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 Poupée de sang (ouvert)

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Mer 06 Juin 2012, 00:07

Quel plus grand délice que celui du pouvoir, pouvoir exacerbant un sentiment orgasmique bien au-delà des peccadilles que la chaire peut offrir, la vraie jouissance, l’ultime extase. Peut-être pour ce genre de raison, la mort semblait l’amant le plus chevronné. Il détenait un pouvoir auquel nul humain, nul animal et même, nul immortel n’échappaient. Oh, bien entendu ces limaces virulentes ce croyaient au-dessus de ces lois, immortalité, ce n’était qu’une formulation aux couleurs savoureuses pour donner l’impression que rien ne les atteignait, triste pensée, cela ne faisait que retarder le travail et la beauté du cycle naturel, la mort venait à point, elle savait se faire violence, se nicher derrière les murs, épiant avec une tendresse morbide les enfants qui seraient bientôt siens. Qu’ils meurent de par le temps ou d’une balle, toutes âmes lui revenaient, et la mort les avalait gloutonnement dans son désir boulimique de recracher celles-ci dans les ténèbres de ses jupes. Ô magnifique oiseau de ténèbres, sachant planer avec la grâce du vent tout en ayant sa fureur. Silencieux et pâle quand il doit se faire ami, ami afin de pouvoir saisir plus aisément l’objet de ses désirs, la mort est une vicieuse créature, enjôleuse et caressante parvenant presque à faire croire aux gens que les pensées de mort qui les infligent sont de leur propre cru. Non, personne ne lui échappe, à cette hyène des déserts arides. Elle fut créée de l’homme, de son imagination, visqueuse et sadique, elle n’a fait qu’évoluer en s’abreuvant de ce peuple malsain qui l’avait couronné reine, quand son nom fut connu de tous elle fut crainte, mais au travers les âges, personne ne renia jamais son autorité. Douce reine aux yeux d’une cruauté sans égale, à la peau fantomatique et sèche et aux mains osseuses. Et puis on la voila, cachant son visage au monde, les gens décidèrent de lui oublier son sexe, de lui retirer ses yeux sous un capuchon, oui l’homme avait peur, croyant pouvoir masquer cette chose qu’il avait créée. Mais pourquoi se plaire à imaginer la mort comme une femme, car l’image de la femme grosse de la vie est tellement douce lorsque le sang y est appliqué, car la mort n’est nulle autre qu’une mère aux entrailles vide qui rappelle ses enfants à elle.

Ventre rond du désespoir, mais la mort aussi à besoin d’amour, elle a besoin de chaleur, pourquoi prend-elle tant de vie? Serait-elle incapable de garder la chaleur de ses petits, une fois l’âme prise, arrive-t-elle à aspirer toute la vitalité revigorante contenue pour que celle-ci se dissipe dans un souvenir éphémère? Faudrait-il alors pleurer sur cette mère portant en elle un fardeau qui la gonfle sans jamais naître? Non, la mort restait une merveille de puissance, car elle se tenait fière de sa grosseur, comme elle était belle avec ce châle noir que les cœurs des hommes lui avaient offert pour la protéger du froid. Caressante voilure au toucher suffocant. Elle aurait rêvé valser avec elle, embrasser sa chaire désincarnée afin de goûter à ne serait-ce qu’une parcelle de la puissance du chaos. Mais elle avait toujours cette horrible glace qui la séparait de l’amante, la seule qu’elle n’eut jamais, elle était son fantasme, son désir inavoué, elle tentait chaque soir de l’atteindre, mais la seule façon d’y accéder était si cette dame de noir vêtu avait décidé de retirer la vie, sinon elle ne venait pas. Alors elle n’avait trouvé qu’une seule solution, détournée, pour sentir son parfum, sentir sa morsure glaciale sur sa peau encore bouillonnante de vie. Bien entendu elle avait essayé de s’immerger sous l’eau jusqu’a ce que ces poumons se noient, mais la mort, gamine et affriolante n’était que passé lui volant un baiser, touchant fugacement sa peau pour disparaître lui faisant savoir que ce n’était son heure, un jour elle ne venait plus. La mort finit par se lasser de ses enfantillages. Mais bien rapidement, la mort manquant à la pauvre femme, elle trouva donc un autre moyen bien plus direct de la côtoyer, la mort…afin de la saisir, il lui fallait lui montrer qu’elle appréciait son œuvre, qu’elle l’admirait même. Alors elle se mit à tuer, ce vice lui était apparu dès l’enfance, mais sa dépendance avait augmenté, elle avait su la retenir de plus en plus longtemps en torturant ses victimes, certaines techniques étaient trop rapide et la faucheuse ne passait que prendre l’âme dans un coup de vent, mais quand elle arrivait à les maintenir assez longtemps dans leurs derniers souffles, elle imaginait la main pâle de la mort la touchant comme pour la rassurer que son tour viendrait. On appelait cela, fleureter avec la mort, alors en ce cas, la mort était la plus grande charmeuse.

Vivianne venait de s’endormir avec la caresse langoureuse de la mort. Ophélia observait attentivement le carnage qu’elle avait perpétré. Ophélia assumait sa cruauté, Vivianne la retenait, elle s’accrochait désespérément à son humanité, ce qui ne la rendait que plus cruelle lors de ce genre de crise. Au début elle était minimes, elle pensait que sa simple mission d’ombre suffisait, mais il lui fallait toujours plus, toujours plus sanguinaire, sa curiosité morbide était troublante même pour Ophélia. Mais c’était la première fois qu’elle était aussi sadique. Car Vivianne voulait savoir, elle voulait comprendre, l’humain, depuis qu’elle avait revu Raven, sa rage de sang semblait s’être décupler, comme si une partie du démon qui était avec lui l’avait infectée, corrompue. Le pire étant qu’elle ne semblait pas comprendre que ces crises étaient dangereuses aussi pour elle.

Comme une droguée, Vivianne avait prit goût à la souffrance et au martyr. Elle ne prenait plus qu’une soirée pour tuer, mais faisait durée l’extase de la mort le plus longtemps possible. Elle la titillait afin que son essence imprègne tout son être. Mais ce qui inquiétait Ophélia était la naïveté infantile de Vivianne. Elle s’éloigna légèrement des cadavres. C’était la première fois que Vivianne prenait la vie de si jeunes enfants. Ils avaient tous étés torturés de façon horrible, ils avaient agonisés pendant des heures sous le regard terrifié de leur mère. Elle avait perdu connaissance de nombreuse fois, incapable de faire face au spectacle, mais Vivianne avait patiemment attendu chaque réveille pour achevée sa besogne. 3 jours de tortures, elle avait à peine mangée, si Ophélia ne l’avait pas rappelé à l’ordre elle serait tombée sans connaissance.

Ce soir, elle avait offert à la mère une lame et c’était éloignée…quand l’esprit est si détacher du monde, il lui est facile de glissé loin, très loin, comme la lame glissant sur le poignet, car bien sûr, Vivianne avait cette habitude malsaine de pousser les gens à ce suicider de la même manière qu’elle-même. Ainsi c’est éteint la mère de trois petits garçons. Les corps laissés pour compte dans une forêt où les animaux auraient tôt fait de tout dévorés, déchiquetant le reste de chaire humaine, faisant disparaître tout ce que ces humains avaient été. Car Vivianne avait non seulement détruit leur âme, mais leur proches n’auraient aucun corps à pleurer non plus.

Ophélia la laissa se reposer, encore couverte de sang, elle commença à se promener dans la forêt, les animaux ne l’approchait pas, le sang sur elle était mort, ce n’était pas le sien. Sa peau avait prit une teinte rougeâtre lui donnant une allure lugubre. Ces cheveux d’or brillaient sous la lune qui se filait un chemin timide entre les feuilles. S’asseyant proche d’un ruisseau elle se lava consciencieusement. Sa peau redevint blanche, mais sa robe garda son rouge vin, collant à ses formes comme une seconde peau. Depuis quelques minutes déjà quelqu’un la regardait, elle n’avait pas réagit, un sourire parcourut ses lèvres. Elle n’avait aucune idée où ce trouvait cette personne, toujours accroupit près de l’eau elle leva ses yeux émeraudes.

-Vous êtes timides, où simplement effrayé?

Dit-elle suave.
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Mer 06 Juin 2012, 18:17

La forêt est mon domaine. Je m'étais déjà familiarisé avec différentes forêts de la région, mais cette fois c'était différent. Shal et moi avions décidé d'aller visiter une forêt un peu particulière, une forêt qu'on pouvait qualifié de morte. En tous cas, la plupart de ceux qui y entraient n'y trouvait que la mort. C'est pourquoi nous étions là, dans les marais, essayant de percer le mystère de la brume, cherchant quels secrets celle-ci dissimulait. Cet endroit était malsain, la putréfaction à perte de vue, l'eau certainement empoisonnée et les plantes venimeuses. Et rien à chasser, pas le moindre petit animal à ce mettre sous la dent. Ici, ce n'était pas un lieu où l'ont pouvait venir chercher des proies, ici c'était la forêt qui mangeait les pauvres êtres qui osaient s'aventurer en son sein. Plus je passais de temps dans ce marais et plus mes instincts meurtrier se faisaient sentir, plus mon côté démoniaque se réveillait. J'avais soif de meurtre, de violence. Ma louve le sentait et elle n'osait même plus me parler, elle se tenait un peu plus éloignée de moi que d'habitude, méfiante, tout en étant elle aussi prête à se déchaîner à la moindre occasion. Soudain, Shal s'immobilisa.

*Que se passe-t-il?*


*Il y a une odeur de sang.*


*De sang?*

*De sang humain.*


*Guides-moi!*

Il était étrange de trouver du sang humain dans ce marais. La mort ici ne devait généralement pas faire saigner ses victimes, elle devait plutôt procéder par asphyxie, poison et autres moyens subtils. A mesure que nous nous approchions l'odeur du sang étaient plus forte, je pouvais moi aussi la sentir m'emplir les narines. Nous arrivions près d'un court d'eau, une jeune femme s'y trouvait, nettoyant sa peau couverte de sang. Je savais me faire discret, surtout dans la forêt, mais la vue de la jeune femme fit bouillir mon sang si bien que je ne prêtais plus attention à rester silencieux.

*C'est...*

*Oui, c'est elle, impossible de se tromper.*


C'était Vivianne, l'ombre que j'avais rencontré en sortant de la forêt dans laquelle j'avais atterri. Je tremblais de rage à la vue de cette femme qui s'était joué de moi. Elle devait m'avoir entendu puisqu'elle s'adressa à moi.

-Vous êtes timides, ou simplement effrayé?


Cette phrase fut l'étincelle qui alluma le feu de la colère, et je n'y résistai pas.

-Effrayé? Par toi? C'est plutôt toi qui devrait être effrayée me croiser de nouveau!

J'avançais vers elle, courant presque,et la saisissait à la gorge avant de la plaquer contre un arbre. Cette situation rappelait un peu trop notre première rencontre, cependant, je n'étais plus tout à fait le même.

-Tu ne me reconnait peut-être pas, j'ai quelques peu changer depuis notre dernière rencontre, mais moi je ne t'oublierai pas, ni toi ni Ophélia. La dernière fois je t'ai laissé filer après que tu te sois amusé avec moi, mais cette fois, c'est à mon tour de jouer.

J'avais énormément de mal à contenir ma rage et à ne pas précipité la fin. Serrant le poing de mon bras libre je donnais un violent coup dans l'arbre juste à côté de l'ombre, faisant voler en éclat l'écorce et trembler l'arbre. Je voulais qu'elle connaisse la peur avant de la faire souffrir, qu'elle se rende compte de la rage qu'elle avait provoqué en moi et regrette.
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Mer 06 Juin 2012, 22:17

On lui avait indiqué un lieu, une forêt. Il pourra y trouver des réponse s'il va et s'enfonce profondément. Son antre cachait des mystères non découverts. Des réponses. Oui, il voulait des réponses. Il marcha pendant quelques heures, tourna en rond, puis fini par se trouver à l'orée de ce bois. Une odeur pestilentielle le fit reculer. Il murmura comme pour lui même :

-Bon sang, mais qu'est ce qu'il peut bien y avoir dans ce bois qui sente aussi mauvais que...


...la mort. Il tilta. La mort, bien sûr ! Et on lui avait dit d'aller la dedans, de s’engouffrer dans la gueule du lion ? Il passa une de ses main gantée dans ses cheveux puis émit un petit rire. Bien. D'un geste vif et assuré, il dégaina sa claymore, dont la pointe toucha le sol. Il fourra son autre main dans sa poche, en ressorti le papier donné plus tôt par un vieil homme et l'examina une dernière fois. Un proverbe. Non, une énigme. Oui une énigme. Et une énigme emmène à quoi ? Des réponses. Encore et toujours des réponses. C'était le moment.
Il rangea le bout de chiffon griffonné, attrapa fermement de son autre main son épée, et avança dans la forêt, prudent.

Plus il s'enfonça et moins la lumière transperçait l'épaisse flore. Il s'arrêta au milieu d'un hameau d'arbre et se concentra. Il ferma ses yeux vairons et commença à canaliser son flux d'énergie de manière à ce qu'il aille capter les sentiments autour. Il ressentit tout à coup, similaire à une claque, une peur sans égale, et une faim, une rage tout aussi vile. Il y avait quelqu'un dans les parage qui n'était pas vraiment content. Il relâcha ses muscles et cette sensation s'évanouit aussi vite qu'elle fut venue. Ses paupières s'ouvrirent et d'un pas pressé il se dirigea vers la source de tout cela.

Interieurement sa voix s'activa : "Qui donc peut bien ressentir de pareils sentiments ? Comment... De la peur et de la rage peuvent être en harmonie ? Je n'ai rencontré personne, pas même des animaux, les fleurs et arbres sont pareils à des abeilles tueuse, attendant un moment d’inattention pour me dévorer. Pourquoi ici il y aurait de pareilles personnes ? Il faut que je me dépêche d'aller voir."
Il voulait des réponses ? Il allait en avoir ! Une odeur vint lui fouetter le visage, et ses conduits nasaux. Le sang, du sang à en être aveuglé. Et puis il se ressaisit. "Arrête d'être si distrait bon sang, tu aurais pu te faire tuer à cet instant ! Mais que..." Il vit une jeune fille gigoté, collée à un arbre et se débattant de l'emprise qu'avait un homme sur elle. Ni une ni deux, il prit un caillou, un simple caillou et le jeta dans la tête du type, bien trop occupé à jacasser. L'animal l'accompagnant portait toute son attention lui aussi, sur la jeune ingénue. Il scruta malgré tout et analysa très vite la situation. La petite avec du sang sur ses jupes, l'homme qui finalement s'avéra être un démon, accompagné de son compagnon. Soif. Ils avaient soif ceux-là.

Le type se retourna, plus énervé que jamais. Et doucement, sereinement, Cocoon ferma les yeux et se concentra sur les deux êtres malveillants. Il n'avait que peu la maitrise de se pouvoir, mais juste assez pour se protéger. Il fallait qu'il le travaille bien plus. Malgré tout, il arriva aisément à faire fermer les babines de la louve, mais sans lui enlever sa soif, et à faire lâcher la petite des mains du démon. Puis il sourit malgré tout.

-Tu jacasses trop.

Il releva la tête et dans un geste très esthétique et assuré, mais bien que futile, plaça sa claymore devant lui, en position d'attaque, prêt à se battre. Se battre bordel !
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Jeu 07 Juin 2012, 15:29

Ophélia reconnut immédiatement la voix, et il ne lui fut pas difficile de savoir qu’elle était lourde de colère, mais quand elle aperçut enfin à qui elle appartenait elle haussa un sourcil. Pendant un moment elle était sûr d’avoir reconnut la voix de Volk, mais ce physique était si différent, comme Raven il semblait avoir totalement changé, mais ils leur arrivaient quoi à ces hommes après qu’ils l’aient rencontré? Néanmoins c’était lui, mais quelque chose de plus que sa simple apparence n’était plus pareil, la rage qui l’animait, cette puissance qui faisait bandée ces muscles alors qu’il s’élançait sur elle. Ophélia ne tenta pas de l’éviter, de toute manière cela n’aurait rien donné. L’agrippant à la gorge il la plaqua à un arbre, elle eut un sourire ironique repensa à sa rencontre avec Raven.

-Vous avez une façon bien à vous les hommes de rencontrer une dame.

Dit-elle difficilement vu sa gorge obstruée. Elle posa ses yeux émeraude sur le démon, il avait l’air complètement enragé, elle savait pourquoi, mais ne s’en sentait pas vraiment coupable, elle l’avait prévenu de sa fougue, de sa personnalité, elle ne pouvait être enchaîné à une seule personne, elle se devait d’être libre et à l’époque la personnalité paternel de Volk l’avait fait fuir…Il semblait parler comme si c’était Vivianne qui était en possession du corps, autre sourire amusé. Elle sentit l’écorce voler près de son visage, il avait littéralement éclaté l’écorce de l’arbre.

-La voilà la fougue et la férocité qui te manquait, Volk, un démon….enfin.

Elle eut un regard pétillant sa main venant se poser sur celle de Volk tentant de s’agripper afin de mieux respirer.

-Je suis déçu que tu ne distingue pas mon aura de celle de Vivianne, mais bon ça ira…comme ¸^ca tu es en colère? Mais voyons Volk tu savais tout depuis le début je t’avais prévenu depuis notre rencontre que sa se finirait ainsi, car ce n’est pas mon corps que tu désir c’est tout moi et je ne peux pas t’offrir cela.


Elle soupira trouvant vraiment difficile de communiquer ainsi bloquée.

-Je ne veux pas m’attacher Volk, Kuran ma trahit, abandonner, je ne m’affaiblirais plus de nouveau, c’est dans ma nature profonde Volk, je suis incapable d’aimer, de ressentir de l’amour, de la véritable, et ce que j’ai vu dans tes yeux cette nuit m’a effrayée, j’ai eut peur content?[color=cyan]

Cracha-t-elle presque dégoûter d’avoir avoué quelque chose d’aussi gênant. Elle laissa ses ongles sur sa main, elle voulait qu’il la lâche, elle en avait assez de jouer à la poupée de chiffon, et apparemment, elle n’était pas la seule à en croire ainsi. Elle sentit la main se desserrer, Ophélia se rattrapant agilement en tombant sur un pied avant de stabiliser son équilibre. Volk se frottait une tempe. Sur le coup Ophélia ne comprit pas, mais la voix d’un inconnu lui laissa comprendre qu’il lui avait sûrement jeté un truc au visage.

Rapidement ce fut Vivianne qui envahit le corps, Ophélia était trop naïve, croyait-elle que ces paroles calmeraient Volk, elle avait vu ce qu’était devenu Raven et Volk étant déjà démon, ce qu’il voulait faire comme *jeu* avec elle, n’avait rien de rassurant. Elle se précipita vers l’inconnu. Elle ne croyait pas que c’était le simple caillou qui l’avait fait lâcher prise, cet homme avait peut-être des capacités. Vivianne avait peur de Volk ,car c’était elle qui avait convainque Ophélia de se tirer dans leur ébat, il lui faisait peur, assez ironique venant d’une femme qui avaient torturé et tuer trois gamin ces derniers jour… Elle agrippa le bras de l’inconnu se mettant légèrement en retrait derrière lui, comme un enfant apeurée, elle fixa Volk qui semblait toujours aussi en pétard.

-Merci, j’avais peur que personne ne me retrouve dans cette forêt…et je n’ai aucune idée de quoi il est capable.


Murmura-t-elle ses doigts fins se resserrant sur sa prise alors que ces yeux d’émeraudes étaient toujours à l’affut du moindre mouvement de Volk, au moins une chose était complètement vraie émanant de Vivianne, la peur…
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Jeu 07 Juin 2012, 20:03

Elle avait décidé de me provoquer. Mais cette fois, ce n’était vraiment pas une bonne idée. J’étais hors de moi, le peu de raison qu’il me restait semblait vouloir s’enfuir. Elle voulait attiser ma colère, voulait que je sois plus brutal, mais cette fois je ne jouais plus, je ne voulais qu’une chose : la dépecer, lentement. Sa phrase suivante m’intrigua un peu. Selon ses dires, elle avait été trahi par un certain Kuran et ne voulait plus se sentir ainsi délaissée, et donc ne voulait plus s’attacher. Mais pour l’instant c’était moi qui me sentait trahi. Je m’étais ouvert à elle, lui avait délivré mes secrets, elle m’avait incité à la toucher et plus encore, et puis elle était partie. Elle m’avait laissé seul, sans m’avoir rien donné. Elle semblait pourtant gênée, dégoutée d’avoir eu à avouer sa faiblesse.

Puis une petite douleur au niveau de la tempe. Je venais de recevoir quelque chose. Puis, une sensation étrange, trop surpris pour réagir, je vis ma main s’éloigner de la gorge de Vivianne, ou plutôt d’Ophélia comme elle venait de me le faire remarquer. Ma proie en profita pour aller se réfugier derrière le nouvel arrivant qui braquait sur moi une claymore. Celui-ci me provoqua puis l’ombre, jouant son rôle de victime à la perfection, le remercia. Une seule chose n’était pas jouée, la peur.

-Je me fiche de ce Kuran, je ne suis pas lui ! Et je ne t’aurais jamais abandonné, jamais trahi. Tu sais très bien que je connais aussi la trahison et je ne t’aurais jamais infligé cette douleur.


Je m’approchais d’eux, lentement, maitrisant ma rage pour ne pas les tuer tous les deux sur le champ. Je voulais qu’elle souffre.

-Mais c’est trop tard maintenant, tu m’as rappeler une douleur bien trop cruelle. Tout ce que je veux désormais, c’est que tu connaisse la souffrance et la mort, encore une fois !


J’étais arrivé à hauteur du jeune homme qui se trouvait devant Vivianne. Car il s’agissait bien de Vivianne désormais, Ophélia était bien trop fière pour se réfugier derrière quelqu’un et jouer la victime. Transformant mes mains en griffe, je prenais la lame de son arme entre deux d’entre-elles , l’empêchant ainsi de s’en servir. Niveau rapport de force, il ne faisait pas le poids. Puis posant une griffe de ma main droite sur son torse, je repris.


-Quand à toi, tu ne sais pas qui elle est, ni de quoi elle est capable. Si tu n’avais pas remarqué, le sang sur sa robe n’est pas le sien, elle est loin d’être une innocente victime. Mais si tu décides quand même de la protéger et de t’opposer à moi, je te préviens, je te tue !

J’enfonçais légèrement ma griffe dans la peau de son thorax faisant couler un mince filet de sang. Le message était clair. Et si l’un deux venait encore à me provoquer, il ne passerait pas la nuit…
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Jeu 07 Juin 2012, 20:44

La jeune fille vint se réfugiée derrière lui, lui attrapant le bras. Ce qu'il pouvait détester cela... Être touché comme cela par de simple êtres. Répugnant. Le plus étonnant était que, d'une arrogance extrême, elle passa à une peur sans faille qui la fit se terrer derrière l'orisha. Puis le démon s'avança, sa voix lugubre résonna. Il empoignant doucement la lame de son épée, sans se blesser, et griffa légèrement le torse de notre solitaire en le menaçant. Le bras, puis le torse... Ils sont très tactiles les gens de cette contrée dites donc !
De ses yeux vairons, il scruta la fille. Elle n'avait pas l'air vampire, juste terrorisée. Cocoon n'avait ni peur, ni mal. Bien au contraire, il se détendit, se redressant et laissant retomber sa lame sur le sol.

-Ne t'évertue pas à m'infliger quelconque souffrances démon, ça ne me fait rien...

Il prit son poignet et le poussa. "En même temps je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Ce type est bien trop fort pour moi, et j'ai pas l'impression qu'il va falloir que je compte sur l'aide de cette bonne femme, pour m'aider a faire quoi que ce soit."

-Son sang n'est pas le sien ? Mais pourtant quand tu tue, ce sang qui souille tes mains n'est pas le tiens non plus...

Jeune, inconscient, provocateur... Et bientôt mort. Bizarrement sa conscience l'abandonnait peu à peu. Ne l'aidant pas face au danger plus que imminent. Un rictus se dessina sur ses lèvres.

-De toute façon qu'attendais-tu d'elle ? Lui faire signer un traiter de paix ?

Il n'avait ni assez de pouvoirs, ni assez de maitrise de pouvoir, et encore moins assez de caractéristiques, pour mener à bien ce combat. Il rangea sa lame. Il ferma les yeux, concentra son flux et essaya de capter l'énergie autour de lui. Il reçu en écho celle des deux personnes, plus d'autres à côtés, cacher dans les buissons, bien trop sombre pour les voir, mais observant la scène. De petites énergie là, sur le qui-vive. L'empathie laissa place au contrôle. Il alluma un feu en chacune d'elles, en chacune des bêtes de la plus petite abeille, au plus gros loup, avec l'image de l'être infâme se tenant devant lui.
Des bruits retentirent, pareil à des grognements. Les bêtes de l'ombre en sortirent. L'orisha se concentra et focalisa tout sur le démon, en ouvrant les yeux et en focalisant son regard sur lui. Les animaux se jetèrent sur lui. Ce n'était que de simples bestioles, ne blessant que peu l'homme, mais laissant le temps aux autres de fuir.
Cocoon prit le poignet de la jeune femme et commença à courir avec elle, le plus vite qu'il pouvait. Il s'enfoncèrent dans les marais.
Le combat était perdu d'avance, il le savait. L'être répugnant était rapide, c'était certain mais cette jeune femme avait bien des pouvoirs quelconque non ?
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Jeu 07 Juin 2012, 22:21

Vivianne fronça les sourcils, elle ne pouvait pas répondre à la place d’Ophélia, non seulement elle-même ne comprenait pas totalement ce que cette dernière avait ressenti, mais elle ne voulait pas que l’inconnu apprenne tout de suite qu’elle n’était…pas seule. Quand il lui parla de la tuer une seconde fois elle se sentit piquée à vif, comment osait-il dire une chose si cruelle? Il savait très bien pourquoi elle était morte la première fois. Elle se sentait bouillonnée interieurement, la douleur à ses poignets la vrillant comme à chaque fois qu’elle se remémorait sa mort.

-Sa t’y a pas droit Volk, ce n’est pas quelque chose avec quoi je te permettrai de jouer.

Dit-elle la lueur au fond de ses yeux n’ayant plus rien d’effrayer, elle était en colère contre Volk, contre son incompréhension, son immaturité. Ne comprenait-il pas qu’Ophélia avait mal, Kuran l’avait abandonné, l’amour de sa vie l’avait laissé seule et il croyait pouvoir l’avoir pour lui seul en si peu de temps, il était si égoïste de lui demander cela.

-Tu touches un cheveu de cet homme et ce sera ton sang qui viendra tâcher ma robe mon cher Volk.

Grogna-t-elle dans son regard la lueur d’excitation infantile qu’elle avait face à la mort. Il voulait jouer, elle jouerait, mais certainement pas en tant que victime innocente et cet homme pourrait l’aider, bien qu’elle ne le connaisse pas il c’était porter à son secours, chose que peu d’hommes avaient fait pour elle, du moins sans arrière pensée grivoise…
«Que le meilleure gagne» lança-elle mentalement à Volk un large sourire aux lèvres. Sans qu’elle ne comprenne d’où ni comment, des animaux et bestioles se jetèrent sur Volk l’assaillant de toute part. Vivianne ouvrit la bouche surprise avant que l’inconnu ne lui agrippe le poignet la tirant derrière lui.

Ils réussirent à s’éloigner assez vite, le marrais regorgeant de cachette en tous genre, Vivianne le tira dans le creux qu’un arbre mort avait creusé. Essoufflée, elle posa ses yeux émeraude sur l’inconnue.

-Pourquoi m’avoir aidé?

Dit-elle un peu sur la défensive, elle n’était pas habituer qu’on l’aide sans rien en retour.

-Je n’ai pas grand-chose à vous offrir.

Souffla-t-elle doucement avant de prendre la griffes de métal sur son oncle et de s’entailler l’avant bras. Elle regardait autour d’elle sur ses gardes, le sang commençant lentement à perler. Il glissa sur son bras puis lentement sur ses doigts créant de longues griffes acérée et rouge. L’homme sembla la dévisager un moment, elle sourit.

-Et bien maintenant qu’on est tout les deux dans le pétrin…enchantée je me nomme Vivianne.

Dit-elle doucement, son visage avait repris ces allures d’ange alors qu’elle lui tendait sa main normale pour la serrer. Elle sourit ensuite timidement

- Après ce que tu viens de faire j’ai bien peur que je ne sois plus sa seule cible…
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Lun 11 Juin 2012, 18:41

Le jeune fou me provoqua, arguant qu'il ne sentait pas la douleur, ce dont je doutais. Il repoussa ensuite mon poignet avant de déclarer que le fait que Vivianne avait du sang sur elle ne lui posait pas de problème, après tout, moi aussi quand je tuais j'avais du sang sur les mains. Il se rendait donc bien compte qu'elle venait de tuer quelqu'un, je ne comprenais donc pas pourquoi il la défendait. Ensuite il me demanda ce que j'attendais d'elle, bien que cela soit évident, je voulais la faire souffrir et la tuer. Ce garçon était bien étrange.

Ce fut ensuite au tour de Vivianne de me provoquer. Selon elle, je n'avais pas le droit de lui parler de Kuran. Et elle continua, visiblement en colère, en m'interdisant de toucher au petit écervelé qui l'avait secouru, comme si elle était en position de m'interdire quoique ce soit. Vint finalement une dernière pique, mentale cette fois. C'était un défi, mais si elle croyait pouvoir le gagner, elle se trompait lourdement. Je n'étais plus le louveteau qu'elle avait rencontré peu de temps après mon bannissement, j'étais beaucoup plus fort à présent.

L'homme avait rangé son épée, et fermé les yeux. Soudain, toutes sortes d'animaux sortirent de leur cachettes naturelles et se jetèrent sur moi. Je compris, après un moment de surprise, que le jeune idiot devait en être la cause. Le temps de m'en débarrasser, l'ombre et le jeune homme s'étaient enfuis. Ils venaient eux-mêmes de se mettre dans la position d'une proie, et j'étais le chasseur. L'avorton ne pouvait pas savoir, mais Vivianne elle aurait du se douter qu'ils n'avaient aucune chance de m'échapper dans un lieu tel que celui-ci. Libérant ma rage, je me mis à changer, comme lorsque l'ombre avait voulu voir ce que j'étais vraiment. Des poils apparurent sur mon visage, prolongeant mes cheveux en favoris rouges sang. Ma mâchoire s'allongea légèrement et des crocs remplacèrent mes canines.

-Tenez-vous prêts! La chasse commence!


Hurlai-je afin qu'il m'entendent, peu importe l'endroit du marais où ils se trouvaient. Puis je me mis à courir, suivant l'odeur de Vivianne que je connais bien. Mon énorme force physique me permettait de courir vite et de faire de puissant bond, je ne mis donc pas longtemps à les rattraper, Shalnira sur mes talons. Je restai cependant à distance, caché parmi la végétation, afin d'écouter leur conversation. J'agirai en fonction de ce que j'apprendrai de celle-ci. Ma proie prioritaire étant Vivianne.
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Dim 17 Juin 2012, 19:59

Quand ils arrêtèrent leur course, Cocoon réalisa qu'il s'était bêtement attiré les foudres d'un démon. D'un gros démon. "m*rde... ! Pourquoi as-tu fais ça, sombre idiot ?!". Et puis la voix de la jeune femme retentit :

Citation :
-Pourquoi m’avoir aidé? Je n’ai pas grand-chose à vous offrir.

Il la regarda et essaya malgré tout de rester le plus éloigné d'elle dans ce tronc creux.

-Je ne veux rien. J'ai écouté mon instinct.


Effectivement, c'était sa seule justification.
Puis elle la regarda faire, et lentement mais surement se faire saigner pour ensuite transformer sa main. "Alors c'est ça ton pouvoir, te tailler les veines ? Charmant...". Puis elle crut bon de lui dire son nom. Il détourna le regarda et regarda distrait en face de lui.

-Cocoon.

Il regretta. Il voulait juste sortir de là et c'est ce qu'il allait faire.
Citation :

Après ce que tu viens de faire j’ai bien peur que je ne sois plus sa seule cible…

Elle lui tendit sa main. Geste vint. Il la regarda à nouveau.

-Je pense que vous allez le rester.

Il sortit de l'arbre. Et un énorme cri de guerre retentit. Alors que ses yeux s'étaient légèrement levés, il le rebaissa vers la jeune femme. Elle était armée, et si elle s'était mise dans ce pétrin, c'était peut-être pas pour rien. "Sauve ta peau mon grand, t'en aura pas deux comme ça... !"

-Ce n'est pas mon histoire, ce n'est pas mon passé, ce n'est pas mon démon. Au revoir Vivianne.

Et il partit en galopant vers l’orée du marais. C'était puéril, ou peut être cruel, lui ne le ressentait pas. Est-ce que cette créature aurait été aussi clémente avec lui dans ce genre de situation ? Il ne le savait et bizarrement, ne voulait pas le savoir. Il avait juste conscience qu'un démon était indirectement à ses trousses et voulait s'en débarrasser. Finalement ce marais n'était pas aussi porteur de réponse qu'on le lui avait dit.
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Jeu 21 Juin 2012, 16:14

Vivianne c’était préparer pour recevoir Volk. Elle tenait ses griffes bien droite, elle savait qu’Ophélia ne parviendrait pas à le convaincre d’arrêter, mieux valait pouvoir se défendre, mais quel rancunier, la pauvre était terrorisée et il lui en voulait? Il avait qu’à ce faire une prostitué si c’était si pénible de garder son engin au sec…Il n’avait pas vu l’angoisse dans les yeux d’Ophélia, Vivianne l’avait sentit elle…

Le prénomer Cocoon semblait nerveux, pauvre petit, pris dans une guerre qui n’était pas la sienne. C’était peut-être lui qui l’avait éloigné de Volk, mais Vivianne serait celle qui devrait le protéger, son anxiété lui nuerait. Il sembla terrifier par ses griffes. Décidément il n’avait pas choisit la bonne journée pour se pointer dans les marais. Il ne lui serra pas la main. S’éloignant de quelques pas il ajouta que cela resterait son histoire et il galopa telle une gazelle le plus loin possible.

Vivianne le fixa éberluée.

-Mais quel lâche…

Souffla-t-elle sidérée…décidément Ophélia avait raison, les hommes étaient de vrai poltrons, il fallait des femmes pour les diriger. Bon et bien encore seule avec sois même, jamais mieux servit comme on dit. Vivianne ferma les yeux passant sa main non armée dans sa chevelure dorée. Elle sortit du creux de l’arbre et s’appuya sur un autre y faisant face. Croisant les bras elle attendit Volk ne tarderait pas il devait être dans les parages.
Les loups attaquaient en meute, là ils n’étaient que deux ils allaient sûrement tenter de l’encercler ou bien lui sauter directement dessue. Un sourire s’afficha sur son visage, pauvre Volk, il ne comprenait vraiment pas les sentiments féminins.

-Alors Volk mon chevalier froussard est parti ce ne serait pas juste que Shal reste à tes côtés, l’équité tu connais toujours, c’est pas parce que t’as changer que t’es devenu un enfoiré j’espère. Et sache que je te laisserais pas parler à Ophélia pour le moment, tant que tu ne penseras pas deux seconde avec ton cerveau.


Grogna-t-elle visiblement un peu énervée. Les hommes étaient tous des goujats.

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Dim 08 Juil 2012, 02:25

En moi deux sentiments se mêlaient, la rage et le plaisir. Ma colère envers Ophélia me submergeait tandis que le plaisir de la traque m'exaltait. Je courrais après ma proie, je sentais son odeur mêlée à celle du sang qui imbibait sa robe et je pouvais presque sentir sa peur. Elle était proche. Je me figeai soudain. Elle était là, tout près... D'un bond et d'un coup de griffe, je passais au travers de l'arbre qui se trouvait devant moi. Elle était là, juste derrière l'arbre qui venait de s'écrouler juste à côté d'elle. Elle était seule, l'autre avorton, malgré ses bravades, avait du fuir comme un misérable lâche. Je remarquais qu'elle m'attendait, j'avais d'ailleurs entendu sa voix juste avant de traverser l'arbre.

-Alors comme ça tu as l'intention de te battre contre moi? Je crois que tu n'as pas bien compris. Tout a changé depuis la dernière fois. Aujourd'hui, je suis le chasseur et toi la proie.

Shal vint se placer derrière elle de manière à ce qu'elle ne puisse pas fuir. Mais de toute manière, comment aurait-elle pu fuir? Je voulais me venger. Peu importe ce qu'elle en pensait, je me sentais trahi, et j'avais déjà trop été trahi pour pouvoir l'accepter. Je ferais payer quiconque se jouerait de moi.

-As-tu une dernière chose à dire pour ta défense? Fais attention, de ce que tu vas dire dépendra la suite de la journée. Je me suis dévoilé à toi, et tout ce que tu as fais, c'est te moquer de moi. Ce n'était pas très judicieux de ta part puisque tu connais ma douleur et ce qui l'a provoqué. Parles! Ce seront peut-être tes derniers mots.

Je ne savais trop pourquoi je lui laissais l'occasion de se défendre. Peut-être qu'une part de moi voulait des explications, voulait comprendre, voulait croire encore... Mais une autre part voulait la dépecer, satisfaire ma vengeance. Après tout, si je n'arrivais pas à me venger d'elle comment pouvais-je espérer me venger de ceux qui m'avaient tout pris? Cependant, c'était à Vivianne que je parlais, mais c'était d'Ophélia que je voulais me venger. J'espérais qu'elle aurait le courage de se montrer face à moi, qu'elle affronterait ma colère, même s'il valait mieux pour elle qu'elle ne l'attise pas plus.
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Mer 11 Juil 2012, 22:32

Vivianne ferma les yeux un sourire aux lèvres. Elle n’avait aucune envi de se battre, mais encore moins envi de se faire tuer par un gamin immature. Elle caressa une mèche blonde entre son pouce et son index levant les yeux dans la direction du démon.

-Me battre, c’est toi qui veux ma mort, pour ma part c’est de la légitime défense, je tiens à ma vie…du moins ce qu’elle en ait maintenant.

Dit-elle avec un sourire cynique. Elle ne savait trop comment placer son statut, vivante, morte…morte-vivante? Cette réflexion élargie son sourire.

-Oh et puis je ne suis pas ta proie Volk, je ne bouge pas en ce moment une proie resterait-elle bêtement devant le chasseur, qui plus ait tu uses de ta louve pour couvrir tes arrières alors que je suis seule, belle preuve de virilité chéri.

Gronda-t-elle. Étrangement elle parlait comme Ophélia quand elle était irrité, cette ressemblance avait quelque chose de troublant et à la fois émouvant, d’habitude c’était Ophélia qui se cachait derrière son cynisme et sa personnalité détestable, maintenant Vivianne se sentait dans l’obligation d’endosser ce rôle pour elle.

Mais Ophélia ne semblait pas vouloir laisser Vivianne, elle voulait ce justifier d’elle-même. Vivianne rechignait, ça ne changerait rien, comment un abrutis pareil pourrait comprendre. Ophélia prit le corps malgré l’inquiétude de Vivianne. La femme ouvrit les yeux croisant les bras sur sa poitrine s’appuyant à un arbre.

-Qu’est-ce que je pourrais dire que je ne t’ai pas déjà dit, je t’ai dit que j’étais désolé, Vivianne t’as dit que j’avais peur, elle t’a parlé de Kuran et moi aussi. Peut-être que tu connais pas l’amour, mais moi oui, je l’ai connu et il m’a abandonner je me suis promit de ne plus aimer et tu débarques, aller aussi loin sa m’as fait peur…ce genre de chose…démontre de l’intimité et je ne m’y sentais pas prête…


Elle tourna la tête ne voulant pas qu’il voit ses yeux brillant. Kuran…où était-il, pourquoi l’avait-il laisser, elle le détestait de lui avoir fait découvrir la douceur et l’amour, elle le haïssait d’avoir ouvert cette brèche sentimentale en elle.

-Alors si tu veux me tuer, car tu es frustrée que j’ai préférer quitter au lieu d’exploser en larme sent toi en bien aise, mais je ne me laisserais pas tuer pour un simple caprice, si tu tenais vraiment à moi à l’époque tu aurais compris que tout ce que je demandais, c’était du temps…

Dit-elle avec gravité ne bougeant pas ses yeux émeraudes braqué sur Volk.
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Ven 13 Juil 2012, 13:52

Musique

Vivianne se considérait comme une victime. Elle ne cherchait qu'à se défendre contre moi, celui qui en voulait à sa vie. Elle tenait à la vie désormais, ce qui était plutôt ironique pour une ombre, surtout quand on savait comment on en devenait une. Mais après tout, on ne pouvait pas blâmer quelqu'un d'ouvrir les yeux, et de se rendre compte que la vie valait la peine d'être vécue, malgré toutes les souffrances que l'ont pouvait endurer. Ce qu'elle disait n'était pas dénué de sens, après tout j'étais l'agresseur. Mais je ne supportais pas la trahison, je ne pouvais plus la tolérer, quiconque se jouait de moi devait payer. Puis elle me provoqua, s'attaquant à ma virilité. Comme si j'avais réellement besoin de Shalnira pour la traquer et la vaincre. Non, ce n'était pas de lâcheté, les loups chassaient en meute, c'était tout simplement stratégique, mieux valait mettre toutes les chances de son côté lorsque l'on voulait traquer une proie, l'honneur, la virilité n'avait pas sa place quand on luttait pour survivre, on pouvait critiquer cela mais c'était juste enrager contre sa propre faiblesse au fond. Soudain, il y eut un changement, l'intonation de sa voix changea légèrement. Je commençais à assez bien la connaître pour facilement repérer lorsqu'elles échangeaient leur place. ophélia venait de prendre le contrôle.

Ses paroles me heurtèrent comme un coup de marteau en pleine poitrine. Pour la première fois depuis longtemps je doutais, je doutais de moi. M'étais-je vraiment comporté comme un abruti? La douleur m'avait-elle rendu aveugle? Est-ce que la peur d'être trahi m'avait fait anticiper cette trahison? Je ne lui répondais pas, perdu dans mes pensées, nageant en plein doute. Et le doute, le peur, la douleur, toutes ces émotions mêlées, amenèrent la colère une nouvelle fois. Mais cette fois, c'était contre moi que j'étais en colère. Hurlant de rage, je me retournai et frappai le sol d'un puissant coup de point, faisant trembler la terre sous nos pieds. Me redressant je ne me tournais pas tout de suite vers Ophélia, ne voulant pas encore affronter son regard.

-Je vais faire quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire, alors s'il te plait, Ophélia, reprends ton corps, je veux parlais à la femme que tu étais cet instant là.

Je ne savais pas si elle allait accepter, mais il était important pour moi que ce soit elle, entièrement elle. Ce que j'avais à lui dire lui était destiné, pas à Vivianne et à son corps à elle, non, juste à Ophélia. Je ne savais pas non plus comment elle réagirait à ce que j'allais lui dire, mais il le fallait.

*Tu sembles perturbé, que t'arrive-t-il? Elle t'atteint donc à ce point?*

*Il semblerait oui... ce doit être décevant, mais ton loup peut être faible parfois.*


Je ne reçu pour toute réponse qu'un grognement mécontent. Mais pour l'instant, il s'agissait d'Ophélia et de moi, Shalnira et moi aurions tout le temps pour parler plus tard.

Spoiler:
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Mar 17 Juil 2012, 18:43

Elle s’attendait à ce qu’il lui saute à la gorge à n’importe quel instant, et Ophélia était déçu que la louve semble dans le plan, elle était intelligente pourtant. Pourquoi ne l’avait-elle pas calmer? Ophélia ferma les yeux attendant qu’il fonde sur elle. Le temps passa, mais il ne fit rien. Quand elle ouvrit et posa ses yeux sur lui de nouveau il semblait plus calme, du moins, elle ne lisait plus la mort dans ses yeux, ce qui devait-être positif…peut-être que ces mots avaient réussit à le calmer, après tout, elle n’avait jamais voulut l’humilier…
Néanmoins elle ne s’attendait pas du tout à la prochaine demande. Il voulait qu’elle reprenne son apparence, sa vraie, non celle de Vivianne. Elle fronça les sourcils surprise. C’était sûrement une des dernières choses à laquelle elle s’attendait. C’était faisable, mais elle risquait d’être très affaiblit par la suite. Et si son plan c’était de l’humilié sous la forme qui l’avait trahit? Elle se mordit la lèvre cherchant dans son regard un soupçon de ruse, mais il ne semblait pas lui vouloir du mal, du moins c’est ce qu’elle espérait.

-D’accord, mais je ne sais pas combien de temps je pourrais la tenir…c’est plutôt dur…


Elle avança fermant un moment les yeux puis ce concentrant. Lentement les cheveux blond s’allongèrent commençant à ondulée très légèrement. Leur couleur tourna lentement au cuivré pour devenir rapidement d’un roux flamboyant tirant sur le rouge. Sa peau forcit légèrement perdant de l’opalin de celle de Vivianne. Ces formes devinrent plus rondes, plus ferme car elle était plus athlétique que Vivianne. Elle gagna quelques centimètre et quand elle ouvrit les yeux, ceux-ci avait prit une ravissante teinte azurée.

Elle sembla titubée un moment, le changement était difficile, la dernière fois elle était couchée. Malgré la tête qui lui tournait, Ophélia se dressa devant Volk avec fierté. Ce corps qui était le sien il y a longtemps…si longtemps…mais cette histoire elle la gardait en elle encore, un jour, un jour se sentirait-elle la force d’en parler à quelqu’un…

-Voilà, je t’écoutes Volk.
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Mer 18 Juil 2012, 13:12

Ophélia accepta, m'avertissant que prendre sa vraie apparence prendrais du temps et qu'elle ne pourrait pas la conserver longtemps en raison de la difficulté de la chose. J'attendis patiemment qu'elle soit prête avant de me retourner lorsqu'elle me dit qu'elle était prête à m'écouter. Elle était belle, comme dans mes souvenirs. Je restais un instant en admiration devant sa beauté avant de m'approcher d'elle. Puis, approchant mon visage du sien, hésitant, posant mon front sur le sien, nos nez se touchant, nos lèvres s'effleurant, je fis glisser sa robe sur ses épaules, dévoilant son corps nu.

-C'est ainsi que je t'ai connu... tu es toujours aussi magnifique.


Je fis une pose, plaçant ma main gauche entre ses deux seins.

-Pardon. Pardon de n'avoir pas compris, pardon de m'être comporté comme un idiot... Peut-être qu'un jour tu pourras m'expliquer cette douleur qui t'a accablé et cette peur que tu ressens.

Je caressais ensuite de ma main droite son doux visage.

-Peut-être qu'un jour, nous nous comprendrons et pourrons nous faire confiance.


Je me retournais ensuite, incapable de soutenir son regard.

-Pour l'instant c'est impossible. Nos passés sont encore bien trop présent et nos plaies encore trop douloureuses.

Shalnira venait de se coucher sur le sol. Elle ne me parlait plus, semblant songeuse, comme si elle essayait de nous comprendre sans vraiment y parvenir. Mais pour l'instant, l'important c'était Ophélia. Qu'allait-elle répondre? Qu'allait-elle faire? Dans chacun de mes mots, dans chacun de mes gestes elle avait pu lire ma douleur et mes sentiments. L'histoire allait-elle en rester là? Allions-nous partir chacun de nos côté? Allait-elle essayer de me punir pour ce que j'avais fait? Encore une fois, j'étais empli de doute alors qu'il ne s'emparait que très rarement de moi. Encore une fois, cette femme m'atteignait pour une raison inconnue. Elle me faisait indéniablement pensé à quelqu'un d'autre, quelqu'un que j'avais perdu, allais-je la perdre elle aussi? Tant de question sans réponses... Je ne pouvais qu'attendre les siennes.
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Poupée de sang (ouvert)

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