire mais qu’ici ce jouer l’espoir d’un village. Quel genre de personne pouvait-jeté une tel malédiction sur de pauvre gens ? Leur retiré leurs enfants, ce n’était pas humain.

*Attend !
*Les femmes sont folles

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Mitsu
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Mitsu
Mer 21 Aoû 2013, 21:34

Lorsque Mitsuko arriva à l'auberge, elle ne le vit pas, regardant à droite et à gauche avant de s'apercevoir qu'il valait mieux tendre l'oreille. Des femmes parlaient des attributs impressionnants de « l'homme du puits » et elle ne put faire autrement que de s'approcher d'elles pour avoir de plus amples explications. « L'homme du puits vous dîtes? ». « Oh oui! Je suis certaine que beaucoup de femmes voudront goûter à sa semence ce soir! Il doit faire de magnifiques enfants. ». « Il ressemble à un dieu en plus... ». « Oui c'est cela. ». Mitsuko avait répondu sèchement, soupirant doucement. Son mari était vraiment impossible à se balader nu partout et tout le temps. Certes, elle était aussi fautive que lui puisqu'elle avait contribué à la perte de ses vêtements mais quand même, peut-être aurait-il pu au moins enrouler le drap de lit autour de son corps en sortant de la chambre? Enfin, quoi qu'il en soit, elle devait le retrouver parce que ces femmes le voyaient déjà comme un excellent géniteur et le fait d'imaginer celles-ci autour de lui à le toucher ici et là avait de quoi lui faire embraser la voie de la vengeance plutôt que celle de la justice. On ne touchait pas son mari. Néanmoins, la déesse sut qu'elle ne pourrait pas partir à sa recherche lorsqu'elle entendit le son d'un instrument retentir et les gloussements de ces dames. Elle demanda alors : « Que se passe-t-il? ». « C'est la cérémonie du bain! ». « Du bain? ». « Oui, chaque femme est baignée dans un bain avant d'être trempée dans de l'huile parfumée et habillée des habits traditionnels. Vous devez également venir. Chaque femme du village doit se reproduire ce soir, c'est la règle. Même les plus vieilles s'adonnent au moins une fois au plaisir. ». « Mais... ». « Vous savez, la Justice créée des règles afin qu'elles soient respectées. Si vraiment votre déesse existe, alors vous comprendrez que vous devez aussi vous prêter à cet évènement. Et puis, nous n'avons jamais eu de visiteurs pendant la cérémonie de notre village, beaucoup voient cela comme un signe. Vous ne pouvez pas refuser, cela découragerait les habitants. Revêtez au moins nos vêtements. Ils sont plutôt dénudés mais je suis sûre que ces derniers vous iront parfaitement. ». Elle marqua une pause puis précisa : « Au fait, vous pouvez reprendre votre véritable apparence. La gérante a voulu s'assurer que tout allait bien quand elle a constaté que vous n'étiez pas sortie de votre chambre depuis deux jours, et elle vous a aperçu endormie sur votre lit avec une toute autre physionomie... ». Mitsuko soupira, reprenant sa forme habituelle. « Et puis, vous êtes bien plus belle ainsi. ». La déesse s'était laissée guider par la femme et fut déshabillée par une autre. Elle détestait être ainsi exposée mais sa compagne avait raison, elle devait jouer le jeu. Elle fut donc lavée par les femmes les plus âgées qui mettaient un point d'honneur à s'occuper des plus jeunes, celles qui portaient en elle l'espoir. Pendant le bain, elle demanda : « Quel est l'objet de cette malédiction? ». « En réalité, l'un des nôtres a commis une faute un jour en tuant un enfant au lieu de l'amant présumé de sa femme. Cet enfant était le fils d'un chef de race et celui-ci a commencé à prier le dieu des naissances infertiles afin que sa colère s'abatte sur nous. Nous ne savons pas si c'est ce dieu qui nous a valu ce drame ou une malédiction mortelle mais, depuis, aucune femme ne peut avoir un enfant viable. Nous n'avons jamais pu quitter notre village et cela ne nous a jamais posé le moindre problème mais cette malédiction des naissances est un véritable fléau depuis bien longtemps. Nous allumons une bougie le soir, pendant la cérémonie. Si le lendemain elle est éteinte, cela signifie qu'aucune femme n'aura un enfant viable. Alors nous nous préparons petit à petit, au fil du temps, à accueillir un être qui restera à nos côtés que quelques mois. Nous aimons nos enfants mais nous les savons condamnés et si nous n'étions pas persuadés qu'un jour la justice sera faite, nous ne nous reproduirions plus, c'est trop de souffrance. Nous n'avons volé qu'une seule vie et voilà que des dizaines nous sont ôtées chaque années. Et plus le temps passe et plus nous vieillissons, cette vieillesse emportant avec elle nos espoirs... ». Mitsuko se faisait masser avec l'huile parfumée, véritable aphrodisiaque, même si elle ne s'en apercevait pas compte tenu de son statut de déesse. Elle écoutait son interlocutrice, touchée par son histoire. Ainsi donc avait-elle enfin connaissance de l'histoire entière. Une vieille femme vint lui dessiner des dessins sur la peau, magnifiant le satin de l'huile par des bijoux, notamment un collier autour de sa taille, celui-ci épousant ses hanches. La déesse prenait sur elle mais elle n'avait qu'une envie : fuir. On lui passa une robe de chambre de couleur rouge, une robe de chambre au tissu fin qui laissait deviner facilement les formes de son corps bien que l'épaisseur de l'habit soit un peu plus grande autour des parties intimes de son anatomie. Pas de sous-vêtements, que cette robe de chambre qui dévoilait son décolleté bien plus que tous les habits qu'elle avait pu mettre au cours de sa vie. « Et... hum... les hommes subissent aussi ce genre de choses? ». « Oui mais plus tard. Avant cela, ils doivent choisir la femme qu'ils toucheront en premier. C'est une tradition. L'homme choisit et s'il a des rivaux, il doit se démarquer d'eux par une épreuve qu'ils conviennent ensembles ou qui est convenue pour eux s'ils n'arrivent pas à se mettre d'accord. Ceci se fait jusqu'à ce que tous les hommes aient choisi une femme. Cela dit, nous sommes plus nombreuses donc certains hommes ont le droit à deux femmes. Ils sont ensuite toilettés et habillés. La fête commence alors. Les hommes doivent séduire les femmes et les inviter à partager leur couche dans l'intimité. Une fois cela fait, nous festoyons, prions, le temps qu'ils s'en remettent et c'est aux femmes de choisir un homme. ». La vieille s'occupait des cheveux de la déesse, les nattant avant de les accrocher avec une barrette brillant de mille feu. Elle fut maquillée, se laissant faire, écoutant les dires de celle qui l'effrayait de plus en plus au fur et à mesure de la conversation. « Si plusieurs femmes choisissent le même homme, alors c'est à elles de se battre pour lui. ». Les femmes furent amenées au centre du village, placées autour de la fontaine comme dans une vitrine. La déesse souhaitait voir Zéleph de toute urgence mais elle ne pouvait pas bouger d'ici. La nouvelle du choix fut alors annoncée, les messieurs commençant à admirer les tenues des femmes présentes. Calme, Mitsuko devait rester calme. Pourquoi était-elle venue ici déjà?
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Mer 21 Aoû 2013, 23:43


« Salut. » Zéleph leva les yeux vers un homme qui lui souriait gentiment, légèrement intrigué. Zéleph répondit a peine. Assit au bord de ce qui semblait être devenu son puits, il c’était rouler du tabac et fumer en observant les villageois, silencieux. « Qu’est-ce que c’est ? » Fini par demandé l’homme, semblant vouloir engager la discussion. Le réprouvé prit la cigarette et lui tendit, non sans avoir prit une bouffer avant. « Inspire. » Le villageois s’exécuta, la fumé venant bruler sa gorge, s’engouffrant vivement dans ses poumons. Toussant un peut-il rendit la cigarette, ne s’étant pas attendu à ça. « Ça pue ce truc ! » Zéleph souri légèrement, haussant les épaules en reprenant une bouffé pour seul réponse. Le type s’assit alors à côté de lui, fixant les autres ce préparé, parler, tous étaient plein d‘espoir, comme à chaque fois … « Anissa m’a demandé de venir vous voir. » Aucune réponse. « Les femmes son partie ce préparé. Bientôt elles vont arriver pour qu’on les choisisse. » A cette instant, le roi ce redressa, posant ses yeux rouge sang sur l’homme brun a ses coté. Sa présence imposante ne laissait pas le villageois serin, mais il fit de son mieux pour soutenir son regard de démon. « Je n’aime pas cette idée. » Si quelqu’un savait ici qu’il géré une maison où les femmes étaient vendu contre un peu de plaisir, on lui aurait ri au nez. Seulement, il trouver cela malsain. Pour ses prostitués, il connaissait l’histoire de chacune et ce n’était pas par choix qu’elle le faisait, en tout cas pour les moins tordu. Il les gardé sous son toit pour les protéger des malades qui vivait dehors. Ici toute les femmes et les hommes étaient donner les uns aux autres pour s’accouplé, comme du vulgaire bétail. «  Moi non plus. » Avoua le brun dans un soupire. « Mais c’est le seul moyen. » La fatalité. Une chose que Zéleph connaissait plutôt bien. Le brin fini par tendre sa main vers lui. « Mathias. » Zéleph la regarda un instant, puis devant le regard de ce Mathias, il la prit. « Z… Shizuo. » Il ne pouvait pas donner le nom sous lequel on le connaissait, il serrait évidant que Zéleph était le seigneur des deux rives. Peut-être que au fond d’une montagne on ne connaissait pas le roi des réprouvés, surement pas d’ailleurs, après tout il n’y avait pas grand monde qui s’intéresser a eu, mais tout de même autant ne pas se mettre plus en avant qu’il ne l’était déjà. Mathias avait l’air soulagé de voir que l’étranger s’ouvrait un peu. Ce type faisait un peu peur. Il mettait mal à l’aise tous les hommes ici, et suscité l’intérêt de toute les femmes, donc la jalousie. Lui il était là par ce que Anissa lui avait demandé, et il était aussi jaloux qu’elle parle de lui avec tant d’envie dans le regard. Une rancœur d’homme amoureux d’une femme qui ne le voyait pas. « Elle est belle n’est-ce pas ? » « Qui ça ? » « Anissa. » Zéleph haussa les épaules. Elle l’était oui, et alors ? Pour le moment, il était bien plus inquiet de savoir ce qui trafiqué Mitsuko et où elle se trouvait plutôt que de savoir qui était la plus belle femme du village. « Cette année encore je vais perdre le combat. » Cette fois, le réprouvé donna toute son attention à Mathias. Quand il était question de se battre, l’animal en lui était près a tout. « Combat ? » Le brun avait l’air perdu dans ses pensé, un peu triste. « Oui, lors ce que plusieurs hommes choisissent la même femme ils doivent se battre pour elle. Chaque année je demande Anissa, depuis nos dix-sept ans, et chaque année c’est cette abrutie de Lorel, ou cette brute de Marcial qui l’a. » Décidément ce n’était pas du tout comme cela que l’on devait faire des enfants. Ce type avait l’air dépité, et aussi remplit de rage. Le réprouvé avait très vite comprit. Mathias aimer Anissa, mais dans leurs villages cela ne semblait pas compté. Il n’y avait que la survie qui existé réellement à leur âge. Ils étaient jeunes et donc il fallait que ce soit les plus robustes qui s’accouplent. Une sorte de sélection naturelle. Zéleph ressentait de la sympathie pour ce pauvre garçon. Cela devait être une torture de voir la fille qu’il aimer partir à chaque fois avec un autre. Il imagina un instant que sa femme soi touché par autre homme que lui, la colère qui l’envahit était destructrice. Comme une révélation, il se rendit compte qu’il l’aimait peut être encore, malgré l’oubli, si il était aussi enrager à ce propos cela ne pouvait que venir de là.

« Ca ne se passera pas comme ça. » Zéleph se leva, prenant Mathias par le col pour le décoller du puits, il le mit debout devant lui avec une facilité déconcertante qui laissa le pauvre homme sans voix. D’où provenait cette force prodigieuse ? Le réprouvé, ne vit pas son trouble tendant ses poings. « Je vais t’apprendre à te battre. » « Pardon ? » « Tu l’as veux oui ou non ? » « Oui, mais ils sont bien plus fort que moi ces abruties. » Zéleph ricana. « Crois-moi, tu es d’une belle constitution, il suffit que tu sache faire et prenne confiance en toi et tu pourras les vaincre. » Devant un tel guerrier, si robuste, Mathias imaginer qu’il ne pouvait qu’avoir confiance en son expérience et il ce laissa entrainer. Ce ne fut pas long avant que les portes des maisons s’ouvrir pour laisser sortir les hommes. « Viens, ça commence. » Le réprouvé suivit Mathias à travers la rue rejoint par les autres hommes pour arriver devant la fontaine où tous était regroupé. Étant bien plus grand que la moyenne, Zéleph pu rapidement voir ce qui se passait. Les femmes étaient toutes dans une tenue très légères. Sa première remarque fut de ce dire qu’elles devaient crever de froid. Ce vêtement rouge laissé tout transparaitre et les hommes bavaient littéralement, ce qui était compréhensible. Donnait ainsi de la viande a des chiens enrager, il ne fallait pas s’étonner si certaines choses qu’il entendait du côté des hommes n’était pas très belle. Zéleph ne chercha pas a trouvé Mitsuko, étant loin d’imaginer qu’il pourrait la reconnaitre. Seulement quand il vit cette chevelure blonde, ses trait fins et cette petite t’aille il crue qu’il allait s’étouffer. Elle semblait venir d’apparaitre et elle éclipsait toutes les femmes autour d’elle pars a seul présence. Si au départ Zéleph c’était laisser bercer par la douce vision de la déesse en tenue légère, très vite il revint a lui quand il réalisa que tous les hommes faisait la même. Son sang ne fit qu’un tour. « Bien nous allons commencer. » Celui qui semblait être le chef du village était monté sur un escarbot pour surplomber la foule. « Ayant pour la premières fois des invités dans notre village lors de notre fête, je propose que ce soit l’étranger qui choisissent en premier. » On se retourna sur lui et il se senti légèrement soulager. Si il choisissait Mitsuko il n’y avait aucune chance pour qu’on la prenne aussi. Aucun de ces hommes ne faisait le poids contre lui, oui mais en même temps. Il jeta un regard à Mathias, le pauvre avait l’air plus malheureux qu’une pierre. Zéleph se pencha sur Mathias pour que seul lui puisse entendre malgré le silence qui c’était forger. «  Tu vois la blonde au milieux ? » Il acquiesça. « Choisi-là. » Le brun parut paniqué. « Mais je… » Zéleph ce redressa, son regard ne laissant aucun choix quand a une quelconque réclamation. Alors Mathias se résigna avant de regardé le roi partir. Le réprouvé fixa sa femme. Elle ne devait pas lui en vouloir pour ce qu’il allait faire. Si il s’écouter il casserait la tête de tous les hommes ici pour qu’ils arrêtent de la regardé, mais il ne le pouvait pas. Il tenta de lui faire comprendre que ce qu’il allait faire ça n’était pas pour lui, non, c’était pour Mathias, ce type qui a cause d’une malédiction ne pouvait pas même avoir l’espoir que la femme qu’il aimer s’intéresse a lui autrement comme voisine. Il n’était pas un grand sentimental, mais il avait des principes et selon lui il n’y avait rien qui ne comptait plus que l’amour. Avancent, chaque femmes devant la quel il passât retenait son souffle, il passa devant Mitsuko pour s’arrêté juste à côté devant Anissa, sous la stupeur de tous. Le chef fini par réagir. « Bien, alors hum … quel est votre nom étranger ? » « Shizuo. » « Shizuo a donc choisi Anissa. » Celle-ci le dévisager incrédule. Est-ce qu’avoir pleuré devant lui l’avait attendri au point de la choisir elle, quand sa beauté ce faisait éclipsé par la femme avec qui il était arrivé ? Elle jeta un regard perdu à Mitsuko, elle ne la connaissait pas, mais quelque chose cloché, c’était évidant à ses yeux. Elle n’était pas idiote. Zéleph non plu. Se positionnant a coter d’elle, il resta là a regardé les autres hommes choisir un par un Anissa. Il resté calme, mais l’effet était lancer. Les hommes les plus fort voyaient en Zéleph un rival de choix et se sentait provoqué de voir qu’il choisissait une autre femme que celle qui était de leur intérêt a présent qu’il y avait plus belle que Anissa. Le réprouvé resta stoïque devant les autres qui le fixer avec colères. Qu’est-ce que ce type trafiquait a leur voler une des leurs ? Eh bien, lors ce que ce fut au tour de Mathias, celui-ci dépité encore plus que d’habitude de voir le double des hommes qu’il y avait d’ordinaire au côté de sa bien aimer, il choisit Mitsuko. Un sourire ce dessina sur le visage du réprouvé, quand il remarqua le regard blesser et surtout vexer d’Anissa. Serrait-elle sensible à la fidélité sans faille de Mathias ? Et irrité qu’il soit pour une fois intéresser par une autre que lui ? C’était surprenant qu’elle ne soi blesser que par son choix a lui et que celui des autres lui importe peu.

« Bien chacun a fait son choix, certaine son encore seul, d’autre on… beaucoup de prétendant. Il est temps de passer au duel, commençons par Anissa puise que c’est elle qui a le plus d’hommes. » Bien, Zéleph se fit craquer la nuque. L’air profondément blasé, il se mit là où on lui demanda et regarda devant lui les hommes défiler les uns après les autres. C’était plutôt ennuyeux pour lui, par ce que ces hommes n’avaient pas l’habitude de se battre réellement. Lui était un guerrier et sur tout un souverain d’une puissance phénoménale. Alors a l’inverse de devoir ce concentré pour les vaincres, il devait faire attention à ne pas les tuer en un seul coup de poings. Il suffit de quelques minutes  a peines pour qu’il soit tous a terres, assommé, où mal en point. Pourtant il n’avait pas fait grand-chose et c’était maitrisé, il le juré ! Bien qu’il y avait une certaine petite vengeance personnelle là dedans. Il fut donné champion, mais cela l’intéressa peut, levant les yeux vers Mathias il lui offrit un clin d’œil, signifiant que personne ne toucherait sa femme tant qu’il serait là. Le brun sembla enfin comprendre et acquiesça. C’était un échange de bon procéder. Pendant que Zéleph choisissait Anissa, les hommes les plus orgueilleux et les plus fort on fait de même pour prouver leur valeurs plus qu’ils n’étaient intéresser par la femme. Les plus faibles ce sont donc jeté sur l’occasion d’avoir la plus belle femme pour eux pour une fois, puise que les plus fort ce chamailler comme des enfants pour savoir le quel avait la plus grosse. Le réprouvé était un stratège, et l’orgueil d’un homme n’avait aucun secret pour lui. Vint le tour de Mathias de se battre contre ses rivaux. Ce fut plus long et dur, il y en avait quatre ou cinq contre lui. Il s’en sortit pas mal cela-dit, mais même si il gagna, il ce blessa à l’épaule. Au moins il avait gagné, c’était bien le principal. Les autres duel continuèrent, les plus vieux s’adonner a d’autre type de jeux que le combat, cela ‘étant plus de leurs âges, bien que certain se disputé assez pour que ça finisse en pugilat. « Chacun à sa ou ses partenaires, il est donc le temps pour chacun de charmer sa promise. » Zéleph leva les yeux au ciel, ne voulant pas réellement faire ce genre de chose. Déjà d’ordinaire il n’aimait pas ça, alors là et puis il s‘en fichait d’Anissa, il voulait sa femme. Femme qui était avec Mathias. Anissa lui prit la main, le tirant plus loin, pour qu’il se retrouve dans un endroit isolé. « Si c’est une blague ça n’est pas drôle ! » Elle avait l’air furieux, mais il s’en foutait pas mal. « Maintenant vous participé et vous me choisissez moi ? Vous êtes gonflé ! » Elle croisa ses bras sur sa poitrine. « Pendant que Math’ part avec cette blondasse » « Hey doucement ! Et puis de puis quand Mathias intéresse une jolie fille comme toi. Tu te fais sauter par tout le village et tu viens te plaindre que Mathias, celui que tu ne choisis jamais, vas voir ailleurs ? » Elle avait envie de le giflé, mais ne le fit pas. Un par ce qui semblait qu’elle aller ce faire mal plus qu’autre chose, et deux par ce qu’il avait raison et que cela était profondément douloureux. « Je ne peux pas faire autrement. Je suis l’une de celle qui tombe enceinte à chaque fois, je suis l’une des meilleures chances de réussite, il faut que le père le soi aussi et Mathias est moins bien bâtie que ces abruties qui me roule dessus chaque année. » Cette malédiction rendait malade Zéleph. « Ca ne compte pas tu sais. Pour faire un enfant, il ne suffit pas de baiser dans toutes les pièces d’une maison. Il faut de l’amour, de la passion. Comment un enfant peut-il naitre sans ça ? Il semble que ça ne compte pas pour vous, pourtant c’est essentiel et si le dieu des naissances ou de je ne sais quel connerie ne fait rien pour vous c’est peut-être par ce qu’il voie bien que tout cela n’est qu’une mascarade sans nom. » Anissa acquiesça tristement. Peut-être avait-il raison. Elle aurait donné beaucoup pour se sentir aimer dans les bras d’un homme durant cette fête. Elle aurait tout donné pour avoir l’espoir de construire une famille dans son village. Mathias était adorable avec elle, il venait chaque jour la voir et l’aider à l’atelier. C’était lui qui tanner le cuir. Il était beau, peut-être moins grand et fort que les autres, mais il la faisait ce sentir belle et non comme une vaches a veaux. Elle soupira. « Maintenant il est avec cette femme, il la trouve bien plus jolie comme tous les autre et je l’aurais perdu. » Zéleph lui prit gentiment la main. « Viens. » Il avait confiance en Mathias, un homme amoureux comme lui ne pouvait pas ce perdre et puis Mitsuko risquait de très vite comprendre, il en était sûr, du moins il l’espérait. Peut-être qu’elle lui en voudrait, peut-être qu’il allait avoir des problèmes. Seulement au bout du compte ça en valait la peine. Au prochain tour Anissa choisirait Mathias et personne ne pourra les séparait. Lui retrouverait sa femme, enfin… il priait pour.
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Jeu 22 Aoû 2013, 13:45

« Ton nom? ». Mitsuko avait articulé cela à l'adresse de Mathias, regardant le chef du village allumer la bougie au dessus de la fontaine. Le jeune homme ne semblait pas à l'aise à ses côtés et elle ne faisait rien non plus pour le détendre, le regardant à peine. « Ma...mathias. ». Silence. « Mais je ne veux pas vous... vous... enfin, c'est que je veux Anissa et Shizuo voulait m'aider parce que je suis pas assez fort alors il m'a dit de vous choisir par tactique... et euh... ». Il parlait à une grande vitesse mais se tut lorsque la déesse tourna pour la première fois son regard vers lui. « Hum... ». « Euh... ». Le pauvre ne savait plus quoi dire, ce qui fit sourire la jeune femme. « De toute manière, je n'avais pas l'intention de faire quoi que ce soit avec toi. Je serai déçue du résultat et, si j'étais à ta place, je prierai pour que Shizuo ne change pas d'avis en ce qui concerne Anissa. La pauvre resterait hantée par les souvenirs de ses coups de reins au point de ne plus regarder les autres, de leur refuser tout accès à son corps. Tu n'aurais plus aucune chance. ». « Mais... ». Bon, elle était un peu énervée, c'était vrai. Elle avait compris que quelque chose n'était pas normal quand elle avait vu son époux choisir une autre femme, pas qu'elle pense qu'elle était la plus belle de toutes, non, simplement que la logique voulait qu'il la veuille. Néanmoins, elle était froissée quand même, pas forcément qu'à cause de lui d'ailleurs. Elle avait détesté être forcée de supporter les regards pervers de ces hommes qui, au final, avaient tout de même préféré leur ego en choisissant Anissa juste à cause d'une histoire de fierté masculine. Croyaient-ils réellement pouvoir battre Zéleph? Les hommes étaient illogiques. « Vous... vous croyez qu'il va... ». Elle soupira, se tournant de nouveau vers lui. « Shizuo aime déjà une femme. S'il avait voulu faire quoi que ce soit avec Anissa, crois moi, ce serait déjà fait. Cela dit, il sait très bien qu'il ne peut rien faire, il pourrait en mourir dans d'atroces souffrances... ». « Pou...pourquoi donc? ». « Hum... une sorte de malédiction... ». Sa malédiction à elle. S'il en touchait une autre, elle lui arracherait le cœur... peut-être les mains et les yeux avant d'ailleurs. Elle finit par rire à ses propres pensées, des pensées qu'elle avait elle-même bien du mal à accepter, des pensées qui prouvaient sa possessivité. Cela dit, sa réponse eut comme conséquences de rassurer Mathias qui sembla directement plus heureux. Regardant ses pieds, il dit doucement. « J'espère qu'elle me choisira au prochain tour... ». Il leva les yeux vers elle. « Et vous? Vous choisirez Shizuo? ». « Je ne suis pas sûre. ». Un fin sourire apparut sur ses lèvres. « Pourquoi? ». « Je n'aime pas son accoutrement. ». Mathias se gratta la tête. « Au prochain tour, les hommes seront en pagne, torse nu, huilés. Je pense que... ». Elle ne l'écoutait plus, ayant repéré quelque chose d'étrange. Un chapeau était posé sur la fontaine. Oubliant donc Mathias comme s'il n'avait jamais existé, elle s'assit sur le bord de la construction. Des cris de jouissance commençaient à s'élever et de la musique fut créées par magie pour les cacher. Quelques couples étaient revenus sur la place et le soleil n'était presque plus qu'un vaste souvenir. Zéleph voulait bien faire en rapprochant Mathias et Anissa mais Mitsuko voyait un autre enjeu. Prenant le chapeau, elle souffla doucement. « Une forme humaine serait sans doute plus appropriée, non? ». L'accessoire répondit alors. « Comme vous voudrez chère déesse de la justice. ».

Un homme apparut, souriant, portant un chapeau haut de forme. Mathias en fut si choqué que sa bouche s'ouvrit d'étonnement. Le dieu fit alors un léger signe de la main. « Toi, vas essayer de trouver de quoi charmer ta bien aimée pendant que je parle à la dame. ». Il reporta son attention sur Mitsuko, Mathias s'éloignant, comme hypnotisé. « A nous. Une danse vous irait-elle? Nous pourrions parler et puisque ce n'est guère votre époux qui vous fera danser, laissez-moi prendre la place qu'il ne prendra pas ne serait-ce qu'un instant. ». « Soit. ». « Tango ou valse? ». La déesse sourit. « A votre avis? Que dirait mon mari s'il nous voyait danser un tango? ». « Peut-être que s'il le voyait, il n'oublierait pas de vous choisir la prochaine fois? ». « Ou peut-être vous retrouveriez-vous avec un œil au beurre noir? ». Il rit. « Valse alors? ». « Non, tango. ». « N'êtes vous pas plutôt un esprit vengeur? ». « Seulement avec lui. ». Le dieu changea la musique, entraînant la jeune femme sur la piste de danse. « Vous avez bien raison. ». Il la colla un peu plus à lui, commençant à la guider sagement. Après tout, il n'était pas fou, il connaissait les limites de la jeune femme. « Alors? Vous êtes le dieu des naissances c'est bien cela? Vous avez plus l'air d'un voleur si vous souhaitez avoir mon avis. ». Il sourit, se penchant pour lui chuchoter à l'oreille. « Et vous plus l'air de la déesse de la beauté si vous voulez le mien. ». « Nous sommes donc d'accord, les apparences sont trompeuses. ». « Je préférerai une valse... ». « Etes-vous gêné? ». « Un peu. ». « Valse alors. ». Il changea la position, tournant sa tête du côté gauche, Mitsuko faisant de même. La musique changea. « Pourquoi les maudire? ». « Ils ne sont plus maudits depuis longtemps mais, pour moi, un enfant doit naître par amour. Parfois, il arrive que cela se fasse sans, mais pas à la hauteur de la folie des personnes de ce village. ». « Vous êtes donc un grand romantique. ». « Lorsque deux personnes qui s'aimeront feront l'amour, alors l'enfant qui naîtra de leur union sera viable. Un peu comme votre enfant aurait dû l'être sans l'intervention d'un autre dieu, d'un dieu bien plus puissant que moi. ». « Ne parlez pas de ma fille. ». « Vous en aurez une autre. ». « Je vous demande pardon? ». Elle s'était arrêtée. Il sourit, la forçant à continuer la danse. Elle ne dit rien, se contentant de lui écraser le pied. « C'est très bas ça ma chère. ». « Vous l'êtes autant que moi. Zéleph ne m'aime pas et je n'ai pas envi d'avoir un autre enfant. ». « Vous mentez. ». « Fermez la. ». « Ces mots crus vous rendent encore plus attrayante. Je n'aurai jamais cru les entendre de votre bouche. C'est amusant. ». Elle ne dit rien, ce qui fit rire le dieu. « N'oubliez pas que, ce soir, mon pouvoir est maître de ce village. Je vous conseillerai donc, si vous souhaitez éviter une nouvelle grossesse, de ne pas choisir le roi et de l'éviter jusqu'à demain. Et puis, nous devrions nous arrêter, ils sont tous revenus sur la place principale. ». Il stabilisa la jeune femme, Mitsuko étrangement perdue. Elle n'avait pas vu le temps passé mais oui, ils étaient tous présents, un petit troupeau s'étant même formé autour d'eux. Le chef du village annonça alors : « L'heure de préparer ces messieurs a sonné. Mes dames, n'hésitez pas à vous restaurer pendant ce temps. ». La déesse chercha Mathias des yeux. Il avait l'air de chercher quelqu'un, sans doute Zéleph. « J'ai hâte de le voir torse nu! Anissa a eu de la chance quand même! Rien qu'à le regarder... ». « Oh oui, il est vraiment... ». « A moi. ». Mitsuko était intervenue dans la conversation, fusillant les femmes du regard, femmes qui n'osèrent plus rien dire. Bien sûr qu'elle allait le choisir, elle n'allait pas le laisser entre les mains d'une de ces folles. Le dieu des naissances sourit, inclinant la tête avant de disparaître.
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Jeu 22 Aoû 2013, 15:07


« Pourquoi être si gentil ? » Gentil ? Lui ? Cela ressemblait à une insulte, mais Zéleph sourit avant d’hausser les épaules. La réponse resterait secrète, bien que de toute évidence il semblait accordé une importance primordial à l’amour. Etant un réprouvé, l’amour était la quête de toute une vie. L’amour de soi, l’amour des autres. L’accompagnant jusqu’à la place il lui lâcha la main. Voilà qui allait faire jaser, mais il était bien au-dessus de ça. « Merci. » Il lui fit un simple signe de tête avant de la regardé partir rejoindre le groupe de femme qui c’était agglutiné devant la fontaine. Il ne se passa pas un instant, que Mathias entra dans son champs de vision, fixant Anissa l’ait envieux. « Qu’est-ce qui c’est passer ? » Il était de toute évidence inquiet et Zéleph le prit par les épaules, lui enfermant la tête sous son bras en souriant. Voilà que le réprouvé commencer à se détendre. « Ne fait pas cette tête gamin. Elle est toute à toi. » En réalité il était plutôt fière de son tour. Peut-être qu’il devrait ouvrir une nouvelle filière au Circus pour aider les gens à trouver leur moitiés. Cela était gratifiant. Mathias ce défi de l’emprise du réprouvé, de plus en plus soulager. Seulement rien n’était encore jouait d’avance. Il fit suivre Zéleph quand les hommes partir ce préparé. Certainement le moment le plus dérangent de la soirée. Enfermé dans une grande salle qui garder des sources chaudes, avec tous les hommes du village, ils étaient nue.  Zéleph pour sa part arboré fièrement son anatomie, ce foutant pas mal des autres, mais Mathias ayant trouvé un allié de choix se cacher derrière lui, intimidé. Ce qui sembla être un débile profond auquel le réprouvé avait mis une raclé s’approcha, ce penchant vers Mathias avec un sourire narquois. « Alors la chochotte, on a toujours pas passé la puberté ? » Si le brun ne dit rien, cela eut la fâcheuse tendance d’énervé Zéleph. Il se rendit très vite compte que ces imbéciles s’amuser à écraser Mathias qui était pourtant très bien bâtie, voir même mieux que certain en dessous de la ceinture. Seulement a plusieurs c’était toujours plus simple de s’en prendre à quelqu’un. « Qu’est-ce que tu as dit ? » Le blondinet leva les yeux vers Zéleph. « Je te parle pas à toi. » Lui crachat-il à la figure, avec un dédain qui frisé la provocation. Chose qu’il ne valait mieux pas faire avec le seigneur des deux rives. Ni une, ni deux, sans que personne n’ai eu le temps de le voir, le cou du blond était pris en étaux dans la main du roi le faisant décollé, comme si ce grand typé n’était qu’un chaton. Serrant sa main autour de son petit coup de poussin, Zéleph du faire attention à ne pas le lui brisé. Cela lui était déjà arriver de tuer des gens sans le vouloir. « C’est avec ce ridicule machin que tu viens t’en prendre à Mathias ? Vraiment ? » Zéleph se moquer de lui ouvertement, montrant clairement que cette abrutie avait tout a envié à son camarade. Seulement, il ne put pas lui répondre, étant en train d’étouffer sous sa main. Ce fut Mathias qui demanda à Zéleph de le relâché, et il le fit non sans un peu de regret. Le blond fut écarté par sa bande d’abrutie, effrayait par la puissance du réprouvé, et encore si il avait libéré son aura, tous ici serrait entrain d’agonisé. Il y avait des fois où le réprouvé trouvait ça amusant, bien qu’il déteste sa puissance. « Wah, tu es réellement impressionnant. Je pense que Lorel ne viendra plu jamais la ramener après ça. » Il ne répondit rien, entrant dans le bain pour ce lavé. Il suivit tout ce qu’on lui disait de faire, les vieux hommes étant bien plus intelligents que les « corps creux » comme ils les appelaient. On lui fit mettre un pagne, puis lui donna de l’huile. Pendant un instant il crue a une blague, regardant pourtant Mathias s’en étaler comme si cela n’était qu’une routine. Zéleph le fit, se sentant comme un rôti en préparation pour bientôt être cuit au four. Pendant la préparation, Mathias lui raconta ce que la femme blonde lui avait dit, Zéleph haussa les sourcils répondant d’un simple « Vraiment ? » A voir sa femme n’avait pas apprécié qu’il en choisissent une autre. Etrangement il si attendait, et sans trop savoir pourquoi, il apprécia beaucoup cela.

« Je pense que les femmes vont toutes vous vouloir. » Il leva les yeux vers un homme, a l’air un peu plus âgé. Pourquoi donc ? Il n’était pas spécialement beau. Il ressemblait à un démon, les yeux rouge, le pelage blanc et il ne faisait aucun effort pour qu’on le remarque. Pourtant c’était le débat actuel, combien de femmes aurait chaque homme. Cela semblait même être une compétition. Chacun avait son chiffre chaque année, et ils emblait être l’intrus qui allait rafler la mise ce soir. Seulement lui il n’en voulait aucune, aucune à part la sienne. Des folles qui se coller à lui en le suppliant il en avait assez comme ça au Circus. C’était très franchement pathétique et fatiguant. Mathias avait l’air gêné à ce propos. Zéleph ce risqua a lui posé la question et il sembla ne pas vouloir répondre, mais fini par soupiré. « Personne ne me choisit. Quand tu perds douze ans d’affiler à vouloir la même femme, plu aucune ne s’intéresse à toi. Je suis un choix par défaut. Si une femme reste seule, c’est moi qui reste. Seulement ça met égale avec quel femme je fini. Je fait ça comme on mange. Je déteste ça. » Alors cela marché ainsi. C’était de plus en plus répugnant aux yeux du roi. Mathias était beau garçon, du moins de ce que lui pouvait en juger, il n’était pas disgracieux. Mince, brun aux yeux jeune, taille moyenne, finement bâtie. Non, il n’avait rien à envier aux têtes d’abrutie qui resté maintenant à l’écart. Il semblait simplement ce cacher, recroqueviller sur lui-même, un peu timide, sans confiance en lui. A force de se faire traitait comme le pire des choix et le plus faible des hommes, forcement il avait fini par le croire. Hors de question. En sortant de là, ils se dirigèrent tous vers la place. Il faisait froid, et Zéleph n’arriver pas à comprendre qu’il s’infligea cela sous la neige. Devant les femmes, certain tentait de prendre des pause, fière de leurs corps certainement. Le réprouvé les regarda avec une énorme envie de rire. C’était ridicule. Un homme ne ce pavanait pas comme une poule. Où était la fierté là-dedans. Qu’est-ce qu’une femme pouvait bien faire d’un homme qui ne savait que faire le beau ? « Mesdames c’est à vous. Anissa tu es la première comme chaque année. » Mathias ce cacha derrière lui, Zéleph soupira le prenant par les épaules pour le forcer à ce placer devant lui, et le faire ce tenir droit par une pression entre les omoplates, qui, si il résistait le ferait grandement souffrir. A la plus grande surprise de tous et certainement plus encore de Mathias, elle ce plaça devant lui, lui offrant un petit sourire timide que Zéleph trouva adorable. Le brun ne dit rien, comme hypnotisé, si bien que le réprouvé du lui faire un peu mal pour qu’il arrête de la dévisager ainsi. Ce reprenant, Mathias bomba le torse de lui-même et souri, soudainement son visage s’éclaira, de fierté et de soulagement. Les choix s’enchainèrent les uns après les autres. Zéleph se retrouva bien vite avec beaucoup trop de femme pour lui seule sous le regard dégouter des « corps creux » qui haïssait maintenant autant sa personne que Mathias. Zéleph fixer pour sa part Mitsuko sans sillé depuis qu’il l‘avait repéré. Son regard carmin brulait pour elle, et très sincèrement depuis que Mathias et Anissa était réuni, il n’y avait plu rien pour le détourné de sa femme.  Il espérait juste qu’elle comprenne et qu’elle ne fasse pas quelque chose pour ce venger, bien qu’il douté qu’elle le laisserait avec toute ces harpies entrain de bavé sur lui. Étrangement, juste vêtue du pagne et couvert de cette huile à l’odeur entêtante, il avait chaud. Il supposa que cette huile était magique, ou bien à force de fixait sa déesse il en finissait par sentir le désir monté en lui, ou peut être encore était-ce un effet de ces parfums autour d’eux. Il y avait quelque chose qui semblait ensorcelait chaque personnes, laissant les besoin bestial de chacun petit à petit prendre place sur le reste. Zéleph s’en rendait compte, c’était déjà ça, mais il n’aimait pas ça du tout.

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Mitsu
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Mitsu
Jeu 22 Aoû 2013, 16:30

« Madame? Qui choisissez-vous? ». Le chef du village venait de s'adresser à Mitsuko qui fixait Zéleph entouré de toutes ces femmes d'un air neutre. Un petit sourire finit par naître sur ses lèvres, un air de défi brûlant dans ses yeux. « Hum... voyons voir... ». Elle fit alors un pas, lent, envoûtant, continuant sa traversée droit vers le réprouvé comme si elle était un tigre et lui sa proie. Seulement, à quelques pas de lui, son sourire s'agrandit alors qu'elle s'en détournait, se mettant à marcher au milieu des hommes, les observant, s'arrêtant devant certains, frôlant même parfois leurs muscles en jetant des petits regards à son époux. Elle ne les touchait jamais mais de loin on pouvait avoir cette impression, tournant autour d'eux parfois, certaines femmes s'écartant comme si cela était naturel, instinctif. Un prédateur fait toujours peur. Elle jouissait de son manège et ne se cachait pas de vouloir mettre les nerfs de son époux à rude épreuve, ses nerfs à lui mais pas que. Son corps semblait danser en rythme avec la musique de fond, une musique des plus sensuelles, celle-ci semblant faite pour elle. Elle se mordilla la lèvre inférieure, semblant hésiter tout en continuant d'observer Zéleph, son sourire se faisant provoquant, malicieux, comme si elle avait une idée derrière la tête. Elle remit l'une des mèches de ses cheveux en place avec un mouvement élégant mais voluptueux, profitant de l'occasion pour faire glisser doucement son vêtement sur son épaule, la dévoilant comme s'il s'agissait d'une partie intime de son anatomie. Les yeux des hommes qu'elle croisait étaient rivés sur elle et bien qu'elle ne soit pas de celles qui aiment particulièrement cela, elle ne reculerait jamais devant rien pour faire languir son mari, pour se venger de son choix, pour lui faire comprendre à quel point « elle lui en voulait » et à quel point il avait intérêt à « se faire pardonner ». La température extérieure ne semblait d'ailleurs plus réellement être un problème pour ces messieurs. Finalement, elle se détourna des autres, s'avançant vers le réprouvé, passant l'un de ses doigts dans son dos doucement. Les harpies s'étaient écartées légèrement. Elles n'avaient pas franchement le choix. Une fois en face de lui, elle le contempla comme si elle cherchait à l'embraser du regard. « Hum... ». Elle avança sa main vers son cou, comme si elle avait la volonté de l'étrangler mais, au lieu de cela, une fois qu'elle atteignit son but, elle fit glisser ses doigts sur sa peau, les passant sur ses muscles jusqu'à atteindre son bas ventre où elle s'arrêta avant d'aller trop loin. « Je ne sais pas... ». Elle se retourna, faisant quelques pas en arrière avant de le contempler de nouveau. Les femmes autour semblaient ne pas comprendre, s'écartant un peu plus. « C'est que... je ne sais pas s'il vaut la peine que je vous écrase toutes... ». Elle parlait à celles qui avaient eu le malheur de le choisir. « Et puis... ». Sa voix était terriblement sensuelle. « ...il y a encore tellement d'hommes seuls... Il serait dommage que ces messieurs ne trouvent pas leur bonheur, n'est ce pas? ». On ne savait pas s'il s'agissait d'une menace les incitant à aller voir ailleurs ou d'une volonté de sa part d'aller contenter un autre homme. « Qu'en penses-tu Shizuo? ». Elle sourit, le contemplant avec un air amusé. « Penses-tu que je devrais me battre avec elles au risque de les blesser pour avoir osé poser les yeux sur toi? Penses-tu que je devrais abandonner l'idée de t'avoir pour moi cette nuit? Ou penses-tu que quoi que je fasse, nous serons réunis parce que tu ne veux que moi ou parce que tu tuerais le premier qui essaierait de me toucher? ».

Mitsuko se détourna de lui, se remettant à marcher parmi les hommes jusqu'à se planter devant l'un d'eux, le plus musclé des villageois. « Et si je le choisissais lui et que ses mains commençaient à glisser sur moi, sa bouche frôler la mienne? Je vois d'ici les idées qui traversent son esprit. Tu n'aimerais pas les connaître mon chéri... et tu aurais envi de réduire sa cervelle en bouillie. ». L'homme de qui elle parlait commençait à suer comme un porc, de peur. Elle se déplaça de nouveau, regardant un autre homme. « Et lui? ». Elle approcha son visage du sien. « Tu aimerais? ». Elle s'écarta. « Non, bien sûr que non. ». Doucement, elle revint se placer en face du roi. « Je n'aime pas me battre pour ce qui m'appartient déjà. Cela me contrarie. ». Sa voix n'avait rien de menaçante, bien au contraire. « Et quand je suis contrariée, je deviens violente... ». Elle passa l'une de ses mains dans les cheveux du roi, avançant ses lèvres lentement vers les siennes. « Veux-tu me voir me battre pour toi? Es-tu conscient que je pourrai raser ce village pour qu'aucune ne te touche? ». Beaucoup des prétendantes du roi étaient déjà parties trouver leur bonheur ailleurs parce que, même si Mituko semblait être faite toute en sensualité, respirant l'érotisme, elle était des plus effrayantes. Elle se recula, passant sa main sur le vêtement, entre ses seins, déboutonnant un bouton. « Bien. Je vous laisse trois secondes mesdemoiselles pour aller voir ailleurs. Et je te laisse quatre secondes, mon amour, pour empêcher mes vêtements de tomber sur le sol... Ils sont tous déjà en train de me regarder, tu n'aimerais pas qu'ils en voient plus, n'est-ce pas? A moins que je me trompe et que tu préfères passer la nuit dans d'autres bras que les miens?  ». Elle haussa un court instant les sourcils, provocante, sur le point de retirer un autre bouton, celui qui pouvait faire tomber le tissu. Elle se mordilla la lèvre inférieure, son regard ne laissant aucun doute sur son désir pour Zéleph. Elle le voulait, il était à elle, rien qu'à elle.
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Jeu 22 Aoû 2013, 18:12


Sa mains ce ferma brutalement autour du poignet de sa femme. La force qu’il y mettait n’avait pas d’importance, il ne pouvait pas lui faire mal, même si à cet instant il aurait bien voulu qu’elle sente cette pression, cette colère. « Ça suffit ! Tu es complètement folle. » Zéleph ne comprenait pas ce qu’elle cherchait à faire. Le mettre hors de lui ? Elle avait réussi ça c’était certain. Prouver quelque chose ? Quoi au juste ? Il était très instable à cause du manque d’alcool qu’il subissait, et sa présence ne l’aidé pas réellement à garder son sang-froid, sur tout ce manège qui n’avait aucun lieu d’être. Ses yeux brulant de rage autant que de désir, mais bordel qu’il combattait ce dernier fait. Si elle les voulait en fidèles autant les protéger et non le pousser à tout détruire, ni elle d’ailleurs. Il l’avait rendu furieuse, il le voyait bien, mais il n’avait rien fait de mal si ce n’ai aidée deux êtres à être heureux ensemble. Il était déçu plus qu’autre chose. Il réalisé peut être qu’il ne connaissait pas cette femme. Elle semblait incapable de comprendre son fonctionnement, pourtant elle était supposée le connaitre. Jouait ainsi avec la vie des gens. S’amuser avec son corps. Essayait-elle de le testé ? Qu’importe il trouvait ça déplorable et se sentait sali d’être ainsi traité par sa propre femme, comme par toute. Il finit par lâcher son emprise furieux, lui jetant un regard dégouté. Il la croyait au-dessus de tout ça. Elle donnait l’aire d’une femme élégante, délicates, respectable, mais elle s’abaissait au niveau des pires prolétaires. C’était dérangent.  Zéleph ne s’attendait pas à ça, c’était certain. « Triss io gildarr aan luder io los otto korin io » Lui crachat-il pratiquement au visage. Ce redressant, il n’avait plu envie de rien, seulement de quitter cette endroit. « Grandit un peu. » Il lui passa a côté, quittant cette fête répugnante, autant que le comportement de sa dite femme. Mathias et Anissa avaient disparu, en voilà deux qui n’avait pas attendu quoi que ce soit pour s’aimé. Lui se retrouver comme un con a réalisé que Mitsuko était complétement déranger. Il avait envie de casser en deux tous ces hommes qui la regardé. Elle le savait et ça avait l’air de l’amuser. Lui ne trouvait pas ça drôle. C’était une souffrance, pas un jeu. Si il arrêté de boire c’était pour s’empêcher de tuer des innocent, pas pour recommencer en flattant l’égo de son épouse. Il préférait passer la nuit seule qu’avec elle, ça c’était certain. Rien ne l’avait forcé a participé à ce jeu que sa volonté d’aidé ces deux pauvres perdu a ce trouver. Il s’en foutait pas mal du reste, surtout si c’était pour subir ça.

Qu’elle le rase ce put*i* de village, qu’est-ce qu’il s’en foutait. Après tout il n’en avait rien à faire de ces fidèles lui. Il avait soif, son corps le bruler à chaque sonde. Il faisait tout pour ne pas y penser, et maintenant énervait comme il était-il n’avait qu’une seul envie. Ce vengé. Il n’était pas habitué à ça. Peut-être qu’avant cela n’était que monnaie courante, peut être que ça l’amuser, mais il avait oublié alors le Zéleph amnésique n’était pas prêt pour ça. Bon-sang elle était folle. Il lui appartenait hein ? Non pas encore. Il était hors de question qu’il ce face humilier d’avantage. Cet accoutrement était déjà ridicule, la façon de ce comporté de ces femmes, déplorable et elle l’étouffer de fureur. Si elle voulait s’amuser à voir toute ces gens-là craindre plutôt que la vénéré c’était son problème, mais qu’elle ne le mêle pas à ça. Il se souvenait a peine l’avoir aimer un jour, il n’allait tuer personne aujourd’hui pour elle. Marchant seul, il finit par sortir du village et s’assoir sur une pierre. Il ne ressentait toujours pas le froid, imaginant que c’était cette huile qui produisait cet effet, car sa colère avait calmé tout désir chez lui.

Regardant sa main et la marque qu’elle avait gravé elle-même, il ressenti une pointe de douleur. Non, il ne connaissait pas cette femme. Il connaissait son nom de puis à peine quelque jour. Tout ce qu’il savait d’elle c’était l’odeur de sa peau et le parfum de sa bouche. Cela ne suffisait pas pour aimer quelqu’un. Elle avait beau avoir hanté ses rêves et toutes ses nuits, elle n’en restait pas moins qu’un fantasme. Il ne la comprenait pas, ne savait rien d’elle. Est-ce qu’elle réagissait ainsi par ce qu’elle était une déesse, tout ne semblait avoir aucune répercussion pour elle. Seul sous les étoiles qui commencé à s’éveiller, il soupira. Zéleph avait perdu tout contrôle sur ce qui c’était passait. Il n’arrivait même pas à voir ce qui avait pu mal fonctionner, et pourquoi elle c’était mise à ce comportait comme une hyène, lui qui la voyait bien plus comme une lionne. Loin de l’image digne qu’elle donne d’ordinaire. Oui, il avait aimé cette femme désinhibé qu’il avait eu dans son lit, mais là en publique ça frisait l’indécence.  C’était justement ce qu’il avait trouvé si excitant et qui prenait un gout bien fade soudain. Savoir la rendre folle au point de lui faire oublier ses liens de fille de bonne éducation. Seulement si elle finissait par ce comportait comme la pire des catins en pleine place publique, ce n’était pas la peine. Tout lui échapper. Regardant le paysage que lui laisser entrevoir la hauteur du village, il réalisa que s’il l’avait quitté il y avait peut-être une raison. Il aurait voulu savoir, ne pas être perdu dans ce noir profond. Il n’avait aucun moyen de savoir c’était frustrant.

*Si j'avais voulu d'une Luder, je serrait rester chez moi.
(il n'y a pas vraiment de traduction pour Luder, mais c'est pas très gentil xD)

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Jeu 22 Aoû 2013, 19:39

« Pas d'enfant hein? ». « Non. ». Le dieu des naissances venait d'apparaître sur le toit où Mitsuko était assise, aussi légère qu'une plume. Elle s'était changée depuis, ayant même mis un pantalon bouffant pour l'occasion, un haut de fourrure entourant son corps. « Pourtant, ça aurait été l'occasion rêvée... ». « Je sais. ». Elle y avait songé. Tomber de nouveau enceinte dans son dos pour lui faire croire qu'Erza n'était pas morte. C'était ce qu'elle avait envisagé au début. Une Aether n'avait pas le même temps de grossesse qu'une mortelle. Elle aurait très bien pu lui faire croire que sa fille était encore dans son ventre, que jamais elle n'avait fait de fausse couche. C'est pour cela qu'elle le voulait mais, en réalité... « Ça aurait été malhonnête, c'est ce que vous vous êtes dit? ». Elle resta un moment silencieuse, se rappelant du regard du roi, de ses mots, de sa force. Elle soupira. Ça n'avait pas été une bonne idée. Elle ne savait même pas si elle avait voulu une telle réaction ou non. C'était étrange. Pourtant, il la connaissait... non, c'est vrai, il ne la connaissait pas. Peut-être en avait-elle joué? De cette faiblesse? « Vous avez voulu arriver à cette réaction? ». Elle n'en était plus très sûre. « Je ne sais plus. Je ne sais pas si j'ai fait cela par fierté ou parce que je voulais qu'il parte. ». Peut-être les deux. Non, elle n'était pas de ce genre là, le genre à s'exhiber. Elle soupira à nouveau. Elle n'avait pas envi d'aller le chercher, pas envi de lui dire quoi que ce soit. Elle savait très bien qu'elle ne pouvait freiner son propre désir en sa compagnie et, à présent qu'elle avait écarté la possibilité de le tromper sur Erza, elle n'avait pas le droit de concevoir un enfant. Il ne l'aimait pas, maintenant encore moins qu'avant. Ce serait répugnant. Pourquoi ferait-elle cela? Pour le retenir? Non, elle ne voulait pas d'enfant, elle en avait déjà perdu un. La famille comptait pour le roi mais elle ne se voyait pas lui imposer quoi que ce soit. « Vous avez eu raison. ». « Non, je ne crois pas. J'aurai pu simplement le choisir, me battre contre ces femmes et l'enfermer dans son puits jusqu'à demain. ». Ça aurait été aussi une solution, qui aurait causé moins de dégâts. Seulement, avec les huiles aphrodisiaques, ça aurait été difficile. Elle se rappelait très bien de la nuit où ils avaient conçu leur enfant, cette nuit où elle l'avait supplié de résister à la tentation. Rien n'y avait fait. Elle ne regrettait pas, bien sûr, mais elle doutait que cela aurait été différent cette nuit. Elle le désirait trop. C'était cela le problème. « Vous savez parfaitement que vous n'êtes pas de celles qui se dévoilent en public alors arrêtez de croire que si vous avez fait cela, c'était pour le provoquer et pour que ses instincts dominent. Vous avez fait cela pour qu'il vous rejette! ». « Je ne sais pas! ». Elle l'avait presque crié. « Moi je sais! ». Le dieu des naissances avait employé le même ton et elle ne répondit rien. Elle avait du mal à savoir, du mal à se rappeler et cette conversation lui semblait futile. Elle était perdue, quelque part, regardant vers la fontaine. Les mortels se mouvaient lentement, trop lentement pour que sa perception soit juste. Non, elle se trouvait dans un espace temps complètement décalé. Elle se rappelait de ce qu'elle avait dit une fois Zéleph parti. « Je suis désolée pour ce que j'ai fait ou dit mais cet homme ne doit pas être père pour le moment, les dieux ne le souhaitent pas. Il devait partir. Cependant, j'ai une grande nouvelle pour vous. Vous n'êtes plus maudits. Ma déesse a levé la malédiction et, à présent, tout enfant conçu par amour entre un homme et une femme naîtra viable et en bonne santé. ». Elle avait menti mais elle n'avait pu leur dire que la malédiction était levée depuis longtemps, elle n'avait pu leur dire que si aucun enfant ne naissait viable c'est parce qu'ils se comportaient comme des irresponsables, comme des bêtes. Elle n'était plus très sûre des termes exacts qu'elle avait employé mais elle s'était retrouvée rapidement entourée, beaucoup de questions fusant de chaque côté. Elle avait usé de sa magie pour convaincre ces gens de l'existence de la grande Mitsuko, déesse de la justice, la seule et l'unique et, depuis, l'ambiance semblait apaisée, plus sentimentale. Seulement, la dite grande Mitsuko était en train de broyer du noir sur le toit d'une maison, contemplant les scènes des vies mortelles se dérouler au ralenti. Le dieu des naissances fit alors quelque chose qu'elle ne put percevoir, simplement téléporter le roi de son rocher à l'autre versant du toit sur lequel ils se trouvaient. Brisant le silence, il dit à la jeune femme : « J'espère que vous ne m'avez pas volé de fidèles en tout cas. ». « Vous êtes trop puissant pour pouvoir le ressentir. ». Elle soupira. « Allez le voir. ». « Et pour lui dire quoi? Zéleph je suis désolée si je t'ai froissé mais je ne veux pas de toi cette nuit parce que le dieu des naissances a décidé de bénir tout le village et que, moi, je ne veux pas d'enfants et... oh, oui! J'avais oublié de te l'apprendre mais notre fille est morte et Jun a détruit tes enfants et a essayé de faire pareil avec ton peuple par jalousie! Je dois lui dire ça? Lui dire qu'il aurait été bien plus heureux sans moi et que je devrais le laisser partir mais que je suis trop égoïste pour ça? ». Elle appuya son menton sur ses genoux, fixant les habitants qui avaient l'air d'avancer à un rythme de plus en plus régulier. « Vous pourriez lui dire que vous n'êtes pas la femme qu'il a vu ce soir, que vous n'avez accepté dans votre couche qu'un seul autre homme, une fois, il y a bien longtemps. Que sais-je? Il ne sait rien de vous, apprenez-lui à vous connaître. ». « Non. Qu'il parte. Ce n'était pas une bonne idée. Je ne suis peut-être pas une luder comme il dit mais je suis bien pire que cela pour lui. Il a déjà failli mourir à cause de moi, je ne veux pas que ça recommence. Tout ce que nous avons construit ensemble c'est toujours effondré, toujours. Les signes ne trompent pas. Et quand la chose à laquelle je tenais le plus au monde a glissé d'entre mes cuisses j'ai su que... ». Elle ne put continuer, se taisant, ravalant durement ses pensées. Après un silence qui fut plutôt long, elle finit par dire « S'il a choisi de m'oublier c'est qu'il le voulait. Il voulait me fuir et en restant près de lui aujourd'hui je ne fais que ne pas respecter ses volontés. Je préfère qu'il parte en pensant que je ne suis qu'une... luder. ». Elle n'arrivait même pas à dire le mot dans le langage universel. Seulement, elle se rendit compte que le dieu des naissances était parti, n'entendant pas sa réponse comme elle s'y attendait. Elle soupira. Après tout, ce n'était sans doute pas le genre de problèmes qui intéressait les divinités plus puissantes qu'elle. En réalité, il n'y avait qu'elle pour être assez folle et épouser un mortel.
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Jeu 22 Aoû 2013, 21:30


Sous lui la roche disparut pour atterrir sur le toit d’une maison. Par réflexe d’un homme toujours au aiguë, il observa autour de lui, savoir si l’ont cherché à l’attaquer, mais rien a pas deux voix. Celle qu’il crue reconnaitre comme étant celle de Mitsuko et l’autre étant celle d’un homme inconnu. Le réprouvé ce renfrogna plus qu’il ne l’était encore, son regard ce portant vers les gens qu’il surplombé d’une bonne hauteur. Il préférait encore tombé de ce toit plutôt que de devoir affronté cette femme. Seulement contrairement au reste, il ne ressentirait aucune douleur. Le réprouvé ce rendit alors compte en percevant la conversation du couple près de lui, que Mitsuko ignorait sa présence ici. Il n’apprécia pas particulièrement écouté ainsi les discussions, sans y être invité. Pourtant il ne pouvait faire autrement, ne désirant pas qu’on vienne le déranger dans sa solitude, bien qu’il semblait que cela soit déjà trop tard. Il cherchait à ne pas faire attention à ce qui se disait, mais c’était plus fort que lui, et puis de là où il était-il lui était impossible de rien entendre. Pourtant plus il entendait et plus cela était une torture pour lui. Il aurait mile fois préféré devenir sourd pour le reste de sa vie plutôt que subir ça. Un choque émotionnel certain. Trop d’information en trop peu de temps et sans y être préparé, il y avait de quoi sauté dans le vide, cette fois c’était sûr. Jun, sa fille. Le vide qui s’installa en lui était inexplicable. La douleur sans nom. Au fond il aurait préférait rester dans l’ignorance et crevé dans son lit, tuer par l’alcool et la folie que de subir ça. C’était certainement égoïste, mais qu’importe. A ce stade s’occuper des autres dans un tel cas relevait de la force d’un ange, pas d’un être comme lui. En une seul journée il avait une fille, et dans cette même journée on l’a lui retiré. Cela était si faste que ça n’avait pas l’air réel. Il ne savait pas très bien si il était réellement triste ou juste en colère contre l’injustice qui s’abattait toujours au moment où si attendait le moins. Comment arrivait à avaler ses remords et diriger ces informations toute d’un coup ? Zéleph était fort, peut-être même l’un des hommes les plus puissant qui soit, mais il n’avait pas la force de résisté à ça. Cette souffrance dévastatrice qui vin lui arraché le cœur. Elle voulait qu’il parte. Lui ne savait plus quoi faire, alors autant qu’il réalise son souhait. Dans ce silence qu’il ne sut briser, il se leva, faisant grincer l’ardoise sous ses pieds. De toute façon il serait incapable de lui parler, de dire quoi que ce soit. Son cœur ébréché fuyait d’un chagrin silencieux. Il était assez solide pour porter le monde sur ses épaules, mais pas le sien. Pas maintenant.

Sautant du toit, il atterrie quelque mètre plus tard sur le sol, surprenant les villageois passant par là. Les ferveurs de chacun semblait s’être calmer, il ne savait trop comment et s’en foutait éperdument. Comme une âme en peine, il traina sa carcasse jusqu’à l’auberge pour récupérer ses affaires. On vint l’accosté plusieurs fois, il ne savait pourquoi et ne le sut jamais, repoussant vivement tous ceux qui en avait le courage. Ce n’était réellement pas le moment de lui parler. Tout lui échapper. A peine pensait-il avoir gagné quelque chose de bien dans sa vie, qu’on le lui arraché brutalement des mains. Il voyait étrangement le visage de Jun le nargué avec sa vie entre les mains et la déchiré sous son nez sans qu’il puisse rien faire. C’était à peu près ça au fond. On avait marché sur la bouteille contenant ses rêves, ses espoirs, son cœur et son future, laissant sur le sol les morceaux de verre briser. Trouvant son sac il se rhabilla, ses gestes lents traduisant sa profonde perte de désir de continuer. Continuer à devoir toujours subir les lois de cette terre qui semblait lui en vouloir pour il ne savait quel obscure raison. Il n’y avait pas de bonheur pour lui dans ce monde, pas de future. Qu’un destin fait de ténèbres et d’agonie. Comment avait-il pu penser un instant que la lumière pouvait le guidé hors de ce tunnel sans fin ? Parfois il était aussi naïf que son fils. Sin fils… Il ne l’était même pas vraiment. Son sac sur le dos, couvert des épaisses fourrures, il sortit dans la rue étendant ses deux ailes d’un blanc aussi immaculé que sa crinière. Il n’en avait plu rien à faire que l’on sache qui il était. Il n’en avait plu rien à faire de rien. A force de faire attention aux autres il finissait par s’oublier. De toute façon quoi qu’il fasse il avait toujours tort, il avait fini par l’apprendre. Il ne laissa pas le temps au gens de venir admirer ses ailes, étant déjà fatiguer avant même qu’on l’approche. Prenant son envole, il ne savait pas du tout dans quel direction était Sceptelinost, mais ça lui était égale. A force de volé il finirait bien par ce repérait.

Le seigneur des deux rives faisait son possible pour ne pas penser. Puise qu’il semblait que sa vie conjugale prenait définitivement fin, et que tout ce qu’il savait prenait un gout amer, il ne pouvait faire autrement que fuir. Oui, mais fuir où et comment ? De plus il détestait cette idée. Ca le répugnait. Il fuyait encore. Il si était pourtant attendu, si il avait oublié c’était pour une raison, et une bonne. Il l’avait maintenant. Sa vie était un pur gâchis. Qu’il cherche à être heureux ou non, tout était toujours décevant et finissait par ce brisé entre ses doigts. Sans y pensé, Zéleph avait foncé vers le sol. Son corps heurta la terre avec une telle violence qu’il produisit un éboulement, ce laissant emporter par la roche coulant le long de la falaise. Il ne senti même pas la douleur lors ce que ses os ce fêlèrent contre les pierres, que son corps s’échoua sur l’asphalte. Restant inerte, il fixa le ciel dégagé, magnifique. Il était détruit, n’avait la force de ce relevait que pour ce faire mal. Comment avait-il pu être aussi stupide ? Une déesse pour femme ? Une fille ? Une vie ? Non, rien de bien ne pouvait arriver aux gens comme lui. Il était créé comme tous les autres pour être les soufres douleurs des autres. Celui du quel on rit. Que l’on traine dans la boue pour son bonheur personnel. Lui n’avait pas le droit d’être heureux. Il fallait voir. Si il était lâche, ce n’était que pour ce protégé d’une mort psychologique certaine. Des fois il ce demandé si il ne pouvait pas utiliser sa propre force pour s’auto détruire. Perdu au milieu de nulle part son clone apparut, s’approcha de lui pour le soulevé.  Zéleph vit son propre reflet le frappé avec une tel puissance que pour une fois il lui sembla qu’il souffrait vraiment. Il ne se défendit pas, laissant son double le massacré, jusqu’à ce que sa force soit si faible que son clone n’ai plu la force de resté et disparaisse. Laissant là un homme agenouillé, couvert de sang, les os brisé, la chair ouverte. A chaque coup, des flashe lui était revenu. Des choses abominables, même quand cela paraissait être heureux, il en soufrait plus encore. Sa vie. Sa vie avec elle, quelque partie seulement. Il se souvenait alors même qu’il désirait que cela cesse. Zéleph abandonné. A bout de force, son corps s’étala sur le sol, la tête la première. Il ne bouger plu, ne semblait même plu respirer. Au fond de lui il ne souhaita qu’une seul chose. Que la mort fut rapide.
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Mitsu
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Mitsu
Jeu 22 Aoû 2013, 22:41

Lorsque le bruit de l'ardoise retentit, Mitsuko se leva brusquement, se retournant juste à temps pour voir de quoi il s'agissait. Zéleph était là... comment? Elle en eut du mal à respirer, même si ce n'était en aucun cas vital pour elle. C'était, en réalité, une sensation purement psychologique. Depuis quand était-il là? Depuis quand écoutait-il ce qu'elle disait? Elle maudit le dieu des naissances, consciente qu'il devait y être pour quelque chose. Cependant, son cerveau était aussi concentré sur ses dires. Sa fille, Jun, sa volonté qu'il parte. Non, elle ne voulait pas qu'il parte, pourquoi avait-elle dit cela? Elle rageait contre elle-même, contre sa bêtise. C'était elle la fautive, celle qui gâchait tout à chaque fois. Elle serra les dents, se rasseyant. Il allait partir, ce serait terminé. Peut-être que, dans le fond, son homologue Aether avait voulu qu'il entende pour les délier à jamais? Ou avait-il voulu bien faire, chose qui avait mal tournée? Elle soupira, une boule se formant dans son ventre. Elle était anxieuse, triste, elle ne savait pas trop, des centaines de sentiments négatifs semblant se mélanger en son esprit. Comment le destin pouvait-il les mettre toujours sur le même chemin si c'était pour les séparer à chaque fois, encore et encore, inlassablement, les détruisant petit à petit? A moins que les cieux soient outrés qu'une déesse puisse côtoyer un mortel d'aussi près? A moins que les cieux soient outrés du bonheur qu'elle pouvait en retirer? Elle n'avait jamais été faite pour aimer, jamais été faite pour enfanter. Peut-être était-ce les sensations qu'elle ressentait quand elle était dans ses bras qui déplaisaient? Avait-elle droit d'être si humaine l'espace d'un instant, de sentir son corps vibré comme si jamais elle n'avait franchi le seuil de l'immortalité? Il y avait tellement de questions qui se bousculaient dans son esprit. Elle ne sut combien de temps elle resta là mais elle fut « éveillée » de ses interrogations lorsque sa main commença à la brûler. La regardant, incrédule, elle ne comprenait pas. La marque de son mariage ne l'avait en aucun cas torturé jusqu'ici, alors pourquoi maintenant? Il avait couché avec des prostituées et rien ne l'avait alerté... pourquoi? Seulement, elle n'eut pas réellement le loisir d'essayer de trouver une réponse théorique, sa main la brûlant de plus en plus, avec une intensité telle qu'elle se demandait si ça n'allait pas finir par la tuer... ou si ça ne l'aurait pas déjà tué si elle avait été mortelle. Elle ne ressentait pas la même douleur qu'un humain, non, c'était différent, quelque chose qui provenait de son esprit, qu'elle pouvait stopper mais qui était tout de même présent, irritant, dérangeant... Indescriptible. Néanmoins, elle sut qu'elle devait le trouver, que c'était vitale. Pourquoi? La question ne se posait plus. Le « parce que » s'imposait à elle. Elle sentait l'inquiétude monter en elle, cette sensation que l'on ressent sans savoir à quoi elle correspond, ce mauvais pressentiment dont on ne peut se débarrasser. Zéleph était en danger et elle ne pouvait le laisser courir à sa perte. Elle avait voulu le laisser partir parce que, peut-être, cela serait mieux pour lui mais... non, elle s'était trompée. Elle savait qu'il voulait se rattacher à quelque chose, à quelqu'un, qu'il avait besoin d'être entouré, d'être aimé. C'était un réprouvé et l'amour était une chose sacrée. Elle l'aimait et elle ne faisait que compliquer les choses par peur, par possessivité. Non, elle devait arrêter, elle devait lui avouer, lui parler. Elle disparut.

Elle le trouva du premier coup, ses yeux fixant le corps du roi sans trop y croire. Que lui était-il arrivé? Qui avait pu le mettre dans un état pareil? Elle sentait son angoisse augmenter de plus en plus au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de lui. Elle pleurait mais elle ne s'en apercevait même pas, avançant vers son mari étalé sur le sol. Elle s'agenouilla près de lui, n'entendant même pas sa propre voix l'appeler avec un désespoir certain. Vivait-il? Elle ne savait pas. C'était de sa faute, encore, toujours. Pourquoi n'avait-elle pas essayé de le retenir? Elle s'en voulait tellement, tellement qu'elle voulait être à sa place. C'était elle le fléau, celle qui était responsable de bien des catastrophes. L'amour de Jun avait détruit des villes entières et sa présence avait rendu Orion totalement fou, au point qu'il en devienne maléfique et tente de détruire le monde. Mais Zéleph n'était pas comme ces hommes, Zéleph préférait mourir, il préférait se détruire plutôt que de détruire encore les autres. Elle le retourna, son corps totalement gelé. Elle ne sentait pas le froid, elle n'arrivait même pas à sentir les larmes couler sur ses joues. Pourtant, elle ressentait cette souffrance qui la détruisait de l'intérieur. Elle ressentait le poids de la culpabilité, le poids de ses fautes. Pleurant contre les lèvres de son époux, elle ne savait pas quoi faire, semblant incapable de se rappeler qu'elle pourrait essayer de le soigner, qu'elle en avait sans doute les pouvoirs. Le voulait-il? Le pouvait-elle? Elle aurait tout donner pour qu'il se redresse, qu'il la rassure. Finalement, elle était bien plus puissante que lui mais, à ce moment précis, elle était totalement perdue, se rappelant de ce qu'ils avaient vécu ensembles. Leur vie n'avait pas été que souffrance alors pourquoi tout devait toujours se détériorer, se déchirer? Elle avait pensé, quand elle avait retrouvé ses souvenirs, que peut-être avait-elle été destinée à un autre homme que lui? Que peut-être ce destin était la cause de leur malheur? Mais non, pour elle, le futur était encore à bâtir, rien n'était décidé d'avance! Et si elle avait envi de l'aimer lui, qu'est ce que cela pourrait bien faire? Elle l'appelait sans cesse, Shizuo, Zéleph, Shizuo, Zéleph. Elle ne savait pas quoi faire, non, elle ne savait plus rien, plus rien jusqu'à ce qu'une voix lui souffle à l'oreille. « Sache que je suis également le dieu des transferts... ». Transferts? Transferts de quoi? « Transferts d'essences... Acceptes-tu? ». Elle comprit. « Oui.».

Le froid. Elle sentait le froid, le froid qui pénétrait sa peau. Elle avait si froid. « Ça ne durera qu'un temps. ». C'était ce que le dieu des naissances avait dit en la quittant, mais combien de temps? Des heures, des jours? Elle n'en savait rien mais elle se sentait si faible que ça l'empêchait de réfléchir. Elle était nue, dans la neige, deux ailes de couleurs différentes l'entourant tant bien que mal, laissant tout de même cette neige glaciale mordre sa peau. Elle avait du mal à respirer, comme si elle avait perdu l'habitude, comme si elle ne savait plus comment faire. Mitsuko essayait de se blottir comme elle pouvait contre le corps de son époux, toujours inerte, toujours inerte mais plus chaud que précédemment. Elle lui prit la main, l'appelant en claquant des dents « Zéleph...  réveille toi... ». Il ne pouvait plus mourir mais elle si. Transfert d'essences, Aether et réprouvé. Le dieu des naissances avait-il voulu profiter de la situation pour la tuer? Ou voulait-il qu'ils se comprennent mieux? Car si un mortel peut mourir, un Aether ne le peut. Mais, en contre partie, il entend les voix des habitants du monde, il se perd entre les espaces temps, il n'éprouve plus le besoin de manger, de boire, de dormir même si cela est plaisant. Au final, il s'agit bien de deux conditions différentes, de deux conditions ayant des avantages et des désavantages. Mais, au moins, il était sauf. Mitsuko finit par ne plus sentir son corps tellement elle avait froid, luttant comme elle pouvait contre sa mortalité. « Zéleph... ». Elle finit par perdre connaissance.
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Pèlerinage dans la neige (pv chaton NC-18)

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