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 PV Naram - Prison Break

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Mar 15 Mai 2012, 15:55


Blake Lionheart & Naram-Sin
Quête : Prison Break


Froid… Quelque chose coulait depuis ses cheveux, descendant le long de son front, sinuant sur son nez, contournant ses lèvres et disparaissant à son menton. La lumière fut difficile à assimiler, même si elle n’était que très peu présente. Blake ouvrit péniblement les yeux, ses paupières et ses cils semblant s’être enchevêtrés et alourdis pendant ce sommeil – ou cette absence. Il se trouvait dans une pièce crasseuse aux murs gris pleins de mousse. L’endroit était humide et le sol particulièrement dur : des pierres et de la terre. De toute évidence, l’architecte de cet endroit n’avait eu qu’une envie très moyenne de donner naissance à quelque chose d’esthétique. A moins que, justement, ce ne soit le but cherché.
Blake releva la tête et aperçut des colonnes de fer juste devant lui, comme une barrière métallique ou… Une cage. Il se retourna péniblement et remarqua que l’arrière était identique aux côtés, à savoir, de simples murs de pierre en grande partie tachetés du vert de la mousse. Où était-il ? Que faisait-il ici ? Blake tenta de se remémorer les derniers évènements qu’il avait vécus mais finit par se résigner en constatant qu’il n’en gardait que des bribes très floues. Il s’avança en direction des barreaux, posa une main contre le métal glacé et induisit ses pouvoirs magiques à l’intérieur. Cependant, rien ne vint. Son pouvoir de traversée de la matière, si utile dans ce genre de cas, paraissait inefficace. La cage semblait avoir été ensorcelée pour être infranchissable magiquement parlant. Blake prit toutefois la peine de vérifier cette hypothèse en réitérant l’opération, mais cette fois sur les murs de pierre. Malheureusement, le problème était le même, ce qui confirma ses dires. Il était bel et bien coincé, voire plutôt emprisonné sans moyen de s’en sortir. Et toujours cet horrible mal de crâne !

Il alla s’asseoir contre le mur du fond, de façon à garder un œil sur le barreau tout en se reposant un peu ce qui, il l’espérait, pourrait l’aider à y voir plus clair et peut-être trouver une solution. Blake constata, surpris, que ses bras et ses jambes étaient endoloris, ses muscles particulièrement courbés. Il avait soif. Ses canines s’allongeaient sous l’envie de déguster une jeune vierge effarouchée mais il dut se rendre à l’évidence que ce ne serait pas le genre de choses qu’il trouverait ici. Bon… Il fallait qu’il se calme et trouve une solution. C’était ce qu’il faisait toujours et justement, ce qui lui réussissait toujours. Cependant, c’était difficile de se concentrer dans pareille condition, avec une faim dévorante et son corps qui semblait s’être asséché. Et puis le décor terne et glauque n’arrangeait rien à la situation. Quelle idée de faire un truc pareil ? Même dans une prison, c’était inimaginable ! Il porta une main à sa ceinture mais constata qu’il ne lui restait plus rien. Sa besace magique n’était d’ailleurs plus là non plus ! S’il trouvait celui qui avait fait ça… Blake étouffa une sorte de grognement et maugréa une injure presque inaudible. Il pouvait être aussi énervé qu’il le souhaitait intérieurement, physiquement, son corps était dans un très sale état. Mais que lui était-il arrivé au juste ? Lui qui prenait toujours ses précautions pour se nourrir convenablement se réduisait désormais à un état encore pire que celui d’un nouveau-né. Il était juste une goule là, et encore ! Une goule ça pouvait au moins marcher. Blake maugréa à nouveau quelque chose d’inaudible et referma les yeux.

Un temps relativement long s’écoula avant que quelque chose ne vienne perturber sa « quiétude ». Blake était peut-être affaibli au point de s’énerver rien qu’à l’idée de marcher, ses sens eux, étaient toujours relativement actifs. Si bien que, quand un petit couinement titilla son ouïe, il ne put s’empêcher de sursauter. Il regarda autour de lui et aperçut bien vite l’origine de ce bruit : un assez gros rat avançait dans un des coins de la pièce. Celui-ci possédait un pelage épais et ébouriffé et boitait de manière très minime. Il était assoiffé, et ses capacités lui faisaient grandement défaut. C’était peut-être son unique chance d’envisager s’en sortir. Tant pis pour la « classe » et le côté majestueux qu’il s’accommodait toujours à façonner… Là, c’était vivre ou mourir. Ou plutôt vivre en mourant et mourir en mourant. Blake rit intérieurement puis se concentra sur l’animal. Répugnant, c’était exactement le mot. Mais il n’avait guère le choix…
Il concentra les quelques bribes de pouvoir qui lui restaient encore, les rassembla afin de s’en servir du mieux qu’il le pouvait. La lumière presque inexistante n’offrait pas la moindre petite once d’ombre exploitable, si bien qu’il ne lui restait donc plus qu’une seule stratégie efficace. Mais c’était aussi celle qui lui demanderait le plus d’efforts… Quitte ou double, voilà le marché.

Approche, viens là…

Blake murmura ses mots en y induisant son pouvoir d’hypnose. Cependant, il savait que ce ne serait pas suffisant étant donnée la faible portée de sa voix vu son état. Voilà pourquoi il employa son contrôle sur son aura afin de la rendre volontairement attirante et chatoyante. Le rat ne se fit guère attendre et, après avoir reniflé en sa direction, il s’approcha. Blake le regarda avancer timidement et précautionneusement puis, quand il jugea qu’il était suffisamment près, il passa à la seconde étape du plan : l’attaque. Il concentra toute sa magie en un seul point, la compressant au maximum de ses capacités dans son aura. L’explosion, en temps normal, aurait été surpuissante mais son état ne permettait pas un tel prodige. Non… Là le choc devrait être juste comme il en avait besoin. Sentant qu’il atteignait le seul voulu, Blake relâcha d’un coup toute l’énergie contenue qui fusa directement vers le rat. La vrille de pouvoir ne laissa guère de chance au rongeur qui s’écroula instantanément, brûlé et frappé par l’assaut magique. Instinctivement, il se jeta sur l’animal et planta ses crocs dans la chair, avalant tout le sang qui lui coulait directement entre les lèvres. Abject et écœurant… C’était indubitablement les meilleurs qualificatifs pour la boisson à laquelle il avait droit. Pourtant, malgré le goût, elle lui faisait du bien, rassérénait ses forces, revitalisait ses sens. Ce ne serait sans doute pas suffisant pour lui redonner une pleine possession de ses capacités, mais c’était au moins suffisant pour se relever et être actif.
Tandis qu’il tentait de se remettre debout, il perçut des bruits de pas en provenance de l’extérieur, bientôt suivis par la perception de trois auras, dont l’une, bien que puissante, était très mal en point. Deux hommes arrivèrent alors, de taille imposante et habillés d’uniformes militaires. Ils tenaient chacun par un bras un troisième personnage qui semblait aussi mal en point que lui. Les soldats se postèrent devant la cage, ouvrirent le barreau à l’aide d’une épaisse clé en or et lancèrent purement et simplement leur « colis » à l’intérieur. Blake se leva d’un bond mais nu fut pas assez rapide, la porte s’étant refermée sous son nez.

Hé ! Je crois qu'il doit y avoir un malentendu. J'ai pas le souvenir d'avoir fait quoi que ce soit qui justifierait que je sois là !

Un des colosses se retourna, un immense sourire aux lèvres dévoilant des dents orangées, voire marron par endroit. Celui-ci répondit alors.

Prisonnier numéro 1.3.8.D, accusé d’avoir couché avec la femme d’un des principaux conseillers des Sorciers. Ne t'en fais pas, vu comme il est en rogne, tu risques de ne pas passer beaucoup de temps ici. Ni ailleurs non plus en fait. HAHAHAHA !

Il avait couché avec la femme d’un haut dignitaire sorcier ? Blake éclata de rire en comprenant ce qu’il fichait ici. En même temps, c'était une raison valable et particulièrement classe de se retrouver en prison, le genre de choses qui lui plaisait tout particulièrement. C’était toutefois bête de se retrouver dans une situation pareille simplement parce qu’on était tombé sur une femme volage mariée à un homme incompétent. Quand les deux gardes disparurent dans un couloir et qu’il ne perçut plus le bruit de leurs épaisses chaussures humides, Blake se retourna vers le nouvel occupant de sa cellule. En assez mauvais état également, celui-ci dégageait une aura magique et colorée, bien qu’emplie d’une noirceur qui semblait forcée. Sans doute avait-il vécu ou fait des choses qui avaient changé la nature de ce qu’il avait pu originellement être.

Vous allez bien ? J'ai l'impression qu'ils ont des difficultés dans le traitement de leurs "invités"

Spoiler:
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Dim 27 Mai 2012, 23:02

    Fou serait celui qui enfermerait entre quatre murs un génie qui n'aurait connu comme domicile que le silence de sa muraille habituelle, celle de l’habitacle dont il est éternellement attaché. Fou serait celui qui oserait mettre muselière au lion hargneux car cela le rendrait plus féroce encore. Fou serait celui qui, pour le prétexte le plus infime, ferait régner l'ordre par la tyrannie, d'une main de fer, l'on oppresse mais jamais l'on convainc. Fou serait celui qui accumulerait tous ces griefs en un même acte. Et suicidaire sera celui qui pensera cela possible.

    Car en ces lieux, l'agneau est le loup.

    Pourtant, la journée présageait à une telle finalité. Un ciel constamment orageux sans qu'il ne gronde. Une chaleur pesante, asphyxiante tout en laissant une quantité juste suffisante d'air nous venir. Tous espéraient une goutte de pluie qui viendrait rafraîchir ces fronts noyés de sueur. Tous attendaient que l'orage gronde puis explose dans ce ciel si étrange, si lourd. Au bord du lac, je buvais un simple verre d'eau, allongé dans l'herbe, profitant du soleil. De ce cadre léger dénotait un homme qui grelottait, la peur rendant ses jambes tremblantes. Cet homme qu'une corde enlaçait et qu'une chose tenait d'un fragile équilibre, attendait l'heure de son trépas. Quant-à-moi, d'un calme naturel, je profitais de cette belle journée.

    - " Quel soleil ! Tu risques l'insolation l'ami ! " alors que je secouai avec délicatesse l'éventail qui me permettait de mieux respirer.

    - Mais que me veux-tu ?

    Je me levai brusquement, me rapprochant de lui, je tenais fermement son menton entre ma main robuste.

    - La vérité ! C'est ce que nous voulons tous.. enfin en plus d'une femme dans son lit. Enfin bon sang, ce n'est pas compliqué ! Et j'ai mis tellement de temps à te retrouver. L'un des architectes du manoir Taiji. Qui aurait cru que l'un de ces rats respirait encore ! Et ne joue pas les papy gâteux ! Tu es loin d'avoir perdu ta tête vieillard !

    - Comment...

    - On s'en fiche, non ? Moi oui, en tout cas. Tu remarques ce temps ? L'orage est une destinée. Certains en ont peur, moi, il me file la pêche. Je n'attends qu'une chose, qu'il éclate ! Tu comprends ? Une même destinée pour nous tous, simples fourmis dont le toit sur nos têtes s’effondre. A chacun de l'interpréter à sa façon, de le voir comme une bénédiction ou une malédiction. Et les caprices de la divinité sont impénétrables !

    - Je ne comprends rien, je m'en fiche ! Dis moi ce que tu veux savoir et relâche moi ! Cette époque est loin derrière moi, je ne me mêle plus à tout ça.

    - J'ai besoin, pour des raisons qui ne t'intéresseront guère, de connaitre certains emplacements. Tu sais, ceux qui mènent à des coins plutôt méconnus par les résidents de ces lieux. Je n'arrive pas à me souvenir de certains... "détails" plutôt fâcheux. J'avais autrefois une sorte de "laboratoire" là bas. On avait bien pris soin de me l'installer avec une grande discrétion. Mais le temps a ses ravages et ce souvenir n'est plus indemne. On y a peut-être entreposé un certain mobilier devant, modifié des couloirs je suppose, je ne sais. C'est peut-être moi qui perd la boule, va savoir. Mais c'est toi l'homme qui a dessiné les plans, tu es forcément au courant de tout, tu n'as pas pu oublié, c'est ici tout ton talent.

    - Comment puis-je savoir où il se trouve ?

    - Et bien, avant que j'en fasse ceci, il s'agissait à l'origine de....

    Les yeux du vieil homme s'écarquillèrent au prononcé de l'utilisation première de la pièce recherchée. Mais dès que le génie su ce qu'il voulait à tout prix connaitre, d'un geste ample de la main, il fit basculer le tabouret qui retenait l'homme. Celui-ci asphyxiant dans la chaleur et la corde qui lui embrassait le cou avec tant de passion que la mort en devenait irrésistible. Reboutonnant ma veste avec lenteur, j'admirai le pendu un instant, inclinai même la tête comme pour apprécier encore mieux le spectacle sous cet angle avant que l'on ne crie de terreur. Ensuite tout se passa très vite. On alerta qui de droit faisant son tour de garde, à six, pour plus de sécurité et l'on m’assomma avant même que je finisse de boutonner la dernière pépite dorée du cardigan que je portai.

    Réveillé par le doux bercement de la charrue qui cognait les pierres sur le passage, j'étais en cage. Le temps que je comprenne où j'étais, nous étions arrivé et une puissante migraine m'empêchait en une quelconque façon de réfléchir.

    Arrivé à la prison. Une prison dont la réputation était que nul ne pourrait se délier de ses chaînes. Toutes ces pierres absorbait la magie et ainsi, cela garantissait que l'on ne puisse s'en échapper par une simple transportation magique du corps ou je ne sais. Dans tous les cas j'y étais et pas au quartier des bisounours qui auraient eu l'audace d'écraser une marguerite mais des fous à lier que.. l'on avait lié pour le coup.

    Passant dans le couloir, soutenus avec gentillesse par deux gorilles dont le regard vide manifestait d'une masse cérébrale inversement proportionnelle à celle de leur corps.

    Me jetant en cellule telle une fille de mauvaises moeurs que l'on recrachait avoir lui avoir donné sa piécette, je me sentais plus que sali. Dès que les portes se refermèrent, je me jetai fermement aux barreaux.

    - Toi, je te tuerai à petits feux ! Et toi, je ferai en sorte que chaque prisonnier te poignarde, chacun leur tour et lorsque tu n'en pourras plus, ils recommenceront une deuxième fois !

    - Ouais, ouais, on l'a connait cette rengaine ! Garde ta salive espèce de malade !

    Disaient-il en riant. Dés qu'ils tournaient le dos, ma la langue se changea en celle d'un serpent l'espace d'un instant, comme en signe de protestation discrète. Il fallait être patient, je risquai d'être là pour un bon bout de temps. Et ce mal de tête qui s'envenimait dès que je respirai, ce n'était pas très pratique.

    – Vous allez bien ? J'ai l'impression qu'ils ont des difficultés dans le traitement de leurs "invités".

    Hum, un compagnon de cellule. J'avais toujours rêvé d'en avoir un, c'était sociologiquement très intéressant comme expérience après tout. Je décidai ainsi de lui répondre de la façon la plus charmante possible, l'air enjoué.

    - En effet, je ne saurai mieux le dire que vous. Je n'arrive pas à le croire que l'on puisse m'enfermer pour si peu. Je n'en ai pendu qu'un et il était si vieux qu'une simple pichenette lui aurait décalqué le bras droit !

    Je remarquai ensuite que je parlai à haute voix.

    - Enfin bref. Moi c'est, Naram ! Et toi ?

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Dim 03 Juin 2012, 21:18


L’homme semblait doué d’un intérêt inexplicable. Le détachement avec lequel il parla de l’assassinat qui avait causé son emprisonnement amusa profondément Blake. Le genre de compagnie qui lui plaisait, ou qui, tout du moins, servirait sans doute à rendre sa journée en cellule moins ennuyeuse. Journée, car, évidemment, il ne comptait guère passer plus de temps ici. D’abord parce que, au dire des gardes, il était attendu pour un tout autre châtiment, et ensuite, parce qu’il avait rencard avec Aya ce soir. Naram l'avait tutoyé, ce qui faciliterait la communication. Il répondit, son sourire amusé venant étirer ses lèvres :

Je m’appelle Blake, Blake Lionheart. Enchanté de te rencontrer Naram, et surtout de savoir que je ne vais pas rester seul avec des rats plus longtemps.

En parlant de rongeur, il repensa à l’infect goût qu’il avait été forcé d’ingurgiter afin de ne retrouver qu’un semblant d’énergie, chose qui le répugna au plus haut point. Mais bon, cet évènement était passé, mieux valait qu’il envisage d’ores et déjà de trouver un moyen de sortir d’ici. A en juger par l’endroit où ils se trouvaient et surtout par les sortilèges mis en place sur les murs, il devait sans doute être dans une prison bien plus élaborée que celle de Sceptelinôst dont il avait déjoué les gardes en toute facilité. En vérité, il n’existait qu’un seul lieu, selon lui, susceptible d’accueillir pareil effort pour garder ses condamnés : la fameuse grande geôle du continent dévasté. Blake avait déjà eu à y emmener des hommes qu’il avait capturés afin d’en récolter la prime, mais il ne s’était jamais vraiment intéressé aux détails du bâtiment. Sans doute aurait-il dû… En tous cas, des rumeurs lui étaient parvenues selon lesquelles il existerait un quartier de surveillance renforcée pour criminels dangereux et où les précautions seraient prises avec parcimonie. Indubitablement, c’était là qu’ils se trouvaient. Aux plus profonds sous-sols de la prison.

Enfin bref, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je n’ai aucunement l’envie de rester ici. Ce n’est pas réellement le genre d’endroits où j’aime passer du temps, donc, d’une manière ou d’une autre, je compte partir.

Il n’avait établi encore aucun plan pour l’instant, mais l’énergie qu’il avait récupérée serait sans doute suffisante pour se débarrasser d’un ou deux gardes un peu trop présomptueux. Ensuite, eh bien, il n’aurait qu’à se nourrir d’eux à leur tour et sa force vitale serait sans doute un minimum recouvrée. De quoi tenir une bonne journée en ne lésinant pas sur les efforts, sous réserve que l’objectif soit atteint en ce laps de temps… Car le problème était qu’il n’avait aucune réelle idée de l’étage auquel ils se trouvaient. Certes, il se doutait être bien en-dessous du niveau normal mais ne savait pas exactement où, ce qui pouvait se révéler compliqué pour établir une stratégie plausible.

A mon avis, et vue la manière dont tu as l’air de porter ces gardes dans ton cœur, je pense que l’on devrait essayer de trouver un moyen de nous en aller. C’est assez expéditif comme rencontre mais je n’ai plus l’intention de m’éterniser par ici.

Blake avait compris, en analysant l’aura de Naram, qu’il ne refuserait sans doute pas cette proposition. Cet homme l’intriguait… Tout d’abord parce qu’il était incapable de savoir exactement à qui il avait affaire et ensuite car il dégageait une certaine puissance, une force attirante et accueillante, à la manière d’un serpent charmeur prompt à dévorer plus facilement sa proie.

Qu’en dis-tu ?

Son éternel sourire amusé s’inscrivit de nouveau sur ses lèvres. Si seul les chances de réussite de son évasion semblaient faibles, à deux elles seraient plus nombreuses, mais également bien plus aléatoires. Car gérer un seul esprit pouvait se révéler aisé, à partir du moment où une seconde variable intégrait le jeu, cela devenait immédiatement bien plus risqué, et surtout, plus excitant. Il sentit l’adrénaline grimper en flèche, chose qui lui fit plaisir. La journée risquait d’être mouvementée.
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