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 Anwen et le Roi

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Sam 12 Oct 2013, 13:10


Cocoon sortit de son bureau en soupirant. Etirant ses bras vers le plafond il fit craquer son dos. Déon, l'Eshu des Espions, à côté de lui, le suivait en lui parlant du programme de la journée. L'après midi, c'était séance de Doléance. Seulement il n'y avait que peu de gens inscrits pour une fois.

« Pour une fois, j'aurais peut être le temps de faire la sieste après... »

Son collègue le regarda en souriant, une lueur lubrique dans les yeux. Serieusement, qu'est ce qu'il se fichait bien mal de rester assis là, à écouter les maux du peuple. Il voulait agir, etre efficace, et même si Rido lui avait certifié qu'il l'était, en étant si proche de son peuple, il ne pouvait descemment pas le concevoir.
Il avait des relations diplomatique à établir, d'autres à aplanir. La prise de la montagne avait été un grand bouleversement pour les Orishas comme les autres races, et l'aspect politique de la chose était sur le feu. Alors sérieusement, ses sujets pouvaient bien attendre ne semaine ou deux, pour venir demander de la thune pour leurs petites affaires personnelles.

Alors qu'un citoyen parlait de sa situation et son commerce, Cocoon soupira. Déon lui mit un coup de coude dans les côtes, et sa couronne vacilla sur sa tête. Cela représentait-il la fragilité de son règne ? Il était là depuis quelques temps, et avait déjà refait une partie du monde. De son monde. Il avait amélioré la condition du peuple, la situation économique, il avait commencé à établir des liens avec certaines personnes hauts placés, et il avait renforcé la sécurité et le bien être de son peuple. Ne pouvait-on pas le laisser souffler quelques jours ?
Quand plusieurs personnes eurent défilées devant lui, pour au final repartir les mains plus ou moins vides, il appuya sa tête sur son poing, sur l'accourdoir du grand siège et dit :

« N'est ce pas bientôt fini ? »

Un valet entra dans la salle du trône, et parcouru la longueur de la pièce pour arriver devant Cocoon.

« Une personne cherche à vous voir. Elle n'est pas inscrite aux Doléances, mais dit qu'elle vous connait. Dois je la faire entrer ? »
« Ah bordel, un rencard... Ouais, fais la venir. Déon, tu peux disposer. »

L'eshu disparut dans une brume, alors que le petit valet repartit au pas de course pour faire entrer cette personne.
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Dim 13 Oct 2013, 20:40

Alors que j’étais venue dans ce lieu que je ne connaissais pas du tout, enfin, je savais juste que c’était la capitale des Orishas, là où se trouvait l’Orishala. Je découvris ce paysage qui était tout nouveau pour moi, je ne savais pas quoi en penser. Il était différent d’Aeden, la capitale des Elementals. Mais, j’aimais bien l’atmosphère qui s’y dégageait de cet endroit.

En parlant d’Orishala, j’avais pris par le biais de quelques personnes que je connaissais, que Lison avait quitté son poste d’Orishala pour une raison inconnue. Elle avait donné la couronne à une personne qui était importante pour moi : Cocoon. Oula, cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu cet homme. A chaque fois que je pensais à lui, mon cœur me faisait mal depuis la guerre entre les anges déchu et les anges.

Je me rappelle encore que j’avais dû faire un choix entre les deux armées. D’un côté, j’avais Takias qui était notre Reine et je ne voulais pas la décevoir et j’étais fière de combattre auprès d’elle, mais de l’autre, il y avait Cocoon, cet homme qui avait m’aider à combattre ma famille, mon passé. Il m’avait beaucoup aidé, et j’étais fière de connaitre une personne comme lui. Cependant, cela allait beaucoup changer à cause de cette fichu guerre, non sérieusement, ça m’avait énervé !

Donc aujourd’hui, comme j’étais dans sa capitale, j’allais faire un petit coucou. Je voulais aussi rétablir notre relation comme auparavant, mais je n’étais pas sûr qu’il voudrait bien de moi pour parler un peu. Mais, je ne savais pas, j’avais l’impression que cela allait tourner au vinaigre pour une raison inconnue… Hummm… Nous verrons bien une fois que je serais là-bas. Ohh ! J’avais oublié qu’il fallait s’inscrire aux doléances pour rencontrer le nouveau Orishala. Comment allais-je faire au juste ? Et puis, mince je devrais à une personne du conseil de me faire passer. Quelques minutes plus tard, j’arrivais devant le palais doucement. Et je me présentais à une personne qui était devant la porte :

-Bonjour, je voudrais voir l’Orishala, Cocoon, s’il vous plait, je le connais personnellement ! Vraiment personnellement !

L’homme me regarda dans les yeux et me laisse entrer avec prudence. Je marchais dans le hall et je vis le trône où Cocoon était affalé. Il n’avait pas changé depuis la dernière fois que je l’avais vu. S’il était devenu plus fort, et robuste, son regard avait changé …

-Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu, Cocoon …

Je le fixais dans les yeux, je ne savais pas quoi lui dire. Ses yeux me firent un peu peur, ils me faisaient ressenti une drôle sensation en moi. En parlant d’Orisha, cela me faisait penser à Arizar, j’avais entendu dire qu’il allait passer à un autre niveau, à celui de Grand Marcheur.
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Dim 13 Oct 2013, 22:12

Cocoon resta appuyer sur son trône. Il était certes assis plutôt de manière assez confortable, mais sa prestance était toujours là. Son aura, et tout ce qu'il dégageait, n'était pas affaibli juste par son attitude. Alors lorsqu'on lui annonça une connaissance à lui, il soupira avant de voir un petit corps de femme entrer dans la pièce. Celle ci longea la salle, avant de se poser à quelques mètres de lui. Ils étaient seuls, et l'Orisha aurait aimé appeler Déon pour savoir si il avait souvenir d'elle. Mais il était devenu quelqu'un, et en aucun cas il ne fallait qu'il blesse les gens en leur montrant ouvertement qu'il ne se rappelait pas d'eux. Son regard ne changea pas. Il restait froid, et sévère, jaugeant les actes et paroles qu'elle aurait pu avoir encore lui. Puis elle se mit à parler. Cette voix lui disait quelque chose, et à force de creuser dans son esprit, il pu remettre un nom sur l'image. Relevant doucement la tête, il attrapa la couronne, jouant avec de ses doigts. Sa voix rauque résonna dans la salle, bien qu'il n'avait pas parler très fort et il pu enfin lui rendre le change :

« Anwen... Qu'elle surprise de te voir ici... »

Le fait qu'il ne l'eut pas reconnu sur le coup, prouvait à quel point elle avait changé. Physiquement, c'était devenue une femme, épanouie et libre, qui pouvait se vanter de œuvrer pour ses propres idéaux. Elle avait aussi l'air plus adulte, peut être plus mature, et la méfiance dont elle faisait preuve en lui parlant, ne rassura pas le roi. Cependant, il n'en montra rien et lui dit :

« Tu as à faire à Mégido ? Cela fait bien longtemps... »

Se redressant complètement, il bougea son corps musclé pour se lever, accrochant la couronne au dossier du trône. Il avait connu Anwen bien avant tout ces conflits, et lorsque la guerre s'était déclarée, opposant son camp au sien, il n'avait pas su voir si elle était avec lui ou contre lui. La voir ici, dans son Palais, avait quelque chose d'étrange. Si elle venait pour lui mettre une raclée, il pouvait facilement la mater car elle n'était pas chez elle, et en plus, avant qu'elle lui fasse mal... Il faudrait qu'elle le noie.
Bien que méfiant, Cocoon adoptait une attitude sure de lui -ce qu'il était d'ailleurs- et il lui passa à côté avant de s'arrêter à sa hauteur.

« Alors, tu es venu pour me sourire, ou pour me tuer... ? »


Les choses étaient dites. Ses yeux vairons se plantèrent sauvagement dans ceux de la jeune femme, et ses sentiments de défiance les entouraient. Il ne voulait pas qu'elle l'attaque. Si c'était la Anwen qu'il avait connu, alors jamais elle ne lui aurait sauté à la gorge. Mais qu'en restait-il vraiment de cette femme là ? Cocoon ne connaissait pas son évolution, et il n'avait pas pris la peine de se renseigner. Bien sur, il connaissait son grade dans son peuple, mais ce qui comptait pour lui, c'était la personne qu'elle était devenu.
Lui aussi elle pouvait bien dire qu'il était le même. La peau bronzée, les cheveux blancs, un oeil bleu un oeil noisette, une grande stature... Et pourtant, il avait changé, il avait évolué... Et qu'en était-il réellement d'elle ?
A cette phrase, il ne bougea pas, attendant sa réponse, sans la lâcher des yeux. Il lui avait dis la dernière fois, qu'il ne savait pas lui-même si, pour leur prochaine rencontre, elle serait là pour le tuer ou non... D'où sa méfiance.

L'Orishala ne l'avait pas reconnu lorsqu'elle s'était avancée, mais jamais il ne l'avait oublié.
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Jeu 17 Oct 2013, 20:28

Alors que je voyais Cocoon dans son siège de marbre, je me demandais s’il était si puissant que cela. Je ne pouvais pas savoir puisque je ne l’avais jamais vu au combat enfin, si à part dans la guerre entre les anges et les anges déchus, mais je n’avais pas vu sa totalité de sa puissance en tant qu’Orisha. Aujourd’hui, Cocoon était sur le trône car il l’avait mérité. Je n’aimerais pas me frotter contre lui et ce n’était pas ce que je voulais. Le combat était la meilleure des armes pour lui, je n’étais pas forte et je n’avais pas la volonté de tuer ou de blesser des personnes. J’essayais de sourire devant lui, mais j’avais dû pour la raison qui était toujours la même encore une fois. Comment allait-il prendre mon arrivée dans sa cité ? Puis, il prit la parole :

-Anwen... Qu'elle surprise de te voir ici...

Déjà il se rappelait de moi, c’était une bonne chose. Je laissais échapper un soupir de soulagements. Je me sentais bien mieux à présent. Puis, il me demanda après ce que je faisais dans la cité de Mérido et s’il était la pour combattre ou faire ami-ami. Il me comprit rapidement qu’il n’avait pas oublié ce que je lui avais fait sur le terrain de la derrière fois. Je sentis dans sa voix une sorte de méfiance et de la rancœur peut être, comme moi…

Ses yeux me plantèrent dans les miens et pénétrèrent dans mon esprit. Tss … Je n’aimais pas trop qu’on me regarde ainsi, on dirait que j’avais fait quelque chose de mal… Je le regardais à mon tour dans ses yeux vairons, je n’avais pas l’habitude de regarder une personne que je connaissais, comme cela. Puis, je soufflais doucement et je pris la parole doucement :

-Cocoon, crois-tu vraiment que j’ai envie de me battre … Franchement, ce n’est pas à l’ordre du jour… J’ai d’autres chats à fouetter en ce moment …

Rien qu’en pensant à cela, je devais me contrôler, car je n’avais pas envie d’aborder ce sujet-là. Je n’aimais pas trop envie de penser à Julius. Takias voulait le tuer pour le fait qu’il ait tué la sœur de la Reine, Luane. Mais, je lui avais demandé avant si je pouvais le faire de mes propres mains pour le comprendre et comprendre ses actes. Puis, je repris la parole :

-Enfin, bref, je ne suis pas là pour te tuer ! Ne t’inquiéte pas pour cela, ce n’est pas mon genre du tout. Je suis venue ici, car Arizar, je pense que tu le connais, c’est une personne de ton peuple, m’avait dit que c’était la capital des Orishas. Donc, j’ai voulu en savoir plus sur cette cité.

Je continuais à le regarder dans les yeux, je disais que la vérité. Allait-il me croire ? C’était une bonne question. Je voulais juste renier ce lien que j’avais avec lui, comme auparavant. La tâche allait être difficile, ça j’en étais sûr. Je me sentais pas bien devant lui, je stressais un peu. Mon coeur n'était pas bien non plus... Qu'allait il se passer après ?
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Ven 18 Oct 2013, 12:09

« Eh bien, on peut dire que tu as changé... Tu ne faisais pas preuve d'autant d'insolence dans ton regard avant. »

Tout à coup, il regrettait presque la petite fille naïve et fragile qu'il avait dû aidé. Les temps avaient changé et il n'était plus question de passé. Anwen avait mûrit, et c'était à lui de s'adapter. Poussant un soupir, il lui fit signe de le suivre :

« Sortons d'ici, j'en ai marre de voir ce Palais »

Cocoon fit volte face et dépassa les doubles portes de la salle du trône, avant de se diriger vers la sortie. La personne à l'accueil les regarda d'un air suspicieux, mais l'Orisha lui fit signe que ça allait, que c'était réellement une... amie.
Une fois les pieds sur le parvis, l'Orisha s'étira et lui dit :

« Alor comme ça, madame a d'autres chats à fouetter que de tuer des souverains ? Héhé... »

Il ne pu s'empêcher de ricaner, avant de l'emmener vers un parc de la ville. Une sorte de place, abritée par des arbres, et constituée de plants de fleurs très charmants. Dans une ambiance bucolique de la sorte, elle se sentirait peut être mieux qu'enfermer dans une bâtisse. En tout cas, lui se sentait mieux. S'asseyant -doucement- sur un banc, il invita l'élémental à le rejoindre.

« Viens donc jouer aux p'tits vieux avec moi. »

Attendant qu'elle s'assoit, et qu'elle se décide, il laissa le silence régner. Dès qu'elle se décida, il appuya ses coudes sur ses genoux, et joignit ses mains. Ses yeux se tournèrent vers elle. Ils étaient sévères tout à coup, mais pas remplis de reproche et de mépris. Il avait dépassé ce stade là. Non ils étaient sérieux, car il ne voulait pas vraiment plaisanter avec elle.

« Tu m'as parlé d'un Orisha que tu étais venu voir... Je suppose que si tu as fait un crochet par le Palais, comme tu me l'as si bien dit, ce n'était pas pour me tuer, mais pour me parler. Tu veux vraiment que je te baratine avec l'histoire de Mégido ? Je ne pense pas... Il va falloir être franche avec moi Anwen. Même si la guerre est passée, et que les plaies se sont refermées, si tu restes honnête envers moi, je le serai aussi. »

Il voulait lui faire comprendre, par ses mots, que la guerre n'était qu'un mauvais souvenir et que maintenant, si elle le voulait, ils pouvaient repartir sur de bonnes bases. Des bases différentes de celles de l'époque, et peut être plus solide, qui sait ? Il n'était pas là pour jouer à la marelle, il voulait connaitre ses alliés et ses ennemis, et surtout, il voulait qu'Anwen joue carte sur table avec lui. Et lui de même, dans la mesure du possible. Mais un doute le martelait, s'ils renouaient leur lien, et si plus tard Takias venait à entrer en guerre contre lui, Anwen resterait-elle neutre, ou se rangerait-elle du côté de sa reine ? Dans sa tête, il aurait préféré qu'elle déserte, et ça le perturbait. Pour lui, il était difficile de faire ami-ami jusqu'à la prochaine guerre, puis de reconstruire cette relation à chaque fois.

« Alors, que représente cet Orisha pour toi ? Il doit être sacrément important pour que tu viennes jusqu'à Mégido pour lui... Moi qui pensais que ton cœur était déjà pris. »

Lors de la guerre, il s'était rendu compte d'un homme qui transpirait d'amour pour elle. Peut être n'était-ce pas réciproque... ? Cocoon pouvait bien se tromper sur ce genre de détails après tout.
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Dim 20 Oct 2013, 12:37

Alors que je lui avais répondu à ces questions, je me demandais ce qu’il allait dire maintenant. Je me sentais très stresser mais aussi mal à l’aise devant lui, devant cette personne qui était devenue pour moi, presque un étranger. Cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu, il avait bien changé. Je souris doucement sans qu’il le voit, j’étais quand même contente qu’il a pu avoir une place aussi haut dans le monde du Yin&Yang.

Puis, il voulut sortir du palais, pourquoi pas ? Je n’avais pas tout visité, enfin, je n’avais pas vu les alentours du palais, comme les jardins et les parcs. Et il m’invita à m’asseoir sur un banc en pierre ou en marbre blanc. Je m’assis doucement en le regardant les yeux, je vis qu’il se méfiait de moi, j’étais presque sur ! Cocoon prit la parole avec une voix neutre, et même neutre, j’avais des frissons dans la colonne vertébrale :

-Tu m'as parlé d'un Orisha que tu étais venu voir... Je suppose que si tu as fait un crochet par le Palais, comme tu me l'as si bien dit, ce n'était pas pour me tuer, mais pour me parler. Tu veux vraiment que je te baratine avec l'histoire de Mégido ? Je ne pense pas... Il va falloir être franche avec moi Anwen. Même si la guerre est passée, et que les plaies se sont refermées, si tu restes honnête envers moi, je le serai aussi.

Lorsqu’il m’avait dit cela, j’avais la bouche bée. Franchement, je ne savais pas quoi dire, la réponse ne voulait pas venir. J’essayais de sourire, mais je n’arrivais pas à le faire devant lui. Cocoon avait bien changé depuis la dernière fois, il me faisait presque peur, vraiment peur. Sa voix me donnait des frissons, des sueurs froides. Je voulais plus partir que rester avec lui pour parler…

Mais, je devais le faire, je ne voulais pas rompre ce lien avec lui, qui était si précieux. Mes blessures étaient toujours là, je n’avais pas oublié ce que j’avais fait, donc elles ne s’étaient jamais refermées entièrement. Puis, le roi des Orisha reprit la parole alors que je n’avais pas encore répondu à ces remarques. Il me demandait l’importance du lien que j’avais avec cet Orisha, Arizar. Donc, je le regardais et je rougis avant de prendre la parole :

-Si, je suis là, Cocoon, ce n’est pas pour te tuer et tu sais bien que je ne peux pas tuer des personnes sans raison. Je suis là pour parler et pour te donner des explications si tu le souhaites. Je n’ai pas d’objections…
Concernant cet Orisha, je l’ai rencontré qu’il y a quelque mois à peine, il se nomme Arizar et je pense que tu vas bientôt le voir dans la cité. Cet homme a changé ma vie, j’étais déprimé et je n’avais plus trop envie de parler à qui que ce soit… Il est si important pour moi …


Alors que je lui avais dit que je pensais de cet homme, cela me rendait un peu triste. Cela faisait quelques semaines qu’on ne s’était pas vu, et il me manquait beaucoup. Sa présence était importante, j’avais besoin de lui auprès de moi. Mais, je savais qu'il était occupé, il voyageait beaucoup en ce moment. De plus, je pouvais communiquer par télépathie, donc je pouvais garder un contact avec lui.

- Pourquoi me demandes tu cela au juste ?
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Sam 09 Nov 2013, 21:03


« Pourquoi je te demande ça ? Comme tu le dis Anwen, nous sommes devenu des étrangers, et renouer le lien qui nous unissait à l'époque, passe d'abord par le fait de... Retrouver l'autre. Par l'honnêteté et la curiosité saine. Tu n'es pas venu ici pour me tuer, et si j'avais voulu voir ta tête séparée de ton corps, cela aurait déjà été fait, crois moi. Mais je ne le veux pas. Ce n'est pas un simple caprice. Je suis devenu une personne avec des responsabilités sur les épaules et j'ai appris que chacun de mes actes pouvaient déclencher un cataclysme ici. Rien n'est anodin malheureusement... »

Cocoon n'avait pas peur de lui parler crument. Ce n'était pas de l'irrespect, ni un manque de politesse. Au contraire... Il lui parlait de confiance, d'honnêteté, alors qu'ils étaient à nouveau inconnus l'un de l'autre, alors c'était à lui d'appliquer la procédure en premier. Et puis il y réfléchissait mais, au final, il fut toujours 'cash' avec elle. Il n'avait jamais mâché ses mots, que ce soit pour la faire réagir, ou dans sa manière d'être très brute.
L'Orishala fit une pause puis reprit :

« Je n'ai jamais pris de gants avec toi. Je t'ai toujours dis ce que je pensais, avec mon indélicatesse caractéristique, et pourtant tu es toujours revenu vers moi. La dernière fois, j'ai laissé derrière moi une femme fragile et instable, qui cherchait quelqu'un à qui s'accrocher. Tu étais perdu et tout te semblait difficile. Mais même dans ce genre de situation, tu es revenu vers moi, tu es venu me chercher. Je t'ai aidé pour ta soeur, Amanda, mais cette époque est loin maintenant et ça fait un moment que tu t'es acquitté du service que je t'avais rendu. Tu as réussi à repartir, à te construire, à trouver quelqu'un a qui t'accrocher pour te retaper toute seule... C'est bien, car j'ai maintenant en face de moi une femme forte, sure de soi, et qui sait où elle va. Le changement est impressionnant et bénéfique mais... »

Cocoon s'appuya au dossier du banc et mit ses coudes sur ce dernier. Renversant sa tête en arrière, il soupira pour laisser le silence planer deux secondes, avant de la redresser et dire, en regardant la jeune femme.

« Tu sais Anwen, comme je t'ai dis, le changement que tu as subit est impressionnant et pourtant, même après tout cela, tu es ici, à côté de moi, à m'expliquer que si j'ai de quelconques questions, tu y répondras pour éclaircir la situation, aussi mauvaise soit-elle. Honnêtement, sans me dire ce que je veux entendre, si la personne qui t'avais relevé avait été un sorcier, ou un elfe, serais-tu revenu me voir de la même manière ? Nous sommes des adultes à présent, et il y a beaucoup de faux-semblants dans le monde relationnel. Serais-tu venu m'ouvrir tes bras à nouveau, comme tu le fais là ? Et surtout, pourquoi... Maintenant, tu n'as plus besoin de moi, tu te débrouilles très bien toute seule, tu es devenu puissante. Suis-je encore réellement utile au sein de tes amis ? Notre relation a été sources de conflit entre nous, et nous nous sommes tellement éloigné que nous ne nous connaissons plus finalement... Peut être aurait-il été mieux que nous restions dos-à-dos, plutôt que de se retourner face-à-face. Car à présent, nous ne pouvons plus éviter les prochaines blessures, aussi fatales soient-elles... »

C'était bien beau de parler de soi, de raconter sa vie, poser des questions, mais au final, si c'était pour se séparer à nouveau, est-ce que ça en valait vraiment la peine... ?

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Mer 25 Déc 2013, 17:08

Cocoon me faisait un monologue sur ce qu’il se ressentait en ce moment. Je ne disais rien, je ne lui coupais pas la parole, parce que je n’avais rien à dire. Je le laissais dire jusqu’à qu’il finisse. Le nouveau seigneur des Orishas me parlait crument, il n’avait pas peur de me dire en face ce qu’il pensait de notre relation. Enfin, de notre réconciliation … Je ne savais pas s’il l’allait me pardonner par rapport à la guerre des anges et des anges déchus. Mais, je n’ouvris pas la bouche, je ne savais pas quoi dire.

Cocoon me félicita de mon grand changement. Changement ? je n’avais pas l’impression d’avoir changé. Je suis toujours aussi fragile au fond de moi, toujours aussi méfiante, toujours aussi faible. Mais le fait d’avoir voyagé dans le monde du ying&yang m’avait fait beaucoup de bien : l’expérience, les liens, les rencontres, les quêtes, les dangers, tout cela m’avait fait évoluée. Avec le temps, je me suis créée une carapace, je suis devenue aussi froide que la glace. Cela ne voulait pas dire que j’avais autant changé que cela …

Par contre, ce qui me choqua, et ce qui réveilla mon cœur fait de glace, était sa phrase sur le fait sur notre relation. Etait il bien de renouer des liens ? Etait il nécessaire d’être ami ? J’étais venue pour me faire pardonner de mes erreurs, mais là, je n’avais pas trop aimé ce qu’il m’avait dit. Je tenais beaucoup à Cocoon, car il m’avait aidé dans mon passé, je l’appréciais beaucoup. Mais ce n’était pas réciproque à ce que je voyais. Je pris la parole quand il eut fini, le ton de ma voix resta froide et neutre :

- Hum ! En fait, je n’aurais pas dû venir, c’est ca ce que tu me dis ? Franchement, je suis venue pour me faire pardonner de ce que je t’avais fait. Je comprends que tu ne veuille plus avoir de liens après ce que je t'ai fait, mais est ce une raison pour ne pas reconstruire notre lien ? Je ne te comprends pas trop cela. Mais c'est ton avis, c'est ta vie, je ne vais pas te persuader de redevenir mon ami...

Je ne savais pas quoi dire franchement, cela me coupa réellement. Je n'arrivais pas à sortir une phrase crédible, je ne savais penser, j'étais bouche bée. Il m'avait sorti cela comme une chose qui était facile à dire. Cela m'impressionnait beaucoup de le voir comme cela, si direct et si dure. Cocoon avait bien changé aussi, ça, c'était la strictement vérité . Je me levais car je devais bouger un peu, je n'arrivais plus à respirer correctement. Je devais marcher un peu. Je me levais du banc de pierre, pour aller marcher dans la petite allée qui était devant moi. Mes jambes tremblaient un peu des jambes.

Cette confiance qui me parlait, n'avait jamais existé pour moi. Puis, je m'assis le long d'un arbre et je créais un peu de glace autour de moi, j'avais besoin de créer des boules de glaces pour enlever toute cette colère en moi. J'étais tellement triste et déçue de son attitude. Etait il comme cela avec tout le monde ? ... Je ne pensais pas cela, mais je ne savais pas quoi faire.

- Comment puis je protéger les personnes que j'aime alors que je ne peux pas te convaincre de redevenir ami ? Je ne suis pas celle que tu crois, loin de là ...

Je mis la tête entre mes jambes, je ne savais pas quoi faire. En ce moment, je me sentais seule, vraiment seule pire lorsque j'étais devenue une élemental de l'eau.
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Dim 19 Jan 2014, 22:12

Citation :
- Hum ! En fait, je n’aurais pas dû venir, c’est ca ce que tu me dis ? Franchement, je suis venue pour me faire pardonner de ce que je t’avais fait. Je comprends que tu ne veuille plus avoir de liens après ce que je t'ai fait, mais est ce une raison pour ne pas reconstruire notre lien ? Je ne te comprends pas trop cela. Mais c'est ton avis, c'est ta vie, je ne vais pas te persuader de redevenir mon ami...

« Je pense qu'on s'est mal compris. » Cocoon se redressa sur le banc, et finit par croiser les bras. Il avait l'impression que ses paroles ne touchait pas la bonne cible. Peut être ses mots étaient-ils faux ? Ou alors que l'interprêtation que l'on puisse en faire était difficile ? Pourtant il n'était pas du genre a dire de grandes phrases, dans lesquelles il fallait lire. Au contraire. Et puis il ne se jouait pas d'Anwen. Elle était là pour avoir des réponses, des faits, pas pour qu'il la fasse tourner en rond. Alors oui, ce devait être lui qui devait avoir du mal à s'exprimer et mal dire les choses.
De plus il sentit la fille agitait. Elle haletait, avant de se lever d'un coup et s'éloigner. Comme un réflexe, il suivit plus doucement le mouvement, et attendit de voir si elle s'enfonçait dans les ombres ou non. Auquel cas il la suivrait.

Elle marcha simplement dans l'herbe mouillée, et s'appuya à un arbre. De la glace apparut un peu partout, avant de fondre, pour laisser place à d'autres cristaux. Une protection ?
Ses paroles étaient tranchantes, ses sentiments aussi, et pourtant, elle était triste et déçue. Se rapprochant d'elle, restant debout et à deux bons mètres tout de même il dit « Je pense qu'on s'est vraiment mal compris. Quand tu es arrivé il y a vingt minutes, tu te donnais l'air assurée, confiante, quelqu'un d'innébranlable, tout juste si tu ne te vantais pas que ce furent les Dieux eux-même qui t'avaient envoyés. Et maintenant, en face de moi, j'ai quelqu'un de fragile, qui a besoin d'attention, et qui est venu cherché du réconfort. Ecoute Anwen, tu aurais du me dire dès le départ tes intentions. L'attitude que tu t'es donné, a faussé mon jugement. J'ai toujours été particulièrement honnête, qui plus est avec toi, et je ne vais pas te cacher que je ne savais pas comment te recevoir. Oui, amie, ou ennemie ? » L'Orisha croisa les bras, bien que sa voix ne s'éleva pas. « Je peux comprendre que tu as besoin de savoir qui sont tes amis, et qui ne le sont pas. Les gens que tu aimes n'ont peut être pas forcément besoin de toi pour être protégés, il faut juste savoir faire la part des choses. Comme avec notre relation. Je n'ai jamais dis non à une reconstruction. La guerre est terminée depuis bien longtemps, et de l'eau a coulé sous les ponts. Si je t'en voulais vraiment, ou que sais-je encore, je t'aurai abattu sur-le-champ. Mais tu vois bien que ce n'est pas le cas. » Soupirant il laissa tomber ses bras « L'Homme supporte mal la solitude, et cela lui créé une sensation de malaise. Combien d'amis, d'amants, ou de famille as-tu donc perdu pour être dans cet état ? Pour revenir vers moi, alors que nous pensions tout deux êtres en froid ? J'y vois autre chose qu'une simple tristesse, ou rancune. Tu penses bien que je n'agis pas comme cela avec tout le monde. Ma réaction n'a été qu'une conséquence de tes actes, et celle que j'ai en ce moment aussi. Tout dépend de toi à présent. Je t'ai dis mon point de vue, j'ai choisis mon camps et je t'ai tendu la main. A toi de la prendre, ou de la mordre. Dans les deux cas, je ne t'en tiendrai pas rigueur et je pardonnerai notre passé. » Dans son discours Cocoon s'était rapproché. Il se tenait à cinquante centimètres d'elle. Si elle avait envie de hurler, de le repousser, de le frapper, de crier... Elle faisait ce qu'elle voulait, d'un côté il comprendrait. Quand les Hommes sont dans une impasse, un chemin avec une fin abrupte, un mur inébranlable, alors ils font des choses inconsidérées, qui pourraient mettre en péril un pays, un continent, un monde.

Ici, ce serait Anwen qui mettrait en péril son monde à elle. Il fallait qu'elle choisisse.



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