. Une fête d'adoption . (rp pour tous)

Ven 31 Aoû 2012, 00:14

Hors jeu :

Spoiler:

Lilith souriait, ouvrant les portes du sanctuaire pour accueillir les visiteurs. Cette journée était d'un enjeu capital car depuis ce qu'il s'était produit, le nombre d'orphelins n'avait cessé d'augmenter et les locaux devenaient presque trop petits pour accueillir tout ce monde. Les médecins étaient débordés car les blessés étaient nombreux et les protecteurs du bonheur avaient dû faire appel à un bon nombre de volontaires pour s'occuper des enfants. Certains d'entre eux avaient assisté à la transformation de leurs parents, certains étaient handicapés à vie ayant perdu l'usage d'un bras ou l'usage de la vue, mais tous gardaient tout de même cette joie de vivre propre aux enfants qui réussissait à redonner du courage aux plus grands. La jeune femme avait fait en sorte que le sanctuaire soit décoré par les enfants eux-mêmes, des dessins à peu près représentatif de quelque chose étant accrochés aux murs. Lilith se demandait s'il y aurait beaucoup de monde qui viendrait mais quelque part, elle ne pouvait qu'espérer que oui. Trouver des personnes pour adopter ces petits bouts était le but de la génie et elle n'avait pas hésité à y mettre tous les moyens possibles et inimaginables.

« Lili ze mets où les pâtisseriies? »

Oui, Lilith c'était bien trop compliqué à prononcer pour les enfants. Et comme il lui rappelait si bien, elle avait fait préparer un banquet, encore une fois avec l'aide des enfants qui avaient pu dessiner des formes avant qu'on ne les fasse cuir. C'était bien entendu les plus grands qui s'étaient chargés de ça, les plus petits disposant les plats.

« Vas les mettre sur la grande table s'il te plait. »

La jeune femme fit son plus beau sourire à l'enfant qui y alla doucement, levant les bras bien en l'air pour disposer la coupelle pleine de biscuit. Certains professeurs de musique s'étaient installés dans un endroit et il avait été proposé aux enfants de montrer aux invités ce qu'ils savaient faire. Beaucoup d'entre eux avaient des talents et l'éducation qu'ils recevaient ici les aidait. Certains jouaient des instruments, d'autres peignaient, d'autres encore étaient très doués en magie ou en géographie, certains avaient d'incroyables voix. Bien entendu, quelques enfants n'avaient pas trouvé leur voie mais ce n'était pas grave, ils avaient tout le temps après tout.

Dehors, un petit espace avait été créé, regroupant tous les animaux abandonnés qui avaient été récupérés par le sanctuaire. Cela faisait aussi partie de l'éducation des enfants : le fait de respecter les animaux, de s'en occuper. Beaucoup adoraient ça et certains étaient tristes de se dire qu'aujourd'hui, certains seraient sans doute adoptés. Mais il ne faisait aucun doute que les enfants seraient mieux avec une personne qui les aimerait tout comme ces bêtes, plutôt qu'ici. Lilith voulait que ces bambins aient une vie heureuse et même si beaucoup de gens s'occupaient d'eux ici, une famille était quelque chose d'irremplaçable.

. Une fête d'adoption . (rp pour tous) 358710Volontaire

Ven 31 Aoû 2012, 11:11

"Sora en mode baby-sitter ou dresseuse d'animaux en tout genre ... J'adore le concept !!"

Punaise , je ne pouvais me séparer de cette pourriture dans ma tête , cette petite conscience qui était SENSÉE , je dis bien sensée me mener sur le droit chemin , m'aider à faire les bons choix ... Non , elle se contentait de se foutre de moi dès qu'elle en avait l'occasion ... Et elle était toujours à l'affût , avec son catalogue de bêtises imprimés j'avais l'impression ! Jamais à cours d'idées pour me tourmenter ! Sinon , cela salirait sa réputation d'ordure coincée dans mon âme tel un oiseau dans une cage ...

J'entrais dans le dit sanctuaire , enfin dans son hall en tout cas , ou bon nombre de personnes étaient déjà . Il y avait quelques adultes venant d'entrer par curiosité , des enfants gesticulant un peu partout autour d'une grande tablée , jouant avec des animaux de toutes races . Mais semblant tout de même assez disciplinés , car ni les gamins , ni leurs compagnons de jeux ne touchaient au banquet . Après tout , on pouvait en adopter ici ... Jamais je "n'adopterais" d'humain , au sens ou pas propre du terme . Ce serait au final comme jouer une mère et avec tout ce qui s'était passé dans ma vie avec ma soi-disant mère , je ne me sentais aucunement capable de m'occuper d'un enfant ... Et puis ça pose toujours ce genre de questions : "Et toi , tu avais bien une maman non ?!"

Je marchais un peu jusqu'à me trouver au quasiment centre de l'immense pièce puis alors que je scrutais celle-ci d'un coup d'oeil vif , mon regard tomba sur une jeune blondinette aux cheveux en carré , aux grands yeux bleus me toisant d'en bas , une petite peluche à la main , ses prunelles brillant et ne me lâchant pas du regard . Moi en version minimale quoi . Avant que je puisse dire quoi que ce soit , on l'interpella sous le nom de :

- Orihime ! Viens ici ! Cerise a un problème !!

La blondinette devint toute pâle , me laissant pour accourir en direction de l'endroit où se trouvait le petit garçon qui l'avait interpellé . J'approchais également , un groupe d'enfant tous en rond accroupis contre un mur , regardant quelque chose . Étant plutôt grande par rapport à eux , je pus sans problème voir par au-dessus . Il y avait là un jeune animal pas plus haut que 3 pommes , et dont le nom si je l'avais bien compris n'y était point accordé ... Appellé un animal par un nom de fruit rouge alors qu'il était jaune et presque électrique en le regardant ...

Il semblait dormir , dans sa touffe de poils , jaune fringuant avec une écharpe de fourrure plus pâle autour du cou , des oreilles ni trop courtes , ni trop longues et un peu pointu , pas de queue , juste un énorme épis de poils semblant être réellement ... comme la foudre . Ses paupières étaient closes , comme s'il roupillait ... Mais sa respiration était pénible et lourde . J'écartais doucement la foule de gamins l'entourant , il fallait la laisser respirer cette petite bestiole tant qu'elle le pouvait encore !! Je la pris dans mes bras , posant la main sur sa minuscule poitrine enfouie sous son écharpe de fourrure , tentant de trouver son pouls . Il était là mais bien faible . Puis je sentis quelque chose aggriper mon bras , c'était la main du gamin qui avait interpellé la blondinette tout à l'heure .

- Est-ce que Cerise va bien madame ?! Elle ne va pas mourir dites hein ?!

Je lui souris d'un air chaleureux , tentant certainement de le rassurer lui et ... tous ses camardes qui me toisaient en silence , attendant la sentence :

- Non , je vais m'en occuper . Enfin , je n'ai pas de matériel sous la main ... Pourrais-tu me conduire à l'organisatrice de ces festivités s'il te plaît ?

Sans un mot , il approuva de la tête , me montrant le chemin qu'on se fraya dans la foule pour me mener jusqu'à elle . Elle était à l'autre bout de l'immense salle et dès que nous arrivâmes dans un endroit où il y avait plus d'espace et moins de gens , il me glissa alors :

- Dites madame , est-ce que vous comptez garder Cerise ?

- J ... je ... je ne sais pas ...

Il me prenait au dépourvu , je n'y avais encore même pas pensé ... Je crus au contraire qu'il voulut la garder mais la vérité était bien différente :

- Cerise est un animal magique qui peut parler ... Elle est très gentille avec nous , et très résistante ... C'est bizarre qu'il lui arrive cela tout d'un coup , sans prévenir .

Nous parvîmes enfin devant la soi-disant gérante de tout ce branle-bas de combat , une jeune femme aux cheveux noirs très élégante auquel je ne pus m'adresser vu que le gamin fut plus rapide que moi .

- Bonjour madame Lilith ! Cerise est malade , et on arrive pas à savoir ce qu'elle a ... Vous pourriez nous aider ?!

Je ne rajoutais rien , me contentant de sourire à la dénommée Lilith du genre "Enchantée" .

Spoiler:

Ven 31 Aoû 2012, 11:34

Aujourd'hui, le temps était si magnifique que je voulais visiter le jardin du savoir, car on m'avait beaucoup parlé dessus, il était très beau et on ne pouvait rien dire sur l'architecture, et sur la façon dont le jardin était ficelé. De plus, les rayons du soleil venaient éclairés les différentes partie du jardin, et je vis des couleurs que je n'avais jamais observer de ma vie. Je versais presque une larme sur ce jardin étonnant, il me donnait étrange sentiments dans mon corps et dans mon âme. Cristal se posa dans l'herbe fraiche du matin pour se reposer des vols qu'on avait fait en ce moment. Depuis quelque temps, je me sentais tellement seule dans mes aventures, j'avais besoin de compagnie,je voulais dire de compagnie humaine qui puisse parler ma langue. Parce qu'avec Cristal, mon aigle, je ne pouvais pas lui parler, je ne pouvais pas lire dans ses pensées pour le comprendre, je n'avais pas encore acquis cette faculté. Il m'aidait en cas de problème avec ses attaques électriques, c'était sans plus. J'avais besoin d'une personne pour me réconforter de temps en temps, pour qu'il m'aide en cas de problème dans des combats importants, pour qu'il me parle, et après quand il sera grand, il vivra sa vie, et partira pour découvrir d'autres horizons. Et grâce à nos aventures dans les terres du Yin&Yang, il saura se défendre contre les races dangereuses, il n'aura pas peur de la vie et de ses problèmes, car il aura tout connu avec moi. Mais pour adopter un enfant, je ne savais pas où aller, et où chercher de plus. A mes pieds, j'avais une affiche assez grande qui était écrit avec une belle écriture et une magnifique encre noir :

" Grande fete d'adoption, Venez voir, jouer, discuter avec les enfants ainsi que des animaux.

Ils ont été tous orphelins à cause de la menace des zombies, Venez en adopter un ! Ils sont tous différents, avec des pouvoirs magiques ou pas, ils ont vu des horreurs dans leur début de vie, ils sont si mignons ! Ils ont besoin de Réconfort, et d'amour! Venez nombreux Au sanctuère !
Lilith"

Lorsque j'avais vu cela, mes sentiments avaient changé, j'avais de la tristesse en moi, je me sentais tellement mal que j'avais du mal à respirer. Tous ces enfants seuls, sans parents, sans amour, sans rien, qu'ils voulaient juste un peu de bonheur dans leur vie. Mon coeur se serrait fortement, mon poumons s'étaient arrêtés de fonctionner, mon esprit revoyait ou imaginait des scènes horreurs, du sang partout, des membres d'une famille décomposées, certaines s'étaient transformés en zombies. Et eux, les enfants avaient tout vu avec leur petits yeux innocents et fragiles. Maintenant, ils connaissaient la véritable nature de notre monde et des habitants maléfiques et dangereux. Ils avaient compris leur destin, à quoi ils pouvaient espérer de ce monde affreux,mais parfois, il y a des bons cotés dans ces terres magnifiques comme les paysages. Donc, je pris la route vers ce lieu pour rencontrer ces enfants perdus et ignorés de tous.

Il y avait déjà du monde dans le Sanctuaire, et puis, je vis soudainement, pleins d'enfants venir vers moi en courant, avec leur sourire heureux de me voir arriver. Je leur souris, j'étais contente de voir un peu de chaleur dans leur yeux et dans leur cri. Tous les enfants voulaient caresser mon aigle, Cristal, donc je le pris dans mes bras et je le posais à terre :

- Allez y ! Vous pouvez le caresser, il est très gentil avec les enfants, il adore les caresses. Mais Ne tirez pas ses plumes, s'il vous plait !

Tous les enfants étaient heureux de pouvoir toucher un animal si rare, ils étaient tous contents de le voir. Une petite fille me monta sur le dos pour mieux voir le monde avec ses yeux non sales. Je la pris dans mes bras, elle était très mignonnes dans sa robe bleu clair et blanche comme la neige des montagnes. Je pris la parole avec une voix très douce et légère:

- Comment te nommes tu ? Moi, je m'appelle Anwen, Anwen Worthington. Et mon aigle, c'est Cristal ! Je suis ravie de te rencontrer !

- Je m'appelle Azuria, je n'ai pas de nom de famille, je ne connais pas ma famille...

Je lui souris, je lui fis un câlin digne de ce nom, pour la rassurer, que tout allait bien. Puis au loin, je vis une jeune femme avec une très grande elegeance, Les enfants l'appelaient Lilith, celle du message aussi. Je lui fis signe au loin pour dire que tout allait bien, qu'il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour les enfants.

Ven 31 Aoû 2012, 14:53

De retour sur le continent du matin calme, après un long périple, Swan s’était accordé quelques jours de repos en ville. Du moins, c’est ce qu’il avait prévu. L’épidémie avait fait des ravages. Des quartiers entiers étaient clôturés, partout des campements de fortunes avec son lot de blessés. Il avait redécouvert, stupéfié, l’état de ces lieux, qu’il avait quitté en bon état quelque temps auparavant. La longue période qu’il venait de passer sous forme animale contribuait encore à lui brouiller l’esprit. Il n’était pas encore certain de se trouver dans la réalité. Où alors, il était en train de vivre un réveil difficile, comme un lendemain de soirée trop arrosée.
Swan s’était donc dirigé au hasard, tâchant de rester prudent face au danger encore présent. Il laissait son instinct le guider à l’aveugle. L’animal en lui n’était pas loin. Plus d’un mois passé sous la forme d’un félin, cela laisse des traces. Bientôt, ses pas le guidèrent vers un lieu sûr : le sanctuaire. Cependant, sûr ne signifiait pas tranquille et l’homme animal ne fut pas au bout de sa surprise, lorsqu’il y pénétra. L’endroit avait revêtu des allures de fêtes : des banderoles, des dessins et toute sorte de douceurs à se mettre sous la dent. Il débordait de rires et de voix d’enfant. Ce tableau laissa Swan en arrêt pendant un moment. Lui qui venait de traverser une ville en ruine se sentait à présent comme dans une bulle épargnée de tous les tracas du monde.

Le Bélua fit quelques pas hésitant dans le sanctuaire. Son regard traduisait une forme d’ahurissement. Comme s’il ne croyait pas vraiment ce qu’il voyait, comme s’il lui fallait, pour s’assurer que tout cela existait, faire le tour des lieux. Il imaginait sans doute qu’a un moment ou un autre, un charme quelconque serait rompu, rendant à cet endroit l’apparence qu’elle devrait arborer : celle de la dévastation. Ses yeux de félin grand ouvert, il regardait ces enfants passer, contourner les tables et courir. Certains, dans la précipitation, allaient même jusqu’à le frôler, provoquant le recul du Bélua et sa surprise. On aurait dit un chaton effrayé.
En dehors de la situation actuelle, Swan n’était pas à l’aise avec les enfants. Il n’aimait pas leur compagnie et tâchait toujours d’éviter leur contact, ou à défaut de les ignorer. Ancien Rehla, il avait toujours eu en main les secrets de l’avenir et du présent de chacun. La connaissance était entre ses mains un objet modelable. C’est pourquoi les enfants lui apparaissaient toujours comme des êtres ignorants et donc sans intérêt. Fallait il qu’il en fut un. Swan ne conservait presque aucun souvenir de son enfance, ou alors il n’y pensait pas, voir méprisait les quelques anecdotes restantes. Cela n’aidait pas à créer chez lui la moindre compassion à l’égard de ces orphelins.

Swan était arrivé dans un coin du sanctuaire. Il avait décidé de se mettre un peu à l’écart. Ainsi, il espérait se reposer en sécurité tout en évitant cette « abondance de marmaille », comme il le disait lui même. Le Bélua était à présent assit contre un rocher et s’était mit à fumer en silence, le regard dans le vague.
Soudain, une violente détonation, derrière lui, le fit sursauter. Il en fit tomber sa pipe et manqua de mettre le feu à sa précieuse cape d’invisibilité. Une maladresse qui aurait pu altérer le pouvoir de cette dernière. Heureusement, il était parvenu à éteindre les braises à temps, en les étouffants d’une tape de la main. Irrité autant par le dérangement que pour sa cape, il se retourna rapidement et chercha des yeux l’auteur de cette mauvaise blague. Seulement, il ne vit personne. Le Bélua se retourna à nouveau et sursauta pour la seconde fois.
Un jeune garçon se trouvait planté devant lui, les bras croisés. Il devait avoir un peu plus d’une dizaine d’année… Peut être douze. C’était difficile à dire. Ses cheveux, noirs, tombaient en pagaille sur son front et on pouvait déceler dans ses yeux sombre beaucoup de malice et de provocation.

-Faut pas flipper pour un peu de bruit !

Lança t’il insolemment, un grand sourire au visage.

-Va t’amuser ailleurs gamin.

Rétorqua Swan avec un grondement félin.

-Pourquoi t’es venu, si c’est pas pour voir les « gamins » ? Tu savais pas que c’est la fête des orphelins ?

-Hé bien bonne fête à tous les orphelins. Fit Swan, ironique. Maintenant fiche moi le camps, avant que je m’énerve.

Le Bélua était de plus en plus grognon, son coté animal toujours présent, cela n’aidait pas. Mais le jeune garçon n’était visiblement pas décidé à en rester la. Il faisait parti de ces enfants que l’adversité avait endurcis. Son besoin d’attention, naturel chez un enfant, s’était transformé en provocation et en insolence. Avec Swan, il avait trouvé le client idéal. Il fit donc mine de partir, comme si de rien n’était. Mais dès que le Bélua lui sembla de nouveau détendu, il lui lança un second pétard. Un petit sachet à mèche de sa fabrication, dont il aimait se servir pour embêter les adultes. Le jeune homme à la chevelure blanche sursauta une fois de plus et on vit son regard furieux chercher partout alentour. Malheureusement pour le jeune garçon, Swan avait des sens aiguisés et il lui fut aisé de le repérer. Le Bélua fondit avec une rapidité exacerbée par son pouvoir sur la cachette du gamin.

-Ce coup ci, tu vas prendre, sale gosse !

Une course poursuite effrénée commença alors à travers tout le sanctuaire.

Spoiler:

Ven 31 Aoû 2012, 15:04

Depuis la veille au soir, Kitsune avait délaissé aux Totems le palais de Dhitys pour se rendre en mission au Sanctuaire. Bien qu'elle soit reine des Béluas, la jeune femme n'oubliait jamais les engagements qu'elle avait pris dans cette institution qui consistait à recueillir des orphelins, et les éduquer afin qu'ils trouvent une famille. Toute personne dans le besoin y était la bienvenue, adulte ou petite, ainsi que les animaux abandonnés. Kitsune avait intégré ce saint établissement en tant que professeur d'art martiaux et de combat. Elle se souvenait avec amusement de son premier jour de travail... Elle avait failli mettre en l'air sa réputation en laissant s'échapper un voleur habile. Fort heureusement elle avait réussit à le rattraper, s'octroyant par la même l'admiration des enfants. Elle aimait beaucoup faire ses cours, car les petits s'amusaient tout autant qu'ils progressaient. Pour elle, les voir s'épanouir et f=grandir était du bonheur à l'état pur.

Ce matin là, Lilith s'était occupée de préparatifs pour une petite fête d'ouverture des portes du Sanctuaire au public. Kitsune avait encouragé l'idée de la directrice, d'autant plus qu'il serait possible d'adopter un enfant ou un animal au sortir de cette journée. La jeune Reine était enthousiasmée à l'idée de ce que ces enfants puissent trouver une famille. Même si le Sanctuaire était un lieu où tous étaient amis, ils ne pouvait y rester indéfiniment. Leur épanouissement voulait qu'ils ouvrent leurs horizons. Mais quoi qu'il advienne, ils seraient toujours les bienvenus ici.

« Tu sais Kota, dit Kitsune à son loup ailé qui marchait calmement à côté d'elle, je me demande si je ne devrais pas moi aussi adopter l'un de ces enfants. Ils ont tellement à donner, et tant à découvrir. De part mon rang je pense qu'il est de mon devoir d'en prendre un sous tutelle ! »

Le loup ne répondit rien, mais tourna la tête vers sa maîtresse. Cette dernière y apposa une main énergique qui, comme d'habitude, vint ébouriffer sa fourrure rousse et blanche. Il émit un petit grognement affectueux.

« Eh oui, mon gros toutou, cela signifie un ami de plus pour te câliner, et un dresseur supplémentaire pour notre chère Uhl ! »

Le Dragon céleste devait actuellement survoler le Sanctuaire, et surveiller les lieux comme une déesse bienfaisante.
Kitsune se hâta vers la salle de réception, dans laquelle Lilith et les enfants s'affairaient à tout organiser. Des petits gâteaux ainsi que des boissons étaient disposés sur une grande table, et plus loin jouaient des enfants avec leurs professeurs de musique. D'autres peignaient, et dessinaient. La jeune reine apperçut plus loin une de ses collègues, Amanda, qui s'occupaient des papiers à remplir pour les adoptions. Elle avait entendu dire que ce serait cette femme qui s'en chargerait. Bien, elle irait donc la trouver à la fin de la journée, pour discuter un peu de sa décision.

Kitsune avait revêtu en ce jour une chemise noire sur un pantalon de même couleur, le tout agrémenté de quelques broderies rouges. Elle tenait sa très longue chevelure détachée, et affichait un air serein qu'on lui connaissait moins bien que sa mine espiègle. Quand elle venait au Sanctuaire, c'était comme si quelque chose de profond remuait en elle. Elle était heureuse de contribuer à sa manière au bonheur de ces enfants. Au moins, ils n'étaient plus à la rue, comme elle l'avait été à leur si jeune âge. Les actions de Lilith combinées à toutes les autres des volontaires, professeurs et miliciens, faisait dire à la jeune Renarde que tout n'était pas perdu sur ces terres.
A présent, il était temps pour elle d'aller saluer sa supérieure. Elle était entourée de gamins surexcité qui s’amusait avec un aigle, tandis qu'une autre personne lui parlait. Mieux valait ne pas la dérager au milieu de tous ces visiteurs. Kitsune sourit face à tout ce chahut. Un autre tapage se fit bientôt entendre. Un sorte de cri de petit combattant déterminé à terrasser un ennemi très puissant. La jeune femme eut à peine le temps de tourner la tête qu'elle vit lui foncer dessus environ la moitié de sa classe de petits, fièrement nommés les poussins. Ils n'aimaient pas vraiment leur rang, mais cela les poussait à apprendre les techniques de combat de manière plus qu'assidue. Jamais Kitsune n'aurait imaginé qu'un simple nom puisse être la source de tant de détermination. C'était attendrissant...

Ne souhaitant guère se faire piétiner par une bande de gamin, elle s'accroupit et ouvrit ses bras pour les réceptionner. Aucun d'entre eux n'avait entreprit de donner de coup de pied, par bonne fortune. Le choc renversa la jeune femme sur le séant, elle se retrouva au milieu d'une dizaine de gosse surexcités qui se demandaient bien ce qu'il se passait aujourd'hui.
La jeune femme s'assit en tailleur, et tous se tirent pour écouter ce que leur "Maître" allait leur raconter.

« Aujourd'hui, c'est la fête, mes petits élèves. Alors la règle est de s'amuser.
- On peut se battre ?
- Alors on n'a pas cours ?
- Tu vas nous faire faire un démonstration, Maître ? »

L'étonnement sur leurs visages encore rebondis par leur jeune âge fit sourire Kitsune. Eux étaient bien jeunes, mais malgré cela ils étaient tous très matures. Visiblement tout ce qui intéressait ces diablotins étaient leurs cours de d'art martiaux. La Reine leur promis qu'elle leur donnerait l'occasion de se défouler un peu. Sans demander leur reste, ils s'en allèrent à l'assaut du loup ailé. Habitué à être un peu malmené par la maladresse enfantine, Kota se laissait faire gentiment.

. Une fête d'adoption . (rp pour tous) Kkkkkkkkkkkkkkkkkkkz

Kitsune se releva, et jeta un regard en direction de Lilith. Lorsqu'elle lui lança un regard, la jeune femme leva la main en souriant franchement en guise de salut. Comme elle était toujours en proie à plein de monde, Kitsune jugea bon de ne pas la déborder davantage.
Puis elle vit un homme poursuivre en courant un petit garçon. Comment ? Kitsune ne tolérait pas que l'on s'en prenne à un enfant de la sorte, quelle qu'en soit la raison. Elle utilisa son pouvoir de vitesse accrue, et attrappa l'homme par le bras pour l'arrêter net. Un regard sévère arborait son visage clair.

« Cessez s'il vous plait. Je ne tolèrerais pas que vous vous comportiez de la sorte, monsieur. »

Un frisson parcourut l'échine de la jeune femme. Elle était face à un Bélua, elle le sentait.

A Swan L.A:

Ven 31 Aoû 2012, 17:59

Un regard lunaire glissa sur le petit portillon en fer forgé dont la clenche s'inclina sous l'ordre d'une impulsion magique. Une note métallique suivit son ouverture, comme pour saluer ses visiteurs. C'était Lynn, portant l'immaculée robe d'Ultimage, symbole de son rang parmi le peuple des magiciens. L'ensemble ressemblait à s'y méprendre à une robe de marié, avec sa traine qui flottait à quelques centimètres du sol, si ce n'était les surpiqures d'argent et les perles incrustées dans la soie qui donnaient à la robe une richesse propre à la royauté. Le maintient de Lynn était droit, le port altier, comme elle le devait en tant que représentante de son peuple. Il faut croire que ses Archimages lui avaient assez rabâché les manières de la noblesse pour mâter les derniers reliquats de ses origines modestes. C'était la première fois que Lynn se présentait ainsi au sanctuaire. Et pour cause, elle n'était pas ici en tant que bénévole cette fois.

Lorsque l'Ultimage eut franchi le portillon, un homme la suivit à son tour, le refermant consciencieusement derrière elle, d'une grosse main gantée de cuir. Lui aussi portait la livrée royale sur son uniforme qui passait par une armure de cuir aux lattes usées, jusqu'à une cape blanche rabattue sur une immense claymore que la langue de tissu avait bien du mal à dissimuler. L'homme avait la fluidité et l'aisance caractéristique des guerriers. Ses yeux d'un marron plutôt commun balayaient les lieux d'un air suspicieux, tandis que ses imposants muscles se tendaient pour pouvoir bondir sur le moindre assassin imaginaire, ou pire, un enfant ayant reconnu la magicienne

-Détendez-vous, Archimage Sirigon, la paranoïa vous guette, prévint-t-elle.

-Il y a de quoi, je vous rappelle qu'on a tenté de vous assassiner, votre grâce, maugréa-t-il sans cesser de scruter les ombres.

Lynn ne fit aucun commentaire et se contenta de rabattre une mèche de cheveux cendreuse qui lui chatouillait la pommette. Le sanctuaire était bondé d'enfants qui s'affairaient aux préparatifs de la fête de l'adoption. La magicienne ne comptait pas adopter d'enfant elle-même mais il y avait une raison pour laquelle elle apparaissait de manière aussi officielle. D'ailleurs, l'Archimage Sirigon la dépassait déjà et cherchait des yeux la personne qui s'occupait de l'accueil. Lorsqu'il trouva une jeune femme encline à répondre à son regard interrogatif, il avança vers elle avec son habituelle démarche imposante, tentant maladroitement d'esquiver les bambins très intéressés par son armure de plates et l'immense épée qui sortait de sous les replis de sa cape.

-Bonjour, madame, fit-il d'un ton bourru, aidé de sa voix profonde. Je suis l'Archimage Sirigon, représentant de sa majesté Dae du peuple magicien. La couronne voudrait adopter tous les enfants magiciens que vous avez eu la bonté d'accueillir dans votre structure. Nous ne pouvons malheureusement pas assurer qu'ils soient tous placés en famille d'accueil, mais tous ces enfants ont leur place assurée dans notre académie de magie où ils seront à la charge de l'état jusqu'à la fin de leur formation. La couronne estime que la place de ces enfants est parmi son peuple.

L'imposant magicien était visiblement plus à l'aise avec une épée dans la main à aboyer des ordres, plutôt qu'à faire ce genre de démarche au nom de l'Ultimage. Il changea de jambe d'appuie pour se donner une contenance – ainsi que pour se débarrasser des gamins qui s'agrippaient à sa cape - puis fixa son interlocutrice avant de sortir un parchemin à la va-vite.

-Je… J'ai ici une lettre du directeur de notre académie qui vous donnera sans doute plus de détails sur la façon dont seront accueillis les magiciens orphelins.

Il tendit la lettre cachetée dont le sceau était deux dragons, l'un blanc l'autre noir, s'enlaçant pour former un Yïn-Yàng, le blanc dévorant le noir, symbole de la monarchie magicienne. Sirigon attendit donc patiemment, bien content de faire parvenir un document qui puisse parler à sa place. La missive, rédigée de la main du directeur, outre toutes les formules de politesse propre aux correspondances épistolaires, décrivait avec une certaine fierté le système éducatif poussé et omniprésent des magiciens, ainsi que ses infrastructures, sous la surface du Lac de la Transparence.

Lynn, un peu plus loin, observa furtivement son Archimage déjà entouré par une bande de petits curieux. C'était pour ça qu'elle l'avait choisi pour cette tâche. Les enfants l'aimaient beaucoup – malgré lui – et sa franchise guerrière donnait envie de lui faire confiance, faisant qu'on ne remettait que rarement en doute son honnêteté. L'Ultimage le laissa donc se débrouiller et se contenta de répondre aux attentions des enfants qui faisaient totalement fi du changement dans la tenue de Lynn et la considéraient toujours comme leur bénévole dévouée.

Elle remarqua alors la présence de Lilith, la directrice du sanctuaire, et se dit qu'elle devrait peut-être lui parler de son projet. Elle enroula donc sa traine autour de sa taille et la fixa à un nœud de mousseline prévu à cet effet. Voyant que cette dernière était déjà occupée, elle attendit poliment son tour, lui décochant un sourire de salut lorsqu'elle croisa son regard ivoire.

Ven 31 Aoû 2012, 19:19

Spoiler:

Cocoon avait fourni pas mal d'efforts et d'énergie, en participant à la confection de l'antidote. Et bien qu'il fut parti de ceux qui avaient aidé à reconstruire les bâtiments détruits, pendant que d'autre soignait et administrait l'antidote, il voulut maintenant voir tout ce travail achevé et, malheureusement, constater des dégâts. Car si une chose était reconstruite, ça voulait dire qu'elle avait été détruite à un moment ou à un autre, et un soupir sortit de sa bouche à cette pensée.
Finalement, il prit simplement la direction du sanctuaire, où il savait qu'il se passait un évènement important. Les rues étaient déjà clairement différentes, et lorsqu'il traversa la ville en venant de chez lui, il vit que les habitants avaient repris leur vie quotidienne, avec une cicatrice dans leur cœur. C'était horrible ce que la folie d'un seul homme pouvait causé à toute une population... Surtout que aux prémices des premiers évènements, sa nature neutre ne se sentait pas impliquée plus que ça. Il a fallut, bien évidemment, que ce soit son bien être personnel qui en fut affecté pour qu'il se bouge les fesses, pour aller aider. Mais à la fin de cette aventure qui l'avait quand même touché, par des sentiments qu'il ne connaissait pas, avait déclenchait chez lui quelque chose de nouveau. Et cet évènement, au sanctuaire, il était content d'y aller.

Lorsqu'il pénétra dans le grand bâtiment, tout était neuf, et sentait le propre. L'intérieur était toujours aussi grand et tout avait été magnifique reproduit ou alors changé pour mieux. C'était peut être un mal pour un bien ? Il ne su pas trop. L'orisha appréciait seulement ce genre de renouveau, et au moment de faire un pas de plus il sentit deux poids au niveau de ses chevilles. Quand il baissa les yeux il vit deux enfants le regarder, le visage candide et innocent, leur petites mains aggrippant son pantalon. Tenant machinalement sa ceinture pour ne pas que ce dernier lui arrive au chevilles, les deux bout d'chou chuchotèrent une petite phrase et repartirent en courant. Bien qu'il y avait des adultes, il y avait aussi beaucoup d'enfants et Cocoon comprit immédiatement que c'étaient des orphelins.
Une femme se tenait au bout du sanctuaire, couvant chacun de ces petits êtres du regard, précédent une autre femme qui elle était assise, et grattait du papier. Et puis il se posa la question, tout à coup la question : et si lui aussi adoptait un de ces enfants maintenant dans famille ? Mais il réfuta tout de suite cette idée. L'orisha était toujours en vadrouille et puis il partageait sa vie avec quelqu'un alors qui lui dirait qu'elle accepterait ce petit monstre dans sa vie ? Et puis peut être était-ce juste une lubie sur le moment, en les voyant tous là.

Les adultes s'occupant de certains de ces enfants, finirent la plupart du temps par se diriger vers la femme qui réglait les sorties et adoptions.
Alors qu'il allait juste se renseigner en voyant un peu la procédure, il vit aussi que des professeurs instruisaient chaque petit, assidue. Étrangement il fut attendri par tout ce monde. Finissant par s'asseoir sur un banc, scrutant ainsi toutes ces petites têtes, il ne pu que constater que certains avaient été gravement touchés physiquement et psychologiquement par les évènements passés. Ayant les coudes sur ses genoux, il était assez bas et il sentit quelque chose lui toucher la joue. Sur sa gauche il vit une petite fille, belle comme le jour, retirant sa main. Il la regarda, et quelque chose était tellement différent chez elle, mais il ne su pas quoi. Et puis elle parla :

-Monsieur, vous avez la peau chaude ! Je peux te toucher ?

Elle devait avoir cinq ans, et ses petites mains tortillaient ses doigts de timidité. L'orisha sortit de sa bouche un 'oui' un peu trop rauque à son goût, mais ça n'effraya pas la jeune enfant, qui, de ses petites mains, toucha le front de l'homme, ses joues, ses paupières, son nez, ses lèvres, son cou. Lorsqu'elle promena sa peau sur la sienne, il comprit immédiatement ce qui était différent. Ses yeux. Ses petits yeux divins étaient blancs, sans vie. Elle était aveugle. Sentant la fillette arpenter la descente sur son torse, il lui attrapa doucement les poignets lui disant qu'il n'y avait rien d'intéressant plus bas. L'attrapant pour la mettre sur une de ses cuisses, elle dit :

-T'es là pour moi monsieur ?

Mettant une main sur sa bouche, il cacha son sourire qu'elle ne pouvait de toute façon pas voir. Mais comme si elle avait anticipé son geste, elle retira sa grande main brune, et toucha ses lèvres quelques peu étirées, et puis elle aussi sourit. Sa tête ronde et pouponne, entouré de cette cascade de cheveux roux bouclés, tombaient merveilleusement sur son petit corps blanc et fragile. Ne répondant pas de suite, il ne pu lui mentir et approuva une solution entre les deux :

-Je ne sais pas, peut être après tout...

Elle ria à cette phrase, et commença à lui parler d'elle. L’engouement qu'elle mettait à lui parler de sa petite vie quotidienne, malgré tout ébranlée par les morts-vivants, sans jamais pleurer, fit de Cocoon, quelqu'un d'admiratif. Il était certain que lui aurait été complètement dévasté, mais elle, ainsi que tous les enfants envahissant ce sanctuaire, avaient tous la joie de vivre.

-Tu t'appelle comment ?

-Hasna monsieur !

Elle posa sa main sur son nez, et il se surprit à jouer un peu avec elle. Qui sait, peut être allait-il finalement se découvrir une âme de paternel.

Ven 31 Aoû 2012, 19:32

Aujourd’hui, c’est journée en ville. Je me baladais traquilement, sans argent, un peu partout, les gens discutaient, marchaient, faisaient du lèche vitrine. Je m’arretais sur quasiment toutes les boutiques de patisseries, non pas que j’avais faim, mais certains vendeur faisaient de leur travail un art… Joli a voir, et sûrement a manger.

Au bout d’un moment, je m’arrêta devant une boutique, assez, imposante, je rentra dedans afin de découvrir ce qu’il y avait dedans. Je regardais les articles proposés par cette gentille dame qui se trouvait a la caisse. Je profitais, scandaleusement du miroir présent pour attacher mes cheveux, j’avais vraiment une sale tête quand j’étais pas coiffés, encore, en sortant de l’eau, ils sont lisses, mais en séchant, ils se courbent un peu au petit bonheur la chance, me donnant un air bien décoiffé.

Je trouvais les babioles que cette femme vendait plutot… Interessants, on allait des cannes à vieillard jusqu’aux jouets pour enfants, en passant pas quelque chose qui m’interresait plus que les autres, des instruments de musique. Je m’accroupis devant l’étagère afin de mieux voir. Tambours, luths, autres instruments a cordes dont je ne connaissait même pas le noms, flûtes… Je sourit a la marchande avant de rapidement sortir de son magasin, et repris mon errance dans les rues.

Plus je marchais, plus je fatiguais, j’avais trouvé un parc, ou plutot, ledit jardin du savoir. J’en ai entendu des choses sur cet endroit. Y compris quelque chose a faire aujourd’hui, j’ai vaguement entendu qu’au sanctuaire prenait place, aujourd’hui, une journée d’adoption. Je n’avais pas dans l’idée d’adopter, mais autant faire quelque chose aujourd’hui, autant que ce soit quelque chose de bien. Après les evenements récents, tiens en y parlant de ces evenements, je n’ai pas ressentis grand chose a ce propos… La vie sous l’eau… Ca coupe réelement du monde…

Je me dirigeais a présent vers le sanctuaire, important batiment que j’avais vite remarqué, de son architecture imposante. Le batiment était bien 3 fois plus grand que moi.
Je me permis d’entrer, et, a peine j’eu fait quelques pas que je fit assair par une horde d’enfants, alla de 3 a 10 ans, les plus grands étants tous un peu plus loin.

Je m’acroupis face a eux, bien souriant et les regardais tous, ils étaient tous plus mignons les uns que les autres. Il me parlaient tous en même temps, je fis un petit signe main pour avoir l’attention.

- Les enfants, parlez pas tous en même temps, sinon je comprend pas…

Un garçon d’environ une dizaine d’années leva la main le plus haut possible, je lui adressa un petit regard d’incomprehension.

- Il faut la permission avant de parler

Je rigola un peu et lui baissa la main, lui disant de parler.

– Est-ce que tu es venu pour nous adopter ?

- Hein ? Bonne question… J’ai jamais pensé à adopter l’un d’entre vous, peut être que si vous arrivez a me convaincre

Je me mit a rire, tout ces enfants étaient adorables, mais je ne pouvais me permettre d’en adopter un, je suis beaucoup trop… Iresponsable pour ça… Une petite fille tira un peux mes cheveux avant de me dire.

- Monsieur ? Pourquoi tes cheveux ils sentent la mer ?

- Ça c’est une autre histoire, j’aime bien me baigner dans la mer… Aller, les enfants, je suis pas tout seul, allez voir d’autres gens, ils vont peu etre vous adopter.

Tout ces visages souriants, mais tous sans parents, je me demandais bien comment ils font… Les pauvres n’ont pas de famille… Moi aussi je portais un sourire radieux. Je m’attrapa quand même une meche de cheveux et me la mit sous le nez pour la sentir, le visage curieux. Les enfants s’etaient dispersés, on voyait un peu de tout partout. Je me retourna pour aller voir ce qui me semblait être un orchestre. Certains enfant chantaient — j’en soupçonnnais quelques un d’être des sirènes avec cette voix —, d’autres jouaient de la musique. Tout ce petit monde bougeais…

Spoiler:

Ven 31 Aoû 2012, 19:33

Le Sanctuaire, s'était assez drôle et étrange de me dire que je venais y remettre les pieds pour la bonne cause, la raison été simple, quand j'y étais venu pour sauver Bast, j'avais vu nombre d'enfants, orphelin, parfois triste mais qui reprenait rapidement leur joie de vire naturelle, si surprenant. J'avais décidé de venir un peu les revoir, tous ses enfants si joyeux mais au fond d'eux, triste. Et le Sanctuaire ouvrant ses portes, s'était le bon moment pour venir, et puis une compagnie, fut ce tel celle d'un enfant me ferait du bien, en plus de permettre à Bast de libéré son âme de chaton. Oh bien entendu je n'avais fait seule ce choix, Bast était elle aussi pour avoir un nouvel ami, et Anty, le dragon noir que j'avais pourtant depuis peu semblait bien indifférent à cela. J'avais décidé qu'un enfant serait une compagnie plus sage, après tout avec Bast et Anty j'avais déjà de quoi donner bien des caresses, même si Anty était plutôt solitaire, mais comment faire taire ce besoin d'être sans cesse plus accompagné ? Et puis j'aimais les enfants, ils me rappelaient l'enfant que j'étais jadis, dans le désert.

Je chassais ses pensées, certes ses derniers temps je me remettais beaucoup en question, et la disparition d'Alec avait laisser un vide, vide que je voulais combler. Je m'avançais vers le sanctuaire, remarquant l'extérieur très décoré. Bast était comme à son habitude sur mon épaule, mais elle descendit bien vite, me laissant entendre qu'elle aller chercher la perle rare avec laquelle nous nous entendrions le mieux. Je souriais, avec elle il était clair que nous repartirions à trois, enfin plutôt à quatre car Anty était là aussi, volant à plusieurs mètres d'altitudes en cercle parfait. Je ne savais pas trop si je devais adopter, mais je sentais que cela pourrais m'apporter beaucoup, me permettre de libéré une part d'affection que je gardais enfouie, une affection qu'il me semblait presque avoir perdu en découvrant mon neveu et son caractère devenu insupportable. J'étais peut-être un peu égoïste en un sens. Finalement je secouais la tête, je ne devais pas m'en faire autant, cette journée me permettais de me changer les idées, autant en profiter. Un bref regard autours de moi me permis de reconnaitre quelques personnes, et surtout de me rendre compte qu'il y avait bien du monde ici.

*Hé Neith, ramène toi un peu par la, vite !*

Je soupirais au ton urgent de ma compagne, cette dernière ne perdait rien pour attendre à changer cette journée en journée de tous les danger. Car oui, les enfants étaient un danger pour pareil boule de poil, enfin c'est comme ça que Bast voyait les choses. Je la rejoignais dans le hall, un lieu ou des dessins en tous genre fait visiblement par ses chères petites têtes blonde - comme on le dit si bien - ornée les murs. puis je le vit, il caressaiis Bast qui se débattait légèrement, ses yeux, mélange de bleu et de gris se voulait doux. Je l'approchais doucement, s'était visiblement un petit garçon, je lui souriais chaleureusement avant de caresser la tête de Bast.

"C'est vôtre chat ?"
"Oui, elle se nomme Bast, tiens prend lui bien les pattes arrières quand tu la tiens."

Il me sourit alors que je l'aider à mieux tenir ma compagne, je ne lui donner guère plus de dix ans, il avait des cheveux mi-long de couleur noisette, et était vêtu de noir, mais ce qui me marquait le plus s’était sa peau d'une pâleur extrême. Oh il ne semblait pas malade non, juste un peu triste et fragile. Il continuait à caresser Bast dont les beaux yeux vert pastel me lançait des éclairs, mais bien vite ma compagne compris qu'il ne lui ferait nul mal et un ronronnement sonore émana de sa gorge. Je riais doucement, avant de regarder de nouveau le petit devant moi.

"Et toi, quel est ton nom ? Moi c'est Neith"
"Moi c'est Kairs. Vous venez adopter madame Neith ?"

Je lui souriais avant acquiescer d'un signe de tête, son regard changea soudain du tout au tout et il reposa Bast, il semblait très triste et des lares commencèrent à apparaître dans ses yeux. Je ne saurais jamais expliquer pourquoi à ce moment là je m'étais agenouiller pour le prendre dans mes bras, toujours est il qu'il sembla aussi surprit que moi et alors que je le relâchais soudainement, un regard suffit à nous faire rire. Je n'oubliais pourtant pas l'expression me^me furtive qui était passer sur ses traits et qui m'avais poussé à agir.

"Dit moi pourquoi tu es triste ? C'est parce que je viens pour adopter l'un des vôtres ?"

Il ne me répondit pas, ce contentant d'hocher positivement la tête, doucement je posais ma main sur son épaule, continuant à lui sourire. Il ne bougea pas et son regard resta rivé au mien. Drôle de situation das laquelle je m'étais mise, mais ce jeune garçon semblait cacher un sombre passé et je me sentais étrangement proche de lui, j'avais envie de le connaitre, une fois encore c'est mon cœur qui me dicter la voie à suivre et je réalisais que je commençais vraiment à changer, à accepter cela. Kairs se détourna soudain pour regarder deux personnes, l'un m'étais inconnu, mais je ne pouvais pas ne pas reconnaître la dirigeante des magicien, Lynn, alors, tout en me relevant, je soupirais. Kairs lâcha ma compagne er m'attrapa soudainement la main, m'entrainant vers Lynn pour lui dire de sa voix douce.

"Bonjours Dame Lynn ! Vous venez jouer avec nous ?"

Bast avait regagné mon épaule alors que je souriais à Lynn, jetant un bref coup d’œil à la petite main qui serrait le mienne, celle de Kairs qui visiblement ne voulait pas me lâcher si rapidement, sans que je n'en comprenne la raison d'ailleurs.

Spoiler:

Ven 31 Aoû 2012, 23:09

Quand j'ouvris les yeux, l'horloge sonnait deux heures. Je pestais contre Dimitrius qui ne m'avait pas réveiller. Je e levais et me mis en quête de le trouver. Je parcourus toute la planque sans trouver personne. Ou diable était-il partit ? Dans le salon un papier attira mon attention. Silencieusement je m'en approchait et y lu une annonce d'une certaine Lilith pour adopté. Dessous en lettres brouillons, je distinguais l'écriture de mon ancien maître: Rejoint-moi là bas dès que tu auras trouvé le courage de te lever ! Dimi. Ainsi donc voilà où il était. Je soupirais. Une douche s'imposait. J'y allais.

Une heure plus tard, short noir et un tee-shirt noir de passé, j'étais dehors, sous mon éternel cape, a avancer pour rejoindre mon ami. Etant orpheline, je connaissais la douleur de ces enfants. Lune, mon fidèle poignard, brillait à ma ceinture. J'avançais doucement. J'avais peu être un peu peur de me retrouver devant de petites personnes comme moi autrefois. Comme moi avant de trouver Dimitrius. Avant qu'il m'apprenne le plaisir de volé.

"- Ah ! Tu es là !"

Je n'eu pas besion de faire demi tour pour savoir que mon ami se tenait dans mon dos, un sourire au lèvre et une idée dans la tête.

"-Oui. Que comptes tu faire ?
- Rentre, regarde les, et si l'un d'eux réclame ton attention alors vas-y ! Nous lui apprendrons.
- Je ne suis pas sure que Lyscendre s'attende à être tata.
- Vas-y."

Je souris a mon tour et tendit la main dans mon dos. Dimitrius vient y glisser sa sienne et nous entrâmes en même temps dans le batiment. De jeunes enfants couraient après un chiot. Certains blesser d'autre non. A notre entrée, ils nous ont regardé. Puis une petite fille c'est approcher de nous et m'a regarder.

"-Viens... Y'a des gâteaux."

Ces yeux étaient blancs grisés. Elle avait également des cheveux blanc. Une voie toute fluette. Elle était très belle. Quel age pouvait-elle avoir ? 5 ans ? 6 ans? Et elle était seule. Pauvre petite. Elle me tendit la main et j'y glissais la mienne. J'avais dix ans quand les miens sont morts.

"- J'ai 7 ans. Pas 6 !
- Tu lis les pensées ?!
- Oui ! C'est grâce à elle que je peux me repérer.
- Commet fais tu ?
- Plus tu es proche, plus le signal est fort. J'ai découvert ça quand j'ai perdu la vue. "

Je serrais ça petite main. Elle me présenta des gâteaux en me disant fièrement que c'était elle qui les avait fait. J'en pris délicatement un. Je croquais dedans.

"- C'est qui le monsieur avec toi ?
- Dimitrius ! C'est un peu un grand frère et un maître.
- un maître ?"

Je souris devant la curiosité de cette petite fille. Lentement je me penchais à son oreille et murmurais tout bas pour que personne d'autre ne puisse comprendre.

"- Mon maître voleur."

Elle ouvrit de grand yeux rond et un joli sourire se dessina sur ses lèvres. Je compris que j'avais fais la seule chose qui aurait pu faire que je n'allais choisir personne, je lui avais dit mon secret. Maintenant elle allait devenir ma protégée.

"- C'est vrai ?"

Je pris plusieurs longues seconde avant de comprendre qu'elle avait entendue mes pensées. Dimitrius revient. Je vis à son regard qu'il avait comprit.

"- Oui ! Comment t'appelles tu ?
- Je m'appelle Elaelle.
- Je suis Owenara. Et si tu acceptes je pourrais devenir ta grande soeur et Dimitri ton grand frère !
- Oui !"

Elle se propulsa dans mes grand et me serra de toute ses forces. Je reconnu ce sentiment de bonheur que je trouvais en elle. C'était le même que le mien quand Dimitrius m'avait prit sous son aile. Celui-ci me sourit et son sourire me fit du bien. La petite se décrocha de moi pour aller donner des gâteaux à Dimitrius et à de nouveaux arrivants avant de revenir vers moi. Elle était vraiment mignonne, avec ces deux longues tresses.

Elaelle:

Sam 01 Sep 2012, 11:08

Résumé de ce qu'il s'est passé :

Spoiler:

Lilith souriait en voyant que la journée commençait bien. Amanda, un peu plus loin, signait les papiers de l'adoption d'un jeune garçon, un elfe arraché à sa famille. C'était très compliqué de comprendre les enfants lorsque l'on n'en avait pas l'habitude, surtout ceux qui avaient vécu des drames et le sanctuaire pouvait se vanter d'être un des lieux les mieux fourni en médecin et autre psychologue afin d'aider les bambins à se remettre de leur expérience traumatisante. Bien entendu, les scientifiques ne faisaient pas tout car un enfant avait principalement besoin d'amour. La génie vit alors une jeune femme se diriger vers elle accompagné d'un enfant et d'un animal : Cerise, qui semblait bien mal en point. Elle s'adressa alors à l'enfant avant de tourner son visage vers l'inconnu :

« Ne t'inquiètes pas, Cerise va s'en sortir! » son regard ce tourna vers Sora : « Si vous aviez l'amabilité d'accompagner le petit et l'animal à la salle de soin qui se trouve au bout du couloir à droite, vous y trouverez sans doute un médecin qui s'occupera de lui. » La jeune femme montra une direction puis caressa doucement le pelage de Cerise, consciente qu'elle ne pouvait pas se permettre de disparaître de la fête. « Ca va aller! ». Elle venait de parler à la boule jaune mais également au petit garçon afin de le rassurer. La jeune femme fit alors un signe à une inconnue qui avait attiré l'attention grâce à son animal de compagnie. Il était certain que les enfants aimaient particulièrement les animaux, c'était un fait. Certains étaient un peu brusques avec eux mais ils ne leur voulaient pas de mal. En tout cas, les professeurs mettaient un point d'honneur à leur inculquer des valeurs et le respect de la nature. En parlant de professeurs, Lilith aperçut Kitsune, la jeune femme qui apprenait les arts martiaux aux jolis petites têtes blondes qui l'entouraient. Elle la quitta du regard une minute avant d'entendre un pétard, un peu d'agitation et de retrouver la belle bélua aux prises avec un individu. La génie sourit, il valait mieux qu'il se passe des choses que pas du tout. Et à peine venait-elle de penser ça qu'elle entendit Amanda s'indigner, la jeune femme s'étant levée de la chaise pour faire face à un homme imposant entouré d'enfants :

« Ah oui? Vous voulez prendre avec vous tous les magiciens de la salle? Mais moi monsieur je ne regarde pas par rapport à la race! Et puis d'abord, vous étiez où lorsque leurs parents, visiblement magiciens eux-aussi, les ont abandonné? Hum? Vous étiez où quand ils ont été transformés en zombie? Si vous ne pouvez pas me garantir que ces enfants auront tous une famille, académie ou non, ils resteront ici! Maintenant excusez moi, mais j'ai du travail. »

Lilith rit. Amanda n'était pas bien épaisse mais elle avait du caractère. Quoi qu'il en soit, la jeune femme avait reconnu Lynn et elle était certaine que l'homme qui s'était octroyé les foudres de la volontaire était l'un des Archimages. Se dirigeant alors vers la reine des magiciens, volontaire également au sanctuaire, elle salua la personne qui était avec elle, Neith, avant de la questionner du regard. Bien entendu, elle n'allait pas la couper dans sa conversation mais elle voulait savoir exactement de quoi il en retournait, peut-être y avait-il toujours moyen de s'arranger. Jetant un rapide coup d'oeil aux alentours, la génie remarqua que beaucoup d'adultes semblaient en bonne compagnie. La secrétaire de Lilith arriva alors avec son bébé dans les bras, Mimi qui pleurait à chaudes larmes :

« J'ai essayé de la calmer mais je crois qu'elle vous réclame... »

La directrice du sanctuaire sourit, prenant sa fille dans ses bras, la berçant doucement jusqu'à ce qu'elle cesse de pleurer.

Sam 01 Sep 2012, 11:46

Elaelle tendit la main vers Dimitrius mais le rata de quelques centimettres. Frustrée elle entreprit de recommencer et rata une deuxième fois. Je comprit que malgres son don elle avait encore beaucoup de mal à trouver objet et personne. Dimitrius avança sa main et cette fois ci la petite reussit à l'attraper. Heureuse ele afficha un sourire si grand qu'on aurait dit qu'elle avait toujours sourit ainsi. Milles questions traversait mon esprit mais je m'interdisais de les poser. Pourtant, l'envie de découvrir le pasée de la petite était grand. Elle m'offirt une distraction.

"-Tu es des animaux ?
- Oui, j'ai une jument, Soleil et DImitrius un cheval, Miel.
- Et on a un chat qui traverse le jardin ! Et..., il se pencha à l'orreil de la petite pour lui chuchoté la suite.

Ce que je lu dans les yeux de la gamine était de l'admiration. Que lui avait-il dit ? Je comprit enfin. Ma transphormation ! Je soupirais. Ensuite Dimitrius se mit à parler d'une éventuelle monture avec la jeune fille. De mes vols, de mes actes, de sa retraite et il paarla même de me laisser seule. Mais çail savait que cétait interdit. J'avais besoin de lui. Il était mon grand frère et on ne se sépare pas de ses grands frères. Elaelle avait-elle eu de la famille ?

"- Oui... J'avais une maman et un papa. Et un petit frère: Max. Mon papa il avait les yeux comme toi."

Les larmes qui remplirent les yeux de la petite me brisèrent le coeur. Je me baissais et la serrais contre moi. Je lui murmurais:

"- Désolée. Je tacherais de tenir mes pensées enfermé à l'avenir. Mais comme connais tu la couleur de mes yeux ?
- Parce que ton image est dans la tête de Dimitrius !
- Tu vois le monde par les yeux des autres ?
- Oui, mais que si je me concentre très fort.
- On travaillera ton pouvoir. D'accord ?
- D'accord."

De nouveau elle me sourit. Ainsi, son père aurait été un Orisha ? Décidément, en plus de me plaire cette petite plairait aussi a Lys' ! En y pensant, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu ma jumelle. J'esperais que les zombies ne l'avaient pas trop déranger. De tout façon elle savait se battre. Je souris à l'idée qu'elle est réduit en bouilli des zombies. Elle aura au moins venger la petite. Doucement je me séparait d'elle. Je lui lachais la main et la regardais alors qu'elle avancait, incertaine vers le plateau de gâteaux la sienne. Elle le frola et y plongea la main toute entière me faisant rire. Elle en retira un et me le tendit. Je le pris et croquais dedans. Je le trouvais légérement trop farineux mais tant pis. Elle en tendit un à Dimitrius et en croqua un elle ausi. Dimitrius lui occupa les pensées en lui demandant alors comment elle verait sa jument. Ce à quoi la petite répondit qu'elle serait sur un cheval. Riant, je lui ébourifais les cheveux. Dimitrius enchaina. Je regardais l'agitation autour de nous. Certains des enfants étaient encore tout seuls, d'autres parlait aussi avec des personnes aldutes. Des liens se créait. Je glissais ma main dans celle de Dimitrius avec un petit peu de nostalgie. J'étais jeune quand il m'avait trouvé. Mais pas aussi jeune que la plus part des enfants ici. Il me serra la main. Je m'appuyais contre lui.

Sam 01 Sep 2012, 11:54

« Ne t'inquiètes pas, Cerise va s'en sortir! »

Lança alors la jeune femme au petit garçon . Elle semblait très impliquée dans son travail , prête à rendre service à quiconque , souriant joyeusement . Puis elle se tourna vers moi :

« Si vous aviez l'amabilité d'accompagner le petit et l'animal à la salle de soin qui se trouve au bout du couloir à droite, vous y trouverez sans doute un médecin qui s'occupera de lui. »

J'acquiesçais de la tête , avant de répondre d'un ton assuré .

« J'y vais de suite . Merci mademoiselle ... Lilith . Et bravo pour ces festivités , vous avez mis le paquet . »

Moi qui pour une fois , prenait le temps de m'occuper d'un animal ... Pfuuuh , encore du jamais vu !! Pour être franche , je n'avais rien contre eux , strictement rien . Au contraire , je les appréciais plutôt pas mal , sauf les serpents , les trucs qui piquent et ce genre de trucs ... Mais je n'étais pas flippée pour autant devant eux !! J'écartelais bien des pirates et des meurtriers recherchés par bon nombre d'assassins à l'œuvre de la justice ... Alors , un serpent , un sabre et l'affaire est vite réglée ... Tiens , je m'attendais à ce que ma petite conscience se moque de moi mais elle l'avait apparemment mis en veilleuse . Avant que nous partions en direction de la salle destinée à soigner les problèmes de tous ces petits êtres , Lilith lança une dernière fois au petit garçon pour le rassurer :

« Ca va aller! »

Oui , sans aucun doute . Parce que je ne voulais que rien de tout ça se reproduise ... Enfin , ce n'était pas exactement pareil . Je suivi donc le petit garçon , réfléchissant longuement . Je ne voulais pas qu'il arrive malheur à cette pauvre petite bête ... Parce que je ne voulais pas non plus voir les larmes sur un si jeune visage innocent . Moi , j'avais su pleuré avec raison dès mon plus jeune âge . Et j'aurais aimé ne jamais pouvoir le faire . Toujours la même raison , ayant deux noms , dont un que j'ai oublié , l'autre étant simplement "Rebecca" . Je chassais tout cela de mes pensées , me demandant encore pourquoi la petite voix de ma tête ne m'envoyait pas ses vannes à la figure .

Je ne croyais pas une seule seconde qu'elle soit attendrie par les animaux et gamins peuplant l'endroit , ça non , je n'y croyais pas . Alors pourquoi ? Mais pour une fois que j'avais les idées au clair , je trouvais le moyen de me plaindre , pas croyable ... Nous arrivâmes vivemnt devant le soi-disant docteur , qui l'allongea d'abord et prit son pouls ... Vu la tête qu'il tira , j'aurais dit qu'il n'osait pas dire la vérité , la chose que moi je servais depuis si longtemps et qui venait de mettre fin à ce petit être ...

« Elle est ... Attendez ... »

Puis il tira une tronche encore plus décomposée et n'étant pas médecin , je me demandais bien ce qu'il avait cet animal là ... Puis vint quelque chose auquel je ne m'attendais pas . Un grand mal de tête me prit , m'obligeant à masser mon front de mes doigts pour le calmer . Ça dura quelques minutes , une durée courte mais insoutenable ... Qui se stoppa nette quand l'animal ouvrit un oeil ... Avait-il essayé de me transmettre sa douleur ?! Qu'est ce que c'était que cet animal là ?!

« C'est très étrange ... » Souffla le docteur à ma personne et non au garçon pour ne pas l'attrister . « Pendant un moment ... Son cœur s'est arrêté de battre puis il a reprit la cadence très vite ... Mais il devrait s'être arrêté trop longtemps pour que ... Je ne comprends pas ... »

Je regardais le petit animal , qui me zieutais étrangement comme si ... il me connaissait . Jusqu'à ce qu'il me saute dessus , pile dans ma figure , ce qui me fit tomber en arrière . Le petit garçon était mort de rire , moi j'aurais pu mais j'essayais de comprendre . Jusqu'à ce que quelqu'un se réveille .

« Ah ! Cela change bien de la vue habituelle par les yeux d'une Ombre !! »

Ma conscience ?! ... Non ... C'était une voix extérieure ... Mais c'était bien elle ... Qui résonnait à mes oreilles plutôt que dans ma tête ... Je regardais horrifiée le petit animal , qui bougea les lèvres en parfait accord avec les paroles de la petite voix qui hantait ma tête .

« Si je n'avais pas été là , Cerise ne serait plus de ce monde vous savez !! Je suis contente de pouvoir te regarder ainsi Sora et de pouvoir enfin me mouver librement , sans passer par ton propre corps !! Cette nouvelle vie va beaucoup me plaire , je le sais , je le sens !! »

Non ... Impossible ... Pourtant , tout s'emboîtait dans ma tête , et je ne voyais aucune autre solution possible ... Cerise était morte , enfin je crois ... Son âme s'était évaporée et ... et ... Ma conscience s'était échappé de ma tête pour rentrer de ce petit corps ? QUOI ?! L'animal enchaîna toujours sur moi :

« T'en fais une tête !! On dirait que tu as vu un fantôme ! Tu ne me reconnais donc pas ?! »

Oh que si je la reconnaissais ... Mon dieu , quel cauchemar !! Puis la petite bête jaune qui semblait être ma ... conscience ... je crois ... que j'y croyais ... toujours pas ... se tourna vers le docteur et le petit garçon .

« Bonjour jeunes gens !! Laissez moi me présenter à nouveau ! Vous me nommerez désormais Saya-kan pour vous servir !! »

Glh , quoi ?! Saya-kan ... C'était mon pseudonyme ça !! Je me relevais enfin , chopant l'animal et la main du garçonnet , m'en allant plus loin en remerciant vivement le docteur d'un air un peu paniqué . Puis trouvais un coin où m'asseoir avec eux deux , soupirant longuement . Le garçon reprit enfin , si silencieux depuis tout à l'heure .

« Notre docteur est quelqu'un de très bien ! Il a sauvé Cerise ... ! Mais pourquoi t'appelles-tu Saya-kan maintenant , Cerise ? »

Dit-il en se tournant vers l'animal . Et celui-ci répondit du tac au tac , sans que je puisse dire quoi que ce soit ...

« Ceci sera mon nouveau nom désormais . C'est celui que j'arborerais pour suivre Sora dans ses aventures ... Tu ne m'en veux pas de vous quitter ? »

« Ça a toujours été ton rêve de partir alors fais comme bon te semble Cerise !! On se sera bien amusés toi et moi !! »

Sans que je rajoute quoi que ce soit , le petit garçon disparut dans la foule avec les autres , je restais contre le mur , les genoux presque repliés sur moi-même , Saya-kan étant posée dessus :

« Il va falloir qu'on s'explique ... »

Dis-je d'un ton froid et d'un regard tout aussi glacial . J'aimais pas ne rien comprendre ... Et cela la fit largement sourire , et je sus à ce moment que ce n'était ni illusion , ni rêve ni cauchemar . Je connaissais trop bien ce sourire ironique pour en douter .

Spoiler:

Sam 01 Sep 2012, 12:44

- Qu’est-ce qu’il t’a pris de nous ramener ici ?
- Une intuition, rien de moins !
- Et depuis quand tu as des dons extra sensoriels toi ?
- Eh oh ! Chat, vampire … Si avec ça j’ai même pas le droit à une once de sixième sens !

Alec, le visage caché par la capuche de son sweat, lui-même sous sa veste de costume, lâcha un petit sourire amusé, mais un peu crispé aussi. Cela faisait des années qu’il ne s’était pas rendu dans un lieu qui ressemblait de près ou de loin à un orphelinat, et il n’était guère à l’aise à l’idée de s’y rendre de nouveau. En plus, il fallait que le soleil soit de la partie en cette maudite journée, rien de bien terrible en somme. Seijin quant à lui portait un léger sous pull à la capuche ample, ne laissant aucun rayon de lumière passer jusqu’à sa peau, que ce soit sur sa tête ou jusqu’au bout de ses doigts protégés par les manches et ses poches. Bien sûr, il avait du se résigner à cacher sa queue de chat, en revanche les oreilles, on y touchait pas !

Le duo se rendit donc au Sanctuaire, un nom paraissant un brin pompeux, mais où la joie semblait exploser dans chaque recoin du bâtiment. D’ailleurs, il y avait déjà beaucoup de monde présent, des sourires à foison et surtout, surtout un paquet de connaissances qui risquaient de le reconnaitre en moins de deux, ce que redoutait par-dessus tout Alec qui tenait à son anonymat, ne serait-ce que pour protéger ceux à qui il tenait.

- Ton sixième sens hein ? Un idée de m*rde ouais ! Dis plutôt que t’avais envie de te faire adopter par quelqu’un d’autre toi aussi !

Le vampire l’avait franchement mauvaise et il n’hésita pas à être sarcastique, ce qui vexa immédiatement Seijin qui cacha son visage de son maître. Il y avait des jours comme ça, où il suffisait d’une simple remarque pour qu’Alec devienne presque sadique, surtout quand on abordait des sujets assez sensibles pour lui, les orphelins en étant un assez spécial d’ailleurs. Soufflant un bon coup, le maître prit les devants et se jeta enfin à l’eau, enfin dans l’arène aux orphelins pour être plus précis. Avançant avec la crainte de faire un écart - puisqu’il avait un peu plus de mal à contrôler sa soif qu’auparavant, et même s’il s’était nourri, sa gorge n’en était pas moins douloureuse - il resta prudent, mais se rassura finalement au bout de quelques instants … Rien, strictement rien n’avait changé.

- *Faut croire que les yeux améthyste ou pas, bambin orphelin aux cheveux blancs ou vampire à l’allure excentrique, je leur file toujours la frousse à ces morveux !*

Bon, il n’allait pas se l’avouer lui-même, mais Alec l’avait franchement mauvaise ! Déjà lui-même gamin, les autres enfants l’avaient craint et s’en étaient pris lâchement à lui, ce qui avait d’ailleurs conduit à sa fugue puis son enlèvement … Mais c’était du passé, toujours difficile à assumer certes, mais c’était quelque chose de révolu et il ne pouvait plus rien y faire. Profitant d’être toujours au calme, il choisit un coin d’herbe sous un arbre assez touffu pour pouvoir s’asseoir à l’ombre. Bien sûr, personne n’était venu le déranger, ce qui n’était pas pour lui déplaire en fait !

- Pya !

C’est alors que les deux vampires entendirent un petit son familier, quelque chose d’unique qu’ils connaissaient comme leur poche ! Une petite boule de poils s’était mis à courir dans leur direction, suivi par quelques bambins qui semblaient le courser pour s’en emparer. Lorsque la boule rosée fut assez près, elle vint se jeter à corps perdu contre le torse d’Alec, qui assit se le pris de plein fouet. Manquant de peu de tomber à la renverse, une explosion de joie le traversa - oui, même chez les vampires mots X fois, ça arrive - il se reprit bien vite et caressa la bouboule tandis que Seijin était là, bouche bée, jusqu’à ce qu’il prononce en même temps que son maître :

- Mahad !

Les retrouvailles furent assez chaleureuses et le chat se fit une joie d’étouffer le petit animal sous des tonnes de papouilles, un vrai gamin celui-là ! Quelques enfants, restés un peu moins en retrait que les autres, s’approchèrent enfin. L’un d’eux se lança enfin, un peu craintif :

- Dites monsieur … C’est pas son nom … On connait pas son nom à lui … Comment vous savez que …
- Pya !

Alec sourit de plus belle. Apparemment, celui qu’on venait de (re) nommer Mahad appréciait ce nom !

Petits détails :

Sam 01 Sep 2012, 14:44

Le jeune garçon avait plus d’agilité qu’un bouquetin qui saute de roche en roche sur les montagnes. Malgré son étonnante rapidité, Swan avait du mal à le suivre. Il fallait souligner qu’en plus d’avoir de bonne jambe, le gamin profitait de sa petite taille pour se glisser sous les tables et créer ainsi de nouveaux obstacles à son poursuivant.
Cependant, un petit humain demeurait bien fragile face à un Bélua et même si chacun se souvenait de l’histoire de David contre Goliath, chacun s’accordait à dire que la réalité aboutissait à d’autres dénouements. Swan avait réussi à rattraper l’enfant, il tendait à présent la main afin de l’attraper en pleine course, comme le ferait un guépard sur une proie. Il senti ses doigts se glisser dans le col du gamin, quand soudain, il fut stoppé net dans sa course. Quelqu’un venait de le saisir par le bras. Arrêté net, il bascula en arrière, entraînant dans le mouvement l’enfant qu’il avait finalement réussi à attraper. Le duo tomba sur le dos, le Bélua prit en sandwich entre le sol et sa proie du moment.
Swan tâcha de se relever aussitôt, tenant toujours par le bras le garçon. Il ancra son regard sur la personne qui l’avait arrêté : une femme, visiblement plus jeune que lui, à la chevelure rousse. Les oreilles et la queue animale qu’elle arborait indiquaient clairement qu’ils appartenaient tout deux à la même espèce. Malgré son apparence fragile, elle dégageait beaucoup de puissance et surtout de la conviction. Swan devait admettre que cet étonnant charisme l’impressionnait. Disons qu’il était curieux. Son regard se fit plus perçant, comme s’il essayait de lire en elle : ancien réflexe du Rehla qu’il fut. C’était sans compter sur le garçon qui se débattait dans sa main.

-Lâche moi gros naze ! T’as pas entendu ce qu’a dit la dame ?

Swan reporta son regard sur lui, finalement, il se résolu à le lâcher. Aussitôt, l’enfant se dégagea d’un coup d’épaule. Il lui tira la langue de tout son long et, avant de se remettre à courir de nouveau, lui adressa un bon coup de pied dans le tibia.

-A plus tocard !

Swan se retrouva à cloche pied, tenant sa jambe endolorie dans ses mains.

-Sale morveux…

Grogna t’il entre deux gémissement de douleur. Le Bélua se redressa après s’être vigoureusement frotté la jambe. Son regard se posa à nouveau sur la mystérieuse jeune femme. Il lança, d’une voix sombre et un peu ironique :

-Ne vous inquiétez pas pour vos petits protégés, ils se défendent très bien…

Effectivement, les circonstances l’accusaient. Lui, l’adulte, en train de courir après une innocente « tête blonde », mais dans les faits c’était lui la victime ! Décidément, cette journée ne se déroulait pas comme prévu. Swan détourna distraitement les yeux et alla fouiller dans les poches de son veston son nécessaire à fumer. Avec toute cette agitation, il n’avait même pas eu le temps de profiter de ce petit plaisir. Cependant, en palpant ses poches, il réalisa autre chose : Bluemate, sa fée qui dormait souvent en journée dans sa poche, avait disparue. Immédiatement, les yeux du Bélua se chargèrent d’inquiétude. Bien entendu, ses soupçons se portèrent rapidement sur une cible particulière et à raison. Le jeune garçon, qui se trouvait maintenant caché derrière une table, avait volé la petite fée. Il tentait maintenant de l’observer en ménageant une légère ouverture entre ses doigts, ses deux mains faisant office de cage.

-Veuillez m’excuser… Murmura le Bélua à l’attention de la jeune femme. Mais ce charmant bambin s’est permit de me faire les poches.

Sous entendu, Swan allait repartir à la recherche du gamin et récupérer sa compagne. Peut être même se permettrait il d’inculquer quelques valeurs morales à ce garçon à grand coup de pied au derrière.

Spoiler:

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