Myrialuna était heureuse d'être sortie de la prison en vie et surtout d'avoir sortie de Tristan de cet enfer. Elle fut aussi contente des paroles qu'il prononça à l'intention de la déesse mais aussi à sa propre intention. L'humain avait l'idée en tête de complètement respecter sa liberté et de se prendre en main. C'était une chose que Luna espérait l'entendre dire depuis un sacré bon moment. Ses parents avaient gâchés en quelque sorte leur amitié plusieurs fois, c'est ce qu'ils croyaient. Mais Luna et Tristan étaient comme un frère une sœur, des meilleurs amis. Rien ne peut un jour les séparer de ce lien. Elle ne le voit aucunement autre que comme un frère pour elle. Peut-être que l'humain espérait un jour que cette relation évolue mais elle restait dans cette idée. Elle ne voulait pas que leur relation soit gâchée pour un essaie dans une relation plus élaborée. La fée se doutait qu'elle n'aurait pas pu le voir comme un amoureux.

« Il est vrai qu'actuellement, je n'ai pas assez de puissance pour rendre la justice de manière globale. Je suis obligée de me déplacer afin de faire ce qui est juste mais c'est grâce aux individus qui choisissent de croire en mon existence et en ma cause que je pourrai me montrer plus efficace. Vous savez, il est très frustrant pour un dieu de voir qu'il est impuissant et j'espère de tout cœur que je pourrai me montrer à la hauteur des espérances que mes fidèles mettent en moi. »

Même si Mitsuko n'est pas assez puissante pour rendre la justice à l'étendue globale sans se déplacer, elle l'avait fait pour elle et Luna lui était reconnaissante. C'était tout de même suffisant pour permettre à la jeune femme de croire en quelqu'un d'aussi puissant et qui lui était venu en aide. Elle avait sauvé l'une des personnes les plus chers à son cœur. Ce n'était strictement pas rien. D'ailleurs, comme l'avait mentionné Tristan, sa libération lui avait certainement sauvé la vie. Qui sait... un détenu lui aurait peut-être fait sa fête dans la prison? La fée se doutait bien que ces malfrats étaient assez sadiques et méchants pour le faire. Mais elle était maintenant soulagée que son meilleur ami n'y soit plus enfermé. C'était un réel soulagement.

« Vous savez, quelque chose me dit que votre destin sera grand. Et à présent que nous sommes liés, je surveillerai votre avancée. Et si vous avez besoin d'aide et que cette aide se trouve dans mon ressors alors, n'hésitez pas à faire appel à moi. »

C'était étrange de se faire dire une telle chose de la part d'une divinité. Mitsuko venait de lui dire qu'elle ressentait que son destin serait grand. Mais à quel point? Telle était là la question qu'elle se posait. La jeune femme l'entendit ensuite dire qu'elle partait et Myrialuna lui dit un au revoir chaleureux avant que la déesse ne disparaisse. Calmement, elle se retournait vers son meilleur ami et elle se rapprochait de lui afin de le prendre dans ses bras et de le serrer fort contre lui. La fée était heureuse de le revoir. Elle le relâchait après qu'ils se soient donnés une longue accolade et elle le regarda dans les yeux.

- Je suis vraiment contente de te revoir Tristan et que cette histoire malheureuse avec la prison soit terminée. Je suis aussi contente que tu aies voir tes parents et enlève maintenant la sorte de chaîne invisible qu'ils ont sur toi. Je serais énormément heureuse de pouvoir compter sur toi comme un homme libre. Et surtout que personne ne s'interpose à notre amitié. Je dois malheureusement retourner chez moi. J'espère que ta route sera saine et que tu rentreras rapidement. Envoies-moi rapidement une lettre! J'aimerai beaucoup savoir tes avancées!

Tristan la regardait dans les yeux et lui sourit amicalement alors qu'il la reprenait dans ses bras. Myrialuna ne fut pas contre un dernier rapprochement et calmement, ils restèrent ainsi durant plusieurs minutes avant que la voix de son meilleur ami ne transgresse ce silence et parvienne à son oreille.

- Tu es une personne exceptionnelle et importante pour moi. Sans toi, sans l'aide que tu as été cherchée, je serais sûrement déjà mort. Je t'adore. Tu es comme ma sœur. Soit certaine, je t'écrirais!

Les deux meilleurs amis se dirent alors au revoir et partirent chacun de leur côté. Myrialuna avait le cœur léger. Elle sait son meilleur ami libre et hors de danger. Maintenant, il était temps de continuer sa propre avancée...