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 ¤ Event Partie I : Groupe V ¤

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Sam 30 Juin 2012, 18:16

NE PAS POSTER AVANT LE 1ER JUILLET!


¤ Event Partie I : Groupe V ¤ 819840PNJV

Cet homme était fait de muscles, un homme comme peu il en existait sur ces terres, un homme ayant le corps d'un dieu, d'un colosse. Seul un pagne lui servait de vêtement et malgré l'obscurité du lieu où il se trouvait, enchainé entre trois murs et une grille de fer forgé, l'on voyait ses muscles saillants, comme si la lumière ne pouvait ignorer une telle force de la nature. Elyos, tel était son nom, un guerrier qui s'était rebellé contre son roi et qui devait à présent en payer le prix fort. Le collier en tissu qui entourait son cou prouvait parfaitement son statut d'esclave, le nom de son maître tatoué au fer rouge sur sa peau, un simple P. Son maître? Il ne connaissait pas son nom, il l'avait imaginé durant des heures, les heures où il ne servait à rien, enfermé dans sa cellule, dans l'une des plus grandes maisons du port. Son maître était quelqu'un qui lui paraissait honorable, bien que très stricte et celui-ci l'inscrivait à des combats à mort dans la partie du port la moins bien fréquentée, empochant beaucoup d'argent car, depuis qu'il était ici, jamais il n'avait perdu aucun combat. Bien entendu, son corps témoignait de son statut, de larges plaies recouvrant de longues cicatrices. Cependant, ce qui lui paraissait honorable chez cet homme qui l'envoyait chaque soir, lorsqu'il était en état de combattre, dans un cachot sombre où l'odeur de l'alcool et du sang régnaient, c'est qu'il lui avait promis que le jour de sa centième victoire, il le libérerait.

Et sa liberté était une chose tellement attendu pour Elyos. Car cet homme était un mari, un mari et un père et il lui tardait de retrouver les siens. Chaque fois qu'il se battait, chaque nuit, il pensait à sa femme, cette humaine qu'il aimait plus que tout. Il pensait à sa taille fine qu'il aimait enlacer, à ses hanches plus larges qu'il aimait effleurer, à ses lèvres qu'il aimait embrasser, il pensait à son corps, ses cheveux noirs comme l'ébène et tellement doux. Il n'avait comme unique rêve que celui de la retrouver, de la serrer fort dans ses bras puissants, elle et son enfant, un garçon de cinq ans qui était curieux de tout, voulant manier l'épée comme son père, voulant se battre pour un avenir plus juste. Que faisaient-ils en ce moment même? Où se trouvaient-ils? Tellement de questions qu'Elyos se posait et qui demeuraient sans réponse. Il devait se battre jusqu'à atteindre la centième victoire, il devait les retrouver.

Soudain, il sortit de ses réflexion, dérangé dans ses pensées par l'homme qui se trouvait dans la cellule d'en face.

« Ce n'est pas l'heure du petit déjeuner pourtant... »

Il était le deuxième esclave du maître, plus ancien que lui mais plus jeune d'âge. Celui-ci ne servait pas pour les combats, non, mais était l'esclave sexuel du maître. Il avait raison, ce n'était pas l'heure de dîner, et, néanmoins, la porte du sous sol où se trouvaient les cellules venait de s'ouvrir. Il était tard, vraiment tard, et même s'ils n'avaient aucun moyen de savoir l'heure, les deux hommes étaient sûrs et certains que ce n'était pas l'heure du petit déjeuner. Quelle ne fut pas leur stupéfaction lorsqu'ils virent le gardien des cellules descendre dans la cave d'un pas lent, la peau terne et les yeux éteints. Et lorsque le zombie fonça sur la cellule du compagnon d'Elyos, il fut arrêté par les barreaux de fer. L'esclave regarda alors les clefs, désirant les attraper. Habile, il ne lui fallut que quelques secondes pour les attraper, ouvrant sa cellule afin de les donner à Elyos. Ce dernier fut alors le spectateur d'un spectacle horrible, son ami se faisant déchiqueter par le monstre assoiffé de sang qui, une fois qu'il eut fini avec lui, fonça sur sa propre cellule pour essayer de faire de même avec lui. Très bien. Il avait la clef, il ne lui manquait plus que le moyen de sortir d'ici à présent.

Ce que l'homme ne savait pas, c'est que le port avait été contaminée par une étrange maladie, que son maître n'était plus qu'un zombie comme toute la maisonnée et que même s'il sortait dehors, il ne trouverait que ruine et désolation. Il ne faisait aucun doute que d'autres individus étaient coincés comme lui dans les maisons, dans les bateaux même et il faudrait sans doute un miracle pour qu'ils arrivent à s'évader du port sains et saufs...

Spoiler:
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Dim 01 Juil 2012, 02:40

Depuis quelques temps, des créatures étranges envahissaient le pays. Forceria souhaitait retourner à la capitale le plus vite possible. Peut être là bas aurait-elle plus de chance de trouver une explication à ces évènements. Du moins c'était ce qui semblait le plus logique. Elle espérait de tout son coeur que les évènements ne soit pas aussi grave une fois sur l'autre continent. Pour aller le plus vite possible, le plus pratique et surtout le moins fatiguant était de partir par la voie maritime. Elle avait donc cherché à prendre le large à bord d'un grand navire à voile. Il lui avait fallu au bas mot négocier pendant... en fait jusqu'à ce qu'un zombi arrive et tue le capitaine du navire. Sans trop se poser de questions, elle attrapa son éventail à lame pour mettre hors d'état de nuire la créature.

Quelque part sur le chemin on lui avait dit que pour tuer ces monstres, il fallait tout simplement leur trancher la tête. De toute manière, elle avait déjà tenté beaucoup de choses pour les tuer... Leur couper un membre, planter la lame d'une épée dans leur coeur, les empoisonner, les brûler... En vain malheureusement. Ces créatures semblaient invulnérables. C'est pour cela qu'elle essayerait tout ce qu'elle pourrait dans l'espoir d'arriver à trouver un moyen de les détruire. Elle esquiva une attaque avant de trancher la gorge du zombie. Ses mouvements s'arrêtèrent net. La jeune femme recula vivement, attendant quelques instants pour vérifier que le corps face à elle n'était plus habité par une volonté étrange. Elle parcouru rapidement le sol du regard pour retrouver la tête de la créature.

La tête avait roulé relativement loin. Lorsqu'elle alla vers elle, elle ne remarqua absolument rien. Le teint avait peut être légèrement changé, mais rien de plus. Assez rapidement, la rhéla se retourna et marcha aussi vite que possible vers le cadavre du capitaine. Alors que la transformation commençait à peine, elle prit une grande inspiration et le décapita. Les larmes lui montèrent au yeux. Comment cela se faisait-il que les morts reviennent à la vie? Pourquoi était-ils obligé de mutiler des cadavres pour sauver leurs vies? Quel horrible esprit avait manigancé tout ça?

Elle regarda d'un air triste les deux cadavres au sol. Est ce que des temps meilleurs arriveraient-ils un jour? Cette horrible aventure allait-elle durer éternellement? Ces questions ne trouveraient de réponse qu'avec le temps. Malheureusement, personne à l'heure actuel n'avait de temps à gaspiller. La rhéla aurait aimé chanter pour le salut de leurs âmes, mais justement le temps lui manquait. Il fallait qu'elle se dépêche de prendre le large. Sans plus attendre, elle essuya la lame de son éventail et fonça sur le bateau. Les matelots, qui avaient assisté à la scène restèrent sans rien dire pendant quelques instants. Ce n'est que lorsque le vent ramena des odeurs de fumée et de chair brûlée qu'ils se mirent au travail. En moins de cinq minutes le bateau était prêt pour le départ.

Les marins courraient dans tout les sens, essayant d'achever leur travail le plus vite possible. Ils voulaient quitter le plus vite possible cette ville maudite. Ils espéraient silencieusement être en sécurité une fois arrivé de l'autre côté de la mer. La rhéla aurait tellement aimé leur dire qu'ils se trompaient lourdement s'ils pensaient un jour trouver un lieux où ils seraient en sécurité à l'heure actuel. Ils prendraient de nouveau le large en arrivant au port, c'était certain. Elle aurait beaucoup de mal à entrer dans le port sans tuer personne. Zombie ou nouveau cadavre, elle devrait couper la tête de tout ce qui passe sinon leur corps viendrait enfler les rangs des zombies.

Le voyage se passa sans trop de problème. Il arrivait de temps à autre de voir le cadavre qu'une créature, se battant contre les courants pour rejoindre une terre où la nourriture humaine ne manquerait pas. Certains tentèrent de rattraper le bateau afin de monter à bord, mais à chaque fois Forceria abattait la première arme blanche qu'elle avait sous la main dans la gorge du monstre.

Enfin, le voyage toucha à sa fin. Le paysage en face d'eux était complètement occupé par les zombies. Son coeur se glaça d'effroi à la vue de la catastrophe. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour les empêcher de nuire à nouveau. Elle se sentait toujours aussi désolée de devoir abîmer le corps de ces personnes, mais elle ne pouvait faire autrement. Avant même que le bateau ait pu faire demi tour, la rhéla s'envola. Elle monta aussi haut qu'elle le pu pour avoir une vue d'ensemble du "champs de bataille". Il lui semblait remarquer de-ci de-là quelques résistant. Ils combattaient pour leur vie. Il fallait absolument leur prêter main forte. Elle s'envola aussi vite que possible vers les créatures, en décapitant le plus possible sur son passage.
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Dim 01 Juil 2012, 09:52

Cela faisait maintenant quelques jours que j'étais en route vers le port. D'après mes formateurs, ils m'avaient dit que la ville du ''Port'' était fortement contaminé. Mes formateurs, ce sont ceux de Aeden, des maîtres élémentals qui voyant le danger envahir le monde décidèrent de former les élémentals volontaires pour vaincre ses choses, moi je faisais parti de ces volontaires.

J'arrivais également par navire de Aeden vers la macabre destination en m'efforçant de ne pas trop y penser. Lorsqu'on arriva dans les eaux du ''Port'', l'ambiance changea. L'eau déjà était bleu noir, une odeur de mort et de décomposition se faisait sentir de toute part. Des corps inertes de vie flottaient à la surface de l'eau...enfin plus des morceaux de cadavres qu'autres choses. Tandis que nous arrivions en grand nombre vers le quai du ''Port'', nous fumes attaqué.

En effet, provenant des profondeurs de la mer, des morts vivants immergèrent de cette infâme eau puante. Le pont supérieur c'est à dire à l'arrière du bateau se trouvait une dizaine de zombies prêt à tuer sans pitié. Moi, je me trouvais sur la terrasse au dessus du pont supérieur avec quelques uns des élémentals. D'autres se trouvaient directement face à eux au pont supérieur. C'est de là que commença la bataille, moi qui ne contrôlais que l'eau qui m'entourait, je pouvais maintenant créer ma propre eau, c'est ainsi que je créais deux lames de glaces prolongeant de mes bras pour attaquer ces monstres car sinon ma maîtrise ne pouvait rien faire sauf les mouiller.
Je coupais des bras mais aussi les jambes mais ils n'étaient toujours pas morts. C'est alors qu'un élémental hurla tout fort qu'il fallait couper la tête de l'individu pour le tuer. Rien que cette idée me donna la nausée. Cependant, même si on tuait ses créatures, d'autres et en plus grands nombres revenaient à la charge, on était de moins en moins nombreux.

Le capitaine du navire mais aussi le chef de groupe ordonna aux élémentals sachant voler de se rendre sur ''Le Port'' continuer la mission car le bateau était maintenant stoppé à cause de ses monstres. C'est ainsi qu'après avoir eu une douleur au dos, mes ailes se déployèrent avant que je ne puisse prendre mon envol avec une dizaine d'élémental. On continua notre route malgré l'impression d'abandonner nos autres coéquipier piégé sur le navire. Alors que nous arrivions sur les quais du ''Port'', une énorme explosion retentit du bateau d'où nous étions embarqué. J'en déduisais vite que c'était le moyen le plus radical de les tuer tous pour éviter de se faire mordre. Dans mon envol, je vis également dans les airs une autre personne volée qui n'était pas de notre groupe, elle semblait être une humanoïde mais je ne savais pas si c'était des hallucinations à cause de ma peur ou bien réellement une personne se dirigeant elle aussi vers ce lieu ravagé par la mort...

On arriva finalement sur les bords des quais, je me tournais vers mes camarades les yeux brillant de larmes :

''Séparons nous pour sauver le plus de vie ! Je ne vous dis pas au revoir car je ne sais si nous serons encore envie !''


C'est ainsi que je me retrouvais seul sur le quai prêt à sauver les gens se trouvant en cette ville. Je restais caché derrière des caisses de pêche car des zombies se trouvaient en grand nombre sur le quai. Or, une jeune femme humaine se mit à courir sur le quai en criant partout effrayé par ce qu'il lui arrivait. Il y avait de quoi crier car des zombies se mirent à sa poursuite. Je pris mon courage entre mes mains et me mis également à courir derrière ses zombies, avec mes lames glacés, je les décapitais les uns après les autres avant de déboucher dans une ruelle sans issue. La jeune femme se tenait coller au mur avec en face d'elle, un arc de zombie prêt à la tuer. Je sautais alors par dessus l'arc de zombie après m'être croûté sur la boue par manque d'équilibre et me positionnais devant la jeune femme apeurée. Les zombies se mirent à courir vers nous comme des animaux traquant leurs proies.
Sans plus réfléchir, j'activai ma petite bulle de protection jaunâtre nous protégeant. Ils tapotèrent dessus, des fissures se mirent à apparaître. Là, je devais dire que j'étais dans une impasse, je ne savais quoi faire, puis la jeune femme était totalement effondrée, elle savait que c'était foutu. Je devais trouver une solution et vite...
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Dim 01 Juil 2012, 13:27

La jeune femme s'éteignit dans une dernier soupir, appelant à elle la mort pour qu'elle l'emmène hors de portée des affres de la mortalité. Pourtant celle-ci ne vint pas. Après quelques instants où la morte ne bougeait plus, les lèvres entrouvertes et craquelés par la maladie laissèrent entrer un filet d'air mugissant, comme un râle glacial et inhumain, pâle copie de la respiration des vivants. Elle ouvrit alors les yeux. Sans expression, ils n'étaient plus le miroir de l'âme, mais étaient devenu un simple outil de détection. Les mires mortes balayèrent la ruelle sans voir âme qui vive. La créature décida donc de se hisser sur ses jambes encore tiède et commença à avancer, en quête de nourriture.

Lynn observa le zombi passer devant elle avec une moue désolé. Son pouvoir de guérison avait été insuffisant pour sauver cette femme blessée par une morsure. L'Ultimage était incapable de combattre ce mal qui n'était pas vraiment une maladie. Elle l'avait vu s'attaquer au corps en se propageant dans celui-ci comme un feu de forêt. Elle avait tenté de le combattre, mais ses pouvoirs étaient autant de coups portés dans l'eau. Lynn accablée par l'échec laissa passer le zombie en s'écartant de son passage, n'ayant pas le cœur, ou le courage, de faire ce qu'il fallait pour qu'il soit incapable de contaminer d'autres personnes.

Soudain, alors qu'elle dépassait la magicienne, les narines de la créatures frémirent légèrement et elle retourna sur ses pas. *Il me sent*, comprit la magicienne qui se croyait sauve derrière son invisibilité. Le fait que les zombies ne puissent pas la voir était un avantage non négligeable, pour elle et pour tout son peuple. Pourtant, cela n'était pas suffisant pour échapper aux zombies tenaces et dénués de logique primaire. Ils ne faisaient sans doute aucun lien entre le fait de « sentir » et de « voir ». Pour la créature, Lynn était là, quelque part, et elle continuait de la traquer tant que l'un de ses sens saurait la détecter.

L'Ultimage fit un pas de côté lorsque le zombie avança sur elle et continua de l'observer. Ce dernier s'était arrêter. Il renifla une nouvelle bouffée de son odeur puis réajusta sa direction pour avancer de nouveau sur son repas. Lynn pouvait poursuivre ce petit jeu pendant longtemps, ou du moins, jusqu'à ce qu'elle se fasse coincer dans un coin ou qu'elle soit surprise par un mouvement imprévisible de la créature frustrée. Elle ne pouvait pas non plus se mettre à courir, car le bruit de sa course serait encore plus facile à localiser que son arôme.

-Je suis désolé, couina-t-elle à l'adresse du zombie qui se tordit aussitôt le cou pour lui faire face.

La créature poussa un rugissement gourmand avant de se lancer sur sa proie, qui fut aussitôt suivi d'un sifflement étouffé. La créature tomba alors comme une marionnette dont on avait sectionné les fils, un morceau de zinc projeté par la télékinésie, saillant encore de sa nuque ensanglantée. Lynn attendit ensuite quelques instants, adressant une prière silencieuse pour la jeune femme, puis vint lui fermer les paupières.

Son écran d'invisibilité toujours sur elle, Lynn se mit ensuite à trottiner pour sortir de la ruelle. Sa jolie robe blanche d'Ultimage n'était plus aussi resplendissante qu'avant. Des traces de sang frais et anciennes constellaient la robe en alternance de rouge vif et de marron coagulé. Elle était également déchirée par endroit, l'une de ses bretelles de soie pendait mollement sur son épaule.

Dans la rue principale, le chaos était à son comble. Des zombies trainaient leur corps ça et là, errant passivement dans la ville désertée de toute vie. C'est alors qu'ils levèrent tous la tête, comme une meute de loup ayant repéré un cerf blessé, puis ils se mirent à courir après une jeune femme terrorisée. Lynn se mêla aux zombies, sachant qu'ils se moqueraient comme d'une guigne de son parfum alors qu'ils avaient de la chair fraiche sous les yeux. Elle se tenait tout de même assez éloignée par ne pas en toucher un par inadvertance et suivit le cortège de morts, bien décider à faire ce qu'elle pouvait pour aider leur proie. C'est alors qu'un homme intervint. Il bataillait avec ardeur pour protéger la femme, mais dû très rapidement se replier derrière une protection. Celle-ci commençait d'ailleurs à faiblir sous les assauts inépuisables des monstres. Au moins, alors qu'ils tentaient de détruire le bouclier, ils ne bougeaient pas trop. Lynn qui s'était positionnée dans leur dos se concentra lors un court moment et invoqua une lame d'air qui s'abattit sur les rangs de zombies. La plupart furent touché dans le dos. Certains dont la nuque était entamée, tombèrent dans un bel ensemble tandis que les plus chanceux ignoraient totalement leurs blessures superficielles.

Un peu décontenancé par son attaque à l'efficacité toute relative, Lynn se tordit les doigts dans un moment de stress avant d'aviser une bitte d'amarrage sur le quai. Elle inspira alors longuement et tandis le bras vers le lourd roc de plomb incruster dans la pierre. Le sol se craquela autour de la bitte d'amarrage qui se débattait contre son socle, puis avec un dernier gémissement d'effort, Lynn arracha l'objet de terre qui fusa contre la rangée de zombie. Il y eut alors un unique bruit mât tandis que le morceau de plomb broyait chair et os avant de s'échouer sur le sol dans un long gémissement métallique.

Absorbée par la maitrise de sa télékinésie, elle se rendit compte que son invisibilité était tombée. Elle cligna alors des yeux avant de les poser sur le jeune homme aux cheveux de paille et au regard bleu. Un sourire forcé, car craintif, naquit alors sur ses lèvres. La jeune fille poussa alors un très simple et timide:

-Bonjour...

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Dim 01 Juil 2012, 22:26

Tout était calme, peut être trop en fait. Le vampire venait de quitter le parc, s'y étant recueilli longtemps. Oh, il n'y avait aucune tombe eu nom de quiconque en ces lieux, mais il avait du détruire le corps d'une personne qu'il avait considéré comme chère à ses yeux, qui l'avait quitté avant qu'il ait appris à la connaître et qu'il avait revue sous la condition de revenante. Il était conscient que seulement deux personnes étaient capables de lui faire ressentir ceci : Morvan et elle. Le premier était évidemment la personne qui comptait le plus pour lui, il aurait fait n'importe quoi, même donner sa vie ou y mettre fin de lui-même si cela pouvait aider l'élémental. La seconde, cela avait été une rencontre brève et explosive, mais le vampire s'y était attaché, très vite, trop peut être, car la mort de la demoiselle ne l'avait pas laissé indemne, encore moins la rencontre avec la version zombie.

Il avait donc fini son espèce de stase, devant l'endroit du massacre où il ne restait maintenant plus rien, même pas une cendre ou une minuscule parcelle de chair décomposée, le corps ayant tout bonnement été atomisé. C'est en se relevant qu'il comprit pourquoi tout était d'apparences si calme : en réalité, la population se contentait de marcher, lentement, bien trop pour que cela en soit habituel. Puis vint la désillusion, quand il comprit ce qu'il se passait enfin. Son regard devint vide, le visage encore plus blême qu'à son habitude et ses mains se mirent à trembler. Enfin vint l'instant ou un déclic se fit dans sa tête, où il décida de ce qu'il allait faire et où ses sentiments pour autrui n'importaient même plus. Fouillant dans son sac, il se saisit de sa faux. Celle-ci était conçue pour améliorer le contrôle du sang et des ombres - forgée par une élémentale d'exception - ce qui lui serait bien utile pour lutter contre la masse qui se dirigeait apparemment contre le seul être à peu près vivant se trouvant dans le coin. La serrant avec force et convictions, il étendit l'ombre qui se trouvait dans sa main, lui fit parcourir tout le manche et la propagea sur l'intégralité de la lame.

- Alors c'est vous qui lui avez fait ça, hein ?

Son regard devint noir, enfin vraiment noir car mis à part ses iris qui étaient devenus rouge sang, le reste de ses yeux avait tourné à un noir profond, aucune once de blanc ne daignait éclairer les yeux et l'âme du vampire qui avait pris sa décision, s'étant laissé envahir par la rage. Avançant d'un pas déterminé contre la vague ennemie, il fit quelques gestes amples à l'aide de sa faux et lança la première attaque contre les zombies. Commençant assez fort dès le début, il étendit l'ombre propagée sur sa faux et la transforma en une sorte de lame géante, qui suivit la rotation de l'arme pour finalement se diriger à pleine vitesse contre les jambes des créatures, en s'élargissant pendant le trajet. Le sang fusa, la population diminua un peu, mais à sa grande surprise, pas tant que cela. Ils n'avaient pas esquissé un seul cri, un seul hurlement exprimant la moindre once de couleur, rien. Ceux qui avaient eu les jambes sectionnées se relevèrent et le vampire interloqué n'en fut que plus énervé - enfin, si cela était possible - et se contenta de murmurer à leur intention, même si cela était parfaitement inutile :

- Qui a osé vous faire un truc pareil ? ET COMMENT ON VOUS TUE BORDEL ???

De sa main libre, il fit plusieurs gestes amples devant lui, créant alors plusieurs lames de vent qu'il élança sur une seule créature. Trancher les bras, les jambes, le ventre - et même les tripes - ne fit absolument rien. En revanche, sectionner la tête sembla plus efficace. En quelques sortes rassuré, Alec reprit sa faux en main et réitéra l'attaque, créant une très large lame d'ombre qui se jeta sur les zombies - à la tête cette fois - faisant un sacré strike pour l'occasion ! Se décidant enfin à chercher des personnes pour l'aider à faire le ménage - et des gens à sauver, accessoirement - il quitta le par cet se dirigea vers le port, espérant y trouver des mercenaires armés jusqu'aux dents capable d'en découdre avec quelque chose qui dépassait sûrement tout le monde. Ne voyant absolument rien avec la population qu'il s'évertuait à décapiter alors que d'autres prenaient le relais pour passer sous la lame maintenant experte du vampire, Alec créa deux ouvertures dans son manteau grâce au collier récupéré dans la rue commerçante - ou comment gagner du temps sans retirer ou abimer des vêtements - et invoqua ses ailes noires. S'envolant, il fut surpris par le nombre de têtes crasseuses qu'il y avait dans le coin. Cependant, parmi toutes ces têtes, il en repéra qui n'était pas commune et encore moins crasseuse. Sa gorge se serra en un instant, comprenant que le seul être auquel il tenait vraiment était en danger.

- *Ah non, tu vas pas crever aussi ! Pas toi, pas ici, pas maintenant et pas devant moi !!!*

Rétractant aussitôt ses ailes alors qu'il était à quelques mètres du sol, Alec atterrit un genou au sol. Sa colère qu'il pensait à son comble venait d'exploser, son crâne était brûlant d'une rage infinie contre ces créatures qui osaient s'en prendre à l'être aimé. L'endroit puait le sang et la chair décomposée, ce qui lui donna une idée assez dégueulasse. Se concentrant, il attira tout le sang de morts qui avait été versé, majoritairement par décapitation - ce qui indiqua qu'ils avaient compris le truc - et forma plusieurs lames assez longues qu'il plaça tout autour de lui, sur deux niveau séparés d'une dizaine de centimètres, pour décapiter le plus de corps possibles, peu importe la taille du zombie. Il les mit alors en mouvement, les forçant à tourner tout autour de lui et à une vitesse assez affolante.

Avançant, remonté à bloc, il fit un véritable carnage car les créatures qui s'approchaient trop près s'en trouvaient à la fois décapitées et découpées au torse pour la plupart. Faisant son bonhomme de chemin, il récupéra le plus de sang possible, formant d'autres lames qui le dégoutaient plus qu'autre chose, mais il faisait avec de qu'il avait ! Une fois arrivé à hauteur de son élémental, il se saisit d'une des lames - ayant au préalable cessé de faire tourner les autres qui lévitaient en attendant un autre ordre - et décapita manuellement plusieurs autres créatures. S'approchant enfin assez près de l'élémental, une personne qu'il semblait protéger et une autre qui venait d'apparaître comme par enchantements, il se concentra de nouveau, recréant plusieurs lames, aussi longues et solides que possible et les fit de nouveau danser, mais cette fois tout autour du petit groupe. Alors que les têtes recommençaient à se trouver tranchées, il gueula, autant à l'intention de l'illusionniste que de Morvan :

- J'Y CROIS PAS ! LA VILLE EST INFESTÉE DE SALOPERIES ET LE SEUL TRUC QUE VOUS TROUVEZ A FAIRE, C'EST UNE FOUTUE PAUSE EN PLEIN MILIEU DES ZOMBIES, TOUT A POUR VOUS DIRE BONJOUR !

Bon, Alec n'avait pas fait dans la dentelle, mais il n'y avait pas de quoi non plus ! En réalité, il devait être aussi voire plus flippant que les autres créatures, car en plus de ses crocs de sortie, ses yeux noirs aux iris pourpre et ses armes flottantes qui décapitaient à la chaîne, son crâne et ses glandes lacrymales n'avaient pas résisté aux émotions fortes qu'il subissait et c'est en pleurant du sang qu'il pensa à l'intention de Morvan, d'un ton assez aimable en fait, avant de parler à tous du même air :

- *Heureux que tu sois encore en vie. Tu m'as manqué tu sais !*

- A part leur trancher la tête, j'ai rien trouvé d'efficace, enfin ça vous devez déjà le savoir ! En revanche, si vous avez la moindre idée sur ce qui est à l'origine de ce truc et comment on inverse le processus, je suis preneur !
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Lun 02 Juil 2012, 15:48

Sceptelinôst était totalement infestée et c’était avec beaucoup de chance que Kévia avait réussi à embarquer sur un des derniers bateaux sains qui avait quitté la ville.
L’humaine n’avait qu’entraperçu ses êtres immondes qui dévoraient quiconque se trouvait sur son chemin. Et le peu qu’elle avait vu lui avait donné des nausées et des frissons dans le dos. De morts qui revenaient à la vie. Comment y croire… De ce qu’elle avait compris dans la confusion qui régnait, il suffisait d’une morsure pour devenir une de ces créatures effrayantes et contre nature. Une seule petite morsure, boire même une égratignure … ? Elle ne savait pas trop, le plus sage étant de rester à distance et de se contenter de les éviter. C’est ce qu’elle s’était dit pendant toute la traversée en direction du continent du matin calme. Jamais elle n’aurait imaginer trouver ces créature là-bas, les bateaux étant un bon moyen d’éliminer les rares monstres qui avaient pu monter ou se transformer à bord. Un cas s’était retrouvé sur son propre bateau et les hommes d’équipages l’avaient immédiatement jeté à la mer, persuadés de l’avoir livré à une mort certaine par noyade.

Lorsqu’elle avait accosté avec son lycaon, la ville ne devait pas être si infestée que ça car elle n’avait rien remarqué de suspect et elle se maudit d’être restée quelques jours dans une des auberges du port. Mais à l’heure actuelle, ça ne servait plus à rien de ruminer sur sa bêtise. Elle avait eu besoin de se reposer quelques jours avant de reprendre sa route et aujourd’hui elle se retrouvait piégée dans cette même taverne avec d’autres personnes et de toute évidence rare étaient ceux qui savaient manier une arme et plus rares encore ceux qui en possédaient…
Kévia regarda rapidement autour d’elle. Ils étaient bien moins de dix. Cinq compta t-elle, tous des marchands et commerçant venus comme elle se reposer avant de reprendre leur route et la tavernière qui avaiot refusé de partir . Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’ils luttaient pour garder barricader l’entrer de la taverne à l’aide de tonneaux remplis de boissons et de marchandises, mais tous faiblissaient. La nuit était proche. Les assauts ne cessaient jamais, à croire que ces créatures étaient infatigables. Elles tambourinaient sans relâche sur l’énorme porte en bois que maintenait fermée Kévia et un autre homme au visage terrifié.

« Il va bien falloir qu’on sorte à un moment. On en peut pas rester enfermé indéfiniment ici ! Je veux sortir !! JE VEUX SORTIR !! » lança un deuxième homme qui devenait hystérique, sans doute ne supportant pas le fait d’être enfermé comme une proie.
Il se jeta sur Kévia pour la déloger de la porte sur laquelle elle s’appuyait mais le lycaon se mit sur son chemin, montrant les crocs.


Cette seconde d’inattention fut fatale. Kévia et le commerçant qui maintenait la porte fermée avec elle, furent projetés au fond de la taverne, laissant ainsi entrer un flot de créature affamées. L’homme qui avait voulu fuir quelques secondes auparavant se retrouva submergé de monstres qui le réduirent en lambeaux. Celui-ci ne seraient pas transformé au moins. Ceux qui n’avaient pas pu se rassasier sur le pauvre homme, s’étaient jeté sur la tavernière qui n’avait pas pu en réchapper.

« Arkos ! Ne les mords surtout pas ! Sors, je te rejoins ! ». Elle ne savait pas si les animaux pouvaient être contaminé. Mordre reviendrait à avoir plein la bouche de cet immonde sang puant qui composait les morts-vivants.

* Mais … *

« SORT JE TE DIS ! » hurla l’humaine en prenant sa faucille à deux mains. Elle pivota sur elle-même coupant ainsi les mains grisâtres et décharnées qui je se jetaient sur elle.
Son manteau fut réduit en charpie mais elle continua son mouvement circulaire pour ne pas se retrouver coincée contre le mur. La lame fendait l’air de façon désordonnée mais elle réussit à se frayer un chemin jusqu’à la grande porte d’entrée. Elle ne s’arrêtait pas et frappait frénétiquement autour d’elle. Le lycaon avait disparu de son champs de vision. Il était sorti. Tant mieux que mal elle parvint aussi à sortir mais ne put rien pour ceux qui hurlaient encore piégés à l’intérieur. Mais pour l’heure elle s’en moquait. Il fallait qu’elle sorte elle. Elle ne serait d’aucune utilité pour personne si elle aussi se faisait mordre et déchiqueter.


La vision qui s’offrit à elle l’épouvanta. La grande place grouillait de mort-vivants. Tous déambulant plus ou moins lentement. Un de ces êtres tomba à ses pieds. Arkos venait de se jeter sur lui, toute griffes dehors. Instinctivement, Kévia lui ouvrit le ventre de part en part et s’éloigne prestement. Mais la créature se releva et revint à la charge.

L’humaine ouvrit de grands yeux. Comment pouvait-il se relever alors que ses entrailles pendaient en dehors de son ventre. Les nombreux coup de faucille qu’il reçut ne firent que le ralentir, mais le ne mettèrent pas hors d’état de nuire.

« Qu’est ce que c’est que ce ça !? » Surprise par un deuxième monstre, sa faucille lui échappa des mains et lorsque le visage répugnant fut assez proche d’elle, elle l’attrapa à mains nues et brisa lui brisa la nuque. Alors seulement le corps s’écroule sans vie. Le deuxième montre subit le même sort. Et Kévia respira enfin. Elle fit roula ses larges épaules et soupira. Instinctivement elle voulut rabattre son manteau sur sa carrure musclée mais sa main attrapa de l’air… Ah oui… Il n’était plus là. En règle générale elle détestait se déplacer sans dissimuler son corps plus que musclé qui trahissait sa condition de simple humaine. Mais aujourd’hui elle ferait bien une exception et elle se consola en se disant qu’il n’aurait fait que la gêner.

Récupérant sa faucille tombée, elle essuya le sang écœurant qui la recouvrait et partit en petite foulée en direction des bateaux qu’elle voyait au loin. Des mugissement inhumain l’alertèrent de la présence d’autres zombis dans les environs. Elle entra dans la première maison qu’elle trouva.

Ce n’était pas une simple maison mais une grande villa en réalité. Une énorme villa. Silencieusement elle s’enfonça dans la cours et entra dans la maison à reculons, face à la porte qu’elle venait de refermer en espérant ne pas avoir été repéré.

* Kévia, derrière… *

L’humaine se retourna et vit approcher un homme qui devait être riche de son vivant… Enfin avant d’être trasnformer. Le lycaon faisant diversion, elle n’eut aucun mal à lui couper la tête. Le sang gicla et elle du se retenir pour ne pas vomir. L’odeur était atroce. font color=]Le corps s’écroula, inerte à ses pieds. La tête quelques mètres plus loin. Elle regarda presque tristement le corps.

* C’est vraiment ignoble... *

« A qui le dis tu ! » bougonna la jeune humaine couverte de sang. « Cherche nous une salle d’eau. Dans une maison comme celle-ci il doit bien y avoir un coin d’eau où se débarbouiller… J’empeste la mort ! »

Un bruit métallique attira leur attention. Puis des mugissement qu’elle commençait à reconnaitre.

* Il y en a un autre. Ca vient de l’escalier, là-bas * lui apprit le lycaon, dont l’ouïe était bien meilleure que la sienne.

« Et dans une si grande maison, il doit y en avoir d’autres aussi. Il doit y avoir des domestiques, des esclaves…sans doute tous contami… »

*Attends ! On dirait que ça lutte en bas ! Peut-être ne sont ils pas tous encore transformés ! *

« Tu crois… » dit elle en haussant un sourcil, l’air dubitative.

**

« Ok ça va, on va voir, mais après on cherche cette salle d’eau ! Je te préviens ! »

Posté en haut des escaliers, le lycaon s’assit et regarda sa maîtresse descendre prudemment. Lui restait en haut, pour signaler l’approche éventuelle d’une personnel de maison devenu zombie. Au moins ne se retrouverait-elle pas coincée en bas. Plus elle descendait, plus il faisait sombre et l’odeur qui se dégageait de l’endroit qu’elle allait atteindre, ne lui plaisait pas. Alcool, sang, sueur. Silencieuse elle attendit quelques secondes que ses yeux s’habituent quelques peu à l’obscurité. Mais des bruits de gargouillis peu appétissant lui parvinrent. Elle soupira. Il y avait bien un zombie en bas. Et il semblait s’acharner sur quelque chose en fer. Ce ne serait que plus facile pour le tuer une deuxième fois. Sa faucille à la main elle entra dans ce qui semblait être une pièce à cachot et le mélanges d’odeur lui sauta à la gorge.

Elle ne distinguait pas tellement ce qui se passait mais vit l’ombre du zombie se figer et se retourner. Il savait qu’elle était là. Contre toute attente, ce zombie s’avéra plus rapide que ceux qu’elle avait croisé. Elle en tomba à la renverse et son arme se planta dans le ventre du gardien, sans vraiment d’effet. La lutte dura quelques instant et elle se remercia intérieurement d’avoir été aussi forte et musclée. Il lui fallu encore quelques secondes pour attraper le visage décomposé entre se mains et lui tordre le cou… Le corps s’affaissa sur elle…


« Mais quelle HORREUR !! » Sans mal elle se dégagea et se pencha pour vomir. Elle n'avait pas supporté le conctact aussi rapproché avec le cadavre pourissant. Encore avachit sur l’escalier elle attendit quelques secondes avant de se retourner pour remonter quand elle entendit du bruit dans son dos. Un deuxième zombie ?

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Mer 04 Juil 2012, 20:01

« Je préférerai qu'elle reste au château. »

Un petit sourire se dessina sur le visage de Mitsuko qui regardait Clauswitz avec une expression indéchiffrable. A côté de la déesse se tenait son double qui souriait de la même manière après un petit coup d'oeil à celle dont elle avait partagé la vie de nombreuses années. Ce fut d'ailleurs Edelwyn qui prit la parole en première :

« Allons, je sais que vous êtes conscient du fait qu'il faille agir dès à présent. Si nous attendons, il sera trop tard. Je comprend pertinemment que les statistiques de survie sont faibles, mais si vous avez choisi de m'épouser, je suis certaine que c'est parce que vous croyez en moi, en ma puissance. »

« Certes, mais le moment n'est pas venu. Votre puissance est... »

« ...suffisante. »

Mitsuko avait coupé le vampire dans son élan, le regardant toujours de la même manière. Elle finit par reprendre, s'approchant d'un tableau qu'elle contempla en parlant :

« Je suis convaincue qu'Edelwyn saura venir à bout de ces êtres sans âme. Vous savez comme moi Clauswitz que nous commençons tous par le bas de l'échelle. Cependant, avec tout le respect que je vous dois, ce n'est pas en restant assise sur un divan en parcourant les lignes d'un ouvrage qu'elle brûlera les étapes, ni même les franchira. Si vous souhaitez qu'elle soit acceptée par tous comme votre épouse légitime et une digne maîtresse du clan Malkavian, vous devez la laisser combattre ces créatures. »

~

Une tête tomba, tranchée nette par une longue épée tenue à deux mains par une femme aux cheveux blonds, le regard déterminé. Edelwyn se trouvait à l'entrée du port, une tenue souple épousant les formes de son corps pour permettre plus d'aisance. La journée touchait bientôt à sa fin, le soleil se couchant doucement à l'horizon, embrassant la mer tendrement. La vampire avait revêtu une cape qui lui permettait de se protéger des derniers rayons de soleil. Seules quelques mèches de sa chevelure étaient visible, ainsi qu'une grande partie de son visage. Les rayons du soir ne lui faisaient presque plus rien mais elle avait promis à son futur époux de rester prudente. Sur le trajet, attirant les non vivants comme des mouches sur de la viande malgré son nouveau don qui lui permettait de maîtriser son parfum, elle avait trouvé un cadavre muni d'une épée. S'emparant de celle-ci, elle essayait d'user de la maigre force qu'elle possédait pour trancher la tête des morts-vivants qui se dressaient sur son chemin.

Son regard ne trahissait aucune peur et, pour cause, elle n'en ressentait aucune, étant entrée dans une étrange phase, faisant bouger son corps tout en ayant l'impression qu'elle n'était qu'une simple spectatrice de cette scène. Pourtant, elle était bien ici à se battre contre des êtres que personne ne comprenait. Oui, nul individu ne savait d'où ils venaient, sauf peut-être celui ou ceux qui les avaient créé. Cependant, ce que tout le monde savait, c'était la rapidité avec laquelle ils s'étaient multipliés, contaminant chaque individu trépassant ou trépassé depuis longtemps. Mitsuko s'était engagée à trouver de qui il s'agissait et la vampire savait qu'elle réaliserait ses dires rapidement. Elle-même n'en avait aucune idée...enfin, peut-être qu'elle s'en doutait un peu dans le fond, mais comment prendre conscience de ce qui se situe dans notre inconscient? Pourtant, la réponse était simple, si simple et tellement triste. Mais elle ne l'apprendrait que bien plus tard, lorsque son double le lui dirait, lorsqu'elle verrait celle-ci cacher encore une fois ses propres sentiments, lorsque celle-ci ordonnerait la destruction de cet ou ces individus.

Les pensées d'Edelwyn s'articulaient d'une façon logique dans son esprit et bien qu'elle continue de combattre d'une manière déterminée à mains nues les zombies, elle ne pouvait pas s'empêcher d'avoir cette étrange impression de ne pas réellement contrôler son corps, d'être à l'extérieur de celui-ci. Cependant, elle eut une idée, usant de télékinésie pour faire voler ses propres armes autour d'elle, les amenant à foncer vers la gorge des zombies afin de les exterminer. En plein combat, elle aperçut un petit groupe plus loin composé d'Alec, le seigneur de la nuit et donc le sien, un homme inconnu et Lynn la reine des magiciens qu'elle n'avait jamais rencontré mais dont elle avait entendu parlé. Bien. Il semblait évident qu'elle devrait se joindre à eux et elle arriva pile poile au moment où Alec posait des questions auxquelles elle répondit, entrant en scène d'une manière adéquate :

« Malheureusement, il semblerait que même les plus intelligents d'entre nous ignorent ce qu'il se passe pour l'instant et qui ou quoi est à l'origine de cette malédiction. »

La jeune femme sourit, usant toujours de télékinésie pour se débarrasser des morts-vivants qui menaçaient de la déchiqueter à tout moment :

« Je crois que cette nuit va être très longue... »

Edelwyn était surtout venue ici car Mitsuko l'avait averti que des personnes étaient prisonnières dans les habitations et commerces qui se trouvaient près du port. Bien entendu, elle souhaitait exterminer des zombies mais cela n'était que secondaire. Elle n'avait aucune idée de ce que les autres faisaient ici et elle dit à l'adresse des deux compagnons d'Alec :

« Je suis Edelwyn, enchantée. »

Le sosie de Mitsuko n'avait cessé de sourire mais bientôt les choses sérieuses commenceront et il ne serait plus question de politesse.


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Sam 07 Juil 2012, 15:39


Elyos était toujours coincé dans sa cellule, regardant cette dernière en cherchant une idée afin de se débarrasser de cette immonde créature. Celle-ci ne lui faisait pas peur, il avait combattu bien pire que cela dans les caves nauséabondes du port, mais il avait vu ce que cette chose avait fait à l'esclave sexuel du maître et il ne souhaitait pas finir de la même manière. L'homme se mit alors à genoux dans sa cellule, creusant la terre pour en sortir un vieux chiffon dans lequel étaient soigneusement conservées des petites statuettes représentant sa femme et son fils. Il embrassa ces dernières avant de prier ses dieux, les prier de le libérer, les prier d'intervenir pour qu'un jour il puisse retrouver ceux qu'il chérissait. Il rangea le vieux chiffon dans son pagne après avoir de nouveau recouvert méticuleusement les statuettes. Il devait sortir d'ici, mais pas avant une ultime prière, pas avant un ultime testament. Sa cellule encore fermée lui donnait le temps de faire ce qu'il souhaitait et il pria, ses mots raisonnant seulement dans son esprit :

* Si je ne reviens pas auprès de ma famille, je souhaite que ma femme trouve son bonheur dans le bras d'un autre qui la chérira autant que moi, qui ne la laissera jamais, qui prendra soin d'elle. Si je ne survie pas, faites que mon fils grandissent et atteigne les sommets de notre race, qu'il soit reconnu par tous et soit un homme d'honneur. Mais je vous en prie, faites qu'aujourd'hui encore, je puisse survivre afin de revenir auprès de ceux que j'aime. *

Et alors qu'Elyos se relevait, il entendit du bruit un peu plus loin, constatant que le garde fou n'était plus devant les barreaux de sa cellule. Il s'avança prudemment vers ces derniers, doucement, retenant son souffle, laissant tomber de ses mains la terre de l'endroit où il avait passé des jours et des jours, des nuits et des nuits. Il était temps pour lui de sortir, de se battre autrement que pour gagner sa liberté. Cette nuit, il serait libéré de tout esclavage. Insérant alors la clef dans la serrure, il ouvrit sa cellule, ses mains tremblantes ouvrant la porte. C'était un jour unique, un jour où cet homme pourtant si féroce lors de ses combats défaillait légèrement. Car après avoir été enfermé des mois durant, retrouver sa vieille amie nommée liberté était une chose émouvante pour quiconque y avait déjà goûté par le passé. Mais, il n'avait pas le temps de trainer, il devait quitter cette maison maudite. Et alors qu'il remontait l'escalier, il discerna une odeur nauséabonde de vomi puis une silhouette devant lui. Elyos bien que très bien taillé physiquement et homme de combat n'était pourtant pas dénué d'intelligence. Aussi, il comprit bien vite que le cadavre du garde qui gisait sur le sol était un acte de cette femme. Il comprit aussi qu'un combat se menait actuellement, se remémorant des bribes de conversation qu'il avait par le passé entendu lors de ces combats. Il devait trouver une arme, la salle de combat n'était pas très loin. Mais avant :

« Je suppose que c'est à vous que je dois la vie! N'ayez pas peur, je ne suis pas comme cet homme. Je suis Elyos. Merci... »

Son discours semblait peut-être un peu décousu mais il n'avait pas parlé à quelqu'un depuis bien longtemps, se contentant de faire ce qu'on lui demandait en hochant la tête ou simplement en prononçant un « oui maître » obéissant. Il doubla la jeune femme en lui indiquant :

« Il me faut trouver une arme, il y a pleins dans la salle d'à côté. Je vous remercie pour ce que vous avez fait mais maintenant nous devons nous quitter...à moins que vous ne souhaitiez me suivre? »

Il ne la laissa pas répondre, le temps pressait. Si elle voulait le suivre, elle n'avait qu'à lui emboiter le pas. Il entra dans la salle d'arme, une grande salle magnifiquement décorée qui reflétait la richesse du propriétaire des lieux. Vers le plafond, des animaux empaillés montraient qu'il était un chasseur hors pair et, en dessous d'eux, sur les murs, se trouvaient de multitudes d'armes et des armures plus ou moins lourdes. Un peu partout dans la pièce se trouvait des torches dont le feu se reflétait sur le sol de paille fait pour ne pas se blesser en tombant. Elyos enfila une armure et prit une multitudes d'armes, plusieurs poignards et deux épées plutôt lourdes mais faites pour lui. Seulement, deux zombies entrèrent dans la salle, se dirigeant vers la chair fraiche, l'un d'eux faisant tomber l'une des torches dont le feu se répandit sur la paille, embrasant peu à peu la pièce. Le feu se reflétait dans les yeux d'Elyos qui comprenait qu'à ce rythme là, la maison serait enflammée d'ici une quinzaine de minutes. De plus, s'il ne sortait pas de ce brasier, il perdrait la vie. Les zombies passèrent dans les flammes sans que cela n'ait l'air de les faire souffrir, leur corps s'enflammant alors qu'ils se jetaient sur leurs proies...

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Mar 10 Juil 2012, 00:43

Forceria observait la scène avec la crainte de les voir mourir. Il fallait qu'elle intervienne au plus vite sinon ils allaient y passer. La jeune femme tenta d'avancer vers eux mais un mauvais coup de vent l'empêcha de se rapprocher. Lorsqu'elle reprit enfin le contrôle de la situation une femme était apparue près de l'homme. Ils semblaient s'en sortir tout les deux. Peut être allait-elle aider quelqu'un d'autre en fin de compte. Elle jeta rapidement un coup d'oeil à la ville sans remarquer d'autres combats. Etait-il possible que personne d'autre qu'eux n'aient survécu? Non, ce n'était pas possible! Avec un peu plus d'attention en effet, il restait des survivants. Ils semblaient en mauvaise posture, mais étrangement, les zombies n'allaient pas dans leur direction. Ils se dirigeaient tous vers le groupe qu'elle venait de quitter du regard.

Deux autres personnes avaient rejoins le groupe. L'un avec plus de tapage que l'autre. Elle crut reconnaître Alec, mais n'en étant pas sûre, elle préféra calmer la joie qu'elle aurait pu ressentir à l'idée de leur retrouvailles. Une marée de zombie se dirigeait vers eux. Il fallait qu'elle les prévienne. Elle vérifia rapidement la force du vent pour être certaine de ne pas se faire avoir comme précédemment. Tout allait bien, c'était le moment d'y aller! La jeune femme s'inclina en avant pour partir en chute libre. Ce serait plus rapide, et au moins ça lui permettrait de faire quelques dégâts dans les rangs ennemis à l'aide de son éventail à lame.

Personne, même pas elle n'aurait cru que cet objet lui servirait. Ce n'était qu'un cadeau pour avoir été présente à la fête de Mégido. Mais ce temps était bien loin à présent. Les musiques, les rires et les chants s'étaient tut depuis presque un mois. Ils avaient été remplacé par des hurlements de terreur ainsi que les pleurs face aux atrocités qui se passaient. Forceria laissa ses souvenir heureux loin derrière elle. Si elle commençait à penser aux moments heureux elle n'arriverait jamais à affronter les évènements.

Une fois assez basse, elle profita de sa position pour décapiter les quelques zombies qui croisaient la lame de son arme. Certains zombies levaient les bras et l'air pour l'attraper, mais c'était peine perdue. La rhéla avait prit bien trop de vitesse dans sa descente pour qu'ils puissent faire quoi que ce soit. Les rues passaient l'une après l'autre devant son regard sans qu'elle y prête vraiment attention. Sa vitesse commençait à décroître. Elle avait beau voler aussi bien qu'un oiseau, dans l'obscurité de la nuit ce n'était pas chose aisée. Il fallait faire attention en dessous d'elle à présent, mais aussi en face. Ce serait plus que dommage de prendre un mur au détour d'un chemin. A l'autre bout de la rue les silhouette du groupe se dessinèrent. Enfin elle était à côté d'eux.

C'est alors qu'une petite explosion brisa l'obscurité. Le feu avait prit dans un bâtiment. Comprenant ce qu'il se passait elle utilisa son pouvoir pour calmer les flammes. Tout avait été tellement vite que sa trajectoire fut quelque peu modifiée. Son entrée allait être quelque peu raté pour le coup. Elle se retourna en vol grâce à une petite pirouette et prit appuie sur un mur pour se remettre en selle. Ne pouvant faire mieux, la rhéla tomba sur le cadavre d'un zombie pile en face du petit groupe. La scène avait quelque chose de drôle, mais ce n'était pas vraiment le moment de rire...

"Désolée pour le retard, j'ai eu quelques problèmes en route. Forceria prête au combat!"

*Enfin, une fois que j'aurais levé mon derrière de cette chose immonde.*

Seul Alec lui était familier, mais dans de telles circonstances ils apprendraient vite à se connaître. Derrière elle, les zombies avançaient petit à petit. le vent soufflaient fort et grâce à cela les flammes se propageaient à une vitesse impressionnante. Non, c'était beaucoup trop rapide pour que seul le vent soit responsable de cela. La réponse vînt assez rapidement. Les zombies avaient eux aussi prit feu. C'est à eux qui aidaient les flammes à avancer dans la ville. Forceria se redressa et essaya de maîtriser le feu. Toute seule, elle n'arriverait pas à maîtriser les évènements. Les flammes reculèrent soudain jusqu'au bout de la rue. Si elle ne pouvait pas éteindre toutes les flammes, elle pourrait au moins les empêcher d'atteindre ses nouveaux compagnons de route.


(Vu que personne ne post depuis quelques jours, je me réserve le premier post pour cette semaine!! Niark)
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Mar 10 Juil 2012, 13:56

C’était horrible ! L’homme qui venait d’arriver découpait tout sur son passage. Humeurs, sang mort et organes en décompositions étaient maintenant difficiles à différencier. La magicienne se pétrifia, un léger bouclier levé autour d’elle. C’était un réflexe inné et ça lui évitait au moins de se prendre un morceau de chair charcuté, qui aurait sans doute provoqué une crise de panique chez la jeune femme. Lynn n’était absolument pas une combattante, elle ne tuait pas les zombies à tour de bras, et n’avait donc rien à faire ici… C’était peut-être la raison pour laquelle elle y était quand même…

L’Ultimage se tassa à vue d’œil lorsque le terrifiant inconnu commença à la rabrouée. Pour toute réponse, elle fut parcourue d’un tremblement incontrôlable qui ne s’arrêta que lorsque l’homme détourna son attention d’elle pour saluer la personne qu’elle venait d’aider. Lynn hésita un instant à remettre son invisibilité et à continuer son chemin, lorsqu’une femme apparut. Elle était digne, sûre d’elle et forte. A peu près tout ce à quoi l’Ultimage voulait ressembler. Elle fit alors une révérence en réponse aux salutations de la jeune femme tout en tenant un morceau de sa robe sanguinolente, pour l’exécuter à la perfection malgré les circonstances. Un zombie tenta d’ailleurs d’interrompre ce court instant de civilité en se jetant sur la magicienne, mais celui-ci fut délicatement soulevé de terre par la télékinésie. Il grogna ouvertement sa désapprobation tandis qu’il était gentiment éloigné du groupe, la magicienne n’étant pas vraiment disposée à tuer gratuitement. Il y eut ensuite un petit « Plouf ! » discret, signifiant que la menace était hors de portée.

-Lynn Dae, esquissa-t-elle de sa voix fragile pour ponctuer sa révérence.

Lynn fit son possible pour ne pas laisser paraitre qu’elle avait remarqué quoique ce soit, décocha un de ses sourires timides, et se détourna pour aller examiner la jeune femme qui avait été poursuivi en premier lieu et qui était à l’origine de cette petite escarmouche. Quelques égratignures que la magicienne s’empressa de refermer et, dieu merci, aucune trace de morsures. Mais surtout, la pauvre âme était en état de choc et tremblait tellement que Lynn, qui la serrait dans ses bras, ne savait plus reconnaitre ses propres frissons. Sa magie s’infiltra alors dans la pauvre victime, l’enveloppant dans une douceur ouatée qui l’emmenait loin du carnage qui sévissait autour d’elle. Une fois que ses soins furent prodigués, Lynn se permit de saluer d’un hochement de tête la jeune femme ailée qui venait grossir les rangs du petit groupe.

Le feu commençait à se propager. A son tour, Lynn comprit que c’était les zombies enflammées qui, en s’éparpillant dans tous les sens, aidaient à propager les flammes qui léchaient les bâtiments quasiment entièrement composés de bois. Aucuns des pouvoirs de Lynn ne lui permettaient d’éteindre des flammes et elle espérait secrètement que ses compagnons en étaient capables. La magicienne laissa la jeune femme sauve se reposer, à l’abri de la protection du groupe et se releva dans un froufrou de robe.

-Je ne suis pas capable d’éteindre le feu, s’excusa Lynn toute penaude. Mais les gens qui sont réfugiés à l’intérieur des bâtiments vont mourir si on le laisse se propager.

La magicienne eut une grimace désolée et se sentit parfaitement inutile… comme d’habitude… Pour se donner une contenance, elle commença à attraper les zombies enflammés qui passaient à portée. Ils s’agitaient maladroitement, battant des jambes et des bras comme pour rompre la poigne télékinétique qui allait délicatement les tremper dans l’eau répugnante du port. Lynn se refusait encore à faire du mal aux zombies qu’elle attrapait, les libérant tout simplement tandis qu’ils coulaient ou alors qu’ils nageaient du mieux qu’ils pouvaient jusqu’à la rive. En effet, c’était stupide. Les zombies risquaient de revenir et de se remettra à les attaquer, mais la violence n’était décidément pas quelque chose de naturelle chez la jeune Ultimage.


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Mar 10 Juil 2012, 15:29

Faire des présentations, dans un moment pareil ! Avec le sourire en plus ! Non mais sérieusement, où allait le monde ? Bon d'accord pour l'instant il allait droit vers la destruction, mais bon ça, le vampire n'y était pour rien - enfin il l'espérait - mais ce qu'il pouvait faire dans l'instant présent comptait énormément pour lui. La plus grande des priorités, c'était de vérifier que Morvan allait bien. La seconde, c'était de chercher à sauver le plus de vies possibles - autant éviter tout gâchis - et enfin, puisque le cadre s'y prêtait tant, casser du zombie serait une activité annexe que le vampire pratiquerait avec joie. Remarquant enfin le magnifique blanc qu'il avait fait, il prit une bonne inspiration pour se calmer et fut alors surpris de l'arrivée successive d'Edelwyn puis Forceria. Apparemment, elles savaient toutes deux faire leur entrée et le vampire fut en fait assez content de retrouver d'autres connaissances.

- *Oh que oui, elle va être très longue cette nuit, j'le sens …*

Une pensée lui était venue à l'esprit lorsqu'Edelwyn avait prononcé quelques répliques plutôt bien trouvées, mais il se retint de les formuler clairement, l'objectif n'était pas de semer la discorde mais bien de former une équipe soudée, enfin au moins coordonnée pour rester efficace. Ce fut quand l’illusionniste se présenta enfin qu'il étouffa un juron, comprenant un peu mieux à qui il avait "parlé" précédemment. Cependant, l'arrivée théâtrale de l'autre demoiselle manqua de le faire exploser de rire et le détendit encore un peu. Il se retint là aussi, elle aurait pu mal le prendre mais finalement rassuré, il parvint à retrouver un semblant de sociabilité. Entre temps, Lynn se plaisait visiblement à faire voler les cadavres ambulants, ce qu'Alec ne comprit pas vraiment. A quoi bon ? De toutes façons, ils reviendraient les hanter encore un peu, alors autant en finir de suite !

Il ne savait plus trop où se mettre, entre ces demoiselles qui savaient accaparer l'attention et l'envie de se barrer avec son élémental dans les bras. Mais non, maintenant, il ne pouvait plus y échapper, il devrait s'associer avec ces personnes tout en gardant un œil sur ceux qui lui étaient cher, mais ça il pouvait facilement le gérer. Toujours à moitié conscient de la situation - l'autre moitié étant dédiée à la réflexion - Alec fur surpris de voir les cadavres commencer à voler un peu partout, enflammés qui plus est. Le vampire ne contrôlait pas cet élément, ce qui était un peu gênant car le feu pouvait entraver leur avancée, mais c'était surtout parce que l'incendie commençait à se propager que la situation était pressante.

Lynn reprit parole et sembla prendre les devants, ce que le vampire apprécia grandement. On lui avait raconté beaucoup de choses sur cette femme qui dirigeait et protégeait les magiciens et dont il se méfiait, tout simplement parce qu'il devait à tout prix éviter le conflit contre eux, qu'il y ait des zombies dans le coin ou pas. Ne pouvant s'empêcher de jeter des regards réguliers à Morvan, il eu soudain un sourire, assez peu rassurant en fait, car il venait d'avoir une nouvelle idée. Le vent s'était levé et aidait le feu à se propager, mais en même temps, c'était une aubaine car s'il commençait à y avoir du vent, alors sa tâche n'en serait que facilitée.

- Morvan et moi on s'occupe du feu, je crois savoir comment on pourra se débrouiller. Par contre, on va devoir prendre de la hauteur pour rester hors de portée des créatures !

- *Tu me suis ?*


Il avait lâché cette pensée empreinte de douceur à Morvan, juste avant de déployer ses ailes noires et de s'envoler. Une fois assez haut, il resta en vol stationnaire et lança à l'élémental, par la pensée :

- *Je sais que ça va pas être simple, mais si on contrôle la météo ensemble, je pense qu'on peut y arriver ! Donc je veux que tu penses à tout le mal que je t'ai fait, lorsque je t'ai blessé, quand j'étais hors de moi et que ça a manqué de te coûter la vie. Je veux que tu laisses la tristesse t'envahir pour qu'il en pleuve des cordes. C'est d'accord ?*

Alec savait très bien que ce qu'il demandait était difficile, mais d'un autre côté lui aussi devait faire de même, ce qui n'était pas simple pour lui non plus. Soufflant un bon coup, il repensa chaque moment triste de sa vie, chaque émotion insupportable qui lui avait donné envie de mettre fin à ses jours sans qu'il le puisse et amplifia ses émotions au maximum. Comme pour se rassurer, il se plaça alors en face de Morvan et lui attrapa les doigts de la main, qu'il croisa avec les siens. Le torrent de larmes qui coulait en lui vint finalement se propager dans les cieux, invoquant alors des vents violents et une pluie torrentielle, qu'il espérait suffisante pour faire taire les incendies, l'un s’abattant sur le port, l'autre consumant son cœur.
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Mer 11 Juil 2012, 16:10

Alors que Morvan pensait revoir Anna dans l'autre monde, une jeune femme surgit de nul part faisant valser les zombies dans les airs. L'élémental savait alors que cette femme n'était pas contre lui mais avec lui. Il fit disparaître son bouclier en une fraction de seconde, l'autre jeune femme entra alors dans un état de choc.
Au même moment alors que cette jeune magicienne venait de saluer Morvan d'un bonjour, une autre personne et pas des moindres rejoignit le petit groupe comme une furie. Oui, une furie car son entrée fut surprenante en critiquant sur les actions des deux jeunes gens.
Morvan reconnaissait très bien ce vampire qui n'était qu'autre que Alec...mais là, il faut dire qu'il y avait un contraste avec son visage. En effet, il avait ses crocs ressortit et ses yeux exorbités par une sorte de rage. L'élémental était surpris mais pas choqué car après tout, c'était dans les habitudes de Alec.

*Heureux que tu sois aussi encore en vie ! Tu m'as aussi beaucoup manqué *


Morvan était content de revoir enfin Alec, certes, la situation n'était pas propice à ce sentiment de bien être mais cela faisait tellement longtemps.
Alors que chacun mettait une idée pour détruire ces cadavres ambulants, une troisième personne fit son entrée dans le petit groupe. En effet, une autre jeune femme s'introduisit en répondant directement aux questions de Alec. Elle semblait être bien informé sur ce qu'il se passait, elle était aussi une vampire en jugeait par les traits communs avec Alec. D'ailleurs, ils avaient l'air de se connaître. Elle se nommait par ailleurs Edelwyn, un prénom à consonance elfique. Elle n'affichait aucune émotion dans ses paroles donnant des frissons à notre tête blonde. Elle avait l'air hautaine mais ceci s'accordait bien avec son élégance et sa classe. D'ailleurs, la première jeune femme fit une révérence avant de dévoiler son nom, Lynn Dae. L'élémental en profita pour se présenter lui aussi :

''Bien...euh, le bonjour à toutes, je me prénomme Morvan''


Puis, alors qu'ils discutaient de savoir du pourquoi et du comment, une autre personne fit irruption dans le groupe. Elle semblait aussi connaître Alec et pas les autres. L'élémental trouva cette jeune femme marrante par ce qu'elle venait de dire.
Morvan se sentait mal à l'aise ici avec toutes ces inconnues. De plus, cette Lynn s'occupa de sa victime, d'une manière tant mieux car il était trop inquiet sur sa propre personne pour tenter de rassurer cette pauvre mortel.

Soudain, Morvan sentit une chaleur dans cet atmosphère morbide, un feu immense était à l’œuvre dans cette ville. L'inquiétude se confirma encore plus lorsqu'il vit loin de lui des zombies en feu toujours en vie. Mêmes les autres personnes du groupe ne savaient pas quoi faire car le feu semblait être étranger à leurs dons.
D'ailleurs, notre tête blonde n'émettait aucun argument, il écoutait ce que les autres disaient sans vraiment prendre part. Il ne s'attendait pas à travailler en équipe, surtout avec des inconnus. Cependant, la cause semblait commune. C'est alors que Alec prononça ''Morvan'', pour éteindre ce feu.

*Je te suis sans aucun problème ! * Dit il en souriant. Il allait pouvoir agir enfin.

C'est ainsi que le vampire prit son envol dans les airs. Morvan en fit autant mais n'ayant pas l'habitude, il se laissa tomber à quatre pattes sur le sol puisque la douleur sur ces omoplates était insupportable. Une fois la chose faite, il pu prendre enfin son envol avec ses ailes bleutés.
L'élémental dans son altitude pouvait alors voir l'étendue de ce feu qui était un véritable brasier. Il ne laissa pas l'inquiétude s'installer et se concentra un maximum sur Alec. Ce dernier avait pour idée de combiner les pouvoirs du contrôle de la météo pour avoir plus d'importance. Alec dit en plus, qu'il fallait penser à des choses tristes pour amplifier ce pouvoir.
Morvan regarda alors le brasier au sol en repensant lentement à sa chère Anna et non à Alec car il était trop amoureux de lui pour éprouver la moindre tristesse. Il repensa alors à la mort de ses parents, de sa Anna sous ses yeux. Notre tête blonde lâcha quelques larmes en même temps qu'une pluie torrentielle. Voyant que cela fonctionnait puisque le feu perdait de sa puissance, Morvan sourit timidement à Alec, mais le problème n'était pour autant pas terminé. L'élémental dit alors :

''Regardes là bas, il y a une famille qui est pris au piège dans leur maison...il y a des zombies qui vont vers eux !''

Sans plus attendre, il vola en direction de cette famille en détresse. Une fois arrivé là bas, il se posa au sol et avec l'aide du vent, il fit atténuer les flammes de la maison. La famille sortit de la petite maisonnette en panique.
Cependant, il y avait un autre problème, des zombies en feu se dirigeaient droit sur eux. Morvan se tourna vers la petite famille composé du père, de la mère et d'un petit garçon :

''Bien, faites nous confiance...on va vous sortir de cette galère !''


De ces mains tremblantes, Morvan fit jaillir un puissant jet d'eau qui fit éteindre sans plus attendre le feu se trouvant à sa portée. Puis avec l'eau se trouvant sur le sol, il créa une fine plaque de glace et ajouta :

''Mettez vous tous dessus et surtout ne bougez plus après  !''

Il reprit alors son envol en faisant en même temps soulever sa fine plaque de glace. Finalement, il la reposa sur un toit plat. Il ajouta qu'ils devaient rester ici avant de redescendre. Du moins, en attendant que le feu soit encore plus atténuer.


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Dim 15 Juil 2012, 00:28



Tout c’était passé très rapidement. Il y avait bien encore quelqu’un dans la lugubre cave-cachot d’où elle sortait. Kévia avait esquissé un mouvement de recul et s’était apprêté à brandir sa faucille, mais le visage qui s’était dégagé de l’obscurité n’avait rien à voir avec ceux dont elle brisait les nuques depuis quelques temps. Non cette personne là n’était pas contaminée par le mal qui rongeait la ville. Ce que l’homme confirma rapidement. Il lui donna même son nom, Elyos. La première chose qui sautait aux yeux n’était rien d’autre que son imposante silhouette. Kévia croisait rarement des personne plus musclés qu’elle et Elyos faisait parti de ces rares personnes. Il était si musclé. Il fallait avouer qu’elle était rarement surprise par la musculature de quelqu’un et en déduisit qu’il s’agissait d’un combattant. Le simple pagne qu’il portait lui fit comprendre qu’il était esclave aussi.

Mais elle n’eut pas plus le loisir de le dévisager d’avantage puisqu’il enchainait déjà:

« Il me faut trouver une arme, il y a pleins dans la salle d'à côté. Je vous remercie pour ce que vous avez fait mais maintenant nous devons nous quitter...à moins que vous ne souhaitiez me suivre? ».

Elle fut un peu prise au dépourvu, il parlait d’une chose puis passait à une autre sans transition. Quoique l’heure n’était pas réellement aux formes. En tant qu’humaine, le blabla n’était pas non plus une passion pour Kévia. L’homme ne l’avait pas laissé répondre et finissait déjà de gravir l’escalier..

*Arkos, un homme monte il va arriver à ta hauteur, je suis derrière, il n’est pas contaminé.*.
*Je t’attends.*.

Kévia partit rapidement à sa suite et en quelques instant elle se retrouva dans une immense salle d’armes, éclairée par la lueur de plusieurs torches. L’humaine fut éblouie par tant de richesse. Au vue de la villa, ce n’était pas étonnant de trouver une telle salle d’arme, mais la vision qui s’offrait à elle n’en était pas moins impressionnante. Elyos s’habillait déjà avec une armure qui semblait faite sur mesure et n’attendit pas pour s’armer. Du regard, Kévia chercha une côte de maille ou un plastron pour lui protéger le buste, ne portant qu’une simple chemise depuis que son manteau avait fini en charpie. Mais un crépitement soudain lui fit reporter son attention vers l’entrée de la salle. Deux zombies se tenaient là et l’un d’eux venait de faire tomber une torche à terre, ce qui avait embraser la paille censée amortir les chutes lors d’entrainement. Le feu se propagea à vive allure et la jeune femme dû faire un effort pour ne pas céder à la panique..

Le feu gagna les deux monstres qui ne semblèrent pas redouter la morsures des flammes. Arkos serait doublement plus inutile. Il ne pouvait pas mordre ces créatures, mais le feu qui les embrasait l’empêcher maintenant de les approcher. Ce n’était pas plus mal. Au moins son compagnon serait plus à l’abri en retrait.

Les zombies se jetèrent tout à coup sur eux, comme revigorés par l’odeur de la chair fraîche que représentaient Elyos et Kévia. Tout se passa très vite. Naturellement chacun des deux combattants prit pour cible un zombie. Les flammes qui les recouvraientrendaient la tâche plus ardue.

Kévia dégaina sa faucille et regretta que cette dernière ne soit pas plus longue. La chaleur était insoutenable mais les créatures barraient la route qui menait à la seule porte visible. La fumée commençait à l’aveugler et à lui piquer les yeux, mais sans trop de mal elle réussit à trancher la gorge du zombie qui se jetait sur elle. Sans doute l’entaille qu’elle avait faite ne fut pas assez profonde, car le zombie continua sa route et se jeta sur elle. Elle roula dans la paille, tout en maintenant à distance la bouche disloquée et les dents qui claquaient frénétiquement dans le vide. Un coup de coude bien placé suffit à l’arracher des mains décharnues du zombie et lui briser la nuque fut alors un jeu d’enfant.

« Elyos … ? » elle toussa et plissa les yeux pour essayer de deviner la silhouette athlétique de l’homme qui se trouvait avec elle il y avait encore quelques instants. Mais la fumée et les flammes redoublèrent. Kévia sortit de la salle d’arme en toussant à nouveau et chercha autour d’elle l’esclave….


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Dim 15 Juil 2012, 01:14

Edelwyn regardait les agissements de ces camarades de quête sans rien dire, admirant la beauté de l'Ultimage, admirant la complicité qui existait entre son roi et le jeune homme qui se faisait appeler Morvan. Elle regarda même la nouvelle arrivante, un petit sourire s'illuminant sur son visage qui ne comportait auparavant aucune émotion. Les yeux de la vampire brillèrent alors devant le feu qui se répandait dans le port. Elle n'avait aucune moyen de l'éteindre, à part celui d'user de télékinésie sur l'eau déjà existante du lieu et cela userait sans aucun doute toute sa magie. Alors, elle choisit de laisser les deux hommes s'en charger, regardant Lynn et Forceria d'un air mystérieux. Elle leur dit alors :

« Je compte sur vous pour régler leur compte à ces êtres qui auraient dû rejoindre l'au delà. Je vais quant à moi m'occuper de votre état psychique. »

Quelle étrange déclaration n'est ce pas? Pourtant, Edelwyn avait réellement en tête de donner une forme de courage à ses partenaires afin de leur faire croire que tout était possible, afin de les aider à combattre ces monstres et à gagner. Alors, elle tendit la main et une douce lumière verte y fut créée, faisant apparaître un violon, l'archer prenant place dans son autre main. Un petit sourire rendait lumineux le visage de la musicienne, les flammes se reflétant dans ses cheveux blonds pour donner un effet grandiose. Et si un roi avait par le passé regarder sa cité brûler sans rien faire, Edelwyn avait pris partie de donner un spectacle qui serait à jamais dans l'esprit de ceux qui se battaient aujourd'hui contre un véritable fléau.


Faisant glisser doucement l'archer sur les cordes du violon que la jeune femme pinçait avec ses doigts, il en sortit une musique délicieuse, délicieuse et magique, censée influer un sentiment de domination à toutes les personnes à qui Edelwyn souhaitait faire ce don. Alors, la vampire se concentra afin que chacun des individus courageux qui étaient présents sentent qu'ils pouvaient vaincre ces choses. Elle souhaitait également insuffler ce souffle d'espoir, cet esprit combattif aux personnes qui étaient coincées et qui n'osaient pas sortir par peur des zombies. Seulement, c'était ensemble que l'on trouvait la force de vaincre. Bien plus encore que cette musique fortement rythmée, ce qui était étonnant c'est que les morts-vivants ne semblaient même pas s'intéresser à la jeune femme, passant à ses côtés sans chercher à la mordre. Mais le parfum du corps d'Edelwyn avait été modifié par ces soins, lui donnant la même odeur que celle des zombies, une odeur nauséeuse qui n'inspirait pas confiance, qui la rendait inintéressante aux yeux des créatures qui ne pouvaient trouver le repos.

La pluie tombait grâce à l'intervention des deux hommes, et même si la situation avait l'air désespérer, la jeune femme trouvait en cette dernière la preuve qu'elle était en vie. Sentir son cœur battre la chamade dans ses poumons lui prouvait sa réalité, lui prouvait qu'elle n'était plus qu'un pouvoir appartenant à Mitsuko, elle était elle, elle était vraie. Et si elle devait périr aujourd'hui, cela n'aurait guère d'importance car elle avait trouvé sa liberté. La scène, baignée dans la musique prenait des allures de pièce de théâtre, de coup monté, comme si tout cela n'était que fictif. Mais les sentiments qui imprégnaient peu à peu chacun des êtres présents n'avaient rien de tel, se ressentant comme une vive chaleur, une lueur de supériorité qui pouvait sans doute s'avérer dangereuse à mauvais escient. Mais dans une telle situation, il n'y avait pas de temps à perdre et les personnes qui hésitaient avaient beaucoup plus de chance de se faire tuer sans pitié.

Bien entendu, Edelwyn ne jouerait pas indéfiniment, elle avait l'intention de se battre également, mais si elle pouvait aider chacun de ces êtres, ces êtres dont le souffle de vie réchauffait ces terres, ces êtres capables de penser, doués d'intelligence, alors elle devait le faire. Après tout, un combat ne se gagnait pas exclusivement par les armes, la stratégie était également des plus importante. Et en jouant, la jeune femme était plus belle que jamais, peu importe ce décor morbide, les flammes de la vengeance, les eaux de l'espérance. Ouvrant les yeux qu'elle avait fermé quelques secondes, la sévérité de la détermination y apparut : elle allait à présent en finir avec la beauté et devenir aussi venimeuse qu'un serpent envers ces créatures maudites.
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Lun 16 Juil 2012, 20:13


¤ Event Partie I : Groupe V ¤ 819840PNJV

Quelques temps après que Kévia fut sortie, la silhouette d'Elyos apparut enfin dans la fumée ambiante. Le jeune homme plissait les yeux, regardant l'humaine comme il pouvait. Il avait une mauvaise nouvelle à lui annoncer, mais cela attendrait, ils devaient d'abord quitter l'endroit et il devait être sûr qu'elle sortirait de cette demeure vivante. Il la poussa alors doucement de sa main forte et se mit à courir vers la sortie pour être sûr qu'elle viendrait avec lui. Après tout, il avait été esclave de cette maison depuis fort longtemps et, même s'il ne s'était pas rendu dans chaque pièce, il avait parfois donné des combats privés pour les invités du maître, coupant en deux les corps de soi-disant meurtriers qu'on lui présentait. Il en avait attendu des gens acclamer son nom, ces abrutis riant devant le malheur, riant de voir quelqu'un se faire tuer. Les mentalités des êtres étaient abjectes, sans pitié, plus la victime souffrait et plus leurs bouches folles se tordaient dans des rires machiavéliques. Cependant, cela en était maintenant fini, il ne serait plus jamais esclave. Alors, il chuchota à l'adresse de la jeune femme à l'étonnante musculature :

« Sortons d'ici! »

Ils coururent dans la fumée des flammes. En réalité, la porte de sortie n'était pas bien loin et c'est justement lorsqu'ils atteignirent la sortie qu'Elyos prit conscience de la réalité de la situation, voyant des flammes ici et là. Seulement, deux individus ne tardèrent pas à les éteindre du mieux qu'ils purent. Le jeune homme ne possédait pas un tel pouvoir même s'il était puissant, appartenant aux anges déchus, même si sa race ne lui importait que peu. A présent, il devait expliquer la situation à la jeune femme. Aussi, il se tourna vers elle, posant ses deux mains sur les épaules de cette dernière, la regardant dans les yeux. Il lui avoua :

« Pendant le court instant où nous nous sommes quittés, je me suis fait mordre par l'une de ces choses. Je ne suis qu'un esclave et pourtant je sais ce que cela veut dire. Seulement, je ne veux ma transformer en une de ces choses sans en avoir tuer une centaine au moins. »

Bien entendu, il disait cela pour plaisanter, mais il semblait pourtant sérieux dans le fond. Il ne voulait pas périr pour rien. La musique ambiante lui donnait la force d'affronter son destin. Il pourrait dominer la situation, mais il n'était pas fou pour croire qu'il vaincrait à la fin.

« Je connais un moyen de tous les réunir mais j'aimerai vous demander un service...deux en fait. Lorsque vous verrez que je ne me contrôle plus, que je deviens l'un des leur, venez vers moi et tranchez moi la tête. Je sais que cette demande peut paraître étrange mais s'il vous plait, il le faut, sinon je ne serai qu'un fardeau pour tous ceux qui ont voulu faire disparaître cette menace. Et si un jour ce fléau s'arrête, je ne veux pas que l'on dise de moi que j'ai, au contraire, contribuer à son expansion. Je suis un homme d'honneur, et je pense mériter de mourir en homme justement. »

Il fit une pause puis regarda le ciel pluvieux avant d'ajouter :

« Encore une chose...j'ai une femme et un enfant oui, une épouse aimante et une jolie petite tête blonde qui essayait d'impressionner son père lorsque celui-ci était encore auprès d'eux. Si je meurs, j'aimerai que vous alliez les trouver, que vous leur disiez comment je suis mort, que vous leur racontiez notre histoire en cette nuit, comment je me suis battu jusqu'au bout. Je veux qu'ils soient fiers de moi et que le souvenir qu'ils auront de moi soit celui d'un homme qui a su faire face au danger qui menaçait ce monde, et non d'un lâche. Vous les trouverez dans une petite maison dans les terres d'émeraude, une maison magnifique entourée d'un jardin aux mille couleurs. Si vous ne trouvez pas, demandez Orianne, c'est ma femme, fleuriste, une femme merveilleuse aux longs cheveux soyeux... s'il vous plait. »

Elyos savait qu'il allait mourir, mais il ne laisserait aucun quartier à ces choses. Alors, il se décupla, créant des doubles de lui-même fait de chair et de sang, ce qui ne manqua pas d'attirer les zombies du coin. Maintenant, il allait trancher la tête d'autant de zombies qu'il pourrait. Il espérait juste que cette femme, Kévia, accepte de lui donner ce dernier honneur.

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