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Ven 24 Mai 2013, 11:08

Sortir en famille. Comme ça faisait drôle de penser de nouveau en ses termes. Surtout quand on avait pensé ne jamais les redire ni même les imaginer. Bon, ce n'était certes pas comme avant et ça ne le serait jamais plus, mais au moins, ça s'y rapprochait le plus possible. Ce n'était déjà pas si mal. Et c'était tout ce qui comptait. Le cœur du Grand Faucheur était gonflé au maximum, prêt à exploser à chaque instant. Alice était la prunelle de ses yeux, elle l'avait toujours été et elle le resterait à jamais. Maintenant qu'il l'avait retrouvé, il n'avait nullement l'intention de la reperdre, et cela commençait évidemment par être hyper protecteur à l'extrême. Il y avait déjà eu un aperçu de ce que ça donnait à Sceptelinôst. Bon, ça ne serait plus tout à fait pareil. A présent, l'Ombre avait récupéré toutes ses capacités mentales, ses réactions seraient donc un peu plus réfléchies … logiquement. Cependant, quiconque s'approcherait un peu trop de sa fille à son goût serait tout de suite dans son collimateur. Et le fait qu'elle soit l'Impératrice de la Nuit n'y changerait rien. Elle était avant tout son enfant, point à la ligne. Ca poserait certaines quelques problèmes, mais pour le moment, ils n'étaient pas encore là, donc pourquoi les évoquer avant l'heure ?!

C'était Alice … ou plutôt Yulenka comme elle se faisait appeler maintenant, qui avait proposé cette petite visite au Somnium. Quelqu'un, un génie, ouvrait un théâtre et cherchait donc du personnelle. Bien sur, ni le père ni la fille n'avait l'intention de se présenter, mais l'enfant voulait voir les prestations des candidats. Et puis, il paraissait qu'une chasse au trésor serait organisait après. Enfin, tout pour passer un moment agréable en somme. Si la vampirette n'avait pas proposé cela, Raeden n'y aurait jamais pensé. Il avait perdu l'habitude de sortir simplement pour le plaisir. Tout ce qu'il faisait à présent, en général, c'était avec un but donné et une utilité certaine. Faire les courses, s'entraîner, chasser les dentus. Bon sur ce dernier point, il allait devoir changer. Sa fille ne serait certainement pas d'accord pour qu'il continue à décimer son nouveau peuple, qui était d'autant plus ses sujets. Il y aurait des mises au point à faire, mais ce n'était pas le moment d'y penser. Aujourd'hui, le seul mot à l'ordre du jour, c'était détente !

Le quatuor était arrivé sur les lieux par le biais d'Izis, génie de son état. Ca leur avait évité de devoir faire la sieste pour passer. Mais maintenant, le gamin commençait à le regretter. A chaque fois qu'il faisait un pas, il avait ce félin de malheur sur ses talons. Lui qui comptait aussi s'amuser et faire quelques bêtises pendant que les attentions de Raeden seraient ailleurs, il n'allait rien pouvoir faire à cause de Chess.


T'étais mieux quand t'étais mort tu sais!

La phrase était sortie de but en blanc de la bouche du garçon. Maintenant qu'il avait réussi à se faire au physique du gardien, sa gouale était revenue. Et bien évidemment, elle allait principalement se tourner vers le compagnon de Yulenka, étant donné que c'était lui qui le dérangeait le plus à l'instant. Raeden fronça les sourcils en regardant son protégé, pour lui dire en quelque sorte de se tenir tranquille. Ensuite, il observa autour de lui avant de répondre à sa fille.

Je ne sais pas. Tu préfères d'abord voir les candidats ou manger un morceau?

Le Grand Faucheur gardait toujours cet aspect « froid », distant. Ce n'était pas contre les autres, juste qu'il n'arrivait pas à extérioriser tout ce qu'il ressentait.

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Ven 24 Mai 2013, 12:28

Les auditions se passaient calmement pour le moment, aucun incident à signaler ce qui était plutôt une bonne chose. Au final ma prestation était assez bonne et au niveau du reste de ce que j'avais pu en voir pour le moment. Le seul autre musicien qui s'était démarqué était un joueur de castagnettes, ce qui était assez particulier il fallait bien l'avouer. Pour être franc je ne savais pas trop quoi en penser, même si cet homme avait fait une bonne prestation, je voyais mal des castagnettes figurer dans un orchestre. Même en faisant preuve d'ouverture musicale le principal problème resterait que niveau bruit, il serait tout de même difficile de les faire entendre au milieu du reste. Remarque, je ne savais même pas quel genre de pièce ils comptaient mettre en scène alors si cela se trouve il aurait tout à fait sa place. Ou alors ce gars était venu surtout pour la chasse au trésor et c'était juste trouvé ce prétexte pour venir, mais il n'aurait eu qu'à s'installer dans le public. C'était assez curieux je trouvais d'ailleurs que les auditions soient ouverte au public, mais cela ne me posait pas particulièrement de problème remarque. J'avais eu au moins les félicitations de l'un des membres du jury, j'avais donc probablement de bonnes chances d'être pris, même s'il valait mieux ne pas s'emballer.

Par la suite ce fut deux prestation pour obtenir un rôle d'acteur qui retinrent mon attention. Une femme d'abord, assez belle, qui se mit à réciter des phrases en transmettant de forts sentiments. Il était impossible de savoir à quoi elle pensait exactement mais elle savait donner du poids à ses mots, elle dégageait aussi quelque chose de triste et de mélancolique. Honnêtement elle avait un certains cran de faire une récitation aussi triste dans un endroit aussi joyeux. Pendant un moment j'ai même cru qu'elle allait faire une ode au suicide mais au bout d'un moment on pouvait tout de même aussi percevoir une certaine envie de vivre. Au final il était difficile d'en sortir un message unique, mais une chose était sûre elle allait marqué les esprits. Cette femme en noire et à la grande beauté naturelle pourrait probablement faire une carrière dans le dramatique, mais s'il s'agissait d'une pièce comique elle aurait du mal à être prise éventuellement. Il allait falloir attendre pour avoir sa réponse. Sur le coup j'aurais presque pus plaindre celui ou celle qui allait devoir passer après cela mais c'était inutile. Celui qui monta scène se révéla rapidement être un homme, ou truc, haut en couleur. Le genre de gars que l'on oubli pas, il commença assez fort en se présentant comme étant un tamanoir. après qu'il l'est dit l'animal me vint à l'esprit et il y avait effectivement un air indéniable. Certains béluas avaient quand même des physique ingrats suivant leur animal, manque de chance pour cet homme qui apparemment était aussi aveugle. Le tamanoir se mit alors à parler avec une certaine aisance et force sur les différences de chacun et en même temps que tout les peuples se ressemblaient plus qu'ils ne voulaient se l'avouer. Il rajoutait par ci par là quelques petites plaisanterie afin de garder la foule avec lui, cet homme malgré son air ingrat était un très bon orateur ! Enfin il l'aurait été s'il avait enlevé la dernière partie... Navré pour lui mais il était hors de question que je me mette à son régime alimentaire, l'idée même me fit assez rire je dois dire. Au final je ne saurais dire si cet homme était un penseur ou juste un excentrique, il serait difficile de lui trouver un rôle tout de même à mon avis mais ce n'était pas mon problème remarquer.

Notre hôtesse décida alors d'un petit entracte et s'installa au piano nous livrant une très belle performance. Je me demanda du coup si elle ne serait pas celle qui serait en charge des musiques de ce lieu ou si ils s'occupaient tous un peu de tout, quoi que l'un d'entre eux semblait tout de même peu à sa place dans tout ceci. Pour ma part, voyant que cela allait probablement durer longtemps et étant donné que j'avais déjà fini, je décida de m'approcher du joueur de castagnettes.

- Ses auditions vont probablement durer longtemps. Vous aussi vous avez fini ?

Simple phrase pour engager la conversation, ma question étant par rapport au fait que j'avais vu certains dont la jeune actrice de tout à l'heure prendre d'autres numéros. Le joueur de castagnettes semblait du genre nonchalant, difficile de savoir ce qu'il ressortirait d'un entretien avec lui mais qui ne tente rien n'a rien après tout.

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Ven 24 Mai 2013, 19:31

Yulenka arqua un sourcil en entendant Izis parler. Chess ? Mort ? Il avait fumé le génie version mini pouce ? Néanmoins elle n'appréciait pas du tout comment il parlait à son gardien félin. C'était le genre d'histoire qui aurait très bien pu se conclure par un taquet derrière le crâne du petit impudent mais c'était sans compter sur Chess. Il en avait maté d'autres des sales gosses ! Les Liddell étaient peut-être une famille d'ange, mais leurs enfants étaient parfois loin d'en être. Bien qu'ils n'étaient pas non plus des monstres, ils savaient très bien jouer les pestes quand ça leur chantait. Même Raeden avait fait sa tête de pioche quand il était plus jeune. Quand à Yulenka, ça se passait de commentaires.... Alors que le jeune génie fasse son mariole, ce n'était pas ça qui allait l'impressionner ou le démonter. Surtout qu'il faisait moins le malin, il y a encore peu, alors qu'il n'était pas habitué à son apparence. C'est donc avec le plus grand calme et le plus grand naturel du monde qu'il répliqua au vilain garnement.

Je ne te ferais pas ce plaisir.... Par contre je sais très bien faire taire les petites pestes impertinentes.... Tiens toi donc tranquille ou je te dévore.


Il ponctua ses propos en faisant apparaître sa mâchoire claquante juste sous le nez de l'enfant. Bon d'accord, c'était très vilain de la part de Chess de jouer de sa stature et de son pouvoir de disparition et de réapparition pour effrayer le génie. Mais il avait flairé que c'était une sacré tête de bourricot, et que ce n'était pas ça qui aller vraiment le traumatiser. Pour ce qui était de Yulenka, elle afficha un léger sourire en voyant Chess rabattre le caquet du petit insolent court sur patte. Entre ces deux là, ça risquait de chauffer plus d'une fois, et ce n'était que le début... Mais bon il fallait bien refaire l'éducation d'Izis. De son côté la jeune vampire écouta la proposition de son père. Et elle se retrouva un peu gênée quand à la proposition sur la possibilité d'aller manger un morceau. En tant que vampire, ça sous entendait aller tuer quelqu'un et inutile de préciser que son père n'aurait pas été d'accord. Izis n'avait pas vraiment besoin de manger. Quand à son père, elle ne savait même pas si ça mangeait une ombre !

-Je pense qu'on va aller voir les candidats. Au pire on enverra Chess nous trouver un petit coin tranquille pour grignoter quand on sera installé.


Après tout Raeden et Chess pouvaient toujours manger eux. Elle pourrait elle aussi faire un effort en les accompagnant bien qu'elle était à présent dépossédée de son goût, autre que pour les aliments sanguins bien sûr. Mais pour l'heure, autant rejoindre une place dans les gradins et observer un peu ce qu'il y avait à voir de beau par ici. Chess n'avait rien dit à la proposition de Yuli, mais il craignait qu'en relâchant la vigilance quand à la surveillance du jeune garçon. Il avait ce mauvais pressentiment, celui de laisser une boîte de Pandore sans surveillance. Bon d'accord il y avait Raeden mais cette boîte là avait de jeune jambes et ça se faufile vite et bien ! Il n'avait pas encore connaissance du potentiel à conneries de ce gamin là, mais il se doutait qu'il n'était pas dans la catégorie poids plume. Pourvu qu'il se tienne tranquille ! Qu'il puisse enfin avoir une vraie sortie calme pour une fois !
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Sam 25 Mai 2013, 10:19

Juste un rêve, commun ...


Jellal venait de me demander de faire quelque chose de complètement fou, rêver tous ensemble. enfin Anty avait montré les crocs, preuve qu'il souhaitait que ses rêves à lui reste son secret. Pour ma part j'avais attendu l'avis de Sethos, capable de parler depuis un étrange rêve qu'il aurait fait, comme quoi le monde des rêves et bien particulier et recèle d'innombrable secrets. Allongé, ma main posé sur celle de Jellal et le dos de Sethos, je finissais par disparaître dans la profondeur mystérieuse du sommeil. Alors le rêve débuta, si réel que cela m'en semblais impossible. Je laissais Jellal me guider vers une sorte d'île que je voyais dans le ciel, du moins que je croyais voir entre les nuages. Je ne comprenais pas comment l'ange pouvait me guider en me tenant la main et encore moins comment, subitement, on se retrouvait dans une pièce sombre. Sethos ouvrit de grand yeux surprit, le peu de lumière me permettant de déceler qu'on était soudainement arrivé dans un placard à balais.

- Jellal, c'est normal ça ?
- Bha j'en sais rien, j'ai juste cru voir une île das le ciel et j'ai voulu y aller, moi.
- Si tu veux mon avis Neith, nôtre ange à décidé de nous perdre dans son rêve ... un rêve bruyant d'ailleurs.

Je soupirais avant de lâcher la main de l'ange, lui plaquant Sethos dans les bras en douceur avant d'aller ouvrir la porte. Je regardais surprise ce qui m'entourais, on se serai cru dans l'arrière de je ne sais quel salle ou les gens aller et venait et il me fallut bien plusieurs minutes avant de comprendre qu'on était dans une sorte de théâtre. Autant dire que j'étais complètement paumé ici. Je sortais prudemment avant de poser ma main sur mon ventre rond, suivis de près par un ange tout aussi surprit que moi. Une vague silhouette plus loin me rappela quelqu'un, mais au moment ou je voulais appeler celui qui - il me semblait en tous cas que s'était lui - m'avais sortie de ma tombe, je me figeais, et si ce n'était réellement là qu'un rêve, Narcisse ne serait donc qu'une image rassurante que je me projetais, non ? Je soupirais, je n'en serai pas sure de toute façon tant que je n'aurai pas tenter de lui parler, je finis donc par l'appeler, aussi sure qu'il s’effacerait que je pouvais être certaine de rêver, du moins il me semblais bien là que s'était un rêve, de quoi vous rendre fou en somme.

- Narcisse ?

Perdue, voilà ce que j'étais, autant que quand j'étais sortie de terre pour gouter à une nouvelle vie, petite page blanche qui ne demande qu'à s'écrire mais dont les lettres du passé revienne peu à peu. Je songeais d'ailleurs à cette autre moi-me^me, celui qui était Ombre. Cette autre qui, dans un rêve, était devenue plus présente en moi. Je secouais la tête, je devais divagué et quiconque me croiserai penserait sans doute à une jeune mère droguée. je souriais à cette pensée alors que Jellal, dans mon dos restait silencieux, au contraire de Sethos qui émettait des petits bruits surprit. Il fallait avouer que nous avions atterrir dans un endroit bien singulier, et surtout, que nous ne savions plus réellement ou nous étions tombé.

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Sam 25 Mai 2013, 15:14

La phrase d'Izis n'avait été comprise visiblement que par lui-même et Raeden. Après tout, ce n'était pas non plus étonnant étant donné que le félin et la jeune fille n'étaient toujours pas au courant des conditions exactes de la rencontre entre le génie et le Grand Faucheur. Son petit doigt murmurait à l'Ombre que si cela venait à s’ébruiter, la tête blonde risquait de passer un sale quart d'heure, entre Chess et Alice. Avoir torturé avec joie et sadisme l'ami et le père de ses deux derniers, on ne pouvait pas appeler cela la meilleure façon de se faire des amis. Déjà qu'à l'heure actuelle, il y avait quelques tensions entre eux, alors qu'est ce que se serait si la vérité était dise? Il ne valait peut être mieux pas le savoir. Un jour peut être, lorsqu'une centaine d'année serait passé … ou un millier. Mais là, ils étaient venus pour passer un bon moment, pas pour se bagarrer une nouvelle fois. Venant d'un membre de la famille Liddell, c'était vraiment une pensée utopiste ! La Tranquillité, elle semblait les fuir quelque soit l'endroit où ils se rendaient. C'était plutôt sa rivale, l'Action, qui les chouchoutait et les choyait comme une mère poule !

Le gamin sursauta quand la mâchoire du félin claqua juste sous son nez. Ok, l'animal voulait jouer à ça ? Il n'allait pas être déçu, foi d'Izis ! Le garçon n'était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. C'était d'ailleurs pour cela qu'il avait passé une bonne partie de son existence de génie à faire souffrir les autres. Alors si Chess croyait que ce qu'il venait de faire aller le faire pisser dans son froc, il pouvait se mettre la patte dans l'oeil. La petite tête blonde lui tira la langue et lui fit la grimace avant de suivre tout ce petit monde qui se rendait dans les tribunes. Raeden soupira en observant son manège. Déjà qu'en temps normal, il était assez compliqué à gérer, alors maintenant qu'il s'était trouvé un « ennemi » un peu plus à sa taille, que Papy, les catastrophes allaient très certainement s'enchaîner.

Le Grand Faucheur remarqua une légère gêne chez sa fille lorsqu'il mentionna la solution d'aller manger quelque chose. Pendant quelques instants, il avait oublié le fait qu'Alice était vampire et qu'elle ne se nourrissait donc que de sang. Il se gratta l'arrière du crâne, se maudissant de son idiotie. Tout n'était pas comme avant, il fallait qu'il se mette cela dans le crâne une bonne fois pour toute ! Ils s'installèrent donc tous en face de la scène pour pouvoir observer tout à loisir, à deux rangs derrière le groupe de Kyo, Kura et Takias. Et c'est à ce moment là qu'Izis décida de passer à l'action et de faire son petit malin, en usant purement et simplement de son pouvoir d'invisibilité. Fauchant ainsi donc compagnie au groupe, il se mit à fureté parmi les rangs, avant d'avoir un énorme sourire sadique lorsque ses yeux se posent sur la table des jurys. Sans bruit et toujours invisible, il se rendit donc jusqu'à eux et commença à les embêter en leur soufflant dans les oreilles.


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Sam 25 Mai 2013, 16:35

Ils furent donc ravis de pouvoir aller au théâtre en quelque sorte en famille. Il était vrai que cela faisait longtemps que Kyo ne s'était pas senti aussi attaché à d'autres que ceux de son passé. Même s'il était vrai que dans le cas présent, Rayearth avait une part active à la fois dans ce triste passé et dans sa vie actuelle. Mais là devait cesser ses réflexions sur son être car ce qui était surement le maître de cérémonie faisait son entrée. Au final, le jury se composa de quatre membres. Il ne se permettrait pas de chercher à savoir s'ils étaient tous de la même race car il ne voyait pas l'intérêt de catégoriser ainsi pour savoir le genre de personnes qu'ils sont. Bref, les prestations allaient pouvoir enfin débuter.
Le premier candidat qui attira l'attention de Kyo fut justement un Alfar. Il savait que son peuple pouvait avoir un coté artiste mais il ignorait que ces derniers auraient envie de mettre leur talent aux services des autres races. C'est donc avec étonnement qu'il se prépara à la prestation que cet homme. Ce dernier était avec ce qui semblait être un instrument à vent, ce qu'il confirma d'ailleurs dans son petit discours de présentation. Au nom du morceau, Kyo comprit qu'il s'agissait d'un musique de son peuple. Il l'écouta donc. Il n'avait jamais été particulièrement sensible aux émotions que pouvait transmettre la musique mais il eut l'impression que techniquement, c'était parfait.

« C'est bien un Alfar sur scène ? »

Le génie avait eu la délicatesse d'attendre la prestation de l'artiste pour poser des questions. Son ''grand frère'' lui confirma que s'en était bien un par un léger hochement de tête. Il ne fallait pas faire tomber Shini qui était toujours à sa place favorite.

« Et c'était aussi une musique Alfar ? »

Encore un hochement de tête pour acquiescer.

« C'était bien mais un peu vide d'émotions je trouve. »

L'Alfar lui en avait rien à faire vu que même si cela avait été une musique chargé d'émotions, il ne l'aurait pas particulièrement ressenti.

Le candidat qui suivit faisait un numéro de castagnettes. Vu l'énergie qui semblait se dégager de ce numéro, il se dit que ce devait être cela que l'on appelle un morceau endiablé. Il n'en avait jamais compris la signification. Mais il avait tout de même apprécié. C'était le numéro qu'il avait le plus applaudi jusqu'à présent.

L'art qui l'intéressait le plus aller enfin commencer avec une dame qui lui semblait avoir déjà entrevu lors de l'anniversaire de la reine Alfar. D'ailleurs, il avait aussi reconnu le joueur de castagnettes comme étant un bijoutier. Donc voici enfin les orateurs qui vont montrer leur don de captiver avec des mots. Qui avait justement dit que les mots sont des lames à double sens. Le premier orateur fut donc une oratrice. Elle se mit à parler de souffrance. Même si chacun avait sa propre souffrance et chacun sa façon de vivre avec mais il la comprenait ayant eu lui-même son lot de souffrance.

« Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ? »

Jason avait ses qualités mais il ne comprenait rien à la puissance des mots.

« De façon simple, elle a fait un magnifique discours sur le souffrance. »

« Bonjour ! Excusez-moi si je dérange mais.. Vous venez pour vous produire sur scène ? »

C'était une jeune demoiselle qui venait de s'adresser à lui. C'est Shini qui répondit en faisant non de la tête. Mais dans l'obscurité, pas sur qu'elle l'ait vu. Voyant qu'une petite fille lui parla à la jeune demoiselle, Kyo ne prit pas la peine de répondre lui-même à la question.

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Sam 25 Mai 2013, 20:07

Musique d'écriture • When I was your man - Bruno Mars
Pour tromper le monde...

Il suffisait de se montrer habile dans le domaine du faire semblant, et de mettre de la poudre aux yeux à quiconque pouvait facilement se faire enrouler dans cet art sacré pour susciter l’émerveillement. Mais, l’émerveillement n’était-il pas là pour surprendre les spectateurs pour les sublimer d’avantage en leur offrant ce qu’il n’avait jamais vu alors ? Emporter leurs esprits loin de tout ce qu’il pensait acquis jusqu’à maintenant pour leur montrer un monde éphémère qui n’appartenait qu’à une poignée d’élus. Mais, tous ne savaient pas apprécier le plaisir que l’art et l’illusion pouvaient procurer...

En y réfléchissant bien, si jamais le sommeil venait à emporter l’hybride sur sa chaise, personne ne viendrait lui en tenir en rigueur cependant, assit près de Sora qui se mettait déjà à faire des enfantillages à son égard, il y avait très de chance pour qu’on le laisse agir de cette façon. Il se contenterait donc de regarder, sans vraiment y porter trop d’intérêt, mais de façon plus ou moins déguisé, pour que certains puissent voir au moins qu’il s’intéressait à ce qui se déroulait devant lui. D’ailleurs, le premier participant ne tarda pas à arriver, après la disparition mystérieuse d’Asio, peut-être que personne n’avait remarqué que le Réprouvé avait pris place parmi le jury, ce qui ne serait pas plus mal.

Le premier candidat se présenta de manière assez brève et il fallait dire qu’aux yeux de Maak, c’était bien là le moment un peu près intéressant de sa venue sur scène car l’air qu’il se mit à jouer pendant un court laps de temps eut le don de faire petit à petit fermer les yeux du juré, qui tenta tant bien que mal de se réveiller ; les morceaux beaucoup trop doux n’étaient absolument pas sa tasse de thé... Mais en entendant jouer du hautbois, l’hybride se rappela quelques paroles que lui avait adressé Li-Hion, son père adoptif, il y a bien longtemps de cela maintenant, et il n’était qu’un petit garçon à l’époque : « Tu sais Maak, certains sont fait pour devenir des artistes, d’autres se contenteront de les regarder, maintenant, tu arrêtes de me poser des questions stupides et tu viens m’aider à préparer le diner ! » Ce souvenir suffit à lui faire tirer un sourire, le vieillard avait vraiment été unique...

Vint le tout de quelqu’un qui lui disait étrangement quelque chose, mais pour lequel malheureusement il ne parvint plus à mettre le doigt dessus. Il se souvenait cependant de quelques éléments assez flous à son propos : un soir, avec d’autres personnes et une sacrée dose d’alcool d’après sa mémoire, mais le Réprouvé était incapable de se rappeler les raisons pour lesquelles ces flashs lui revenaient. En attendant, plongé dans ses pensées, le temps qu’il se souvienne le comment du pourquoi, la prestation était déjà finie. Une jeune femme, dont le visage ne lui était pas non plus inconnu, bien qu’à ce moment sa mémoire veuille de nouveau lui bloquer toute pensée, entreprit un discours que Maak n’écoutait qu’à moitié, pour ne pas dire pas du tout. Il détestait lorsque quelqu’un se lancer dans de longues tirade, truffaient de tournure pour embellir le tout, mais avec cette personne, il pouvait sans mentir dire qu’il était servi, mais le Réprouvé était encore loin de s’attendre au candidat suivant...

Un homme tamanoir, jusque-là, son apparence était déjà du jamais vu, voire de l’improbable, mais l’hybride ne s’arrêtait pas sur l’apparence, ce fut lorsque les premiers sortirent de la « bouche » de l’hybride que tout paru complétement et totalement stupide. Maak poussa un énorme soupire las et désespéré en se demandant encore combien de numéro de ce genre allait s’enchaîner dans la journée et si quelqu’un d’autre allait venir pour faire de nouveau de la promo sur les insectes ! Passant le pousse et l’index sur l’arrête de son nez, l’hybride préféra ferma les yeux, feignant le réflexion, stratégie tout à fait désuète mais qui lui permit de s’assoupir durant un moment, n’attendant même pas la fin du monologue insoutenable pour le faire... Est-ce que les autres jurés ressentaient le même ennui que lui ? Probablement pas, après tout, tous les trois semblaient férus de culture, il n’y avait vraiment que le Réprouvé pour faire une ombre au tableau.

Son repos fut cependant de courte durée, puisque quelqu’un vint lui murmurer à l’oreille, tourna sa tête vers le jeune homme blond se trouvant à ses côtés, il s’aperçut qu’il ne pouvait pas s’agir de lui puisqu’il se trouvait à l’opposer de la direction d’où venaient les murmures. Quelques secondes de silence s’installèrent de nouveau lorsque les petits chuchotis reprirent et, ni une, ni deux, le Réprouvé, d’assez mauvaise humeur qu’on le dérange, lança un coup d’où venait ces agissements suspects, quelqu’un, ou quelque chose, s’écrasa alors dans les rideaux derrière lui. Sora se trouvait à ce moment-là sur scène pour un entracte très vite terminé, mais Maak se leva tout de même de sa chaise pour voir qui l’avait perturbé dans sa sieste ; son regard noir se posa sur un petit garçon qui se trouvait étalé par terre et qui, à coup sûr avait été victime du coup de l’hybride avait lancé au vu de la trace rouge en plein milieu de son visage. Mais cela n’empêcha pas le Réprouvé d’attraper l’enfant par la peau du dos avant qu’il ne s’enfuit.

« Qu’est-ce que tu fous là gamin ! T’as pas remarqué que certains bossaient ici ! Et puis d’où tu sors ? »

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Sam 25 Mai 2013, 22:48

C'est pourtant con une sortie hein, mais à croire que chez les Liddell, c'était automatiquement synonyme de baston ! Et là, ils avaient tous eu le temps de voir la catastrophe venir ! Izis qui disparait sans laisser de trace, sans prévenir personne et qui n'est trouvable nul part.... A coup sûr c'était pas pour cueillir des fraises ! Bon sang, quand on pense qu'ils étaient là depuis même pas cinq minutes.... Alors retrouver un jeune génie dans ce monde, surtout quand le petit chenapan est en mode invisible, autant dire que ça revient à chercher une aiguille dans une meule de foin ! Chess était déjà dans tout ses états, et Yuli ne préférait même pas savoir comment était son père. Elle poussa un léger soupire. qu'il fasse des bêtises, Ok, elle serait très certainement la plus mal placée pour lui interdire. Mais pas quand son père était là enfin.... Elle se leva et commença à regarder autour d'elle avant de se mettre en route. Mieux valait lui mettre la main dessus avant qu'il ne se passe un drame ou pire encore. Elle se tourna toutefois vers son père et lui dit.

-Je vais aller chercher de ce côté, essaye de voir de l'a....

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un bruit de chut vint l'interrompre. Et bizarrement son petit doigt lui dit qu'Izis ne devait pas être inconnu à tout ça ! Elle leva les yeux au ciel, craignant le pire et se précipita sur place, précédé par Chess qui avait pu disparaître et réapparaître juste à côté, et suivi de près par Raeden. Le félin était apparu à la hauteur de Maak, juste sous son nez pour être précis, n'appréciant pas vraiment comment il parlait au gosse... Même si pour le coup il s'accorda à se dire que ça ne lui ferait pas de mal. Yulenka arriva rapidement, n'appréciant pas non plus la manière dont on traitait l'enfant. Après tout s'il y avait des personnes ici qui pouvait s'occuper d'izis, c'était eux et pas un inconnu... Enfin inconnu.... sa tête lui dit quelque chose..... Ha mais ouiiiii ! Un des gugusse qu'elle s'était amusée à rendre ivre mort ce soir là à l'auberge ! Maak ! Maak..... Nom d'une pipe en bois Maak ! S'il se souvenait d'elle et qu'il venait à raconter ce qu'elle leur avait fait ce soir là à l'auberge, ça allait barder pour son matricule ! Quelle poisse ! Bon du calme, avec tout ce qu'il avait ingurgité, il ne devait surement ne même pas se souvenir de son nom. D'ailleurs Ercan avait eu bien du mal lui alors Maak qui était encore plus beurré qu'une motte de beurre.... Préférant faire comme si de rien n'était, elle arriva donc à hauteur de Maak, se contre fichant éperdument de si oui on non elle avait le droit d'être là, et encore plus de si oui ou non elle avait eu le droit d'emprunter l'accès qu'elle avait utilisé. Elle lui chaparda Izis des mains, qu'elle suspendit par le colbac via ses plantes grimpantes et dit calmement, et souriante à Maak.

-Mon bon monsieur, est-il vraiment nécessaire de faire autant de transport pour un enfant, tout aussi enquiquinant soit-il ? Allons..... Détendez-vous, prenez donc un verre.

Un verre, et m*rde ça lui avait échappé ! Bon pas de panique, c'était rien, ça ne voulait rien dire, et de toute manière cette affaire serait bientôt réglée. Et son père qui arrivait.... Elle décrocha Izis, pour mieux le mettre dans les bras de Raeden, évitant ainsi qu'il ne cède à la colère et qu'il ne colle un pain à Maak. Sait-on jamais dès fois que l'inquiétude ai pu le rendre agressif..... Il passerait ses nerfs sur le petit génie ! Chess n'était pas forcément tranquille non plus et soupirait en se disant que ce morveux n'en loupait pas une. Il espérait que l'incident n'irait pas plus loin que ça, et surtout que ça serait le dernier de la journée. Pas besoin de se mettre des ennuis supplémentaires sur le dos ! Surtout que lui aussi avait reconnu Maak et savait donc pertinemment que sa jeune protégée essayait de faire tournée l'histoire au court avant que la mémoire ne lui revienne et qu'il déballe tout devant Raeden. Finalement.... ça sentait pas bon du tout cette histoire ! Yulenka se tourna vers son père et lui dit avec un léger sourire.


-Maintenant que nous avons retrouvé notre fugitif, et si nous laissions place aux gens qui on besoin de cet espace, hein ? Qu'en dis-tu ?

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Dim 26 Mai 2013, 14:52

Pourquoi n'avait-il pas prévu que cette sortie avait des chances de mal finir ou tout du moins d'être plus accidenté qu'autre chose ? Le Grand Faucheur aurait pourtant du savoir qu'Izis allait faire des siennes. Depuis que son maître avait retrouvé sa fille et leur gardien, il s'était comporté de façon assez bizarre. Et quelque chose soufflait à Raeden que c'était peut être du au fait qu'il était tout simplement jaloux. Qu'ainsi, pour attirer de nouveau l'attention de l'homme sur lui, il avait décidé de recommencer à faire des bêtises. Au moins, tant qu'il ne se remettait pas à torturer mentalement les gens, ça pouvait encore être gérable. La prochaine fois, il faudrait certainement l'attacher pour qu'il ne puisse pas s'échapper et leur fausser compagnie comme il venait de le faire. En plus, en faisant ça, il paniquait Chess et Raeden aussi. Même si pour ce dernier, la colère se disputait quelque peu parmi ses sentiments.

En regardant les personnes quelques rangs devant lui, l'ex-ange avait cru reconnaître une silhouette connue. Alors qu'il l'interpelait ...


Kura?

... Izis avait joué son tour de magicien et avait disparu … et donc, la présence de la jeune femme était passé au second plan dans l'esprit de l'Ombre. Il avait poussé un juron malgré lui et s'était levé à son tour. Alors que Yulenka prévoyait déjà qu'ils se séparent pour remettre la main dessus, elle n'eut pas besoin de finir sa phrase, un bruit de chute se faisant entendre. « Qu'est ce qu'il a encore fait ? » fut la première pensée qui traversa le cerveau du Grand Faucheur à ce bruit. Eux qui voulaient pour une fois rester plus ou moins discret et être des gens lamba comme tout le monde, on pouvait dire que c'était totalement raté ! Ils se dirigèrent donc vers l'origine du boucan, Chess au devant d'eux. Aïe Aïe Aïe …. c'était droit vers la table du jury !

Izis était tout fier d'avoir réussi à faucher compagnie aux autres et il s'amusait vraiment bien à embêter ce membre du jury qui en plus dormait ! Ca serait en quelque sorte sa punition pour ne pas faire correctement son boulot ! Par contre, si le génie avait put prévoir la réaction de cet homme, il n'aurait certes jamais commencé à l'embêter et aurait plutôt prit une autre personne comme objet de son divertissement. Malheureusement c'était trop tard pour lui, et avant qu'il ne puisse réagir, un coup fusa et il se retrouva au sol, quelque peu sonné, ce qui lui fit perdre sa concentration nécessaire pour garder son invisibilité. Il pensait que c'était bon, que c'en était fini. Mais non, pas du tout, puisque voilà que l'homme le rejoignait. L'enfant essaya bien de se carapater, mais il ne fut pas assez rapide. Il sentit une main l'attrapait par la peau du dos et le soulever tandis que la voix du jury se faisait entendre ! Pour le coup, le gosse avait vraiment la trouille. En plus, son visage lui faisait super mal. Ses yeux roulèrent dans leur orbites et il fut presque soulagé lorsqu'il vit apparaître Chess, Yulenka et surtout Raeden.

C'est le visage sombre et fermé, mais le regard flamboyant que le Grand Faucheur arriva. Ok, Izis avait fait une connerie ! Mais de quel droit cet homme l'avait frappé et osait lui parler comme cela ? Cependant, avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, Alice lui collait le gamin à la tête blonde dans les bras, comme si elle avait deviné que sinon, il avait de bonne chance de se montrer assez … vindicatif vis-à-vis de Maak. L'Ombre posa un regard lourd de signification sur l'enfant, et celui-ci préféra s'éclipser tout simplement dans son habitacle pour échapper à toute remontrance.

Relevant la tête vers Maak, Raeden lui, de sa voix froide :


Je suis désolée pour le dérangement. Cet enfant a commis une erreur … mais ne vous avisez plus de le toucher.

L'Immortel hocha d'un signe de la tête en réponse à Alice et s'apprêta à faire demi tour lorsque les choses s'envenimèrent une nouvelle fois. Pauvre Raeden, il n'avait vraiment pas de chance avec ses compagnons génie. Car voilà que c'était au tour de Papy de vouloir faire des siennes. Il apparut soudainement au milieu des gens et se jeta presque directement sur l'Ombre pour lui demander une centaine de fois s'il voulait bien qu'il exhausse un vœu pour lui. Raeden leva les yeux au ciel tandis que sa main venait frapper son front. Pourquoi monde cruel lui faisait-on subir cela ?? Avant même qu'il ne puisse faire quoique ce soit, Papy réalisa l'endroit il se trouvait. Un théâtre ! Une scène ! f Papy n'avait aucun numéro de préparer, mais pas grave, il s'en foutait et faisait des cabrioles avec son fauteuil!

PAPYYYY NOOOON!!!

Et Raeden qui s'élance à leur suite.

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Lun 27 Mai 2013, 18:35

A peine était-il descendu de scène qu'un jeune homme – à en juger par sa voix – se jeta littéralement sur lui pour le féliciter de sa prestation. Flatté, le tamanoir écouta jusqu'au bout les compliments de l'homme, heureux que son monologue lui ait plu. Il n'était pas réellement certain que son interlocuteur en ait compris le sens, puisqu'il semblait amusé par sa prestation alors que, dans l'esprit du tamanoir, elle avait été tout à fait sérieuse. Il avait du mal à concevoir qu'elle ait pu faire rire qui que ce soit, au vu du sérieux avec lequel il s'était employé à son monologue. Peut-être n'avait-il pas été aussi convainquant qu'il l'espérait... Lui qui pensait avoir une carrière d'acteur tragique, il s'était visiblement trompé ; personne ne semblait ému par son discours.

Malgré cela, le bélua sentait bien dans la voix de celui qui venait de l'aborder que son admiration n'était pas feinte. Qu'il ait ou non compris le sens de sa prestation importait finalement peu, puisqu'il avait apprécié le spectacle... Il n'était peut-être pas si mauvais que ça, au fond. Il manquait simplement d'entraînement et de culture, lui qui n'avait jamais – bien évidemment – lu le moindre livre ni vu – ou plutôt entendu – la moindre pièce. Malgré cela, il avait été apprécié, et il ne pouvait que s'en réjouir. Oh, certes, rien ne prouvait que hormis le jeune homme qui venait de s'adresser à lui, qui que ce soit ait été interpellé par ses mots ; mais cela importait peu. Il y avait bien longtemps que Gontrand désirait être admiré et reconnu, et cela arrivait enfin. Peu importait qu'il ne s'agisse que d'une seule personne et que celle-ci ait mal interprété le sens de ses paroles... Cela suffisait à emplir le tamanoir d'une fierté sans limites.

- Je vous remercie infiniment, répondit-il doucement en exécutant une petite révérence. Je suis très touché par vos compliments, je n'en reçois pas si souvent... Je suis heureux que ma prestation ait pu vous plaire, vraiment. Et, n'ayant nul autre numéro à accomplir, c'est avec joie que je me joindrais à vous et à votre maîtresse.

L'aveugle était véritablement enchanté d'avoir rencontré une personne si charmante, qui ne le traitait ni avec pitié, ni avec mépris, et ses remerciements n'étaient en aucun cas hypocrites ou exagérés. Par ailleurs, il était bien heureux que le jeune homme l'invite à le suivre, car il n'avait jusqu'alors aucune idée de l'endroit où il irait une fois son passage terminé. Lui qui pensait se retrouver seul dans un coin, à attendre dans l'ennui le verdict des jurés, voilà qu'il avait quelque part où aller, et même des gens avec qui passer le temps qu'il restait jusqu'à ce que les résultats soient annoncés. Décidément, ce jeune homme lui apparaissait comme une personne assez merveilleuse...

Sans plus attendre, il suivit l'orine jusqu'à l'endroit que celui-ci lui avait indiqué, bousculant au passage toutes sortes de gens et de choses. Il ne s’en préoccupait pas vraiment, cela dit, tout à son bonheur d’avoir été invité quelque part. Ce n’était pas si souvent qu’il se sentait si important, et il se sentait fier d’avoir été « repéré » par celui qui venait de l’inviter. C’était si rare que l’on s’intéresse à lui pour autre chose que ses éternelles maladresses qu’il avait peine à y croire… Lorsqu’ils arrivèrent enfin près de la « maîtresse » en question, que le bélua identifia à sa voix cristalline, il ne sut cependant comment réagir : le jeune homme l’avait invité, mais rien ne prouvait qu’il ait eu l’aval de la jeune femme, qui pouvait très bien ne pas vouloir à ses côtés d’un personnage capable de marcher sur sa propre langue. N’ayant aucun moyen de le savoir, Gontrand décida malgré tout de tenter de faire bonne impression à la demoiselle ; après tout, l’orine lui avait assuré qu’ils feraient bon ménage… S’avançant vers la jeune fille – sans cependant être tout à fait certain qu’il s’agissait bien d’elle – il lui adressa un immense sourire, avant d’attraper sa main et de l’embrasser doucement, chose qui lui fut rendue quelque peu difficile par la présence de sa trompe. Après ce singulier baisemain, il prit la parole, espérant par son ton courtois et avenant être accepté au sein du groupe.

- Enchanté, jeune fille, je me nomme Gontrand. Votre ami m’a permit de me joindre à vous, j’espère que vous n’y verrez pas d’inconvénient… Pour ma part, je serais ravi et honoré de me trouver en une aussi charmante compagnie que la vôtre, si ma présence ne vous pose pas de problème.

Le bélua sourit de nouveau, un peu timidement, pas totalement certain de s’être présenté à la bonne personne. Ce genre de maladresses étaient tout de même son lot quotidien… Mais il n’y pouvait pas grand-chose, de toute façons ; et, à part quelques personnes cruelles, les gens pardonnaient toujours au pauvre aveugle les maladresses que sa cécité lui faisaient commettre.


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Mer 29 Mai 2013, 14:19

Tout se passait bien, les personnes étaient nombreuses à se présenter. Elles ne seront peut-être pas toutes retenues, bien sûr. Mais certains avaient attirés mon attention. Comme par exemple ce jeune alfar qui s’était présenté avec calme, avant de jouer d’un instrument. Un haut bois ? Encore que je n’étais pas sûr. La musique était douce et assez exotique à mon gout. Un petit sourire s’étala sur mon visage alors que je griffonnais sur ma feuille le nom de la personne. Puis quelques indicateurs sur la personne. Je lui avais donné le petit nom de ‘monsieur modeste’. Je hochais la tête, avant que ma partenaire n’applaudisse le spectacle. Pour ma part je restais neutre. Je ne désirais pas que les gens voient clairement ce que je pensais, et qu’ils devinent qui serait pris, et qui ne le serait pas.
Ce fut ensuite le tour d’un jeune homme avec un instrument qui me fit étouffer un petit gloussement, des castagnettes ? J’eus un large sourire. Avant de lancer un regard rieur à la scène. Je ne me moquais pas, c’était seulement que cet instrument était… Atypique ! Et surtout incroyablement original. Je notais aussi son numéro ainsi que son nom, dessinant à côté de son nom les instruments. Après faudrait-il que je demande à mes compères ce qu’ils pensaient de nos participants. Pour l’instant nous avions eu quelques musiciens. C’est alors qu’une jolie demoiselle entra en scène. Je pensais tout d’abord qu’il s’agissait de la femme blonde que j’avais croisé à Drosera ainsi qu’à la fête de l’hiver… Mais au final il s’agissait de sa copie conforme, quelque chose comme ça. Aucun instrument. Seulement sa voix, vivant plutôt qu’exprimant son monologue. Quelque chose parlant de mort, de rêves ainsi que de souffrance, un monologue qui allait parfaitement à un personnage de ma pièce. Un personnage sombre, aussi sombre que les paroles étant sorties de la bouche de cette fille. Je caressais un instant ma feuille du doigt avant de braquer les yeux dans ceux de cette femme, et d’écrire sans plus tarder son nom, son numéro ainsi qu’un A, comme Actrice. Il fallait s’y retrouver, n’oublier aucun passage. Garder l’esprit vif.
Le numéro suivant fut plus comique que tragique. Il s’agissait là d’un bélua, d’un tamanoir d’après ses dires, Parlant sans honte, avec aisance. Je souris doucement avant d’éclater de rire à la fin de sa prestation. En réalité… C’était criant de naturel, mais aussi incroyablement attachant. Je m’exclamais alors à son adresse

« Waouh… Vous m’avez presque donné envie de m’essayer à votre régime alimentaire ! »

J’eus un sourire chaleureux à son adresse avant de tourner la tête vers mes collègues. En fait, je savais que ce qu’on avait besoin, c’était de personnes motivées, de personnes prêtes à s’investir dans notre création. Car bien que par exemple Maak n’ait pas créer ce théâtre à proprement parler… Il ajoutait sa propre pierre à l’édifice en participant à ça.
Il y eut ensuite une petite entracte, l’idée de ma tornade de femme. Elle s’assit délicatement face à son piano. Et joua quelques notes. Une petite mélodie. Improvisée peut être. Elle revint à sa place et je lui murmurais au creux de l’oreille.

« Mon impartialité me crie de te dire que tu ne t’en sors pas mal, et mon cœur te susurre que ton talent est merveilleux. »


Je m’humectais les lèvres avant de me confronter à nouveau à la scène. Faisant tourner mon crayon dans mes doigts avec habilité. Mais alors une voix me tira de mon combat d’habilité entre moi et un crayon. Je braquais de suite les yeux vers l’endroit d’où provenait la voix. Le placard… ? Je la reconnus enfin. Me tournant vers les autres.

« Je m’absente, je reviens. »


Avant de me diriger vers la petite vampirette et de la regarder avec curiosité. Puis de lui sourire avec douceur, et de poser les yeux sur son ventre. Ça… C’était pas dus au chocolat ! J’en étais sûr !

« Neith, que fais-tu là ? Tu es venue pour les auditions ? Tu sembles un peu paumée, ça va ? »

Avant que soudainement mes yeux se plissent. Il y avait du grabuge… Un sacré grabuge… Dans mon théâtre. Il fallait peut être s’y attendre ? Ou pas. Je pris Neith par la main, me retournant vers elle. Murmurant doucement.

« Attend je règle ça et on pourra discuter. »


Je me tournais face à la scène. Lançant un regard vers.. Tous ces gens qui braillaient. Je me tournais vers le jury, avant de me retourner vers la scène et d’user de ma magie. Des plantes vinrent de nulle part, s’enroulant autour des roues du vieille homme de qui, je pense, tout était partit. Le stoppant dans sa course, sans pour autant le faire tomber. Je finis par grimper sur scène, bras sur mes hanches, devant tout le petit groupe, arquant un fin sourcil.

« Suffit que je tourne la tête pour faire face à ma première situation de crise. »

Un sourire amusé fendit mon visage alors que je fixais toute cette petite troupe.

« Je ne vous empêche pas de nous faire une scène de course poursuite en live… Mais j’ai peur que dans votre précipitation vous soyez passé devant quelques pauvres comédiens. Je peux savoir ce qu’il se passe ?»


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Ven 02 Aoû 2013, 23:46

Tu veux ouvrir un cirque ?


Je souriais, ce pauvre Narcisse avait comme qui dirait de petit souci disciplinaire. Je l'imaginais de ce fait très bien dans un bâtiment avec des enfants de trois quatre ans, un enfer sur terre. Je le suivais juste du regard, me demandant ou était passé cet abruti de Jellal avant de me décidais à avancer un peu vers mon génie préférer, sans doute aussi parce que dès ma sortie de terre, il avait été mon premier repas. J’apercevais un peu ce qui semblait être la scène, me retenant de rire.

- Ce pauvre Narcisse a l'air bien embêter.
- Je vois ça tiens. Aller, trouve toi une place assise Neith.
- Ah jellal, je ne te cherchais plus tiens ...

L'ange posa ses mains sur mes épaules, elles étaient chaude et presque plaisante, je me serais volontiers laisser aller contre son torse, toutefois il s'agissait de Jellal et il ne fallait pas non plus sombrer dans la folie pur à cause de ses attentions plus que nombreuses à mon égard. Je me dégageais légèrement avant de crée une légère brume à mes pieds, faisant peu à peu apparaître un parterre de violettes. s'étaient ses fleurs la que Narcisse m'amenait quand j'étais sous terres et je me figeais, la douce odeur des fleurs flottaient elles réellement ou n'était ce la que le fruit de mon imagination. je souriais légèrement, peu importais, j'observais les fleurs avec nostalgie, ça me ramenais un moment en arrière, à nos retrouvailles, à tout ses souvenirs que j'avais depuis récupéré.

J'attendais donc Narcisse, jouant avec mon pouvoir d'illusion, faisant naitre ça et là quelques fleurs dans une légère brume, alors qu'autour de ma tête volait un petit papillon aux reflets aussi lumineux que la chevelure du génie qui visiblement, s'amusait quelque peu des dérapages de ceux présent dans la salle. Finalement je cessais tout ça, au bout de plusieurs minutes d'ailleurs. Je regardais autour de moi, la tête me tournais un peu mais Jellal, toujours aussi préventif fut rapidement derrière moi à me soutenir. je m'attendais à un "je t'avais prévenu" mais aucun mots ne sortis. Je compris d'ailleurs pourquoi, inconsciemment je m'étais avancé derrière Narcisse et ça et là flottait encore quelques illusions mineur. Je sentais le rouge me montais au joues alors que je bafouillais légèrement.

- Mais ... comment ...

Je reculais d'un pas, retenu par mon ange gardien qui riait de la situation. J'avais toujours l'art et al manière de me montrer. remarque, les roues du vieil homme avait bien plus de classe, entourer de petite fleur. je baissais la tête, pour ma part j'étais des plus mal à l'aise et cela aurait largement suffit, sauf que le futur bébé qui pour le moment habitait mon ventre s'agitait quelques peu. Figés et des plus surprise, je regardais la salle, reconnaissant quelques visages familier, pas toujours amical d'ailleurs.
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Lun 05 Aoû 2013, 19:34

Dormir, dodo, se pieuter, ronfler, se rouler en boule sous la couette, poser la tête sur l'oreille, fermer les p'tits nyeux, ne plus penser à rien … qu'est ce que j'en rêve. Surtout avec Yrrah qui râle tout l'temps et Swiss qui vole dans tous les sens. Allez les gars, faite un peu moins de bruit s'il vous plaît et laissez moi me reposer. J'demande pas grand chose, juste une heure ou deux. C'est pas beaucoup hein. Pourtant, impossible d'avoir la paix avec eux deux. En plus, faut toujours qu'ils s'entendent comme larrons en foire ! Bon, si ça continue, j'vais leur foutre un coup d'balai à tous les deux, on va voir si ça va les faire marrer ! L'était pas comme ça Swiss avant qu'le grincheux arrive. J'aurai jamais du choisir d'venir chaman moi, j'suis sur qu'ça m'aurait évité bien des ennuis. Enfin, maintenant, c'trop tard, pas la peine d'pleurer la d'ssus.

Vous allez vous taire oui ! J'veux dormir moi!!

Aaahh, enfin un peu d'silence, c'était tout ce que j'demandais. Pas compliqué hein … Bon, maintenant, se vider l'esprit. Ne plus penser à rien, laisser vagabonder le cerveau, ne rien retenir, ne rien regarder, ne rien imaginer … plus facile à dire qu'à faire, avec leur connerie, j'y arrive pas maintenant. Pourtant, j'arrête pas d'bailler. Allez, on s'détend, on respire calmement, on s'installe confortablement et ça va bien finir par v'nir. J'le sens …



Aaaah, ça fait du bien d'dormir … Hé mais … j'suis où là ? L'est où mon lit ? Et les murs et l'auberge ? J'sui où bon dieu ?!! Naaan … me dit pas qu'j'suis … Rahh, fallait qu'ça tombe sur moi ! Pourquoi j'peux pas juste dormir. Simplement m'pieuter, comme tout l'monde ?! Non, faut qu'on m'envoie à la porte des songes … comme si ma vie n'était pas déjà assez bordélique comme ça … enfin, maintenant qu'j'y suis, autant en profiter hein … surtout qu'j'entend des voix, y'a l'air d'avoir du monde. Une fête ou un truc du genre p't'être. Allons faire un tour, avec un peu d'chance, y'aura quelque chose à s'foutre sous la dent. J'suis pas difficile en plus. Des p'tits gâteaux, un peu d'viande surtout, ça serait chouette. J'ai pas souvent l'occasion d'en becter, j'roule pas sur l'or.

Allez, on y va ! Un pas d'vant l'autre, on essaye d'bousculer personne, et on se glisse où on peut.


Votre ticket monsieur

Hein ? Un ticket ? C'est chic à c'point là pour bouffer, faut un papelarre ? Faut même faire la queue ? Où là là, où est-ce qu'jsuis tombée moi ? Quooiii ? Qu'est c'qu'ils racontent les gens devant ? Monter sur scène ? Bon bah … si c'est ça, allons -y … quand d'vant, ils auront fini!

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Sam 10 Aoû 2013, 18:27

J'aurais bien dus le savoir... Tout ne se passait jamais correctement, c'était la magie du théâtre ! J'eus un petit sourire en réalisant ça. L'effet de surprise, c'était ça que j'adorais par dessus tout. Ça et... Je devais l'avouer, mon côté fleur bleu me poussais souvent vers les comédies romantique. Mais ça... Honnêtement je n'allais pas le crier sur les toits, et j'imaginais facilement quel style de torture il me fraudais subir pour que je lâche cette information. Je scrutais toujours mes troubles fêtes, ils avaient mis un beau bordel dans tout ça. J'eus un sourire des plus carnassier avant de dire dans un sourire.

« Peut être devrais-je vous enrôler de force dans mon théâtre pour dommages et intérêt ? Ça nous ferais un peu d'animation, ça c'est certain. »

Je n'étais pas du genre à cracher sur quelques événements inattendus. Je finis par relâcher le vieillard, et les lianes qui le maintenait jusqu'à maintenant finirent par se flétrir. Avant d'attendre quelques explications, je ne savais pas ce qu'il en était de... Des spectateurs. Mais pour ma part j'avais enfilé mon armure mentale, qui se limitait à un sourire mi figue mi raisin, et un calme olympien. Ho oui... Se fâcher aurait gaspiller un peu trop d'énergie à mon goût.
Ce ne fut d'abord qu'une petite tâche de couleur, en périphérie de mon champ de vision, puis une douce odeur, une odeur de violette. Pourquoi j'aimais tant ces fleurs ? Car elles avaient une odeur sucré et agréable, puis aussi parce que c'était des fleurs simples mais coquettes. Je finis par braquer mon regard vers la tâche dorée, un papillon battant paisiblement des ailes, puis un second. Je finis par me retourner, tombant nez à nez avec Neith, dans les bras d'un homme. Elle semblait tourner. Et... être complètement paumée. Je regardais le sol, remarquant la nouvelle déco, à la place des lattes de bois se trouvait des fleurs, des violettes, celles que j'avais pris l'habitude d'emmener sur la tombe de Neith. Je vins prêter main forte à l'ange, aidant la vampirette à se relever. Avant de lui lancer un regard amusé.

« Petit frère à l'air d'apprécier moyennement le voyage »

C'était une boutade, naturellement. Mais je considérais cette femme comme un membre de ma famille, comme ma mère. Alors même si ça pouvait lui sembler bizarre, je comptais bien la harceler de question lorsque nous serions à l’abri des regards. Je finis par lui demander de s’asseoir sur un siège, avant de lui parler.

«  Tu as du talent pour les illusions, c'est indéniable... Que dirais tu de rejoindre ma troupe ? Nous avons besoin de personnes de tous horizons. Mais je te laisse le temps de réfléchir d'abord. D'accord ? »


Je regardais à nouveaux mon gang de fauteurs de troubles, avant de leur sourire avec un amusement enfantin.

« Vous êtes aussi venus passer les auditions d'ailleurs? »


Mieux valait tard que jamais comme on dit... Je me doutais bien que ça ne faisait pas partit du spectacle, mais tant qu'à faire... J'adorais jouer les emmerdeurs personnellement. Je me rassis dans mon siège. Neith était dans mon dos, au premier rang niveau spectateurs, et donc en première loge. J'étais pour tout dire assez inquiet pour elle.

Déroulement:
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Sam 24 Aoû 2013, 10:50



Vous savez comment on peut se douter qu'on est vraiment en train de nager en plein délire ? Déjà on est invités dans la demeure d'un drogué de première ... Et on y trouve un Bélua tamanoir qui se nourrit de fourmis , des gens qui font de la course de chars dans la salle et des invités dans les placards . Je commençais très sérieusement qu'il avait foutu quelques gaz hallucinogènes de part en part de l'endroit pour qu'on profite du spectacle en planant totalement . Je secouais la tête . En fait nous nous étions déjà trop éternisés . Je pense qu'il était un peu tard pour la chasse au trésor et que nous en resterions là . Mais je ne faisais aucun commentaire , zieutant la salle du regard pour remarquer Narcisse qui discutait avec Neith que je reconnus de suite et qui semblait assez embêtée . Je ne fis rien, ni un mot ni un geste , je n'avais même pas répondu à son compliment quand il était parti s’éclipser un moment . C'était lui le directeur il se débrouillait maintenant , il était grand !

« Cette jalousie que tu ne sais pas dissimuler , c'est flagrant . »

Je tournais brusquement la tête , Saya-kan était assise sur l'accoudoir de mon siège , me fixant triomphalement d'un grand sourire humain sur les lèvres de cette renarde détraquée .

« La ferme ! Tu vas déranger les autres spectateurs ! »

Elle leva sa patte qu'elle lécha un instant comme complètement je-m'en-foutiste de ce que je disais , y répondant cependant .

« Les déranger eux ou ... Prendre en flagrant délit ta discrétion de sentiments qui existe pas ? »

Un claquement de doigt suffit à lui foutre un ruban d'ombre autour de la gueule . Et que je murmure à nouveau entre mes dents .

« La ferme ! »

Je soufflais tandis qu'elle secouait la tête pour s'ôter ce sort que je lui avais lancé . Le souci ? C'est que je maîtrisais l'ombre et qu'à chaque fois qu'elle faisait un peu bouger le bâillon , il se remettait tout aussi bien tout seul . Le spectacle n'allait pas tarder à prendre fin mais ce serait Narcisse qui clorait le tout , il revenait juste d'ailleurs , à sa place sans un mot . Je soupirais , laissant tomber mon dos dans la chaise . Levant les yeux au plafond rudement bien décoré . Puis je sentais une vive douleur dans la cuisse . La renarde s'était jetée sur mes genoux pour mieux me griffer la jambe . Je la chopais par le cou tandis qu'elle me fusillait de son petit regard noir . Je murmurais alors d'un air excédé :

« Quoi ?! Qu'est-ce que t'as enfin ? Tu m'as fait v'là mal ! »

Je perçus sous le bâillon un sourire vainqueur tandis qu'elle se posait sur mes genoux comme un chat dans son panier sans toucher la blessure . Je posais ma main dessus , usant un peu de mon énergie pour la faire disparaître . Ce n'était qu'une petite égratignure après tout , rien de bien grave . Je reportais mon regard sur les participants donc la queue parvenait à sa fin . Demeurant attentive malgré la peste couchée sur moi .





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