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Lun 16 Juil 2012, 17:15

Les éclaires zébraient le ciel, et tombaient au hasard. Et qu'allais-je faire si mes survivant se faisaient éléctrocuter comme ça ?! Pour une fois que je faisais une bonne action, on voulait gâcher tous mes efforts, mais je faisais ma B-A et elle devait être bien faite ! Foi de Narcisse ! Mais étais-je bête ? Je me tournais vers le petit groupe que je venais de trouver, ils s’était réunis dans les maisons encore debout, me facilitant grandement la tâche.

« Alors on va faire simple ! Ne me touchez pas, restez groupé et taisez-vous, et vous vivrez, okey ? »

Ils hochèrent tous la tête tandis que je me plaçais à quelques pas d’eux. Une profonde incertitude en moi, j’aurais pus prendre mes jambes à mon cou, m’enfuir… Je criais entre mes dents serrés.

« Attend un peu que j’ai les mains libres mon pote, et je te fais ta fête… »


C’était pas une menace en l’air, ils nous mettaient tous en danger. Mais moi aussi je savais faire joujoux avec les éclaires, j’avais obtenus cette capacité. Et lorsque cette prodigieuse énergie était à l’œuvre, comme un enfant né de l’alliance du feu et de l’éclair, je maîtrisais les deux. Le tout premier, je l’attirais à moi, pensant que, comme le feu, il ne me ferait rien… Mais je me trompais… Je sentis les éclaires traverser mon corps, se fondre en moi, mais alors que le feu se contentait de me forger une carapace, l’éclair était tellement puissant que j’avais l’impression qu’il était autodestructeur, qu’il n’y avait pas assez de place dans mon propre corps pour contenir cette puissance. C’était simple, j’avais l’impression que ma peau se fissurais afin de trouver un échappatoire, que l’électricité voulait sortir par tous les pores de ma peau… Et que si elle voulait elle pourrait se frayer un chemin. Alors je criais, de douleur, de frustration, serrant les poings jusqu’à ce que ce forme des demies lunes sanglantes sur mes paumes, mes mains avaient machinalement été griffer mes avants bras, mais la douleur n’était rien comparé à ce que j’avais subis, j’avais repris mon souffle haletant, puis vis les morts vivants, ce qui me donna une idée.
Pourquoi faire de moi le réceptacle de ce pouvoir destructeur que je pensais maîtriser alors que eux étaient là ? Je canalisais le maximum des projectiles lancé par l’élémental, en les fondant les un dans les autres et prenant les morts vivants autours de nous comme paratonnerre. Ho croyez-moi, il ne restait même plus assez d’eux pour faire un barbecue… Je n’avais pas créé ces éclairs, non moi je m’étais seulement contenté de les rediriger, mais cette broutille que j’aurais fais les yeux fermés avec le feu… Me fit pâlir avec l’éclair…
Je regardais autour de moi pour voir que la pluie de tonnerre avait cessé… Je remerciais mentalement la déesse de sa bonté, ho oui on était encore vivant… Les gens étaient sortis par petits groupes des maisons environnante, sans doute venant voir ce que tout ceci était… Et un enfant me prit la main, plongeant ses yeux lilas dans les miens, ses cheveux auburn lui descendaient jusqu’au bas du dos. Ils étaient tous là, m’entourant, tous espéraient, tous se drapaient de cette espérance, leur donnant le même visage innocent. Mes yeux s’écarquillèrent avant de se remplir de larme qui jamais ne coulèrent de mes yeux. Ho j’avais toujours penser que ces humains avaient toujours été qu’une race faible et immonde, m’étais-je trompé ? Sans doute… Une petite sirène m’avais bien apprit qu’il ne fallait pas faire de généralité… Je dressais fièrement la tête avant de poser une main incroyablement pâle sur mon estomac, j’avais l’impression d’avoir brûlé à l’intérieur… Mais puisque j’étais encore debout… J’allais pas mourir ! Je distribuais mes armes aux hommes de cette expédition, prenant mon poignard en main. Les yeux plissé à la recherche du moindre zombie avant de reprendre ma marche.

« Suivez moi ! Vous allez être en sureté avec les autres… »


Je fis deux pas, pesant, lourd, et lorsque je fus persuadé que j’allais tomber, deux bras se glissèrent sous les miens. Les zombies n’étaient plus si nombreux… Je regardais à ma droite, une belle femme aux cheveux noir comme les plumes d’un corbeau, à ma gauche… Un homme trapus aux cheveux cuivré, son visage était mangé par une barbe, dans leur yeux, je pouvais voir quelque chose, de la peur… De l’horreur, mais aussi de la détermination, je savais qu’ils survivraient, qu’ils surmonteraient le choc car… Ils étaient humains… Et qu’un homme était apte à supporter bien des tourments… J’articulais d’une voix mal assurée.

« Merci… »

Ce par quoi on me répondit

« Non, merci à vous. »


Notre petit cortège arriva à bon port… Ils descendirent tous dans la même cave que les autres, se barricadant. Personne ne saurait qu’ils étaient caché là, humains, morts vivants… Personne à part moi et eux. On me proposa de les rejoindre dans cette cave… Mais non, je voulais me battre pour libérer notre monde de ces horreurs pourrissant sur pieds. Avant de murmurer rageusement pour moi-même.

« Leur place est dans un cimetière… Je me demande qui a bien pus avoir l'arrogance de s'auto nommer dieu...»


Une de mes jambes était raide, mais l’autre était encore souple. Oui je devais faire quelque chose, mes jointures avaient blanchit à force de serrer mon arme, douleur est synonyme de réalité, voilà ce que je me dis, en abattant ma hache sur les cous des monstres.

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Lun 16 Juil 2012, 23:07

Réglages de comptes

Mais oui , bien sûr . Quelle bande de tarés , je vous jure ! C'est au moment où je décide de jouer à chat perché sur un lampadaire -enfin , je faisais le guet hein ! Comment pourrais-je m'amuser dans une situation aussi critique ? Cela va de soi !- , sur un magnifique poteau qui fait aussi paratonnerre plutôt , que quelqu'un -un total inconscient , j'en doute pas- se met à lancer des éclairs partout ! Allons bon ! Il allait encore falloir que j'y mette mon grain de sel ou ?

Non , quand je remarquais le dégénéré qui avait fait ça , la femme qui avait lancé l'assaut tout à l'heure était déjà en train de lui faire comprendre son erreur et ses conséquences , et la punition que je vis me fit largement sourire . Elle s'en occupait , j'avais l'esprit tranquille . Enfin presque . J'avais perdu Narcisse de vu pour tout dire mais je ne doutais pas en ses capacités hein . Juste qu'il avait disparu pas loin de l'orage imprévu et dévastateur donc euh , y'avait de quoi s'inquiéter . Enfin , il y avait beaucoup à faire encore et je devais aider les quelques survivants qui étaient à ma portée .

" Ahah , encore une bonne blague ! La petite Ombre qui s'inquiète ... Fort amusant de te voir ainsi , attendrie par les sentiments et l'angoisse de perdre quelqu'un qui t'es cher . Je ne m'en lasse pas !"

Ça faisait longtemps , tiens donc . Ma petite conscience adorée ... Puis fallait avouer qu'elle parvenait parfois à me laisser des moments de répits mais quand elle revenait , elle ne se ratait pas et ne faisait pas dans la dentelle ! Mais j'en avais rien à faire de ce qu'elle me disait ... Enfin , ça , c'était facile de le dire . Mais ces paroles restaient dans ma tête pendant que je me dirigeais vers l'endroit où se trouvait cette mystérieuse femme , qui avait autour d'elle un petit groupe de zombies . Il était temps d'en finir je suppose . Puis ça commençait à m'énerver cette histoire , il fallait que tous ces trucs à moitié vivants totalement ignobles soient tous des cadavres BIEN BIEN morts . Pitié quoi !

Je traversais la ruelle jonchée de corps ... humains ou ... plus trop ... Je voulais pas trop le savoir , c'est pourquoi je regardais droit devant moi plutôt de savoir sur quoi je mettais les pieds . Ce qui me fit défaut d'ailleurs . Je me sentais partir en avant , avant de m'étaler sur les pavés trempés . Le choc était dur ... Mais la chute n'était pas maladroite , juste désirée et orchestrée par quelqu'un d'autre . Il y avait eu une forte pression sur ma jambe lorsque je m'étais étalée -royalement , je sais oui , moquez-vous- mais je me relevais , m'aidant de mon bras qui reçut alors cette pression si étrange . Je relevais le regard entre mes mèches trempées , me collant à la peau . Et je croisais la tête d'un horrible zombie rampant parce qu'il n'avait plus de jambes , juste ses deux bras pour choper le mien . Il bafouilla quelque chose que je ne compris pas mais je fus tellement surprise en croisant d'aussi prêt cet horrible visage que d'un pur réflexe , avec ma super force , je lui enfonçais mon poing dans la tronche , et tranchait sa gorge de mon autre main qui tenait ma lame . Je restais assise un moment . Il y avait un bug . Quelque chose de plus visqueux que la pluie , plus ...

- Mais c'est dégueulasse ! hurlais-je en croisant mon poing mouillé de je-ne-sais-quoi ... La bave de ce zombie certainement ...

Ah mais quelle horreur ! Je chopais un bout de ma robe , le déchirant pour m'en faire une serviette et le jetait juste après . Ouais , j'avais déjà l'air pitoyable , les cheveux trempés , les habits me collant la peau , une petite blessure sur la joue , un petit filet de sang sur la lèvre à cause de ma gamelle mémorable . Rien de grave . J'avais 'lair un peu idiote mais je passais de plus en plus pour une fille inutile -si j'avais encore le titre d'humain- ces derniers temps .

Tant mieux . Je pouvais prendre mon temps , personne ne faisait attention à moi et j'avais la possibilité de réfléchir tranquillement . Un petit objet insignifiant trempé jusqu'aux os sans âme ni amour propre qui ne méritait l'attention de personne ... Mais un truc sans importance qui avait des capacités pas mal pour un machin inerte , qui pouvait tuer à sa guise , se mouver , ressentir et faire plein d'autres trucs comme ça que nous prodigue ce qu'on appelle la vie ! Enfin , il en aura fallu du temps pour que la petite Ombre que je suis se convaincs de cette sentence idiote ...

Petit quart d'heure de remise en question terminé , le timing est serré , et j'ai encore une baston à gérer ! Quand on dit de moi que je suis une femme très occupée , c'est vrai que j'ai peu de temps à moi ... Je bouge dans tous les sens , accorde de plus en plus de temps aux autres ... C'est impressionnant cette ouverture pour quelqu'un d'aussi pourri et sombre que moi . Allez , let's go ! Je m'apprêtais à grimper sur le toit pour avoir une vue d'ensemble mais des cris attirèrent mon attention , venant de quelques maisons collées les unes aux autres , à une centaine de mètres à ma droite . Je fis demi-tour et me mit à courir en cette direction .

Mais c'était un guet-apens il faut croire . Alors que je m'élançai tout droit , un homme peu pâle mais assez pour qu'on sache que ce soit un mort-vivant , me plaqua royalement en arrivant à ma propre droite . Je tombai au sol , coincé sous son poids . J'entendis son grognement , et ouvrant les yeux , j'eus juste le temps d'intercepter ses dents avec ma lame . Dégueulasse vous dis-je . Ignoble , immonde , inhumain , abominable , affreux , mais n'existe t-il pas de mot pour décrire cette situation critique et ce panorama apocalyptique qui abîme mes yeux ?! C'en était trop , flûte ! J'allais pas m'éterniser ici ! Je dégainai ma deuxième lame , lui écartelant d'abord le buste ce qui ne sembla pas le gêner et je roulai sur le côté pour laisser son corps tomber , alors que sa tête coupée s'écroulait un peu plus loin .

"Alors ? Qu'est ce que tu fiches ? Tu vas jouer les lèches-bottes des blondinets ? Tu vas casser encore quelques tronches ? Ou tu restes là en attendant qu'on te fasse une autre jolie morsure pour la tester à la zombie plutôt qu'à la vampire ?"

Je soupirais en traînant mes armes alors que je me relevai . Allez ! Tu te relèves ! T'écoutes pas ta conscience pourrie ! Tu fais ce que t'as à faire ! Tu fonces sans réfléchir , comme d'habitude , à la bourrin inconscient ! Un vrai bûcheron ! J'étais essoufflée , les sourcils froncés , le regard dur perdu sous ma mèche , réfléchissant un instant . Je perçai la vue sous mes cheveux , quand un grognement peu solitaire se fit entendre en face . Un groupe de zombies , se déplaçant au nombre de 7-8 environ me fit face en me menaçant . J'eus cet éternel petit sourire ironique et fonçait sur eux , toute armes déployées . J'effectuais quelques revers parfait , un coup de pied par ici pour un moment de répit , une lame glissant par là , etc ... Le tout le plus synchronisé et harmonisé que je pu . Dans une telle agitation vous allez me dire ... Je fusionnai en Ombre , après avoir vérifié que tous les cadavres en étaient bien , puis prenais de la hauteur en montant sur le toit , toisant le spectacle .Quand ce foutoir innommable se finirait-il donc ? Je chantonnai un peu en attendant , regardnt d'un air peu intéressé la maison qui s'écroulait non loin . Puis remarquais la présence du guerrier qui avait joué au Dieu du tonnerre tout à l'heure . Je lançai alors , d'un air dur et glacial :

- Ça vous vient pas à l'idée de réfléchir des fois ? Vous êtes pire qu'un assassin , et je sais mon métier ! Un vrai déglingué comme il existe pas deux ... Vous n'êtes pas tout seul ici , pouvez pensez aux autres et à leurs vies , à EUX ... C'est dans vos cordes ?

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Mer 18 Juil 2012, 16:08

Alors que je m'étais éloigné de la jeune humaine, reprenant le combat, une scène étrange se déroula. De la foudre s'échappait de je ne savais trop où pour venir frapper zombies aussi bien que n'importe quel être se trouvant dans les parages. La pluie aidant, l'électricité se répandait un peu partout, blessant tout le monde au passage. Soudain, avant que je ne le réalise, elle me traversa comme tout les cadavres ambulants autour de moi. Tombant à genoux sous la douleur, je ne pouvais plus suivre le déroulement des évènements, étant totalement absorbé par la douleur. J'étais complètement sonné, incapable d'agir, la douleur paralysant mes muscles. Heureusement pour moi, les zombies étaient dans le même cas, même parfois pire, s'enflammant et finissant carbonisés. Shalnira avait eut le temps de sauter sur une poutre d'une maison écroulée et été donc épargnée par la foudre. Elle me regardait, impuissante, paniquée.
Puis elle vint, ma vieille amie. Elle monta, s'insinuant dans chaque parcelle de mon corps, combattant la douleur. La colère, une arme si puissante qu'elle pouvait faire trembler les dieux. Je me relevai, puis utilisait immédiatement un pouvoir que je n'utilisais que trop rarement, me concentrant, la pluie finit par s'arrêter même si le ciel restait nuageux et l'obscurité régnait toujours. Pendant ma lutte contre la souffrance certains évènement avaient du avoir lieu puisque je constatait que hormis les combattants et les créatures immondes, il ne restait plus personne. Et si les combattants étaient libres de leurs mouvements, ce n'était pas le cas de nos ennemis qui par je ne sais quel artifice étaient rassemblés en petits groupes. Empli de rage pour l'imbécile qui avait conjuré la foudre autant que pour les zombies, je me plaçai au milieu de la rue.

-ECARTEZ-VOUS!


J'avais hurlé de manière à ce que tout le monde dans la rue puisse m'entendre. Puis, dégainant l'épée dans mon dos, je laissai la fureur me parcourir et envahir la lame. Je pouvais distinguer presque tout le monde maintenant que la pluie s'était arrêtée, je savais donc que je n'avais pas à me retenir. Je visais la tête, le meilleur moyen d'en finir avec ces êtres abjects puis, dessinant un arc de cercle avec ma lame, comme si je voulais trancher l'air face à moi, j'envoyai une onde de choc qui, grâce à la puissance de ma colère fit s'éclater les crânes de mes cibles. Le premier coup fut suivi d'un second, encore plus puissant du fait de ma colère grandissante et que j'en injectais plus dans la lame. Cette arme était une vraie merveille. Avec ces deux coups, s'il restait des zombies dans la rue, ils devaient être bien cachés, car tous ceux dans mon champ de vision étaient mort. Définitivement mort.

-*Calmes-toi maintenant mon loup, le combat est fini. Calmes-toi.*


Je restais planté là un instant, tentant de me calmer en écoutant les paroles de ma compagne tandis qu'elle s'approchait pour se coller à ma jambe. Elle seule pouvait dissiper ma colère aussi vite et aussi facilement qu'avec quelques mots accompagnés de sa présence. Et c'était une chance pour tout ce qui se trouvaient autour de moi, sans elle, j'aurais certainement plus d'une fois tuer des innocents, aveuglé par la rage.

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Ven 20 Juil 2012, 12:27

    A vrai dire, je n'avais pas le temps de répondre aux paroles du démon qui, visiblement, n'avait pas compris ce que je souhaitais lui dire. Ou peut-être m'étais-je mal exprimée? Une chose était cependant sûre, je ne souhaitais pas créer un incident diplomatique entre nos races et il faudrait que je règle les choses une fois que le combat serait terminé.

    « Violette attention! »

    Et voilà, à trop penser, j'en revenais à ne plus faire attention à ce qui m'entourait, manquant de me faire dévorer par un zombie que je fixai ensuite avec hargne. J'étais humaine mais ce n'était pas pour cette raison que je ne pouvais pas me battre. Usant ainsi de toute la force dont j'étais capable, celle qui s'emparait de moi que dans ce genre de situation, je levais ma lame afin de décapiter cette chose immonde. Kyo me rejoint, usant de sa supervitesse pour sortir les survivants des maisons écroulées, afin de les réunir avec les autres. Seulement, plus je réfléchissais, plus je me disais que ces gens ne devaient pas passer leur vie à avoir peur, à se réfugier. Non, le vrai combat se menait tous les jours. Je regardais les humains que j'avais sauvé, un à un, droit dans les yeux :

    « Ecoutez moi! Vous n'êtes pas des victimes! Vous devez vous battre, faire preuve de courage! Les grandes batailles ne se gagnent jamais sans qu'il n'y ait des morts. Mais si nous perdons, le résultat sera bien pire car chacun d'entre vous mourra! Battez vous pour votre habitation, battez vous pour cette rue que vous aimez! Il n'y a que dans le combat que l'on peut gagner! Surpassez vous! Trouvez des armes et battez vous. Kyo surveillera les plus jeunes mais vous devez leur montrer l'exemple afin que notre race ne soit plus jamais considérée comme une race faible. »

    Je n'attendais pas un instant, levant mon sabre en l'air afin de leur donner de l'espoir, du courage. J'avais foi en eux et je savais qu'ils ne me décevraient pas. Je partais donc combattre les zombies jusqu'à ce que quelque chose d'étrange se produise : un homme totalement fou lançait des éclairs sans même viser. Voulait-il notre mort à tous? Je ne pouvais rien faire, sa magie étant trop grande par rapport à mes propres capacités d'annihilation. Et alors que je voyais un éclair se diriger dans ma direction, je sentis mon corps quitter le sol. Je savais que je ne pouvais voler, aussi, je levais les yeux vers le ciel, voyant une jeune femme dont la taille se réduisit à vue d'oeil...une fée. Elle ne tarda pas à me reposer au sol, sa magie la quittant petit à petit. Parfois, je regrettais que nous ne puissions choisir de détruire la magie des autres créatures ou non. Mais la vie était ainsi faite et devant sa colère, je ne pus que sourire afin de la remercier en silence. Lorsqu'elle me posa sa question, je réfléchis un instant, ne voyant pas de qui elle parlait, pas du tout. Mais alors que j'allais répondre par la négative, un homme que j'avais poussé à se battre vint à nous, regardant la fée avant de dire :

    « Oui je le connais, d'ailleurs ma fille l'a vu près de l'océan il y a peu de temps. Enfin, j'ai reçu sa lettre hier mais peut-être y est-il encore. Je sais qu'il n'est pas très connu encore mais ma fille nous l'a décrit comme le meilleur peintre de notre époque...moi je n'y connais rien... »

    Puis, il partit sans rien dire de plus. Je regardais la jeune femme, essayant de la rassurer en profitant du fait que nous soyons éloignés du combat, car je savais que l'océan était l'un des lieux les plus dangereux de nos terres :

    « Ne vous inquiétez pas, on dit que les artistes sont les êtres les plus résistants du monde! Vous le retrouverez. En tout cas, merci beaucoup. Je dois moi aussi vous quitter pour finir ce qui a été commencé! »

    Puis, je partis en courant, décapitant les zombies qui croisaient ma route. J'étais témoin par la suite de deux scènes époustouflantes : la première lorsque Black Pearl réussit à rassembler presque tous les zombies en un point, la seconde lorsque le démon que j'avais croisé plus tôt se servit d'une épée magique afin d'éclater la tête des zombies présents, les survivants se comptant sans doute sur les doigts de la main. Je me dirigeais alors vers le démon dont il était question, faisant attention à ce qu'aucun danger ne plane autour de lui, sachant pertinemment que sa magie disparaitrait. Je me méfiais un peu de l'animal collé contre lui mais je devais mettre les choses au clair. Je m'avançais donc, lui lançant :

    « J'aimerai posséder une telle arme vous savez...où l'avez vous trouvé? »

    Puis, sans attendre de réponse, je m'approchai un peu plus près de lui, plantant mon regard dans le sien sans lui laisser d'échappatoire :

    « Je disais cela pour vous tout à l'heure. Je n'ai rien contre vous et généralement ce sont plus les démons qui éprouvent du dégout à se trouver à côté d'humains plutôt que l'inverse. Je voulais juste vous éviter de mourir sans pouvoir vous défendre. Je m'appelle Violette.»

    Je lui souris comme pour montrer que je ne le rejetais pas, étant néanmoins attentive à tout ce qui se passait autour de moi, des zombies pouvaient encore surgir d'ici ou là, même si je doutais qu'il en reste beaucoup à présent.
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Ven 20 Juil 2012, 17:34



    La fureur de l'élémental ce déversait dans la pluie et dans tous les êtres vivant ou mort de l'endroit ne faisant aucune attention à qui elle frappait. Mort comme vivant et même structures y passerait un après l'autre. La vie importait peu pour lui, seul l'utilisation de ses capacités à fond lui importait. Le moine était fait ainsi on pouvait commencer un combat en cachant ses dont et n'en montrant qu'une fine partie mais quand il venait le temps d'être sérieux Julius y allait toujours à fond. Bien qu'il ait beaucoup de ressources cacher au fond de lui l'homme ne faisait jamais attention à qui que ce soit. Il y aurait peut-être une personne qui pourrais le distraire et qui l'obligerais à utiliser sa foudre plus légèrement et c'était Brook. Mais Julius ne ce serait jamais battu si elle avait été là car l'homme était sur qu'il aurais passer son temps à la sortit du pétrin.

    Black Pearl semblait assez insatisfaite de Julius et bien qu'elle lui ait dit de ne pas utiliser son pouvoir et qu'elle en réfèrerais à Takias cela lui importait peu. L'élémental de foudre devais bien êtres le seul membres de sa races qui ne soit pas neutre ou bon et qui n'aille pas les même intérêt que sa reine. Julius lui était un être maléfique qui ne trouvait son bonheur qu'en cognant et faisant le mal autour de lui. Il était une personne qui aimait détruire et donner libre cours à ses pulsions. Cet homme était une animal et un barbare et cela n'étonnait personne quand on le croisait. Tous ce qui émanait de lui n'était qu' hostilité et rien d'autre. Un jour Julius serais assez puissant pour défier Takias et lui prouver qui aurais le pouvoir pour combattre d'égal à égal avec elle et même de la surpasser. Jamais l'homme ne voudrait prendre sa place car ce qu'il aimait c'était de n'avoir aucune responsabilité et Julius n'avais aucun but précis dans la vie. Elle et lui avait fais un pacte tous les deux jamais il ne la défierais en public et de son côté elle le laisserais faire ce qu'il voulais ce qui était un pacte juste selon lui. Julius n'obéirais jamais au ordre de sa reine si elle lui demandait quelque chose c'est qu'il le ferait volontairement et non par contrainte.

    Cette fois ci c'était trop, la manipulatrice de métal colla un aimant dans son dos pour l'attirer vers le sol. Elle réussit ce qu'elle voulait en quelque sorte, Julius n'arrêta pas de lancer ses éclair mais sa concentration faiblit et donc son pouvoir s'estompa partiellement. La foudre ne faisait qu'émaner de lui mais jamais l'homme ne ce laisserais prendre par un tel piège. Voyant que son pouvoir de voler ne lui permettait pas de voler à contre sens mais seulement de ralentir sa descente vers le sol l'homme retira blouson de cuire plaquer puis retira l'aimant dans son dos non sans effort et l'inversa. À cette instant l'objet ce dirigea vers le sol le laissant à cette endroit. Il fallait dire qu'elle s'avait être foudre cette femme et elle avait raison de vouloir lui donner une leçon mais ceci ne l'arrêta pas, sa ne fit qu'attisé sa colère. Une femme lui adressa la parole, lui disant qu'il était pire qu'un assassin en outre pire qu'elle qui en était un. Il pouvait penser à la vie des autres et quoi alors avec son métier elle devrait savoir que certaine créature en cette terre son tellement cruel que la vie des innocent et même de leurs propre partenaire leurs importait peu. Cette femme était peut-être encore une assassin mais au fond elle était comme Brook innocente et croyait surement qu'il y avait du bon cacher dans chacun de nous.

    - Merci du compliment mon cœurs mais sache que je me fiche carrément de la vie des innocents et des vôtre je suis ici parce que j'avait une chose à finir. J'ai dit que si vous surviviez à mon attaques je vous respecterais mais je ferai une exception pour toi et tes leçon de morale.

    Julius remonta lentement vers les cieux, l'homme allait faire son attaques finale. l'élémental allait pulvériser les alentours. Cette fois par contre il attendrait que les survivants serait évacuer pour ne pas trahir sa parole et même attendre que les innocents sans défense sois évacuer.

    - Maintenant pousser vous je vais nettoyer cette endroit une bonne fois pour toute quand tous le monde sera évacuer.

    Julius repris sa place dans les cieux et cria de toutes ses force en contractant ses muscles du plus fort qu'il pouvait. L'homme canalisait son pouvoir mais pour faire ce qu'il voulait faire il lui fallait beaucoup plus d'énergie alors même si la plus ne tombait plus il y avait encore de la foudre la haut. L'homme l'attirant sur lui et l'aspira comme une aspirateur. La foudre du ciel fusionna à ses pouvoir régénérant son pouvoir et même plus encore, c'était la première fois qu'elle lui donnait beaucoup plus et peut-être était-ce parce qu'il avait franchit un nouveau niveau de pouvoir ressèment. L'aura de foudre qui ce dégageait autour de lui pris de l'expansion jusqu'à ce qu'il y ait tellement d'éclair qui dansait autour de l'homme qu'on le distinguait presque plus. Tous les survivant était à l'abris en ce moment, l'homme avait fais attention. Le moine descendit sur le sol alors qu'il restait quelques zombies mais très peu et déploya toute l'énergie accumuler autour de lui. L'aura d'énergie contenu autour de lui pris de l'expansion dans toute les direction et créa une gigantesque explosion dévastant tous sur son passage, sol, zombies et structures peu importe ce qu'elle était. Sur une distance de 200 mètres tous ce fit ravager ne laissant que ruines et poussière. Même le en dessous de lui ce volatilisa laissant place à du vide quand l'explosion pris fin. Julius était essouffler et riait au éclats en observait tous ce qu'il avait fait. L'homme avait épuiser presque toute ses force, il flottait au dessus de ce carnage qu'il avait créer et il ne restait plus aucun mort vivant dans le rayon de son explosion. L'homme pris la route des airs volant à une altitude moyenne pas très vite ayant fait une énorme dépense d'énergie récemment et ce dirigea vers les autres qui finissait de faire évacuer les derniers survivant.



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Ven 20 Juil 2012, 21:46

La voix de cet homme même apeurée eut l'effet désiré, il lui avait avoué la vérité ; là où se cachait son bien-aimé. Elle n'avait plus rien à faire sur ce sentier, elle choisissait un autre chemin. Celui qu'elle s'était longtemps refusée. Elle courba la tête vers cet inconnu, elle ne lui avait rien demandé, mais il avait satisfait ses désirs. Elle ravisa ses préjugés, ses médisances sur les Hommes étaient peut-être mal fondées, mais pas sur les Dieux.

La jeune fille aux cheveux d'ange s'éloigna, s'occupant à ses affaires, Magnolia fit de même et redevint la ravissante jeune demoiselle qu'elle aimait pavaner. Elle savait déjà ou la mènerait ses pas. Elle n'écoutait plus le cri des armes, ni l'ivresse des combattants. Ses pieds nus foulaient la terre rocailleuse, son œil gauche lui montrait avec précision les zombies encore vivants... Enfin vivant ne sera qu'un mot, ni mort, ni vivant, elle ne sait même pas comment les tuer. Peut-être avec des cailloux ? Enfin ce n'est pas avec sa force déplorable qu'elle allait en lancer un... Elle regarda sa cible, lointaine, bien trop loin. Elle donna vie à cette pierre abandonnée sur le sol qui attendait encore qu'on lui marche dessus pour qu'elle se brise, qu'elle se fracasse, s'émiette et devienne terre. Magnolia changea son destin ; la possédant et la projetant sur sa cible. Il y avait bien un impact, un trou, la cible était perforée, mais ne semblait pas mourir. Elle haussa les épaules et continua sa route en les déviant de son chemin par la force de son esprit.

Magnolia ne souhaitait pas s'attarder sur des choses vaines. Elle marchait d'un pas sûr vers sa destination, mais le cœur emplit de doute. Chaque pas posé était un doute grandissant qui la menait un peu plus vers une solitude ? Vers un sentiment qu'elle ne voudrait ni voir ni affronter.

Cet homme avait dit que cette femme que... Et si... Et s'il avait reconstruit un nouveau château, s'il avait remplacé la pièce du puzzle ? Se plairait-elle à tout lui détruire pour qu'ils reconstruisent ensemble, pour rendre immaculé ce qu'elle a sali ?
Les battements de son âme se faisaient de plus en plus grands s'insinuant dans chacun de ses membres, son sang -s'a-battait lui aussi. Arriverait-elle à assumer ce nouveau face à face ?

Fébrile, chancelante, un homme la surpris à trancher la tête d'un mort-vivant qu'elle n'avait pas pu éloigner par ses dons, surtout par son manque d'inattention. Les yeux écarquillés, les siens comme ceux de son ennemi. Là, elle comprit pourquoi son cœur sonnait l'alarme.


« - Me... Merci, » bafouilla-t-elle.


L'homme ne daigna pas lui sourire, il repartit en chasse, mauvais. En même temps, elle ne tuait pas les monstres, il se demandait sûrement pourquoi il l'avait sauvé. Et elle comprit la colère de son regard.

Les doutes grandissants, le chemin se rétrécissait, la finalité allait-elle advenir sous les lames perçant le ciel macabre ?
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Sam 21 Juil 2012, 19:28


¤ Event Partie I : Groupe IV ¤ - Page 2 312712PNJIV


« C'est fini. »


L'arme de Black Pearl tomba au sol après la dernière attaque de l'élémental. Son visage fut éclairé par un sourire satisfait. Cependant, elle devait se montrer prudente et c'est pour cette raison que d'un simple mouvement de sa main, son arme revint dans sa paume alors que sa propriétaire s'élançait vers les cieux pour faire un dernier bilan de la situation. Elle regardait la rue commerçante, essayant de sentir la présence de ces choses immondes, mais rien, il n'y avait plus rien. Ils étaient tous morts, avaient tous péris de la main des guerriers qui s'étaient ligués contre eux. La jeune femme regardait les dégâts occasionnés. Ce n'était plus de son ressort à présent et elle était certaine que des braves viendraient reconstruire la rue commerçante. De plus, s'ils avaient gagné une bataille, ils étaient très loin d'avoir gagné la guerre. Elle ne s'arrêterait pas là, elle ne s'arrêterait jamais, jusqu'à ce qu'elle trépasse, elle se battrait toujours pour laver ce monde des vermines qui y grouillaient. Black Pearl leva son arme en l'air, un cri de guerrière venant donner tout son appui à ce geste! Les hommes et femmes qu'elle avait recruté, des humains pour la plupart, levèrent également leurs armes. La femme prit d'un sentiment de victoire commença donc son discours :

« ENSEMBLES! Ensembles, nous avons battu ces choses, nous les avons écrasé jusqu'au dernier! Quelques soient les raisons de chacun, ensembles, nous sommes arrivés à ce qui s'apparentait à l'impossible! Cette nuit, ce jour... »

Les premières lueurs de l'aube pointaient à l'horizon, éclairant peu à peu le visage de la jeune femme, l'éclairant comme si la volonté des dieux le souhaitait. Black Pearl continua :

« Ce jour, ensemble, nous y sommes arrivés! Bien sûr, il y eut des pertes mais quelle guerre n'en comporte aucune? Et c'est justement de guerre que nous parlons à présent, pas d'un simple combat! Nous devons continuer, apprécier cette victoire pour ensuite repartir pour nous opposer à ces choses! Nous ne vaincrons qu'ensembles! Ensembles tout deviendra possible, ensemble, nous trouverons le coupable! »

Doucement, à côté de la jeune femme aux cheveux blanc, apparut la silhouette d'une autre femme, semblant bien plus pure, moins adepte du combat au corps à corps. Mitsuko apparut, non par ses propres pouvoirs car elle en était incapable, mais grâce à un objet magique du manoir qui lui permettait d'apparaître en hologramme où elle désirait. La guerrière la regarda, se méfiant visiblement mais lorsque la jeune femme lui sourit, elle baissa sa garde. Mitsuko regarda alors un à un les individus qui se trouvaient ici, en reconnaissant certains. Mais elle n'était pas là pour se donner en spectacle ou faire des mondanités. Elle finit par dire :

« Si vous souhaitez en finir avec tout ceci, vous devez continuer votre combat, trouver quel est l'antidote, détruire ces choses avant qu'elles ne fassent plus de mal. Mais, surtout, vous devez vous liguer contre le coupable, celui qui est à l'origine de ce mal qui ronge nos terres. Car votre malheur vient d'un homme, un homme vil, un homme dont le cœur est rongé par une terrible malédiction : le mal absolu. Quelles sont ses motivations? Je ne saurai le dire mais sont-elle réellement importantes? »

Mitsuko regarda vers l'horizon, avant de reprendre :

« La justice a parfois un prix, et cet homme devra payer de sa vie. Je ne saurai vous dire quelles sont ses intentions si ce n'est de détruire les souverains bénéfiques. Alors je vous en conjure, continuez de vous battre et fait en sorte de détruire cet homme, faites en sorte de détruire le roi des sorciers! »

La jeune femme révélait en réalité à contre cœur de qui il s'agissait, elle le révélait parce qu'il le fallait, sans écouter son cœur, juste parce que ce n'était que justice, et qu'elle était la déesse de la justice. Elle disparut alors sans plus de cérémonie, sachant pertinemment qu'elle devait prévenir le maximum de personnes possibles. Black Pearl avait une expression neutre, ne sachant s'il fallait la croire. Mais pour l'instant, ils devaient protéger la rue commerçante d'une seconde invasion.

« Aidez moi tous! Nous allons ériger un mur magique qui arrêtera les zombies, qui les stoppera à l'entrée de notre rue commerçante! Unissez votre magie à la mienne! »

Alors, Black Pearl se concentra, commençant à créer autour de la rue une immense bulle de protection magique où seuls les êtres vivants pourraient entrer. La fin de ce combat ne sonnait que le début d'un autre...mais peu importait! Le destin du monde était entre les mains de chacun!

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Dim 22 Juil 2012, 16:19



La colère retombait, petit à petit, et la fatigue tombait quant à elle sur mes épaules. Le combat avait été long, et accumuler ma rage dans la lame pour produire les ondes de choc m'avait demandé beaucoup d'énergie. C'est ce que je pensais jusqu'à ce j'entendis l'humaine que j'avais croisé un peu plus tôt. Avec mes pouvoirs amoindris, je devenais forcément plus faible. Mais le combat était fini, alors je pensais ne pas devoir m'en faire. Après tout, je l'avais aidé, même si elle aurait peut-être pu se débrouiller seule, elle n'avait aucune raison de s'en prendre à moi, et il n'y avait plus un zombie aux alentours.
La jeune femme avait du voir ce que j'avais fait puisqu'elle me dit qu'avec une arme telle que la mienne l'intéressait. Je doutais fort qu'elle puisse l'utiliser mais je n'avais rien à cacher, si je lui parlais du forgeron c'est ce dernier qui déciderai si elle en était digne ou pas. Cependant, je n'eus pas le loisir de lui répondre car elle enchaîna en s'approchant pour me fixer droit dans les yeux. Elle m'expliqua pourquoi elle avait agit de la sorte un peu plus tôt et elle se présenta. Nous nous étions donc mal compris, tout ce qu'elle craignait, ce n'était pas d'être en compagnie d'un démon, mais plutôt que sa compagnie m'entrave et m'indispose. Je décidai de lui répondre, autant dissiper tout malentendu. Je m'approchais donc encore davantage d'elle et posai ma main droite sur son épaule ,après avoir ranger mon épée dans mon baudrier dorsal, afin d'appuyer mes propos..

-J'ai rencontré bien des créatures, toutes plus étranges les unes que les autres. Je ne juge pas les races, je juge les gens. Si jamais j'ai le loisir de vous connaitre, alors je pourrais juger si votre compagnie m'indispose. Pour l'instant ce n'est pas le cas. Quant à votre....particularité, tant que je n'ai pas besoin d'être à au maximum de mes capacités pour combattre, vous pouvez rester près de moi autant que vous le désirez jeune demoiselle.Je suis assez fort pour ne pas avoir peur de la faiblesse.

A peine achevai-je ma phrase que je vis la femme qui nous avait guidé dans notre combat s'élever dans les airs pour se lancer dans une harangue. Les hommes et femmes qui l'accompagnaient depuis le début en furent galvanisés. De mon côté, je restais perplexe, habituellement, seul avec ma louve, cela suffisait. Mais vu l'ampleur de ce qui se passait, il ne fallait pas se leurrer, je ne serais pas de taille. Aider les autres combattant dans leur lutte, puisque de toute façon je comptais lutter, paraissait une idée judicieuse, même si je n'avais aucune confiance en eux. Surtout que certains avaient démontré leur stupidité.
Vint ensuite une seconde femme, comme une apparition. Je ne l'avais jamais vu et pourtant, j'écoutais ses paroles avec attention et respect, sans trop vraiment savoir pourquoi. Elle parlait d'en finir avec cette menace, elle parlait du coupable et de sa punition. Et ses paroles répondraient à mes désirs. L'auteur de cette abomination, celui qui avait osé souillé la vie et la mort à le fois, cet être plus impur encore que les démons, cette vermine vile et cruelle, devait payer. Les réactions ne furent pas nombreuses, car comme le faisait remarqué l'élémental qui nous guidait, une nouvelle vague de créatures arrivait. Elle nous proposa d'ailleurs d'unir nos forces, ou plutôt nos magies à la sienne afin de créer un bouclier. L'idée était intéressante. Je retirai donc ma main de l'épaule de la jeune humaine et me mis en route afin de m'approcher notre guide.

-Volk. C'est mon nom. Souvenez-vous en, ou oubliez-le. Moi je ne vous oublierai pas, demoiselle Violette.

Je luis fis une révérence mi-respectueuse mi-ironique. Elle avait la prestance d'une demoiselle raffinée mais avait le corps et l'accoutrement d'un guerrière. Ma révérence était à son image, puisque complètement décalée dans ce contexte obscure et empli de brutalité. Puis je couru vers mon nouvel objectif, un peu déçu de devoir quitter cette jeune femme si intrigante afin d'accomplir ce que je pensais devoir faire.

C'était la première fois que je partageais ma magie avec quelqu'un et c'était une expérience vraiment déroutante. Comme si une part de moi était arrachée. Avec Violette, j'avais plutôt le sentiment d'être écrasé par une force invisible, qui me diminuait, qui m'empêchait d'être au maximum de mes capacités. Là c'était complètement différent, c'était douloureux, atrocement douloureux. Puis la douleur s'estompa à mesure que d'autre venait apporter leur aide, comme si la charge se répartissait, comme si étant le premier, j'avais du encaisser le choc de la création du bouclier et les premiers instants de son existence. Ce fut donc un soulagement quand d'autres se joignirent à nous, le bouclier grandissant.
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Mar 24 Juil 2012, 14:39

    Thème

    Je regardais le démon dans les yeux, finissant par lui sourire. J'étais heureuse de voir que tout malentendu avait été dissipé. De plus, cela me prouva encore une fois que les démons n'étaient pas forcément ces êtres que beaucoup pensaient inhumain. Enfin, cette expression était un peu stupide, mais tout cela pour dire que nous n'étions pas forcément fait pour guerroyer pour l'éternité. Mon père adoptif avait donné des ordres clairs à ses sujets, de laisser en paix notre race, de nous laisser vivre. Et de voir cet individu m'accepter comme j'étais, me permettre de rester à ses côtés sans en éprouver du dégoût, de la pitié ou de la haine me faisait espérer qu'un jour notre peuple serait l'égal de tous les autres. C'était normal après tout, aucun individu de ces terres ne choisissait la race de sa naissance, alors pourquoi sous prétexte que nous étions faibles, fallait-il nous torturer? Je souriais avant de lui dire :

    « Très bien dans ce cas. J'espère que nous aurons l'occasion de nous rencontrer dans d'autres circonstances pour faire connaissance. Je vous parlerai de moi et vous de vous. Je ne sais pas cuisiner donc je ne peux pas vous inviter à déjeuner mais peut-être pourrions nous nous balader ou faire autre chose. Le hasard en décidera. »

    Je regardais alors Black Pearl faire son discours. J'admirai cette femme, souhaitant devenir aussi forte qu'elle pour guider les miens vers le haut, pour avoir la possibilité de tout affronter sans la moindre peur. Je voulais moi aussi être capable de faire des discours, je voulais être capable d'embraser les foules, de redonner espoir à ceux qui l'avaient perdu. Mais pour l'instant, je n'étais que moi, point encore prête pour accomplir un tel destin. Mais j'y travaillais, je voulais que justice soit rendue aux miens, je voulais que nous puissions vivre au grand jour après avoir vécu pendant des siècles et des siècles avec la peur au ventre, nous cachant dans des buissons, dans des cavernes. Je voulais que les miens soient en sécurité. Cette image de l'élémentale de métal resterait réellement toujours gravée dans mon esprit, une femme victorieuse, une femme qui croyait en elle et qui ne baissait jamais les bras. Je voulais la revoir, un jour, j'espérai, discuter avec elle.

    Mon esprit fut alors troublé par l'apparition d'une autre femme...c'était elle. Mes yeux s'écarquillèrent d'eux même devant celle qui avait guidé mes pas depuis un certain temps, m'apparaissant en rêve, sa voix résonnant dans mon esprit quand j'allais au plus mal. Je me souvenais lorsque j'avais passé le test au temple des esprits, lorsque j'étais devenue bien plus forte. Elle me guidait depuis si longtemps, me parlant avec une voix douce qui m'apaisait, avec une voix ferme qui m'encourageait. Elle pensait que les humains étaient de loin supérieurs à toutes les autres races de ces terres, elle pensait qu'il fallait que justice soit rendu, que ceux qui avaient été pendant si longtemps été privé de liberté, privé de la possibilité de vivre, que ceux qui ne faisaient que survivre devaient maintenant se hisser au plus haut des races de ces terres, que les humains seraient les égaux des autres, acteurs de la vie, acteurs de la politique. Je savais qu'elle voulait m'aider mais je ne l'avais jamais rencontré auparavant, jamais comme ça. Aussi, je restais accrocher à ses mots, Elle nous livrait le coupable, mais bien plus, nous encourageait à continuer. J'allais le faire, j'allais essayer de trouver l'antidote, ne désirant pas tuer un être, aussi vil soit-il. Je préférai qu'il soit jugé plutôt qu'il meurt. Et alors qu'elle disparaissait, j'entendis les quelques mots de Volk que je regardais de nouveau. Je lui répondis tout bas avant qu'il ne parte :

    « Moi non plus je ne vous oublierai pas... »

    Kyo me rejoignit, prêtant le peu de magie qu'il avait à Black Pearl pour qu'elle construise un mur, une protection magique qui protégerait la rue commerçante quoi qu'il arrive. Je souriais. Nous avions gagné cette bataille. A présent, je devais reprendre la route, chercher l'endroit qui nous permettrait de confectionner l'antidote.

    « Veux-tu que je vienne avec toi cette fois encore? »

    « Bien sûr. Et puis, même si je ne le souhaitai pas, je suis certaine que tu viendrais quand même afin de t'assurer de ma sécurité. »

    « Tu sais, je commence à croire que tu es bien capable de voler de tes propres ailes... »

    Je souris au commentaire de mon ami de toujours. Le chemin serait long.
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Jeu 26 Juil 2012, 13:50

Il ne semblait plus y avoir énormément de zombies, et pour cause, tout le monde y mettait du sien. Je ne pouvais qu’admirer leur habilité tandis que moi, je peinais comme un idiot à, ne serait-ce que lever mon arme afin de décrocher un coup. Ma poitrine se soulevait au rythme de ma respiration lourde. Dire que j’avais un coup de barre aurait été le plus doux des euphémismes. Mais je n’allais pas m’arrêter, non ça aurait été vraiment nul de ma part… Il ne semblait plus y avoir aucun zombie, a part quelques cadavres disséminé ici et là. Le paysage n’était plus comme avant, il ne faisait plus plaisir à voir… L’odeur de la chaire putride vous piquait les yeux, tandis que tout n’était plus que ruines suite aux attaques des différents guerriers. Je levais le regard vers le ciel toujours aussi obscurcit, mordant ma lèvre pensivement, est-ce que ça se passait bien du côté de Sora ? Je l’ignorais, et préférais encore ne pas savoir si il lui était arrivé malheur, j’avais un objectif, et aucun doute là-dessus, si elle savait que je m’inquiétais pour sa petite bouille elle m’enverrait valser au loin… Je poussais un profond soupir avant de me relever et de m’approcher de l’endroit ou les villageois s’étaient planqué. Il y avait vraiment peu de survivants… Je toquais aux portes de la cave, m’éclaircissant la gorge.

« Je pense que vous pouvez sortir, je vais vous conduire au dehors des enceintes. »

Je poussais un soupir à en fendre l’âme, absolument pas rassuré, peut-être s’étaient-ils planqué dans l’espoir d’une contre-attaque ? Je ne le saurais pas avant de m’être engagé. Et les zombies n’étaient pas repérables grâce à leur magie… Puisqu’il n’y en avait pas. Il se dégageait d’eux seulement un sentiment de mal… Quelque chose à vous faire dresser les cheveux sur le crâne tellement ça défrise. Mais les cadavres jonchant les pavés avaient exactement le même petit quelque chose… Impossible de savoir. Ils sortirent tous, certains plissaient les yeux dans l’espoir de voir plus clair… De débusquer un ou deux monstres planqué dans l’ombre d’un quartier, mais ils n’étaient plus paniqués, ils avaient repris leur esprit et, tout comme moi scrutaient les horizons. Tandis que nous nous mettions à marcher. Une voix se fit entendre dans le silence de mort qui planait sur la rue nous faisant à tous lever le nez, je pus sentir les corps se rapprocher, la crainte et l’espérance planaient dans l’air, tout comme en moi d’ailleurs. Je me voyais mal piétiner encore des heures, j’étais… Fatigué…

- Maintenant pousser vous je vais nettoyer cette endroit une bonne fois pour toute quand tous le monde sera évacuer.

Je me tournais vers eux, souriant comme si de rien était. Ce que j’avais vus avait beau être horrible, épouvantable et sans doute m’occasionnerais pas mal de cauchemars pour les nuits à venir, mais moi j’étais pas humain, je savais cacher à la perfection les sentiments que j’éprouvais, devenant aussi expressif.. Qu’un cailloux ! Je haussais les épaules en m’exclamant.

« Bon vous l’avez entendus… J’pense pas qu’il nous épargnera si on traine, j’ai pas l’impression qu’il soit patient hein ! Mais moi je dis ça… Je dis rien… »

Je repris la tête de la troupe d’une démarche féline, d’un pas assuré, sans non plus être pressé. Une fois sortit de la rue j’eus envie de m’écrouler comme une masse… Mais je dus refréner mon envie, mon cœur battait la chamade, comme si il voulait s’échapper de son nid douillet que formait ma poitrine et faire ‘coucou’ aux autres. Une petite lueur paniqué brilla dans mes yeux tandis que je cherchais l’élue de mon cœur dans toute cette foule, sans toutefois parvenir à la trouver. Le brouhaha des éclairs se faisait entendre, mais impossible de me calmer, rien n’aurait pu apaiser mon mal aise et ma peur. C’est sans doute parce que ces sentiments ridicules étaient en train de prendre une tel ampleur sur moi que j’en avais peur… Une femme magnifique apparut devant nous, et rapidement je suis qui elle était, pressentiment ? Aucune idée. Je m’avançais, me frayant un chemin parmi cette foule à coup de coude.

« Si vous souhaitez en finir avec tout ceci, vous devez continuer votre combat, trouver quel est l'antidote, détruire ces choses avant qu'elles ne fassent plus de mal. Mais, surtout, vous devez vous liguer contre le coupable, celui qui est à l'origine de ce mal qui ronge nos terres. Car votre malheur vient d'un homme, un homme vil, un homme dont le cœur est rongé par une terrible malédiction : le mal absolu. Quelles sont ses motivations? Je ne saurai le dire mais sont-elle réellement importantes? »

Je haussais un sourcil, écoutant attentivement ce que disait la jeune femme, semblant avoir oublié toute panique quant à la disparition soudaine de la jolie petite ombre. Le discours de la femme continua. Il se dégageait d’elle une étrange sérénité…

« La justice a parfois un prix, et cet homme devra payer de sa vie. Je ne saurai vous dire quelles sont ses intentions si ce n'est de détruire les souverains bénéfiques. Alors je vous en conjure, continuez de vous battre et fait en sorte de détruire cet homme, faites en sorte de détruire le roi des sorciers! »

On avait même droit au nom du coupable, c’est qui l’équipe de petit veinard ? Mon boulot s’arrêtait là, ce n’était pas à moi de châtier un homme pour une bourde commise, intentionnellement au non. Ce roi devait être puissant, incroyablement puissant pour lâcher un tel fléau sur nous. Mais il n’empêchait. Moi petit génie ce n’était pas mon rôle. Je venais de donner un coup de main. Et je n’avais pas les capacités pour trouver un antidote… Ce n’était pas possible. Je regardais mes pieds sans oser relever le regard, honteux. Ma place n’était pas ici aux côté de ces valeureux guerriers, car jamais je n’aurais autant de fierté et de bravoure qu’eux…

« Aidez moi tous! Nous allons ériger un mur magique qui arrêtera les zombies, qui les stoppera à l'entrée de notre rue commerçante! Unissez votre magie à la mienne! »

Poussant un petit soupir je fendis la foule comme une flèche, m’avançant face à la jeune femme, je devais avoir une sacré déguaine avec mes cheveux en bataille, mes habits troués et mes écorchures… Mais j’avançais la tête haute, affichant ce même masque de fierté et de neutralité sur le visage que d’habitude.

« Je vais tenter de vous aider avec mes moyens… »

Je posais la main sur la sienne, y injectant ma magie, lui lançant un grand sourire innocent et jovial, la bulle de protection prit alors des reflets dorés, zébrant sa surface à quelques endroits… J’irais chercher Sora… J’irais remuer cette pille de cadavre si elle ne se trouvait pas dans la foule… Mais si jamais je trouvais son cadavre… Alors toutes ces années à tenter de refréner cet instincts destructeur qu’était le mien se briserait à tout jamais, laissant voir une facette de ma personnalité que personne n’avait envie de voir.

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Mar 31 Juil 2012, 19:02





    Julius volait en direction de la sortit de la ville, il avait prouver n'avoir aucune considération pour le genre humain après avoir fait tous sauter autour de lui. Cette fois il étais couvert car Takias lui avais dit de qu'il pouvait faire tous ce qu'il voulait qu'elle ne l'en tiendrait pas rigueur vue la situation alors l'homme comptait bien s'en donner à cœur joie. Black Pearl voulait de l'aide pour faire un bouclier magique qui protègerais les lieux et les laisserais intacte bien sur quand Julius arriva le bouclier c'était presque refermer sur lui. Le moine ne s'avait pas qu'il pourrais y passer à sa guise et du voler un peu plus pris d'une légère irritation à ce qu'on tente de l'enfermer avec la structure magique. L'homme ce tourna et balança une foudre sur le dôme par pure réflexe ce qui n'eut comme effet que d'accélérer sa construction. Décidément cette femme n'était pas une allier à ce mettre à dos mais sa c'était une chose que Julius ne prenait pas en compte la plus part du temps car il aimait foutre le bordèle partout et même s'il avait plusieurs ennemis et très peu d'amis cela ne le dérangeait pas car il aimait vivre dangereusement. Julius ce posa près des hommes et femmes qui avait combattu, c'était la première fois depuis le début du combat et beaucoup semblait le regarder amèrement, surement pour ce qu'il avait fait. Il était probable que dans ses précédentes actions l'élémental ait tuer de leurs amis avec sa foudre et la pluie mais cela ne lu importait peu personne ne lui ferais de mal pour cela. En tout cas pour cette fois la prochaine fois ce ne serais peut-être pas la même chose. Le futur lui réservait surement de bonne bataille en perspective et au fond de lui l'homme espérait bien rencontrer une ou deux personnes avec qui il c'était battu, surtout cette petite ombre car le génie semblait bien tenir à lui et s'il la faisait souffrir ou autre chose sa le ferais bien frustrer. Julius ce marrait déjà, il s'en délectait en avance, l'homme pris son souffle et quelques minutes plus tard repris son envole. Il accompagna le groupe pendant un moment puis changea de direction par ennui total de toute manière il en était sur, l'homme croiserais d'autre bon à rien comme eux.




    :


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Mar 31 Juil 2012, 19:49

    À peine eus-je le temps de me retourner que le guerrier aux éclairs avait filé plus vite que ... la foudre ? Okay , je ne la referais plus celle-là . Mais comprenez-vous combien piétiner et combattre dans ce tas de cadavres des zombies pourris jusqu'aux os pouvait finir par vous pourrir les neurones en même temps ?

    Un peu de pitié voyons ! Je me sacrifie pour le peuple pour une fois , pour qu'il vive en paix ! Enfin , c'était pas le moment de jouer les héroïnes fières d'elle même un peu trop . Je scrutai une dernière fois le panorama qui s'offrait à moi du haut de ce toit , écoutant avec un plaisir qui ne se lisait point sur mon visage , le silence qui voulait aussi signifier la fin de ce carnage .

    Je sautais finalement de mon perchoir , atterrissant parfaitement au pied de la maison , scrutant à droite , à gauche . La foule s'amassait , prenant peu à peu conscience que le danger était écarté . Je m'écartais en sifflotant , longeant les murs , évitant les groupes de gens trop conséquents , passant toujours pour la discrète et la solitaire de service , c'était mon rôle et ça le resterait , quoi qu'on dise , quoi qu'on fasse .

    Condamnée à cette solitude ? Je ne dirais pas ça . Habituée ou née avec serait bien plus adaptée , enfin si l'on écoute les sornettes d'un génie qui n'a pas la langue dans sa poche , cela va de soi ...

    D'ailleurs . Où était-il celui-là ? Parce que je l'avais perdu de vue mais j'ignorais si il était déjà parti , si il était en train de parler avec je ne sais qui ou si il reposait en paix dans ce tas de ... Je me figeai un instant , mieux valait ne pas y penser ! Positiver ! Voyons donc ! Le seul mot qu'une Ombre est censée ne pas connaître , la positive attitude !

    Mais bon ... Reposer d'accord , en paix , certainement pas . Parce que je suis une Ombre et que je me ferais une joie de lui faire un gentil coucou dans le truc qu'on appelle l'Avant-Enfer , le royaume des Ombres , qui trie les âmes comme un bibliothécaire trie des livres ! Là , je pouvais en faire ce que je voulais et l'éternité ne serait plus qu'un horrible enfer pour lui . Je suis pas collante mais ... Quand je tenais à quelque chose , je le lâchais rarement , voyez-vous ?

    Mais ce bordel était bien trop grand , et je pourrais pour une fois faire cet effort que me soufflait mon écervelé de conscience . Tenter de lui faire confiance et de se dire qu'il est en vie , quelque part , en sécurité . Bah , avais-je un autre choix ? Je cherchais du regard la sortie de ce capharnaüm , et apercevait la muraille .

    Résignée et soupirant , je me dirigeais vers celle-ci avant de l'enjamber -de sauter dessus vous voulez dire avec un peu d'escalade , la flemme de trouver la porte- , me retrouvant dehors , m'éloignant pas à pas de ce bazar improbable . J'avais œuvré pour la justice et restait à finir le boulot en accomplissant une petite chose pour moi qui constituait en un simple effort . Je regardais une dernière fois au-dessus de mon épaule et soupirait , avant de reprendre ma route .


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