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 ¤ Event Partie I : Groupe VI ¤

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Sam 30 Juin 2012, 19:13

NE PAS POSTER AVANT LE 1ER JUILLET!


¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 594332PNJVI

« Je suis la déesse des océans, une femme dont la puissance aujourd'hui se meurt en même temps que celui-ci, pollué par les agissements d'un ou plusieurs êtres ravagés par une haine immense. Je ne vous demande de croire en moi qu'un instant, afin de me donner la force de combattre ce mal. Venez à moi hommes et femmes de ces terres afin que nous sauvions ce qui nous est cher. »

Naeva était une puissante déesse, du moins, elle l'avait été car les évènements actuels l'avaient considérablement affaiblis. Et, debout sur une plage où nul être se trouvait, elle usait de télépathie pour entrer en contact avec le maximum d'individus possible. Cette télépathie était bien spéciale, quelque chose de multiple car si l'esprit de la personne était fermé ou qu'une barrière magique en empêchait l'accès, les mots qu'elle prononçait à présent était murmuré à l'oreille de cette personne. Il n'y avait aucun moyen de ne point entendre son discours et c'était dans cela que les espoirs de cette femme qui avait atteint l'éternité se fondaient. Elle espérait ainsi que des êtres viendraient à elle, lui permettant de purifier les eaux. Elle continua alors :

« L'océan se meurt, les animaux qui auparavant l'habitaient mourant, et revenant à la vie pour devenir de redoutables prédateurs. Pire encore, les gardiens de ce dernier, les ondins, ne se comptent à présent que sur les doigts de la main. J'ai peur, terriblement peur en ce jour que ce que nous aimons tous disparaisse. L'océan n'est bien sûr point le seul touché mais c'est ce dernier qui fait le lien entre les quatre continents de nos terres, ce dernier à cause de la contamination duquel toutes les terres du Yin et du Yang sont contaminées. Je vous en pris, venez à moi, aidez moi à sauver cet océan, à sauver les ondins qui sont encore sains, à sauver les marins coincés à bord de leur navire. Notre monde court à sa perte, et lorsque les rêveurs ne seront plus, alors les dieux disparaîtront, et le monde s'éteindra à jamais. Il est temps de prendre les armes, rejoignez moi sur la plage ouest du continent dévasté et, ensembles, venons à bout de ce mal qui nous ronge. »

Les cheveux de la déesse volaient au grès du vent marin, l'odeur de l'eau n'étant plus la même que celle qui était habituelle. Non, l'eau sentait le pourri, la mort. Des morceaux de chairs flottaient parfois ici et là, ramenés sur la terre ferme par les vagues, créant ainsi une ligne d'immondice sur la plage magnifique qu'avait été celle-ci. Naeva ne demandait pas aux êtres qui viendraient de devenir ses fidèles à jamais, non, elle souhaitait juste qu'ils croient en elle un temps, le temps de sauver son océan. Car, depuis que la catastrophe s'était étendue, les êtres de ce monde ne croyaient plus aux bienfaits de l'océan, maintenant pollué. Les pêcheurs ne pouvaient plus exercer leurs activités, les ondins n'étaient plus, les pirates avaient été tous transformés et les rares survivants ne s'aventuraient plus dans les eaux de l'océan. L'océan mourrait petit à petit et Naeva ne serait bientôt plus qu'un souvenir si cela continuait. Elle entendait les cris d'espoir des êtres bloqués sur les navires, les cris de désespoirs des ondins enfermés dans la cité engloutie ou obligés de rester cachés, à l'abri du danger. Oui, les ondins pensait que l'océan les avait abandonné, pensaient qu'il ne leur restait que la possibilité de mourir, de rejoindre leurs confrères.

C'est pourquoi, Naeva avait conçu deux potions, précieusement enfermées dans des fioles qu'elle donnerait aux courageuses personnes qui viendraient à elle. La première servait à transformer quiconque le voudrait en ondin au contact de l'eau, lui donnant ainsi les facultés de respirer et de pouvoir nager dans l'étendu de l'océan. La seconde permettait à la personne qui la boirait de pouvoir respirer sous l'eau tout en gardant une forme normale. Ainsi, la réussite serait bien plus aisé, chacune des potions ayant plusieurs jours d'efficacité et s'utilisant par la seule volonté du buveur. Chaque individu aurait les deux et Naeva partirait avec eux afin de sauver les eaux. La déesse espérait qu'elle recevrait le fruit de son appel, qu'elle convaincrait le maximum d'individus possible. Il le fallait. Car si personne ne comprenait l'étendu du phénomène parcourant le monde, alors celui-ci courrait à sa perte. Naeva continua d'envoyer des messages, regardant l'horizon comme quelqu'un qui vit ces derniers instants, ému et effrayé.

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Sam 30 Juin 2012, 22:57

¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ Sans_t19


Lily-Lune, essoufflée et titubante, se laissa doucement tomber contre un gros rocher près du bord de l'Océan. Elle ne se préoccupait guère de la peau nue de son dos qui rappait contre la pierre froide, la faisait doucement frisonner. Cela faisait plusieurs longs et interminables jours qu'elle parcourrait les environs à la recherches d'éventuels malheureux égarés pour les secourir, tuant au passage sans état d'âme les êtres monstrueux qu'elle croisait, ses aberrations mi-mortes mi-vivantes qui pullulaient sur les terres, créant la panique et bien des peines. Si Maëlith était l'un des rares lieux encore sains, la jeune souveraine ne pouvait se résoudre à rester confinée bien à l'abri dans son village alors que les zombies gagnaient du terrain partout ailleurs. Ainsi, elle avait confié la direction de la cité aux Muses du Conseil, chargées de tenir les défenses du village et accueillir tous les vagabonds qui demanderaient l'asile tandis que la jeune femme irait de villes en villes pour sauver tout ceux qu'elle pouvait, et éliminerait les monstres qui lui barraient la route. Environ une semaine s'était écoulée, intense et éprouvante, et Lily-Lune n'avait guère de temps à se consacrer: sa tenue, à l'origine une longue et élégante robe aux motifs pourpres, tombaient en lambeaux et ne couvraient maintenant que très peu son corps mince et blanc. Le haut serré en forme de corset sans manche et dos nu était plus ou moins épargné, simplement parsemé de traces de sang et de quelques griffures qui laissaient entrevoir son ventre. Mais le bas était presque totalement déchiqueté: alors que le tissu devrait tomber en voiles fins et légers jusqu'à ses pieds, les bouts blancs en charpie n'atteignaient en réalité guère plus que le milieu des cuisses de la jeune orine. Une tenue assez inconvenante, inhabituelle chez la demoiselle toujours impeccable et raffinée, mais les temps ne lui permettait pas de se préoccuper de ses vêtements, n'étant pas superficielle pour un sou, l'ordre de ses priorités étaient très clairs. Haletante, tâchant de dissimuler son souffle pour ne pas attirer l'attention des mangeurs de chair, Lily laissa ses longues jambes blanches s'enfoncer dans le sable. Elle esquissa une grimace, peu habituée à l'odeur nauséabonde qui flottait dans l'air. Pourriture et mort. De sa main droite, l'orine tenait fermement son sabre dont la lame était souillée par le liquide qui coulait dans les veines des morts-vivants.

Puis elle sursauta soudainement. Son cœur fit un bond et elle ne put retenir un hoquet de stupeur, qui s'échappa de ses lèvres pulpeuses couleur sang, fendant l'air et brisant la silence pesant qui régnait. Des grognements résonnèrent alors, lointains. Quelques morts-vivants qui erraient sur la plage l'avait repéré, et ils ne tarderaient pas à la trouver. Seulement, ses pensées étaient toutes dirigées vers l'appel qu'elle venait d'entendre, ce murmure dans son esprit, une demande, ou pire, une supplique d'une dame qui se présentait comme Déesse de l'Océan. Lily-Lune ne réfléchit qu'à peine sur ses paroles. Habituellement, elle aurait tout de suite mis en doute la véracité de ce discours, se serait méfier. Mais il fallait un grand pouvoir pour entrer ainsi dans la tête des personnes aux alentours, et en vue des évènements, autant ne pas chipoter. L'orine avait eu une dizaine de minutes pour reprendre son souffle, une pause qui lui avait fait le plus grand bien. Elle se releva d'un bond pour s'élancer à vive allure à travers la plage, cherchant de ses grands yeux noirs une silhouette qui serait celle de la déesse. Elle savait qu'elle ne devait guère être loin de la partie ouest. Ses longs cheveux noirs étaient vaguement rassemblés en une longue tresse qui descendait jusqu'à ses genoux, tandis que quelques petites cheveux qui s'étaient échappés ondulaient derrière elle dans sa course folle. Lily-Lune ralentit quand elle perçut une ombre se détaché à l'horizon. D'une voix douce et calme, la jeune femme demanda, légèrement hésitante:

« Vous êtes donc...?»
« Naeva, Déesse de l'Océan. Je ne peux que vous exprimer ma gratitude, vous suis reconnaissante d'avoir répondu à mon appel.»


Lily-Lune hocha doucement la tête, son visage d'ange exprimant une détermination forte et sans faille.

« Allez dans les profondeurs, voguer dans les abimes les plus profondes, et sauvez ce qui peut l'être, détruisez le mal et nettoyez l'Océan. Je serai avec vous, à vos côtés, pour vous venir en aide, et prenez ses fioles qui vous seront d'une grande aide.»

La déesse tendit lentement les deux petits tubes en verre remplis d'un liquide étrange. Sans perdre de temps, Naeva expliqua ce que chacun contenait sous l'oreille attentive de la jeune orine. Alors que la jeune femme était prête à boire le contenu d'une à l'instant et à se jeter dans les flots pour remplir cette tâche, la déesse la pria d'attendre un peu. Dans un murmure, elle ajouta:

« J'espère que vous ne serez pas la peine à vous joindre à ma cause. Attendons un peu, d'autres âmes pourraient apparaître.»

Bien qu'agacée, Lily-Lune hocha la tête. Elle s'approcha tout de même du bord de l'eau, cette étendue majestueuse si belle et autrefois si pure, fixant l'horizon de ces grands yeux de poupée. Ses doigts se crispèrent tandis que son visage prit une moue inquiète. Attendre avait un côté stressant, à tout moment un mort vivant pouvait jaillir, attiré par la chair fraiche... Ses yeux se posèrent ensuite sur la surface de l'eau. Une chose était sûre, il y avait du mouvement, la dessous.

« Il faut faire vite.» dit Lily-Lune sur un ton pressant. Seulement, à peine eut-elle finit de prononcer le dernier mot qu'un être répugnant dont la face se décomposait jaillit, et avec lui, une odeur épouvantable. La jeune femme, qui avait toujours en main son sabre, le planta, les bras tremblants, dans le ventre du zombi pour le ralentir avec s'acharner sur sa tête, qu'elle réduit en bouillie. « Très vite...Je dirai même que je vais y aller. Attendez les autres.»

Lily-Lune ouvrit une fiole au hasard et la bu d'une traite. Vérifiant que ses armes étaient bien accrochées sur elle, elle plongea gracieusement dans l'eau polluée, craignant ce qu'elle allait bien pouvoir y voir.



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Jeu 05 Juil 2012, 00:51



      Le glas résonnait dans les rues du quartier commerçant, signe funeste d’un énième trépas. L’épidémie s’épanouissait entre les murs de la cité, entrainant dans sa chute une montagne de victimes putrides et souillées. De son atelier, Neth entendait l’échos lancinant des charrettes qui ne cessaient d’arpenter sa sombre ruelle. Un bruit toujours plus lourd, toujours plus sinistre. A longueur de journée, on y entassait ceux ayant succombé au Grand Mal : familles entières, vagabonds, membres putréfiés égarés là. Les gardes royaux avaient donné l’ordre de brûler toute chair contaminée, dans l’espoir de cesser le flux de Revenants. En vain. Ils pullulaient sans permission, n’ayant cure des efforts sanitaires engagés par l’armée.


       L’artiste était triste spectateur, reclus dans sa maison dans l’attente de jours meilleurs. Tout allait bien un jour cesser, seigneurs, guerriers et mages sauraient tôt ou tard trouver réponse à ce Mal innommable. Il l’espérait. La peinture commençait à lui manquer, mais il n’était pas question de quitter son antre de sureté. Le jeune homme quitta son chevalet, cherchant dans un dernier tiroir les ultimes pigments qui sauraient finir sa toile. Tâtant son double fond, il vint saisir une boite d’argent finement sculptée. Peu surpris il l’ouvrit, observant l’unique couleur qui honorerait sa peinture. Un rouge vif et puissant. Etait-ce là la splendeur de la Vie ? L’annonce sordide de la Mort ? Ses prunelles d’or se figèrent sur son tableau, esquisse d’une plage sur laquelle il avait savouré de précieuses promenades. Ses eaux seraient rouges, le choix n’était plus permis. Que pouvait-il y faire, lui ? Le rêveur, le pacifiste.


       Ses membres se contractèrent, paralysés par une aura violente inconnue du Rehla. Une voix suave et gracile s’insinuait dans son âme, supplique emprunte de désespoir. Genoux à terre, il s’échoua sur le sol, vaincu par cette migraine qui ne cessait de se répandre.


« ….l’océan… les ondins… ….la contamination…. ….sauver… perte… …»

       - « Arrêtez, arrêtez je vous en prie ! »


       La douleur était toujours plus forte, laissant son corps à l’Agonie. Le peintre tenait son visage entre ses mains, secouant convulsivement la tête pour faire cesser la voix. Rien ne semblait marcher, l’écoute était la seule issue possible. Son cœur faillit dans une ultime sentence :


« Notre monde court à sa perte, et lorsque les rêveurs ne seront plus, alors les dieux disparaîtront, et le monde s'éteindra à jamais. »

       A travers les étoiles, l’entité lui montra le chemin. Sans attendre le jeune homme se leva, les traits crispés par la honte, la douleur. Attendrait-il la fin du Monde dans sa caverne d’Illusions ? Peindrait-il la chute de l’Homme, jusqu’à lui-même succomber au sort du Temps et de la Peur ? Une larme coula le long de son visage. Les corps pourront tomber, les preux pourront mourir, mais jamais l’Espoir ne devrait succomber. Le Rêve sera toujours permis. Comme ensorcelé, ses pas le menèrent aux confins d’une plage. Foulant le sable de ses pas las, il observait l’horreur qu’il s’était jusque là refusé à voir. L’odeur des chairs décomposées lui souleva le cœur, il vint alors dissimuler ces exhalaisons d’un revers de la main.


       - « L’orine ne sera pas la seule, je sens qu’à mon appel d’autres âmes ont succombé. »


       Un échos essaimé par la brume, la silhouette de la femme commençait à se préciser. Si simple femme elle était.


       - « Qu… qui êtes-vous ? Je reconnais votre voix, c’est…
- Oui, c’est bien moi qui vous ai exhorté de venir jusqu’ici. J’ai guidé vos pas, Rehla. Déesse, Mirage ou Illusion, qu’importe le symbole, la signification. L’avenir de l’océan, le flux sacré de notre Terre est entre vos frêles mains, mortels.
- Nous ? Moi ? Mais que puis-je faire contre le Mal ? Je suis humble lecteur des étoiles…
- De vos idées, vous parcourez ce monde. Artiste, votre cœur est pur, et vous pouvez comprendre le sens des vagues, de l’océan. N’est-ce pas ?
- Le Rêve. La Vie. L’Espoir.
- Retournerez-vous sur la Voûte, devin des astres ? Laisserez-vous ces peuples perdre les vertus que vous énoncez-là ?


       - Non…
» Serrant les poings, sa mâchoire se raidit. « J’aime votre monde, et s’il venait à perdre de sa Beauté, je viendrais par tous les moyens la reconquérir. C’est cela, être Artiste. Donnez moi vos ordres, je tenterai d’y répondre.
- Très bien.
» La déesse lui tendit deux flacons ornés de perles et de corail. « Le Mal se trouve au fond de l’océan. Votre tâche sera de trouver son foyer corrupteur et de l’éradiquer. N’ayez crainte, vous ne serez pas seul.
- Au… au fond ?
» Les pupilles du Rehla se dilatèrent de surprise. « Je… je… je ne saurais vous cacher que… enfin c’est malheureux mais….
- Qu’y a-t-il ?
- Ma Dame, je ne sais pas nager !
»


       Le visage de la femme sembla un instant se détendre, traçant les prémices d’un sourire. Le pauvre Prince était – malgré lui – si peu héroïque ! Au creux de sa paume, elle enfouit l’une de ses fioles.


       - « Prenez ceci. Inutile de savoir nager ou de revêtir des branchies. Avec cette potion, vous ne ferez qu’un avec le fluide.
- Ce ne serait pas bien glorieux si je venais à me noyer… n’est-ce pas ?
- Allons, ne pensez pas à cela ! Allez rejoindre ma première invité.
» La déesse s’éloigna, honorant le jeune homme d’une ultime révérence. « Puisse Djana avoir pitié de nos âmes. »


       Après quelques secondes de réflexion, Neth entama le contenu de l’onction. Jetant la fiole à terre, il fit quelques pas au-delà de la berge. Son corps tremblait au contact de cette eau qu’il n’avait jamais su dompter. Une ombre se dessinait dans l’eau souillée. Etait-ce là ’’l’invitée’’, ’’l’orine’’ ? Le peintre s’écria, essayant d’avancer.


       - « A...attendez, n’y allez pas seule ! »


       La mer berçait tout juste ses hanches. Le corps transit, il avait peine à surmonter l’Angoisse de sa phobie. Mais au fond de lui, il le savait. Il le devrait. Il saurait redonner à ce Monde la splendeur de ses Espoirs et de ses Rêves. Son unique Beauté.

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Jeu 05 Juil 2012, 15:51

Continent dévasté – La plage ouest

Depuis peu, les terres du ying et du yang était victimes d’une accablante malédiction. Cette dernière empêchait les morts de connaître le repos. Ils devenaient des bêtes affamés dévorant tout ce qui leur passait sous la main. Dans un premier temps, cette ère de peur et de désespoir avait profité à bien des génies. Nous exaucions les souhaits de tous ces êtres qui voulaient rester en vie, être en sécurité, ne pas devenir zombie à leur tour. Malheureusement, les clients se faisaient de plus en plus rares et, désormais, ils ne sortaient plus, préférant rester à l’abri, barricadés dans leur demeure. Seuls restaient les courageux qui luttaient contre ses ignominies de la nature. Cependant, les convaincre de faire des vœux n’était pas chose facile et ce qu’ils voulaient n’était pas dans nos moyens. Personne ne pouvait éradiquer la menace qui nous entourait. Personne sauf peut-être le Marid qui, pour l’instant, se refusait à agir.

Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus joué avec quelqu’un et cette sensation me manquait de plus en plus. J’avais toujours aimé voir leur visage après qu’ils aient souhaités. Leur sourire s’évaporait laissant place à l’incompréhension et aux regrets. Il n’y a que peu de gens qui furent heureux des vœux accomplis par un génie et pour cause, les désirs sans faille n’existent pas.

Depuis que j’avais caché mon habitacle dans les dunes face à l’océan, je ne sortais plus que pour admirait le lever et le coucher du soleil qui perdait de plus en plus de sa beauté. Les crasses laissaient par ses créatures impures entachaient le paysage. La plage était recouverte de lambeaux de chair dégageant une odeur putride qui aurait fait fuir un anosmique. Ce monde tombait en décomposition en même temps que le peuple qui l’habitait. J’avais décidé d’attendre que la nature reprenne les choses en main, me reposant dans ma demeure. J’avais le temps. Et puis… lorsque toute la populace sera faite de revenant, ils ne pourront plus se nourrir, ce qui entrainera leur perte. Du moins, c’est tout ce que j’espérais.

Le temps commençait à se faire long. L’ennui s’emparait de mon être et mon sens de l’aventure m’appelait. Néanmoins, je n’avais pas les capacités pour me défendre contre ces choses sans âme. La magie que j’avais développée de mon vivant était inefficace. Sans arme, sans rêveur, je ne pouvais me battre. Je ne pouvais que les ralentir avec des illusions, certes puissantes, mais pas éternelles. Je me trouvai dans une situation délicate. Cela faisait déjà plusieurs jours que je songeai à aider les vivants à récupérer leur monde quand soudain, j’entendis une voix douce et mélodieuse me susurrer à l’oreille. Cette dernière se présenta comme une déesse implorant mon aide pour sauver son précieux océan. Apparemment, lui aussi souffrait de cette pollution. Elle m’apprit qu’il y restait des vivants, coincés entre ces êtres abjects. C’était peut-être un signe du destin. Ces rêveurs pourraient m’aider à développer mes pouvoirs et à lutter contre cette menace de plus en plus pesante. Je n’avais guère envie d’attendre plus longtemps, cette situation ne m’arrangeait pas. Il fallait que cela change. Je n’étais pas fait pour attendre patiemment en restant à l’abri. De plus, il fallait que je développe rapidement mes pouvoirs. Il fallait que j’aie assez de puissance pour réussir à manipuler un rêveur pour apprendre ce qui était arrivé à cette femme. Je voulais savoir. Il fallait que je sache.

Je me mis très vite en route. Je ramassai l’amulette et l’accrochai autour de mon cou avant de partir à la recherche de cette pseudo-déesse des océans. Si elle se trouvait vraiment sur la plage ouest, elle n’était pas très loin. Je ne tarderai pas à l’apercevoir. Je marchais sur le long de la plage, évitant les déchets qui trainaient çà et là.

Tout à coup, je songeai à mon anonymat. Je n’avais aucune envie que l’on me reconnaisse. De plus, il y avait des risques que je tombe sur quelqu’un que je connaissais. C’était impensable ! Il fallait que je me crée une identité de toute pièce. Pour m’éloigner le plus possible de la vérité, je décidai de prendre l’apparence d’une jeune et belle femme blonde. Mes cheveux lisses étaient bien plus longs, m’arrivant désormais au milieu du dos. Mes yeux quittèrent leur teinte violette au profit d’une intense couleur bleue. J’étais également plus petit, de l’ordre du mètre soixante. Ma poitrine se développa en une masse plus imposante. La métamorphose était parfaite. Je continuais ma route, arborant désormais un bikini vert et orange. J’entraperçu bientôt une étrange femme au milieu de la plage, était-ce elle ?

Nous discutâmes un peu et elle finit par me remettre deux fioles en m’expliquant leur contenue. Cela me serait en effet très utile. Je les gardai précieusement. Je n’avais pas vraiment d’endroit où les ranger, si ce n’était dans mon amulette. Cependant, je ne pouvais y aller devant tout le monde. Je prétextai une envie soudaine d’aller à la toilette, déposant l’une des fioles dans mon habitacle. Lorsque je revins, la déesse n’était plus seule. J’attendis qu’elle finisse de discuter pour saluer le nouvel arrivant.


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HJ : Apparence de Fayt pour ce RP :

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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

✞ Æther de la Mort ✞
◈ Parchemins usagés : 5277
◈ YinYanisé(e) le : 02/02/2012
Jun Taiji
Ven 06 Juil 2012, 19:22


L'océan déchainé se fracassa contre le rocher où se tenait un homme, debout, regardant l'horizon sans avoir l'air de se soucier le moins du monde du danger. Cet homme, c'était moi, Jun, une création d'une puissante reine, la copie d'un puissant génie qui avait par le passé conquis le cœur de cette dernière. L'océan qui se tenait devant moi était le sien, l'océan de cet homme, mon océan. Cette étendue était un lien puissant entre nous car même si ce n'était pas son cas, dès que je me retrouvais face à ce dernier, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui, à lui et à Mitsuko. Le bruit des vagues s'abattant sur le roc ne me dérangeait pas, au contraire, j'adorai cela, l'eau en furie exprimant ce que je ressentais à l'heure actuelle. Mon cœur saignait aussi bien que mon esprit, le mal s'emparant peu à peu de ces deux parties de mon être, les deux parties qui me commandaient, qui faisait que j'étais celui que j'étais. Mes yeux ne reflétait que de la haine à ce moment là, une haine colérique qui aurait déjà fait se teinter de noir les deux jolies ailes blanches qui ornaient mon dos. Cependant, si j'avais par le passé été un ange, je ne l'étais plus désormais et je n'avais plus peur de commettre des pêchés. J'étais libre, et c'était justement cette liberté qui m'horrifiait.

J'avais quitté Mitsuko, sa compagnie devenant un enfer. Malgré tout, même après que je me sois installé au cœur même de l'échiquier, même après que j'ai essayé par tous les moyens de me débarrasser de la folie qui hantait mon esprit, que j'ai essayé de l'oublier, cette femme me hanter toujours, cette femme et Naram également. J'avais envie de les tuer, de le tuer. Mais d'un autre côté, j'étais convaincu que je ne le souhaitais nullement. Je voulais aimer cette femme, je voulais aimer ce génie. Mais cela était impossible, j'en étais conscient. Nous formions une sorte de trio infernal et je doutais qu'il y ait beaucoup de solutions à mon problème. Je devais tuer Naram et faire admettre à Mitsuko que notre destin était commun, que nous étions des âmes soeurs et qui rien ni personne ne pourrait le changer. Seulement, Naram était bien trop puissant et Mitsuko bien trop têtue. Et plus je songeais aux problèmes qui tourmentaient mon existence, plus je me sentais plonger vers le mal absolu, ayant envi d'user de ma colère pour réaliser d'horribles choses. Alors, venir ici et voir cette eau se jeter violemment contre ces rochers était la seule solution que j'avais trouvé à mon mal être, la scène me calmant les nerfs. Je savais d'ailleurs que d'ici quelques temps je devrais utiliser le pouvoir du fragment de cristal maître que je possédais afin de remettre mon âme dans le droit chemin.

J'étais torse nu, mon pantalon noir trempé par l'eau qui l'éclaboussait dans un rythme régulier. Mes cheveux aussi étaient trempés mais tout comme mes vêtements, je n'en avais rien à faire. J'allais d'ailleurs rentrer, sachant le lieu dangereux à présent. Seulement, je n'avais pas peur du danger malgré les nombreuses lettres que j'avais reçu de Mitsuko pour me prévenir. Je les avais toutes déchirées dans une colère noire. Elle m'exaspérait car dès que je faisais un pas vers elle, elle reculait, et pourtant, elle ne cessait d'avancer dès que je ne souhaitais plus entendre parler d'elle. Elle devait l'admettre, admettre qu'elle m'aimait, c'était pourtant si simple. Mais cette femme était un dédale, un labyrinthe qui perdait quiconque essayait de s'y plonger. Et, malheureusement pour moi, j'y étais perdu depuis sa naissance. Je soupirai, voulant rentrer lorsque j'entendis une voix dans ma tête. Je fus pris d'une sorte de vertige, manquant tomber à l'eau sur le coup. Mais je me rattrapais de justesse d'un coup d'aile, m'accroupissant pour entendre le message. Je devais y aller, sauver cet océan qui m'était si cher. En réalité, j'espérai secrètement que Naram entendrait également cet appel et que l'on pourrait enfin se rencontrer, face à face, lui et moi. Mais ce n'était pas prudent. Non, je devais attendre même si je doutais qu'il veuille m'éliminer. Quoi qu'il en soit, je ne connaissais pas ses intentions à mon égard, pas encore. Tout était flou dans mon esprit, vraiment tout.

Je me rendis donc à la plage ouest en volant, cette dernière se trouvant non loin de là où je me situais précédemment. En arrivant, je trouvais la femme qui m'avait contacté plus tôt. Elle était semblable à Mitsuko, sans aucun doute beaucoup plus puissante mais semblable. Je la fixais avant de lui dire :

« Je souhaite sauver l'océan. »

J'étais bref mais je supposais que cela ne la dérangeait pas. De plus, à en voir le cadavre de zombie qui régnait sur la plage, les environs n'étaient pas sûrs. Elle m'expliqua alors plus en détails ce qui m'attendait, finissant son explication par quelques mots qui me firent sourire :

« Vous semblez aimer et détester l'océan à la fois. Pourtant, l'important est surtout ce que lui ressent pour vous, ne croyez vous pas? »

Je ne répondis pas, m'apercevant qu'une jeune femme blonde nous observait. Je bus les deux potions, sachant que je pourrai les utiliser quand bon me semblait avant de me diriger vers elle.

« Bonjour, je suppose que vous êtes là pour les mêmes raisons que moi. Souhaitez vous m'accompagner sous l'eau? Apparemment, d'autres individus sont déjà dans les profondeurs de l'océan, nous devrions les rejoindre. »

Je ne me doutais pas que la personne que j'avais en face de moi était un génie, un futur disciple de l'homme que je haïssais sans trop savoir pourquoi, l'homme à qui j'étais le sosie parfait...enfin, presque parfait car lui avait les cheveux bleus alors que je les avais noirs et il avait une morphologie moins musclée que la mienne. Sinon, à part ces quelques détails, les yeux également sans doute, j'étais son portrait craché. Quoi qu'il en soit, j'étais ici pour désinfecter l'océan, pas pour me faire des amis. De plus, dans l'état dans lequel je me trouvais, il me faudrait tuer une vingtaine de ces créatures pour espérer redevenir calme. Néanmoins, c'était amusant : un simple homme demandant à un génie s'il souhaitait quelque chose.
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Ven 06 Juil 2012, 22:29



La vrille de pouvoir fusa à une vitesse hallucinante, fauchant au passage trois corps difformes qui tombèrent au sol dans un bruit immonde. Blake risqua un regard par-dessus la roche qui lui servait de mise à couvert, au sommet de la petite bute surélevée grâce à laquelle il obtenait un piédestal vers ses ennemis. Un podium pour l’artiste présentant ses toiles de combats purs. Cela faisait presque deux jours désormais, deux jours qu’il avait quitté Ethernoir, accompagné de la section vampirique qu’il commandait. De cette section, il ne restait que deux survivants… Même eux, les Brujah, ceux qui intimaient le respect par la simple connaissance de leur martialité, de leur discipline et de leur puissance, étaient en train de se faire décimer par une horde de créatures écervelées simplement poussées par un appétit anthropophage constant. Il était hors de question que cela se produise ainsi… Que dirait Alexander en voyant que pour sa première sortie officielle de capitaine, selon son titre de Haut Vampire, il avait laissé ses troupes se faire avaler ? En même temps, il fallait avouer qu’il n’avait guère eu d’occasion de faire autrement. A peine arrivés sur le Continent du Matin Calme, ils avaient été submergés de toutes parts et leur nombre n’avait cessé de diminuer jusqu’à atteindre ce chiffre ridicule. Si jamais son nom était sali par des monstres de pacotille… Il ne se le pardonnerait pas. Le déshonneur, il l’avait déjà connu une fois, hors de question que cela se produise de nouveau. Et il ferait le nécessaire pour que cela se réalise.
Blake comprima son aura une seconde fois, rassemblant ses forces jusqu’à ce que ses émanations ne forment plus qu’une fine bille, avant de relâcher le tout. La pression emmagasinée, une fois libérée, provoqua une salve magique à la puissance rare qui heurta de plein fouet de nouveaux zombies. Mais cela ne serait pas suffisant pour s’en débarrasser. Blake employa à plusieurs reprises son contrôle du sang, des ombres et de l’aura afin de ralentir la progression ennemie, mais il était forcé d’admettre que ses actes étaient vains. Vu leur nombre, se jeter dans la mêlée ne serait que du pur suicide. Il fallait qu’il tente de les garder à distance le plus longtemps possible… Mais jusqu’à quand ? Une des premières règles de stratégie militaire n’était-elle pas de savoir prendre des retraites adéquates ? Certes, oui, mais il ne pouvait le décider… C’était… Humiliant. Les zombies approchant de plus en plus, un des derniers rescapés s’adressa à Blake, sa voix tremblante et essoufflée.

Monseigneur… Ils se rapprochent.
Oui Michaël, tout comme toi j’ai des yeux, donc j’ai compris qu’ils arrivaient.
Non… Ne vous méprenez pas, je ne voulais pas vous manquer de respect. Je voulais simplement…
Que je sonne la retraite, c’est ça ? On est censés s’occuper d’éradiquer ces espèces d’animaux, pas s’enfuir comme des lâches.

Cette dernière phrase semblait plus destiner à lui-même qu’à Michaël. Car au fond, Blake savait très bien que c’était la meilleure chose à faire. A quoi pouvait servir un chef de guerre si aucun soldat n’était encore en vie ?

Bien, je crois qu'on n’a plus le choix maintenant. Michaël, Elladan, on s’en va !

Conjointement à ses paroles, un zombie sauta dans leur direction, d’un bond prodigieux qui faisait plus penser à un félin qu’à un humain… Un Bélua transformé apparemment… De façon instinctive, Blake asséna un coup de poing d’une violence purement inouïe dans le ventre de la créature avant de trancher sa tête d’un geste vif. Les deux soldats partirent en premier, rebroussant chemin à une vitesse hallucinante, capacité propre aux vampires. Il fallait changer de stratégie, et surtout qu’il voie Elijah au plus vite, lui qui était l’autre Haut Vampire à la tête d’une section opérant dans le Continent du Matin Calme.
Les ordres avaient été formels de la part d’Alec : vaincre et éradiquer. Mais il ne faisait aucun doute qu’ils avaient été mal préparés à cela. Blake se promit d’en toucher deux mots au Maître du Clan Tzimisces, qui avait omis de leur signaler cette capacité d’adaptation phénoménale des zombies. Car la stratégie qu’ils avaient initialement mise en place avait idéalement fonctionné en premier lieu, l’habituelle formation « Tortue » des Brujah. Puis, Blake s’était rendu compte qu’ils avaient réussi à trouver une faille, ce qui paraissait bien compliqué pour des animaux sans cervelle. Surpris, ils avaient été décimés jusqu’à en arriver à la situation actuelle.
Ce fut alors qu’ils progressaient rapidement que quelque chose d’inattendu vint perturber leur avancée. Une voix s’introduisit dans la tête de Blake, et à en juger par les expressions de ses soldats, elle s’était également immiscée dans la leur. Comment se faisait-il qu’un sort de télépathie fonctionne encore, lui qui avait obtenu un pouvoir l’immunisant contre ce genre d’intrusion ? Apparemment, une femme suppliait qu’on l’aide. Une « déesse »… Ce fut ce terme-là, précisément, qui attira son attention. En temps normal, il n’aurait même pas daigné accorder un minimum d’écoute, mais là, il fallait avouer qu’il avait été captivé.
La bibliothèque d’Ethernoir regorgeait d’ouvrages intéressants, souvent employés par leurs ensorceleurs de guerre. Dans l’un d’eux, Blake avait pu étudier l’existence des Aetheri, équivalent de déités. Alors s’agissait-il là d’une Aether ? Il lui faudrait le voir pour le croire.

Soldats, rejoignez le régiment d’Elijah. J’ai quelque chose à faire.
Monseigneur… Vous n’allez tout de même pas… Les ordres du Seigneur Kuro ont été précis…
C’est aussi un ordre, et je suis votre supérieur direct. Notre régiment a été détruit, renforcez celui d’Elijah en compensation… Deux Hauts Vampires pour commander un même groupe, ce n’est jamais réputé comme une équipe gagnante. Jusqu’à ce que je vous demande expressément le contraire, vous devrez lui obéir, est-ce clair ?
Oui monseigneur.
Bien.

De tous les Hauts Vampires, Elijah était sans aucun doute celui avec lequel Blake s’entendait le moins. Il s’agissait du fils du Maître Brujah actuel, Alexander, et il était doté de la plus grande ingratitude qu’il n’avait jamais vue. Toutefois, il était forcé d’admettre qu’en matière de stratégie guerrière, il était réellement impressionnant. Il était un chef né, et était le seul à qui il pouvait confier ses propres soldats sans se soucier de leur sort. Il lui faisait confiance. Lui, il avait envie de voir une déesse de ses propres yeux, et surtout, de changer d’air après cette cuisante défaite. Pourquoi pas aussi prendre une revanche ?
Usant de son pouvoir de vitesse surhumaine, Blake atteignit rapidement le lieu d’où était censé provenir le signal télépathique. Il s’agissait de la plage qui donnait vers l’Océan, à l’Ouest du Continent. Au moment même où il arriva, ses mesures de précaution se mirent en place. Comprimant son aura de façon minime, il relâcha une fine vrille de pouvoir qui entra en résonnance avec plusieurs autres présences. Sans surprise, il se rendit compte qu’une quantité innombrable de zombies jonchaient la plage et l’eau elle-même. Ainsi le chef du Tzimisces avait eu raison : même l’eau ne les arrêtait pas… Ce furent les émanations d’autres personnes qui retinrent plus son attention : une force immense se trouvait sous la mer, bien plus grande que toutes celles qu’il avait déjà eu l’occasion de rentrer. Même Alec et Neith faisaient pâle figure à côté d’une telle concentration énergétique. En second lieu, il remarqua qu’un pouvoir relativement moins important se trouvait à ses côtés, une créature encore vivante et consciente.
Ensuite, ce furent deux autres êtres qui l’intéressèrent… Toutes deux lui rappelaient quelque chose, une impression de déjà vu. Ses pouvoirs s’étaient améliorés, et sa maitrise de l’aura avait atteint un niveau sublime. Les deux personnes, une magnifique blonde et un homme brun, dégageaient des émanations familières, quelque chose qu’il avait déjà ressenti chez quelqu’un, quelques semaines plus tôt : Naram-Sin. Si la femme lui ressemblait dans ses formes basiques et grossières, indubitablement un point commun racial, l’autre lui était semblable dans une mesure plus profonde et affinée. L’homme n’était pas un génie contrairement à la femme, ça il en était certain. Et pourtant, son aura était presque la même que celle de Naram, changée uniquement en de quelques fines particules, ci-et-là. D’ailleurs, si son pouvoir ne s’était pas à ce point amélioré, il aurait sans doute cru qu’il s’agissait de Naram lui-même. Un autre mystère à élucider, se promit-il.
Enfin, une dernière aura s’imposa dans son esprit. Bien plus épurée et dissimulée, Blake ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était canalisée, ou alors… Affaiblie. Il ne faisait aucun doute, à en juger par cette espèce de halo qui suintait dans l’aura, qu’il s’agissait de la Déesse en question, la fameuse Aether qui avait décidé de jouer à pénétrer dans sa tête. Une expérience qu’il n’appréciait que moyennement. Mais au moins il avait trouvé une excuse pour ne pas avoir à regarder le visage exaspérant et sûr de lui d’Elijah, regardant de haut la minable escouade qu’il commandait, ça c’était une bonne nouvelle.

Je suppose que c’est à vous que revient l’honneur d’être entrée dans ma tête, damoiselle ?

La femme était si contrariée qu’elle ne réagit même pas à sa déclaration, se lançant dans une explication complexe de la situation. La conclusion que Blake en tira fut néanmoins des plus brèves : débarrasser la mer du plus de zombies possibles. Combattre seul était bien plus facile qu’avoir à commander des hommes… De cette façon, il n’avait pas à se soucier des autres et pouvait donc agir avec toute la finesse et la beauté intellectuelle relative aux Brujah, soit comme un vrai bon gros Bourrin. Cette pensée le fit sourire.

Pour vous aider, prenez ceci. Ces potions vous seront utiles, la première vous transformera en une créature sous-marine, la seconde vous donnera la possibilité de vous déplacer librement sous l’eau. Libre à vous de choisir celle qui vous conviendra le mieux.
Parfait.

Blake examina les deux potions puis releva la tête vers la femme, un sourire aux lèvres. Elle était vraiment belle, une magnifique et éblouissante déesse, avec un côté mystique et assez sévère terriblement sexy.

Dites, si je vous débarrasse de tout ça, vous accepteriez de quitter votre rôle de déesse un instant pour un rendez-vous avec moi ? Je ne sais pas trop comment ça fonctionne chez vous, mais on ne sait jamais. Prenez le temps de réfléchir surtout, ne répondez pas tout de suite.

Une pointe d'humour ne ferait pas de mal, pensa-t-il, et il ne plaisantant qu'à moitié. Il but une longue gorgée du sang de sa gourde, revigorant ses forces et revitalisant ses sens. Blake adressa un regard vers l'homme et la femme, aux auras proches de celles de Naram, avant de déclarer à leur attention.

Bonjour à vous deux, je suppose que vous aussi vous avez entendu des voix ? J'en oublie les convenances, pardon. Moi c'est Blake, ravi de vous rencontrer. Même si je pense que cela aurait été mieux en d'autres circonstances.

Il espérait en comprendre un peu plus sur les raisons de cette similitude avec le génie qu'il avait eu l'occasion de rencontrer à la Prison, et mieux valait commencer sur de bonnes bases, en paraissant le plus naturel et courtois possible. Un sourire aux lèvres, il se tourna ensuite vers l’océan, les lames de son glaive et de sa longue épée étincelant de beauté. Finalement, la journée ne s’annonçait peut-être pas si mal.


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Sam 07 Juil 2012, 15:15

La colère m’habitait, la haine de voir mon océan ainsi souillé par des créatures sans une once d’intelligence. Cela me répugnait de voir le lieu où j’avais bâti tout mes espoirs ainsi que tout mes projets qui ont fait de moi ce que je suis devenu. Cela me dégoutait de voir le lieu où je logeais se faire ainsi humilier par des êtres déjà mort.

"Za va papa ?" Me demanda Violette inquiète de me voir ainsi regarder l’eau teinté de pourriture. Je la regardais alors avec un sourire pour la rassurer. Je la pris dans mes bras, embrassant ses petites joues.

"Oui ne t’en fais pas, les affaires de grandes personnes sont choses énervantes." Répondis-je en fixant ses jolies yeux doux. Elle bailla avant de pouvoir ajouter quoique ce soit.

"Tu es fatiguée ma chérie ? Tu n’as pourtant plus l’âge de faire la sieste."

"Siiiiii moi dodo !"

"D’accord, vas dont faire une petite sieste ma chérie. Kyo, tu t’en occupes !" Ordonnais-je au démon protecteur de ma fille, il me fit un hochement de tête respectueux et emmena Violette dans son lit. Je lui demandais par la même occasion de rester avec tout le reste de la journée afin que rien ne lui arrive.

Soudainement sans crier gare, une entité apparut devant ma personne. Une femme lévitant me regardait généreusement. Elle était belle, c’était une déesse comme Mitsuko, je pouvais le sentir mais je ne serais dire laquelle des deux était la plus puissante. Dans tout les cas, il s’agissait sans doute de Mitsuko qui n’avait pas besoin de magie ou quoique ce soit d’autre pour rétamer son adversaire, elle possèdait un pouvoir dépassant tout les autres, les mots... et une classe non comparable.

"Avez-vous entendu mon appel âme démoniaque, j’ai besoin de votre aide."


Sans raison, ces paroles venaient de m’exaspérer. Je lui hurlais dessus en guise de réponse :

"Je me fiche de votre appel, je me fous de cette pseudo-apocalypse ! Vous auriez dû sauver cet endroit avant qu’il ne pourrisse !" Je me calmais un peu en inspirant et expirant lentement. "Enfin... c’est fait maintenant, je vais aider un peu, que puis-je faire pour vous ?"

Elle s’excusa d’avoir laisser faire tout ses zombies, elle me demanda de retrouver un petit groupe de sauveur sur la côte ouest. Sans attendre, je déployais mes ailes noires en prenant Ruka dans mes bras et pris mon envol pour rejoindre ses gens qui allaient sans doute crever, bouffé par des sirènes aux chicos pourris.
Il ne me fallut que quelques instants pour voir les trois personnes qui semblait discuter. Je me posais sur le sable, j’examinais rapidement ces gens et reconnu l’un d’entre eux.

"Salut Jun, comment ça va ? Non je ne suis pas mort, j’avais juste mal au bide... je crois." Bien qu’il devait maintenant savoir que ma mort était fausse, je préférais mettre une petite touche d’humour pour ne pas me faire éventuellement incendier à cause de se mensonge. Je regardais les autres. Une femme blonde plutôt svelte avec un regard plutôt étrange et un autre vampire qui regardait la déesse en bavant. Je pouffais légèrement et m’adressa à la déesse.

"C’est ça votre groupe qui est censé sauver mon océan ? Une femme inoffensive et un suceur de sang en chaleur ? Je soupirais et sentais quelque chose dans l’eau, des pensées. Des personnes étaient déjà sous l’eau. Je commençais à partir pour aller voir de qui il s’agissait quand la déesse m’interpella pour me donner deux fioles aux pouvoirs plutôt utiles. J’avalais celle qui me donnerait la possibilité de me mouver dans l’eau comme je le souhaitais et partit dans mon pauvre océan en état de décomposition en hurlant aux autres :

"C’est pas grave, je vais me contenter de vous ! Allons-y !"


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Dim 08 Juil 2012, 10:01


¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 594332PNJVI

Naeva écoutait le bruit des vagues qui se jetaient doucement sur la plage, songeant qu'il lui faudrait sans doute un certain nombre de fidèles afin de retrouver ses pouvoirs perdus. Et des personnes se mirent à arriver, répondant à son appel. L'océan ne serait pas perdu aujourd'hui, non, mais ils n'y arriveraient pas seuls, il faudrait qu'elle les aide. La déesse chercha un moyen, quelque chose qu'elle pourrait faire avec une puissance minime mais elle fut interrompue dans ses pensées par l'arriver de la reine des orines, une femme puissante qui aurait surement bientôt sa place dans les rangs des aetheri. Elle n'était pour l'instant pas prête, mais l'heure viendrait, peut-être, si cette femme le désirait. Vint ensuite un Rehla empli de doute à qui pourtant le courage ne manquait pas, après tout, qui se porterait volontaire pour plonger dans une si immense étendue d'eau tout en ne sachant pas nager? Le prochain individu fut un génie, génie qui pensait sans doute pouvoir tromper l'oeil des dieux. Mais Naeva n'était pas compliquée et pensa que s'il avait eu envi de se présenter de la sorte, c'était sans doute pour une raison qui ne l'incluait point. Elle sourit néanmoins lorsqu'elle vit l'un des individus les plus vieux de ces terres se présenter à elle, une personne créée de toute pièce. Elle sourit encore plus lorsqu'un nouveau venu, un vampire, lui proposa un rendez vous. Elle lui répondit alors :

« Si vous mettez du cœur à la tâche, j'y réfléchirai. »

Mais la jeune femme avait d'autres choses à faire car elle sentait la présence d'un individu d'une grande puissance poser les yeux sur elle, enfin, sur l'océan. Elle décida donc de disparaître quelques instants de la plage ouest afin d'apparaître devant le roi des démons. Il était en colère, certes, mais elle n'avait rien pu faire, lui non plus. Les dieux, contrairement aux êtres éphémères, n'ont de puissance qu'en fonction du nombre de fidèles qu'ils acquièrent, qu'ils gardent, et, malheureusement, Naeva n'en avait plus beaucoup à présent. Enfin, peu importait, elle était encore une fois indulgente, simple, ne cherchant pas le conflit et préféra caresser le démon en colère dans le sens du poil. Revenant à la plage ouest, elle sourit à ceux qui s'étaient regroupés, attendant que Blacky arrive. Le démon l'amusait en réalité, elle le trouvait sympathique au delà du fait qu'il soit plutôt ronchon. Mais dans de telles conditions, ce n'était pas étonnant. Elle finit par dire :

« Allez-y, je vais attendre encore de voir si de nouveaux arrivants se présentent. Je vous rejoindrai ensuite, mais, un conseil, évitez de vous approcher trop des zones terrestres et de la chose que vous ne manquerez pas de voir bientôt. »

~

Après le départ du petit groupe, dix nouveaux arrivants se présentèrent encore à la déesse, lui permettant de retrouver un peu plus de pouvoirs. Elle allait maintenant aider ces courageuses personnes qui étaient parties affronter une multitude de zombie. Seulement, Naeva savait pertinemment que le combat serait perdu d'avance si elle laissait quiconque entrer dans l'océan car les zombies se multiplieraient et, finalement, jamais personne ne pourrait les éradiquer. Alors, le corps de la déesse se souleva doucement dans les airs, celle-ci devenant bien plus grande afin de parcourir l'océan. Naeva flottait dans les airs gracieusement, usant de sa magie pour obtenir ce qu'elle souhaitait. Ainsi, l'océan devint impénétrable tant la grandeur et la violence des vagues qui se jetaient sur la terre ferme étaient dangereuses. Néanmoins, hormis à la frontière entre eau et terre, l'océan était plutôt calme, et c'était justement cela le problème car cette étendue était bien trop vaste pour être parcouru par chacune des personnes qui s'étaient portées volontaires. De ce fait, Naeva se posta au centre de l'océan, faisant quelques mouvements avec ses bras. Au début, on ne vit qu'un petit tourbillon mais, plus le temps passait, plus celui-ci grandissait jusqu'à se mouvoir jusqu'au ciel : une tornade destructrice montant bien plus haut que les nuages eux-même et qui mènerait à une mort certaine quiconque serait pris entre ses filets. Ainsi, des zombies ne manqueraient pas de se laisser attirer par cette force de la nature, périssant par la force du vent déchainé. D'ailleurs, cette tornade était tellement immense que l'on pouvait l'apercevoir de tous les continents des terres du Yin et du Yang sans exception.

Naeva sourit...maintenant, il ne restait plus qu'à exterminer les zombies qui ne tomberaient pas dans ces pièges naturels. Elle plongea alors, bien décidé à rejoindre le petit groupe.

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Dim 08 Juil 2012, 21:59


Totalement immergée par les flots, Lily-Lune passa doucement sa petite langue sur ses lèvres rouge sang, pour que le goût salé de l'océan chasse l'amer de celui de la fiole qu'elle venait d'avaler d'une traite. Elle sentait au creux de sa poitrine les battements de son cœur, pareil aux ailes d'un colibri affolé, réponse de l'appréhension qui grandissait en elle. Pourtant, bercée par l'onde fraiche, elle se sentait tellement apaisée. Après quelques longues secondes d'hésitations, elle ouvrit délicatement ses grands yeux noirs qui prirent un éclat agréablement étonné, tant sa vue s'adaptait vite et bien à la vie sous marine. Surprise redoublée par la facilité qu'elle avait à respirer. Certes, elle s'en doutait puisqu'elle avait choisis de faire aveuglement confiance à la déesse qui avait besoin que l'on croit en elle pour regagner sa puissance d'antan, mais les sensations nouvelles qu'elle découvrait la troublait. Baissant très légèrement la tête, elle ne put retenir un hoquet de stupeur lorsqu'elle vit que ses longues jambes blanches avaient cédé leur place à une magnifique queue de poisson aussi sombre que ses prunelles, bien que les écailles semblaient avoir de petits reflets rouges. Sous cette forme d'ondin, Lily-Lune devait frôler les deux mètres, sa silhouette déjà fine et élancée, allongée d'avantage par cet attribut de sirène.

Seulement, elle se sentait un peu perdue, dans ce corps qu'elle ignorait comment contrôler. Guettant les réactions qu'elle aurait, elle donna un léger coup de nageoire qui la fit avancer rapidement de bien un mètre en avant. Quelque peu paniquée, elle s'arrangea pour s'arrêter. Un premier essai peu concluant qui eut le don de la faire rire. Elle en aurait presque oublié les raisons de sa présence ici. Rapidement, l'orine se débarrassa de sa robe en charpie qu'elle attacha au fourreau de son arme toujours à la ceinture qui entourait ses hanches, dans l'éventualité ou elle devrait regagner la terre ferme, elle n'avait guère envie d'être nue. Peu désireuse d'offrir son corps à la vue de tous, même dans les abîmes les plus profondes, elle laissa seulement sur elle de quoi cacher ce qui devait l'être chez une femme. Ses prunelles d'obsidienne vagabondèrent, recherchant de potentiels ennemis. Tout était calme, pour le moment, mais la jeune souveraine percevait au loin d'inquiétants mouvements. Des morts-vivants rodaient dans les parages et allaient bientôt sentir la chair fraiche qui se baladait non loin d'eux.

Lily-Lune se retourna, voyant un tout jeune homme s'approcher d'elle. Alors qu'elle plongeait, elle avait cru entendre une voix s'élever dans les airs, mais n'y avait guère prêté attention. C'était surement lui. Attendant patiemment qu'il s'approche d'elle puisqu'il ne semblait que très peu enclin à se laisser porter par les vagues, visiblement, pas vraiment rassuré de la proximité avec l'élément aqueux. L'orine fit quelques larges mouvements avec sa toute nouvelle queue de poisson pour s'avancer quelque peu vers lui, et elle lui tendit doucement une main, un léger sourire amical étirant ses lèvres rouges. Lily prit une grande respiration, ne se lassant pas des sensations qu'elle ressentait ici, avant de dire:

« Je suppose que vous avez répondu à l'appel de Naeva pour aider à sauver l'Océan? Venez, n'ayez crainte. Enfin..»

La jeune femme était tout de même stupéfaite que sa voix sous les profondeurs soient exactement la même qu'à la surface. Elle avait parlé lentement, avec douceur, ne sachant pas réellement quels mots choisir, car après tout le danger planait partout, vicieux, il guettait le bon moment pour attaquer. Tournant légèrement la tête, elle vit que Naeva venait les rejoindre.

« Je pensais aller à la Cité Engloutie. Il doit y avoir tellement de choses à faire là-bas... Désirez-vous m'accompagner? Je ne compte pas m'attarder en combat inutile, seulement écarter les gêneurs qui m'empêcheraient de sauver des vies.»

Autant exposer clairement les choses dès le début, car la jeune orine avait bien remarqué ce qui se tramait dans son dos. Certaines personnes avides de pouvoir et de chaos profitaient de la situation pour s'amuser un peu, cherchant simplement à se défouler en éliminant des zombies, voir même en tuant des innocents. Si ce jeune homme était de ceux là, il ne servait à rien qu'il la suive. Lily-Lune enleva les quelques pinces qui retenait quelques mèches de ses cheveux, les laissant onduler au gré de l'eau. Elle garda précieusement les pinces qui pouvaient servir d'armes en cas de besoin et en quelques coups de nageoire, elle commença à s'éloigner, puisqu'il valait mieux ne pas trop traîner. Même les poissons semblaient avoir déserté les environs, surement bien conscients de la menace qui planait. Pourtant, quelques uns avaient l'air de s'approcher d'eux. Les animaux aussi pouvaient-ils être zombifiés? Les rumeurs affirmaient que oui.

« Ne pas trainer... »


Ce qui devait autrefois être un poisson fonça sur elle à vive allure, bouche grande ouverte, l'air affamé. D'un coup de sabre, l'orine le coupa en deux et envoya valser les morceaux plus loin. Le monde ne tournait plus rond. Silencieusement, Lily pria pour que l'homme qu'elle avait vu en rêve et à qui elle avait envoyé une lettre l'ait écouté. Elle ne désirait qu'une seule chose: sauver des vies, et elle ne combattrai que dans ce sens, pour se protéger et surtout aider autrui. Elle jeta un regard mélancolique à l'homme aux cheveux d'une couleur étrange puis lui dit simplement:

« Je m'appelle Lily-Lune. Venez avec moi si vous le désirez. »
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Mar 10 Juil 2012, 22:34

¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 742091citenglouti



Guidés à travers l'Océan, à l'ombre de la Cité Engloutie


        Les yeux écarquillés, le Rehla était spectateur d’un divin théâtre. L’eau déchainée accentuait sa peur du pernicieux fluide, tourbillon infernal qui détruisait les corps de sa fureur bestiale. Que pouvait donc ses prunelles mortelles face aux grandeurs de la nature ? Observer, rien de plus. Prier dieux et fétiches pour ne jamais connaitre l’odieux trépas. Perdu dans ses pensées, son corps glacé fut saisi de frissons. Le courage, le courage ! Un sourire s’esquissa sur son visage. Le Courage était parti, il laissait place à son alliée fragile : la douce Témérité. Non loin de lui, une âme venait de faire surface. L’invité était là.


        On la nommait Orine, mais son corps incarnait les apparats d’une bien étrange sirène. Ses mouvements graciles l’approchèrent de l’illusionniste, quelques paroles et la voilà présentée. Son sourire rêveur s’étendit, enlevé de son sinistre contexte.


        - « Vous portez en votre nom la pâleur de la Lune ? Quelle chance que nos chemins se croisent. » La Lune - pensez-vous - a toujours été son unique déité.


        Au loin, l’on pouvait observer une vague de corps putrides se laisser démembrer par la colère divine. L’eau rougissait à ce carnage, consciencieusement assassine. Neth s’éclaircit la voix, gêné par un tel contraste. Qui avait cure, en ce lieu, de son innocente poésie ? Avançant vers son alliée, il tenta de ranger sa doucereuse prose et d’effacer son sourire.


        - « Enfin, évitons les politesses dans un pareil endroit. Je me nomme Neth, fils cadet du clan Valafar. J’accepte volontiers de vous suivre… hum… je… » Il jeta un coup d’œil à ses jambes humaines, la visage désolé. « …je n’ai pas de… de ’’palmes’’ ou de queue de poisson voyez-vous. Et l’eau et moi ne sommes… pas forcément en bon accord…
- Du nerf, jeune homme !
»


        Naëva était à leurs côtés, poussant énergiquement le poète dans les bras de l’Orine. Maladroitement, il vint saisir sa main en gage de sureté. D’une voix déterminée, la déesse énonça sa volonté.


        - « Cap vers la Cité Engloutie, le temps presse ! Si le Mal sévit, ce sera là-bas que nous trouverons la cause de son origine. Espérons le du moins… »


        Elle ouvrit donc la marche, suivie de ses serviteurs d’une nuit. Quelques pas et leurs corps furent entièrement immergés, resserrant l’étreinte de la main du Rehla dans celle de la seigneur Orine. Sa chevelure de braise s’éteint dans l’étendue salée, auréolant son corps d’un gracieux voile roux. Le visage englouti, il se surpris à respirer et à continuer de pouvoir observer le sable sous ses pieds. La fiole n’était donc pas un leurre ! Pouvait-il seulement parler ?


        - « Qu’est-ce qu’il fait froid ici…
- Cessez de vous plaindre, Rehla !
» s’exclama l’ondine, d’un ton presque rieur.


        Conclusion positive, l’eau ne saurait le faire taire. Ils nagèrent – chacun à leur façon – dans les profondeurs de l’océan. Fallait-il compter les heures ou les minutes ? Rien de trop sûr dans cet espace infini, où chaque détour ressemble au dernier. Coraux, poissons, roche, pieuvre-zombi, coquillage, suivit d’un autre corail, d’un autre poisson, d’un vestige d’algue dégoutantes ! L’artiste se lassait d’un tel spectacle, vécut au ralenti par leurs membres las. Soudainement il s’arrêta, les bras croisés de dépit.


        - « Nous perdons nos forces à avancer ainsi…
- Belle conclusion, mais avons-nous seulement le choix ?
- Mais nous l’avons toujours, ma Dame. Je suis peut être piètre nageur, piètre guerrier, mais n’allez pas oublier qui je suis.
»


            Le peintre psalmodia une tendre poésie, d’un langage inconnu de la Terre. Liant ses doigts dans une ultime prière, un éclair de lumière s’annonça. Une ombre, illusion décharnée, se libéra de son pentacle pour faire place aux cotés des aventuriers. Elle était encore difficilement devinable, sans vie ni consistance. L’illusionniste vint alors saisir une dague, s’éventrant sereinement le creux de sa paume opaline. Du sang s’en échappa, juste quelques gouttes pour donner à vie à l’illusion. Un grand serpent de mer, orné d’écailles et de saphirs. Ses palmes de soie venaient bercer d’une caresse l’océan. Ravi de pouvoir admirer son Rêve, Neth sourit.
    ¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 400354leviathan1


        - « Je vous présente l’une de mes plus vieilles chimères, mon très cher Leviathan. Je lui ai… ’’insufflé’’ assez de vie pour qu’il nous guide jusqu’aux portes de la cité. Mais ne pensez pas être épaulées par un nouveau compagnon d’arme. Pour cela, il aurait besoin d’un peu plus de… souffle. De sang. Cela pourra attendre. »


        S’accrochant aux écailles, l’étrange monture les guida à travers l’océan. Leur traversé les mena aux confins d’une ville, splendide vestige du peuple ondin. Ses pas foulant de nouveau le sable, le Rehla se tourna vers son hôte, muet. Il attendait patiemment l’ordre, la direction à suivre, avant de progresser au plus profond de la Cité Engloutie.



¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 639967citenglouti2
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Ven 13 Juil 2012, 15:06

Océan - Fonds Marins

L’homme fit volte-face. Je le décrivis attentivement, m’attardant sur les détails. Ses cheveux sombres et son regard ténébreux lui donnait un air mystérieux Il me serait peut-être utile d’utiliser son apparence dans le futur, qui sait ? Je ne connaissais pas l’avenir ! Il me proposa de l’accompagner pour lutter contre cette menace. J’acceptai, affichant un sourire radieux.

Deux autres hommes ne tardèrent pas à se montrer. L’un était charmant et agréable tandis que l’autre était impoli et acerbe. Une jeune femme inoffensive ?! Pour qui se prenait-il lui ? Je le balayai des yeux. Physiquement, c’était un être on ne peut plus banal. Faire équipe avec un personnage aussi hautain ne me plaisait pas mais je n’avais pas vraiment le choix. Par le plus grand des hasards, nos regards se croisèrent. Dès lors, des images se succédèrent à la vitesse de l’éclair. En un instant, je fus submergé par ses peurs, ses désirs, ses rêves et ses cauchemars. Ce temps sembla durer une éternité. C’était une sensation étrange qui ne m’était encore jamais arrivée. J’étais saturé. Tout défila si vite que je ne pus saisir l’information. Ma tête commença à me faire atrocement mal tandis que le monde semblait tourner autour de moi. Je détournai rapidement le regard pour arrêter ce supplice infernal. C’était qui ce type ? Je fis mine de l’ignorer. Après tout, c’était le meilleur moyen pour ne plus croiser son regard. Je me retournai vers le prénommé Blake et celui qui semblait s’appeler Jun.


« Je m’appelle Karya, enchantée. Bien, je pense que nous devrions nous mettre en route ! »

Je fis un clin d’œil en direction de Blake avant de faire quelques pas dans l’eau. Je ne tardai pas à ingurgiter le contenu de la fiole. Je ne sentais aucun effet et ne semblais pas avoir muté. Ce devait être la potion qui permettait tout simplement de respirer sous l’eau. Je m’enfonçai de plus en plus dans l’océan souillé par la mort, attendant que mes compagnons me rejoignent. Bientôt, nous furent tous immergés dans cette eau insalubre.

En dessous de nous, les fonds marins n’avaient plus aucun éclat. Ils étaient ternes et sombres à l’image de la période que nous traversions. Les coraux, les algues et les plantes aquatiques n’abritaient plus de poisson. Ces derniers s’étaient enfuis face au danger qui les menaçait. La vie sous la mer semblait avoir complètement disparu laissant place à ces êtres répugnants. Quel était ce mal qui frappait notre monde ?

Nous avançâmes à la recherche de quelque vie à sauver. Très vite, nous fîmes la rencontre d’un ondin. Enfin, c’est ce qu’il était avant d’être victime de cette malédiction. Son corps tombait en lambeaux tandis qu’il perdait un bout de chair çà et là. Il approchait rapidement, poussé par cette faim meurtrière dont ils sont tous victimes. Je ne pouvais pas vraiment agir contre ces monstres, cependant j’essayai de le retarder en usant de magie. Je créai une copie parfaite de notre groupe Cette dernière se trouvait à proximité du revenant, ce qui eut pour effet de l’attirer. C’était le maximum que je puisse faire. Honteux, j’espérais que mes compagnons soient un peu plus utiles que moi.

Le mort-vivant s’attaqua plusieurs fois à l’illusion avait de se rendre compte qu’il n’arrivait à rien. Il se retourna et fonça à nouveau vers nous, décidé à se nourrir. J’étais complètement inutile. La seule chose que je pouvais faire était de créer de parfaites illusions. Si seulement j’étais plus fort… Si seulement il y avait un rêveur… Tout serait peut-être différent.


« Je suis désolé de ne pas pouvoir plus vous aider… mais… ma magie ne fonctionne pas sur ces êtres… »


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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Dim 15 Juil 2012, 01:06

Je regardais l'homme qui se joignit à nous d'un oeil assez neutre, bien que je n'aime pas les vampires. Je l'avais senti tout de suite, non parce que j'avais un quelconque pouvoir me permettant de lire dans les pensées ou de deviner à quelle race appartenait telle personne, mais bien parce que mon instinct et mon expérience m'avaient toujours guidé. En réalité, je ne savais reconnaître que les vampires, des êtres que je ne portais pas beaucoup dans mon cœur à cause d'une histoire de cœur justement. A présent, ce vampire maudit n'existait plus, mais je le haïssais et je ne pouvais m'empêcher de penser à lui parfois, me demandant s'il reviendrait un jour. Je savais que Mitsuko lui en voulait d'avoir laissé le trône qu'elle lui avait confié, qu'elle ne lui pardonnerait jamais cet affront, que si il réapparaissait, elle le tuerait sans aucun doute, mais j'avais peur qu'une seule parole de lui suffise à faire tomber les barrières qu'elle avait mise entre lui et elle. Enfin, peu importait puisque la jeune femme ne semblait même pas osciller à mes avances, ni à celles de toute autre personne d'ailleurs. Je soupirai, regardant Blake d'un air un peu absent. D'ailleurs, peut-être que mon regard s'était fait dur, sévère, mais je n'y pouvais rien, je n'aimais décidément pas les vampires. Je me rappelais d'ailleurs avoir aperçu Edelwyn lors de la soirée du seigneur de la nuit, une femme que je ne portais pas non plus dans mon cœur. Finalement, plus le temps passait et plus je devenais difficile et irritable. Je finis tout de même par répondre, mon regard se faisant sans doute plus doux. Après tout, je ne connaissais pas cet homme, je ne devais pas avoir de préjugés même si depuis que j'étais devenu sorcier, j'avais tendance à en avoir de plus en plus.

« Oui c'est certain. Mais je pense que le fait d'avoir un ennemi commun, un but identique, peut nous rapprocher alors que dans d'autres circonstances, nous ne nous serions sans doute pas apprécier. »

J'avais dit cela d'un ton neutre mais je finis tout de même par répondre :

« Je suis Jun, enchanté. »

En réalité, je restais un peu convaincu que je n'aimerai pas cet homme, mais je devais faire des efforts car, sinon, à ce train là, je n'aimerai bientôt plus personne. Et alors, je vis un homme que je n'avais pas croisé depuis bien longtemps. Le fait d'apprendre qu'il était encore en vie et que sa manœuvre n'avait été que stratégie pour atteindre le trône m'avait fait rire, même si son mensonge m'avait quelque peu agacé. Enfin, peu importait car si je ne me calmais pas, je ressemblerai bientôt à Naram, enfin, du moins, la vision que je me faisais de lui. Je répondais alors au roi des démons avec un petit sourire :

« Je t'avais bien dit d'arrêter de manger des flageolets...il paraitrait que ça donne des gazes... »

Je pris un air satisfait, mon sourire prouvant que je plaisantais puis, sans attendre, suivis la jeune femme dans l'eau. L'atmosphère y était étrange et, à vrai dire, j'aimai de suite l'idée de me transformer en ondin et de nager librement, suivant les courants marins. Cela aurait été dans d'autres circonstances, j'aurai réellement apprécier ce moment. Seulement, on n'avait pas le temps et je fis alors apparaître l'empoisonnée dans ma main, une lame forgée par Takias qui m'avait choisi comme son unique propriétaire. J'en possédai une autre qui avait par le passé appartenu à Mitsuko mais la relation que j'avais avec celle-ci était différente. Et malgré les prouesses illusoires de la jeune femme blonde, il apparut que le zombie comprit rapidement la supercherie. Alors qu'il revenait vers nous, je pris les devant pour contrôler la queue de poisson que j'avais à la place des jambes et trancher la tête de cet ex ondin. D'ailleurs, en parlant des ondins, j'avais justement un don très utile qui pourrait nous aider à l'avenir. J'utilisai alors mon pouvoir d'appel au sirène, émettant un son étrange, strident. J'attendais avant de constater que plusieurs ondins encore vivants me répondaient. Ils arriveraient d'ici quelque temps...après tout, plus on était de fous, plus on riait.

Je sentis alors un mouvement dans l'eau, comme si les vents s'étaient déchainés. Je me tournais vers les autres avant de leur dire :

« Je remonte à la surface... »

Je ne savais pas s'ils allaient me suivre mais quoi qu'il en soit, j'avais pris ma décision. Une fois la tête hors de l'eau, je me rendis compte que l'on avait parcouru une bonne distance dans l'océan et, avec la plus grande horreur, je constatais l'immense tornade qui semblait se trouver plus loin, engloutissant tout sur son passage. J'espérai qu'elle nettoierait au moins l'océan des immondices que représentaient les morts-vivants. Je vis alors une ombre m'englober, levant la tête avant d'apercevoir un navire. J'entendais des cris dans ce dernier, comme s'il y avait des survivants. Quoi qu'il arrive, si mes compagnons me suivaient, ou non, j'allais monter à bord pour aller voir et essayer de sauver des individus innocents...


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Dim 15 Juil 2012, 14:23

J’étais curieux de voir ce que mes compagnons étaient capables d’accomplir comme prouesses, nous nageâmes sous l’eau pendant un petit moment jusqu’à ce qu’un ondin à la chair en décomposition se dévoile à nous avec un regard aussi séducteur que celui d’un cafard. La fille tenta une illusion pour leurrer le zombie mais ce dernier ne fut pas dupe très longtemps. Mon ami Jun en finit avec lui assez rapidement, son épée trancha l’intrus. Alors je conseillais la demoiselle pour une meilleure efficacité une prochaine fois :

"Karya ! Ils ne se dirigent pas que avec leurs yeux, le son est aussi un facteur à prendre en compte lorsque tu veux créer une illusion , sans oublier l’odorat ! Chez une personne normal, tu dois te concentrer sur cinq sens pour correctement le duper, en ce qui concerne les zombies, tu peux oublier le toucher et le goût, leurs nerfs sont HS et leurs langues sont mortes ! Voilà, fais attention la prochaine fois !"

Je lui faisais un clin d’oeil lorsque Jun émit un signale d’entraide, il appelait les ondins. Ce n’était ni une bonne ni une mauvaise idée, cela faisait, certes, plus de compagnons pour nous aider mais si ils se faisaient mordre, cela nous faisait plus d’ennemis. Je me tus, préférant voir ce que ces sirènes allaient pouvoir faire pour nous. Le sorcier autrefois ange nous signala qu’il remontait à la surface, en apercevant le bateau je compris pourquoi.
Une tornade au loin faisait rage, même moi je n’étais pas sûr de pouvoir faire quelque chose contre cette catastrophe naturelle...si seulement elle l’était ! Je décidais alors de suivre Jun pour voir qui se trouvait sur ce bateau, je fis signe à la fille blonde de nous suivre, si elle ne le faisait pas, ces chances de survie étaient incroyablement faibles !

Le navire était pirate, cependant les voyageurs des mers n’étaient point vils et cruels, ils étaient plutôt paniqués, cet apocalypse touchait tout le monde vraisemblablement. Inquiets de voir de nouvelles têtes sur leur bateau, certains nous menacèrent de leurs armes.

"Capitaine ! Des nageurs errants viennent de monter sur notre bateau, que devons nous faire d’eux ?"

Un homme avec une ignoble cicatrice au visage s’approcha, sa blessure allait de son œil gauche jusqu’à sa bouche. Fier et grand, il prit la parole avec une voix grave et enroué :

"Et bien qu’avons nous là !" Il dirigea son regard sur nous, examinant chaque parcelles de nos corps. Quand ce fut mon tour, à peine avait-il posé ses yeux sur moi qu’il s’étouffa, il semblait totalement perturbé. "Bande de fous ! Vous menacez l’Empereur Démoniaque en personne, nous avons sur notre bateau le Roi des Démons ! A genoux tout le monde, faisons lui honneur ! Demandez-nous tout ce que vous voudrez nous nous exécuterons."

Grâce au capitaine, tout les matelots se mirent à genoux devant moi, qu’est ce que cela faisait du bien de se sentir reconnu mais je ne devais prendre la grosse tête, pas maintenant.

"Ça suffit ! Relevez-vous et dirigez vous vers le Nord, j'entends des personnes penser non loin de là."

Les sirènes qui avaient répondu à l’appel sortirent de l’eau et attendaient qu’on leur dise quoi faire afin qu’elles puissent nous venir en aide.

"Jun, dis leur de partir en éclaireur, nous devons trouver là où sont regroupé le plus grand nombre de ces choses hideuses. Si nous voulons nettoyer l’océan, il faut frapper une fois. Une fois seulement mais une énorme fois... Un coup qui les réduira en bouillis. Cela nous donnera l’avantage sur le nombre et donc nous pourrons éliminer les autres avec plus d’aisance et le boulot sera alors moins grand."
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Lun 16 Juil 2012, 22:52


¤ Event Partie I : Groupe VI ¤ 594332PNJVI

L'océan se déchainait, des vagues immenses entrainant les zombies sans aucun pitié droit sur les rochers, ces derniers s'écrasant sans plus de ménagement, leurs crânes se disloquant, leurs membres s'éparpillant aux quatre vents. Ce combat resterait gravé dans l'histoire bien des années, un combat où même les dieux avaient pris part, un combat qui avait permis aux races de ces contrés de s'unir pour une même cause. Nul être se trouvant sur les plages à ce moment présent aurait pu survivre et, même dans le cas où les zombies y étant précipité survivaient, ils se trouvaient dans un cercle vicieux, l'océan les récupérant avant de les jeter telle une maîtresse capricieuse envers son amant. Et, dans le ciel, l'on pouvait voir l'ombre effrayant de la tornade qui s'abattait sur quiconque se trouvait à proximité. Le vent soufflait avec une telle violence, avec une telle hargne qu'il était quasiment impossible d'en sortir vivant. Le spectacle qu'offrait l'océan pouvait être confondu avec une scène de fin du monde, les éléments se déchainant dans un ciel à présent gris, couvert de nuages menaçants. Dans les entrailles du l'oeil maudit était détruite toute chose ayant eu l'audace d'y pénétrer ou la stupidité de s'y laisser enlever. Naevia avait conscience que cette puissance pourrait en effrayer plus d'un mais il s'agissait d'un mal nécessaire pour laver le monde de cette malédiction.

Aux côtés de Lily-Lune et de Neth, la déesse avançait vers la cité engloutie, un lieu où elle avait prévu de réunir tous les zombies. Elle ne l'avait pas dit à ces deux compagnons car elle ne savait pas si elle en avait encore les pouvoirs mais elle devrait essayer. Elle passa alors un message télépathique à l'ensemble des terres du Yin et du Yang afin de trouver plus de fidèles qui alimenteraient son énergie un peu plus.

* Etres encore présents sur ces terres, entendez mon appel. Croyez en la force de l'océan, croyez en moi, et je vous garantie que je ferai tout mon possible pour nettoyer le monde de ce fléau. Donnez moi la force de me battre contre ces êtres, de les détruire une bonne fois pour toute. *

Au début, Naevia ne sentit rien, aucun changement dans son état, cela l'inquiétait, d'autant plus que ses compagnons se fatiguaient pour rien. Et alors, l'homme à la chevelure rousse créa un magnifique dragon marin, une bête somptueuse. La déesse était stupéfaite devant un pouvoir si peu commun et elle finit par sourire au jeune homme avant de lui dire :

« Peut-être n'êtes vous pas bon nageur, mais quoi qu'il en soit, vous avez du potentiel. »

C'est alors qu'elle sentit une vague de chaleur l'envahir. Des mortels avaient entendu son appel et priaient, ils priaient l'océan, la priaient elle, lui donnaient leur puissance. Alors elle se tourna vers les courageux guerriers, regardant tour à tout à la reine des orines et ce rehla d'exception :

« Je m'avance vers la cité engloutie la première, rejoignez moi là bas, je vais essayer d'attirer ces choses là bas afin de pouvoir les combattre...de les réduire à néant. »

Alors, la jeune femme fonça, son corps devenant rapide, fendant l'eau bien plus vite que n'importe quel animal marin. Et lorsqu'elle arriva à proximité de la cité, elle se sentit comme aspirée, revenant bientôt au sec. La cité des ondins...maintenant déserte, chacun de ses habitants passés s'étant probablement transformés en un non mort. Alors, Naevia usa de ses dons afin de tromper les zombies peuplant l'océan, afin de leur faire croire que de la chair fraiche se trouvait en ce lieu, beaucoup d'individus encore vivants. Elle les sentait, sentait ces intrus à l'océan s'avancer peu à peu vers ce lieu. Elle envoya un message à ceux qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion d'accompagner, confortant le roi des démons dans ses idées sans le savoir :

* Partez vers le nord courageux guerriers si vous souhaitez en finir avec ces êtres abjectes et sauver les vies des individus peuplant ces terres *

L'intention de Naevia fut alors portée sur une silhouette qui la fixait de l'embrasure de la porte. Il s'agissait d'une femme blonde, un sourire aux lèvres. Ce fut celle-ci qui aborda la conversation :

« Ainsi donc, voilà ce qu'est devenue l'une des puissantes reines de la race ondine, la déesse de l'océan elle-même. »

« Et ce qu'est devenu une reine des ombres réputées. Je suppose que si vous êtes ici ce n'est pas uniquement pour regarder le spectacle qui s'y déroulera d'ici quelques minutes. »

« Bien sûr que non. Je suis venue informée le monde de l'identité du coupable. »

« Pourtant, je sens une ombre dans votre cœur. »

« J'aime beaucoup cette personne mais justice doit être rendue. »

« Je savais que la déesse que vous êtes devenue emprunterait les sentiers de la justice. »

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Ven 20 Juil 2012, 15:43



Thème - Et si la Fin pouvait m'être promise



       L’eau semblait plus trouble, sa présence plus pénible à chaque pas. Les prunelles du Rehla ne distinguaient plus grand-chose parmi les dépôts d’algues et les immondices organiques. Alors qu’il tentait désespérément de sonder le décor, il aperçut la silhouette de leur hôte disparaitre entre deux vestiges de corail. Son cœur se serra un instant, sujet silencieux d’une terrible panique. Ils étaient à présent seuls, lui et la seigneur Orine, prêts à donner raison aux vagues ennemies. Ou bien à en être les victimes. Qu’importe le dénouement, la fuite n’était plus possible et le combat ne se ferait plus attendre. Neth entendait au loin l’arrivée funeste des morts-vivants.


       Il serra les poings, dans l’espoir de regagner un courage qui ne lui appartenait pas vraiment. Que connaissait-il aux conflits, si ce n’est par ses rêves et ses joutes rhétoriques ? Donner armes au rêveur n’est pas chose facile. La Cavale morbide leur faisait cependant face, et l’illusionniste offrit un dernier regard à son alliée de mauvaise aventure. Comme un pressentiment macabre, l’idée d’une fin qui lui serait fatale. Saurait-elle percevoir, à la commissure de ses lèvres, son bien étrange sourire ? L’acteur s’improvisa héros, laissant naitre entre ses mains une lance splendide. La compagne de ses entrainements princiers, instrument dont il n’aurait jamais pensé un jour se servir.


       Les premiers assaillants s’invitèrent à la danse, narguant leurs proies de leurs sourires putrides. Sentant le pouvoir menaçant de la Reine, un plus grand nombre se dirigea vers celle qui inspirait défi plus tangible. Quelques dépouilles égarées s’attardèrent néanmoins près du Rehla, sentant l’appel envoûtant de la Chair. Un des pantins s’approcha dangereusement de lui, transpercé aussitôt par la lame aiguisée de sa lance. L’arme s’enfonçait progressivement sans lui infliger le moindre mal, et Neth se souvint avec effroi que ces créatures ne connaissaient la mort que par étêtement ou incinération. Il lâcha soudainement la hampe, serrant sa paume entaillée pour en laisser échapper quelques gouttes de fluide. Secondes trop insistantes où ses ennemis peu à peu l’entouraient. Son cri fendit l’océan, perlé de peur et de détermination.


       - « Viens à moi, vite ! »


       Le dragon marin fondit sur les corps décharnés, s’alimentant du sang de son maitre pour prendre un peu plus de consistance. Ses écailles en devinrent plus solides, ses crocs plus acérés, ses griffes plus puissantes. D’un coup de pate, la créature vint écarter quelques revenants, leur crâne se brisant d’un coup sec sur la roche. Le Rehla en profita pour regagner sa lance, s’écartant de la scène pour y laisser régner sa Chimère. Cette dernière s’occupait des dernières victimes à coup de mâchoire, hachant les têtes à loisir. Il se retourna alors vers Lily-Lune, assaillie de toute part. Derrière elle se dessinait des ombres perfides, de nouveaux arrivants qui risquaient d’échapper à son attention. Neth tenta une diversion, lâchant de ses poumons le peu de souffle qu’il lui restait.


       - « Dame Orine, derrière vous ! »


       Une masse de revenants se dirigea alors vers l’illusionniste, sentant la délicieuse chair du Léviathan. Etreint de courage, douce Folie, il pris part cette fois-ci au combat aux côtés de son Enfant. Il gouterait avec lui le goût amer de la Fin. Les ennemis se multipliaient, redoublant de hargne et d’insistance. Un instant infini de résistance, et une douleur s’intensifia à son épaule. Comme une brûlure, un poison puissant qui ne cessait de se répandre. Sa Créature l’entoura, faisant reculer la horde de revenants, mais il était déjà trop tard. Les yeux écarquillés, l’artiste vint poser sa main sur la chair arrachée. Nul besoin d’étoiles pour soupçonner sa Finalité, son douloureux Destin. Il se laissa tomber au sol, perdu dans ses pensées, les dernières qui lui restaient avant l’Agonie. Il pensa d’abord à Lily-Lune, celle qui l’avait accompagné dans ce cruel Dessein. Il souhaitait voir en elle l’espoir, le triomphe. La victoire de la Vie sur cette Mort latente. Dans un ultime geste, il saisit sa dague d’argent pour en balafrer sa chair et laisser couler le sang. Lui offrir tout ce qu’il pourrait, tout ce qui l’aiderait à s’en sortir. Le fluide se répandait lentement dans l'océan, insufflant au dragon de mer toujours plus de puissance.


       La fin d’un pernicieux suicide. Il pensa alors à celle qui avait partagé son cœur, son corps, sa vie. De sa poche, il saisit une amulette, fétiche sentimental. Il en caressa la doucereuse surface, prison de verre enfermant une esquisse, pâle image. La visage sans Nom d’une fée. Peut être deviendrait-il étoile, et saurait-il encore éclairer ses pas fragiles. Le sourire aux lèvres, il put enfin partir.



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