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 Une leçon toujours pas apprise? [pv Katsu]

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Sam 07 Avr 2012, 16:51

    Takias avait apparemment repéré la cachette des brigands mais j'étais partagé entre plusieurs sentiments : j'avais envie d'y aller, certes mais, d'un coté, y aller me donnerait sûrement envie de vomir et retrousser chemin mais il fallait qu'on y aille. D'accord... Je n'avais pas oublié que j'avais un passé d'assassin mais le passé était le passé et je voulais me concentrer sur l'instant présent : laisser l'assassin derrière moi !
    Donc, je hochais la tête et suivais silencieusement l'Elemental de Feu dans une demeure qui aurait eu bien besoin d'être entretenue mais ce n'était pas mes affaires. Takias avait raison : le repère se trouvait bien ici et il mon ouïe développée peut entendre comme une sorte de cri qui serait étouffé par quelque chose. Je retins aussitôt un grognement de rage : d'abord Sasha ensuite cette jeune femme qui n'avait rien demandé a personne ?
    Je devais pourtant me calmer, surtout que la porte s'ouvrait. Apparemment, ils avaient entendus ce que Takias avait murmuré : qu'allions nous faire. Un homme sorti alors de la maison avec le visage dur et nous regarda : apparemment, il devait s'agir d'un autre homme car ce n'était pas un de ceux que nous avions croisés dans la forêt. Aussitôt, il demanda :


    « Ouais ? Vous voulez quoi ? »

    Je me rapprochais alors lentement de l'Elemental de Feu et l'homme paru avoir un regard intéressé sur Takias, qu'il regarda pendant un instant, avant de sourire lorsqu'il croisa, ensuite mon regard.
    Je ne savais pas lire dans les pensées donc je ne savais pas ce que cet homme pouvait bien avoir en tête. Heureusement pour moi, il se décida lui même à parler :


    « Et bé dis donc ! La chasse a été bonne on dirait ! Les autres m'ont déjà ramené une jeune blonde et toi tu me ramènes cette poupée ? Bravo les gars ! Félicitations ! »

    Pardon ? J'avais manqué un épisode où il était entrain de me prendre pour un de ces criminels ? Ma Panthère se voyait déjà sauter sur cet homme et lui arracher la gorge mais j'arrivais à me calmer. Peut être avions nous trouver le moyen de nous faufiler discrètement dans le repère de ces malfrats ? Je l'espérais mais, avant, tout, il fallait que cet homme parte pour que j'explique le « plan » à Takias.
    Un cri, suivit d'un bruit de fracas se fit entendre. Soupirant, l'homme reprit la parole :


    « Je leur avais pourtant dit que cette fille n'allait pas se laisser faire aussi facilement. Bon je vais voir ce qui se passe. Attend moi ici l'ami et on reparlera ensemble de cette charmante poupée que tu nous a ramené
    -Je ne sais pas comment procèdent les autres mais moi, mes butins de chasse, je ne les partagent pas
    -Tiens donc, tu manque pas de culot toi a imposer tes conditions comme ça ! Bon, je reviens ! »


    L'homme fit volte face et retourna dans la maison, tandis que je me retournais vers Takias pour lui expliquer rapidement ce que j'avais dans la tête, murmurant, à voix basse car, même si l'homme était rentré dans la maison, je ne savais pas s'il comptait en ressortir et je ne voulais pas prendre le risque de voir mon plan tomber à l'eau avant même d'avoir a le respecter :

    « J'ai peut être un plan. Apparemment, il me prend pour l'un des leurs donc je vais jouer le jeu jusqu'au bout et faire croire que je t'ai amené ici de force, Takias. Mais, pour ça, j'aurais besoin que tu te débatte et que tu ne te laisse pas faire, d'accord ?
    -Bon, la tempête semble être passée ! Tu viens ou tu as besoin d'aide ?
    -Non, non, j'arrive ! »


    Je lançais un petit regard a l'Elemental de Feu et l'empoignais par le bras, en espérant qu'elle joue le jeu
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Sam 07 Avr 2012, 18:34



    Un homme au visage drue sortit de la bicoque et balaya le périmètre du regard. Il regarda Katsu et posa les yeux sur moi. Un étincelle s'alluma dans ses yeux et il resta fixé un long moment sur ma poitrine. Je croisai les bras et le toisai du regard avec véhémence. Cet homme n'était pas un de ceux que nous avions déjà rencontré, non, on dirait plutôt que c'était un de leurs chefs; celui qui supervisai. Il était particulièrement costaud, en lui enlevant sa chemise crasseuse et ajoutant quelques balafres sur son visage, il ferait un charmant pirate, s'il n'en était pas déjà un...Il resta un moment à me regarder comme du bétail, moment qui me paru interminable jusqu'à ce qu'un rictus horrible vienne étirer ses traits, il se tourna alors vers Katsu et lui dit:

    « Et bé dis donc ! La chasse a été bonne on dirait ! Les autres m'ont déjà ramené une jeune blonde et toi tu me ramènes cette poupée ? Bravo les gars ! Félicitations ! »

    Je failli me jeter sur lui et lui planter mes griffes d'acier dans le ventre! Pour qui se prenait-il? Il croyait vraiment que Katsu était l'un des leurs? Non mais il était pas bien! Des hommes étaient morts sous mes lames pour moins que ça! C'est alors que je ressenti une violente douleur dans le poitrail, un rugissement sonore parvint à mes oreilles, on aurait dit que de puissantes griffes se plantaient dans ma poitrine pour sortir, ce n'est que quelques instants plus tard que je me rendis compte que c'était la lionne en moi qui s'indignait d'être traité comme du bétail par cet ignoble personnage. Comme pour parler au félin en mon for intérieur je pensais:

    *T'inquiètes pas ma vieille, je suis aussi outrée que toi!*

    Au moins mon hypothèse était vérifié, vu comment il avait parlé, cet homme était certainement celui qui commandait à ses sbires. Un pervers de première de par son regard des plus ignobles. Mais je ne pouvais pas agir, je ne devais pas agir avant d'avoir le consentement de Katsu! Nous formions une équipe et une dans une équipe, on ne réagit pas comme on le veut quand on veut, c'est une des règles primordiale! Je serrais les poings et je sentis Katsu se rapprocher de moi. Je voulus lui demander quand est ce qu'on attaquait mais l'homme intervint avant moi suite à un bruit fracas ahurissant dans lequel se mêlait des cris.

    « Je leur avais pourtant dit que cette fille n'allait pas se laisser faire aussi facilement. Bon je vais voir ce qui se passe. Attend moi ici l'ami et on reparlera ensemble de cette charmante poupée que tu nous a ramené.



    Charmante poupée? Il va voir ce qu'elle va lui faire cette charmante poupée! Je me mordis la lèvre jusqu'à sentir le goût du sang sur ma langue. Mon caractère inflammable et imprévisible refusait de se laisser faire comme cela mais puisque l'homme partait, cela nous laissait un petit répit pour mettre en place un plan des plus rapides. Je n'étais pas très douée pour ce genre de chose mais ce n'était pas vraiment le moment de le faire remarquer. Je fermai les yeux pour ne pas me jeter à la gorge du gros pervers qu'était l'homme. Mais la phrase que répondit Katsu au bougre me laissa perplexe:

    -Je ne sais pas comment procèdent les autres mais moi, mes butins de chasse, je ne les partagent pas

    Je roulais des yeux surpris vers mon compagnon de route. Comment ça "son" butin de chasse? Eh oh, je n'étais ni une poupée, ni un butin! Non mais qu'est ce qu'il lui prenait. Je commençai à m'approcher de Katsu et failli l’emplâtrer jusqu’à ce que je comprenne...si Katsu avait réagi comme cela, c'est qu'il avait un plan...je ne le connaissais pas parfaitement mais ces quelques jours passés en sa compagnie m'avait laissé une certaine connaissance de son caractère. Je ne devais pas tout gâcher maintenant. Heureusement, le brigand ne s'aperçut de rien, trop occuper à regarder la courbe de mes seins qu'autre chose. Il se concentra de nouveau sur Katsu et lui répondit sur un ton presque amical qui me donnait vraiment envie de vomir:

    -Tiens donc, tu manque pas de culot toi a imposer tes conditions comme ça ! Bon, je reviens ! »

    Lorsqu'il fut rentré dans la maison, je manquais de m'affaler par terre et poussai un énorme soupir. Pourquoi c'était si compliqué! Je me tournai vers Katsu, celui approcha son visage du mien et me dit tout doucement pour évité que l'homme n'entende:

    « J'ai peut être un plan. Apparemment, il me prend pour l'un des leurs donc je vais jouer le jeu jusqu'au bout et faire croire que je t'ai amené ici de force, Takias. Mais, pour ça, j'aurais besoin que tu te débatte et que tu ne te laisse pas faire, d'accord ?

    Aïe aï aïe, je le savais! Je le pressentais depuis tout à l'heure, ce genre de plan foireux ou je dois passer pour faible, cette mesquinerie ou je dois jouer la victime. Je ne supportais pas être "la pauvre jeune femme" capturée et désespérée qui crie à l'aide à tout les coins de rues! c'était tout sauf mon genre! Je fis la moue, puis, ne voyant pas d'autres intermédiaires possibles pour entrer dans la maison je finis par céder en faisant un signe de tête affirmatif. Plantant mon regard de braise dans celui d'acier de Katsu, j'entrepris de poser une condition mais n'en eut guère le temps, une voix nous coupa:

    -Bon, la tempête semble être passée ! Tu viens ou tu as besoin d'aide ?

    Katsu tourna vivement la tête en direction du pervers qui était sur le pas de la porte et répondit en m'empoignant:

    -Non, non, j'arrive ! »

    Il me jeta un petit regard complice, je le lui rendis sans l'ombre d'un sourire, je commençais déjà à jouer le jeu. On m'avait toujours dit que j'étais bonne comédienne, je m'étais toujours obligée à penser le contraire, il était de voir la vérité. Lorsque Katsu me tira par le bras en direction de la lugubre demeure je me mis à hurler pitoyablement:

    "Non, je vous en supplie lâchez moi! Je n'ai rien fait de mal, s'il vous plaît, laissez moi rentrer chez moi, vous me faites mal!"


    Je me débattais comme je pensais qu'une femme sans défense le ferait...certainement pas comme moi je l'aurait fait...sinon je serais déjà armé jusqu'aux dents et en train de m'enflammer! Je faisais mine de résister tandis que le Bélua me traînait avec force. Avant de rentrer dans la maison, j'eus juste le temps, de mon bras libre, de ranger mes griffes dans mes cuissardes, dans un doublure créée à cet effet. Quelques secondes plus tard, la porte se refermait sur ce qui s'avérait être un enfer!

    Malgré mes diverses expériences, je ne pu m'empêcher de frissonner en entrant dans la sombre maison. Les cris de la jeune fille étaient encore plus présent à l'intérieur. Une fois que nous fûmes rentrés, l'un des hommes passa derrière nous et ferma la porte à clé, quoi de plus lugubre dans une maison semblable! Lorsqu'il passa de nouveau à côté de moi, il me fit un sourire narquois et me dévisagea de haute en bas. Il posa sa main sur mes hanche et je failli lui cracher au visage avec dégoût. Seulement ce n'était pas le plan qui était prévu, je me contentai donc de crier d'une voix aigu qui ne m'était pas naturelle, en espérant que Katsu intervienne:

    "Non, arrêtez, ne me touchez pas! Je vous en supplie! Au secours!"


    Comme par réponse aux miens j'entendis les cris de l'autre jeune femme à côté je tournai la tête et aperçus la pauvre fille attaché sur ce qui s'avérait être une table. Des bouteilles d'alcool étaient éparpillés ça et là plusieurs mégots encore fumant traînaient par terre. C'est alors que je me dis comment cela allait se passer si les brigands qui étaient dans la forêt nous reconnaissait! Je cherchais du regard les gars et en aperçus seulement deux, les adversaires de Kolio et de Katsu. Le mien n'était heureusement pas là. Sinon il aurait pu intervenir et voir que je jouais la comédie étant une Elémentale du feu. Durant le combat, les autres adversaires n'avaient pas vu ma maîtrise du feu, nous pouvions donc inventé à partir de là et...oui! Une idée me vint à l'esprit et tandis que les deux hommes s'approchaient de Katsu et de moi, comme s'ils nous reconnaissaient, je hurlais de plus belle:

    "Lâchez moi! Déjà vous m'avez menti dans la Forêt aux Mille Clochettes! Vous m'aviez dit que vous vouliez sauvé le petit garçon et que c'est pour cela que vous aviez combattus les brigands! Et maintenant vous m'emmenez dans leurs planques pour remplacer le garçon! Arrêtez, lâchez moi, en plus vous me faites mal!"


    Je fis mine de me tenir le poignet et j'obligeais quelques larmes forcées à descendre sur mes joues rougies par la chaleur intérieure. Les deux hommes qui s'approchaient alors de nous partirent dans un fou rire, mon plan avait marché! L'un deux posa sa main sur l'épaule de Katsu et dit:

    "Ah, ça, nous aussi tu nous as bien eu! T'as vraiment fait du bon travail!"


    Et ils repartirent en crise de fou rire. Je sentis une nouvelle fois des griffes se planter dans ma poitrine et respirais avec difficulté, l'air était vraiment empesté par la fumée dans cette maison!

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Sam 07 Avr 2012, 20:10

    « Allez dépêche ! On a pas toute la journée devant nous ! »

    J'empoignais donc, fermement, Takias par le bras tandis que celle ci jouait parfaitement le jeu de la jeune femme forcée. J'avais vu dans son regard qu'elle avait pensé une seconde que je l'avais réellement trahi mais je n'étais pas comme ça, sauf à part avec les gens que je n'appréciais vraiment pas, ce qui n'était pas le cas pour Takias
    Réussissant à entrer, avec ma « victime », je regardais la pièce. La pauvre jeune femme était attachée sur une table et ravalais ses larmes, ce qui était vraiment difficile. Je dû lutter de toutes mes forces pour ne pas me transformer et laisser la Panthère tout dévaster sur son passage puisque ce n'était pas le but.
    Je me tournais donc vers l'Elemental de Feu et ordonnais d'une voix forte :


    « Arrête tes manières !
    - Bravo mon gars ! »


    évidemment la Panthère bondit de rage et je dû faire tout mon possible pour ne pas qu'elle sorte les griffes au risque de réellement blesser Takias. Cependant, il fut un moment où je dû m'éloigner légèrement de l'Elemental de Feu parce que je voulais jeter un rapide coup d'oeil a la pièce et voir si nous avions la possibilité de sortir rapidement de là.
    Malheureusement, cette petite « reconnaissance » visuelle ne dura pas longtemps car, déjà, des hommes s'approchaient de Takias qui cria d'une voix aigüe car un des hommes venait de lui toucher la hanche
    Aussitôt, je poussais un rugissement et me tournait vers le pervers qui s'arrêta net :


    « C'est toi qui vient de rugir comme ça ?
    -Heureusement que j'ai dis que je ne partageais pas mes butins de chasse!
    -Allez quoi ! C'est pas tous les jours qu'on peut en profiter
    -Si tu l'approche de nouveau ne vient pas te plaindre si on retrouve ton cadavre déchiqueté en sortant d'ici ! »


    Nouveau rugissement qui provint de ma Panthère tandis que je m'approchais du brigand assez près pour qu'il puisse voir mes yeux fauves et les dents qui commençaient a se transformer en crocs. Heureusement pour moi, l'homme avait comprit la menace et s'éloignait de Takias qui, elle, continua a jouer le jeu, hurlant que je lui avais menti dans la forêt des Milles Clochettes.
    Je me tournais alors vers la jeune femme et mon regard se fit admiratif un quart de seconde avant de reprendre cet air dur et froid. Croisant les bras sur ma poitrine, je pris la parole, m'adressant à l'Elemental de Feu :


    « Comme quoi faut pas accorder ta confiance a n'importe qui, ma belle »

    J'espérais être aussi bon comédien que ma partenaire qui jouait parfaitement le jeu et était parfaitement dans son rôle. Soudain, une poigne forte se posa sur mon épaule et je dû faire un effort surhumain pour calmer la Panthère et ne pas mordre cette main ennemie qui me félicita en disant que je les avais également bernés.
    Hochant la tête, je m'approchais de Takias et la rapprochais de mon corps, la plaquant limite contre mon torse, affichant ainsi ma possessivité aux yeux de tous alors que tout le monde riait aux éclats, moi j'étais sérieux.
    Je sentais également l'odeur de fumée qui emplissait la maison. Je tournais la tête pour voir un homme qui était entrain de fumer. Souriant, je fermais les yeux, pensant fortement au fait que la flamme soit plus importante que prévue et lui brûle les doigts, se qui se produisit apparemment. L'homme était furieux et j'eus un petit rire narquois
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Sam 07 Avr 2012, 23:02


    Comme je l'avais espéré, Katsu joua au rebelle possessif. Il ne me laissa donc guère longtemps aux mains de ces gros pervers. Après m'être lamenté et avoir supplié vainement que l'on me relâche, la voix forte de Katsu arrêta mes pleurs, pour quelques instants tout du moins:

    « Arrête tes manières !

    - Bravo mon gars ! »

    Lorsque l'homme s'était approché de moi et m'avait caressé le bas du dos, Katsu intervint à mon plus grand bonheur, enfin, Katsu, la partie animal de Katsu, car il rugit avec férocité:

    « C'est toi qui vient de rugir comme ça ?
    -Heureusement que j'ai dis que je ne partageais pas mes butins de chasse!
    -Allez quoi ! C'est pas tous les jours qu'on peut en profiter
    -Si tu l'approche de nouveau ne vient pas te plaindre si on retrouve ton cadavre déchiqueté en sortant d'ici ! »

    Je failli laisser mes lèvres s'étirer en un sourire mais je réussi à me retenir quoi que difficilement tandis que Katsu rugissait de nouveau. Le Bélua s'approcha en menaçant l'homme, celui-ci eut tôt fait de me laisser tranquille, heureusement. Je n'aurais pas supporter plus longtemps qu'il me touche autre part. Je jetais un regard apeuré autour de moi tandis que Katsu me tirai à l'écart des hommes puant l'alcool. La puanteur qui régnait dans la pauvre bicoque en était la preuve que ce n'était pas de l'eau qu'il buvait!

    *Ils ne se lavent donc jamais!* maugréais-je en mon for intérieur

    Suite à mon hurlement plutôt bien mis en scène, Katsu plongea son regard dans le mien et croisa les bras sur sa poitrine. D'un air supérieur il dit:

    « Comme quoi faut pas accorder ta confiance a n'importe qui, ma belle »

    Ces mots sonnaient terriblement faux dans la bouche du Bélua. Pour moi en tout cas, moi qui le connaissais et le savait incapable de dire une telle chose à une jeune femme mais cela semblait être tout à fait normal dans un repère de crapules perverses! En effet les hommes se félicitaient entres eux de leurs prises quelques peu magnifiques. Je sentis aussi la partie animale de Katsu frémir lorsque l'homme posa sa main sur l'épaule du Bélua. Quoi de plus désagréable. Katsu m'avait attiré contre son torse en signe bien apparent de possession, pour ma part j'étais plutôt contente, cela me permettait de ne pas être seule aux prises de ses gros porcs. Bien sûr je jouais la comédie, si nous n'avions pas un plan structuré à suivre, je me serais fait une joie de leurs faire comprendre que personne n'a le droit de me toucher comme ils l'ont fait, ou on tenté de le faire. Mais il nous fallait suivre le plan, car sa réussite ne serait pas seulement pour nous mais aussi et surtout pour la jeune fille blonde dans le quoi qui subissait encore les caresses horribles des hommes à moitié ivres. Je me demandai ce qu'ils lui feraient une fois qu'ils se seraient bien amusés avec elle, ils la tueraient certainement...Le besoin d'attaquer devenait de plus en plus présent, je sentais les griffes à l'intérieur de mon poitrail...C'est alors qu'un évènement des plus amusants fit son apparition. Un homme à côté de la jeune femme blonde était occupé à fumer en laissant sa main droite vadrouiller sur le corps de la belle. Lorsqu'il prit sa cigarette dans ses doigts pour en recracher la fumée les cendres qui permettaient de laisser la cigarette allumé se rallumèrent en une grosse flamme, lui brûlant ainsi les doigts. Un simple petit regard à Katsu contre lequel j'étais encore collé me suffisait pour savoir que c'était lui qui l'avait crée. Malgré moi, j'eus une folle envie d'éclater de rire et de relâcher toute cette tension qui s'accumulait dans l'air, je réussis à me retenir de justesse, mais ne pu, en revanche, réprimer le fin sourire qui s'invita sur mes lèvres. Manque de chance, un des hommes me regardait à ce moment là, s'approchant de moi il cria:

    "C'est elle qui à fait ce tour! Elle rigolait, je l'ai vu! Je vais t'apprendre moi, à te moquer de nous!"


    Il leva sur moi un espèce de fouet de cuir, je levais stupidement la tête en, regardant l'objet, en fait j'étais trop abasourdis par mon rôle à tenir et la soudaine réaction de l'homme. J'avais deux solutions, soit je me défendais mais je faisais échoué notre plan et peut-être notre seule chance de sauver la jeune femme afin d'éviter qu'il ne la prenne en otage, soit je me laissais faire en subissant le coup et en pleurant tel qu'une jeune femme, innocente et pure l'aurait fait. La première proposition m'attirait avec désespoir, j'étais las de jouer ce rôle mais les cris encore présent de la jeune femme blonde m'empêchait d'utiliser ma maîtrise du feu ou de sortir mes armes. Je baissai finalement la tête en pleurant, prête à recevoir le coup en plein sur le visage. Tant pis, la vie de la jeune femme passait avant un outrage qui serait très bientôt lavé dans le sang...


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Dim 08 Avr 2012, 10:58

    Je m'étais amusé à contrôler le feu pour que cet homme se brûle les doigts en allumant sa cigarette mais j'avais l'impression que les dangers n'allaient pas cesser pour autant. En effet, comme ils reconnaissaient Takias et sa faculté de maîtriser le feu, il crurent aussitôt que l'attaque venait d'elle.
    Aie. Il fallait que je fasse vite. Déjà l'un des homme leva un fouet en direction de la jeune femme qui, jouant son rôle de pauvre fille innocente ferma les yeux dans l'attente du coup. Mon esprit réagit au quart de tour et, avant que le fouet ne retentisse, contre le visage de la jeune femme, je me mis devant elle, les mains plaquées contre un mur, la protégeant de mon corps. Résultat : ce fut moi qui prit le coup de fouet sur le dos. Ma Panthère rugit aussitôt, tandis que l'homme prenait la parole d'un air éberlué :


    « On peut savoir ce qui te prend ?
    -Qu'est ce que vous n'avez pas comprit dans la phrase « je ne partage pas mes butins de chasse » ? »


    J'entendis les hommes rager dans mon dos. Apparemment j'étais entrain de foutre leur plan en l'air et j'étais plutôt content de moi. Je ne supporterais pas que Takias soit fouettée juste parce que j'avais proposé ce plan... Nous ne nous connaissions pas tellement mais nous avions tout de même sauver la vie d'un petit garçon ensemble, non ?
    J'eus un petit sourire que je voulus rassurant, lorsque je regardais la jeune femme. Je ne pus résister à l'envie de lui murmurer, assez bas pour ne pas être entendu des hommes :


    « Je te promet que je ne les laisserais jamais te touch.... Grrooooaaaw !! »

    Nouveau coup de fouet dans le dos. Je les avais vraiment énervés alors. Aussitôt, je me retournais, poussant Takias a l'écart, cherchant un moyen de la mettre hors de portée des autres que je regardais d'ailleurs avec défi et rage. Je ne pouvais plus attendre, ce n'était plus possible ! Il fallait que j'en finisse et rapidement !
    Pour le moment, j'espérais que l'Elemental de feu soit en sécurité dans mon dos mais je ne pouvais jurer de rien. Inconsciemment, mes lèvres se retroussèrent sur mes dents, tandis que celles ci poussaient, révélant les crocs du fauve endormi en moi, qui n'allait pas tarder à se réveiller.
    Heureusement, cette vision provoqua de la peur chez les agresseurs de Takias qui reculèrent inconsciemment, le fouet toujours à la main, cependant :


    « Il y a quelque chose que tu n'as pas dû comprendre petit ! Ici on partage nos butins !
    -Désolé mais moi je suis assez grand pour en profiter tout seul
    -Ah ! Vraiment ? Alors prouve le ! »


    J'eus un sursaut. Pardon ? Qu'entendaient ils exactement par, « prouver que je pouvais en profiter tout seul » ? J'eus un instant de panique en regardant Takias. Non je n'allais pas devoir... Non ! Je ne pouvais pas faire ça ! Je n'étais pas un criminel ! D'accord... J'avais peut être un passé d'assassin mais je ne le faisais pas par plaisir !
    Je poussais un grognement sauvage, je ne voulais pas faire ça ! Cependant, avais je vraiment le choix ? Je devais avouer que je m'étais mit moi même dans un sale pétrin... à moi donc de me débrouiller a résoudre ce problème... Il fallait que je trouve une autre solution ! Je ne voulais pas forcer Takias a faire quoi que ce soit :


    « Bon alors petit ! Tu nous montre que tu sais « profiter de ton butin de chasse » tout seul ? »

    Mes épaules s'affaissèrent, vaincu. Je m'étais piégé moi même. J'espérais que Takias pouvait trouver une solution...
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Dim 08 Avr 2012, 13:57


    La situation tournait mal, vraiment mal...Je ne sentis pas le coup de fouet sur mon visage à ma grande stupeur. Lorsque je rouvris les yeux je m'aperçus que Katsu m'avait protégé en se planquant, les mains contre le mur devant moi. Son visage était tout près du mien et il encaissa le coup de fouet dans le dos. Je le regardais sans pouvoir ouvrir la bouche, pourquoi avait-il fait ça? Je n'étais pas faible au point de ne pas supporter un vulgaire coup de fouet. Pour ce qui est de la surprise, je n'avais pas besoin de jouer la comédie vu que c'était la réelle sensation que je pressentais en ce moment, un sentiment d'étonnement sans précédents. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il s'était interposé entres les hommes et moi, qu'ils me touchent avec leurs sales mains, je ne l'aurais pas supporté, mais qu'ils me frappent en me croyant à l'origine d'une farce, ça pouvait passer...L'homme toisa Katsu, il était presque aussi surpris que moi. Puis il dit:
    « On peut savoir ce qui te prend ?
    -Qu'est ce que vous n'avez pas comprit dans la phrase « je ne partage pas mes butins de chasse » ?

    Il ne répondit rien mais maugréa des paroles incompréhensibles avec ses autres compagnon. Katsu profita de cette baisse de sécurité pour me murmurer de façon à ce que personne sauf moi puisse entendre:

    « Je te promet que je ne les laisserais jamais te touch.... Grrooooaaaw !! »

    J'écarquillai les yeux, ça allait dégénérer rapidement, ce n'était pas Katsu qui venait de rugir mais sa Panthère, je le savais bien. Un autre coup de fouet avait atteint son dos et il ne pourrait contenir son animal encore bien longtemps, il fallait trouver une issue ou bien cela tournerait en un véritable massacre. Le Bélua aux longs cheveux noirs me poussa dans un coin de la pièce, visiblement bien décidé à ne pas les laisser m'approcher. Seulement ils étaient trop nombreux. En fait le nombre importait peu, j'étais persuadé que Katsu était apte à tous les tuer, seulement la jeune femme blonde au fond de la salle était encore là et il y avait deux problèmes qui allaient certainement se poser si elle restait ici. Le premier serait que si Katsu libérait sa Panthère, il pourrait, dans la mêlé et sans s'en rendre compte la blesser, voir la tuer. Et si Katsu ne la touchait pas, un des brigands serait surement assez intelligent pour la prendre en otage et nous faire chanter dessus. Là était notre véritable soucis, comment faire pour la faire sortir d'ici. Avec la tournure que cela prenait, la jeune femme avait été délaissé, les deux hommes qui s'amusaient avec elle s'étaient approchés pour suivre la tournure des évènements avec Katsu et moi...ce serait peut-être notre seule et unique chance...mais déjà j'entendais la voix de l'homme avec le fouet:

    « Il y a quelque chose que tu n'as pas dû comprendre petit ! Ici on partage nos butins !

    Katsu répondit du tac au tac avec une rage qui était propre aux Béluas:

    -Désolé mais moi je suis assez grand pour en profiter tout seul

    La réponse du brigand fut aussi rapide et dur à encaisser que sa précédente.

    -Ah ! Vraiment ? Alors prouve le ! »

    Le prouver? Je me retrouvais dans de baux draps pour le coup...Katsu ne pouvait quand même pas me faire cela. Je lui jetais un regard implorant qui voulait bien dire qu'il ne devait pas faire de bêtises sur ce qu'il répondrait, c'était un moment propice pendant lequel il ne fallait pas échouer. Il nous fallait absolument trouver une solution, un divertissement, quelque chose qui pourrait détourner leurs attentions pendant un moment ou qui nous permettrais de les attaquer sans qu'ils n'atteignent la jeune femme à l'arrière de la salle. Je plantais mon regard sur elle, elle essayait désespérément d'enlever les lanières de cuir qui lui tenait fermement les jambes et les mains. Oui, une idée me vint. Si elle était assez maline elle pourrait s'enfuir! Je fis mine de pleurer et de me blottir contre le coin de la salle rompant ainsi le contact avec le corps du Bélua. J'espérais que celui-ci avait compris, il pouvait faire n'importe quoi, même leurs dire qu'il allait faire ce qu'ils souhaitaient qu'il fasse puisque d'ici une minute à l'autre, nous pourrions enfin passer à l'attaque, il fallait juste éviter qu'ils ne se retournent vers la jeune femme blonde.

    Me concentrant sur les quatre lanières de cuir qui maintenait la pauvre fille sur la table, je créait une flamme minuscule qui brûlait en essayant de ne pas toucher la peau de la jeune fille. Je vis celle-ci retenir un cri de stupeur, puis immédiatement tourner les yeux vers nous sans se soucier de ses liens qui étaient en train de se rompre tout doucement sans faire de bruit. Grâce à la fumée des cigarettes, on ne verrait pas la fumée de mes flammes, c'était un atout majeur. Je plantai mon regard de braise dans ses yeux bleus encore emplis de pleurs et hochai imperceptiblement la tête. Alors je vis une chose magnifique s'éclairer dans ses yeux, comme une petite flamme bleue qui venait d'être ranimé: l'espoir! C'était quelque chose qu'elle avait perdue et que notre venue en ce lieu lui avait rendu. Elle retira ses poignets et ses chevilles rougis par le cuir, et descendis doucement de la table qui n'était autre qu'un table de torture. D'un pas souple et rapide elle s'élança tel un oiseau à travers les débris qui étaient éparpillés sur le sol. Au moment d'atteindre la porte, elle fit un dernier petit saut et...s'étala par terre à cause d'un bouteille de bière. Le boucan fut insoutenable. Les bouteilles d'alcool empilées à l'entrée s'écroulèrent dans un fracas à côté de la jeune fille paniqué. A peine avait-elle posé une main sur la poignée de la parte qu'un gaillard s'était placé à l'entrée pour l'empêcher de sortir. Elle courut se blottir dans un coin de la pièce en pleurant, trop horrifié pour regarder en face le sort qui l'attendait. Je ne posais pas mon regard sur Katsu, j'avais confiance en lui et je me moquais de savoir de quoi il avait parlé avec les autres hommes, il m'avait permis de tenter une fuite et c'était le principale. Un des hommes se saisit d'une sorte de gosse batte et la leva devant la jeune fille. Abandonnant ma comédie et mon jeu de petite fille pleurnicharde, je me levais, bien droite face aux brigands, certains aux côtés de la jeune femme blonde, d'autres avec Katsu, je levais les bras en signe de puissance. Au même moment à l'autre bout de la salle, un mur de flamme s'était levé entre les hommes et la jeune femme.

    Ça y est, le feu avait été mis au poudre, l'étincelle était apparut, cela allait commencer! Je pouvais tenir indéfiniment les flammes pour protéger la femme, seulement c'est elle qui ne pourrait tenir longtemps! Bientôt, la chaleur et la fumée serait pour elle insoutenable et un telle mort ne serait préférable à celle qu'elle aurait dû subir sans notre arrivée. Il nous fallait faire vite! Je jetais un regard interrogateur à Katsu pour savoir comment faire, pour savoir quelle tournure les évènements devaient prendre et quel était notre plan...s'il y en avait un!


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Dim 08 Avr 2012, 14:59

    « Allez mon grand, prouve nous que tu peux en profiter tout seul
    -Pas besoin de vous le prouver, je suis sûr que je suis meilleur que vous sur ce terrain là ! »


    Un seul regard me permit d'être sûr de ce que j'étais entrain de faire. Rien de tel que de les provoquer pour laisser le temps a Takias d'exécuter son plan. Je pouvais sentir la légère odeur de brûlé tandis que la jeune femme rompait le contact avec mon corps pour aller se recroqueviller dans un coin de la salle.
    Je compris alors qu'elle essayait de libérer la jeune femme blonde, toujours allongée et attachée sur le lit. J'approchais alors de l'homme en face de moi, l'obligeant à reculer, tandis qu'un autre ricanait :


    « Et pourquoi tu ne veux pas nous montrer comment tu te débrouille avec cette fille ?
    -J'ai peut être une supposition ! En fait tu bluffe ! Tu n'as jamais touché une fille de ta vie, n'est ce pas ? »


    Ces crétins n'avaient même pas remarqués qu'ils me tendaient une perche. J'eus un sourire narquois tandis que Takias continuait de s'occuper de la pauvre fille en brûlant les liens qui la retenaient à cette table de torture.
    Passé cet instant de panique, je m'approchais, d'un pas assuré, vers les deux hommes. L'homme qui tenait le fouet eut le réflexe de le lever, pour me frapper à nouveau mais je lui tint brusquement le poignet, le plaquant contre le mur opposé à celui où était recroquevillée Takias.
    Heureusement pour l'homme, je ne lui tordait pas le poignet. Souriant, je lui demandais, rapprochant mes lèvres des siennes, qui empestaient la cigarette :


    « Je peux savoir comment tu t'appelle ?
    -A... Alexandre mais... Pou... Hey ! On peut savoir ce que tu fais !
    -Comme tu l'as deviné, je n'ai jamais touché une fille de ma vie »


    J'espérais jouer sur sa peur. En effet, ma main gauche, celle qui ne tenait pas le poignet d'Alexandre, descendait, doucement, au niveau de sa hanche, dans une caresse aussi sensuelle que possible.
    Puis, toujours aussi lentement, ma main passa sur la ceinture de l'homme, mes doigts jouant sur sa boucle avec amusement. Je sentais la douce odeur de sa peur. Il paniquait et se plaquait encore plus contre le mur, souhaitant sûrement se défaire de ce toucher inhabituel pour lui mais mes doigts continuaient de s'amuser avec la boucle de sa ceinture, allant quelque fois jusqu'au bouton de son jean que je mimais de défaire.
    Je lui murmurais alors, d'une voix suave :


    « Si je te dis que je préfère les gars aux filles, ça t'exciterait autant ?
    -Que... Lâche moi !... Tu blagues j'espère ?!
    -Malheureusement non. Vois tu, en fait, cette fille ne m'intéresse pas... »


    J'allais mettre mon plan a exécution lorsque j'entendis un grand bruit de fracas. Aussitôt, je me retournais pour découvrir la jeune femme blonde étalée par terre, au milieu des bouteilles de bières. Aussitôt, Takias réussit a créer un mur de flammes pour protéger la jeune femme mais il fallait que nous trouvions une issue sinon elle allait mourir étouffée par la fumée.
    L'Elemental de Feu me lança un regard interrogateur et je me tournais de nouveau vers Alexandre, en lui susurrant à l'oreille :


    « Dommage... ça aurait pu marcher entre nous... Tant pis »

    Ma main, qui était au niveau des boutons de son jean remonta pour se transformer en poing que je lui mis dans le ventre. Il recula sous la douleur, tandis que je faisais un bond en arrière, aux cotés de Takias.
    Ne pouvant plus la retenir, je me mis à quatre pattes, rugissant fortement


Une leçon toujours pas apprise? [pv Katsu] - Page 2 Sticker-animaux-panthere-noire-87x100-cm

    Le fauve s'aplatit contre le sol, prêt à bondir. La Panthère n'attendait qu'un signe, qu'une autorisation de la part de Takias pour pouvoir libérer la colère qu'elle avait en elle. Les crocs dévoilées, les oreilles plaquées contre sa nuque, le fauve noir paraissait incontrôlable
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Dim 08 Avr 2012, 16:50




    « Dommage... ça aurait pu marcher entre nous... Tant pis »

    La phrase que j'entendis lorsque je me tournais vers Katsu me surpris intensément, que cela aurait pu marcher entre eux? Un sourire se dessina sur mes lèvres, décidément, les plans de Katsu bien que saugrenues semblaient réussir à chaque fois! C'est avec le même sourire amusé que je sortis avec vivacité mes griffes d'acier des doublures de mes bottes dans lesquelles j'avais réussi à les glisser avant de commencer à jouer cette mascarade qui s'était cependant avéré être fort amusante, il fallait l'avouer! Je passais une main amoureuse sur mes lames rouges qui m'avaient tant manqué et dont j'avais tant hésité avant de les sortir. Je contemplai avec un air maussade les brigands en face de moi qui me regardait, éberlué. Il est vrai que de passer de la pauvre petite fille pleurnicharde qui ne savait pas se battre à la vraie Takias, guerrière de renommé et Maître Forgeron de plus est avait de quoi choquer certains, surtout quand ces derniers se trouvaient dans le camp opposé au mien. D'un geste de la main, mon armure rangée dans ma besace sortit de cette dernière pour s'aligner d'elle même sur mon corps grâce à mon contrôle du métal. Seul mon casque était resté dans mon sac, je n'en avais guère besoin et l'armure n'était que par précaution! J'avais mon arc dans mon dos et mon épée au côté. Je préférais me battre avec mes griffes d'acier pour le moment. Une fois que Katsu eut donné un coup de poing des mieux placé dans le ventre de sa "proie" il se mit à quatre patte et se transforma en un rugissement lugubre qui avait de quoi faire fuir les moins valeureux. Malheureusement, il n'y avait pas assez de peureux dans cette planque car tous se ruèrent sur des armes quelconque au lieu de prendre la fuite. Tant mieux, on allait pouvoir s'amuser un peu sans être obligé de leurs courir après! La panthère qu'était maintenant devenu Katsu avait les oreilles plaquées contre la nuque et attendait sans aucun doute le signal pour relâcher sa rage trop longtemps contenu. Je m'avançai vers deux hommes en face de moi et analysait rapidement la situation. Ils étaient à peu près une dizaine, peut-être un peu plus...Ils étaient équitablement répartis en deux parties de la pièce. l'une essayait vainement d'éteindre les flammes qui protégeait la jeune femme.

    En fin de compte cela m'arrangeait qu'ils essayent, il y avait trois bons côtés à cela. Le premier était qu'ils s'occupaient de la jeune femme et étaient donc moins vigilant pour ce qui est de se défendre. La seconde était que grâce à l'eau, cela rafraîchissait l'air et dissipait un peu la fumée, laissant ainsi l'air plus respirable pour la jeune fille et augmentant donc nos chances de réussite. Et enfin la dernière était qu'ils ne pourrait jamais éteindre ces flammes en sachant que c'était moi qui les contrôlais et que je pouvais les faire doubler de volume en les tenant comme telle pour l'éternité, grâce à ma maîtrise quasiment parfaite de mon élément. En conclusion, leurs espoirs futiles de récupérer la jeune fille était pour moi le meilleur des atouts. Je me dirigeais donc d'un pas rapide vers cette partie de la salle, en laissant l'autre à la fureur de la Panthère de Katsu. Lorsque j'arrivais à l'autre bout de la salle et pour que ce soit plus rapide pour moi et mon compagnon Bélua, j'élevais sans peine un énorme mur de feu au milieu de la salle, séparant ainsi bien visiblement nos "proies". Une fois cela fait, je me tournais vers Katsu qui attendait encore mon signal et à travers du mur de feu, lui sourit en levant haut ma main dans le mur de flamme. Puis, me tournant vers mes adversaires je m'approchais d'eux d'un pas sensuel et tentateur. L'un des hommes comprit alors ce qui leurs arrivait et comment ils étaient piégés. Il commença à paniquer et se saisit de la première arme qui lui tomba sous la main, c'est à dire un énorme pieu de métal qui traînait dans un coin de la pièce. Musclé comme il l'était il pouvait facilement percer un mur de béton avec cet engin là. Il s'approcha de moi avec un sourire et me lança son arme de toutes ses forces en visant mon cœur. Je laissais mes yeux planté dans son regard vert sans bouger d'un millimètre. Le pieu arrivait sur moi à tout allure. Usant de mon contrôle du métal je levais, au dernier moment ma main droite en crispant mes doigts. Le pieu resta suspendu en l'air, comme stoppé dans le temps. Je rendis son sourire narquois à l'homme et tournai doucement ma main vers la gauche en serrant un peu plus mes doigt. Le pieu obéissait à ma main et se tournait lui aussi en même temps que cette dernière. Bientôt, il avait changé de cible, la pointe visait non pas mon cœur, mais celui de mon adversaire contre qui se retournait sa propre attaque. Je le regardais avec mépris et d'un seul coup, serrais mon poing de toute mes force, envoyant ainsi l'arme se ficher dans le cœur de l'homme qui avait vainement essayer d'évité. L'agonie serait maintenant plus longue et douloureuse. M'approchant de lui je lui dis avec un air de dédain et de mépris:

    ]"Je t'avais choisi une mort courte et sans souffrances en visant ton cœur. Ta vaine tentative de fuite et de lâcheté t'aura valu une mort longue et douloureuse. Le pieu n'a pas touché ton cœur mais ton poumon droit, laissant encore le gauche fonctionner. Tu ne mourras pas avant une bonne heure et tu auras alors là tout le loisir de contempler ce qu'à été ta misérable existence à violer des femmes et torturer des hommes. Tu t'es châtié toi même en fuyant.Du combat, seul les lâches s'écartent!"

    Je vis son regard effrayé tandis qu'il crachait du sang épais. Ce que j'avais dit était vrai, il ne rendrai l'âme pas avant une heure et c'était de sa faute, je ne lui avais pas imposé une telle souffrance mais au moins il aura ainsi tout le temps de purger sa peine. Laissant mon regard parcourir cet homme ignoble qui n'as fait que profité des femmes pendant sa vie je n'aperçus le couteau qui arrivait sur moi qu'au dernier moment. D'un geste rapide, je l'arrêtais de la main. Mais trop surprise pour essayer d'en faire quoi que ce soit, je le laissais tomber par terre en me tournant vers celui qui m'avait attaqué et qui serait certainement mon prochaine adversaire. Me tournant, j'aperçus un groupe de cinq personnes. Toutes armées jusqu'au dent elles s'approchaient de moi d'un air menaçant. Vraiment, cela commençait à être très intéressant!
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Dim 08 Avr 2012, 18:33

Une leçon toujours pas apprise? [pv Katsu] - Page 2 Zafypant

    Enfin le moment que tous attendaient ! Le combat ! La Panthère poussa un rugissement lugubre mais au lieu de faire fuir les hommes, cela eut pour conséquences de les faire tous se précipiter vers leurs armes. Cependant, cela n'atteint pas la rage de l'animal qui grogna et grogna encore plus, pour faire remarquer qu'elle existait et qu'elle n'avait pas l'intention d'en rester là !
    De plus, les hommes semblaient être également surprit de voir que Takias n'était pas celle qu'elle prétendait être : en effet, la jeune femme se révélait être une fière combattante. Pendant que certains essayaient d'éteindre le feu, d'autre – comme Alexandre – regardaient la Panthère d'un air effrayée. Celle ci, fière de sa supériorité, s'avança, féline et dangereuse, faisant reculer l'homme tandis que le combat faisait rage mais la Panthère avait confiance en la jeune femme et elle savait qu'elle se débrouillerait très bien toute seule.
    Toujours avançant, la Panthère finit par renverser Alexandre qui tomba lourdement sur le sol. Il aurait voulu crier mais s'aperçut bien vite qu'il était tellement paralysé pour émettre le moindre son. Le fauve noir en profita donc.
    Il s'approcha de sa « proie » et posa une patte, encore dépourvue de griffes, sur son ventre, plongeant son regard acier déterminé dans celui terrifié du jeune homme. La Panthère lui montra ensuite toute l'étendue de ses crocs blancs, approchant sa tête du cou de sa « victime » qui couina :


    « V... Vers l'arrière... Un... Un peu plus loin il... Il y a une petite porte... La fille peut... Passer par là... »

    Hochant la tête, la Panthère approcha encore plus ses crocs du visage d'Alexandre qui ferma les yeux, tremblant de peur. Heureusement, l'humain avait encore le contrôle de son animal et, au lieu de le mordre, comme elle en avait l'intention au départ, la Panthère lui lécha la joue avant de bondir en arrière et de sauter sur un autre adversaire, le plaquant au sol, en lui faisant lâcher son arme.
    Ils combattaient bien et formaient une bonne équipe, chacun s'occupant de ses propres adversaires, en regardant quelques fois l'autre pour voir s'il se débrouillait bien. Takias avait élevé un autre mur de feu qui séparait les ennemis des alliés mais la Panthère réussit à comprendre le signal que lui lançait la jeune femme : ainsi donc, pas de quartier ! Elle pouvait donner libre court a sa sauvagerie et pourrait vraiment se défouler !
    Cependant, elle avait encore une partie humaine donc, la sauvagerie allait encore devoir attendre un petit peu. Soudain, la jeune femme s'écria paniquée :


    « ATTENTION ! »

    Trop tard. Alors que la Panthère regardait le feu persuadée que le danger viendrait de là, elle ne prit pas garde à un des hommes qui s'était saisi d'un lasso et qui lui avait attaché une patte avant de tirer violemment dessus, faisant tomber l'animal qui s'écroula au sol, dans un rugissement.
    L'homme qui l'avait attrapé avançait avec un sorte de pieu en métal, dans l'intention d'achever l'animal a présent au sol, qui se débattait comme un diable, sans arriver a enlever sa patte du piège. Dans un élan de panique, la Panthère poussa un grognement, essayant de communiquer son appel au secours à Takias mais, sous cette forme, elle ne savait pas si la jeune femme pouvait comprendre le message qu'elle voulait lui faire passer.
    Soudain, la Panthère ressentit un changement : l'odeur de Takias avait changé, elle était plus animale, plus féline, plus fauve...
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Lun 09 Avr 2012, 14:48


    Je jetais un coup d’œil sur Katsu, il s'en sortait plutôt bien. Avec un sourire, je parais pour la quatrième fois un coup d'épée exécuté avec un vulgarité grossière qui me donnait presque envie de vomir. Je ferraillais mieux que cet homme à cinq ans! Au bout de la septième fente encore une fois inutile je lui tranchais la main droite d'un geste précis et simple en soupirant. Tandis qu'il tombait par terre en hurlant, trois de ses compagnons se ruèrent sur moi en espérant le venger. Je rentrai mes griffes d'acier pour sortir la Fureur Ardente. Cette magnifique lame d'un rouge sang qui était particulièrement longue et créée exclusivement pour ceux qui manient le feu. A peine l'avais je pris en main que l'épée s'enflamma avec vigueur, rendant l'image qu'elle donnait encore plus impressionnante. Les deux premières attaques, l'une venant de droite et l'autre de gauche, furent parées sans soucis. Celle qui vint d'en face de moi n'aboutit à rien, l'homme fut carbonisé avant. Mon regard de félin me permit de voir celle qui se préparait derrière moi. Lorsqu'elle fut exécuté, je l'évitai non sans quelques difficultés dues à mes deux autres adversaires, puis soudain...plus rien. Je sentis quelque chose s'abattre sur mon crâne avec force et je m'étalais par terre. Un homme était monté à l'étage et avait carrément sauté sur moi au risque de s'écraser, en frappant avec une massue.

    Son coup avait réussi. Mes mains étaient trempées de sueur et je les plaquais sur ma tête. Non...ce n'était pas de la sueur...c'était un liquide rouge et épais qui coulait de ma tête...c'était du sang, mon sang. Mon cœur battait à tout rompre et j'avais du mal à respirer. Les bruits que j'entendais autour de moi m'étaient inconnus...Il me fallait prévenir Katsu, je ne pouvais pas prendre le risque de faire échouer la mission à cause d'une erreur de ma part si stupide! Je jetais un regard à travers le mur de feu en me concentrant sur mon regard de félin tandis que je sentais qu'on essayait de me traîner à l'écart. Heureusement, bien que blessé à la tête, les flammes que j'avais créées ne vacillaient pas. Puis je l'aperçus à travers le feu. Lui aussi était dans une mauvaise position, au moment où une attaque se préparait dans son dos, mon cerveau réagit tout seul sans que je ne comprenne ce qu'il se passait vraiment:

    "ATTENTION!"

    Katsu tourna la tête de mon côté, croyant que l'attaque viendrait de là, mauvais choix, elle venait de l'autre côté. Je voulus lui crier de se retourner et je commençai à reprendre un peu plus mes esprits mais un des hommes commença à me plaquer sa main sur ma bouche et me bloqua contre le mur. C'était celui qui m'avait frappé avec la massue, c'était une montagne de muscle, il était énorme et je doutai que son cerveau le soit autant que ses bras en revanche...Mais je ne pu le vérifier, j'eus juste le temps d'apercevoir Katsu trébuché à cause de la corde qui lui avait attrapé la patte, il s'écroula lui aussi. Un cri me fit tourner la tête en direction de la jeune femme de l'autre côté. Elle était paniquée à l'idée de retomber entre les mains de ces pervers, et cela pouvait se comprendre. Ces derniers, déjà persuadés de leurs victoires s'acharnaient de plus en plus sur mes flammes. Non, je ne pouvais pas échouer, pas maintenant! L'homme plaqua plus fort son bras musclé contre ma bouche tandis que son autre main commençai à descendre sur ma poitrine. Non pas question qu'il me touche comme cela. Il s'approcha de mon visage et je pu sentir la puanteur de son haleine, il me susurra dans l'oreille:

    "Ben alors ma belle, on a voulut jouer aux grandes filles?"

    Sa main continuai de descendre...non, non! Un puissant rugissement résonna dans mes oreilles, accentuant ainsi mes aux de têtes. Je sentais des odeurs de sang et d'alcool partout et cela me brûlait le nez. Mon corps semblait s'étirer et je sentis mes canines pousser. Instinctivement, je plantais mes crocs acérés dans le bras musclé qui me retenait. Le main de l'homme qui avait déjà commencé à défaire le lacet de mon corset se stoppa net pour me balancer une gifle phénoménale qui m'envoya m'écraser contre le mur, un peu plus loin. Une fois libéré de cette monstrueuse étreinte, la métamorphose pu s'effectuer. Je sentis ma peau glisser entre les vêtements pour finalement s'en dévêtir. Je sentis un doux pelage pousser sur ma peau et mon odorat s'affiner. Bientôt, ce ne fut plus une humaine qui se tenait en face des brigands mais une magnifique lionne albinos aux yeux rouges. Seul mon regard n'avait pas changé, je pu apercevoir mon reflet dans un grand miroir brisé à l'autre bout de la salle. J'étais devenu un félin, un vrai! Me tournant vers l'homme aux muscles d'acier je me jetais sur lui en rugissant avec force. Il prit sa massue et au dernier moment m'assena un violent coup dans l'épaule tandis que je lui marquai le visage d'une somptueuse balafre à l'aide de mes griffes acérés. J'avais raté l’œil de peu, mais le sang qui giclait dans ce dernier empêchait l'homme de m'attaquer. C'est alors que l'image de Katsu tombant à terre me revint en mémoire. Je devais l'aider. Je bondis par dessus le brigand qui me maudissait en jurant et me retrouvait devant le mur de feu. Je ne savais pas si sous cette forme, le feu me faisait quelque chose ou non. Étant devenu un félin, je ressentais la peur de mon animal en dedans de moi, mais en même temps, j'étais une Elémentale du feu et il était impossible pour moi d’envisager de vivre sans cet élément qui emplissait désormais ma vie pour toujours. Plusieurs fois, je m'apprêtais à sauter et reculais finalement, rongé par la terreur de ma lionne. Je devais pourtant le faire, Katsu se trouvait de l'autre côté et si je stoppai les flammes, les brigands se rueraient de l'autre côté pour en finir avec la panthère noire!

    *Allez vas y, tu dois le faire Takias!*

    Je m'encourageais moi même. Puis j'entendis à nouveau un cri derrière moi. La jeune femme avait sécher ses larmes et comme si elle avait compris ma situation elle hurla:

    "Je vous en supplie! Faites le!"


    Mes muscles se bandèrent et d'un saut extraordinairement long, je traversai le mur de feu sans même sentir la chaleur qui s'en dégageait, signe bien évident que même sous cette forme, j'étais toujours Takias, l'Elémentale du feu. Je me ruais alors vers Katsu dont je venais d'entendre un cri que ma lionne avait tout de suite compris. C'était un appel à l'aide. Un homme, me m'ayant pas encore vu s'approcha de mon compagnon Bélua avec une machette. Je bondis toute griffes dehors sur ce dernier et réussit à le dégager de mon chemin. Puis dans un élan de désespoir je me jetais sur la patte piéger de Katsu et me rendis compte que le lasso n'était pas une corde mais un fil de métal. C'était d'ailleurs surement pour cela que la panthère n'avait pas réussi à s'en défaire. Je fis appel à toute la concentration que je pouvais avoir dans ce moment critique et usant de mon contrôle du métal, je fis fondre ce dernier et libérait la patte de Katsu. En signe d'amitié chez les félins et sans que je ne puisse vraiment comprendre, ma lionne se frotta à la panthère noire et rugit doucement. Nous étions maintenant deux félins contre le reste de brigand et le mieux dans tout cela, c'était que Katsu ne craignait pas le feu et que je pouvais donc m'en donner à cœur joie et que je ne craignais plus la panthère noire du Bélua sous cette forme...

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Lun 09 Avr 2012, 16:12

Une leçon toujours pas apprise? [pv Katsu] - Page 2 Zafypant

    Le combat n'était pas terminé mais la situation commençait réellement a dégénérer sans que personne ne puisse rien faire. La Panthère continuait de rugir, animal normalement prédateur qui, à ce moment précis, devint proie. Cependant, elle n'allait pas se laisser faire comme cela : elle allait continuer a se battre, coûte que coûte.
    Une jeune femme cria et l'animal leva les yeux vers elle sans comprendre que le danger ne venait pas de là mais d'un autre endroit. Trop tard, une des pattes de la Panthère fut prisonnière d'un lasso et l'animal fut tiré en arrière. Le fauve noir poussa alors un rugissement, comme un appel au secours, en espérant que la jeune femme Elemental qui l'accompagnait puisse comprendre le message, même si elle était occupée a combattre ses propres ennemis.
    La Panthère se débattit tandis que l'homme arrivait avec un pieu en métal, sans doute pour l'achever. Une deuxième jeune femme hurla quelque chose que le fauve noir ne comprit pas tellement, même s'il sentit le changement qui s'opéra : en effet, l'Elemental était entrain de se transformer.
    Elle se métamorphosait. Aussitôt, la Panthère reprit courage et se débattit encore plus, entraînant le brigand a terre, assommé. Puis, l'animal vit une lionne faire un bond majestueux à travers les flammes et arriver jusqu'à lui.
    Grondant, la Panthère fit comprendre à l'autre félin que sa patte était coincée par un fil de métal. Sans qu''elle ne comprenne quoi que ce soit, la Panthère fut surprise de voir le métal fondre : comment cette lionne pouvait elle faire fondre le métal ? Le fauve noir n'eut pas le temps de se poser la question que la lionne albinos aux yeux rouges était a ses cotés et rugissait doucement en signe d'amitié.
    Répondant, la Panthère noire rugit également avant d'émettre un nouveau fort rugissement : à deux fauves contre les brigands, ils avaient une chance de vaincre. Cependant, les ennemis étaient encore nombreux et il leur fallait un nouveau plan d'attaque.
    Heureusement, sous cette forme, les deux félins, les deux fauves pouvaient se comprendre par des rugissements. Les hommes s'approchaient toujours d'eux, armes à la main mais les deux félins étaient également armés de leurs griffes acérées.
    S'aplatissant contre le sol, la Panthère bondit sur un homme et le mordit violemment à la gorge. L'homme n'eut pas le temps de pousser le moindre cri qu'il tomba raide mort, devant un animal furieux, rugissant. La gueule en sang, le fauve noir montra les crocs aux autres adversaires qui reculèrent aussitôt et qui s'enfuirent de la maison en feu.
    Fière de son coup, le fauve noir reparti en direction de la lionne albinos, la regardant avec un air supérieur : l'homme avait presque totalement disparu et l'animal avait prit le contrôle. Soudain, un bruit se fit entendre : quelque chose ou quelqu'un était tombé. Aussitôt, la Panthère regarda en direction du bruit : la jeune femme blonde avait sombré dans l'inconscience.
    Dans un grognement – qui pouvait rappeler un ordre – la Panthère noire demanda à la lionne d'aller voir comment elle allait, tandis qu'elle irait jeter un coup d'oeil dans la pièce pour voir si le danger était réellement passé.
    Cependant, elle ne vit pas grand chose : l'air était saturé de fumée et les yeux de la Panthère noire lui piquait. Elle grogna en clignant des paupières jusqu'à ce qu'une voix grave se fit entendre :


    « Viens... Par là... L'air est plus respirable... »

    La Panthère poussa un grondement méfiant mais avança vers la source de ce bruit, pour constater que, effectivement. L'air était plus respirable dans cette partie de la pièce. La Panthère était épuisée mais elle tourna quand même la tête dans la direction opposée : comment la lionne albinos se débrouillait elle ?
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Lun 09 Avr 2012, 17:57



    La panthère noire répondit à mon rugissement et commença déjà à attaquer un brigand. Je fis de même et me jetais sur le premier homme que je vis aux alentours. Je lui plantais profondément mes griffes dans son torse et au visage. Puis, ouvrant ma large gueule, je fis un effort surhumain pour envoyer l'homme hurlant dans les flammes à quelques pas. Devant la puissance du mur de feu l'homme se consuma entièrement. Je regagnais donc ma partie de la salle en traversant cette fois sans aucune hésitation le mur de feu qui séparait la maison en deux. Il ne restait plus que trois hommes de ce côté. Dont celui que je surnommais "les muscles d'acier". C'était lui qui m'avait assené ce coup de massue sur la crâne, lui encore qui m'avait certainement brisé une ou deux côtes toujours avec sa lourde arme, lui encore qui avait failli me faire étouffer en plaquant son bras contre ma bouche pendant qu'il tentait de défaire le corset qui tenait a poitrine. Cet homme répugnant se tenait devant moi avec un sourire mauvais signe qu'il allait prendre sa vengeance. La balafre que je lui avait faite le rendait encore plus monstrueux malgré ses yeux bleus. Il avait troqué sa massue contre une arme semblable à la seule différence que cette dernière était hérissé de piques. Malgré moi un espèce de couinement sortit de ma gorge. S'il me touchait avec ça, je n'osais même pas imaginer les dégâts que cela ferait sur mon corps... Il me fallait à tout prix éliminer les deux autres et m'occuper de lui à la fin, sinon j'étais une femme morte, enfin, une lionne morte plutôt! Je me tapis comme si j'allais bondir sur ma proie et l'homme s'arrêta, comme prêt à bloquer mon attaque furtive. Je bondis mais pas sur l'homme, sur le mur à ma droite, m'appuyant ainsi sur ce dernier pour attraper un des hommes derrière en évitant tout affront avec le géant. Ma mâchoire se referma en un claquement sourd sur la gorge d'un des brigands. C'était celui qui s'était fait brûlé les doigts par Katsu. Sans aucun remords et avide de combat et de laisser s'exprimer ma colère je me jetais immédiatement sur un autre homme. Malheureusement, la montagne de muscle derrière moi n'avait visiblement pas aimé mon intervention:

    "Et bien alors ma belle, on m'évite? On essaie de me crever un œil et ensuite on s'enfuit! C'est pas bien ça!"

    Il saisit ma queue pendant mon saut et, tirant de toutes ses forces, m’envoie m'écraser contre un meuble un peu plus loin. Ce dernier se brisa devant l'impact. Affalée au milieu de morceaux de bois, ma queue me fait terriblement souffrir. Je relève la tête juste à temps pour éviter la massue hérissée de piques qui manque de m'écrabouiller le flanc. D'un bond bien placé, je retombe sur mes pattes, bien en équilibre. L'homme est toujours aussi souriant, sa massue dans les mains. Le dernier brigands tente encore d'éteindre le feu avec la jeune femme. Une idée me vint alors à l'esprit. Je tourne un peu autour de mon adversaire qui rentre dans mon jeu en me suivant. Puis, me plaquant au sol prête à bondir je fais mine de m'élancer vers la porte pour fuir. Comme je m'y attendais le géant envoie un coup de massue impressionnant. Je me replace au sol en rugissant. Le rugissement attire bien évidemment l'attention de l'autre brigand occupé à éteindre les flammes, ce dernier se retourner juste à temps pour se prendre le coup de massue de son camarade. Il n'en sortiras pas vivants et le résultat n'est pas beau à voir...vraiment pas beau! Je vois la femme à l'intérieur de sa protection de feu, se cacher les yeux en sanglotant. L'homme tombe mort sur le sol. Le coup de massue l'a complètement défiguré et sa peau a été arraché par les piques de l'arme. Le géant tombe à genou à côté de lui en hurlant:

    "Non!!! Tessi!!!"


    Le brigand ne se relèvera jamais. Ce coup aura été pour lui le dernier! Cette feinte n'aura fait qu'attiser le désir de vengeance de son compagnon et je commence sérieusement à regretter mon acte. Puis, la jeune femme s'effondre à cause de la fumée...Le cri de Katsu parvint à mes oreilles, mais je ne pourrais pas réussir...faire sortir la jeune fille alors que j'ai cette grosse brute sur le dos??? Ce serait un véritable suicide! Néanmoins je n'ai pas le choix. Profitant que l'autre brigand soit avec le défunt, je me jette dans la cage de feu et stoppe les flammes. Je réussis tant bien que mal à la mettre sur mes épaules. La porte est trop loin, en revanche, je remarquais une fenêtre assez proche de moi. Me concentrant je la fait exploser avec mon contrôle du métal en faisant un choc avec le pieu de métal à terre. Je jette un coup d’œil par la fenêtre. L'herbe y paraît douce et ce n'est pas très haut. Je fais glisser le plus doucement possible la jeune femme et m'apprête a sauter avec elle...trop tard. Je sens que l'on m'attrape par la patte arrière. Je suis alors propulsé à l'autre bout de la pièce le géant est en face de moi, toujours son ignoble massue à la main. Ce combat sera le dernier, pour lui ou pour moi!

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Lun 09 Avr 2012, 21:32

Une leçon toujours pas apprise? [pv Katsu] - Page 2 Zafypant
    « Dépêche t... Toi... Viens par là... »

    Mais la Panthère secoua sa grosse tête noire en grondement : hors de question qu'elle s'enfuie comme une lâche ! Et puis, pourquoi cet homme l'aidait il à s'enfuir ? L'animal ne comprenait pas mais il avait conscience que, de l'autre coté de la salle, le combat faisait rage et qu'une jeune femme allait s'en doute perdre la vie si on ne faisait rien.
    Cependant, le fauve noir faisait confiance au fauve albinos qui combattait, même s'il avait un mauvais pressentiment. Avançant vers l'homme qui lui avait conseillé de fuir, l'animale au pelage noir leva la tête vers son adversaire ou son sauveur, il ne le savait pas encore.
    Celui ci suffoquais mais ses yeux étaient résignés : apparemment, il ne comptait pas survivre, ce qui fit rugir l'humain qui prit les commandes pour reprendre forme humaine

    D'accord, j'étais nu, mais il y avait quand même un avantage : je pouvais « emprunter » les vêtements des hommes tués et, même si c'était une chose qui me répugnais, je n'avais pas tellement le choix. Une fois habillé, je tournais la tête vers le combat qui faisait rage : Takias, en lionne albinos était entrain de faire sortir la fille vers la fenêtre.
    Plusieurs bouteilles explosent et Alexandre se prend des bouts de verres dans le ventre et dans les bras et tombe, agonisant, sur le sol. Mon regard se fait paniqué pendant une seconde, le temps que je me rappelle qui je suis et quel était mon métier « officieux ». J'étais un assassin, un être, normalement doué d'aucun sentiment. Je m'approchais donc de l'homme et levais une de mes épées vers lui : après tout, il avait voulu touché Takias, il était l'un de ceux qui avait commit ses atrocités alors pourquoi aurais je de la pitié pour lui ?
    Je lève mon épée, prêt à frapper, lorsque je me rappelais qu'il avait voulu me sauver lorsque j'étais encore sous ma forme de Panthère. Je ne comprenais plus, je ne savais plus ce que je devais faire. Soudain, un bruit, un rugissement. Ce n'était ni moi, ni ma Panthère, c'était un rugissement de lionne et je ne connaissais aucune lionne a part... :


    « TAKIAAAAAAAS !!! »

    Le géant a la massue s'apprêtait à achever la lionne mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Rugissant, je fis un bond magistral, pour arriver devant le fauve blanc aux yeux rouges, mes deux épées contre sa massue, le regard plein de haine : je voulais protéger la lionne a tout prix.
    Le mur de feu était presque éteint, mais il restait quelques flammèches. Souriant, je regardais la grosse brute et me concentrais. Je fermais les yeux, pour fortement penser à un dragon de flammes. Je visualisais le dragon dans mon esprit et celui ci commença a se former, le problème était qu'il me faisait perdre de l'énergie.
    Commençant a prendre forme, les flammèches qui composaient le restant du mur de feu se rassemblèrent et tournoyèrent sur elles même. Un semblant de dragon s'approcha donc de l'homme tandis que mes genoux me lâchaient et que des gouttes de sueurs commençaient a perler mon front mais je ne lâchais pas :


    « Takias em... Emmène la... La f... La fille je... Je le retiendrais... Fais... Moi... Confiance... »

    Je ne pouvais pas regarder la lionne, j'étais trop absorber a me concentrer sur mon dragon de flammes qui vacillait en même temps que mon énergie et mes forces diminuaient. Je ne savais pas combien de temps je pouvais tenir pour contrôler ce monstre de feu parce que, déjà, je sentais mes forces qui commençaient à m'abandonner, et je crachais du sang.
    L'homme, avait certes été impressionné par le dragon mais, à présent qu'il constatait que celui ci diminuait, il ne prenait plus peur et avançait vers moi en me tirant par les cheveux, crachant :


    « Petit, crois moi, tu vas payer et au centuple !
    -Je... Ne te... Laisserais pas... L'avoir... »


    Je m'écroulais alors sur le sol, totalement épuisé, mon dragon de flammes disparaissant aussi rapidement qu'il était apparut. Cependant, malgré mon épuisement, il me restait encore assez de temps pour procéder a la prochaine partie de mon plan. Face contre terre, j'ouvris brusquement les yeux, implorant la Nature de venir en aide à Takias – sous forme de lionne – puisque je ne pouvais pas me sauver. Aussitôt, les herbes du jardin poussèrent en une vitesse record et formèrent une sorte de mur protecteur, devant la lionne. L'homme ricana, me tira de nouveau par les cheveux et me plaqua contre un mur. J'eus un faible grognement en espérant que tout irait bien pour Takais et qu'elle pourrait s'enfuir avec la jeune femme
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Sam 21 Avr 2012, 16:43


    La massue se leva sur moi. J'étais épuisé je ne pouvais plus rien faire, il me fallait recevoir le coupe et prier pour que Katsu m'ait entendu et puisse me venir en aide. Curieusement je ne sentis rien. cela faisait pourtant plusieurs secondes que j'avais les yeux fermés et que l'arme était levé sur moi. Puis un ci humain parvint à mes oreilles, c'était Katsu sans aucun doute:

    « TAKIAAAAAAAS !!! »

    Je retournais ma tête féline vers Katsu, ce dernier était devant moi et me protégeait en faisant barrière de son corps. Le géant semblait quelques peu troublé et le Bélua se servit de cette faiblesse pour user de sa maîtrise du feu. Il fit rejoindre les quelques flammèches qui restait sur le sol pour créer un magnifique dragon de feu. L'homme commença à prendre peur et recula de quelques pas en faisant retomber sa massue qui était toujours élevé dans les airs au dessus de nous. Mais il ne restait guère beaucoup de force à Katsu, et le dragon ne cessait de rapetisser. Moi aussi les forces me manquaient mais je ne pouvais pas abandonner Katsu comme cela alors que lui même était venu à mon secours. Pourtant c'était son souhait et il me dit, suffoquant et épuisé par cet effort:

    « Takias em... Emmène la... La f... La fille je... Je le retiendrais... Fais... Moi... Confiance... »

    J'étais partagé entre deux sentiments. Soit je faisais comme il me l'avait dit, c'est à dire protéger la jeune femme si des renforts arrivaient et laisser Katsu soit je restais ici et me battait à ses côtés au risque d'avoir fait tout ces efforts pour rien et que la femme soit de nouveau capturée. Je ne pouvais pas laisser faire une telle chose, après tant d'effort je ne pouvais supporter le fait de voir la jeune femme se refaire capturée. C'était impossible. Malgré moi je descendis de la fenêtre avec rapidité en espérant secrètement que Katsu ait assez de force pour résister au géant qui devait certainement lui aussi fatiguer un peu! Je passais donc avec agilité par la fenêtre et sautais dans l'herbe. J'atterris sur mes pattes félines et m'approchais de la jeune femme. Elle était encore évanouie dans l'herbe. Soudain, je sentis une présence magique plus forte dans la maison, levant la tête, je m'aperçus que Katsu avait érigé un mur de racine et de plantes pour empêcher le géant de venir nous chercher ce qui me laissait non rassurée car cela traduisait une faiblesse de Katsu puisqu'il ne pouvait empêcher lui même l'homme de descendre.

    Il me fallait faire vite. J'aperçus non loin de là un buisson assez vaste pour cacher un corps. Je mis la jeune femme sur mes épaules et la déposais délicatement derrière le buisson, la rendant invisible aux yeux extérieurs. Mais je me sentais terriblement faible, je ne pourrais plus tenir ma métamorphose encore longtemps. Me concentrant, je réussis cependant à faire venir jusqu'à moi mes affaires qui était restées dans ma maison. Mes habits et mes armes arrivèrent alors en passant dans les trous des racines par la fenêtre et tombèrent devant moi. M'allongeant dans le sol, je clamais non sans quelques difficultés les battements de mon cœur et me laissait reprendre ma forme initiale. Bientôt, mon pelage avait disparut pour laisse place à ma douce peau pâle humaine. J’eus tôt fait de me rhabiller et surtout de trouver ma cape. Une fois armée et ma cape sur le dos, je me saisis d'une fiole d'antidote revigorante. Je le bu entièrement avant de replacer le tube vide dans sa pochette cousue à l'intérieur de la cape noire. Instantanément je sentis mes forces revenir et mes muscles se bander, prêts à l'affront. Je posais ma main sur le mur de plante qui s’écarta pour me laisser placer et je pénétrais dans la maison. la scène me fit froid dans le dos. Katsu était tombé à genou en suffoquant et le géant le traînait par les cheveux avec un rictus horrible. Sans même prendre le temps de réfléchir, je me saisi de mon arc dans mon dos, encochais une flèche, tendait la corde d'acier, puis visant le cœur de ma victime qui ne m'avait pas encore aperçu, je lâchais le fil de métal, projetant la flèche en plein dans ma cible: son cœur. L'homme cracha du sang avant de tomber lui aussi à genou. Lâchant Katsu, il me jeta un dernier regard avant de s'effondrer pour la dernière fois. A mon tour je tombais sur le sol, plus fatigué mentalement que physiquement. Je m'approchais de Katsu et lui versait dans la bouche la même mixture que la mienne, lui redonnant des couleurs et faisant moins souffrir son corps. J'attendis ensuite qu'il reprenne connaissance en l'appuyant contre un mur. Je passais des produits d'antidotes sur ses plus grosses plaies pour les faire cicatrisées plus rapidement. Puis une plante verte s'approcha sous mon ordre et s'enroula autour du Bélua pour le ramener derrière la maison dans la petite clairière où se trouvait encore la jeune femme. Nous eûmes tôt fit de sortir car à peine la plante avait elle posé Katsu avec douceur sur l'herbe, la maison s'effondra, les fondaisons étant trop affaiblis par le feu pour soutenir le toit.
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Lun 23 Avr 2012, 21:41

    Dans quel pétrin m'étais je donc fourré ? J'avais mal, je ne sentais pratiquement plus rien et pourtant quelque chose en moi refusait de baisser les bras. Je n'avais pas le droit d'abandonner parce que j'avais encore quelque chose a accomplir.
    Peut être avais je également quelqu'un a protéger mais ce n'était pas encore ce sentiment qui m'animais. Pourtant, mon corps était épuisé et douloureux. Mes cheveux me faisaient mal, j'avais l'impression que quelqu'un tirait dessus et me traînait quelque part. Je devais me débattre mais je n'en n'eus pas le temps. Pourquoi ? Parce qu'une flèche se planta dans le cœur de mon bourreau et mon corps parti en avant, face contre terre.
    Étais je mort ? Peut être pas mais mes forces m'avais totalement abandonnées, tellement que je ne pouvais plus bouger. Je ressentais pourtant ce qu'il se passait autour de moi, quelqu'un qui s'affairait à mes cotés, un liquide qu'on me forçait a avaler. Par réflexe, je commençais à me débattre mais je finis par avaler cet espèce de breuvage qui eut un goût, tellement atroce que j'avais envie de le recracher. Cependant, à peine avait on terminé de me faire boire ce liquide que mes forces revinrent, comme par magie. Je voulus me lever mais, malgré tout, je fus encore trop faible pour faire cela. A la place, je pris faiblement la parole :


    « Takias ?... C'est toi ?... Merci de m'avoir tiré de là mais... Ce liquide est vraiment imbuvable... Même s'il est efficace... »

    Faible note d'humour, surtout dans l'état dans lequel je me trouvais. Même si mes forces physiques revenaient peu a peu, j'étais moralement diminué et je n'avais qu'une seule envie : dormir au moins milles ans !
    Takias m'adossa ensuite contre un mur, sûrement le temps que je reprenne des forces, avant de soigner mes plaies visibles. Faiblement, je tournais la tête pour voir « l'étendue des dégâts ». Je saignais de partout, c'était certes, impressionnant mais ce n'étaient que des blessures superficielles et, facilement guérissables.
    Fermant les yeux, je laissais la jeune femme me soigner en restant le plus calme et le plus tranquille possible, même si je sentais que ma Panthère n'était pas encore rassasiée. « Discutant » avec elle, au fond de moi, je compris qu'elle aurait voulu tuer mon bourreau a la place de Takias mais je m'empressais de la tranquilliser en lui disant que, sans l'intervention de l'Elemental de Feu, je ne serais plus de ce monde, donc elle non plus.
    Soudain, je sentis un mouvement, comme si quelque chose me ligotait : que se passait il encore ? J'ouvris un œil pour découvrir une plante verte qui s'enroulait tout autour de moi, sûrement pour que je sois plus transportable.
    Puis, un craquement sourd m'indiqua que la maison s'était effondrée. Heureusement, nous étions déjà dans le jardin. Takias m'emmena ensuite dans une petite maisonnette près de la clairière, dans laquelle se trouvait une jeune femme qui s'approcha rapidement de l'Elemental de Feu, demandant, angoissée :


    « Tout va bien ??
    -Un peu fatigué mais sinon... Je tiens la forme... Par contre, c'est plutôt à vous de vous reposer, mademoiselle...
    -Je vais bien et il est hors de question que je me repose ! Dites moi ce que je peux faire pour vous aider ? J'aimerais vous remercier de ce que vous avez fait pour moi »


    Apparemment, la jeune femme s'adressait plus a Takias qu'à moi donc je restais dans cette position, enroulé dans une plante verte. La situation pourrait paraître comique, non?
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