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 . Une fête d'adoption . (rp pour tous)

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Lun 03 Sep 2012, 11:08

Résumé de ce qu'il s'est passé :
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Lilith sourit à Mimi, le bébé s'arrêtant de pleurer et faisant un beau sourire suivit d'une bulle de bave. Certains auraient pu trouver cela sale mais la génie était attendrie par son enfant, la serrant dans ses bras doucement. Elle était assez prêt de l'Ultimage pour entendre ce qu'elle disait à propos des adoptions, aussi, elle se fit son propre avis sur la question et se dirigea vers Amanda et l'archimage afin de régler le conflit. Missa, la doyenne des orphelins passait pas là et la génie lui adressa un sourire avant de lui demander :

« Pourrais-tu t'occuper de Mimi un petit instant afin que j'essaye de sauver la vie de l'homme qui se dispute avec Amanda s'il te plait? »

Missa avait une quinzaine d'année et personne n'avait jamais eu l'occasion de la ramener avec lui. Beaucoup d'individus avaient voulu l'adopter car elle était vraiment très jolie mais l'adolescente se sentait obligée de rester au sanctuaire pour s'occuper des autres enfants. Cela lui aurait été insupportable de partir alors que des petits yeux tristes restaient ici. Non, elle avait renoncé à son bonheur dans une famille pour rester avec tous les orphelins. Son but était de tous les faire adopter et, quand ce serait fait, elle songerait à elle. Lilith lui avait déjà expliqué que cet objectif ne pourrait jamais être atteint mais Missa avait la foi, elle voulait y croire. Dans tous les cas, la jeune fille acquiesça, prenant Mimi dans ses bras avec un grand sourire. Ce bébé était spécial, fille naturelle du roi des démons, un enfant que Lilith n'avait pas souhaité à la base mais qui remplissait ses journées de joie et de bonne humeur. Se dirigeant vers le couple de grognon, elle s'adressa à l'archimage :

« Bonjour, je suis Lilith, directrice du sanctuaire. Je rejoins en partie l'avis d'Amanda en ce qui concerne les enfants et je vais vous expliquer comment nous allons procéder. Il s'agit d'un compromis en réalité puisque vous semblez tous les deux camper sur vos positions. A la fin de la journée, je vous ferai une liste des orphelins magiciens qu'il reste à adopter. Quant à vous, entre temps, je vous charge de me faire une liste et de ramener ici des adultes magiciens pouvant prendre les enfants chez eux. Chaque enfant qui obtiendra une famille stable repartira avec vous, le reste restera ici. Et parce que je sais que vous voulez bien faire, tous iront suivre des cours dans votre académie au lieu de les suivre ici. J'espère que cela vous va car c'est tout ce que je peux vous offrir. »

La directrice attendait la réponse du mage, espérant qu'il accepte sa proposition. Pendant ce temps, Missa jouait avec Mimi, lui parlant de choses et d'autres, lui racontant ce qu'elle aimerait faire plus tard. Seulement, la doyenne des orphelins du sanctuaire ne pouvait pas se douter de la nature du bébé qu'elle tenait dans ses bras et fit la bêtise de souhaiter quelque chose :

« J'aimerai bien avoir un chat volant un jour! Tu sais Mimi, un petit chaton vraiment mignon qui m'accompagnerait partout! »

Et là, un « POUF! » se fit entendre et le bébé que la jeune fille tenait dans ses mains commença à s'envoler sous la forme d'un chat ailé. Missa fit des yeux tout rond, mettant un certain temps pour réagir, totalement déboussolée par ce qu'il venait de se produire. Elle réfléchit un peu, oui, Lilith était un génie alors peut-être que sa fille aussi...mais elle était bien jeune pour commencer à réaliser des vœux. Suivant l'animal ailé...enfin, plutôt l'ancien bébé, elle déambula dans les couloirs à toute vitesse, essayant d'attraper Mimi qui volait bien trop haut. Le bébé entra dans une pièce où se trouvait Cocoon et le docteur et vint se poser sur la tête de l'orisha. Missa arrêta de respirer un instant avant de dire en faisant des gestes pour montrer qu'il fallait y aller doucement :

« Bon...il faut l'enlever de votre tête...doucement...cet animal est en fait un bébé... »

La jeune fille eut une idée pour inverser le sort :

« Mimi, je souhaite ne plus avoir de chat ailé... »

Mais rien ne se produisit, le bébé d'à peine quelques mois ne reprenant pas son apparence normale.

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Lun 03 Sep 2012, 12:22

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« Tout vas pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Si ce n’est qu’un renard inconnu au bataillon squatte mon épaule ! Ho et j’allais oublier ! Le dit renard m’adresse en plus la parole ! Mais je vais bien, et toi tu m’as l’air d’une vrai pile électrique ! »

Répondit Narcisse au renard jaune avec cet air ironique qui lui allait si bien genre "je sais pas ce qui m'arrive mais j'essaye de garder mon calme et de pas passer pour un stressé de la life ." Bah un lynx ou un renard jaune , quelle différence ?! Sauf que ce renard parlait contrairement à Maëlyss et qu'il sortait vraiment n'importe quoi . Mais la dernière phrase n'était pas bien exprimée , il fallut que la raccommode , larguant mon mode timide et gênée pour un bien plus moqueur . Toussant alors de manière factice et très impolie pour me faire remarquer comme il se doit .

« Je crois que maintenant , j'ai deux piles électriques pour le prix d'une ... Jaune et qui ne tient pas en place ... Sauf que l'une est un peu plus franche même trop . »

Je lançais alors un vilain regard à Saya-kan pour qu'elle comprenne que c'était elle que je visais . Mais elle en rajouta une couche , chauffant sûrement intérieurement , remettant tout sur le dos de ce malheureux Narcisse ...

« Narcisse , voyons , il faut peser tes mots !! Ne vois-tu pas que ... humpf !! »

Ça , c'était ma main sur sa bouche . Elle me griffa violemment le bras genre pour me faire comprendre qu'elle avait la liberté de parler maintenant mais c'était hors de question qu'elle l'ouvre pour dire ce ramassis de bêtises . J'essayais d'ignorer les multiples entailles de ses griffes sur ma peau mais ce fut plutôt complexe . Elle abandonna finalement quand le génie blond enchaîna face à ses répliques précédentes . Elle arrêta son combat contre moi et comme grande joueuse de joutes verbales , elle prêta une oreille attentive .

« Les anges gardiens ne sont-ils pas censé être invisible ? Mais je veux bien te croire, je suis enchanté Saya-Kan, tu sembles savoir un bon paquet de trucs sur moi ! Tu connais même mon nom, je suis bluffé. Mais je compte sur toi pour prendre soin de cette ombre, je sais qu’elle peut faire un bon nombre de bêtises si on ne la surveille pas ! »

Ouais bah l'Ombre est à côté et elle t'entend très bien .

« Hep je suis pas une gamine , j'ai pas besoin qu'on me ... »

« Ah ben voyons !! Tu oses m'interrompre en pleine discussion alors que j'ai pas le droit de m'incruster dans tes débats . T'en as du culot ma jolie !! »


Elle se tourna vers le blondinet tandis que je ruminais intérieurement .

« Non , je ne suis pas un fantôme très cher . Comment veiller convenablement sur cette écervelée sinon , je te le demande ?! Et avec son insouciance et sa tendance à faire le pitre pour amuser la galerie , il faut bien que je puisse la mordre de temps en temps pour la retenir . »

C'était la meilleure ... Cette créature avait le dessus sur moi , je faisais 10 fois sa taille ... Je décidais de ne pas répliquer , je n'avais déjà plus la force pour . Narcisse coupa heureusement court au débat .

« Ce n’est rien mon chou ! Mais en échange tu vas nous aider à retrouver un animal égaré d’accord ? Comme ça tu seras toute pardonnée. »

« Si il n'y a que ça , c'est d'accord ... Pour me faire ... pardonner donc . »


Saya-kan ne rajouta rien à ma grande surprise , alors que la petite fille tenant la main de Narcisse ouvrit la bouche . Comme si cet animal avait flairé la bêtise qu'elle allait lancer .

« C’est ta n’amoureuse Narcisse ? »

Non non , c'est mon pire ennemi , mon bourreau , mon frère jumeau , je sais pas moi !! Quelque chose du genre !! Le génie répondit à sa sentence bien plus vite que moi , lâchant qu'on ne pouvait rien lui cacher . Je me contentais de lancer un regard glacial à Saya-kan du genre "Mets-la en veilleuse pour un quart d'heure ." et lançait en soupirant , dans un sourire tout de même :

« Alors ... À quoi ressemble t-il cet animal ? »
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Lun 03 Sep 2012, 13:27

Je soupirais, dans mon désir de retrouver Alec j'avais encore vu ce dernier la ou il n'était pas, et même Bast semblait perdu,. Je me contraignais à ne pas rager, ce n'était pourtant pas l'envie qui m'en manquait devant ses deux énergumènes. Ses deux la filèrent d'ailleurs adopter Mahad, j'avais conscience que la petite boule de poil joyeuse ne serait peut-être pas aussi bien qu'avec Alec, et pour tout dire je me demandais vraiment comment ils pouvait la connaître. La réponse me vint plus rapidement que je ne l'eus souhaiter, ses deux énergumènes se foutait royalement de moi. La colère venait de naître, violente d'ailleurs, mais trop masqué par ma surprise pour que je flanque la bonne rouste qu'ils mérité à ses deux là. J'étais figé, incapable de dire quoi que ce soit, perdu, les yeux dans le vague sur l'endroit ou ils se tenaient encore peu avant. Comment pouvaient ils ainsi me mentir, faire mine que je n'étais qu'une inconnu puis se révélé avant de disparaître ? Mes yeux étaient en train de s'emplir de larme, je ne savais que faire quand soudain, une petite main attrapa la mienne. Je baissais la tête pour regarder Kairs qui semblait avoir peur.

"Qu'est ce qu'il y a Kairs ?"
"C'est Bast elle ..."

Je me retournais pour découvrir ma compagne devenu lionne, elle avait les oreilles plaqués sur la tête et semblait aussi énerver que moi. Je me promettais silencieusement qu'Alec ne me piègerais pas une fois encore, sa disparition avait causé un grand trouble en moi et le retrouvé dans ses conditions me plongé dans un état second, entre colère et soulagement. Finalement je m'abaissais, séchant la larme qui venait de couler sur ma joue pour enlacer Kairs. Oui, à présent nul doute, je partirai avec ce petit ou rien. Il ne bougeait pas et se demander surement ce que je faisais, puis, souriant de nouveau je le regardais.

"Bast peut se transformer, ne t'en fais pas. Disons juste qu'on a retrouvé deux personnes qui nous sont cher."
"Oh, s'était les deux hommes qui sont partis ? C'est pour ça que tu pleure ?"
"Oui ... et si tu me disais pourquoi toi tu ne veux pas partir d'ici ?"

Je détournais la conversation, Alec le paierai bien assez tôt de toute façon et le savoir en vie me suffisait pour le moment. Kairs baissa la tête, je lui caressais doucement la joue, et avant que je ne puisse en faire davantage il recula, me regardant comme si je lui faisait peur pour se calmer ensuite et marmonner quelque mots qui ne m'échappèrent pas. D'un sourire je l'invitais à s’expliquer, il me tourna dos avant de finalement me regarder de nouveau, hésitant."

"Je veux pas que les autres soit triste parce que je part."
"Oh mais Kairs, nous reviendrons si tu veux, et puis les autres aurons eux aussi une famille après tu sais. Enfin je ne veux t'obliger à venir, c'est a toi de choisir, tu comprend ?"

J'avais toujours eu ce petit atout, cet avantage qui faisais que même si il y avait un changement dans mon comportement quand je m'adressais à plus jeune que moi, il n'était pas si flagrant. Un enfant mérité d'être traité en adulte et je m'efforçais de le faire. Kairs souriait doucement, il s'approcha de moi et me pris la main, je le fixais en souriant toujours. Il se retourna sans me lâcher et me désigna le bureau ou attendait celle qui validait les adoptions. Je me levais avant de regarder Bast. Elle s'était calmé et c'est dans les bras de Kairs qu'elle fila en redevenant chat. Ce dernier l'attrapa et se mit a rire. Je voyais toujours dans son regard une certaine tristesse mais j'y voyais aussi de la joie. Je fixais un instant le bureau avant de regarder de nouveau l'enfant.

"On est pas pressé, si ? Parce que sinon j'aimerai qu'on discute tout les deux, d'accord ?"

Il fila vers l'arbre ou Alec et Seijin se tenait peu avant, les enfants semblaient avoir déserter ce lieu et je m'asseyais. Je voyais bien à la manière de réagir de Bast qu'elle regrettait que Seijin est filé si rapidement, s'était d'ailleurs mon cas et j'en voulais presque à Alec, en même temps je réfléchissais car son apparence avait changé et ça ne m'avais pas échappé. Que lui était il réellement arrivé . Ses questions se chamboulaient dans ma tête mais heureusement, la voix du petit magicien me ramena sur la terre ferme.

"Donc tu sera comme ma nouvelle maman c'est ça ? Papa et maman ils sont ... morts. J'ai peur tu sais, peur que les zombies reviennent."
"Ils ne reviendront pas, je te le promet Kairs. Tu sais je suis l'Esprit de la Mort alors je ne laisserais pas cela recommencer une fois encore. Et ne t'en fais pas pour tes parents, leur âme est juste partie dans le corps d'un bébé, ils ne sont pas vraiment mort."

Je riais presque à voir l'expression surprise de Kairs, son regard changeant, passant de la tristesse à uen certaine joie. Il me demanda si s'était vrai tout cela et je lui assurais que oui. En cet instant il semblait bien plus joyeux. Moi je commençais à m'attacher à lui, à sa compagnie, à la vitesse à laquel il comprenait les choses, à ses expressions qui changeait si clairement. Et puis il vint s'assoir à côté de moi, la tête posé contre mon bras alors que Bast s'endormait sur lui. Je le regardais avant de regarder les autres enfants. J'espérais vraiment qu'ils trouvent uen famille, ainsi que tous les animaux. Alec n'était déjà plus qu'un souvenir. De toute façon le vampire ne perdait rien pour attendre ...


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Lun 03 Sep 2012, 15:12

Swan était retourné dans la salle principale en laissant Kévin derrière lui. Mais ce dernier avait couru à sa suite. Il suivait désormais ses pas, comme l’aurait fait un caneton avec sa mère. Une attitude qui ne tarda pas à agacer le Bélua. Ce dernier fit volte face et lui adressa un regard interrogateur.

-Qu’est ce que tu veux Kévin ?


Fit il avec une pointe d’impatience.

-Tu vas ou ?


Questionna l’enfant sans prêter attention à ce qu’on venait de lui demander.

-Où je vais ? Je n’en sais rien.
Répliqua Swan, avant d’ajouter. D’ailleurs, ça ne te regarde pas.

-Roh… Allé quoi ! Tu vas faire quoi ? Je veux dire, après.


Swan croisa les bras, toisant l’enfant de tout son long. Il commença à se dire qu’il avait fait une bêtise en jouant ainsi les éducateurs avec cet enfant. Le Bélua prit donc une seconde afin de rassembler ses idées.

-Ecoute bonhomme, on a causé : très bien. Maintenant, tu fais ta vie… et moi la mienne. D’accord ?


Le garçon ne tressailli pas. Il se contenta de renchérir.

-D’acc !... Mais sinon, tu vas aller ou ?


Swan poussa un long soupir, claquant la paume de sa main sur son front. La patience : voila exactement la qualité dont devait faire preuve tout parent et dont il était dépourvu. Il resta silencieux pendant un bref instant, ne sachant plus par quel bout prendre cet enfant.

-Kévin, change de registre… Merci.

-C’est quoi un registre ?

-C’est…


Swan n’acheva pas sa phrase, réalisant qu’il marchait dans le jeu du gamin. Il se contenta de grimacer et de continuer sa route, comme si de rien n’était. Après tout, si il parvenait à ignorer suffisamment longtemps cet enfant, il supposait qu’il finirait par se lasser. Hélas, Kévin était beaucoup plus patient que Swan et l’avait comprit dès le début. Il continua donc de suivre le Bélua comme son ombre. Lorsque celui-ci faisait quelque chose, il l’imitait.
Swan perdit une fois de plus patience au moment où il vit l’enfant essayer de fumer de l’herbe, quand lui-même alluma sa pipe. D’un ton sec, il grogna.

-Enfin Kévin, qu’est ce que tu veux à la fin ?

-Je veux venir avec toi.


Le Bélua pâlit. Qu’avait il fait ? Tous les évènements depuis l’arrivée au sanctuaire lui revinrent en mémoire et il se demanda à quel moment il aurait mieux fait de se taire. Finalement, il se renfrogna et tira quelques bouffées de tabac d’un air détaché.

-Il n’en est pas question.

-Pourquoi ?

-Parce que.

-Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?


Kévin s’était planté devant Swan et continuait de répéter « pourquoi » à tue tête. Le Bélua pouvait bien tenter de l’éviter, il continuait. Les mains dans le dos, il marchait devant lui, à l’envers afin de lui faire face. Une fois de plus, le Bélua rassembla son calme pour tenter de mettre fin à ce qu’il considérait être un supplice.

-Parce que !
Rugit il à la manière d’un fauve. Je ne veux pas de gosse ! Je n’ai rien pour m’occuper de toi… et même si c’était le cas, je n’aurais aucune envie de m’occuper d’un enfant. C’est pas compliqué à comprendre.

-C’est pas juste ! Fit Kévin en croisant les bras. Tu viens m’expliquer la vie et après tu veux plus t’occuper de moi. Faut savoir.

-Kévin, tous les gens qui donnent des leçons aux enfants ne les adoptent pas par la suite.

-Mais…


Swan profita de cette seconde d’hésitation pour s’esquiver. Cependant, Kévin n’abandonna pas. Il continua de le suivre en lui assénant toute sorte de principes qui pourraient justifier son adoption.

-J’ai pas de parents et toi t’as pas d’enfant ! On est fait pour s’entendre ! Et puis, euh… Je sais faire un tas de trucs ! Je sais tout réparer, je sais me battre, je sais compter, je sais lire, euh… Je sais… Je sais dompter les escargots !

-Misère… C’est pas possible.


Le Bélua était sur le point de s’arracher les cheveux. Il se retourna une fois encore et adressa un regard démoniaque au gamin, du moins c’était l’intention. Il espérait qu’en l’effrayant, il renoncerait. Kévin s’immobilisa à son tour et ajouta, d’une petite voix.

-Ok, ok, je me tais.


Swan laissa échapper un long soupir.

-Aah… Merci.

-Mais euh… Par contre…

-Quoi encore ?


Fit le Bélua prêt à exploser. Le garçon fouilla un instant dans sa poche et lui tendit un objet.

-Tout à l’heure… Je t’ai piqué ça.


Swan émit un genre de « hein ?! » et dirigea son regard vers la paume de l’enfant. C’était un médaillon couleur de cuivre. Un petit médaillon rond représentant un astrolabe. Sur le dos se trouvait l’ensemble des étoiles gravées avec minutie. Il s’agissait la d’un précieux objet de culture Rehla, dont Swan avait fait l’acquisition du temps où il appartenait à cette espèce. Un pendentif aux propriétés diverses, dont il ne pouvait plus se servir en tant que Bélua. Il l’avait gardé en souvenir. Le jeune homme approcha la main et s’en saisit. Il semblait étonné et pour cause : cela faisait un moment qu’il l’avait cassé.

-Je l’ai réparé.


Expliqua le jeune garçon. Swan reporta son regard sur lui, incrédule.

-Tu l’as réparé ? Toi ?


Kévin répondit par un hochement de tête positif.

-Tu es au courant que ces pendentifs sont fait de plusieurs pièces… Qui ne s’agencent pas n’importe comment. C’est très difficile, de faire ce que tu as fait.


Le garçon haussa les épaules.

-C’est pas plus compliqué qu’une horloge.


Swan semblait impressionné. En effet, ce collier était un objet magique. Une fois démonté, il était très compliqué de le réparer, sans risquer de se voir exploser à la figure la magie contenue. Sans compter qu'à l'entendre, démonter une horloge était trivial. Au delà de ça, il interprétait cet évènement comme un signe. L’ancien Rehla qu’il était s’attachait beaucoup à ce genre de manifestations subtiles du destin. Ce gamin avait il un avenir lié au sien ? Le jeune homme était septique. Il regrettait de ne plus pouvoir lire les étoiles. Comme tout un chacun, il devait faire ses choix seul.

-Il faut que je m’asseye.


Finit par dire Swan, l’air pensif. On le vit ensuite se détourner du garçon pour se diriger vers l’endroit où il s’était installé en arrivant. Pour toute réaction, Kévin s’exclama.

-J’vais nous chercher des bonbons !


On le vit filer vers les tables, l’air content. Sans doute sentait il que son geste avait atteint le Bélua. Il espérait aussi que cela l’inciterait à l’adopter et ainsi le faire quitter l’orphelinat.

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Lun 03 Sep 2012, 15:50

Cocoon finissait de parler avec le docteur quand il sentit un petit poids quelques kilos, se poser sur son crâne. Au début méfiant, il n'en fit rien, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. Mais la jeune fille gardant l'animal qu'il avait sur la tête, déboula totalement paniqué, et disait de rester calme. L'orisha eu un petit sourire ironique aux vues de la contradiction évidente de son comportement.
Il espérait juste que son colifichet ne soit pas vraiment dangereux mais à priori pas vraiment vu qu'il commença à s'asseoir. Mais le jeune homme ne doutait pas une seule seconde que si l'un d'eux essayait de l'attraper, il s'envolerait aussi tôt. Une belle course poursuite allait s'annoncer. La bête était un chat, et plus précisément un bébé à la base. Mais un bébé d'apparence humaine. Hum...

-Ca, c'est un beau bébé alors...

L'orisha se doutait pertinemment qu'il s'était transformé, mais il trouva original ce genre de chose. Puis à cet âge là, ça commence à être bien espiègle des fois.
La fille fit un vœux à voix haute. Cocoon ne comprit pas forcément tout de suite le pourquoi du comment, mais ne s'en interrogea pas plus longtemps. Elle avait une mine dépitée, simplement. La bestiole s'envola, partant de la tête de Cocoon, et fit lentement le tour de la pièce. L'orisha pensait que sa tutrice actuelle allait s'en occuper, mais elle resta figée. Et puis l'animal se reposa sur son perchoir. Le jeune homme soupira doucement, toujours appuyé au mur. Le petit chat s'amusait, comme s'il narguait sa patronne, et le bronzé se dit juste qu'il fallait être patient. Il prendra bien une autre coqueluche lorsqu'il se sera lassé.

-Il n'y a pas quelque chose dont il est friand ? Attirez le avec ça...

...ou alors amusez le, voulait-il dire mais il n'en fit rien. Et puis fallait dire que la bestiole avait bien choisit son perchoir. D'une hauteur de deux mètres... L'adolescente était bien mal barré pour attraper quoi que ce soit. Mais elle sembla réfléchir.

-Je peux vous portez jusqu'à lui, mais il s'en ira certainement...


C'était plus que sûr... Le comportement du chat était assez flagrant. Cocoon espéra juste qu'il ne lui fasse pas mal, ni qu'il reste là indéfiniment.
Malgré tout il fut patient, attendant calmement qu'ils trouvent une solution pour lui enlever ce petit matou-bébénou. Celui ci commençait à prendre de plus en plus ses aises dans les cheveux de l'orisha, jouant parfois avec quelques mèches. La jeune fille restait gênée et à la fois pantois de comment il la narguait et jouait avec elle. Cette situation n'allait pas durer longtemps, il fallait prendre des initiatives.
En analysant la bestiole, elle n'avait pas vraiment l'air si démoniaque que ça. Mais ne jamais juger un livre à sa couverture non ?

Étudiant donc plusieurs possibilités avec la jeune femme, il entendit la voix d'Hasnna l'appeler. Enfin il supposa :

-Monsieur ! Monsieur !

La gamine s'approchait et il pouvait aisément sentir sa présence de l'autre côté du mur. Il s'éclaircit la gorge et lui dit :

-Je suis avec le Docteur.

Elle pénétra dans la pièce, à tâtons, sans trop savoir où aller. Il l'appela doucement par son prénom et elle se dirigea directement vers Cocoon, puis agrippa son pantalon. Elle était toute petite, et toute mignonne vu d'en haut. De ses grands yeux blancs vides, elle le regardait, disant pleine d'affection :

-La dame elle a dit que je peux partir, si t'es gentils avec moi.

L'orisha mit sa main sur sa bouche, pour cacher ses lèvres étirées en un sourire. Si seulement il pouvait l'avoir... Mais les formalités allaient peut être être pires que ce qu'il ne pensait. Ou peut être pas finalement...
En s'accroupissant -faisant attention à la bestiole, et donnant une opportunité à Missa de le chopper- il lui lança :

-Il n'y a pas de raisons que je sois méchant... Mais je ne sais pas si ce sera aussi simple...

L'orisha savait qu'il n'allait pas lui faire comprendre de grandes lignes de paperasses, mais il pria seulement pour que tout soit en ordre. Hasnna l'avait entendu se baisser et automatique, elle chercha son visage de ses mains. Elle voulait le toucher tout le temps, comme si c'était son ancre dans ce monde. Une fois ses petites mains sur ses joues, il fit attention que le chat ne la griffe pas.

-Pourquoi t'es plus chaud que moi monsieur ?

Il ne savait pas quoi répondre... Et il n'allait pas lui faire un discours sur les races maintenant. Il chercha donc la facilité de prime abord.

-Parce que je suis différent peut être...

-Ca interrogea la petite et elle ne chercha pas à en savoir plus sur le moment. Cocoon espéra juste que lorsqu'il se relèverai, l'adolescente aura récupéré "son bien" de manière à ce qu'elle dédramatise. Parce que depuis le début, la gêne et la panique était un peu en confrontation...


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Lun 03 Sep 2012, 21:21

Je poussa un long soupir, Ethan semblait detester tout ce qui s’aparente de près ou de loin a un adulte. C’était aussi un soupir de type mémoire, c’est a dire-que je pensais un peu comme lui a l’époque, mes parents ne me laissaient aucune liberté, enfin, je ne devais faire ni ceci, ni cela… D’ailleurs, ce n’était pas réelement un problème pour moi, j’étaits un enfant charmant, qui écoutait ses parents, j’étais toujours sage, je n’avais même pas envisagé la solution de me rebeller.

– Ethan, raconte moi comment tu vivais avec tes parents.

Il me regarda droit dans les yeux, j’étais peu être souriant, cela ne changeait en rien l’expression du rouquin, qui me tirais toujours la tronche.

– Je… Ils sont morts avec les zombies, comme la plupart des autres parents… Mais les miens ont… Je…

Une petite larme coula sur sa joue, j’eu un peu de pitié pour lui, mais aussitôt qu’il eu essuyé cette larme, il me cria en pleine figure

– Je deteste mes parents !!! Comme tous les autres adultes ! Et ceux dans ton genre encore plus !!!

Je pris un peu de recul avant qu’il ne parte en courant. Je tendis ma main avant de me relever pour aller a sa poursuite. J’entra dans un couloir vide et le retrouva recroquevillé sur lui même, pleurant. Je m’approcha doucement de lui et posa une main amicale sur son épaule en m’asseyant a coté de lui.

– Ethan, tu peux me raconter ce qu’il s’est passé ? Et aussi pourquoi tu deteste les adultes dans mon genre ?

Ethan continuait de pleurer, je n’arriverais a rien comme ça, je lui pris le menton et lui releva le visage, même en pleurant, il continuait de me lancer ce regard hargneux qu’il tient depuis tout a l’heure. Je secha ses larmes et lui demanda de parler. Après un long discours sur le fait que je suis ce genre d’adultes qui pensent proteger leurs enfants, alors qu’ils leur enlèvent toute liberté, et leur font penser du bien alors qu’ils sont nuls – le gateaux de Mia n’était pourtant pas si mauvais… - , il m’expliqua longuement son histoire, ses parents le surprotegaient, il ne pouvais pas sortir dans la rue sans surveillance, ses parents faisaient trop attention a lui et pas a eux. Et qu’ils sont morts comme ça, en sauvant leur fils, d’une manière peu exemplaire, mais, il était sain et sauf. Les parents du garçon se battaient en dernière ligne, leur enfant dans un coin, il s’étaient mis d’accord pour ensevelir leur fils sous toutes sortes me meubles afin de le proteger. Je l’ecoutais attentivement mais lui coupa la parole pour une simple remarque.

– On te dira tous la même chose, c’est pour ton bien…

Il souleva sa manche gauche et retira le bandage qui protegait son bras, decouvrant une repugnante blessure semi moisie, semi soignée et me la pointa sous le nez.

– J’ai faillit y perdre un bras ! Regarde ce qu’ils m’ont fait ! Je suis sortit de la « cachette » quelques minutes plus tard, mes parents étaient mort, et les zombies bou…

Je le stoppa net en mettant ma main sur sa bouche et en le regardant l’air degouté.

– Tais toi ! C’est degoutant ce que tu raconte, j’ai pu deviner que c’était les zombies qui ont ammoché ton bras, mais écoute moi une seule seconde ! Tes parents ont cru bien faire, ils ont eu tort, les zombies sont morts, si on peu le dire… Et plus personne ne te foutra sous un tas de meubles ! Alors suis moi, et va t’excuser au près de Mia !

Quel rapport je faisais avec Mia ? Il me posa la même question, c’est vrai que la petite fille n’avait rien a voir avec les parents d’Ethan, mais dans ma tête, il devait s’excuser. Je me releva, lui pris la main et le tira jusqu'à la porte, avant de lacher sa main, lui lancant un regard du style « fait le sinon je t’égorge ».

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Mer 05 Sep 2012, 19:38

Alors qu'elle me faisait montrer son pouvoir de la création de l'eau, je lui souris tendrement pour lui faire comprendre qu'elle avait un don magnifique. Je la vis sourire dans son action, elle semblait être heureuse quand elle pouvait utiliser son pouvoir, mais je vis des regards dangereux dans notre dos, certaines personnes surtout des adultes qui nous regardaient. Ces regards nous transperçaient de parts en parts, et je les sentais tellement bien dans mon dos fragile. De plus, je vis que le regard de la petite fille devenait sombre au fur et à mesure que les personnes nous critiquèrent. Ils disaient qu'ils ne voulaient plus voir des personnes qui pratiquaient la magie car cela causait beaucoup de magie dans les terres du Yin&yang, comme pour les zombies. Et les pouvoirs de la petite fille étaient quand même assez dangereux si elle ne savait pas les utiliser correctement pour éviter que quelqu'un ne soit blessé ou mourir. Mais je la pris dans les bras pour la rassurer, moi je l'acceptais comme elle était, Azuria était une très belle fille, avec une intelligence hors du commun, et elle avait un magnifique sourire qui réchauffait le coeur. Une personnes comme elle se trouvait difficilement dans le monde aujourd'hui, car toutes les personnes étaient tournés vers la trahison, le meurtre, la soif de vengeance ainsi que le pouvoir, dominer le monde tout entier. Je trouvais cela stupide, car on pouvait faire sa petite vie sans avoir de problème en retour, on pouvait voyager dans le monde sans causer de problèmes aux autres, nous pouvions être tranquille. Moi, j'aimais être libre, et aider les personnes en difficulté

En cours

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Mer 05 Sep 2012, 23:46

Kairs se réveilla peu après, la faute a Bast qui avait bouger, je le regardais et lui souriais, il se serra soudain contre moi, je ne comprenais pas parfaitement la réaction du jeune magicien, toujours était il que je l'enlaçais délicatement comme une mère protège son nouveau né. S'était étrange de l'avoir là à mes côtés, très étrange même. J'avais fait le choix de venir ici peu avant, au royaume des abimes alors que mon esprit était toujours dans un brouillard constant, mais à présent que j'étais là, je n'avais nul intention de repartir sans cet enfant aux doux yeux bleu-gris un peu malheureux. Il me rappeler que les derniers évènements qui avaient eu lieu étaient encore très présent dans les esprits, mais en le voyant caresser Bast je prenais aussi conscience que nous pouvions nous en relevez et ça, s'était encore mieux pour nous. Finalement Kairs releva la tête et me demanda de but en blanc, me laissant aussi surprise que perplexe.

"Comment t'es morte ?"

Je le regardais, ne sachant comment répondre, il me surprenais vraiment à me poser pareil question. Finalement et après une grande inspiration je me décidais à lui répondre avec une pointe d'espièglerie dans la voix.

"Tu aimerai le savoir hein ? Alors je te raconte mon histoire si toi tu me raconte la tienne après, d'accord ?"
"Marché conclu !"

Un large sourire illumina son visage, une pointe de tristesse passa ensuite sur ses traits mais je passais ma main dans ses cheveux en souriant avant de l'inviter à s'assoir dans une meilleur position pour écouter cette longue histoire, mon histoire. J'occultais légèrement certaine chose, entre autre la terrible nuit qui m'avais poussé à choisir la mort, mais l’intelligence de Kairs était elle qu'il avait compris. Il appris donc que Alec, le seigneur des vampires aujourd'hui disparu avait été un ami très proche de moi, très précieux aussi pour moi. Il se mit également à sourire alors que je lui expliquais comment j'avais connu Zoro et son ami Kenji, mon cœur battant pour le premier. La façon dont nous nous étions séparer le fit bien rire d'ailleurs, c'est vrai que m'embrasser pour partir ensuite en courant m'avais à la fond choqué et profondément énerver.

Kairs compris très rapidement l'importance qu'avait Shiro et qu'avaient toutes les veuves-noires, je ne lui cachais rien car si il devait venir ensuite avec moi je voulais qu'il puisse me faire confiance autant que je lui ferais confiance. Je voulais une bonne relation entre lui et moi. Plusieurs passage le firent rire, notamment celui de la valse dans la pyramide avec Alec, Ou encore nos tentative raté mais non voulu de noyade avec Kotaro. Finalement j'eus finis plus vite que voulu. Kairs était joyeux mais son visage changea d'expression alors qu'il s'apprêtait à me raconter son histoire à lui. Le petit magicien avait déjà une grande force de caractère car c'est très bravement qu'il commença son récit. Ses parents étaient tous deux des magiciens réput, surtout pour le petit hospital qu'ils avaient monté et qui accueillait nombre de nécessiteux.

Il me racontait sa jeunesse, ses premières années qu'ils connaissait grâce au récit de sa mère, ses premiers exploit aussi, et son don d'invisibilité qui exaspérait son père. Puis il en vint à ses derniers mois, aux premières victime du fléau, ses parents n'avaient alors aucun antidote. Puis un jour un des zombies s'attaqua à sa mère et la blessa, son père avait voulu la défendre et s'était lui aussi fait mordre. Ses parents avaient fui en l'entrainant, mais en se sentant changer ils lui avaient ordonner de fuir, ce qu'il avait fait. Il avait ensuite était recueillit par l'orphelinat et à présent il attendait comme tout les autres que quelqu'un veuille bien faire de lui le nouveau membre de sa famille. Kairs pleurait quand il eus finit et j'étais moi aussi touché, je l'attirais doucement à moi pour sécher ses larmes, lui murmurant que cette nouvelle famille s'était à lui de la choisir.


"Alors emmène moi avec toi Dame Neith !"
"Promi, oh et appel moi Neith, tout simplement, d'accord ?"

Je lui souriais puis me relever, il était temps de nous diriger vers celle qui gérer tout cela. Mais avant Kairs voulait dire au revoir a Lilith, comme il me dit qu'elle s’appelait. Je le suivais donc vers la fameuse Lilith, Kairs lui attrapa le bras sans ménagement, ses yeux brillaient et moi j'étais aussi contente pour lui, qui venait sans doute de trouver en moi la mère qu'il n'avait plus, et pour moi qui voyait en lui un nouvel espoir dans ce monde ou tout était à refaire.

"Lilith, Lilith ! Neith elle veux m'adopter, tu me dit au revoir hein ? Et tu prendra bien soins des autres ?"

Il était vraiment touchant, je le regardais, je l'observais, il semblait joyeux même si à l’évocation des autres son regard perdit une fraction de seconde cette joie. Cet enfant était une vrai boule d'énergie et de pureté, d'ailleurs Bast l'appréciait déjà, comme en témoigner le fait qu'elle ronronnait en se frottant à ses jambes.

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Jeu 06 Sep 2012, 15:23

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Ne me lachant pas la main il regarda autour de nous pour voir lui aussi les autres petits. Je ne connaissais rien à son passé. C'était frustrant à présent. La petite devait en être arriver au même point que moi qu'elle nous tira à l'écart et demanda:

"- C'est quoi votre passé ?
- Si je te le dis, tu me dirais le tien ?
- Dimitri !
- Non, Owanera !"

Je stoppais la phrase cinglante que j'avais l'esprit. Je la regardais. Elle me sourit. Dimitrius s'assit au sol et la petite prit place sur ses genoux. Je souris.

"- Je veux vous racontez ! Vous allez devenir ma famille alors je dois vous dire ! Mais vous devez me dire la votre, pour qu'on soit une vrai famille !"

Comment de t-elle parole pouvait-elle sortir d'une fillette si jeune ? Je croisais le regard de Dimitrius qui n'avait pas l'air choqué du tout. Il faudrait que je lui pose des questions à l'avenir. Je regardais ma petite fille qui avait l'air d'attendre une réponse autre que celle que mes pensées lui donnait à présent. Je souris.

"- Tu dois avoir raison ! Qui commence ?
- Toi !"

Je ris devant l'entousiame de la petite. Distraitement, je me mis à raconter mon histoire. Mon enfance, la découverte de ma transformation en oiseau, la mort de mes parents, moi qui part, le vol sur le marché, la main de Dimitrius sur mon épaule. Mon apprentissage long et fatigant pour devenir une voleuse. La découverte de ma soeur perdue fascina plus que tout la petite fille. Je souris, promettant de la lui faire rencontrer. Puis les autres épisodes de ma vie, et pour finir le fait que je viennes ici. Cela avait durer un peu plus d'une heure. Et la petite qui avait été pendue à mes lèvres jusque là, me demanda la plus étrange des choses.

"- Tu voles que les objets ou la vie aussi ?"

Qu'est ce que je devais répondre à ça ? La véritée. Mais la quelle ? Cette petite avait bien plus étrange que je ne l'avais cru. Pour la première fois depuis que je l'avais vu, je remarquais un morceau de tissu tombant de la manche. Un bandage avait du se défaire. Est ce que je volais la vie ?

"- Elle ne la vole que si vraiment utile. Elle a absolument horreur de tuer. Mais si elle se fait voir alors elle ne plus le choix. Elle doit le faire. Pour se sauver. Pour sauver l'ordre des voleurs. Cela te convient-il comme réponse ?
- Oui ! A moi maintenant ! Voici mon histoire..."

Elle commença. Je remerciais Dimitrius du regard. Elaelle nous raconta son passée, sa petite enfance, son innocence, à jouer dans les champ de fleurs. Je compris qu'elle avait un attachement particulier avec les fleurs. Puis elle nous raconta l'attaque des zombies, sa peur, sa petite taille qui lui permit de courir et se fofiler, le zombie qui la rattrape. Elle pleur. C'est trop pour une si petite fille. Elle nous dit qu'elle a vu son frère mourir sous ces yeux et que ça lui a fait si mal qu'elle a attraper un poignard et se l'est planté dans les yeux pour plus voir les zombies, les mort et pour qu'elle meurt elle aussi. Mais elle avait été retrouver et sauver. Ces révélations me déchirait le coeur. Je me penchais, je le prenais dans mes bras. Je la serrais dans mes bras. Elle se cramponna à moi et pleura de plus belle. Je me mordis la lèvres ne sachant comment réagir. Dimitrius se leva et posa sa main sur l'épaule de la petite.

"- Il n'y a plus de zombie. Ils sont mort! Tous !Plus d'horreur dans ce monde. Tu vas voir.
- Ze veux mon popa et la moman. Ze veux mon frèreuh !"

Je la serrais encore plus fort. Comme je la comprenais. Sa douleur était la mienne. Nous la partagions, et nous la partagerons toujours.

"- Aujourd'hui c'est Dimitrius ton frère. Et moi je suis ta nouvelle soeur. Calme toi. Je sais que la guérrisson de la douleur dans ton coeur sera dure mais nous sommes là maintenant."

Je continuais de lui parler lentement jusqu'à ce qu'elle soit totalement calmer. Une fois cela fait, je la reposais au sol en pensant qu'à son age, je ne savais même pas que j'avais des ailes. Puis elle se tourna vers Dimitrius avec un petit sourire.

"- A toi maintenant... Grand-frère.
- Oui. A moi"

J'allais enfin savoir tout de lui ? Je l'espérais. J'avais tellement envie de savoir !Je m'assis, prit la petite contre moi et attendis. Mais il restait silencieux. Un lourd et long silence trop dur à supporter.

"- Alors ?
- Je cherche comment commencer.
- Beh! Par le début voyons !
- Oui mais le quel ?"

Je posais ma main sur la sienne et il leva les yeux vers moi. Avec un sourir je dis simplement:

"- Tu n'as qu'a commencer par le notre."
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Jeu 06 Sep 2012, 16:10

Résumé de ce qu'il s'est passé :
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Missa regardait Cocoon avec un air affolé, ne bougeant pas car elle savait très bien qu'elle n'arriverait pas à atteindre Mimi à la hauteur où elle se trouvait. Le chat ailé commença à voler dans la pièce, en faisant le tour, l'adolescente priant pour que son second vœu ne se réalise pas en plein vol sinon le bébé tomberait sur le sol. Mais, heureusement, elle finit par retourner sur son perchoir. Missa soupira, elle ne connaissait pas l'enfant tant que ça et n'avait rien sous la main pour essayer de l'attirer. Elle devait attendre que le bébé mi-génie mi-démon décide de s'en aller tout seul de la tête de l'orisha. Et puis, ce n'était pas très bien élevé d'escalader un étranger. Heureusement, la petite Hasnna arriva. Elle était si mignonne et Missa s'était plusieurs fois occupé d'elle. Cependant, sa cécité l'empêchait de voir et elle n'avait pas dû faire attention à sa présence dans la pièce.

« Bonjour Hasnna! Je vois que tu as trouvé un papa! »

Missa serait vraiment heureuse si la petite fille partait avec cet homme qui semblait bien patient avec Mimi et ses bêtises. Elle le vit se baisser et s'approcha doucement de lui, prenant le chat ailé qui se retransforma en bébé dans un nouveau « POUF! ». L'adolescente fut soulagée. Au moins, elle pourrait rendre son enfant à Lilith en un seul morceau. Regardant le bébé, elle lui souffla :

« C'est pas bien Mimi de me faire des frayeurs pareil! Tu aurais pu tomber tu sais? C'est trèèèèès dangereux! Il ne faut plus recommencer d'accord? »

Puis, ayant écouté la conversation malgré elle puisqu'elle se trouvait dans la pièce, elle regarda Cocoon avant de lui dire :

« Je ne pense pas qu'il y aura le moindre problème pour adopter Hasnna. Les temps sont durs en ce moment et vous semblez être une bonne personne, ni Lilith ni Amanda ne s'opposeront à votre décision, faites moi confiance! Vous semblez lui plaire en tout cas à la petite! »

Missa sourit de toutes ses dents. Elle espérait vraiment que cette adoption se fasse, comme celle des autres enfants du sanctuaire qui méritaient d'avoir quelqu'un qui les aime à leurs côtés.

« Je vais montrer les spectacles de musique à Mimi! Bonne chance à vous pour la suite! Et si vous l'adoptez, n'hésitez pas à revenir des fois donner des nouvelles d'Hasnna! »

La jeune fille partit donc en direction des concerts, laissant le docteur, Cocoon et Hasnna ensembles. Lilith pendant ce temps là essayait de discuter avec l'archimage afin de le convaincre de faire comme elle souhaitait. Elle réfléchissait en même temps à l'avenir de Missa qui commençait à être trop grande pour une adoption. Les personnes préféraient souvent les enfants en bas âge et c'était problématique pour l'adolescente, ça et aussi le fait qu'elle ne voulait pas quitter le sanctuaire. Cela dit...peut-être qu'elle pourrait l'adopter elle. Oui, cela serait un bon compromis, elle pourrait l'aider pour la cause des protecteurs du bonheur et s'occuper des enfants tout en ayant un chez elle, un endroit pour vivre. La jeune femme sourit en pensant que Blacky en aurait sans doute assez qu'elle lui ramène des enfants mais elle savait qu'il la soutiendrait quand même.

Neith arriva, la sortant de ses pensées. Elle regarda Kairs puis l'esprit de la mort avant de sourire :

« Je suis contente que Kairs ait trouvé quelqu'un qui pourra prendre soin de lui! ». Puis, s'adressant à l'enfant : « Ne t'inquiètes pas, je veillerai sur les autres! Je te le promet! Et je suis sûre que beaucoup trouveront un papa et une maman aujourd'hui! ». Enfin, elle s'adressa de nouveau à Neith : « Amanda va vous faire remplir les papiers pour l'adoption. Il suffit juste de nous donner votre identité et le lieu où vous comptez vivre avec l'enfant. Vous pourrez bien sûr venir nous voir de temps en temps pour que Kairs joue avec ses camarades ou même pour nous donner, tout simplement, quelques nouvelles. Vous pouvez également m'écrire si vous ne pouvez pas vous déplacer. »

Au moins, l'adoption de Kairs était un bon prétexte pour qu'Amanda cesse de se préoccuper de l'archimage. Lilith attendant la réponse de celui-ci d'ailleurs, apercevant Missa et Mimi un peu plus loin.
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Jeu 06 Sep 2012, 16:56

J’avais commencer à chercher une nouvelle maison au niveau du quartier résidentiel, j’avais juger que c’étais le meilleur endroit pour moi avoir une vie plus saine, ou voire du monde et vivre ma vie, rester seul dans un maison bien loin n’étais pas vraiment mes affaires, j’en avais visiter plusieurs, mais aucune ne m’intéressais vraiment.
J’avais alors décidé d’allée faire quelque cours avant de repartir, quand soudain un commerçant attira mon attention en mettant une lettre sous mes yeux, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il voulait, mais il insista pour que je regarde.

- Mademoiselle, je sais que vous avez bon cœur, est ce que vous ne voulez pas vous rendre la bas ? après tout ca pourrais être intéressant et vous feriez peut être un heureux, je ne peu malheureusement pas le faire moi-même, alors je m’arrange pour que le plus personne possible sois au courant, allez au moins faire un tour s’il vous plaie.

Sa voix était tellement suppliante que je ne pu m’empêcher de regarder le papier qu’il me tendais, il s’agissais en faite d’une missive prévenant qu’au sanctuaire avait lieu un grand rassemblement, en effet beaucoup d’enfant avais été abandonnée pendant l’attaque de zombie, je me doutais bien que les locaux devait être sur chargée, on étaient alors inviter à nous y rendre, ou tout simplement de venir passé un moment avec eux et leur apporter un peu de chaleur, je remercia alors le marchand et fini mes achats. Je ne savais pas vraiment qu’est ce que je devais faire, je me connaissais, si j’y allais dans le but de seulement passée du temps avec eux, je pouvais être certaine que je craquerais sur l’un d’entre eux, si pas plusieurs et je repartirais avec. C’est pour quoi il fallait bien que je réfléchisse correctement, je venais à peine d’être libérée de ma tutrice, alors est ce que j’étais capable de devenir une mère adoptive pour l’un d’entre eux, est ce que j’étais prête à prendre toute la responsabilité que cela impliquait ? je marchais sans vraiment de but, toujours perdue dans mes pensées, oui je me sentais prête, mais je n’avais pas encore trouvé de logement convenable pour accueillir un enfant, alors est ce que je pourrais laisser l’enfant la bas et demander de pouvoir venir le chercher quand j’aurais trouvé un environnement convenable pour son éducation. Ielenia qui m’avait suivie en silence jusque la Vien se mettre devant moi, posant son regard dans le mien.

*pour moi si tu te pose toute ces questions c’est que tu à déjà fait ton choix, personnellement je te crois prête à t’en occuper, alors moi à ta place j’irais, ca ne coute rien de te renseignée, même si tu rentre seul aujourd’hui, vas y.*

Je le regardais étonner, j’avais laisser mon esprit vagabondez et elle avait tout entendu, mais elle avait raison, si je pensais déjà au bien être d’un enfant qui n’étais pas encore le mien, c’est que je devais avoir envie d’en adopter un, après tout il était seul, enfin ils, mais je ne pourrais partir qu’avec un seul, j’allais devoir faire un choix une fois arrive la bas, mais comment choisir entre plusieurs enfants, enfin je ferais ca à l’instinct c’étais la meilleur chose à faire.
Je pris alors rapidement mon envole et me dirigeais vers le fameux sanctuaire, le chemin fut tranquille, heureusement qu’il n’était pas trop loin, j’aurais certainement raté le rassemblement proprement dit et ca aurais été une simple visite. Une fois arriver, je regardais autour de moi, il y avait beaucoup de monde aussi bien des adultes que des enfants, ils y avaient même des animaux, eu aussi avais souffert du fléau qui c’étais abattu sur notre monde. J’avançais parmi eux, voulant allez voir un responsable, mais malheureusement je ne la vis pas toute suite, comment je pouvais la reconnaitre après tout parmi tout ces adultes. Soudain je sentis une main tirée sur ma robe.

-Vous voulez bien m’apprendre à voler madame.

Je regardais alors et vis une petite fille d’environ 8 ans me tenir la robe, les yeux fixer sur mes ailes que je n’avais pas encore eu le temps de ranger, elle était belle et son regard bleu me faisait penser à l’océan, ses cheveux étais assez long et je remarquais une petite cicatrice sur son épaule droite, j’étais envoutée par cette gamine.


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Jeu 06 Sep 2012, 17:04

Kairs n'ajouta rien, tout content, il revint simplement vers moi, attrapant Bast auparavant pour la caresser, bondissant presque de joie. J'étais aussi très heureuse pour ma part, je pouvais apporter du bonheur à quelqu'un qui en avait besoin et s'était réciproque. Qui plus est ma compagne se plaisait déjà énormément avec lui, il me suffisait de la voir ronronner dans ses bras pour le comprendre. Kairs me fit néanmoins une frayeur lorsqu'il décida de devenir invisible, en effet, Bast était toujours dans ses bras et la voir comme flotter dans les airs n'était pas pour me plaire, mais ma compagne resta très calme et Kairs eu vite fini. Je lui lançais un bref regard pour lui signifier que son petit tour ne m'avais pas amusé avant de regarder Lilith.

"Je pense que je reviendrais de temps à autre, ça lui fera du bien."

Après un sourire, je m'avancer vers la dites Amanda. Kairs me rejoint, toujours aussi souriant. Avant que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit le jeune magicien annonça de but en blanc qu'il partait. Je riais légèrement avant de lui ébouriffer gentillement les cheveux.

"Faisons ça dans l'ordre, veux tu ? Je me nomme Neith Seth et je loge actuellement au royaume des abimes."

Je laissais Amanda remplir les papiers, répondant lorsque cela était nécessaire. Bast entre temps avait bondit au sol pour devenir lionne et visiblement Kairs la prenait à présent pour un noble destrier. Je le surveillais, juché sur son dos qui annonçait aux autres enfants qu'il partait. Il semblait si joyeux, non il était joyeux et surtout plein de vie. J'en venais une fois encore à me demander comment un être qui a connu la souffrance en viens à prendre la vie avec autant de plaisir. En y réfléchissant je me reconnaissais un peu en cet enfant. Enfin tout fut en ordre. Je partais vers l'entré, m'y arrêtant pour attendre Kairs et Bast, lesquels continué leur ronde d'au revoir.

"Anty ?"

Le dragon noir attendait plus loin, je l'observais un instant, sans doute voulait il nous ramener, Kairs arriva, toujours juché sur le dos de Bast qui, très patiente ne semblait en rien s'offusquer de ce traitement. J'attrapais Kairs pour le reposé au sol avant de lui tendre ma main. Il était temps de partir, pour lui comme pour moi. D'ailleurs il fallait avant cela que je lui explique qui était ce dragon noir qui l'observait. L'un semblait indifférent alors que l'autre semblait fasciner. Le jeune magicien approcha d'Anty, ce dernier ne bougea pas mais lorsque la main de Kairs se posa sur son museau il lui souffla dessus, je riais de cette façon de faire qu'avait le dragon avant de rejoindre celui qui était à présent, mon fils.

Enfin je quittais cet endroit, mais pas seule loin de là, en effet, j'avais à présent un fils qui s’entendait déjà à merveille avec ma compagne de toujours et qui, quoi que légèrement inquiet et fasciner vis à vis de mon dragon, semblait là aussi disposé à tisser des liens avec lui. Tout en surveillant Kairs je re-songeais à Alec et Seijin, ses derniers s'étaient bien joué de moi mais tôt ou tard, ils allaient recroiser ma route, je comptais bien y veiller. Sans doute ce jour là, Kairs sera t-il avec moi, peut importait finalement, j'avais des projets plein la tête et pour le moment, mon seul souci, s'était de faire de Kairs un enfant heureux, et il y en avait du travail au palais pour qu'il puisse s’intégrer comme il se doit. Mais cela ne me faisais pas peur, au contraire, j'appréciais déjà Kairs, pour ne pas dire que mon instinct de mère poule se réveillait déjà plus que je ne le songeais.


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Jeu 06 Sep 2012, 18:53

Je regardais la jeune fille assez surprise, elle ne me regardait pas moi, mais mes ailes, j’avais vraiment l’impression qu’elle voulait avoir les même, en même temps je pouvais le comprendre, ca avait été mon rêve quand j’étais encore humaine, pourvoir volée comme un oiseau, libre comme le vent. Je pouvais dés lors très bien comprendre la gamine. Je m’agenouillai pour arrive à sa hauteur, elle me regarda alors dans les yeux et me dit de sa petite voix.

- Tu veux bien, hein, s’il te plaie, bien sur il faudra me prêter tes ailes car j’en ai pas, puis faudra m’apprendre, mais tu sais j’apprends très vite, je veux pouvoir volée pour allez retrouver ma maman la haut, mais je peu pas sans ailes.

Je la regardais plus attentivement, le regard triste, il n’y avais qu’une seul raison pour qu’elle puisse croire que sa maman était la haute, soit c’étais un ange, soit c’étais l’éternelle mensonge que l’on racontait au enfant, j’entendais d’ici ce que l’on avait plus lui dire : Ta maman est partie en voyage la haut, elle ne reviendra pas, mais elle ma demander de te dire qu’elle t’aimais très fort et qu’elle t’embrasse, je suis la pour m’occuper de toi maintenant. Oui éternelle mensonge mais oh combien protecteur pour des âmes si fragile, un jour elle comprendrait d’elle-même, mais en attendant il fallait à tout pris éviter qu’elle commence à vouloir tout faire pour volé, elle pourrait se faire très mal. Bien sur je m’étais peu être tromper, je ne connaissais pas l’histoire de cette gamine, mais bon, si elle était ici, c’est bien qu’il était arrivé quelque chose à ses parents non ? mais je remarquais qu’elle ne m’avait rient dit de son père, peut être l’avais t’elle perdu depuis plus longtemps, la pauvre.

-Ecoute petite demoiselle, je ne peu pas te prêter mes ailes, elles font partie de moi, comme tes cheveux, te yeux font partie de toi, de plus c’est haut tu sais, il te faudrait beaucoup t’entrainer pour allez la haut, ce ne serais pas prudent.

J’avais parlée d’une voix douce, mais comment vouliez vous que j’explique autrement à un enfant que je ne pouvais pas l’aider à retournée voir sa mère ? c’étais impossible sans lui faire de la peine, j’avais remarqué la déception dans son regard quand je lui avais annoncé l’impossibilité de l’aider, ses lèvres c’étais alors mise à tremblée et je la pris dans mes bras, je crois que à l’heure actuelle, il faut la laisser continuer à rêver, c’étais nécessaire pour une jeune fille de son âge, ca permettais de grandirai et de s’épanouir psychologiquement.

- Ecoute, petite demoiselle, pour le moment tu est trop jeune pour avoir des ailes comme moi, un jour qui sais, tu en aura peut être, mais pas tout de suite, en plus avant de vouloir voyager la bas, tu n’a pas des endroits que tu veus allez visiter, des choses précise que tu veut faire, ou manger, un fois arriver à l’endroit ou vis ta maman, tu ne pourra plus faire tout ca, est ce que tu y à pensé ? il vaudrait mieux que tu en profite avant non, elle t’attendra.

Je ne pouvais pas lui dire que sa mère n’étais certainement pas pressé qu’elle vienne la retrouver, ca lui aurai fait plus de mal, mais pourtant c’étais la vérité. Elle me semblait si fragile, assez mince pour une enfant de huit ans, je commençais à me demander si elle n’était pas plus grande que son âge, se serait bien possible après tout.
Elle s’essuyait alors les yeux qui étaient devenu rouge, son nez coulait et je lui tendis mon mouchoir qu’elle prit volontiers. Ca ne devait pas être facile pour elle, elle n’était encore qu’une enfant et elle avait déjà perdu ce qui contait le plus pour elle, ses parents. Elle avait du se rappeler de quelque chose, car elle vient se blottir dans mes bras et c’était remise à pleurée, je n’avais pourtant rien dit cette fois ci, je lui caressais alors les cheveux et lui demandais ce qui ce passait.

-Ma maman, elle m’appelait toujours sa petite demoiselle, c’est pour ca que je… elle me manque tellement, je voudrais vraiment la revoir ne serais ce qu’un instant, je ne comprends pas pourquoi elle est partie la bas, sans me dire au revoir en plus.

Je la berçais dans mes bras pour essayer de la rassurée, si triste et déjà tellement de tristesse dans son cœur, le monde pouvais être injuste.

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Jeu 06 Sep 2012, 21:40

Je continuais à assez de la calmée, j’avais l’étrange sensation que mes bras épousait son corp, je me souvenais d’avoir dit que si je voulais en adopter un il faudrait que j’aille un coup de foudre et la j’en avais un, pour cette petite qui était si fragile dans le creux de mes bras, ielenia lui lécha la main et la petite fille la regarda surprise.

- Il est à vous ? j’espère que oui, car on a déjà beaucoup d’animaux, eux aussi on souffert de ce qui c’est passée, alors ce n’est pas que nous n’aimons pas nous en occuper, mais si il y en à de trop on ne sera plus le faire correctement.

Animal au pluriel, c’étais assez mignon dans la bouche d’un enfant, il allait quand même falloir rectifier ca avec le temps, mais bon. Elle avait arrêté de pleurée et caressait ielenia, j’aperçu même un sourire quand celle-ci lui lécha le visage. Dans ses yeux je voyais qu’elle aimait réellement les animaux, avec moi, il valait mieux en même temps.

-Oui, cette louve m’appartient, elle s’appelle ielenia, moi c’est Nydelia et toi comment est ce que tu t’appelle ? et qu’elle âge a tu si ca ne te dérange pas de me le dire ?

Elle me regarda un instant, elle semblait réfléchir, mais à quoi, elle se souvenait de sa mère, donc ca ne pouvais pas être de l’amnésie.

-Alicia, mais je n’arrive pas à me souvenir de mon nom de famille, est ce que ca pose problème ? peut être que la directrice le sais, mais moi… Et j’ai six ans et demi, j’ai mon anniversaire dans une semaine, madame à dit qu’elle essaye rais de me faire le plus beau de tout les cadeaux, mais je ne sais pas c’est quoi, à ton avis ?

Je la regardais et je me doutais de ce que la directrice voulait lui offrir, une famille, pour une orpheline, c’est vraiment le plus beau cadeau qu’elle puisse recevoir. Je me relevai et lui pris tendrement la main, j’avais envie d’en savoir un peu plus sur elle avant de prendre ma décision, ce n’étais pas quelque chose à faire à la léger.

- Et bien Alicia, est ce que tu serais d’accord de me faire visiter et de me montrée ou tu dors, je ne te force pas hein, mais j’aimerais bien voir un peu ce qui t’intéresse, tu veux bien s’il te plaie, après tu pourras allez jouer avec ielenia.

Elle sautilla sur place et me tira par la main que je lui avais donné, me disant que nous allions commencer par sa chambre, elle avait l’air de la partager avec deux autres jeune fille, pourtant la chambre ne pouvais en contenir que deux, combien d’enfants c’étais retrouver sans parents ? une fois que j’en aurais fini ici, il faudrait que j’envoi un message à la connaissance que j’avais, il pourrait peu être venir en adopter aussi ? en tout cas j’osai l’espérée.

-C’est la que je dors et la ses mes dessins, lui ses mon ourson ses calinouet ca c’est un livre d’histoire que l’on ma donner, il appartenait à une amie, mais je crois qu’elle va partir aussi alors elle à voulu me le donner au cas où, pour que je me souvienne d’elle, elle voulait que je lui lise, car elle ne voit plus malheureusement, elle est plus jeune que moi.

Je regardais ses dessins impressionnée, elle avait un réelle talent, si je décidais de la prendre avec moi il faudrait que je l’aide à se le développer, ce serais vraiment dommage de brider un tel talent. Elle se tourna soudainement vers moi et timidement, elle vien de nouveau attraper un bout de ma robe et levant ses yeux bleu azur vers moi.

-Madame Nydelia, est ce que vous voulez bien être ma nouvelle maman ? je vais être toute seul si ma copine part.

Comment dire non à ce petit bout de femme qui vien vous demandez ca avec une voix plein d’espoir, je lui souris.

- Si tu veu de moi, alors je veux bien être t’emmener avec moi, on va allez voir comment réglée tous ca d’accord ?

Par conte, j’espérais arriver, sans la blessé bien sur, a lui faire comprendre que je ne remplacerais jamais sa mère biologique, on en avait qu’une et malheureusement la sienne étais partie, comme la mienne, c’étais peut être pour ca que je voulais adopter un enfant, je connaissais la douleur de perdre ses parents. On commença à se diriger vers la sortie, je voulais en apprendre plus son passée et savoir ce qui était arriver à ses parents, j’avais déjà entendu parler de famille qui abandonnais leur enfants et après venais les réclamer et je ne voulais pas vivre ca car je m’étais déjà fort attacher à la petite, je voulais aussi savoir si il y avait quelque chose en particulier à savoir sur elle, une allergie et un maladie chronique, quand on passa devant l’endroit ou se trouvais le docteur, quand soudain, la petit Alicia couru vers une petite fille.

- Hasnna, tu t’ en va aussi, avec ce monsieur ? moi aussi regarde ses elle ma nouvelle maman, je suis si contente.

J’avais regardé les gamines, quand j’aperçus l’homme qui était à coter d’elle. Et ben, si on ma l’avait dit, je ne l’aurais jamais cru.

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Jeu 06 Sep 2012, 21:44

Mimi arriva à récupérer son chat-bébé sur la tête de l'orisha et lui confia qu'elle espérait que Cocoon prenne la petite fille. De prime abord, il passait pour quelqu'un de gentils. Enfin d'être "une bonne personne", avec tous les sous entendus que cela impliquait. C'était bien la première fois d'ailleurs. Lui qui redouter de se la prendre, visiblement l'adolescente lui confirma que ses inquiétudes étaient infondées.
Un peu plus rassuré, il quitta la pièce en compagnie de la gamine lançant au docteur :

-Je passerai vous voir d'ici quelques temps, pour que l'on discute un peu mieux.

Son ton avait était neutre, mais ferme, mais cela fit juste soupirer le médecin. Décidément, il avait l'air gavé par la vie. A l'entente du mot "concert" la fillette qu'il tenait par la main, s'excita et voulu suivre Mimi. "Emporté", Cocoon parti de l'infirmerie improvisé, et fut contraint de suivre le mouvement. Dès qu'il déboucha dans l'axe principal, il vit que le sanctuaire s'était sacrément rempli. Les gens avait afflué et commençaient à s'intéresser aux petits enfants joueurs. Par soucis de prudence, Cocoon prit Hasnna dans ses bras, pour la porter et aller vers la scène. Il n'avait pas eu la foi de la laisser lutter, parmi les jambes des adultes.
Mais lorsqu'il jeta un coup d'œil aux alentours, l'orisha remarqua un ange qu'il connaissait bien.

-Monsieur, pourquoi tu t'arrêtes ?

Voyant que son amie avait trouvé elle aussi, une occupation avec une jeune fille, il se remit en route en murmurant un "pour rien...".
Il avait été content de l'entre percevoir, peut être qu'ils auraient l'occasion de se croiser plus tard.
Une fois posté à proximité du concert qui allait commencer, Hasnna remit le sujet sur le tapis :

-On m'a dit que pour que quelqu'un me prenne, il faut que je sois gentille et que je souris. Je suis gentille avec toi monsieur ?

S'asseyant plus loin, un peu dans l'ombre, il la mise sur ses cuisses, lui caressant les joues :

-Tu es adorables, ne t'inquiète pas pour ça...

-Alors je peux venir avec toi ?

Cocoon fut légèrement prit de malaise, et hésitant il finit par dire :

-Ecoute... il faut que la dame qui s'occupe de ça me donne son autorisation. Et puis...

Bien qu'elle fut attentive, il ne continua pas sa phrase. Non pas qu'il ne voulait pas lui parler d'Oëna, mais comment lui expliquer qui elle était pour lui ? Elle ne comprendrait surement pas. Les hormones, et les relations homme-femme, ce n'était pas encore dans sa tête, ou même dans ses préoccupation.
Mais le sujet était difficile à abordé et pas vraiment... D'actualité. Sa douce était partie un moment, pour des affaires, il savait qu'il devait être patient, alors il préféra ne pas en parler, se confrontant donc au problème, le jour où elle débarquera. Alors il passa la main dans les cheveux de la fillette, et elle, alors que la musique commençait, s'appuya contre le torse de l'orisha. La serrant contre lui, ils passèrent un long moment silencieux, l'un contre l'autre. Cocoon s'aperçut qu'il était vraiment bien avec elle, et qu'elle le mettait en confiance. Les questions qu'il se posait sur son adoption, tendaient de plus en plus vers le positif. A aucun moment elle le repoussait ou ne lui faisait penser qu'il regrettera son choix. Vraiment tout était presque parfait. Et puis, toujours dans ce silence assez expressif, et complice, la fillette se redressa, et fila sa tête, dans le creux chaud du cou de Cocoon. Ce geste rapprocha considérable le jeune homme de cette petite blonde et il l'entoura de son autre bras libre. Et puis il entendit :

-S'il vous plait monsieur, sois mon papa...


L'orisha fut attendrit à outrance devant cette relation qui commençait doucement à se construire. Il baissa la tête, la fourrant dans les cheveux dorés de la petite fille, sentant l'odeur champêtre qui s'en échappé. Les siens tombèrent légèrement couvrant ainsi ses yeux et son visage. Personne ne pouvait voir ce qu'il y avait d'afficher sur sa face, ce fut leur premier moment, à tous les deux.
C'était sur qu'il la gardait. Certain.

Plus tard ils se levèrent, et se baladèrent du côté où il y avait le couloir de l'infirmerie.
Une petite fille percuta Hasnna mais avec une sympathie non feinte. Cocoon se rappela vaguement quand il vit la copine, car Hasnna l'avait présenté parmi tous ses amis. Il ne releva pas et les laissèrent faire. Mais lorsqu'elle parla de sa "nouvelle maman" il leva les yeux vers son amie, qu'il avait aperçut tout a l'heure. Et alors encore une fois, il s'approcha d'elle et lui déposa un baiser sur le front.

-Bonjour... "nouvelle maman"...

Son ton était joyeux, presque trop. Mais il se modéra.

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. Une fête d'adoption . (rp pour tous)

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