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 Un petit tatouage ? [Vanille]

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Mer 03 Oct 2012, 02:04

- Non mais t’es sérieux, tu comptes vraiment participer ?
- Ben oui, j’vois pas où est le problème …
- Heu … Tu vas te faire choper à peine entré, si tu te fais pas carrément tuer et découper la tête dans la seconde !
- Tu me crois aussi prévisible ?


Alec rit alors aux éclats. Bien sûr qu’il le savait que c’était risqué, mais s’il ne prenait pas de risques il n’avancerait jamais ! C’était évident que pour un mariage de cette envergure, il y aurait une garde d’enfer, des souverains à tout va et peut être même des connaissances du vampire ! Mais il voulait vraiment participer, ne serait-ce que pour souhaiter ses vœux aux mariés, lui qui trouvait cela si beau ! Bon d’accord, un vampire qui parle de mariage, ce n’était guère commun, mais bon, il y a un début à tout !

- Au fait, comment tu comptes passer inaperçu ? Parce que je ne pense pas que tes talents de pianistes soient capables de te faire modifier ton apparence !

- Non, mais j’ai entendu parler de quelqu’un ! Une jeune femme vendrait des potions pas loin du musée … Tu sais celui où j’ai saigné deux gardes et …

- Où tu t’es fait choper ? Oui j’men souviens ! Bon, on va éviter de parler de ça hein ! Qu’est-ce que tu viens faire ici, concrètement ? Personnellement j’me sens pas très à l’aise !

Alec lui expliqua alors le but de sa venue. En fait, c’était tout simple ! Se faire passer pour un petit coursier chargé de récupérer les partitions que jouerait Misaka - ou Alec sous changement d’apparence - faire le tour des lieux pour ne pas paraître dépaysé, histoire que je jour J, tout se passe pour le mieux !

Il faisait nuit, mais cette ville ne semblait jamais dormir, jamais ! A peine arrivé, il fut surpris de voir autant de vie dans les rues, tant de passants, qu’il en était dépaysé. Pas très à l’aise, il décida de passer la fin de la nuit dans une petite auberge. Payant sa chambre à l’avance pour éviter tout problème, il passa une journée à dormir comme une véritable marmotte. Au crépuscule, il descendit, reposé, Seijin sous forme féline sur son épaule.

- Une bière s’il vous plaît !

Alec était motivé, et il savait que boire un coup - même s’il avait perdu le sens du goût - lui permettrait sûrement de soudoyer plus facilement le tavernier et avoir quelques infos utiles sur ce qu’il se passait au palais. Il aurait été réellement fâcheux de se pointer et croiser Neith ou un autre souverain qui risquait de compromettre la fausse identité du vampire, alors autant prendre ses précautions ! Rassuré par ce qu’il avait entendu en discutant, le vampire arriva à la porte quand il fut surpris par une discussion sur une sorte de légende urbaine et surtout, par un type qui exhibait un tatouage apparemment frais dont l’encre sentait encore assez fort et le sang des plaies à peine refermées. Écoutant discrètement la conversation, il apprit ce qu’il estimait de suffisant, puis sortit.

La nuit était aussi agréable que la précédente et il commença à arpenter les rues d’Avalon, bien décidé à récupérer ses fichues partitions et, pourquoi pas se faire faire un petit tatouage. Réfléchir à quel dessin il se ferait graver dans la peau parvint à le distraire un temps et il ne remarqua même pas la personne dans laquelle il venait de foncer tête baissée.
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Jeu 04 Oct 2012, 22:12

Lorsque Vanille passa devant le grand miroir poussiéreux qui trônait dans un coin de la petite chambre dans laquelle elle avait passé quelques nuits, elle ne put s'empêcher de s'arrêter quelques instants pour se contempler, un éclat curieux illuminant ses grands yeux verts de poupée. Cela faisait maintenant quelques temps qu'elle résidait à Avalon, ayant deux ou trois affaires à régler dans cette si charmante ville, et elle louait une chambre de l'auberge depuis tout ce temps, mais elle s'était forcée jusque là de ne pas croiser son reflet, pour justement éviter de s'admirer. D'un geste lent et délicat, elle écarta une courte mèche rousse qui glissait sur sa joue, avant de remonter très légèrement le chemisier blanc qu'elle portait. Elle effleura du bout des doigts sa peau légèrement brulée, dont la cicatrice était la parfaite réplique de ceux de Naram, le génie bleu fou furieux qui avait récemment exaucé son vœu. L'ébauche d'un sourire amusé et satisfait s'étira sur ses lèvres roses, tandis qu'elle posait ses deux mains près de son nombril. La chaleur que ses paumes dégageaient était si agréable. Paupières closes, elle se mit à murmurer le premier air qui lui passait par la tête. Sa voix résonnait avec douceur, bien qu'il ne valait mieux pas écouter les paroles plus que morbides qu'elle chuchotait. La machine était en place. Les pions, lentement, se mouvaient sur le grand échiquier. La vie n'était qu'un jeu. Une partie qu'elle comptait bien remporter d'une manière splendide. Bien qu'elle ne devrait pas ressentir l'enfant qu'elle portait puisqu'il n'était là que depuis peu, elle le sentait. Ce n'était pas un rejeton comme les autres. Il était spécial. Et pas aux yeux de ses parents, mais au seul fait de l'identité de ses derniers.

«Bien une sirène, ça. Narcissique à souhait. Tu n'en a pas marre de voir ta face dans la glace? Après tout, tu la vois depuis plusieurs siècles.»

Loin d'être humaine, la voix qui venait de résonner semblait appartenir à un tout autre monde, plus sombre, plus funeste. Plus animal, tout simplement. Rauque et grave, elle était un perpétuel grognement sourd et menaçant. Vanille, dans un léger éclat de rire clair et moqueur, se retourna pour poser son regard sur Kesmos, le tigre immense qui la suivait presque partout depuis des lustres. Assis à l'autre bout de la pièce, immobile et méfiant, silencieux et aigri, il attendait une réponse, une explication, un semblant de quelque chose qui lui permettrait de comprendre ou du moins, de ne plus être dans cette désagréable posture : celle du spectateur, impuissant, qui voyait presque tout sans pouvoir intervenir.

«Ne suis-je pas agréable à regarder ?»

Encore une fois, la jeune femme rit, et sans ajouter un mot, déboutonna sa chemise et enleva la ceinture de sa jupe, laissant celle-ci glisser de sa taille pour s'effondrer au sol. Sans plus de cérémonie, Vanille s'habilla rapidement avant d'enfiler une cape, prendre sa besace et partir, laissant le tigre et Anzu à l'auberge.

Ombre fugace et volatile, Vanile, de sa démarche aérienne, parcourrait les rues d'Avalon sans se soucier des passants plus ou moins fréquentables qui en cette heure si tardive prenaient la ville d'assaut. Sous son épais manteau sombre, il était dur de discerner quoique ce soit de la demoiselle, si ce n'est apercevoir sa peau plus pâle que de la craie et deux grandes prunelles d'une couleur émeraude. Quelques boucles cuivrées s'étaient échapper de la capuche et rebondissaient au rythme de ses pas. Une idée derrière la tête, la jeune sirène avançait, ignorant les deux ou trois paroles salaces qu'on lui adressait. Ainsi parée, elle avait des allures de sorcière qui décourageait plus d'un brigand. Mais on ne pouvait décidément rien contre les étourdis.

Un illustre inconnu la percuta de plein fouet. Demoiselle aussi fine que peu musclée, Vanille vacilla et tomba à la renverse, pour se relever aussitôt d'un geste élégant, comme si tout cela avait été purement délibéré. Improvisation et classe, elle n'était pas une sirène pour rien, et se jeter des fleurs de temps à autre ne faisait pas de mal. Comme deux poignards, elle planta ses yeux aussi vifs et brillants que ceux d'un chat dans ceux de son interlocuteur.

« Voyons» dit-elle tout bas, un sourire aux lèvres tellement angélique qu'il en devenait maléfique «Faites un peu attention. On ne sait jamais quelle genre de curieux personnage l'on peut bousculer, à ces heures-ci»

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Mar 09 Oct 2012, 01:21

- Sssss …

Ce fut la seule chose qu’il parvint à prononcer en essayant de se relever. Punaise, il s’était pris quoi au juste ? Un pilier de soutènement des murailles, une charrette ou une montagne de muscles ? Parce qu’il venait quand même de se faire assez mal et il en était presque sonné. Ou était-ce peut être du au fait qu’en tombant, il s’était cogné l’arrière du crâne contre les pavés ? En fait oui, ceci paraissait plus logique et s’accordait à merveille avec son ressenti : il avait mal !

Soudain, il entendit un petit murmure, qui n’avait rien à voir avec un pilier, une charrette ou un forçat ! Intrigué par la sonorité et le tintement, il redressa tant bien que mal le regard et tomba sur … Sur quoi en fait ? La seule chose qu’il apercevait était une paire d’émeraudes qu’il admirait avec ses yeux saphir, le reste du visage masqué par une ample capuche. Se noyant un peu dans les deux perles, il entendit la petite remarque avec un temps de décalage, ayant le son seulement un temps après avoir aperçu des lèvres rosées et pulpeuses frémir dans un petit souffle. Oh punaise, il fallait qu’il arrête, tout ça lui donnait très soif et il n’allait quand même pas attaquer une parfaite inconnue bousculée dans la rue !

- Je … Je suis … Désolé !

Se relevant enfin alors qu’il était resté assis pendant un bon bout de temps - comme un idiot certes - il s’inclina en guise d’excuses et tenta de se rattraper, ou se justifier, toujours un peu gêné, sans pouvoir en expliquer la raison. Prenant une inspiration, il tenta de dire d’un bloc ce qu’il lui passait par la tête pour développer la raison d’un tel incident.

- Je … J’étais dans mes pensées ! A dire vrai je commence un peu à paniquer car c’est ma première venue ici et je ne parviens pas à me repérer …

- Seulement, je dois me rendre au palais de … Ah j’l'ai sur le bout de la langue ! Enfin au palais ! Je suis coursier et je dois au plus vite récupérer des partitions, et ma cliente va me tuer si je ne reviens pas à temps, elle m’a d’ailleurs promis mille souffrances si je venais à faillir à ma tâche !


Bon, il en faisait peut être un peu beaucoup, mais dans le fond, il disait la vérité. Si jamais il se ratait au mariage, que sa prestation au piano n’était pas à la hauteur, il avait de grandes chances de finir en brochettes de vampire ! Rien que d’imaginer la scène le crispa de nouveau et un regard effaré - à moitié feinté - ajouta une touche de drame à son visage crispé par la peur de ses propres dires. Voulant fuir la scène du crime au plus vite, il n’eut pas longtemps à chercher une raison valable pour susciter l’égo de la passante et lui faire oublier ce qu’il venait de se passer. Après tout, faire parler les autres était le meilleur moyen de les faire passer à autre chose !

- J’y pense ! Désolé d’être si impoli, surtout après mon manque d’attention, mais pourriez vous m’indiquer le chemin le plus rapide pour me rendre au palais ? Je pense que plus vite j’y serai, plus j’aurais de chances de rester en vie ! Je vous en serais infiniment reconnaissant !

Soufflant un bon coup - parce que la chute l’avait réellement atteint - il se prépara à partir au quart de tour quand une éventualité naquit dans son esprit, quelque chose qu’il n’avait pas prévu dans ses plans et qu’il craignait de voir se réaliser … Si jamais elle lui demandait une contrepartie, ou pire encore, que pouvait-il y répondre ?
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Mer 28 Nov 2012, 01:38



    Vanille haussa délicatement ses petits sourcils, un drôle quoique charmante petit air sceptique ou étonné sur son visage de poupée. Elle pencha doucement sa tête sur un côté, laissant quelques longues boucles cuivrés s'échapper de sa cape pour rebondir à l'air libre, gardant les yeux rivés sur son interlocuteur bafouilleur et pressé. Croyait-il réellement qu'il allait s'en sortir ainsi? La sirène avait tué pour moins que cela, car après tout, elle n'avait guère besoin d'une raison valable pour s'amuser un peu et s'adonner à quelques jeux malsains qu'elle adorait tant, et la torture avait ce petit goût délicieux, dans le supplice se trouvait un délice, et la mort était la cerise sur le gâteau, pourvu qu'elle arrive au bon moment. Tuer, ô oui, la jeune femme l'avait fait dans sa vie, pour se divertir, pour se venger, s'amuser ou corriger, peu importait, elle trouverait toujours une excuse à fournir en cas de besoin, alors l'homme qu'elle avait en face d'elle ferait mieux de se méfier des différents masques que le mal pouvait prendre pour mieux se dissimuler, car depuis quelques longues secondes, la jeune ondine avait les doigts qui la démangeaient, et elle aurait presque rêvé d'enfoncer lentement ses longs ongles rouges dans les magnifiques yeux bleus clairs de l'étranger, rouge, comme le sang qui aurait couler sur son petit minois. A défaut de laisser transparaitre la moindre de ses pensée, un petit sourire énigmatique flottait sur les lèvres roses de Vanille, peu respective aux pseudos malheurs de l'inconnu. Elle tendit lentement le bras, le découvrant quelque peu de la cape sombre pour laisser apparaitre sa peau blanche où coulait un mince filet de sang. Elle avait du se blesser dans sa chute, contre une des pierres ou des nombreux bouts de verre qui jonchaient le sol « Oh. Tiens. C'est de votre faute.» Il était inutile de préciser qu'elle s'infligeait elle-même des choses bien pires que cela. Mais il était assez rare, lors d'une première rencontre fortuite, qui plus est, de révéler ce genre de détails personnels et plutôt glauques. Certes, Vanille était capable de tout, mais pour le moment, elle avait décidé de faire semblant d'être sage. Effleurant du bout des doigts son ventre, elle fit un pas sur le côté pour éviter de se prendre une seconde fois cet étrange homme qui disait mourir s'il ne récupérait pas à temps quelques partitions.

    Elle ajouta, faussement pensive : « Le palais? Désolée, je n'en ai pas la moindre idée. Je ne suis pas dans les parages pour aller voir «Sa Majesté», ni visiter les environs. Je suis moi aussi à la recherche d'un bâtiment. Mais il est mieux caché que le palais en tout cas.» D'un petit mouvement du menton, Vanille indique dans les cieux un immense édifice qui, d'après le style et le fait qu'il surplombe les parages, ne pouvait être que le lieu que recherchait Monsieur. « Et en effet, après m'avoir bousculer et vous êtes montrer ainsi ingrat, la moindre des choses seraient de me venir en aide, n'est pas?» La sirène sourit de toutes ses petites dents blanches, et il était dur de déterminer si ce rictus était celui de la parfaite petite fille modèle ou celui d'un dangereux carnassier. « Ne vous a-t-on jamais appris à aider les Dames?» En tout cas, Vanille avait bien appris à en profiter. « Et ne vous inquiétez donc pas, si vous acceptez de bien vouloir... m'aider.» Avait-il entendu l'hésitation infime sur le dernier mot? « Je vous en serais reconnaissante et vous donnerais un léger coup de main à mon tour. Si vous craignez de vous faire réduire en charpie par la Reine, car au palais, je ne vois pas qui d'autre pourrait le faire si ce n'est Aya, ma présence devrait la calmer. Nous sommes... amies.» Nouvelle hésitation subtile; Vanille avait-elle des amis? Non. C'était une évidence. Elle n'aimait personne. Disons qu'il y avait les gens normaux, ces badauds répugnants qui jonchaient ses terres, et les personnes pour le moins quelque peu intéressante qui méritaient qu'elle ne songe pas immédiatement à les éliminer. C'était tout. Sans cœur, diriez vous, mais de la part d'une demoiselle aussi belle que cruelle qui avait massacré ses propres enfants et bons nombres de ses amants, à quoi fallait-il s'attendre?

    Elle rit. « Qu'en dites-vous, Monsieur?» Elle fit un pas dans sa direction, toujours souriante, et ses grands yeux le poignardant sans relâche. C'était tellement rare qu'elle ne mente presque pas lors d'une conversation. Certes, elle n'avait pas tout dit et grand nombre de ses intentions ont été tu, mais dans ses dires, presque tout était vrai. Si c'était bel et bien à Aya que cet homme avait à faire, rien ne lui arriverait si la sirène était là et qu'elle lui demandait gentiment de pas le gifler avec violence, dans le meilleur des cas, ou d'éviter de l'égorger avec sauvagerie, s'il avait moins de chance. « Je suis sûre que ce que j'ai à faire pourrait vous intéresser. Tout le monde désire pouvoir et puissance, non ?» Elle leva doucement ses deux bras pour rejeter en arrière son capuchon et découvrir son visage de poupée angélique aux boucles rousses. La parfaite demoiselle en détresse. Si ce n'est que le jeune homme fasse à elle devait déjà douter de sa bonne foi. Mais qu'importe, elle était certaine de ne pas avoir à faire à un ange. Il fallait plus qu'être beau garçon pour la tromper.
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Mar 25 Déc 2012, 23:35

- Je … Je … *mais laissez-moi en placer une bordel !* … Je …

Une psychopathe, il était tombé sur une psychopathe ! A moins que ce ne fut elle qui lui soit tombée dessus en premier, mais cela il n’en était pas certain ! Ses mots étaient à la fois doux et cinglants, tout comme ses petites remarques qui auraient pu passer inaperçues au reste du monde, mais pas à lui ! Elle s’amusait à lui reprocher tout et n’importe quoi, mais il n’y avait franchement pas lieu, il se trouvait déjà bien assez idiot comme ça !

- Heuuu … Eh bien je suppose qu’on peut s’entraider en effet …

Ou fuir dans la direction opposée et prier pour qu’elle ne soit plus là ! Non, sérieusement, c’était quoi cette énergumène maniérée ? Ah … Ah oui … Tout bien réfléchi, il y avait un mot pour désigner tout ce que représentait cette jeune femme à ses yeux ! Une saleté de bourgeoise ou de noble ! Alec détestait cela, les classes sociales, les rangs que certains s’appropriaient pour se sentir supérieurs, tout ça pour ne pas paraître faible aux yeux du monde, ce qu’il étaient sûrement en réalité, mais leur sadisme les en protégeait, enfin c’est sûrement ce qu’lis pensaient !

Bon, au moins, elle n’était pas laide, loin de là ! Mais Alec préféra ne pas se focaliser sur son physique, il l’aurait eu mauvaise qu’elle lui dise quelque chose du genre « Eh, vous bavez, juste là » ou « Que vos yeux son beau à rougeoyer de la sorte, et que vous avez de grandes dents », là il pourrait se suicider en paix, ou la trucider dans la seconde, avant qu’elle ne hurle à la mort … Mais en pleine rue, c’était un peu inutile ! Se contentant de réfléchir à ses actes si barbares envers une gente damoiselle, il repensa au palais, puis à la partition, puis à la mort qui l’attendait si jamais il ne pouvait jouer et l’enjeu que représentait donc ces partitions !

- Heu … Déjà, si je puis me permettre, rester en vie serait un objectif bien ambitieux pour ma part ! Le pouvoir ne m’intéresse nullement, et si la puissance peut être utile pour ne pas chuter n’importe où et surtout contre de gentes demoiselles, je suppose qu’il me serait utile de m’y intéresser !

Erk, non mais sérieusement, voilà qu’il se mettait à plaisanter tout en faisant preuve d’une autodérision l’invitant clairement à se faire lyncher verbalement … Pour qu’elle soit aussi sadique, il devait être d’un masochisme certain en fait, car après s’être fait frapper au bâton des mots, voilà qu’il lui tendait la carotte annihilatrice !

- Je suppose donc que nous pouvons faire ce bout de chemin ensemble ? Une fois arrivés au palais, il y aura sûrement des gardes susceptibles de nous renseigner …

Au point où il en était, valait mieux demander, elle aurait été capable de se trouver outrée par son caractère de … Du mot en B ou N ! Il les détestait, définitivement ! Et puis si elle était en mesure de calmer la reine des déchus si elle passait dans le coin, il pouvait alors prendre son temps et aller chercher ses partitions tranquillement ! Se mettant à marcher en prenant soin de l’attendre, il hésita sur le comportement à adopter pour ne pas la froisser, mais pour ne pas passer pour un idiot fini et faible à ses yeux, quoique, c’était sûrement déjà le cas en fait ! Et puis au point où il en était, il pouvait même essayer de faire la causette et si elle le rembarrait, le peu d’honneur qui lui restait n’en serait que peu atteint !

- Dites-moi, si ce n’est indiscret, que cherchez-vous au juste en ces lieux ?
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Ven 28 Déc 2012, 21:58

    Au moins Vanille avait-elle eu une analyse juste en pensant que le jeune homme face à elle doutait d'ores et déjà de la bonne foi et de la douce aura de candeur qu'elle dégageait. En un sens c'était plutôt rassurant, car elle pouvait se satisfaire de ne pas être tombé sur un parfait demeuré, mais sur un être plus réfléchis et censé qu'habituellement. Mais d'un autre, c'était embêtant, car elle ne pouvait pas faire de lui ce qu'elle voulait, le manipulant comme une petite poupée de chiffon. Cet homme serait sûrement un défi, et se côtoyer promettait d'être délicat. Peut-être était-ce le genre de rencontres rares que la sirène appréciait. Et à certains égards et sans le savoir, ce pauvre étranger qui avait eu le malheur de croiser sa route se hissait dans l'estime de l'ondine à une place qui pouvait être vu comme un honneur mais qui n'avait rien d'enviable. Si l'on pouvait considérer que Vanille portait une quelconque estime aux gens qu'elle croisait, ce qui était déjà s'avancer fort loin. Elle pencha doucement la tête sur le côté, fixant toujours de ces grands yeux verts son étrange interlocuteur qui réagissait dans une certaine panique risible à laquelle la jeune femme dû résister pour ne pas partir dans les éclats de rire charmants et moqueurs qui lui étaient si caractéristiques. Ces prunelles luisaient dans la pénombre de la ruelle comme celles des chats, ce qui conférait un petit côté inquiétant et terrifiant à la demoiselle qui avait le regard illuminé par un drôle d'éclat indescriptible. Ses lèvres toujours étirés en un large sourire, elle fit un pas dans la direction du jeune homme. Tout en passant une main dans ces boucles rousses pour les rejeter en arrière, elle articula dans un murmure chantant : « Une petite bourgeoise maniéré? » La curiosité était un vilain défaut, mais attiser celle de Vanille était synonyme d'une petite fouille, et la sirène n'avait pu s'empêcher d'effleurer par sa magie l'esprit du jeune homme pour capter deux ou trois de ces pensées. Ce qu'elle avait pu lire était plutôt particulier, quelques critiques silencieuses qu'on lui adressaient, et ces commentaires ne lui plaisaient guère.

    Vanille demeura alors immobile pendant quelques longues secondes qui semblaient durer chacune une éternité. « Une espèce de saleté manière, c'est cela? » répéta-t-elle différemment une seconde fois. Mais le sourire qu'affichait jusque là la demoiselle était fané. Et sans crier gare, la sirène se jeta sur son interlocuteur du soir pour le plaquer plutôt violemment contre le mur le plus proche, tenant entre ses doigts crispés le tissu des vêtements du jeune homme. Si elle tenait bel et bien ces habits, elle donnait l'impression de pouvoir planter ces longs ongles rouges dans le cou de celui qu'elle voulait comme proie à tout moment, ces mains bien près de son visage. Elle approcha doucement ses lèvres de l'une des oreilles de l'étranger pour chuchoter dans un souffle : « La plupart des adjectifs que l'on prend pour me qualifier ne me dérangent d’ordinaire pas. Traitez moi de ravissante idiote, de poupée sans cervelle, de psychopathe monstrueuse, de psychotique affreuse ou de tout ce que vous voulez, mais je vous déconseille vivement de me comparer à toutes ces vermines de la haute société. Je risquerais de mal le prendre. De très mal le prendre. » Son ton était froid quoique légèrement sarcastique. Digne des plus grands assassins, les plus cruels et les moins sentimentaux. Vanille n'avait rien à leur envier. Elle ajouta doucement tout aussi bas : « Si vous connaissez deux ou trois de ces familles que vous abhorrez tant, faites une rapide description de moi et voyez leur réaction.» Elle n'était guère apprécié pour avoir tuer pas mal de monde à visage plus ou moins découvert. Vanille recula d'un pas avant de laisser ces mains glisser et se détacher totalement du jeune homme. Au fond, elle n'était pas si vexée. Car elle était un véritable caméléon, et elle née bien loin des milieux riches et aisés, il fut plus que dur de copier les gestes. Mais avec les siècles...

    Comme si de rien n'était, le sourire retrouvé et une voix claire et mélodieuse revenue, Vanille continua en faisant un tour sur elle-même dans une envolée de chevelure cuivrée : « Et bien, si vous pensez que s'entraider est possible, tout est parfait dans le meilleur des mondes! » Et par ces quelques mots, elle stipulait bien qu'il n'avait pas intérêt à changer d'avis ou lui poser un lapin, encore une fois, elle réagirait assez mal. Vanille faisait partie de ces personnes, pire, de ces femmes, à qui il ne valait mieux pas mentir pour quelques raisons évidentes. « Tachons alors de vous garder en vie.» Aussi longtemps que l'utilité sera là. « Venez donc avec moi jusqu'au bout, je suis certaine que ma petite recherche pourrait aussi vous intéresser. Maintenant, marchons un peu, non? Il y a une Reine qui va vouloir votre mort, si je puis vous rappelez ce menu détail. » La jeune femme tourna les talons pour se diriger vers le palais qu'on pouvait apercevoir au loin. Malgré ses dires, Vanille n'avait aucune envie de revoir Aya. Si cette dernière n'était pas encore au courant, bientôt, elle le saura, mais elle avait perdu le peu d'estime que la sirène lui portait pour descendre au trente-sixième sous sol, remonter serait dur. Pensive, elle ajouta : « Demander aux gardes ? Voyons, vous voulez enlever tout ce qui est un tantinet excitant pour le rendre d'un banal ennuyeux effarant. Et je ne suis pas sûre que ce genre de lieu soit connu de tous.» Elle tourna doucement la tête vers le jeune homme : « Une charmante petite boutique de tatouages, assez clandestine, cela ne vous dit rien ? Oh, bien sûr, les petits dessins de cet artiste des rues n'ont rien de commun.»
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Sam 05 Jan 2013, 19:45

La moue peu assurée d’Alec laissa vite place à une mine déconfite quand il comprit les quelques petits mots prononcés par la demoiselle, surtout comment elle avait pu apprendre ce qu’il pensait. Quel idiot, il aurait du faire plus attention, surtout qu’il savait à quel point il était facile de lire en quelqu’un quand celui-ci était submergé par ses propres pensées, voire même qu’elles en devenaient envahissantes chez de pauvres télépathes qui n’avaient rien demandés. Préférant faire profil bas et dire amen à toutes ses petites remarques blessantes, il se retint de ne pas en penser moins mais tandis qu’elle en rajoutait, il senti sa tension monter, de plus en plus fort dans ses veines. Qui était-elle pour lui parler de la sorte ? Elle se comportait exactement comme ceux qu’elle disait de la vermine, alors qu’elle ne le prenne pas pour un abruti ! Après avoir passé un moment à se remettre de ses émotions - qu’il tentait de contrôler du mieux possible pourtant - il s’arrêta alors qu’elle semblait être passée à autre chose. Mais s’il y avait une chose qu’il savait - très bien même, puisqu’il l’appliquait - c’est que les gens étaient toujours rancuniers et qu’ils ne passaient jamais à autre chose sans avoir réellement mis les choses au point.

Alors même s’il était en faute, même si elle l’impressionnait vraiment, il n’allait pas se laisser faire, ça jamais ! Après tout, il n’avait pu devenir Seigneur de la nuit que par pur altruisme envers les siens - encore heureux, car même si c’est tout ce qu’ils gardaient de lui, ils ignoraient qu’Alec avait un autre côté moins … Sympathique - et la demoiselle allait très vite l’apprendre, à ses dépends. A quelques pas de la boîte à remarques, il se mit alors à rire, d’un son discret qu’il ne cacha guère longtemps, qui devint fort inquiétant tellement il reflétait son exaspération - et peut être sa folie - à laquelle elle l’avait mené.

« Vous … Vous avez vraiment cru que … » Puis il plongea dans son ombre pour apparaître devant elle « J’allais vous suivre comme un gentil chien en laisse, tout ça parce que vous savez lire dans les pensées ? Tout ça parce que vous croyez avoir le dessus en vous immisçant dans l’esprit des autres pour mieux les surprendre ? » Ses yeux se mirent alors à luire de leur teinte pourpre caractéristique « Il serait peut être temps de cesser ces enfantillages vous ne trouvez pas ? Après tout, si vous vous permettez de me prendre pour une marionnette de la sorte, pourquoi n’aurais-je pas le droit … Je ne sais pas … » Il esquissa un petit sourire, montrant ainsi ses crocs « Me repaître de votre sang ? » puis il la pointa du doigt « Ou pourquoi ne pas profiter de votre corps auquel vous tenez tant, au point de vous en cacher ? D’ailleurs … Il faut croire qu’il n’aura pas fallu longtemps à mon esprit pour s’immiscer dans le vôtre » rajouta-t-il après l’avoir hypnotisé en lui donnant un ordre direct et en l’ayant forcé à oublier cet acte, lui laissant seulement un petit blanc dans sa mémoire. « Vous doutez n’est-ce pas ? Dans ce cas, fouillez dans ma tête, trouvez ce que j’ai pu vous faire faire et qui me donne tant envie de vous rire au nez ! » alors il pensa. Il pensa à l’hypnose qu’il venait de lui faire bien sûr, mais il pensa aussi à toutes les horreurs qu’il avait vécu, au sang qu’il avait versé, à toutes les victimes qu’il avait plus ou moins sauvagement assassiné. Les images étaient plus violentes et sanglantes à chaque fois et Alec mit un temps à reprendre le contrôle car sa soif était en train de le tirailler par la même occasion, normal à force de parler de nourriture ! Rétractant ses crocs, il sourit de nouveau et rajouta d’un ton un peu plus serein :

« Rassurez-vous, je ne vous aurais jamais touché … En revanche ce bustier que vous avez légèrement dégrafé vous va à ravir maintenant ! » Ses yeux revinrent à la normale et il continua « Mais si je suis capable de ça avec vous, et que vous avez vu ce que j’ai déjà fait avec d’autres, que croyez vous que je puisse vous inciter à faire pour palier à l’ennui mortel de l’éternité ? Peut être vous proposer de massacrer quelques pauvres déchus, de leur arracher les ailes et de les jeter fièrement au visage de leur reine ? Que feriez-vous si je vous mettais tellement de sang entre vos si douces mains, vous laissant à votre sort auprès de votre amie et au milieu de ses sujets ? Vous êtes si forte qu’un simple suceur de sang ne pourrait vous avoir forcé à le faire non ? Quoique, c’est peut être déjà fait en réalité, qui sait … Vous êtes vous bien lavé les mains avant de revenir me parler ? » Puis il rit de nouveau, reprenant sa marche comme si de rien était, rajoutant simplement d’un air amical et tout à fait normal - quoique, c’était peut être ça le côté effrayant -

« Vous avez piqué ma curiosité et j’aimerais en savoir plus ! J’accepte de chercher avec vous, mais je tiens d’abord à tout savoir sur le côté si singulier de ces tatouages que vous vantez si bien ! »
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Sam 16 Fév 2013, 13:35

    Vanille baissa doucement ses grands yeux verts pour les poser sur la peau nue que dévoilait à présent son corsage entrouvert. Du bout des doigts, elle effleura les laçages défaits, une petite moue aux lèvres, un éclat troublé dans ses prunelles, durant un court instant seulement. Elle connaissait bien les méfaits de certaine magie, pour en avoir autrefois abusé, et bien qu'elle se voit agacée de ne plus se souvenir, elle tâchait de ne pas trop y prêter d'attention. Après tout, cela ne la dérangeait pas le moins du monde d'offrir à la vue de tous la naissance de ses seins. Elle était une sirène, et très certainement pas la plus pudique, dans ce peuple où la nudité était chose courante et naturelle, d'autant plus. Elle finit par relever la tête, un doux et ravissant sourire illuminant son visage angélique : « Et bien, alors, c'est tout? » Le jeune homme qui lui faisait face avait sembler sombrer dans une folie passagère à tendances meurtrières, et cette attitude de dément avait plu à la demoiselle. Elle avait déjà cru remarquer de nombreuses fois qu'elle avait ce don, celui de faire sortir les gens de leur gonds, de réveiller la bête gentiment tapis au fin fond de leur être, qu'ils préféraient souvent ne pas laisser s'exprimer. C'était pourtant ce côté sauvage et dangereux que Vanille avait une infime chance d'apprécier, et elle aimait à provoquer le réveil du monstre qui sommeil en chacun. Comme quoi être une abominable peste agaçante pouvait servir, dans la vie. « Allez au bout des choses, mon ami! » Et elle rit, tout en faisait quelques pas pour se rapprocher du vampire, après avoir prononcé les deux derniers mots qui sonnaient si faux entre ses lèvres pulpeuses et moqueuses. D'un geste élégant, elle dénoua le nœud qui retenait sa cape, et celle-ci glissa jusqu'au sol en silence, divulguant définitivement se silhouette fine et élancée. La robe qu'elle portait avait l'air longue, aux premiers abords, fait dans un tissu léger et aérien qui soulignait avec grâce sa silhouette. Mais sans une once de sensualité ou d'impudence, ce n'aurait pas été l'Ondine. A chacun de ses pas, ses longues jambes étaient visibles, puisque la robe était fendues sur les deux côtés, et ceux, dès le bas des hanches. Puisque de toute évidence, elle ou lui avait commencé à la dévêtir, autant finir le travail.

    « Vous avez tout à fait le droit de vous repaître de mon sang. Je vous y autorise même, à moins que mon consentement vous gêne? Une proie qui ne se défend pas perd-t-elle de son intérêt à vos yeux?»Planter face au jeune homme largement plus grand qu'elle, la tête courbée en arrière qui laissait une vue imprenable, elle souriait. « Ne parlons pas de la blancheur de mes mains, je préfère me concentrer sur vous, mon cher vampire, votre espèce m'a toujours attiré. Vous êtes drôles. Mais pourquoi vous arrêter en si bon chemin, pourquoi ne pas mettre vos menaces à exécutions?» Un début de discours qui pouvait sembler surprenant. Voulait-elle réellement le pousser au meurtre? « Je ne pourrais décemment plus vous venter la pureté de mon âme, je crois que vous avez saisis ma véritable essence. Mais...» Elle se rapprochait toujours plus du jeune homme. « Il paraît que même mon sang se veut innocent et qu'il a ce parfum de vertu . Le dernier vampire qui y a goûter aurait jurer avoir à faire à une jeune et candide vierge à la bienveillance certaine. Il ne pourra malheureusement pas confirmé mes dires...» Ce jour-là, elle n'avait pas été d'humeur. « Mais voulez-vous tester? Vous auriez même le droit à une saveur étrange, par dessus le marché.» Elle sourit, songeant à son petit génie. « Vous me parlez de massacres et d'assassinats. Boire mon sang ne devrait pas vous gêner? N'êtes-vous pas gustativement parlant curieux? » Mais son bébé risquait de ne pas apprécier cette agression, et il faut dire que même s'il n'était pas encore visible, il réagissait toujours avec hargne et violence à la moindre contrariété. « Êtes-vous si bipolaire que vous tâchez d'effrayer pour ensuite détruire pierre par pierre votre œuvre? » Vanille était à quelques centimètres du visage du vampire. Elle laissa quelques secondes s'écouler, avant de reculer. « Je suppose que vos douces canines ne m'approcheront pas, au final?» Elle ricana tout bas. « Quel dommage. La sensation de la morsure m'a toujours plu.» Était-ce un mal que d'avoir toujours recherché la souffrance, et de l'apprécier, qui plus est?

    Vanille recula davantage, dans un soupire. « N'écoutez pas la folle que je suis. Certaines femmes enceintes ont envie de manger quelques plats improbables pendant leur grossesse, moi, je cherche les ennuis.» Et elle rit. « Mais vous m'avez l'air fou, vous aussi. Vous pouvez être intéressant.Mais je ne comprends pas pourquoi Aya vous effraie à ce point si vous êtes celui que vous semblez. Ma foi, qu'importe, ce sont vos problèmes, et j'ai assez à faire des miens. Ravie que votre curiosité soit piquée. Un petit tatouage ne vous tente donc pas ? Aussi magique soit-il, il peut être intéressant, car conférant un don.» Et sur le ton de la conversation mondaine, elle demanda d'un ton léger: « D'ailleurs, à qui ai-je l'honneur?»

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Un petit tatouage ? [Vanille]

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