Pierre: L'opale au pont des soupirs [pv: Dante] FINI

Mer 06 Avr 2011, 22:20

-Ton fragment? Tu n'as pas l'air d'en vouloir énormément. Mais juste pour donner mon avis, je préférai qu'on ne se batte pas pour plusieurs raisons. Premièrement finir découper ou te tuer n'est pas dans mes projets mais manifestement dans les tiens. Secondo nous sommes sur un pont assez beau qu'il serait dommage de bousiller, non? En plus il fait partit du patrimoine historique.

Quelle arrogance de penser qu'elle pourrait me trancher mais peut-être avait-elle raison , ce pont méritait un quelconque respect de ma part de part son ancienneté et son appartenance à la culture ancienne des humains qui bordaient avant ces environs . La soustrayant à la vision qui l'avait précédemment fait sourire , je repris mon apparence quelque peu juvénile alors que mes grands yeux saphirs se plongeaient dans le regard de la petite sirène et je lui dis tandis que nos respirations s'entremêlaient de part la promiscuité qui régnait à présent entre nous deux :

- Je n'en veux pas particulièrement ...

D'un seul mouvement je libérais ma longue Arma de sa chaine avec une aisance digne du militaire que j'étais autre fois , prenant appuie sur ma jambe droite pour bondir en arrière et reculer ainsi de quelques mètres . Je passais ma main dans ma chevelure d'or qui resplendissait sous le soleil qui était alors à son zénith . Je pris alors mes lunettes de soleil pour les porter sur mon visage grâce à ma main gantée et j'ajoutais alors sur un ton très solennel en posant mes yeux sans qu'elle ne le sache sur son gros chas puis sur elle même :

- Mais transmettre un tel fardeau à n'importe c'est ce que je souhaites encore moi . En tout cas tu m'as l'air de vouloir de jouer de la mort petite sirène , c'est un bon point .

Mais subitement , le pendentif autour de mon cou se mit à briller de mille feu à nouveau , j'allais encore user de son terrible pouvoir pour déstabiliser la jeune femme car j'avais grâce à ma lecture de l'esprit et de la divination , j'avais réussis à percer un de ses secrets à jour : je pris subitement l'apparence d'un élégant jeune vampire qui ne laisserait surement pas indifférent la petite sirène . J'avais donc revêtu le corps de l'homme qui l'avait charmé puis trompé avec de belles paroles , m'approchant d'elle le regard très mélancolique . Posant alors ma main gantée sur son visage je lui dis :

- Qu'en est-il de ton passé ?

J'attendais alors la réaction de la sirène sans faire quoi que ce soit .

Mer 06 Avr 2011, 22:45

Il mit des lunettes de soleil, passa sa main dans ses cheveux. La classe... Vanille sourit. Kesmos a côté, se méfiait.

- Je n'en veux pas particulièrement ...

Bon... Au moins il admettait! De toute manière cela se voyait juste un peu énormement... PAs très dur à deviner...

- Mais transmettre un tel fardeau à n'importe c'est ce que je souhaites encore moi . En tout cas tu m'as l'air de vouloir de jouer de la mort petite sirène , c'est un bon point .

Ah. Jouer avec la mort est un bon point? Lui aussi avait une conception assez étrange des choses. Vanille haussa les épaules... Après tout... Elle s'en fichait... oui... Carrement.

Puis soudain, il se passa quelque chose. Vanille mit du temps à comprendre. Le pendentif autour du coup du jeune homme se mit à briller. Qu'allait-il encore faire? C'était plutot mauvais signe, ça. Puis soudain se retrouva devant elle l'espèce de vampire imbécile qui avait voulu lui piquer son sang après l'avoir charmé pendant un certain temps. Il s'approcha d'elle et posa sa main, avec un gant, sur sa joue.

Vanille faisait une drole de tête. Plutot drole. Kesmos se tordait de rire au sol. Vanille enleva violemment la main qui était sur sa joue.

-Le passé c'est le passé. Quand je parlais d'exs, tout à l'heure je ne pensais pas à.... ça, elle désigna Cléante masqué en vampire, le "ça" exprimait même du dégout.

Elle observa des pieds à la tête le physique qui lui avait tant plu dans le passé. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Dis donc... J'ai changé de gout depuis celui là.

Elle rigola doucement. Ca lui faisait bizarre de le revoir, celui là... Puis, elle s'exclame:

-Il n'empeche, c'est sympa de me rapeller son existence. Je le rajouterai sur ma liste de "problèmes" à régler.

C'est qu'il était quand même pas mal le vampire... Il faudrait juste qu'elle se souvienne de son prénom.... IL y avait pas un "a" dedans? Ou un "e".... les deux??? Bref... Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. Elle ferait des recherches, plus tard. Elle aimerait bien voir ce qu'il était devenu.

Kesmos grogna. C'est surtout lui qui était contre la relation qu'elle avait eu avec cet homme... Il avait une très mauvaise influence sur la petite sirène.

Jeu 07 Avr 2011, 20:30

-Il n’empêche, c'est sympa de me rappeler son existence. Je le rajouterai sur ma liste de "problèmes" à régler.

Je soupirais sous la forme de ce vampire qu'elle avait jadis côtoyé : était-elle simplement dénué de toute forme d'intelligence ou se complaisait-elle dans une folie particulière ? Je ne suis pas sûr que lui confier mon fragment de la pierre soit une bonne idée mais d'un autre côté il ne pourrait pas influencer une personne qui est déjà au bord du gouffre spirituellement ! Je réfléchissais et je me demandais alors ce qui pourrait bien provoquer une réaction chez cette femme et il fut évident que ce que je m'apprêtais à exécuter était la bonne chose mais son tigre avait flairé le pot au rose , donc pour le soustraire à la futur confrontation je décidais de lui faire quitter notre monde de part une illusion de grand crue grâce à mes pouvoirs sensoriels et d'un seul mouvement de bras , je fis voler l'animal qui se posa délicatement quelques mètres plus loin comme si un bras invisible le soulevait . Alors que sa maitresse le suivait des yeux j'avais eus le temps de revenir à moins d'un pas d'elle et de poser une fois encore , avec plus d'insistance , ma main sur sa joue :

- Cette fois ... tu ne m'échapperas pas !

Me servant du pouvoir de mon fragment qui resplendissait pour la paralyser comme si elle vivait un cauchemar sans fin , j'approchais très lentement mes crocs qui luisait en plein jour . Délicatement , ma main écartait sa longue chevelure alors que j'abaissais ma bouche vers sa nuque , passant sensuellement ma langue à l'endroit où la morsure se fera . Avec la pointe d'une canine , je faisais une toute petite percée de telle sorte à ce qu'un peu de sang s'écoule dans un mince filet qui redescendait le long de son échine , tel un fleuve tranquille qui suivrait le lit de terre qui s'offrait à lui de part la forme de ses omoplates . J'ajoutais alors pour terminer la mise en scène :

- La première fois est toujours douloureuse ...

Loin de moi l'idée de faire une allusion sexuelle dans ce cas de figure mais je pense qu'elle n'était plus dans une position adéquat pour se livrer à un jeu de réflexion : mes crocs plongèrent dans sa nuque ou du moins s'enfoncèrent . De là à savoir si elle me laisserait plus longtemps , je ne pouvais le prédire .

Jeu 07 Avr 2011, 20:55

Kesmos ne réagit pas. Non seulement ca n'aurait servis à rien, mais il avait aussi intercepté le regarde de Vanille. Et celui-ci lui ordonnait de ne plus rien sauf si elle disait clairement le contraire. Question d'habitude, il décryptait tout les regards de la sirène.

Par contre, ça, elle ne s'y attendait, mais pas du tout. Tout d'abord quand il reposa sa main sur sa joue, il était légérement plus violent. Pas très bon signe. Et ... Elle ne pouvait plus bouger ou quoi? Fichue pierre. Quand il écarta sa masse de cheveux bouclés, Vanille sentit que se n'était pas pour faire des tresses. Elle rédoutait que... Oui... Vampire hein? Le fait qu'il passait sa langue sur sa nuque ne lui inspira que le dégout. SA NUQUE! A ELLE! PAs touche! Propriété privée! Puis les canines s'enfoncèrent un peu. Elle sentit le petit filet de sang qui s'échappait.... Si jamais sa tenue était tachée....

- La première fois est toujours douloureuse ...

Ses crocs s'enfoncèrent d'avantage dans sa nuque. Ce qui aurait du l'effrayer. Mais elle ne pouvait que rire. Oui... La sirène était morte de rire... Etrange? Non... Pas chez elle. Elle dit sur un ton amusé:

-Ca fait trop sexuel comme expression. Je pense pas que le terme soit bien choisi. Et qui te dis que l'on ne m'as pas déjà mordue? Nan mais... Mais sinon... Pourrais tu enlever tes crocs? Mon sang est, comme le pronom personnel le dit, à moi. Et sa place est dans mon corps. Pas dehors ni dans
l'estomac de quelqu'un.

Elle respira un bon coup pour se calmer et essaya de bouger. Ca faisait vraiment trop soumis de ne pas pouvoir bouger... Vanille n'aimait pas trop ça... Quoique cela pourrait être interressant, dans une autre situation. Qu'avait-elle fait la dernière fois? Coup de pied la ou ca fait mal dans l'anatomie masculine. Ouh.... Elle en avait très envie, se doutant que ce qu'elle avait dit n'allait pas l'empecher de faire ce qu'il voulait. Elle vit plus loin une pierre... PLutot grosse. Télékinésie en marche. La pierre vint s'échouer sur la crane du monsieur...

Ven 08 Avr 2011, 22:05

-Ca fait trop sexuel comme expression. Je pense pas que le terme soit bien choisi. Et qui te dis que l'on ne m'as pas déjà mordue? Nan mais... Mais sinon... Pourrais tu enlever tes crocs? Mon sang est, comme le pronom personnel le dit, à moi. Et sa place est dans mon corps. Pas dehors ni dans l'estomac de quelqu'un.

Elle avait un sacré répondant pour une femme dont le cou était mordu à vif et elle s'empressa même de rire , une vraie plaie : cette Vanille ressemblait de plus en plus au genre de cauchemars que je faisais ces derniers temps , terrifiant . La sirène psychopathe ne pourrait pas se défendre alors que je laissais couler le précieux fluide sans réellement le boire , n'étant pas un vampire moi même . C'est alors que je sentis quelque chose fendre l'air : une pierre fondit sur moi à toute vitesse ! C'est avec une acuité sensorielle démentielle que je puis m'en sortir en brandissant mon bras et en claquant des doigts , dégageant une puissance de feu si phénoménale que la pierre vola complètement en éclat à cause du changement de température . J'avais retiré avec précipitation mes faux crocs mais je me dis en soupirant que cette mise en scène avait suffisamment duré . Je dis alors :

- Tu es une femme très étrange ... bien que tout cela semble bizarre , tu pourrais devenir la personne idéale pour ce rôle .

Oui , c'est ce que je me dis tandis que mon visage se liquéfiait et que mes vêtements changeaient eux aussi , tant et si bien qu'en quelques dizaines de secondes , j'avais revêtu mon apparence d'origine avec mes longs cheveux blonds flottant dans les airs et mes lunettes de soleil cachant mes yeux . Je passais ma main gantée dans mes cheveux , me disant que ma prochaine question pourrait sembler complétement farfelue , mais j'avais besoin de savoir réellement avant de m'engager plus loin dans une aventure qui se montrerait superflue plus tard :

- Parle moi de toi , Vanille , je veux connaitre l'essentiel de ta vie .

Quel genre de personne pouvait entrer en possession de mon fragment , je me le demandais .

Ven 08 Avr 2011, 22:28

Vanille rigola doucement. Il n'était pas le premier à lui dire qu'elle n'était pas normale. MAis après tout, l'originalité était-elle prohibé? Elle aimait ne pas être comme tout le monde, non conforme aux régles. Mais parler de sa vie? Oula... Que pouvait-elle bien dire.... Bon... Devait-elle résumer l'essentiel de sa vie? Oui... Ca pourrait être bien...

-Bon... Pour commencer l'histoire barbante de ma vie... Je vais commencer par dire mon nom complet: Vanille Déliana. J'ai 18 ans en passant. Je suis bibliothécaire. Et pas la peine de faire une mine surprise! Oui c'est mon métier et je l'aime. J'ai donc lu pas mal de livres... Il doit me rester un rayon à lire... Bref....en fait je n'ai pas grand chose à raconter... Je suis une fille normale....

Devant la tête de Kesmos, elle rectifia

-...Une fille à l'histoire pas extraordinaire... Je suis sortit de l'océan très jeune. A tel point que je ne m'en souvenais pas. J'était persuadée d'etre humaine. Jusqu'au jour, ou quand j'ai plongée dans l'eau, j'ai du me rendre à l'évidence...

Elle éclata de rire à se souvenir.

-J'ai vagabonder pas mal de temps, avant de m'arreter pour devenir bibliothécaire. Je frequente pas mal de monde. Les gens m'acceptent plutot bien . J'en était la première étonnée, d'ailleurs... Même moi je sais que je suis folle....

Elle ria encore une fois. Kesmos, là, ne put s'empecher d'intervenir.

-Tu as oublier la principal chose de ta vie: les hommes.

Légerement sarcastique.Vanille soupira.

-Des pots de colle. J'en veux pas. Liberté! Mais eux, comme des sangsues, s'accrochent à moi. Un fantasme sado-masochisme surement.Ou désir purement physique. Le seul homme qui m'ai plut à essayer de me vider de mon sang. Ou de me transformer, qui sait.

Contre toute attente... Elle continua à rire. Kesmos, pas du tout.

-Satisfait? Je sais pas trop quoi dire. Dur de résumer une vie, même jeune.

Ven 08 Avr 2011, 22:53

-Satisfait? Je sais pas trop quoi dire. Dur de résumer une vie, même jeune.

Donc si je résumais bien , elle s'appelait Vanille Déliana , à 18 ans la petite sirène avait déjà lu un panel de livre impressionnant , vécu il semblerait le harcèlement de la gente masculine en plus d'avoir était trahi par son seul amour . J'ai connus pire comme histoire mais je me demandais ce qui pouvait faire qu'elle était si , spéciale . Elle ne craignais absolument pas la mort , ne semblait pas ressentir les mêmes peurs que nous , et avait un chat qui parlait , oui cela m'avait grandement choqué . Elle correspondait réellement au profil de la personne que je recherchais pour transmettre ce très lourd fardeau mais à présent je devais la tester sur différent plan :

- Très bien Vanille , je vous prie de m'excuser à l'avance .

A ces mots , je levais la paume de ma main vers la sirène sans défense et en récitant quelques paroles incompréhensibles , mon pendentif se mit à briller à nouveau : elle ne pouvait pas déplacer . Puis en fermant le poing , je provoquais une réaction en chaine surpuissante dans son corps : chaque parcelle de son être se retrouvait rongée par le mal et la souffrance . C'est comme si son corps se consumait dans les limbes de l'enfer un nombre de fois infini , infligeant une douleur sans pareille . Je rajoutais alors , même si elle aurait du mal à m'entendre avec cette douleur qui devait captiver son attention :

- Essaie de renvoyer une autre pierre au niveau de mon visage et je te libérerais .

Si elle réussis à s'affranchir d'une douleur si atroce ne serait-ce qu'un court instant , assez pour user de son pouvoir , alors c'est qu'elle possédait la force nécessaire pour tenir tête quelques temps au pouvoir de ce fragment de la pierre originelle .

Sam 09 Avr 2011, 00:09

S'excuser à l'avance. Vanille le sentait mal. Kesmos aussi d'ailleurs. Mais il ne devait rien faire... il se répétait cette phrase en boucle. Vanille attendit... Elle sentait qu'il allait se passer quelque chose, que ce serait pour sa pomme et que ce ne serait pas agréable du tout. Ce très cher jeune homme en face d'elle leva sa main vers elle. Vanille pencha la tête sur le côté, main derrière le dos, attendant. Et le pendentif brilla à nouveau. La sirène soupira. Ca allait faire mal à tout les coups. Cléante ferma son poing. Et sur ce, Vanille hurla. Sans se génée, partisante du "je montre ce que je ressens et dit ce que je pense".

Vanille, donc, criait, accroupi par terre, se tennant la tête entre les mains. La douleur était indescriptible. La sirène était douillette en plus...

- Essaie de renvoyer une autre pierre au niveau de mon visage et je te libérerais .

Ah ah ah . Quel comique celui la. La télékinésie demande un minimum de concentration, mais la elle était occupé à souffrir. De toute manière si elle ne faisait pas gentimment ce qu'il demandait, elle allait souffrir longtemps, alors autant obéir. Vachemment plus facile à penser qu'à faire.

De son côté, Kesmos avait les yeux qui voguait entre sa belle sirène à terre, souffrant, qu'il regardait avec compassion et Cléante qu'il foudroyait du regard. Mais il ne fit rien. Sinon... Vanille... ne serait pas contente.

Bon... Vanille se dit qu'elle devait oublier la douleur. Elle se roula en boule par terre, essayant de bouger le moins possible. Dur, avec cette douleur atroce la rongeant. Il fallait qu'elle se concentre sur autre chose... N'importe quoi... Quelque chose... C'est en se déconcentrant qu'elle pourra se reconcentrer.

Bien... Parlons de l'endetement aux pays des écureuils, tout cela à cause de l'or que les marmottes roses à points verts fluos cerclés de blancs aimait tant. En effet, la principal cause de dèces chez les grains de sable reste inconnu jusqu'à lors mais les pastèques redoutent un virus ultra-contagieux. Vanille se rendit alors compte qu'elle devait trop lire... Parce que la, ca devenait vraiment grave et nécessitait surement un suivi psyciatrique. La douleur était encore là... mais.... les écureuils prennaient le dessus, les lapins revennaient en surnombre, encore et toujours.

Et là, histoire de finir completement le tableau de la sirène totalement cinglé, Vanille s'allongea par terre, s'étala sur le dos, les yeux ouverts regardant le ciel et les quelques oiseaux passant. Et elle éclata de rire malgré la souffrance intence contenu même dans les plus petites cellules de son corps. Elle redressa son dos sans s'aider de ses mains. Elle n'était pas encore assez concentré pour bien faire léviter une pierre et bien viser sur la tête du blondinet. Mais il y avait un petit cailloux vers elle... allez... elle allait se donner un peu de courage. Elle tendit lentement la main vers la petite pierre longue et pointue, tremblante et la saisit délicatement. Pour se la planter sauvagement dans le bras.

Ca allait tout de suite mieux. Son visage se redressa subitement et une pierre, bien grosse semblant être bien lourde partit au moment même ou son visage était visible. Elle avait bien visé. Bon maintenant, sois il arretait, sois elle attaquait l'autre bras avec la pierre.

Kesmos était sur ses quatre pattes, interdit. En état de beug....Complement maso

Sam 09 Avr 2011, 12:30

Soucieux de savoir comment la petite sirène comptait défier la douleur , je fus très surpris de voir avec quelle fougue Vanille pouvait se mettre à penser n'importe quoi : en trifouillant un peu dans son esprit , je ne pouvais que me demander si mes capacités étaient totalement désemparées ou si elle pensait réellement tout ce que son esprit évoquait comme la crise économique chez les écureuils ! Toujours est-il qu'après bien des postures étranges dû à la douleur , elle finit par s'enfoncer une pierre dans le bras pour se soulager avec un autre point de douleur et pouvoir se concentrer ne serait-ce que le temps de m'envoyer une seconde pierre de taille conséquente vers le visage . Il ne fut pas très difficile de saisir la pierre à une main et de la briser avec la seule pression de ma poigne , puis une fois cela fait , je regardais la pauvre sirène qui se tortillait sur le sol . Un claquement de doigt suffit à briser l'envoutement et à la laisser libre , sans douleur . Puis je dis alors :

- Ce que tu viens de souffrir , ne représente rien comparé à l'affliction qui te suivra avec cette pierre . Mais à présent j'ai l'intime conviction que si tu réponds à mes attentes , je te la donnerais .

Puis soudain , une brume épaisse s'empara de tout le pont pendant quelques minutes , le temps que je puisses utiliser un nouveau sortilège . D'ailleurs la brume se dissipa tout aussi vite qu'elle était venu pour laisser apparaitre une dizaine de mes reflets . Tout aussi identiques avec l'arme au poing et le pendentif sur le torse mais seul un était vrai . Chacun leur tour , nous dimes alors :

- Cette fois , voyons ce que tu vaux en combat !

Et nous fonçâmes tous dans la direction de la petite Vanille en prenant soin d'enchainer des attaques même si une seule épée était elle aussi réelle !

[Hrp : tu peux te faire plaisir pour les enchainements ^^ ]

Sam 09 Avr 2011, 14:16

Ah, ca allait mieux. La petite sirène se releva d'un bond. C'était une sensation douloureuse (quel euphémisme) qu'elle avait vécu. Mais pas ininterressante. Et voilà, encore une preuve de la présence d'un certain mosachisme. Elle se recoiffa un peu. Elle n'aimait pas avoir les cheveux trop en bataille. Dur avec cette longueur. Mais celui qui s'approchait d'elle avec une paire de ciseaux avait beaucoup de chance de trapasser dans les secondes qui suit. Tiens... il serait temps qu'elle se reconcentre sur le blond.

Vanille soupira... Encore un combat... C'est pas vrai... Pff.. Elle n'avait pas vraiment envie, étant légérement feignante, mais entant que fille à tendance hyperactive... Cela pourrait être amusant. A ceci près que Cléante... Il y en avait dix. Un de vrai seulement. Et les dix Cléante foncèrent sur elle. Elle évita pour l'instant un peu tout. Puis après mur reflexion, elle se dit que s'il n'y avait qu'un vrai Cléante, il n'y avait qu'une vraie épée. Visiblement, elle allait devoir refaire la maso... Elle avait une idée, mais plutot douloureuse. Kesmos, couché dans son coin, soupirait et gromelait. Pas besoin de bien connaitre la sirène pour deviner ses attentions.

Elle tennait bien son arme près d'elle, sa longue chaine orné de deux piques, mais elle était en position... et bien... ni défensive, ni offensive. Elle était là. Dix Blondinet ca faisait beaucoup. Elle devait éliminer un par un les suppositions, trouver le vrai, lui faire une petite marque histoire de le retrouver.

Deux Cléante fonca sur elle en même temps. Trop synchroniser au gout de la sirènre. Armes en l'air, ils allaient donner un coup à la verticale. Dans une expérience suicidaire, Vanille ne bougea pas. Elle ne sentit rien. Parfait, ces deux là n'etaient pas les vrais. Ca allait être dur de trouver le bon... Ca aurait été tellement plus facile si elle pouvait marquer les illusions. Mais comme le nom l'indique, illusions.

Elle essaya aussi de se concentrer sur les bruits, la respirations. Sur le côté, trois Cléante. Possible qu'un soit vrai.Elle voulut tester quelque chose mais un autre lui fonca dessus par derrière. N'étant pas sûre, était ce le vrai, elle se retourna, et bondit dessus. Passa au travers. Parfait parfait. Bon, les trois là... Ils étaient prets à attaquer.

Allez... Une autre preuve de masochisme. Avec un des piques sur sa chaine, elle s'entailla davantage le bras, pour que plus de sang sorte. Beaucoup plus. Le sang se répoandit par terre. Puis le sang changea de forme, et devinrent cinq piques. Cinq? Ouille... Elle avait du vraiment bien s'entailler le bras. Kesmos avait la machoire au sol. IL n'en revenait pas. Cette fille était folle! A enfermer! Les piques allèrent dans sa main puis elle regarda les Cléante, balanca des piques dans les directions de ceux-ci. Un ne l'évita pas, étant de dos. Bon... elle ne regarda même pas. Trop bête. Ce n'était pas le vrai. Elle avait raison, d'ailleurs. Les autres bondirent pour les éviter, puis s'élancèrent vers elle.

Vanille avec un grand sourire, leva une main et fit un brusque mouvement. Les piques changèrent de direction d'un coup, revenant en arrière. Ils traveserent la plupart des blondinets (bon... ca alalit être son surnom, ça). Mais un eu le reflexe de bouger pour éviter. Assez intelligent pour ça. Hum hum. Mais il ne l'évita pas totalement. Une petite méche de cheveux tombait délicatement au sol.

-Trouvé... murmura-t-elle.

ET sur ce, elle fit tournoyer rapidement sa chaine au dessus d'elle, prennant de la vitesse, de la force. Le sang coulait de son bras. Ca lui faisait mal, mais après l'épreuve d'avant... Elle s'en fichait vraiment et éperdumment. LEs deux armes entrèrent en colision dans un fracas métallique. Hourra! Elle ne s'était pas trompée. Elle siffla. Kesmos bondit par derière. C'était le signal.

Et oui... Kesmos était aussi une arme. Version vivante. Il sauta sur le vrai Cléante pour lui faire perdre l'équillibre. 400 kilos sur le corps! Ca doit être lourd.

Spoiler:

Sam 09 Avr 2011, 16:33

Cette fille était complétement timbrée ! Je n'arrivais pas à savoir si lui accorder plus de pouvoir serait réellement une bonne idée ou s'il ne fallait pas plutôt que je me débrouille pour qu'elle ne représente plus une menace pour n'importe qui ! Je commençais à comprendre d'où venait le problème de la multitude d'exs , à se demander s'ils ne mourraient pas l'un après l'autre . Alors qu'elle n'hésita pas à s'entailler le bras pour faire de son sang une arme , il me sembla évident qu'elle voulait me trouver en faisant attention à qui prendrait soin d'éviter les attaques et de ne pas se retrouver crucifié car il était vrai . Je faisais en sorte de contrôler les illusions de façon individuelle bien que cela soit très dur et finalement je ne pus éviter qu'elle sache lequel était le vrai car une mèche de ma longue et très éméchée coupe tomba sur le sol ! C'est en rageant légèrement que je remarquais qu'en plus d'avoir paré mon attaque , la jeune femme avait ordonné à son tigre de me foncer dessus , dans la précipitation je ne pus que m'écrier :

- Et m*rde !

Je lâchais mon arme pour me retourner d'un seul coup contre le tigre , usant de mon habilité permettant d'augmenter ma force physique et ma masse musculaire , je pus aisément , si je puis dire , soulever la masse compacte de chair pesant à peu près une demie tonne qui venait de foncer sur moi à toute vitesse et c'est ainsi que dans un hurlement de hargne , j'en vins à jeter la bête de l'autre côté avec une fureur sans précédent , laissant découvrir que les manches de mon vêtement avaient complétement volé en éclat à cause de mes muscles des bras qui avaient pris un sacré volume . Reprenant leur format initial , je me retournais vers la jeune sirène en soupirant et en repassant une main dans mes cheveux : elle avait osé trancher une partie de ma magnifique chevelure ! Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même pour ce manque d’attention . J'ajoutais alors pour la dernière épreuve à venir :

- Dis moi Vanille , qu'elle est la chose dont tu as le plus peur au fond de toi ?

Une question posée avec sincérité et à laquelle elle se devait de répondre honnêtement si elle voulait réellement posséder mon fragment .

Sam 09 Avr 2011, 16:54

Vanille rigola. Blondinet n'était pas très content. Tant pis pour lui. C'était assez étonnant de le voir soulever le gros tigre. Une petite pensée pour ses habits... Kesmos fit de son mieux pour se rattraper, retomba sur ses pattes, et courrut se mettre derrière Vanille. IL en avait marre d'être à l'écart. Et ensuite, Cléante lui posa encore une question... De quoi avait-elle peur, le plus de vraiment plus? Et tout au fond d'elle. C'était dur à dire. Les yeux regardant les quelques nuages, pencant la tête sur le côté, elle cherchait comment expliquer sa psycologie sur les peurs. C'était assez compliqué. Mais bon... Il faut bien essayer. Soupirant légérement, elle commenca:

-Comment dire?

Très bonne question... Ca allait être très dur à formuler...

-mmh...Je ne peux pas dire la chose qui me fait le plus peur. C'est... Suivant les situations. On ne pense pas forcement à la même chose. Parfois, la plus grande peur est de mourir, mais paradoxalement, on prefererait se sacrifier pour d'autre... Alors je suis comme tout le monde, j'ai envie de rester sur la terre ferme, mais sans avoir peur du machin dont t'as pris l'apparence tout à l'heure.

Espérons que le "machin" ne soit pas rancunier. Mais le sétéotype de la faucheuse... Désolée très peu pour elle. Elle ne savait pas si sa réponse allait satisfaire Blondinet.

-Les peurs évoluent. On n'as pas franchement les mêmes centres de préoccupations à cinq, vingt, quarante, soixante ans... Les peurs suivent l'âge.. Et moi... bah...franchement je ne sais pas comment dire! Le caractère entre en compte aussi d'ailleurs...Bref.... Pour l'instant... Je dirai que ma peur du moment est la solitude et l'abandon. Même si certains disent que je ne suis jamais seul dans ma tête. Au risque d'en surprendre quelques uns, je n'ai aucun problème psycologique, pas de skyzophrénie en vue. J'ai dix-huit ans et j'en profite. Na.

Bon... Elle espérait que son petit discours ait été assez clair....

-Et je suis pas fan du feu. Peut-être parce que je suis une sirène...

Vanillle gratouillait la tête de Kesmos en passant. Le tigre pensa que lui n'avait pas ce problème. Il avait une liste prédéfini de toute ses peurs. Organisation, pour faire face aux événements. Mais la sirène était plutot du genre a tout voir au dernier moment. A metttre sur le compte de la jeunesse.

-Vanille!

Kesmos grognait de mauvaise humeur. Il regardait son bras.

-Aaaaaaah ouiiiiii j'avais oublier.

Oublier que son sang s'écoulait petit à petit de son corps...Elle mit un bout de vétement à elle dessus, serrant un peu. Et regarda son tigre d'un air qui disait: Voila! Content! Kesmos soupira. Irresponsable vis à vis d'elle même.Elle oubliait meme de manger parfois....

Sam 09 Avr 2011, 17:14

-Aaaaaaah ouiiiiii j'avais oublier.

Passionnant le discours sur les peurs d'autrui et très instructif ! A ce détail près qu'elle manqua de se vider de son sang et me prouva ô combien elle savait se montrer irresponsable . J'adressais un petit regard exaspéré à son tigre , Kesmos , qui semblait partager cette sensation face à cette jeune femme dont l'attention était très dure à captiver . Je soupirais alors en me disant que je devais maintenant procéder à l'étape finale : lui montrer la peur , la vraie , celle que j'avais vécu et qu'elle aussi semblait avoir du mal à endurer . Mais vu qu'elle était très étrange , je ne savais pas vraiment comment elle allait interpréter tout cela . Alors d'un claquement de doigt , mon pendentif se mit à luire de milles feux tandis que je dis :

- Tu sais , la solitude , peu importe l'âge qu'on a , c'est surement ce qu'il y a de pire .

Tout autour de nous devint noir , nous errions dans une autre dimension que je venais de créer , un lieu chimérique où les peurs les plus cruelles s’apprêtaient à dévorer toute crue cette jeune sirène . La bibliothécaire et le gros chat d'une demie tonne était solidement attachés par des liens invisibles qui leur laissaient pas le choix : ils entravaient parfaitement leurs mouvements . Au-dessus d'eux , une grosse épée surplombant la tête de chacun , prête à descendre se figer dans la nuque de mon choix pour une seule parole . Je dis alors à la sirène des océans en jetant mes lunettes au loin et en plongeant à nouveau mon regard glacial dans le sien :

- A présent tu dois faire face à ce choix cornélien : où Kesmos meurt et tu gardes la vie sauve , en restant seule à jamais hantée par ta faute . Ou alors bien sûr tu te sacrifies pour lui et l'oblige à a vivre une vie seul , hanté par la vision de sa maitresse mourant sous ses yeux . Cruel dilemme .

Je n'avais fait que battre les cartes , c'était à elle de prendre une décision et de jouer dorénavant .

Sam 09 Avr 2011, 17:30

Alle, c'est repartit... Encore une fois, le pendentif brillait. Pas franchement un bon signe. A chaque fois, ce n'était pas des lapins blancs qu'ils voyaient.

Vanille écouta gentimment la petite phrase que prononca Blondinet. Elle mit ses deux mains sur sa tête. Kesmos fussilait du regarde Cléante. La sirène déviseaga très longuement le jeune homme en face d'elle, ses grands yeux verts et étranges plongés dans son regard froid à lui. Et, pour changer, elle rigola. Pas un éclat de rire incontrolable. Un léger amusement. Là son tigre la regarda exaspéré, se demandant bien ce qu'elle pensait, parce que là, il séchait. Vanille dit:

-Tu n'écoute pas ce que je te dis.

Et c'était un reproche. Oui. Elle se permettait de critiquer quelqu'un qui les menacait de mort. Comme si elle allait se laisser faire. Elle fit donc un petit rappel:

-Je te l'ai dit tout à l'heure. Kesmos et moi ou rien. Si l'un meurt l'autre par avec. Il faudra en ligoter un pour l'empecher de rejoindre l'autre. Donc je choisi simplement l'option numéro trois, qu va faire vraiment plaisir à Kesmos. Je tiens à te féliciter. Tu es le premier à l'enerver à ce point. Même si'il ne le montre pas. Même mes exs ne l'ont pas poussé jusque là.

Kesmos soupira... puis grogna. Elle avait visé juste.

-Donc option 3: on te tue toi. C'est mieux ca en arrange deux sur trois. Et vu que tu as l'air d'un traumatisé de la vie, tu ferai mieux de quitter ce monde, non? Si le monde est tellement plein de peur, d'angoisse et de tout ce que tu essaye de me faire comprendre. Peine perdu, en passant.

Vanille sourit à Cléante, elle n'avait pas spécialement envie de se battre, ni de le tuer. Mais pas touche ni à elle, ni à Kesmos.

-Ca te va, Kesminou?

Pour tout réponse, le gros chat grogna. Tiens un oui? Lui aussi ne voulait pas tuer. Mais pas touche à sa sirène. Et il devait rester en vie pour qu'elle reste en vie. Vanille était comme sa fille. Et les pères, c'est très nerveux. Il se préparait à attaquer à tout mouvements suspets de Cléante

Dim 10 Avr 2011, 13:21

Me tuer , avaient-ils seulement pensés qu'ils pourraient m'atteindre dans pareils situations . Tout ce que réussis à me tirer cette jeune sirène fut un léger soupire : après tout elle méritait peut-être de souffrir pour que la vie l'éduque de la meilleure école qui soit , celle de la douleur . D'un scintillement de mon pendentif et ne serait-ce qu'en un claquement de doigt , les deux épées au-dessus de leurs nuques volèrent en éclat et je les libérais de ces entraves invisibles que j'avais apposé pour qu'ils ne puissent s'enfuir . Plongeant une nouvelle fois mon somptueux regard dans le sien en dissolvant l'univers parallèle que j'avais créé de toutes pièces , je dis simplement après un silence de mort à la frêle bibliothécaire :

- Tu devras t'habituer à voir la mort autour de toi à partir de maintenant et il ne s'agira pas simplement de croire que tu peux la prendre de haut ...

J'approchais d'elle lentement , d'un pas lourd mais silencieux comme un fantôme qui avançais vers la personne qu'il hanterait pour le restant de ses jours . A présent je lui léguais tout ce qu'il restait de ma chair , de ma femme , de mes souvenirs : à présent elle devait vivre avec un terrible fardeau sur les épaules mais à n'en pas douter que sa santé mentale ne pourrait pas être pire qu'elle l'est d'ores et déjà . Une fois à son niveau , je retirais avec délicatesse le pendentif qui ornait mon torse pour passer la longue chaine autour de son cou . Une fois cela fait , je me retournais pour rebrousser chemin par là où j'étais venu en lui disant simplement une fois que je lui avais tourné le dos :

- On se reverra de l'autre côté .

Dorénavant c'était à elle de choisir la façon dont elle utiliserait le présent que je lui fis .

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