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 Une petite rencontre [Pv Raphaël]

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Lun 14 Jan 2013, 21:34

Tempête de vent qui se transforme tranquillement en tempête de neige. Lysis avait une nouvelle mission à accomplir. Une mission qui semblait pas très urgente, mais qui ne devait pas être laissé à long terme. Depuis quelques temps, les régions les plus froides subissaient de nombreux changements météorologiques. Les régions froides devenaient de plus en plus chaud. Le maire d'une petite ville avait eu vent de mon métier. Il avait besoin que l'élémental d'air vient changer un peu la température dans leur région. Il faisait trop chaud et voyait que la glace sous la ville commençait à devenir plus fragile. Je marchai en direction de la ville. À vrai dire, je faisait confiance en Phoebus, mon oiseau, pour me guider vers la fameuse ville. Il faisait relativement beau. Il y avait un peu de neige qui tombait et la température était agréable.

Soudainement, je sentis que quelque chose craquait sous mes pieds. Elle me transformai en air juste à temps avant que la glace cède. La glace était rendu relativement fragile. Lysis redevint normal plus loin. Elle remarqua que le sol était plus solide. Cependant, il n'était pas stable comme la terre. Cela signifiait que le lac perdurait très longtemps. Lysis allait commencer son pouvoir pour rendre le ciel plus opaque et laisser le Soleil à l'Écart. En levant légèrement l'air, la température avait rapidement diminué. Lysis se sentait plus à l'aise, mais le froid était moins intéressant pour mon oiseau exotique. Il revint vers elle pour entrer dans le capuchon. Il était frigorifié. Il tremblait sous le froid. Lysis fit un beau sourire en le voyant de la sorte. Elle se doutait bien qu'il allait réagir de la sorte, mais pas aussi rapidement. Heureusement pour elle, elle vit la ville en question. Il ne semblait pas très grand, mais il était assez jolie sous la magnifique neige blanche.

Après un moment, Lysis arrivai dans la ville qui semblait si paisible et tranquille. Les gens sentirent un froid les envahir avec l'inconnue. Ils étaient heureux de la voir, mais nombreux se cachèrent chez eux pour se réchauffer. Ils n'étaient guère habillé pour sortir à l'extérieur avec le froid que Lysis avait amené avec elle. Les quelques habitants que l'élémental a pu voir semblaient être heureux. Lysis n'avait aucunement l'impression qu'ils avaient la moindre crainte. Il semble que les habitants ne se rendirent pas compte de la situation sauf le maire qui désirait garder la paix dans sa ville. Par ailleurs, elle devait se rendre à lui pour lui informer de son arrivée. Pour cela, elle devait trouver sa demeure. Après savoir informer auprès d'un habitant, il lui signala la maison blanche au bout de la grande rue. Lysis le remercia et marcha à nouveau. Elle avait bien hâte de ne plus marcher par la même occasion. Elle avait eu le message tôt le matin et le Soleil avait dépassé le zénith. Elle se rendit à la porte et frappa. Cependant, personne répondit. Elle essaya à nouveau et aucune personne vint. Lysis soupira. Il devait sortir faire des courses ou quelque chose du genre. Lysis se retourna vers la ville et remarqua à quel point la vision était belle vue de cette maison. Cela expliquait le choix du maire. Ce qui l'intrigua par dessus tout l'élémental est une force magique. Une toute petite force magique provenant d'un élémental. Elle avait l'impression qu'il y avait un élémental dans la rue adjacent. Puisque le maire n'était pas là, Lysis décida de revenir plus tard. Elle devait voir de qui il s'agissait. En tournant dans une rue, elle vit un petit garçon dans les marches d'escalier d'une maison. Il ne semblait pas beaucoup habillé pour la température. Lysis s'approcha et se rendit en face du petit garçon. Pour ne pas l'intimider, l'élémental d'air se pencha pour être à sa hauteur et lui offrit un magnifique sourire. Il était mignon comme tout ce petit. Avec son regard glacial, Lysis lui dit d'un ton doux:

- Bonjour mon petit, tu semble bien seul. Tu veux un peu de compagnie?

Lysis était intriguée. Il dégageait une magie élémental, mais il était tellement petit. Elle voulait savoir ce qui lui était arrivé. Il était peut-être né ainsi. Lysis le regardai en attendant d'avoir une réponse.
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Mar 15 Jan 2013, 00:32

« Wouaaaah »

La neige s’était mise à tomber encore plus fort qu’auparavant. J’étais émerveillé par ce spectacle. Il ne fallut que peu de temps pour que tout se recouvre d’un manteau blanc. Il faisait froid. Je n’avais pas vraiment de vêtements, ni d’endroits où m’abriter. J’étais un petit garçon de la rue. Je serrais donc Bomby très fort contre moi pour qu’il me tienne chaud. Je lui murmurai quelques mots de gratitude.

« Je suis content que tu sois là. »

Comme tous les jours, je regardais tomber la neige. Il y avait quelque chose chez elle qui m’attirait vraiment mais je ne savais pas vraiment quoi. C’était comme si j’étais hypnotisé, obligé d’assister à cette scène. Je crois que c’est le fait qu’elle puisse refroidir et brûler qui m’intéressait. Mais je n’en étais vraiment pas sûr. Je pense plutôt que c’était dû à la magie qu’elle laissait naître en moi. J’avais le même comportement vis-à-vis de la glace. J’aimais bien regarder les sculptures que l’on trouvait dans la ville. Je m’étais même trouvé une activité : je me déplaçai sur l’eau gelée du lac et tournoyai encore et encore jusqu’à avoir le tournis.

J’étais dans une sorte de transe quand je sentis Bomby remuer. Il se faufila et fini par m’échapper des bras. Cela ne tarda pas à me sortir de mes songes. Je me levai en hâte en essayant de le rattraper. Il courait dans tous les sens. Ce n’était pas son comportement habituel. Pourquoi faisait-il cela ? Je ne comprenais vraiment pas.


« Reviens ! »

Je n’avais pas remarqué la madame qui était derrière moi. Les yeux fixés sur la boule de feu, je le coursai et, lorsqu’il fit demi-tour, je me cognais contre elle. Je me stoppai net et levai le regard vers elle. Elle paraissait étrange : elle se cachait la tête avec un capuchon noir. Elle avait peur qu’on la reconnaisse ? Peut-être. Je songeai qu’elle était peut-être une méchante et je m’excusai gentiment de l’avoir bousculée.

« Désolé madame. »

Ensuite, alors que je voulais repartir à la poursuite de Bomby – qui avait un comportement bizarre – il revint vers moi. Il tourna autour de moi et je compris qu’il voulait que je parle à la dame. Cependant, les gens n’avaient pas l’habitude de vouloir discuter avec moi… un enfant seul, pauvre, habillé en hayon et, par-dessus tout, puant. Je ne comprenais pas pourquoi ils accordaient tant d’importance à la propreté, au physique et à toutes ses autres choses que je ne connaissais pas vraiment. Peut-être que j’étais propre dans la grande maison silencieuse mais je ne m’en souvenais plus. Rapidement, je repensai à ma maman. Est-ce qu’elle me recherchait ? Et mon papa, s’inquiétait-il ? A ces mots, je sentis mes yeux me picotais. Des larmes ne tardèrent pas à les remplir mais je secouais la tête pour les faire partir. Je reconsidérais la situation. Je n’avais pas grand-chose à perdre à parler avec cette femme. Et puis, l’esprit de feu de papa m’avait toujours bien guidé. Je l’observai à nouveau, rapidement, avant de me présenter.

« Je m’appelle Raphael. »

Je marquai une courte pause. Elle n’avait rien dit. Je n’étais pas sûr qu’elle m’ait comprise ou qu’elle veuille me parler mais je continuai quand même.

« Mais tu peux m’appeler Pochard comme les autres si tu veux. »

Elle semblait me regarder bizarrement. Qu’est-ce que j’avais dit de si étrange ? Je me tournai vers mon ami et lui lançai un regard signifiant « Tu vois, je te l’avais bien dit qu’elle ne voudrait pas me parler. En plus, elle est bizarre. Si ça tombe, c’est une méchante dame. »

J’avais déjà entendu des histoires sur les méchantes dames alors que j’écoutais un conteur des rues. Il expliquait qu’elles n’habitaient pas très loin d’ici. Il était très rare qu’on est voie mais, lorsque c’était le cas, elles vous faisaient tellement mal que vous deveniez fou. Je n’avais jamais pris cette histoire au sérieux mais, à cet instant, je me demandais si tout compte fait elle n’était pas fondée. Bomby semblait m’assurer que l’inconnue en face de moi était gentille mais, malgré ma confiance absolue en lui, je ne pus m’empêcher de trembler de peur.
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Mar 15 Jan 2013, 20:07

Lorsque je fus à sa hauteur, je remarquai rapidement qu'il ne m'avait pas vu. Il était évident à vrai dire. Le petit était parti à la course contre son compagnon. Je fis un petit sourire en me relevant. Je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais fait souvent cela dans le passé. Lorsque nous sommes née lunatique, on le demeure. Je continuai à marcher en sa direction d'un pas très lent. J'envisageais le pire à vrai dire. Il se retourna rapidement à cause de son compagnon qui avait fait un retour en arrière qui fit en sorte qu'il se heurta contre moi. L'impact fut tous sauf douloureux. Le jeune homme aux cheveux blanc me fit un regard charmeur. Un regard d'enfant est toujours agréable à voir. J'avais toujours aimer les enfants, mais depuis ma transformation, j'avais peur de leur faire du mal. J'avais trop causé de mort dans le passé. J'avais évité de trop m'attacher à ceux que je rencontrais par peur de les faire plus souffrir. Par contre, ce petit me semblait bien seul. Je me repliai pour me mettre à son niveau à nouveau. Il se nomma et trouvai son nom très doux. On pourrait croire qu'il est un ange avec son apparence. Cependant, je savais très bien qu'il regorgeait d'une énergie différente. Une énergie élémental qui me faisait rappeler celui d'Asiphel, un ami à moi. Par contre, j'avais rencontrer d'autre élémental de feu, mais le feu de ce petit n'était pas comparable à Takias par exemple. Est-ce qu'il était relié à ce dernier? Il est possible même qu'il soit son petit frère après tout. Par contre, je fus sorti de mes pensée quand il nomma son surnom. Un surnom de la sorte ne devrait pas exister. Mon regard était plus malsain, mais cela n'était pas pour le jeune homme. Je trouvais vraiment odieux que certain l'appelait ainsi. Personne ne mérite un tel surnom. Par contre, en voyant le malaise du petit. Je secouai la tête légèrement pour oublier cette arrière pensée pour lui offrir un beau sourire. Je descendis mon capuchon pour faire paraître des cheveux d'un bleu profond avec des yeux bleus. Cependant, mes yeux sont loin d'être banals. On pouvait voir des vagues de vents au travers de ses derniers qui rendit mon regard complètement gris par moment. En descendant mon capuchon, un oiseau vert apparu au regard de tous. Il s'agissait de Phoebus. Il était un peu de mauvaise humeur puisqu'il avait perdu la chaleur du capuchon, mais il allait reprendre sa bonne humeur plus tard. Avec un jolie sourire, je lui dis d'un ton doux:

- J'accepte tes excuses, mais tu ne m'as guère fait mal. Je suis ravie de te connaître Raphael. Moi, je me nomme Lysis et le petit oiseau qui se cache est Phoebus.

Phoebus décida de s'approcher du petit garçon. Il descendit sur ma main qui était lever à la hauteur du visage du petit garçon. L'oiseau, un peu gêné, pris un temps fou pour descendre vers la main, mais il arriva quand même. Il fit la révérence en baissant la tête et fit une douce mélodie pour les oreilles du petit garçon. Il aimait bien paraître malgré tout. Je fit un beau sourire et le déposa sur son épaule. L'oiseau monta sans rien dire. Il semblait même confortable sur son épaule. Je regardai son compagnon à lui. Il semblait très chaud, mais le petit pouvait lui donner des câlins sans problèmes. Je regardai le compagnon enflammé qui volait toujours au dessus de la tête de Raphael.

- Tu as un magnifique compagnon toi aussi. Comment il se nomme?

Je me disais que je devrais retourner voir le maire, mais j'ai plus intérêt à percer le secret de ce petit que de parler avec le maire. À vrai dire, je faisais déjà la tâche qu'il me demandait. La température permettait à rendre la glace plus solide. Je devais rester dans ce lieu pendant et après, j'avais terminé. Au final, il s'agissait d'une tâche relativement facile.
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Mer 16 Jan 2013, 17:22

Elle bougea soudainement, me faisant sursauter. La dame en face de moi venait d’abaisser son capuchon, laissant voleter au vent ses longs cheveux bleutés. Je n’en avais jamais vu de pareil. Elle semblait aussi être différente des autres. Etait-elle toute seule, elle-aussi ? Je remarquai le petit oiseau et le fixai tandis qu’elle s’adressait à moi. Je n’avais que vaguement écouté ce qu’elle disait. J’étais trop préoccupé par le volatile. Je n’en avais jamais vu de comme ça. Il était tout petit mais pourtant il arrivait à voler. De ce qu’elle avait dit, j’avais retenu son nom : Phoebus ainsi que celle de la madame en face de moi, Lysis. L’animal s’avança timidement vers moi et je m’émerveillais devant lui. Bientôt, il se trouva sur mon épaule. Lorsqu’il bougeait, ses petites pattes sur mon épaule me chatouillaient ce qui laissait s’échapper un rire de mon petit corps. Je l’aimais bien et je pense que lui aussi. J’approchai mon doigt de sa tête et le caressa un petit peu. Il était doux et fragile comme la poudre de neige.

Je restai un instant comme ça avant que Lysis me demanda le nom de mon compagnon. J’avais oublié de le présenter et je jouais avec l’autre animal. Il aurait pu faire la moue mais il semblait content que je m’amuse. Je me rapprochais de lui et le pris dans mes mains pour le montrer de face à la dame qui me parlait.


« Il s’appelle Bomby. C’est un cadeau de mon papa à ce qu’on m’a dit. »

Je regardais par terre quelques instants. Je ne trouvai plus ma maman et je ne savais pas si elle me recherchait. Je ne savais pas vraiment où trouver mon papa. Les gens ici n’étaient pas très gentils avec moi et, la seule amie que j’avais eue, me traitait comme un monstre depuis la fois où des flammes étaient sorties de moi. Inconsciemment, je me rapprochai de celle que je considérai comme ma nouvelle amie et je me blottis contre elle. Ce temps me parut très long mais, en fait, il avait été très court. Je m’étais vite rendu compte de ce que je faisais et je fis quelques pas en arrière avant de tomber les fesses dans la neige. Je relevai la tête devant la jeune femme qui n’avait pas l’air trop fâchée.

« Pardon… Madame… »

L’oiseau sur mon épaule s’envola et je ne pu me retenir de le rappeler à moi.

« Feubus. Revient ! »

Je savais que ce n’était pas vraiment comme ça que l’on disait mais je n’arrivais pas à le prononcer correctement. Ma langue glissait sur ce mot compliqué comme je glissais sur la neige. A nouveau seul, je serai Bomby contre moi. Je regardais Lysis. Il y avait tant de choses qu’il fallait que je demande à quelqu’un. Je me lançai donc, attendant de voir si elle accepterait de me répondre avec ce que j’avais fait.

« Madame Lysis… Je ne comprends pas pourquoi il faut se laver… »

Je ne savais pas pourquoi c’était cette question qui m’était venue en première. J’aurai pu lui demander pourquoi les gens ne m’aimaient pas. J’aurai pu lui demander si elle connaissait ma maman ou mon papa. J’aurai pu lui demander pourquoi Ninou me prenait pour un monstre. J’aurai pu lui demander tant de choses et, pourtant, c’est ça qui sortit de ma bouche. Honteux de ma question, je me recroquevillais sur moi-même, Bomby entre mes jambes. Je ne remarquais pas que, pendant ce temps, de petites flammes baladaient sur mes jambes nues.
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Jeu 17 Jan 2013, 21:30

J'entendis un petit son merveilleux. Un rire d'enfant qui résonnait dans mon coeur. J'adore les enfants. J'ai toujours rêvée dans avoir un. Cependant, ma vie n'est que vagabondage au travers de cette immense terre. Une terre merveilleuse, mais tellement risqué. Je ne voudrais pas risquer un enfant dans un tel monde. Je ricanai en mon tour en le voyant rire. Il était vraiment charmant comme petit garçon. J'étais heureuse de voir que Phoebus s'avait fait un autre ami. Puis, j'eu la présentation de son compagnon. Il se nommait Bomby et cela allait parfaitement avec son nom. Je déplaçai ma main pour essayer de le caresser, mais je pouvais sentir une chaleur intense. Il émanait une forte chaleur qui me permettait pas de le toucher. Cela confirmait que le petit avait bien l'élément du feu en lui. Je fis un petit sourire et dit à son compagnon:

- Ravis de te connaître Bomby.

Je redescendit ma main pour la déposer sur mon genou. Je n'avais pas peur de lui, mais je sais à quel point son élément peut être imprévisible et fortement dangereux. Par contre, son élément était peu utiliser encore. Cependant, cela expliquerait peut-être sa solitude... Je ne voulais pas venir sur le sujet immédiatement, mais je viendrai lui parler de cela lorsqu'il sera plus en confiance. Pourquoi je m'intéresse autant à lui? Parce que j'aurais bien aimé être aidé dans mes débuts en tant qu'élémental. Puis, quelque chose se produisit que je ne m'attendais point. Le petit est venu dans mes bras. Il semblait si désemparé et perdu à la fois. J'avais l'impression qu'il avait besoin d'attention. Je pouvais bien comprendre qu'à son âge on avait besoin d'être moindrement entouré. Par contre, je fus tellement surprise que j'avais à peine réagit et le petit semblait être mal à l'aise de la situation en tombant dans la neige et en s'excusant de son geste. Il n'avait pas besoin de s'excuser pour un tel geste. Il n'avait rien fait de mal. Puis, Phoebus s'envola après la chute. Il avait eu peur plus qu'autre chose. Il détestait la neige puisqu'il est un oiseau exotique. Il a plutôt tendance d'aller dans le Sud pendant une telle période glaciale. Il revint dans mon cou. Je sentis sa fraîcheur dans mon cou. Le pauvre oiseau était gelé, mais le petit me faisait bien pitié. Je devais lui expliquer la situation, mais il me questionna sur le fait de se laver. Lysis fit un beau sourire. Elle trouvait cette question très drôle. Il est vrai que peu d'enfant comprend le sens de se laver. Je me baisai pour le prendre dans mes bras. Il était assez lourd, mais je m'aidai avec l'air pour le lever et le mettre dans mes bras. Il devait pas avoir froid dans la neige, mais je ne voulais pas le laisser à terre. Il était désormais dans mes bras son visage à la hauteur de mon visage. Avec une voix douce, je lui dis calmement:

- Raphael, tu ne devrais pas t'excuser de demander de l'affection. Celui qui te rejette ne mérite pas que l'on prenne attention à lui. Si tu as besoin d'affection, je suis là pour t'offrir tous les câlins du monde. Pour ce qui est de se laver, il faut se laver pour sentir bon et être tout beau. Tu sais qu'en te lavant le monde sera jaloux de toi, car tu vas être le plus mignon des petits garçons des environs. Par ailleurs, je dois t'avouer que ce n'est pas tous les adultes qui se lavent, mais on garde ça entre nous deux. D'accord?

Je ricanai. Je trouvais la situation bien drôle. Par contre, je ne pouvais pas le porter plus longtemps ainsi puisque je n'avais pas beaucoup de force. Je le déposai à terre et montrai ma main. S'il était seul, je ne pouvais le laisser ici. Par contre, je n'étais pas sûr qu'il était seul. Je ne voulais pas venir sur le sujet immédiatement, mais je devais le savoir.

- Mon grand Raphael, dis-moi, est-ce que tu as une demeure? Il commence à faire froid et je ne voudrais pas que tu attrapes froid.

J'attendis de voir ce qu'il répondit avant de me dirigeai avec lui ou sans lui vers le maison du maire. Je ne voulais pas le laisser ici. Par ailleurs, je faisais en sorte que l'air devenait de plus en plus froid et il allait sûrement attraper la mort à cette vitesse.
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Sam 19 Jan 2013, 21:09

La jeune femme s’avança plus près de moi. Elle se baissa et m’attrapa avant de me soulever. Je restai quelques instants dans ses bras. C’était chaud et confortable. Je ne pus m’empêcher de songer à ma maman. Elle me manquait tellement. Son image, sa voix et son odeur me revinrent en mémoire. Il me semblait que cela faisait des années que je ne l’avais pas vue mais cela ne faisait que quelques mois. Depuis ce jour, je ressentais un immense vide au fond de moi. Si seulement je savais où aller pour la retrouver… Mais la description que je pouvais en faire était trop générale pour qu’on puisse m’aider à la rejoindre… Et personne n’était en mesure de m’indiquer l’endroit de la grande maison silencieuse.

Rompant mes réminiscences, Lysis s’exprima. Elle m’interpella et me dit qu’elle voulait bien s’occuper de moi. Je lui souris. Enfin, quelqu’un voulait bien de moi ! Tout comme Bomby l’avait ressentir, cette dame était très gentille avec moi. Je lui aurai bien fait un bisou mais c’était impossible vu la position dans laquelle elle me tenait. Ensuite, elle commença de m’éduquer en m’expliquant pourquoi il fallait se laver. L’explication était assez succincte et insuffisante mais je me résolu à l’écouter. Désormais, je me promis de faire trempette une fois tous les deux jours… ou trois. Elle me révéla un secret qui la fit rire. Elle était jolie la madame quand elle riait. Je croisai ses yeux bleus et m’émerveillais de leur couleur.


« D’accord. »

Au bout d’un moment – qui me semblait trop court – elle me redéposa sur le sol froid et glacé. Mes chaussures s’humidifièrent un peu plus tandis que je faisais quelques pas vers Bomby. Je le pris dans mes bras et revint à ma position initiale.

La dame devant moi ne tarda pas à me mettre mal à l’aise. Quand elle me demanda si j’avais une maison, je regardais le sol enneigé. J’aurai bien creusé un trou pour me cacher dedans. Je n’avais pas de maison et j’avais appris que l’avouer changer souvent le comportement des autres. Je voulais lui mentir, lui dire que je vivais dans une maison, qu’on reste ami. Cependant, je n’arrivai pas à la tromper. Je décidais de lui parler de la grande maison silencieuse.


« J’avais une maison… avant. Mais je me suis perdu et maintenant je suis tout seul… »

J’espérais que cette brève explication suffirait et qu’elle ne me rejetterait pas parce que je n’avais pas de foyer. On aurait pu croire que j’avais l’habitude qu’on me repousse mais ce n’était pas le cas. Chaque fois, c’était une douleur toujours plus forte, toujours plus puissante, toujours plus destructrice. J’espérai que cette fois-ci on reste avec moi. D’ailleurs, je m’accrochai à sa jambe et la suppliait comme je ne l’avais jamais fait auparavant.

« S’il te plait, ne me laisses pas tout seul… Je veux plus être tout seul… »

Si j’avais pleuré, cette scène aurait pu être dramatique quoiqu’elle le soit peut-être déjà. Cependant, je tenais bon. Je savais que si je pleurais, je ne pourrais probablement plus m’arrêter si elle me chassait. Aussi, je la relâchai de mon emprise. Je ne voulais pas m’imposer à elle comme un fardeau. Si elle m’acceptait, je comptais bien l’aider dans ses tâches. Aussi, je lui en fis part.

« Je pourrais peut-être t’aider si je reste avec toi… »

J’espérais qu’elle accepte. Je priais les Aethers, implorais les Esprits, suppliais les Etoiles. Je voulais être avec quelqu’un… juste un petit peu. Certes, il y avait Bomby mais ce n’était pas vraiment pareil. Il n’était pas humain comme moi. Je savais qu’il comprenait ce que je ressentais.
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Dim 20 Jan 2013, 05:57

Il était mignon comme tout ce petit avec son sourire de grand charmeur. Cependant, il changea rapidement lorsque je lui parlai d'une demeure fixe. En le voyant dévier son regard, cela confirma mon impression. Le petit semblait vouloir disparaître soudainement. Est-ce que j'avais bien fait de lui poser la question? Il aurait peut-être été favorable que je le demande à quelqu'un d'autre, mais j'aimais mieux le savoir de sa voix. Les adultes avaient souvent tendance à traduire la vérité d'une façon qui les avantages eux-mêmes. En le demandant au grand Raphael, j'allais avoir la vérité pure. Une vérité qui ne peut que faire souffrir les âmes ayant vécu la même chose. Il s'accrocha à moi comme si sa vie tenait qu'à ma jambe. Mon sourire était moindre qu'un moment plus tôt, mais un mince sourire était sur mes lèvres. Je ne voulais pas l'inquiéter. Cependant, j'avais peur pour lui. J'ai vécu des moments difficiles ces derniers temps. J'ai presque péris dans l'effondrement d'un auberge. Si je le prenais sous mes ailes, j'allais devoir faire encore plus attention. Par contre, je ne pouvais le laisser ici. Il semblait être rejeté de tous. Il n'était guère évident d'être comme nous le sommes. Il fallait se forger un caractère et devenir fort pour mieux comprendre nos pouvoirs, mais ce grand garçon n'avait pas l'âge pour se le forger seul. Avec ses supplices, il fallait être vraiment sans coeur pour refuser de l'aider. Puis, une parole me fit ricaner. Il voulait m'aider et faire comme les grandes personnes. Il me fit ricaner. Par contre, pas un ricanement méchant. Il me réchauffait mon coeur qui était vide d'émotions depuis trop longtemps. Je le regardai avec un beau grand sourire. Je devais au moins l'avertir du danger.

- Mon cher Raphael, tu n'as pas besoin de m'aider pour que tu viennes avec moi. Je te porterai où tu le désires. Par contre, le monde a l'extérieur est dangereux. Il y aura des jours où cela sera difficile, mais...

Je levai le doigt vers le ciel. Les nuages se séparèrent pour laisser place au Soleil. Un doux rayon chaud et réconfortant atterrit sur la tête du grand garçon. On pourrait croire que c'est de la magie, mais cela était le cas.

- ... après le mauvais temps, on retrouve toujours le beau temps. Si tu désires retrouver ta maison, je peux t'aider. J'ignore où elle est, mais le chemin est toujours plus agréable à deux, non?

Je lui fis un petit clin d'oeil avant de lui faire un gros câlin. Jamais j'aurais cru qu'un jour que j'allais être accompagné par un grand aventurier. Puis, j'entendis une voix grasse dans le dos. On pouvait facilement imaginer sa grosseur avec sa tonalité de voix:

- Madame Ventus, j'attendais votre arrivée avec impatience. Il semble que vous avez déjà commencé votre travail. C'est bien, même très bien. Vous êtes incroyable!

Le premier à l'avoir vu à été le grand Raphael. Sa tête dépassait au dessus de mon épaule puisqu'il était toujours dans mes bras. Je sentais la boule de chaleur de son compagnon, mais j'avais créé une petite barrière pour éviter de me brûler après lui. Par ailleurs, je faisais attention pour ne pas le serrer trop fort pour ne par écraser Bomby par la même occasion. Je ne pouvais pas voir le visage de l'homme dans mon dos, mais il semble qu'il y avait quelque chose qui le dérangeait. Il reprit parole, mais avec un timbre plus hésitant.

- Ah! Vous avez rencontré Raphael... Il est un brave garçon vous savez...

Je le relâchai pour le regarder droit dans les yeux avec un beau sourire.

- Je le sais depuis que nos regards se sont croisés...

J'espérais que le grand garçon ne ressente pas la même chose que moi, car j'avais l'impression que le maire ne l'appréciait pas plus qu'autre chose. Tiens, on va le rendre plus mal à l'aise pour notre avantage. Je fis un clin d'oeil à Raphael avant de me lever et me tourner vers le maire grassouillet. Je fis une salutation au maire.

- Vous êtes un homme prévoyant à ce que je vois. J'ai remarqué que la glace cédait à certain endroit et j'ai dû mettre les bouchées doubles. Cependant, cela cause une grande fraîcheur sur la zone. Par conséquent, il fait très froid et il serait préférable que nous allions nous réfugier. Quand je dis nous, c'est vous, moi et Raphael.

Je déplaçai mon bras pour déposer ma main sur l'épaule la plus loin de moi. Ainsi, j'avais l'impression de prendre Raphael sous ma protection et cela était le cas. Le maire semblait un peu désemparé. Il me regarda, regarda Raphael et me regarda une seconde fois. Avec un sourire un peu banal, il me présenta la maison en nous disant de le suivre jusqu'à chez lui. Il se retourna pour marcher devant nous. Je regardai le grand garçon avec un large sourire et un clin d'oeil. Nous allons profiter du moment au maximum. La maison n'était pas loin et lorsque nous rentrâmes, une vive chaleur se fit ressentir. Le foyer était très chaud et une vive flamme émergeait pour rayonner dans la grande salle. L'endroit était très accueillante, mais cela me dégoûtait presque. Il laissait le pauvre Raphael à l'extérieur quand il y avait de la place pour une grande famille.

- Désirez-vous quelque chose à boire, madame Ventus?

Pendant qu'il me parlait, j'enlevais mes souliers enneigées, mais je gardais ma cape. Rare son les occasions que je l'enlève. Je tournai la tête vers lui et dit d'un ton presque froid:

- Je vais prendre un thé et toi, Raphael?

J'avais remarqué sa pointe d'ignorance pour Raphael. Il allait m'en falloir plus pour que j'ignore l'aventurier qui est avec moi. Je le regardai avec un petit sourire. Le maire était un peu embarrassé, mais il devait s'y faire.
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Ven 25 Jan 2013, 21:31

Je lui souris. Elle était d’accord pour que je reste avec elle. Je ressentais une étrange chaleur dans mon petit cœur. J’étais fort heureux qu’elle accepte de m’accueillir. Elle m’expliqua néanmoins que le monde extérieur était dangereux. Ça, je le savais déjà. Je l’avais remarqué le jour où je m’étais perdu. Je me souvins à nouveau de ces cris… Pendant qu’elle expliquait comment risquait d’être notre voyage, je la vis pointer le doigt vers le ciel. Soudain, un rayon de soleil se posa sur ma tête. Je ne pus retenir mon émerveillement.

« C’est beau… »

La chaleur du soleil sur mes cheveux était assez bénéfique. Je ressentais des picotements dans le creux de mes mains. Quand il y avait du soleil, je me sentais souvent bien moins fatigué. C’était comme s’il était capable de me redonner des forces. Aussi, j’avais toujours l’impression qu’il incitait quelque chose en moi à se réveiller. Mais c’était juste une impression que j’avais.

Alors que j’étais au pays des rêves avec ma nouvelle amie, je vis une vision de cauchemar : le maire de la ville. Cet homme ne m’aimait pas et je ne savais pas vraiment pourquoi. Il m’avait toujours mis à l’écart. Il avait réussi à inciter les gens à m’éviter. D’après lui j’étais une « mauvaise fréquentation ».

Je me souvins de notre première rencontre. C’était un jour de pluie battante. J’avais grimpé les marches de son perron pour me réfugier sous l’arche qui encadrait sa porte. Je me souvins que lorsqu’il me vit, il ouvrit la porte. Il me demanda gentiment où étaient mes parents. Quand je lui ai répondu que je m’étais perdu et que j’étais tout seul, il me poussa du pied et je dégringolais les escaliers sous la pluie. Cet acte méchant fut accompagné d’une injonction tout aussi malveillante : « Dégage ». Je m’étais alors réfugié dans une poubelle pour ne pas être trempé. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il me haïssait autant mais cette haine n’était pas réciproque. J’étais sûr qu’il y avait une raison derrière son comportement malveillant. Bomby, au contraire, lui vouait une fervente animosité. J’essayais toujours de le calmer mais c’était dur.

Je retenais Bomby du plus fort que je pus pour qu’il n’aille pas agressé le maire de la ville. Cependant, aujourd’hui il n’avait pas l’air de vouloir l’attaquer. Je desserrai donc mon emprise et attendit sagement que Lysis est finie de parler. L’homme lui mentait. Il disait que j’étais brave. Pourquoi avait-il changé de la sorte ? Je fronçai les sourcils. Je ne comprenais plus rien à ce qui se passait. De ce fait, je me détournai de la conversation et je me remis à regarder le rayon de soleil. Il m’intriguait. Je me demandais à quelle température il pouvait bien brûler. Tout naturellement, mon esprit me suggéra « quinze millions de degré Celsius ».

Tout à coup, j’entendis mon nom. Je sortis de mon questionnement et de mes suppositions pour me réintéresser à la conversation. La madame déposa sa main sur mon épaule. Le contact de sa peau sur la mienne était chaud et réconfortant. Elle avait quelque chose en elle qui me faisait penser à ma maman. A moins que ça ne soit qu’à cause des contacts que nous avions. Nous nous mîmes à marcher dans le manteau neigeux en direction de la bâtisse du maire. Elle semblait plus grande qu’à l’habitude. Je pense que c’est parce que j’étais plus près que jamais. Bientôt, je franchi la porte en compagnie de Lysis. Il faisait chaud à l’intérieur. Nous nous dirigeâmes vers le salon.

Là-bas, on me demanda ce que je voulais boire. Je ne connaissais pas grand-chose à part le lait et l’eau. Aussi, je décidais de prendre la même chose que ma protectrice. Je répondis d’une voix timide.


« Je voudrais du thé… comme toi. »

Je ne savais pas vraiment quel goût sera aurait. Je ne savais même pas si j’étais autorisé à en boire. Ce que je savais c’est que je voulais goûter les aliments et les boissons car je n’en connaissais pas beaucoup. Le maire sembla acquiescer et un serviteur vint nous apporter notre commande. La boisson était dans une tasse en porcelaine. Je pris une tasse en porcelaine enfumée. Le liquide qu’elle contenait était chaud. Il y avait encore des bulles dans l’eau. C’était drôle. Je portai le récipient à mes lèvres et commença à boire. Le liquide avait un goût étrange. Ce n’était ni amer, ni sucré cependant j’aimais assez. En plus, il dégageait une odeur de fleur de bleuet. On en avait plein à la maison.

Je vis des regards plein de stupéfaction lorsque je redéposai ma tasse à moitié pleine. Avais-je fait quelque chose de bizarre ? Je regardais Lysis mais elle ne semblait pas être inquiète. Je me dis que cela ne devait pas être trop grave. Dans la cheminée, il y avait des flammes qui balançaient à droite et à gauche. Je ressentais leur chaleur. Elles me procuraient la même sensation que le soleil tout à l’heure. C’était agréable. J’aurai voulu m’approcher et les regarder de plus près mais je ne savais pas si j’en avais le droit. Je questionnai Lysis du regard.
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Ven 01 Fév 2013, 05:37

Les breuvages furent servis par un serviteurs. L'homme avait assez d'argent pour se payer cela. Il était surprenant et dégoûtant à la fois. La demoiselle offrit le breuvage en gardant la tête basse. Je détestais l'idée de voir quelqu'un être emprisonné de la sorte. Elle ne semblait aucunement heureuse. Plus je la regardais, plus j'avais l'impression qu'elle ressemblait au maire. Il pourrait s'agir de sa fille. Il avait, de toute évidence, des problèmes familiaux. Pendant que j'analysais la demoiselle, je remarquai que Raphael avait bu la moitié de son breuvage. Je fus légèrement étonnée, mais pas trop à la fois. Il avait l'élément du feu en lui. Par conséquent, les breuvages chauds n'avaient rien à lui cacher. Je fis un petit sourire en le voyant me regarder. Puis, je vis son regard se dévier. Il était intriguée par quelque chose. Je me retournai pour voir et je remarquai une cheminée qui flamboyait. Il était attiré par le se petit. J'espérais juste qu'il n'allait pas mettre le feu au bâtiment. Je fis un simple signe de tête à Raphael pour qu'il puisse aller s'amuser.

- Tu peux y aller, mais fais gaffe.

Je gardai mon sourire, mais notre brève conversation fut suivie d'un raclement de gorge. Le maire semblait avoir quelque chose à me témoigner. Je me retournai face à lui avec un visage beaucoup plus neutre. Avec un large sourire dans son visage rond, l'homme prit parole comme s'il désirait une volonté.

- Très chère Ventus, votre travail est plus que magnifique. Comme vous êtes devant moi, j'aurais une question à vous demander. Notre ville se situe juste au dessus d'un lac gelé. Il est maintenu par les glaces depuis le début de l'existence de notre vénérable terre. Le fait de voir que la glace se fissure en cette période de l'année m'inquiète énormément. Est-ce que vous croyez qu'il s'agissait d'une phase temporaire ou la situation risque de s'aggraver avec le temps?

L'homme était inquiet. On pouvait voir que son front reluisait de peur. Il était tellement inquiet qu'il ne faisait aucun cas du petit dans le salon. La question était assez compliquée à répondre. La météo est imprévisible même pour celle qui communie avec. J'ai appris à le contrôler avec de la pratique, mais on ne peut pas réellement la contrôler. Après mon départ, tout retrouvera son cours normal. Je pris ma première gorgée du breuvage fumant. J'aurais pu utiliser l'air pour le refroidir, mais j'avais déjà assez sur les épaules pour le moment. Je pouvais bien attendre pour mon breuvage. Le temps ce que je pris pour décider de répondre lui paru une éternité. Ce dernier envisageait bien le pire. Ils étaient nombreux sous sa gouverne et le fait de devoir faire une évacuation lui faisait voir toutes couleurs. Je décidai finalement de lui répondre d'un timbre normal.

- Je ne peux répondre correctement à votre question. Je peux simplement expliquer les faits. J'ai remarqué une hausse de température un peu partout sur la terre du Yin et du Yang. Les champs reçoivent beaucoup moins d'eau par la pluie ce qui les assèche énormément. Le désert prend de l'ampleur à chaque année. Je vous dirais que notre monde est en train de vivre un changement climatique. Il serait possible que vous soyez obligé d'évacuer un jour. Par contre, cela peut être à très long terme. Le futur maire aura peut-être à le faire qui sait. Bref, je l'ignore, mais tout porte à croire que la température se rebelle et prend vengeance sur nos terres.

L'homme devint complètement blanc. Je venais de lui apprendre une fatalité on dirait bien. Je me retournai pour voir comment allait Raphael et tout semblait en contrôle pour le moment. Je me retournai pour boire complètement ma tasse de thé. Il était délicieux au final. La demoiselle savait bien faire le thé. Après avoir été satisfaite, l'homme reprit parole.

- Est-ce que vous croyez que la glace est stable en ce moment?

La question était de mise à mon avis. J'espérais presque qui me le demande. Je fis un petit sourire en lui disant avec toute franchise:

- La glace est plus stable, mais je crois que je devrais passé la nuit ici pour la rendre davantage résistante. Après cela, elle devrait résister pour un bon moment. Par contre, je préférais rester à l'intérieur. Est-ce que vous avez une chambre à m'offrir pour la nuit?

L'homme hocha la tête avec vigueur. Il appela sa servante Anita de venir nous montrer la chambre. Je remercia l'homme d'un geste de la tête et la demoiselle prit les devant. Elle commençait à monter les marches d'escalier et moi, je restai en bas un instant.

- Raphael, vient voir notre chambre pour la nuit!

Le maire était un peu répugné de la chose, mais il se doutait bien que je n'allais pas le laisser dehors à ce froid glacial. J'attendis Raphael avant de suivre la demoiselle qui semblait rudement pressée.
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Sam 02 Fév 2013, 12:55

Lysis accepta que je m’approche des flammes qui se baladaient dans la cheminée à condition que je fasse attention. J’hochai la tête en signe d’approbation et j’approchai de l’âtre. J’observais avec fascination le feu roussir le bois avant de le consumer pour ne laisser que des cendres noires. Cette calcination, dans un dégradée couleur rouge et or, dégageait une chaleur agréable. J’approchai ma main d’une bûche enflammée et je ressentis tout de suite une sensation agréable. C’était comme quand je serai Bomby dans mes bras à la différence que mon ami ne s’éteignait jamais. Après quelques minutes, je sortis ma main et remarquai qu’elle était toute noire. Je la montrai à mon compagnon et il me fit un signe qui semblait vouloir dire « Pas de quoi s’inquiéter, c’est normal ». Je regardai autour de moi et, comme personne ne me regardait, je frottai ma main sale sur le tapis pour la nettoyer. Après tout, le maire avait été méchant avec moi alors je pouvais bien salir un peu sa maison. Cette idée me fit rire.

Les adultes s’étaient lancés dans une longue discussion. Cela ne m’intéressait vraiment pas. J’aurai voulu jouer. J’aurai voulu visiter. J’aurai voulu me balader. Alors que je m’ennuyai, je remarquais les flammèches de la cheminée s’éteindre peu à peu. Je n’avais pas envie que ça s’arrête : c’était ma seule source d’occupation.


« Non… »

Alors que de tout mon cœur je souhaitais voir le feu reprendre, il jaillit. De grandes flammes s’élevaient jusque bien au dans le foyer. C’était beau ! Je me retournai vers Lysis mais elle ne semblait pas avoir remarqué. Personne n’avait rien remarqué. Je fis un haussement d’épaule. D’un coup, je fus épris d’une envie étrange : j’avais envie de mettre Bomby au centre de la fournaise. Il ne me fallut pas longtemps pour m’atteler à cette tâche. J’ouvrais la vitre un peu plus et posa mon compagnon dans l’âtre. Je l’observais ensuite. Il semblait beaucoup apprécier de se trouver là. D’ailleurs, je remarquais qu’il se nourrissait des flammes. Je ne l’avais jamais vu mangé et je restais étonné un instant. Ce que je ne remarquais pas tout de suite, c’était qu’au plus il s’alimentait, au plus il grossissait. Dès que je remarquai cela, je me hâtai de le sortir. Son regard laissait supposer qu’il voulait y retourner mais je lui fis un signe désapprobateur de la tête.

« Tu seras trop gros et trop lourd pour que je te prenne dans mes bras. »

J’avais articulé ces mots en agitant l’index comme quand on explique à un enfant. Il baissa les yeux en signe de compréhension.

Après un temps qui me parut une éternité, Lysis m’interpella. J’allais avoir une chambre pour la nuit ? Cela faisait bien longtemps que je n’en avais pas eu. Je me levai et me hâtai sur ses pas. Je n’avais pas envie de l’homme qui nous offrais l’hospitalité change d’avis. Nous montâmes les escaliers et avancèrent dans un long couloir avant de tourner à droite puis à gauche et encore à gauche. Là, il y avait une porte isolée. Quand elle ouvrit la porte, la stupéfaction se lit sur mon visage. Ce n’était pas qu’une chambre ! J’entrais à la suite de Lysis et me baladai dans la pièce. Il y avait des toilettes, une salle de bain, une petite cuisine avec un endroit où manger et un grand lit. C’était bien plus que ce que j’imaginais. Je couru et sautai sur le matelas moelleux. Les ressors me renvoyèrent vers le haut et je rebondis encore deux ou trois fois avant que l’effet s’estompe.


« On va restez ici longtemps ? »

Soudain, mon estomac gronda violemment. Cela faisait presque deux jours que je n’avais pas mangés et je commençais à être accablé par la faim.
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Lun 04 Fév 2013, 04:20

Quand je le vis arriver à course, un grand sourire apparu sur mon visage. J'ai toujours aimé les enfants, mais je ne crois que je ne pourrai jamais en avoir. Je suis une femme de liberté. Comment pourrais-je avoir une relation sérieuse avec un homme et même d'être simplement enceinte? Si je ne peux avoir de famille, je m'en créerai une. Il n'a pas besoin de provenir de moi pour faire partie de mon coeur. Il me donnait juste envie de vivre davantage en voyant un enfant avec autant d'énergie. Je montai d'un pas normal vers la chambre et suivi l'hôte qui semblait connaître son chemin par coeur. Nous nous rendîmes dans une sorte d'appartement. Le lieu était immense et je ne comprenais point pourquoi il ne l'offrait pas au petit lors des temps extrêmement froid au minimum. Je me déplaçai pour laisser place au grand Raphael. Se dernier prit plaisir à sauter sur le lit comme s'il n'y avait aucune règle dans ce lieu. Je le laissai faire, mais j'étais rudement contente que la demoiselle qui nous avait amené ici était parti. Pendant qu'il s'amusait, je commençai à me déshabiller. Je n'avais pas vraiment besoin de ma cape et mes gants à l'intérieur. Je débutai avec ma cape pour laisser voir une longue robe mauvais qui ne laissais paraître que mes pieds. Je retirai ensuite mes gants pour laisser paraître mes bras marqués. Ils étaient couvert de cicatrices linéaires allant dans tous les sens. Ils étaient là depuis ma transformation. Chaque fois que j'utilise trop mon pouvoir, ces cicatrices s'ouvrirent à nouveau pour laisser se faufiler de l'air pour finalement saigner. Je cachais tout mon corps pour cette unique raison. À part de mon visage, tout mon corps étaient recouvert de marques indélébiles. Lorsque je regardai mes bras, cela me décourageait toujours. Ils ne s'effaceront jamais je crois bien. Puis, je fus sorti de mes pensées, Raphael me posa une question que je savais malheureusement la réponse. Je fis un sourire et je m'approchai de lui pour m'asseoir sur le lit à son côté de lui.

- Nous resterons uniquement une nuit. Je ne crois pas que le maire va vouloir qu'on reste plus longtemps par ailleurs. Par contre, nous allons nous trouver un autre endroit et nous allons voyagé de village en village. Par ailleurs, je ne crois pas que tu as envie de voir le maire à tous les jours.

Je ricanai par la suite. J'étais souvent naïve, mais ses paroles suaient le mensonge. On pouvait facilement lire dans son visage qu'il n'avait pas beaucoup d'affinité avec le petit garçon.

- Par contre, nous avons une grande mission à accomplir à soir: Il s'agit de manger plus que nous le pouvons!

Je donnai un petit coup dans le dos loin d'être douloureux, mais qui est si chaleureux. Je me levai et me rendis dans la seconde cuisine de la maison. Il y avait beaucoup de choses comme du pain, du fromage de toute sorte, des fruits et des légumes, du jus et du lait. Je ne savais vraiment pas ses goût. Alors, je fis un grand sourire et chercher dans la cuisine. Je trouvai un grand plateau. Alors, je déposai le plus de chose sur ce dernier pour l'amener à Raphael. Il devait avoir de la nourriture d'une quantité relative à la moitié de son poids. Je le déposai à côté de Raphael pour ensuite, m'asseoir de l'autre côté du plateau, c'est-à-dire que le plateau était entre nous deux.Pendant que j'avais transporté le plateau, j'avais tournée la tête vers Bomby. Il avait changé un peu. Il semblait beaucoup plus gros qu'au départ. Cela était peut-être causé par la chaleur de la demeure. Le froid devait lui prendre plus d'énergie quand temps normal. Par contre, je ne glissai aucun mot à ce sujet. Je le trouvais juste drôle. Il semblait joufflu d'un seul coup. Je regardai le grand garçon se servir et je glissai quelques mots:

- Tu sais qu'on n'a pas eu l'occasion de se parler beaucoup. Dis-moi, quand tu n'auras pas la bouche trop pleine, est-ce que tu te souviens de tes parents et dans quel direction que nous devons aller pour la retrouver? Cela aiderait à notre futur mission qui va commencer demain.

Je fis un sourire chaleureux. Je sais que le sujet risquait d'être possiblement désagréable, mais je devais savoir le chemin à prendre et reconnaître l'individu qui correspond à sa mère. Avant qu'il prenne parole, je levai les yeux pour regarder par la fenêtre. J'avais l'impression que la météo était plus difficile à contrôler à l'intérieur. Je me concentrai un peu plus et le vent se leva. La température était dans les -30 degrés Celsius. Je réalisai que j'allais devoir faire une nuit blanche pour maintenir le pouvoir. Malgré que j'avais un contrôle relativement élevé de la météo, celle-ci est très rebelle. Elle est l'union de beaucoup d'énergie à la fois et cela complique toujours les choses.
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Jeu 07 Fév 2013, 13:34


Elle avait raison. Je n’avais pas vraiment envie de rester ici trop longtemps. Le propriétaire de la maison ne m’aimait pas vraiment et je n’avais pas envie qu’il me le rappelle tous les jours. Partir le plus tôt possible était le mieux, je pense. D’ailleurs, j’avais hâte de voyager et de voir de nouveaux paysages en sa compagnie. Peut-être retrouverais-je ma maison ? Mon regard se perdit dans le vague. Je voulais revoir ma maman… et rencontrer mon papa. C’était dur de vivre sans eux, seul… mais depuis que j’avais trouvé Lysis, je me sentais un peu mieux. Elle m’avait accepté et me rendait heureux.

C’est avec un sourire qu’elle accueillit mon gargouillis. Elle prépara un plateau de nourriture et me l’apporta sur le lit. Je n’avais jamais vu autant de nourriture à un même endroit. Je connaissais la plupart des aliments mais il y avait quand même certains fruits ou légumes que je ne connaissais pas. Je décidais de goûter un peu de tout. J’enchaînais les différents fromages – dont certains avait un goût très fort que je n’appréciais pas- fruits et légumes, faisant impasse sur le pain que je ne trouvais pas très gouteux. Lorsque je goutais des légumes, certains avaient un goût amer très incommodant. Je me surpris à réussir à engloutir autant d’aliments.

La jeune femme m’interrogea sur mes parents et ma vie passée. J’avalai ce que j’avais en bouche avant de lui raconter les maigres souvenirs que j’avais.


« Je ne sais plus par où je suis arrivé. Je me souviens que ma maman est de ta taille et qu’elle est blonde. On m’a dit que mon papa a créé Bomby avec du feu. Je me souviens que la maison était grande sombre et silencieux. Et je me rappelle que quand je me suis perdu, la nuit, il y avait des cris qui faisaient peur… »

En repensant à ces hurlements, je tressaillis. Je n’avais jamais eu aussi peur depuis ce jour-là.

« Mais je n’ai jamais vu mon papa… Tu connais quelqu’un qui fait du feu ? »

Je l’interrogeai à mon tour. Personne ne m’avait réellement parlé de mon père. Même Bomby ne semblait pas s’en souvenir. C’était assez étrange mais j’étais sûr que je le verrai bientôt. En tout cas, dès que je retrouverai ma maman, je lui demanderai si elle accepte qu’on aille le voir. J’avais envie de le rencontrer et de partager son destin. Je voulais le connaître. Je voulais être comme lui.

Soudain, mon regard se posa sur les bras de mon amie. Elle avait des blessures et des cicatrices partout. Je me levai et m’approchai d’elle. Je posai ma main sur son bras meurtri et la regarda, attristé.


« Pourquoi tu es blessée ? Tu as mal ? »

Je commençai à me demander si des gens lui avaient fait du mal. Et, si c’était le cas, je me ne comprenais pas pourquoi. Elle était si gentille avec moi… alors pourquoi être méchante avec elle ? Le maire méritait plus d’être violenté que Lysis. Je fronçais les sourcils.

« Si on te veux du mal, je vais te protéger. »

Nous étions compagnons maintenant. Et, même si j’étais petit, je comptais bien la protéger contre ses adversaires. Elle était tout ce qui me restait. Elle était tout ce que j’avais. Nos destins étaient désormais liés. S’en prendre à elle, c’était s’en prendre à moi.
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Ven 08 Fév 2013, 05:24

Je regardai le grand Raphael manger gloutonnement. Il semblait être affamé le pauvre. J'ignore depuis combien de temps il vivait à l'extérieur, mais cela ne devait pas dater d'hier. Je trouvais la situation assez troublante. Je ne pourrai jamais comprendre comment l'humanité est si cruel envers les siens. À vrai dire, je ne suis pas mieux. J'ai détruit mon village au complet au final. Je remarquai qu'il faisait des petites faces de désaccord comme si la substance qu'il avait en bouche ne convenait pas. Je n'aurais pas été étonné de le voir recracher le tout, mais il avala. Il avait une bonne éducation malgré tout ce grand garçon.

Puis, il me parla de son passé. Je ne savais très peu de chose. J'allais devoir investiguer sur l'endroit en question. Par contre, j'eu assez d'information pour pouvoir reconnaître sa mère. Le fait qu'elle soit blonde est un détail assez apparent. Avec son aide, on pourra logiquement facilement l'identifier lorsqu'il sera le moment venu. Ce qui me perturbait le plus est la direction à prendre. J'avais un très mauvais sens de l'orientation. Heureusement que Phoebus était là pour guider, car je serais sûrement écarté depuis fort longtemps. Le petit me questionna sur un être capable de faire du feu. Il y avait beaucoup d'être dans ce monde qui avait appris à maîtriser le feu, mais je n'en connaissais simplement deux. Il y avait Takias, la reine de notre peuple, que j'ai vu une fois suite à la création de mon arme et Asiphel, un ami à moi. Nous avons fait une quête particulière il y a un bon moment de cela. Je n'avais pas eu de nouvelle de lui. Je tombai pendant quelque secondes dans mes pensées. Je me questionnais si Asiphel allait bien depuis tout ce temps. Il avait beaucoup d'ambition et il devait être en train de devenir un incroyable élémental.

Mes pensées furent interrompu quand je remarquai qu'il était en train de me toucher. Je ne m'avais même pas rendu compte qu'il savait lever pour venir jusqu'à moi. Je vis dans son regard une tristesse. Il semblait toucher par mes cicatrices. Je le trouvais encore plus mignon comme cela. Il me fit ricaner quand il prit son air menaçant. Il ne faisait peur à personne pour le moment, mais je prévoyais une belle avenir pour lui dans le futur. Je le pris pour le faire asseoir sur l'une de mes jambes. Il était perpendiculaire à moi ce qui lui permettait de voir mon regard venteux. Je le tenais dans son dos par un bras et l'autre était libre. Avec un petit sourire aux lèvres, je lui expliquai ce qui m'était arrivé. Certain aurait cru qu'il était trop jeune pour comprendre ou juste, entendre cela, mais je tenais qu'il le sache.

- Raphael, tu sais que tu es chanceux d'être qui tu es aussi jeune. Pour la plus part de notre race, ses derniers ont vécu une situation qui ont fait en sorte de les changer. À ton âge, j'étais une simple humaine. J'ai vécu dans un village d'humain protégé par un grand magicien blanc. Cependant, quand j'étais un peu plus âgé que toi, un méchant sorcier est venu à mon village. Il n'avait de très mauvaises intentions. Il a essayé de détruire mon village en invoquant une créature immense d'air. Heureusement pour nous, le village était bien protégé par notre magicien, mais un petit garçon aussi vieux que toi s'avait éloigné du village. Quand je le vis, le vilain sorcier la vu aussi et a essayé de lui faire du mal. Par contre, je suis parti à course vite vite vite. J'ai pu le sauver, mais j'ai été attaqué par la créature en question. Grâce à la magie du gentil magicien, je fus protéger, mais pas suffisamment pour éviter des blessures. Ce que tu vois sont les blessures que j'ai subis lors de ma transformation, car depuis ce jour, je suis devenu une élémental d'air. Les cicatrices me font parfois mal, mais pas toujours. En ce moment, il ne me font pas mal. Cependant, je prends en note pour ton aide. Je ne vais pas hésiter à tant demander.

Je lui fis un beau sourire et déposai le bout de mon doigt sur son nez pour le taquiner légèrement. Puis, je réalisai qu'il m'avait posé une question précédemment et je n'avais pas encore répondu. Je me devais de lui répondre voyons.

- Pour ta question, je connais deux personnes qui puissent contrôler le feu, mais juste l'un deux est un homme. Il se nomme Asiphel. Il est un élémental de feu tout comme toi. Il est très gentil. Je ne sais pas où il est présentement, mais je vais tout faire ce que je peux pour te le présenter. Il est comme moi, il est rare qu'il ne bouge pas. Si on demande aux étoiles filantes, on aura peut-être une chance de le croiser.

Je fis un beau sourire avant de lui faire un clin d'oeil. À l'extérieur, la nuit était tombée. Il commençait à se faire tard. Cependant, puisque nous étions dans un endroit sécuritaire et au chaud, il serait préférable de profiter au maximum de l'endroit, c'est-à-dire profiter de ce que nous disposions. Nous avions profités de la nourriture. Il y avait toujours la salle de bain qui nous était encore inconnu. Je sais que Raphael n'est pas un amateur du bain, mais je ne savais pas quand nous pourrions en apprendre un par la suite. J'allais essayer un truc. Je ne sais pas si cela allait marcher, mais je tentai ma chance. Je regardai de droit à gauche comme pour m'assurer que le maire ne soit pas là et je me penchai pour lui dire un secret.

- Tu sais ce qui rendrait le maire encore plus mécontent? Qu'on utilise sa salle de bain et qu'on salit la salle. Il va être de très mauvais humeur et on pourra rire de lui après.

Avant qu'il dise un mot, je savais qu'il allait rouspéter. Je devais le convaincre et je n'avais pas beaucoup d'argument à lui offrir. Je jouai toutes mes cartes sur le jeu:

- Je sais que tu n'aimes pas cela, mais après cela, je te demanderai pas de te laver pendant un bon moment. S'il le faut, je vais t'aider à te laver, tu ne seras pas le premier que j'ai lavé dans ma vie.

Je ricanai légèrement et j'attendis sa réponse avant de le laisser descendre de mes jambes.
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Mar 12 Fév 2013, 17:12

Lysis me raconta son histoire mais, contrairement à celles que me narraient ma mère, la fin n’était pas des plus heureuses. Je ressentais de plus en plus d’empathie pour la jeune femme au fur et à mesure qu’elle me contait son passé. De ce que j’avais compris, elle était élémentale d’air. Si c’était ce qu’on disait pour les gens capables de créer de l’air, j’étais donc un élémental de feu ? Je commençais à m’interroger sur ma condition, mes capacités et mes origines. Si elle avait été transformé par un sorcier, c’était aussi le cas de mon papa et le mien ? Je ne comprenais pas très bien. Je savais que ma maman ne créait pas d’élément. Tout du moins, elle ne m’en avait jamais parlé et je ne l’avais jamais vu faire.

Je restai perdu dans mes songes jusqu’à ce que mon amie évoque les élémentals de feu. Je fus très attentif sur les paroles qui suivirent. Elle ne connaissait qu’un homme capable de maîtriser les flammes, il s’appelait Asiphel. Je répétai ce nom tout bas, essayant de l’ancrer dans ma mémoire. Il ne me disait rien mais, à vrai dire, ma mère l’avait toujours appelé « papa ». Peut-être était-ce lui ? Je me promis de le rencontrer un jour et de lui poser la question en face. Dès ce moment, j’eu hâte de faire sa connaissance. D’ailleurs, Lysis semblait lire dans mes pensées car elle m’assura qu’elle me le présenterait. Ensuite, elle fit une allusion aux étoiles filantes. Si j’avais bien compris, elles étaient capables d’indiquer le chemin. Je ne le savais pas et je souris à cette remarque. Elles savaient donc où étaient mon papa et ma maman ? Il suffirait de leur demander.

La jeune femme proposa que nous salissions la salle de bain. Je supposais qu’elle voulait que je me lave. Je m’étais promis de faire des efforts pour faire trempette un fois tous les deux jours. Aussi, je ne rechignai pas vraiment néanmoins j’avais quelque chose de plus important à faire, quelque chose qui ne pouvait pas attendre.


« Attends ! »

Je me levai et m’approchais rapidement de la fenêtre. Je regardais les étoiles à la recherche des étoiles filantes. Je n’en trouvai pas mais ne me décourageai pas pour autant. Ouvrant la fenêtre, je laissais s’engouffrait le froid dans la pièce tandis que je passais la tête difficilement.

« YOUHOU ! LES ETOILES FILANTES !! VOUS POUVEZ ME DIRE OU SONT MON PAPA ET MA MAMAN ?»

J’attendis quelques instants pour avoir une réponse et, devant le silence, je les interpellai à nouveau.

« LES ETOILES FILANTES ?? »

Suite à ce nouvel échec, je me retournai vers Lysis, la mine déconfite. Le regard triste, je plongeai mes yeux dans les siens à la recherche d’une explication.

« Pour elles ne me disent pas où aller… Tu m’as dit qu’elle savait comment retrouver les gens… »

Je me collai à elle, attendant qu’elle me réponde. Bomby tournait autour de nous pour réchauffer l’atmosphère glaciale. Le vent soufflait fort et faisait voleter les rideaux. Son souffle contre la porte la faisait claqueter à intervalle régulier ce qui était assez énervant mais j’étais trop attristé pour le remarquer. Je voulais comprendre pourquoi même les étoiles m’ignoraient au point de ne pas m’adresser la parole…

« Tu penses qu’elles ne m’aiment pas, elles non plus ? »
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Jeu 18 Avr 2013, 19:32

Je le regardai se rendre à la fenêtre. Il regarda la ciel et commença à hurler dans le ciel de lui indiqué l'endroit de ses parents. Le pauvre... il avait tout pris au pied de la lettre. Lysis avait oubliée à quel point un enfant est naïf à la base. Nous le sommes tous un jour ou l'autre et nous changeons au fil du temps, par la force ou par choix. J'avais espoir que Raphael allait le choisir et non être imposé par le destin comme se fut mon cas. Lors de sa première phrase, je pouvais sentir une énergie croyant réellement que les étoiles allaient lui répondre, mais cette espoir changea par la suite. Je fis un petit sourire un peu triste. Il allait retrouver ses parents. Je le jure sur ma propre tête. Puis, il s'approcha de moi et me regarda dans les yeux. J'avais l'impression de me sentir comme une menteuse. Soudainement, il se colla à moi comme si le désespoir l'avait contraint à se chercher une source de réconfort. Je m'abaissai à lui pour le prendre dans mes bras. Je ne savais pas quoi dire pour le moment. J'étais plutôt déranger par l'environnement bruyant . Je fit une vague de vent autour de moi pour que tout ce qui pouvait être fermé ce ferma. Par conséquent, la fenêtre se ferma brutalement ainsi que la porte. Un silence d'or se fit entendre. Ce silence pouvait paraître bien inquiétant pour les esprits dérangés. Je pris Raphael pour le lever du sol et me dirigea vers le lit avec lui. Je m'assis avec lui sur mes jambe et je lui dis d'une voix chaude et réconfortante.

- Les étoiles filantes ne peuvent pas réellement nous parler, mon grand Raphael. Les étoiles sont des lumières bien haute dans le ciel qui éclaire les voyageurs. Il voit tout le monde sur cette terre. Ils ne comprennent pas non plus ce que nous leur disons.

Je déposai un doigt sur son nez pour lui changer les idées. Je ne voulais réellement pas le blesser en lui disant cela, mais bon se fut le cas. Avec un beau sourire, je le regardai dans les yeux.

- Raphael, je te promet que je vais tout faire pour trouver tes parents. Je ne peux parler avec les étoiles filantes, mais je peux devenir ton étoile filante. Je vais voyager pour les retrouver. Je ne veux pas que tu perds espoir. Par ailleurs, ne crois pas que personne t'aime. Je suis sûr que ta mère te recherche présentement. Un parent possède toujours un Amour pur pour son enfant. Mon grand Raphael, même si je ne suis pas ta mère, je t'aime beaucoup tu sais. Tu es un petit garçon remplis de charme et de talent cacher au plus profond de toi.

Je pointai son coeur avec un large sourire. Mon regard était bleu, mais on pouvait voir quelque vague passé au travers de mon iris. Les vagues étaient plutôt impressionnante et pourtant, je ne faisais rien pour que cela se produise. Puis, je tournai la tête vers l'extérieur. Il se faisait vraiment tard. Le bain allait devoir attendre à demain. Je me levai avec Raphael dans mes bras malgré qu'il était un peu trop lourd pour moi. Je retirai les draps en lui disant:

- Je crois que le bain sera pour un autre jour. La nuit n'est plus très jeune. Tu vas devoir te reposer si nous voulons partir à l'aventure. Toi et moi ensemble!

Je le déposai dans les draps propres du maire. Il allait être sale demain pour sûr. Je trouvais que l'idée de salir davantage la chambre me faisait plaisir. Malheureusement, c'est sa bonne qui va devoir tout faire le ménage. Je ne voulais rien faire contre elle, mais si je voulais faire un peu de grabuge, elle devait en subir aussi. Je m'assis à côté de lui pour voir sa réaction, car il est possible qu'il ne désire point dormir encore. Nombreux enfants faisaient ce type de comportement à leur parent.
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Une petite rencontre [Pv Raphaël]

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