♪ Theme ♫

      L'Ombre avait guidé sa masse de zombie jusqu'à la prison, lieu d'abondance en proie. Un festin de roi... C'était ce qui devait les attendre... Finalement, ils avait dû se battre, comme toujours. Nul ne voulait donc se laisser faire sans opposer de résistance? Mais l'Ombre ne craignait pas le combat... Sa nature de zombie l'empêchait de fuir la bataille, bien au contraire. Sa faim était telle que nul n'aurait put l'arrêter. Ce n'était de toute façon pas dans sa nature de départ de réfléchir... Elle bondit dans le tas, les crocs en avant. D'autre zombies avaient déjà rejoins la prison pour se repaire, c'était donc chacun pour soi... Mais certaines proies furent plus récalcitrante que d'autre. Les murs du bâtiments furent secoué de toute part par les batailles, la violence et la magie qui s’affrontèrent en son sein. Certaines parois finirent même pas céder, ensevelissant ceux qui n'était pas assez rapide pour fuir... Le désordre qui régna dans la prison, plut à l'Ombre. Il lui procurait un élément de taille... de l'ombre partout. Et elle usa de son pouvoir pour trancher les jambes de ses victimes et les faucher dans leur course afin de leur bondir dessus pour tenter de les mordre. Beaucoup résistaient, mais autant furent contaminés... Mais cela, c'était avant l'arrivée de renfort...


      Quelques zombies se firent blesser, attacher et forcer à avaler une étrange substance. Ils ignoraient bien évidement qu'il s'agissait là d'un antidote qui allait leur faire quitter ces sombre condition d'éternel affamé... Ils ne se laissait donc guère faire et plusieurs tentèrent de fuir avant de revenir à la charge pour tenter de mordre la chair fraîche. Un véritable chaos. Et l'Ombre due plus d'une fois disparaître dans la noirceur des couloirs pour échapper à ses poursuivant. Généralement, sa technique était simple. Elle se terrait dans un coin, attendait qu'ils fussent passé et puis, silencieusement, elle bondissait sur le dernier de ses poursuivant. La traquée devait la traqueuse... Une nouvelle version du jeu du chat et de la souris! Cependant, malgré sa puissance, Aaliah fut bien souvent de dans mauvaise position. L'une de ses victimes avait presque faillit l'immobiliser à terre! Il faut dire aussi que les zombies devenait étrangement de moins en moins nombreux en ce lieu... La bataille n'était plus à son avantage, surtout lorsque sa louve fut capturée. Cela eut don d'énerver l'Ombre qui s'arracha de ses cordes, brûlant la peau de ses poignets, mais elle n'en avait que faire! La douleur, elle l'ignorait. Seule la rage la nourrissait, à défaut d'avoir de la chair fraîche à se mettre sous la dent... Elle voulut libérer sa louve, mais il y avait bien trop de personne pour qu'elle pût avoir une chance d'intervenir. Finalement, elle opta pour le retrait dans l'ombre...

      Aaliah y resta quelque temps, dans l'attente d'un moment plus propice à l'attaque. Tapit dans l'ombre, elle attendait une proie solitaire pour se régénérer et retourner au coeur de la bataille. Elle sentait le sang des blessés et grogna de mécontentement à l'idée de ne pouvoir les attaquer. Ils étaient si faible, si facile.... Pourquoi il y avait-il donc autant de gens pour les protéger et si peu de zombies dans les environs pour tenter une attaque groupé! Elle désespérait de trouver quelque chose à manger et se redressa quelque peu, inspirant l'air de la prison pour repérer la moindre présence à proximité. Elle avait faim, elle était énervée et elle ne supportait plus de savoir toute cette chair fraîche à la fois si proche d'elle et si loin. Tan pis! Elle attaquerait malgré tout! La faim était plus forte que l'attente. Elle s'engouffra dans un couloir et suivit l'odeur de sang qui la conduirait probablement à des proies blessées. Cependant, elle n'eut pas besoin de parcourir une longue distance qu'une proie sembla venir d'elle-même dans la gueule du loup... L'Ombre sourit, exciter par l'idée de se mettre enfin quelque chose sous les dents. Comme elle l'avait déjà fait précédemment, elle laissa passer sa proie afin de l'attaquer dans le dos par surprise. Elle savait que certaines étaient plutôt récalcitrante et ne souhaitait pas prendre le moindre risque de la voir lui échapper. Manque de chance, la proie était plutôt sur ses gardes, car elle remarqua sa présence... A moins que l’excitation et la faim l'avait rendu moins discrète... Ce n'était pas grave... Elle avait faim, et cela décuplait ses forces! A sa question, elle fit un par en avant pour sortir de l'ombre et sourit, montrant ainsi ses dents acérées.

      « Manger! » grogna-t-elle d'un voix puissante

      Plus qu'un grognement, il s'agissait presque d'un hurlement qui avait certainement percer à travers les murs de la prison. L'Ombre avait faim, très faim et tel un animal affamé, elle ne réfléchit pas plus à la situation. Elle sauta sur sa proie, faisant fi de la moindre stratégie. De toute façon, l'Ombre n'était plus vraiment capable de penser à la moindre chose correctement. Manger, c'était tout et elle l'avait très bien préciser.

Spoiler:

Thème :

- "Écoutez monsieur, nous faisons ce que nous pouvons. Mais certains blessés sont prioritaires sur d'autre."

Depuis le soir précédent, Koal répétait cette phrase en boucle, à chaque fois qu'on venait le supplier de venir voir un fils estropié ou une mère souffrante. Il ne prenait aucun plaisir à priver ces gens de soins rapides, mais, comme il s'exténuait à le dire, certaines personnes étaient dans des situations plus que critiques. Les regards des deux hommes s'affrontèrent, et l'autre finit par partir en pestant et jurant. L'Orisha soupira, et retourna au chevet d'une femme qu'on allait amputer d'une jambe, essuyant de sa manche la poussière qui lui tombait devant les yeux. Pourquoi soignait-on les gens dans cette prison lugubre ? Surement parce qu'il n'y avait aucun autre endroit assez grand. Les blessés étaient amassés dans les cellules désertées par les voleurs, bandits et autre truands qui avaient profité de la guerre pour s'échapper, exposés à la pourriture et aux rats avides de nourriture. Plus de gens mourraient d'infection que de leur blessure originelle, sans que personne ne puisse rien y faire. Un enfant coupé à l'oreille pouvait se retrouver en situation de mort certaine le lendemain, et médecins comme parents ne pouvaient que regarder en pleurant la situation se dégrader.

Koal n'était pas médecin. Il n'était pas infirmier, ni même habitué aux bandages. En fait, son seul travail se résumait souvent à accompagner les véritables soigneurs dans leurs opérations, réconforter les familles, et dans les cas les plus drastiques, administrer sa drogue aux condamnés. L'ironie était le propre de la guerre; il avait tué plus de gens dans cette infâme prison que pendant les derniers jours précédant la fin de l'invasion. Ses yeux le brûlaient, fatigués, perdus dans le loin. Le docteur à ses côtés le reprit bien vite d'un petit coup de coude, et lui désigna d'un mouvement de tête la jeune femme qui gémissait derrière eux.

- "Il va falloir que tu la tienne."

Le visage de l'Archer s'assombrit. Et il lâcha dans un soupir à peine audible :

- "Bien."

Il alla s'agenouiller près de l'elfe souffrante, et lui expliqua lentement ce qu'il allait faire. C'était peut-être ça, le plus dur. En parler. Parler aux condamnés de leur mort prochaine, aux parents du décès de leurs enfants, aux blessés de leur "traitement". La main de la jeune femme dans la sienne, il essaya de se montrer le plus doux et le plus calme possible. Avant même qu'il eut finit, elle fondit en sanglots, sans pouvoir s'arrêter. La prenant doucement entre ses bras, il murmura des mots de réconfort à son oreille, tout en sachant que plus jamais elle ne pourrait marcher. Serrer les dents et encaisser, voilà ce qu'il devait faire à longueur de journée, comme tous les autres qui, comme lui, avaient été envoyés pour aider les blessés. Elle finit par lâcher un "oui" inaudible, et Koal lui donna un bâton de bois entouré de cuir, et lui montra comment mordre dedans. Elle lui adressa un dernier regard suppliant, et serra sa main de toutes ses forces. Après que l’Orisha ait signifié au médecin qu’il pouvait commencer, il ne lâcha pas un instant, et ne se dérogea pas à son regard. Et ça commença.

Le chirurgien serra le bandage avec force, endiguant le flot de sang. L’Elfe s’était évanouie, comme tous les autres, et Eta enleva le morceau de bois, sur lequel on voyait distinctement la marque des dents de la jeune femme. Il desserra sa poigne, et l’emporta avec les autres convalescents, aux soins des fées et des soigneurs. Puis il suivit le docteur, vers d’autre victimes, et d’autres personnes à réconforter, ou à achever.

Thème :

Un air impassible plaqué sur le visage, Koal attrapa un chiffon pour essuyer ses mains tachées par toutes sortes de fluides vitaux. Il avait l’impression que cette maudite journée ne voudrait jamais prendre fin. Derrière lui, une voix féminine s’éleva, et il se prépara à nouveau à refuser une demande d’aide désespérée. Il fut bien vite coupé dans son élan par l’air déterminé de la jeune femme. Ce n’était ni une blessée ni une victime, aucun doute. Il pencha la tête légèrement sur le côté pour voir l’énorme bête qui flottait à quelques centimètres du sol, et l’emmena vers la petite armoire où ils entreposaient la majorité du matériel de soin.

- "Tenez, vous trouverez le nécessaire ici."

Voir des gens tenir le coup au milieu de cette cohue avait quelque chose de rassurant. Au moins il n’était pas seul à en voir de toutes les couleurs sans broncher. Chacun avait son poids à porter, et il jugeait inutile d’alourdir celui des autres en laissant paraitre son trouble. Partout autour de lui il voyait des femmes et des hommes en pleurs jeter des coups d’œil incessants vers les autres familles, semblant trouver en eux une nouvelle source de tristesse. C’était un cercle vicieux, entrainant lamentations sur lamentations. Evitant ces regards apeurés, il marcha sans s’arrêter vers une des extrémités du campement.

Eta traversa des salles entières remplies de lits improvisés, qui ne pouvaient malheureusement accueillir qu’une infime partie des groupes d’infirmes qui arrivaient sans discontinuer. Les gens dormaient au sol en gémissant, tenait faiblement la main de leur conjoints en serrant les dents, pendant que la vie les quittaient peu à peu, et il ne pouvait rien y faire. Il allait enfin pousser la porte vers la partie tranquille du camp, celle qui s’ouvrait sur les boyaux de la prison, lorsqu’une plainte sourde monta non loin de lui. Il voulait passer son chemin sans regarder, mais cette voix suppliante l’en empêchait. Dans un recoin sombre de la pièce, une femme tremblait violemment en sanglotant sur le corps chétif d’un jeune enfant. L’Orisha poussa un petit soupir en s’arrêtant, et après un regard sur la lourde porte fermée à quelques pas devant lui, il se dirigea vers le triste couple.

- "Pardon madame… Laissez-moi l’observer."

D’une main douce et ferme, il l’écarta légèrement, et se pencha sur l’enfant. Il était dans un état critique. Son torse était parcouru de griffures infectées, et toute la partie droite de son corps était affreusement brulée. Koal entendait sa respiration siffler et chuinter à chaque fois qu’il inspirait. Il se baissa précautionneusement sur sa poitrine et écouter attentivement. Un gargouillis désagréable s’échappait continuellement de ses poumons. Eta savait ce qu’il se passait, ce n’était pas le premier cas. Un zombie avait planté ses griffes dans sa peau et l’une d’elle avait touché la membrane du poumon. Il ne savait pas exactement ce que ça signifiait, c’était le médecin qui lui avait expliqué ça le matin. Mais il savait ce que ça faisait, et il se releva lentement. Ils n’étaient pas équipés pour soigner ces blessures. La plaie allait s’infecter, sa poitrine se gorger de pus, et il allait mourir. Comme tant d’autres. Il posa un regard affligé sur sa mère, et l’entraina un peu à l’écart.

- "Je… Je suis désolé. Nous ne pouvons rien faire pour le soigner."

Il tenta vainement d’affronter ce visage d’une tristesse infinie, et finit par se résigner. Personne ne devait avoir à entendre ça. Doucement, il attira la jeune femme en larme au creux de ses bras, et attendit qu’elle s’apaise, en murmurant lentement des paroles de réconfort. C’en était trop pour lui. Son visage se tordait spasmodiquement en une grimace désolée, et il devait se faire force pour ne pas pleurer à son tour. Pendant quelques minutes, ils restèrent ainsi, immobiles au milieu des cris et des lamentations, sans bouger, jusqu’à ce qu’elle se détache de lui en reprenant laborieusement sa respiration. Elle tentait de parler, hoquetant et respirant par à-coup, et il ne put que deviner sa phrase entrecoupée de pleurs.

- "Pouvez-vous… Est-ce qu’on peut…"

Il hocha doucement la tête. Il comprenait parfaitement.

- "Oui. Je vais m’en occuper. Il ne souffrira pas."

Eta avait horreur de cette phrase, tout comme il avait horreur de faire ce qui allait suivre. Il extirpa un sachet de drogue d’Hana de son sac, et une fiole d’eau. Avec tristesse, il regarda ce qui lui restait de poudre. Il en avait fabriqué le midi même, et le sachet était pratiquement vide. Mélangeant une quantité importante de drogue dans l’eau, il regarda tourbillonner les particules de mort avant qu’elle ne se dissolve entièrement dans le liquide. Une dernière fois, il observa le visage souffrant du jeune homme, et avec douceur, versa le mélange dans sa bouche. Ses traits se détendirent quelques secondes après, et pour la première fois, il vit ses paupières se soulever, révélant des yeux bleus éclatants. L’enfant chercha pendant quelques seconde un point imaginaire, et dans un dernier soupir, bascula dans le noir.

- "Maman ?"

Sa tête retomba mollement sur le drap crasseux, et d’une main tremblante, l’Orisha ferma ses yeux figés sur l’éternité. Encore un mort, encore un visage à oublier. Débordant de toute cette tension qu’il avait accumulée, il se redressa brusquement, et après avoir posé une main compatissante sur l’épaule affaissée de la mère en deuil, marcha à grand pas vers la sortie de cet enfer. Derrière lui, une nouvelle plainte s’élevait, une nouvelle âme s’échappait. Cette fois, pas de joie pour les rescapés, pas de chaleur pour les blessés, juste le contact froid de la mort, et la solitude. Sans un bruit, Koal partait aider d’autres malades. La journée était loin d’être fini. Et il avait déjà tué bien trop de personnes.

Fin :

♪ Theme ♫

      L'Ombre était affamé, comme la plupart des zombies et son envie de manger plus instance encore lorsque sa future proie lui échappa en téléportant plus loin. L'adversaire était puissant, mais l'Ombre s'en moqua éperdument. Elle n'était pas là pour réfléchir, mais pour manger! Elle l'écouta à peine lui parler, cela faisait un petit bout de temps qu'elle n'écoutait plus les paroles des êtres encore sain sur cette Terre. Cependant, l'homme décida de jouer à un étrange jeu nommé le chat et la souris, et l'Ombre ignorait qu'elle en était la souris... A chaque fois qu'elle voulait le mordre, ses dents claquèrent bruyamment dans le vide. Au grand plaisir de sa proie et ce qui ne fit qu'accroître la colère de la zombie. Malgré cela, Aaliah ne faiblit pas et à chaque fois que sa proie reculait, elle avançait pour tenter une nouvelle fois de le mordre, sans s'apercevoir qu'il la menait lentement vers une destination imposée. Elle aurait pu se lasser, partir à la recherche d'une nouvelle proie, plus docile à se faire mordre. Mais non! Elle continua de faire claquer sa mâchoire et récolta les sourires de sa proie rebelle. Et plus l'Ombre s'énervait, moins elle réfléchissait... Ce fut ainsi qu'elle tombât dans un piège bien enfantin...

      Le sorcier disparut une nouvelle fois, mais il ne réapparut pas plus loin... Il apparut derrière l'Ombre, à sa grande surprise. Elle n'eut pas vraiment le temps de réagir, malgré sa rapidité. Car elle n'avait, à aucun moment, sentit le piège se former. Lorsqu'Aaliah prit conscience de sa présence derrière elle, sa proie lui maintenait fermement les bras. L'Ombre eut beau grogner et se débattre, sa proie devenue prédateur ne lui offrit pas la possibilité de se défaire de son étreinte. Cependant, la zombie restait infatigable et elle se débattrait tant qu'elle le pouvait. Le sorcier finirait bien par la lâcher... D'ailleurs, elle le sentit, il appelait à l'aide et l'Ombre en fit de même... Sauf que peu de zombie répondirent à son appel... Où étaient-ils donc tous passés? Ils étaient les piliers de l’apocalypse, les maîtres du chaos... pourtant, ils semblaient être moins nombreux qu'avant, comme s'ils les proies avaient fini par prendre le dessus.

      L'Ombre grogna encore une fois, plus fort que précédemment, énervée et affamée. Elle ne pouvait pas se faire avoir ainsi... Mais il semblait déjà trop tard, car elle vit une jeune femme répondre à l'appel du sorcier. Aaliah se débattit, ignorant bien évidement que le liquide que tenait entre les mains mettrait fin à sa contamination. Aaliah grogna, tournant la tête de droite à gauche et de gauche à droite pour éviter d'absorber l'étrange potion. Cependant, la jeune femme parvint à lui maintenir la bouche et finalement, le contenu de la fiole glissa dans sa gorge. L'Ombre toussa et cracha comme pour chasser le liquide qui avait failli l'étouffer, mais il était déjà trop tard... Le peu qu'elle recracha ne suffisait pas et ses entrailles se tordit de douleur. L'Ombre grogna d'énervement et de douleur, mais elle n'avait plus vraiment la force pour tenter de se libérer de l'étreinte du sorcier. D'ailleurs, celle-ci se fit moins forte sur ses bras... Et l'Ombre fit pas se retrouver à genoux, sur le sol. Sa respiration devint saccadé, tendit qu'elle sentît la présence d'un animal à ses côtés. Il lui fallut encore quelques instant pour que cette présence lui devînt de plus en plus familière. D'ailleurs, Aaliah eut l'impression que sa tête allait imploser sous les souvenirs qui l’assaillît soudainement. C'était comme si un barrage avait céder et que de l'eau se déversait sans retenu. Sauf que là, c'était une cascade de souvenir. Des visages, des noms, des aventures... Elle porta ses mains à son visage, comme pour soutenir sa tête devenu étrangement lourde à porter sur ses épaules. L'envie de manger de la chair humain avait disparut de son esprit, et sa peau prenait une teinte moins grisâtre. Désormais, elle était retrouver la vie, ou du moins, elle avait quitter sa nature de morte-vivante pour recouvrer sa nature d'Ombre. Une sensation étrange qui fit que son corps tremblait sous cette guérison inattendue.

      Heureusement, sa louve était là et elle passa sa tête sous le bras de l'Ombre, comme pour la soutenir. Aaliah passa une main sur son pelage, une discrète larme apparaissant au coin de son oeil. Elle était ravie de voir sa louve vivante, après avoir assistée impuissante à sa transformation en zombie. Elle la serra un instant dans ses bras pour être certaine qu'il s'agît bien là de sa louve, sa fidèle Luuna. Elle s'excusa au fond de l'oreille de sa louve de l'avoir laisser à porter des zombies, puis elle se redressa sur ses jambes. L'Ombre ravie, mais un peu perdue. Il ne lui fallu que quelques pas pour croiser d'autre victime des zombies ou de la contamination qui se faisait soigner. L'Ombre eut également le droit à la gentillesse des personnes présences pour soigner les quelques griffures qui parsemaient son corps. L'Ombre accepta les soins uniquement pour rester un peu plus longtemps dans les parages et comprendre ce qu'il s'était passé depuis sa transformation à travers les nombreuses conversations. Le chaos était enfin fini, il ne restait plus qu'à reconstruire ce qu'il avait été détruit... dans la mesure du possible. Beaucoup d'esprit restait encore choqué, et nombreux sont ceux qui y avait laissé la vie. Manger par des zombies pour les êtres sains et décapité pour les contaminer. Aaliah comprit qu'elle et sa louve avaient eut de la chance de n'avoir pas fini ainsi, ce n'était pas le cas de tous... L'Ombre ferma les yeux un instant et soupira. Combien de personnes avaient-elle tuées durant sa période de zombie? Elle n'en savait rien et finalement, elle préférait ne pas le savoir... Tout était fini, et elle espérait ne plus jamais avoir à revivre cela durant sa longue vie d'Ombre...

Spoiler: