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 Le Rubis ~ Pierre avec Chao Lan

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Dim 03 Fév 2013, 13:46

    La faible lueur des flammes mourantes de la cheminée éclairait avec douceur les contours grossiers de la pièce. Petit salon vétuste au parquet sombre et aux poutres du plafond usées, ce n'était guère une demeure de riches ou d'aristocrates, mais cela restait un cadre agréable, d'autant plus en cette fraîche nuit d'automne. Haru tourna très légèrement la tête pour poser ces grands yeux roses de poupée brisée sur les braises, les observant, le visage inexpressive, durant quelques secondes. Recroquevillée sur un petit fauteuil vieux, poussiéreux, mais confortable, elle cherchait désespérément un sommeil qui n'arrivait pas. D'un geste, elle fit passer la petite couverture de laine rouge, qu'elle avait mis sur elle, sur ses épaules et fit quelques petits pas jusqu'à la cheminée pour prendre quelques bûches et brindilles sur le tas d'à côté pour les lancer dans le foyer. De petites flammèches ne tardèrent pas à lécher le bois, et le feu repartit de plus belle pour emplir les parages d'une chaleur bienvenue. La Déchue demeura quelques instants immobile, face au brasier, pensive. Depuis peu, son quotidien se voyait bouleversé, et mine de rien, elle avait beaucoup de mal à se faire à cette nouvelle vie qui ne lui plaisait guère. Ce n'était pas pour elle. Lentement, elle tourna les talons et posa son regard sur le petit être endormi sur le grand canapé, avec Ichi blottit dans ses bras.

    Peut-être une semaine s'était écoulé depuis cette étrange rencontre à l'Université de Magie. La défunte Orine, mère d'Orion, avait cru voir en Haru une digne remplaçante, seulement, elle s'était lourdement trompée. La jeune femme était à peine capable de s'occuper convenablement de sa propre personne, alors qu'en était-il d'un enfant ? Jamais encore depuis sa mort elle n'avait vécu plus de vingt quatre heures avec un petit. Tout cela n'était guère pour elle. Elle devait trouver à ce garçon une nouvelle famille, aimante et aisée, avec laquelle il pourrait grandir en paix. La vie que menait la déchue n'était pas saine, et malgré la présence d'Orion, elle ne pouvait s'empêcher de s'adonner à ses petits jeux malsains, avec bien plus de discrétion toutefois. Elle ne tenait pas particulièrement à ce qu'il la surprenne dans ces vices et ces crimes. Cela ne l'avait pas empêché de faire tombé sous son charme le propriétaire de cette petite ferme, émue par la beauté délicate et la fragilité qu'elle dégageait. Et qui pouvait penser que se cachait un monstre derrière cette belle demoiselle qui se baladait avec un charmant bambin ? En tout cas, comme tout les autres, cet homme était tombé dans le piège. Et durant l'après-midi, alors qu'Orion jouait dehors avec les bêtes, Haru et lui s'adonnèrent au vice de la chair. A présent, il gisait, nu, dans son sang, à l'étage. La déchue ne pouvait pas changer du tout au tout en quelques jours seulement.

    Dans le silence glacial de la nuit, Haru était rêveuse et songeuse. Le propriétaire mort, Orion endormi tandis qu'elle ne parvenait pas à fermer l’œil, peut-être était-il temps pour elle d'explorer un peu la maison à la recherche de quelques objets de valeur ou simplement beau à l’œil de la demoiselle. D'un pas de velours, elle monta les escaliers grinçants, passant sans accorder un regard devant le théâtre de son crime, elle se dirigea vers le bureau pour fouiller les tiroirs et la paperasse en toute discrétion. Il n'y avait pas grand chose qui lui semblait intéressant. De temps à autre, elle jetait un coup d’œil par la fenêtre pour observer la majestueuse et inquiétante montagne de feu qui s'élevait non loin. Il était bien connu que les terres près des Volcans étaient fertiles, mais la présence rapprochée de celui-ci, bien connu pour ses caprices, avait tendance à la mettre mal à l'aise. Bien que, très paradoxalement, elle aimerait y refaire un tour, espérant ne pas faire de rencontre désagréable comme ce fut le cas la dernière fois.

    Haru finit par s’asseoir sur la chaise au bois tremblant, se plongeant dans la lecture de quelques écrits plus ou moins intéressants. L'homme qui vivait ici n'avait pas choisis sa maison au hasard, il avait au contraire une bonne raison. L’appât du gain et la recherche du pouvoir. Une étrange pierre au drôle de don. Prenant les papiers dans une main et quelques objets précieux dans l'autre, elle redescendit sur la pointe des pieds et jeta les documents au feu, avant de s’intéresser de plus près à son butin. Quelques bijoux, deux ou trois pièces d'or et d'argent et un vieux coffret pourtant joli. Du bout des doigts, Haru caressa le couvercle. Elle aurait aimé pouvoir dénicher quelques vêtements féminins, mais de toute évidence, il n'y en avait point. Pourtant, la robe blanche qu'elle portait était magnifique. Aérienne et voilée, elle mettait en valeur la silhouette fine de la demoiselle. Et lui conférait davantage des allures d'ange. Mais la pureté immaculée du tissu lui rappelait la noirceur de son âme.

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Jeu 07 Mar 2013, 18:22

«... Et ceci ? »

Chao Lan inspira une grande bouffée de vapeur provenant de son narguilé, dans lequel clapotait un liquide bouillant et toxique pour quiconque voulait garder des poumons sains, avant de l'expulser doucement entre ses lèvres pâles, à peine entre-ouvertes. Affalée sur le flanc, dans un sofa de velour bleu nuit, elle renversa la tête doucement vers l'arrière, pour que la fumée blanche s'échappe vers le plafond noir de l'habitacle. Elle ferma les yeux, et attendit que la substance aérienne prenne une forme quelconque, qui puisse nourrir le jeu qu'elle avait entrepris avec son compagnon. Sheng Li observa la forme qui se découpait de manière incertaine, et attendit d'un air rêveur. Assis à l'envers sur une chaise, on pouvait dire qu'il s'ennuyait ferme. Ses grands yeux bleu pâle distinguaient la fumée derrière ses longs cheveux blancs, qu'il n'avait aucune peine à laisser en bataille. Son visage d'une arrogante beauté était ainsi caché de Chao Lan, qui pour l'heure ne s'intéressait guère davantage qu'à la réponse que lui apporterait son ami obligatoire.

« Eh bien... Que dirais-tu d'un oignon ? »

La jeune génie leva les yeux vers la fumée, qui effectivement avait une grossière forme ronde, et légèrement pointue. Sheng Li lui servit l'un de ses meilleurs sourires les plus faux quand elle lui accorda un regard dépité. Il avait l'imagination d'un canard handicapé, ce pauvre garçon. Bien qu'elle ne puisse pas lui reprocher son côté pragmatique et très réaliste, voir un peu brutal parfois, elle se disait qu'elle aurait apprécié davantage qu'il mette du sien dans leur grande entreprise de meurtre du temps.

« Quel poète tu fais... » déplora-t-elle, d'une voix lasse et pensive. Le jeune homme ne lui répondit rien, se leva, et alla se poser dans un fauteuil. Cependant, sa posture évoquait un livre de positions d'amour. Il écartait les jambes sur le dossier et avait la tête en bas. Chao Lan le regardait en silence, et inspirant tout doucement cette vapeur d'opium dont elle avait tant besoin.

« Je sais, nous n'avons pas beaucoup de ''clients'' ces temps-ci. Sois patient » fit la jeune Génie, en calant sa main dans sa nuque. Ainsi, elle pouvait toucher le chignon non éméché qu'elle parvenait à se faire en quelques gestes distraits. Sheng Li, pendant qu'elle s'était endormie avant leur jeu ennuyeux, y avait apposé une petite fleur rouge. Il aimait bien « décorer » Chao Lan, comme s'il s'agissait d'une poupée. Elle, avait beaucoup à redire sur cette manie malsaine, mais rien ne pu jamais empêcher son compagnon liseur de pensées de la cesser.
Au plafond flottait toujours doucement la forme de l'oignon, quoique légèrement émincé depuis quelques minutes. Leur vie rimait donc à cela, quand les curieux n'ouvraient pas leur petit coffret. Chao Lan fumait son narguilé, expirait de la fumée tantôt blanche, rouge ou grise, puis les deux compagnons s'adonnaient à de plaisantes devinettes : à quoi ressemblait ce relent toxique selon toute logique ? C'était si pathétique que la jeune femme ne voulut plus y penser. De son côté, Sheng Li s'exerçait, s'étirait, assouplissait son corps de manière bien incongrue. Ce pauvre esprit s'ennuyait à mourir, même ses muscles le lui disait.

Soudain, un frisson. La glaciale caresse du travail s'abattit sur Chao Lan comme un souffle sur sa peau. Lentement, elle reposa le fumoir à sa place, et se leva. Elle passa une sorte de kimono noir, ainsi que de hautes chaussures à semelles épaisses, comme les contes de l'Orient le laisse imaginer, et se prépara à sortir. Sheng Li l'observa se dévêtir, puis se vêritr à nouveau, et demeurer immobile devant le miroir.

« Tu ne veux pas y aller ?
- ...Si, j'y vais.
- Tu n'as pas le choix, Chao. C'est ton lot, jusqu'à ce que quelqu'un de la surface trouve ton véritable nom.
- Ce serait au contraire bien pire, vois-tu ?
 »

Chao Lan s'éleva, grandit, grandit, grandit, jusqu'à ce que de la fumée blanche sorte du coffret que quelqu'un venait de caresser, d'une délicate et fragile main, comme s'il s'était agit d'un animal de compagnie aimé. Le client n'allait pas être déçu... Chao Lan apparut donc, face à la personne qui l'avait réveillée, dans une pièce sombre chauffée humblement par une cheminée. Au loin, par une fenêtre, on apercevait un volcan. La génie remarqua que le client précédent ne l'avait effectivement pas faite bouger depuis la dernière fois. Or, il ne s'agissait pas de la même personne. A l'homme de science et de recherche, avide de pouvoir et d'une cupidité sans borne s'était substituée une jeune femme qu'elle n'avait jamais vue.

« Vous m'avez appelée... » expliqua Chao Lan d'une voix douce. Son expression évoquait cependant une sourde mélancolie, accentuée par ses traits pâles, tant privés de lumière depuis des années. L'histoire des trois vœux et du Génie, elle ne savait jamais l'aborder de manière fort adroite.

« De mon réveil est née une obligation... Je serais votre servante le temps de trois vœux. Il n'en tient plus qu'à votre choix »
Chao Lan savait que ce temps pouvait durer plus ou moins longtemps. Elle devrait peut être se montrer patiente. Très patiente, même.
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Lun 11 Mar 2013, 20:02

    Un Génie. Fascinée et intriguée, Haru laissa glisser ses grands yeux d'un rose pâle sur la silhouette de la jeune femme qui venait de faire son apparition. Oh, bien entendu, la déchue avait déjà eu l'occasion de rencontrer quelques membres de cette espèce mystérieuse et malicieuses, cependant, jamais encore elle n'avait été en possession d'un habitacle. Malgré qu'elle soit étonnement captivée par la Djinn, les traits de son visage demeuraient éternellement impassible, si ce n'est teintée d'une étrange mélancolie. Elle n'avait jamais été réellement expressive, et ce, même quand elle tombait sur de drôles de personnages susceptibles de l'intéresser, elle, si distante et froide. Le contact avec ses semblables avait toujours été compliqué, ne serait-ce que parce qu'elle était fort peu loquace, et en vue de ses ombres activités quotidienne, accessoirement. Durant un instant, elle s'était dit que la venue d'Orion dans sa vie changerait les choses. Mais pour l'instant, ce n'était guère le cas, et elle ne pouvait s'empêcher de continuer ses vices et ses crimes. Elle devrait songer à se trouver une autre occupation. A n'importe quel prix, elle se devait de se remplir l'esprit de pensées autres que ces meurtres. La recherche de cette drôle de pierre était peut-être une bonne idée, après tout. Mais revenons au génie. Enfin de compte, l'excitation de la découverte du nouveau passé, la jeune déchue se sentait mal à l'aise, dans cette drôle de situation dont elle n'avait pas l'habitude. Gênée, elle plaça avec douceur d'un petit geste une longue mèche de ses cheveux sombres derrière l'une de ses oreilles, hésitante sur ce qu'elle devait dire. De longues secondes s'écoulèrent, avec comme seul bruit de fond le crépitement des bûches qui brûlaient dans la cheminée.

    « Je vois.» finit par murmurer la demoiselle de sa petite voix aussi fragile que semblait l'être son apparence. Ce n'était pas très fameux comme premières paroles, mais elle n'avait pas su quoi dire d'autres. Elle ajouta tout de même après un petit temps de pause : « Comment vous appelle-t-on ?» Ce n'était pas vraiment le genre d'Haru que de se renseigner sur autrui, mais à défaut de ne savoir quoi dire, autant commencer par des banalités. Et comme l'on ne pouvait demander le nom d'un génie, il valait mieux s'intéresser à son surnom.

    Pendant quelques instants, Haru se perdit dans ses pensées. Ce n'était pas courant pour elle d'être la «maîtresse» de quelqu'un, même pour un temps aussi limité que l'était trois vœux, même si elle pouvait faire s'éterniser le lien du rêve. Elle n'en aurait pas vraiment l'utilité, alors autant se servir de la Djinn quand elle en avait besoin, quitte à quelque peu gaspiller les vœux. Que ferait-elle d'elle, sinon ? Haru ne se voyait pas traîner cette fille avec elle dans l'attente d'une mission périlleuse ou délicate où l'aide magique serait la bienvenue. Autant régler cette affaire au plus vite. Cela rendrait peut-être aussi la génie plus encline à ne pas commettre de mesquinerie.

    « Haru ?» prononça avec difficulté une voix encore toute ensommeillée. L'intéressée tourna très légèrement la tête pour voir Orion planté dans l'encadrement de la porte. Sa tignasse blonde ébouriffée, il se frottait doucement les yeux en faisant quelques pas, pieds nus, pour se rapprocher de la déchue, traînant derrière lui une peluche qu'il tenait faiblement par une patte. Il posa lourdement sa tête, comme un fardeau, sur les genoux de la demoiselle assise, avant de planter ses grandes mires d'un vert peu commun sur la silhouette de celle qu'il ne connaissait pas. Comme émerveillé, il murmura : « Oh ! Elle est jolie la madame. Elle me rappelle les amies de maman.» Allez savoir quel genre de femmes fréquentaient la défunte Orine. « Haru, j'aime pas cet endroit. Je veux partir, je dors mal.» - « Je comptais me rendre au Volcan.» lui répondit-elle d'une voix morne qui prouvait bien qu'elle n'avait pas un brin d'instant maternel, d'autant plus quand on se penchait un peu plus sur le contenue de sa réponse. Le petit garçon écarquilla les yeux « Je peux venir ?» - « Pourquoi pas.» Elle n'avait même pas hésité. Pourtant, ce n'était pas forcément une idée fabuleuse que d'emmener un petit d'à peine cinq ans dans ses lieux maudits et arides. « Elle vient avec nous, la madame ?» - « Bien entendu.» Si elle s'était posée la question, la réponse était dorénavant claire. « Et on part quand ?» - « Bientôt. Mais j'ai encore à faire. Va t'habiller.» Soudainement plein d'énergie, il partit comme un boulet de canon, et ses bruits de pas dévalant l'escalier résonnèrent.



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Dim 31 Mar 2013, 23:52


« Chao Lan » répondit la Génie, sans aucune hésitation à sa nouvelle maîtresse. Il n'y avait pas à craindre de dévoiler ce nom. Cela n'était pas son véritable nom. Si tel avait été le cas, elle aurait à jamais été enchaînée à cette ombre limpide qui se trouvait face à elle.

Un tout jeune garçon arriva dans la pièce, en prononçant ce qui devait être un nom. La cliente avait réagit à cet appel. Elle devait donc être la dénommée Haru... Ce jeune garçon était-il son petit frère ? Chao Lan chassa fort vite cette question de son esprit. Elle s'en fichait complètement en réalité. L'allure fragile de cet enfant encore endormi la laissait de marbre, alors que n'importe qui aurait pu craquer sur ce bout de chou tout blond. Mais la jeune femme ignorait tout de ce que pouvait bien être l'empathie, ou l'attendrissement. La pitié, en revanche, elle connaissait bien. Haru accueilli l'enfant sur ses genoux, mais ne lui parlait pas d'une voix très aimable. Au contraire, elle était aussi glaciale qu'un iceberg. Le garçon n'en semblait pas touché, car il fit une remarque sur l'apparence de Chao Lan, à savoir qu'il la trouvait jolie. La Génie sentit son visage se contracter pour un début de minuscule sourire, mais celui-ci n'aboutit pas. Elle se retrouva incapable de répondre gentiment à cet enfant. Alors, elle demeura muette.

* Quel endroit bizarre pour un duo pareil...* se dit-elle, en recroquevillant ses bras contre sa poitrine. Elle jeta un œil à l'enfant qui avait posé sa tête contre sa jeune maîtresse. Un maison froide et triste, pour une jeune femme à l'allure triste parlant d'une voix froide, à un enfant qui finirait triste et froid. C'était ainsi qu'elle voyait les choses, toujours empreinte de son mondialement connu optimisme.

Haru parlait de ce que Chao Lan (la Madame dont parlait le petit) devrait les accompagner pour aller au Volcan Ardent. La jeune Génie tourna les yeux vers la fenêtre, avant de remonter doucement le col de sa chemise de soie. Cet endroit n'était pas vraiment de son goût. Elle se faisait pitié, à croire qu'à présent elle préférait pourrir dans son habitacle.

« Est-ce là votre premier vœux ? » demanda Chao Lan, sans plus de conviction à Haru. Elle voulait savoir si le fait que Chao doive l'accompagner constituait un vœux. A dire vrai, elle était obligée de suivre cette cliente jusqu'à ce qu'elle formule des souhaits expressément. Mais faire dire des souhaits aux curieux qui ouvraient son habitacle était une façon de gagner du temps. Restait simplement une variable inconnue, le degré de jugeote de l'interlocuteur. Si c'était un âne, il répondait oui, sinon il ne tombait pas dans le piège. Si celui-ci était gros comme une maison, c'était bien parce que Chao Lan n'était pas très encline à des fourberies. Elle avait toujours été gauche en la matière. Les gens qui font les malins n'avaient pas ses faveurs, ce n'était pas pour qu'elle se mette à agir comme eux.

« Que cherchez-vous ? »

Cette fois-ci, c'était une question bête et méchante. Chao Lan était curieuse de savoir ce qui pouvait pousser une fille à l'allure de poupée dans un endroit aussi hostile. On aurait dit un lys dans un champ de chardon. Les apparences voulaient qu'elle n'ait pas sa place ici. Mais la Génie avait appris à ne pas se fier aux apparences, et décida d'attendre de voir de quoi était capable celle qui venait de l'éveiller doucement, d'une simple caresse, comme si elle était attendue.
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