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 ¤ Lieux février/mars : l'art des miroirs ¤

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Lun 06 Fév 2012, 21:54

Spoiler:

¤ Lieux février/mars : l'art des miroirs ¤ Jq3rt2

Kaguya est une illusionniste travaillant dans un cirque qui séjourne parfois sur le continent du matin calme. Son talent est tel qu'elle est connue dans toutes les terres du yin et du yang. D'ailleurs, il paraîtrait que ce soit l'un de ses ancêtres qui ait créé le premier miroir. Vous me direz : que fait-elle? Hé bien, elle possède un pouvoir permettant de créer une multitude de miroirs dans lesquels se reflète des images d'elle. Mais ce qui est différent d'une attraction comme celle du labyrinthe des glaces où le reflet des personnes s'y aventurant est tout simplement déformé, est que ses reflets sont bien fidèles à Kaguya, à la seule exception qu'ils bougent seuls. En effet, chacun d'entre eux est autonome et fera donc tout ce qui lui plaira, y compris aller sur le miroir d'un autre reflet.

Bien entendu, cet art est l'un des plus mystérieux existant sur les terres du Yin et du Yang, et bien qu'inutile d'un premier abord, il permet de déstabiliser grandement l'ennemi qui ne sera pas où vous serez exactement. C'est aussi un bon moyen de se sentir entouré lorsque vous êtes seuls.
Bref, cet art étant très rare, Kaguya se propose de l'apprendre à quiconque lui ramènerait l'un de ses poussins. Les petits malins se sont enfuis dans la rue commerçante alors qu'elle était en plein spectacle et depuis, impossible de mettre la main dessus.
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Mar 07 Fév 2012, 00:29

"Mais qu'est ce que c'est ce truc ???"

J'étais en repérages dans la rue commerçante. Etant arrivé la nuit précédente, j'en avais profité pour me nourrir sur quelques passants avant de passer une nuit des plus reposantes dans une petite auberge située un peu en retrait de la rue. Cela n'empêcha pas que je sois réveillé aux aurores par les commerçants installant leur fourbi et s'entrainant à attirer le client en faisant des vocalises. Je m'habillais et partis une dizaine de minutes plus tard.

Il me fallait d'abord me rendre dans une des extensions de la mairie pour vérifier quelques détails à propos des bail que possèdent les commerçants. Mes parents étaient eux mêmes commerçants et j'avais appris que c'étaient en réalité leurs concurrents qui avaient - semble-t-il, je devais les faire parler pour en avoir le cœur net - payé l'assassin qui avait tué mes parents ainsi que toute la famille proche. Même si j'étais quelque part un peu mort et surtout officiellement porté disparu, il restait quelques petites zones d'ombres que je devais éclaircir pour peaufiner les détails de mon plan de vengeance.

Je profitais aussi d'être dans cette rue pour faire quelques emplettes. Je prenais soin de toujours emporter de quoi boire et manger, que la nourriture soit consistante ou plus concentrée en hémoglobine. Le seul petit problème que j'avais encore à résoudre était que mes ailes noires, bien que magnifiques à en croire mon élémental préféré, avaient la fâcheuse tendance de ruiner mes chemises. J'avais pris soin de faire des entailles pour qu'elles puissent se déployer sans trop de problèmes mais cela ne les empêchait guère de s'abîmer plus vite que je ne pouvais recoudre les dégâts. J'étais aussi à cours de pantalons, car même en considérant le fait que j'étais figé à jamais sous cette apparence d'adolescent si doux, timide et presque un peu trop humain, j'aimais changer de style vestimentaire une fois de temps en temps, ne serait-ce que pour ne pas porter la même chose, enfin le même genre d'accoutrements, d'une semaine sur l'autre.

J'étais rentré dans une petite boutique où la vendeuse tout à fait sympathique m'accueilli. J'étais content d'être le premier client de la journée et quand elle m'annonça qu'il n'y aurait pas grand monde à cause d'une nouvelle attraction, je m'en réjouissais à l'idée de pouvoir essayer les tenues les plus farfelues sans me heurter à un seul regard désobligeant. Je passais environ deux heures dans la boutique et après avoir fait préparer et renforcer mes nouvelles chemises, la vendeuse m'indiqua gentiment l'endroit où se tenait la nouvelle attraction qui semblait faire fureur, au détriment des commerçants à certaines heures. Je rangeais l'équivalent de ce qu'auraient dépensé un groupe de filles en pleine semaines des soldes dans mon sac sans fond, qui se révélait en fait des plus utiles.

J'avançais tranquillement et n'hésitais pas m'arrêter à quelques échoppes pour acheter des fruits que Morvan allait adorer, mais aussi pour glaner quelques informations. J'appris alors que c'était une véritable guerre qui se tenait entre marchands, bien que depuis des années il n'y ait pas eu de morts. Cela parvint me demander si beaucoup de personnes, à part ma famille, avait fini par perdre la vie à cause de rivalités aussi minables que l'argent. Un petit piaillement me sortit de mes pensées quand je vis un petit truc jaune picorer une de mes bottes. Seijin fut aussi intéressé que moi et sauta à terre pour observer la bestiole de plus près. A ma grande surprise, il ne tenta pas de l'attaquer mais se mit à le lécher joyeusement. Comment voulez vous qu'un vampire soit crédible dans le rôle de tueur sanguinaire si son compagnon est plus doux qu'un agneau grégaire et dénué de tout esprit de rébellion ?

Je me saisis doucement du petit être tout jaune et laissais Seijin escalader ma manche droite pour grimper sur mon épaule. Je ne savais pas encore ce que j'allais faire de ce truc mais je n'allais pas refuser un peu de compagnie pour autant. J'approchais enfin d'une place où la foule s'y était entassée. J'eus un peu de mal à passer et constatais que j'arrivais à la fin du show et que j'avais tout raté. Le tonnerre d'applaudissements manqua de me briser les tympans, la cochlée me hurlant des inepties pour que je me bouche les oreilles. J'aperçus une jeune fille, plutôt jolie qui se ramenait en courant sur la scène. Un nouveau coup de tonnerre d'applaudissements me tomba dessus et je manquais de tous les étrangler avec mon ombre pour les faire taire. D'ailleurs, un petit vent glacial s'était levé comme pour les inciter à dégager. Je constatais une fois de plus que j'avais du hériter des capacités de l'élémental en passant la nuit à ses côtés, après qu'il ait obtenu le pouvoir de contrôler la météo au volcan. La jeune femme prit alors la parole d'une voix assurée mais des plus émotives, annonçant que ses poussins s'étaient échappés et qu'elle y tenait énormément. Elle demandait donc aux âmes charitables de bien vouloir les lui ramener si d'aventures ils en croisaient dans les rues. En me voyant - et surtout en apercevant un de ses si chers et tendes poussins - elle sauta de la scène avec entrain avant d m'interpeler.

"Vous en avez retrouvé un ? Oh merci beaucoup !"


Je ne sus trop comment réagir devant cette vague de joie et la laissais parler.

"Je m'appelle Kaguya ! Dites moi, que pourrais-je vous offrir en remerciements ?"

J'hésitais un instant avant de lancer un trait d'humour purement vampirique qui risquerait de lui jeter un froid, me permettant alors de me débarrasser de la demoiselle et de son petit poussin, au plus grand désarroi de Seijin.

"Eh bien si vous aviez un reflet à m'accorder, je ne serais pas contre ..."

Comme prévu, elle fit une moue indéfinissable. Mais elle reprit aussitôt son ait enjoué avant de me lancer :

"Je crois que je peux arranger ça ! Vous me suivez ?"

Je ne trouvais rien à dire à son clouage de bec et lui emboitais le pas. Elle m'entraina dans des coulisses de fortunes avant de reprendre son poussin. Elle le mit dans une boite assez grande proportionnellement à la bête gardée avant de m'annoncer :

"Si j'ai bien compris, vous n'avez pas de reflet ... C'est drôle car un de mes numéros consiste justement à créer des miroirs dans lesquels mes reflets sont complètement indépendants. Bon, quand je suis sur scène, ils savent se tenir mais en privé, ils font tout pour me faire rire quand je baisse de moral !"

Elle me fit m'asseoir et je l'écoutais encore un peu. Elle m'expliqua comment elle avait acquis cette capacité et était tellement heureuse qu'elle me força à écouter la technique pour faire apparaitre les miroirs. Lorsque j'appliquais la théorie, je vis soudain un miroir apparaître devant moi. Il semblait être immatériel mais des plus réels et flottait tranquillement dans les airs. Le seul problème est qu'il était vide, normal car je n'avais pas vu mon reflet depuis plus de dix ans !

"Bon ! Vous souvenez vous de votre dernier reflet ?"


J'éludais la question. En fait je m'en souvenais très bien mais je ne voulais pas trop qu'elle voit l'état dans lequel j'étais à ce moment précis. J'étais devenu une véritable loque à cause des expériences répétées et souvent ratées des sorciers, qui avaient eu des effets secondaires désastreux sur mon état de santé. Elle ne se découragea pas et me dessina le plus fidèlement possible sous tous les angles. Un quart d'heure plus tard, je pus découvrir que mon visage ne semblait pas avoir changé depuis mes derniers souvenirs, même si ma peau avait perdu ses rides et les poches dans les poches des poches sous mes yeux eux mêmes un peu pochés. Je me concentrais de nouveau et fusionnais dans ma tête les images si parfaites que Kaguya avait dessinée et les souvenirs qu'il me restait pour créer une représentation assez fidèle. Je me surpris alors, débarquant du côté droit du miroir en me moquant de moi même. Je paraissais sortir d'une bande dessinée mais cela me fit du bien de me voir comme j'étais, enfin comme je pensais être.

"Ne vous inquiétez pas ! Après un peu d'entrainement, vous arriverez à vous créer une multitude de miroirs et reflets à votre véritable image et pas seulement celle que vous pensez montrer ! J'espère aussi que vos reflets se tiendront un peu mieux en public, même si je dois vous avouer que les miens ont mis un sacré bout de temps car j'ai du les engueuler un bon coup avant qu'ils ne deviennent raisonnables !"

Je souris à sa remarque et la remerciais de son accueil. J'espérais bien repasser dans quelques heures, histoire de voir et apprécier complètement son spectacle, en espérant qu'elle ait retrouvé tous ses poussins !
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Mar 07 Fév 2012, 11:35

    La rue commerçante tenait vraiment bien son nom. On aurait put comparer cet endroit à un véritable océan de personnes et de races en tout genre. Lorsque l'on pénétrait dans cette vague parlante et grouillante de monde, il était presque impossible de repartir sans rien n'avoir acheter. Des boutiques par dizaine, par millier, s'étendaient à perte de vu dans cette rue qualifié de sans fin. Les commerçants se faisaient la guerre, et c'était à celui qui hurleras le plus fort pour attirer le plus de monde. Chaque échoppe, chaque vitrine, vendaient des choses différente. Cela pouvait aller des cristaux sentimentaux, aux potions pour endormir, jusqu'aux robes enchantés en passant également par diverses babioles pour rendre plus fort en apparence ou pour éviter d'avoir les cheveux qui frise. Niva n'arrivait pas à en croire ses yeux. Elle n'avait jamais vu un endroit pareil. Quelque temps auparavant, elle s'était informé sur les différents endroits où chercher des éléments pour ses potions. Elle pouvait trouver plusieurs choses utiles dans cet endroit magique qui offrait pratiquement tout ce que l'on pouvait rêver. A condition d'avoir assez d'argent ... Ce n'était pas un problème pour Niva. Elle fouilla dans une de ses petite poches enchantée pouvant contenir à peu près n'importe quoi et en sortit son porte feuille, en forme ... de feuille. Elle avait rendu service à beaucoup de personnes et avait était récompensée convenablement. Elle avait assez pour s'acheter un cristal sentimental ainsi et quelque métaux simple. Ce qui était pratique dans la rue commerçante c'est les grand panneaux lévitant au dessus de chaque échoppe : elle ne pouvait pas se perdre comme çà. Elle se dirigea d'abord vers le marchand à métaux. Elle prit donc quatre petit morceaux de fer simple. Niva leva les yeux au ciel et repéra par la suite, l'échoppe sentimentales plus communément appelé : Chez la marchande de sentimentaux.

    Elle arriva devant la fameuse boutique. L'échoppe était construite dans un matériaux étrange, ressemblant à du verre mais avec des nuances colorés à l’intérieur. Bizzarement, à chaque couleur que Niva contemplait, naissait un sentiment différent en elle. Par exemple, alors qu'elle regardait une nuance verte émeraude, elle eût soudainement le sentiment d'être en communion avec la nature et un bonheur se dessina sur ses lèvre fine. Alors que son regard lagon se dirigea vers une nuance plutôt rouge, une colère indescriptible s'empara d'elle. Mais ce qui troubla la jeune femme, c'était surtout la tristesse soudaine qui la submergea lorsqu'elle resta, fixe, devant une nuance bleu-grise. C'est avec les yeux embués de larmes qu'elle attendit un petit moment avant que la marchande, avec un embonpoint gracieux et un sourire illuminée ne s'adresse à elle.


    - B'jour ma petite d'moiselle. Je vois que t'es nouvelle ici. Tout les nouveaux r'garde les nuances de mon échoppe quand elle savent pas s'que c'est. Tu veux ach'ter un magnifique cristaux d'sentiments ? "Vec çà, tu pourras faire d'Belle potions avec tes petite mains d'magicienne.


    Son accent fit sourire Niva. La grosse dame appelait à la sympathie et elle devait reconnaitre les magiciens et les sorciers, devant être de fidèles clients. Mais, malheureusement, Niva ne pouvait pas acheter grand chose dans son échoppe.


    - J'aimerais un cristal sentimentale s'il vous plait.

    - Tout d'suite tout d'suite. Et voilà !


    La grosse dame lui tendit non sans un sourire l'achat de la jeune femme qui lui donna à son tour l'argent pour être la propriétaire de ce cristal.


    - Merci bien et bonne journée.


    Niva s'éloigna de la boutique en mettant le précieux cristal dans sa poche. C'est alors qu'elle entendit un petit couinement. Comme un petit oiseau. Hors il n'y avait pas de nid dans la rue commerçante. Intriguée, Niva se rendit à la source du bruit, avec difficulté, vu le brouhaha et la foule qui se faisait de plus en plus épaisse. C'est alors qu'elle le vit. Un tout petit poussin, au milieu de la foule qui ne le remarquait même pas, criant désespérément de peur. Niva sentit son coeur s'emballer à l'idée horrible de voir ce petit être se faire écraser par la vague aveugle de la population. Elle essaya de toute ses forces de se précipiter vers le petit oiseau. Soudain, un sabot d'un bélua cheval se leva au dessus du poussin, menaçant. Juste au moment où l'oiseau aurait dût mourir, Niva activa ses pouvoir et engloba la petite bête dans un allo de protection. Il s'en était fallut de peu ...


    - Hey petite créature magnifiquement mignonne, que fais-tu ici dans un endroit trop dangereux pour toi ?


    Niva sourit en prenant le poussin qui couinait de bonheur d'être encore en vie. C'est en levant la tête que Niva eût la réponse. Sur un des mur de la rue commerçante, une affiche avait était placardé : un avis de recherche. Une jeune illusionniste du nom de Kaguya à perdu ses précieux petit compagnon jaune alors qu'elle donnait une représentation au cirque. Morte de panique et d'inquiétude, elle avait lancé un avis de recherche suivit d'une récompense qui ne pouvait laisser Niva indifférente. Un nouveau pouvoir.


    - On va te ramener à ta maîtresse petit coeur.

    _______________________________________________________________________



    - Ho mon chéri ! Tu es vivant ! Je suis si heureuse ! Où l'avait-vous trouvé ?


    Niva ne put s'empêcher d'être fière d'elle quand elle vît l'étincelle de bonheur enflammer le regard de Kaguya quand la magicienne avait tendu le petit poussin vers sa maitresse, bouche bée.


    - Dans la rue commerçante, je l'ai sauvée in extremis des sabots d'un bélua et j'ai vu votre avis de recherche, alors je suis venue vous ramener votre petit compagnon.

    - Vous êtes magnifique. Vraiment magnifique !



    Après avoir embrassé une bonne dizaine de fois l'oisillon, Kaguya l'installa dans un petit coin entouré de barrières.


    - Je dois te remercier comme prévu. Viens avec moi, je vais t'enseigner mon art, je l'appel " L'océan des reflets ". Finit par dire l'illusionniste, se mettant à tutoyer la magicienne.


    Niva suivit la jeune illusionniste au milieu de la scène du cirque. Elle dût se mettre devant un miroir et regarder pendant un long moment son reflet afin d'en assimiler les détails. C'était un exercice plutôt long et demandant une force de concentration incroyable, car, chaque détails de son apparence devait être gardé en mémoire. C'est après cet exercice que Niva dût apprendre à matérialiser des miroirs grâce à un mélange d'esprit, de corps, et de magie. Étant magicienne, la jeune femme n'eût pas beaucoup de mal à les créer. Retranscrire son image et les rendre autonomes étaient une autre affaire. Niva dût faire beaucoup d'effort d’énergie et de logique afin d'attraper l'astuce.


    - Tu dois mélanger subtilement les gestes de tes mains avec tes chakras et faire passer un fluide constant dans tes mains. Ce fluide de doit pas être trop fort sinon tes miroirs se briseront mais ne pas être trop faible non plus sinon tes reflets seraient d'un graphisme pitoyable. Pense à des fil de magie qui sortent de tes mains et imagine que tes reflets sont des marionnettes qui s'anime grâce à tes fils. C'est pas si mal. Concentre toi plus et tes gestes doivent êtres plus souples et plus gracieux.


    Ce n'est qu'en fin d'après midi que la jeune magicienne reçut les approbations de son maitre illusionniste. Le petit poussin semblait contempler avec admiration les faits et gestes de la jeune magicienne.


    - Tu es prête. Tu maitrises très bien mon art ancestrale. Tu devras tout de même continuer à t'entrainer mais déjà, tu pourras rendre confus beaucoup de monde et tu pourras aussi te parler à toi même.


    Kaguya sourit franchement à Niva en lui tenant les mains. La magicienne était fière de pouvoir perpétuer les talents d'une jeune illusionniste aussi douée.



    - Une dernière chose avant que tu ne partes.

    - Oui ?

    - Je n'ai pas encore donné de nom à mon petit poussin, et à ses frères et sœurs non plus, mais vu que je sent que c'est une femelle, cela te générait-il que je lui donne ton prénom ?


    Niva l'oisillon qui se lavait les plumes. Lorsque celui-ci leva la tête, la jeune magicienne fût étonnée de voir la couleur des yeux du poussin : Lagon. Du même bleu que Niva. Elle n'avait jamais vu de poussina ux yeux bleu et elle ne put s'empêcher de rire.


    - Il me ressemble après tout. Répondit-elle. Alors oui tu peux donner mon prénom à cet amour de poussin.


    Niva fit un dernier sourire et partit, avec un nouveau pouvoir et un poussin ayant son nom.



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Mar 07 Fév 2012, 17:01

La rue commerçante, sa faisait un moment déjà que j'avais dans l'idée d'acheté un petit quelque chose pour Bast et quel meilleurs endroit que cette rue ou les étals s'alignent les uns après les autres ? Malheureusement jusque là j'étais complétement bredouille, impossible de trouver quoi que ce soit de bien. En effet il n'y avais rien qui pouvait convenir à ma compagne, soit la taille n'aller pas, soit le coloris lui donner un air de peluche, et ce n'était en rien une peluche. Je devais donc me résoudre à laisser Bast être un chat comme les autres, à la différence près que peu de gens ont un chat des sables qui peut devenir une lionne. Sauf qu'une grosse commerçante au regard porcin en avait décidé autrement au moment ou je me lassais de toutes ses recherches. Regardant le ruban que j'avais autour du coup elle s'était proposé de m'en ventre d'autre, et au points ou j'étais j'avais accepter de regarder son étal de plus près. Après un temps d'hésitation je prenais trois autre coloris pour moi, remerciant la vendeuse tout en prenant soin de m'éloigner au plus vite.

Le tissu était doux et dans un sens je devais avouer que la vendeuse quoi que en aucun cas attirante avait un savoir faire inégalable. Le tissu avait une qualité, une douceur et en même temps une classe inégalable ou presque. Je changeais mon ruban noir uni pour un autre, noir là aussi mais brodé de fil d'or, formant en son centre une sorte de petite clochette. Je devais bien avouer que ce ruban aller bien plus avec ma tenu actuelle, mieux encore le tissu étant neuf je n'avais plus cette sensation de deux main autour de ma gorge quand je tournais la tête. Alors que je m'enfonçais dans la foule, m'éloignant des étales en tout genre, j'entendis soudain une voix féminine mais paniqué alerté la foule.


"Mes poussins, ils se sont sauvé, j'apprendrais mon art a quiconque m'en ramènera, mais je vous en supplie, retrouver mes adorable poussin."

Son art, qu'étais l'art de cette demoiselle ? je ne le savais pas mais en me rapprochant je put voir des miroirs, une cinquantaine avec le reflet d'une seule et même personne. Je souriais, voilà quelque chose que je devais obtenir, je ne devais pas hésiter et partir aussitôt à la recherche des fameux poussins. Bast ne semblait pas trop comprendre ma joie soudaine. Je marchais rapidement, soudain Bast bondit, un homme gueula plus qu'il ne cria après ma compagne qui déjà filais ventre à terre. je lançais un regard sombre à l'homme qui compris aussitôt qu'il fallait mieux m'éviter, à mon grand soulagement. Il ne me fallut guère longtemps avant de trouver Bast, elle levait la patte et feuler après un ridicule petit oiseau jaune, un poussin !

J'étais pour ce coup plus vive que ma compagne et cette dernière sembla faire la tête en me voyant lui prendre sa proie. le poussin, terrifier se serra bien dans ma main. J'avais enfin un de ses fichu volatile, et l'art des miroirs serait bientôt miens. Je revint en prenant soin de cacher le petit animal vers la place centrale ou la demoiselle criais à qui veux l’entendre qu'elle voulais qu'on retrouve ses poussins. J'avançais entre les miroirs quand elle me fit soudain face.


"J'ai bien crus que j'allais ne jamais vous retrouvez avec tous ses miroirs qui porte vôtre reflet. Voilà votre poussin, Enfin, l'un de vos poussin."
"Oh merci, venez avec moi, je vais respecté ma parole."

Elle pris l'animal avant de filer, je la suivais, Bast regagna mon épaule alors que je commençais à marcher. Je caressais ma compagne avant d'arriver dans une espèce de grand chapiteau ou elle mis son compagnon en cage avant de me faire face.

"Moi c'est Kaguya, je suis illusionniste. Bon, chose promise chose du, je vais vous apprendre à maîtrisé les milles reflets uniques."
"Merci Kaguya, moi c'est Neith."

Après des explication plus ou moins technique elle me fit une première démonstration, m'invitant à m'essayer. je me concentrais alors, ma gemme de chance brilla et un premier miroir se forma, reflétant mon image. Ce n'étais pas encore vraiment l'effet escompté mais Kaguya rit joyeusement, avant de m'aider, me réexpliquant tout avec une patience infini. Bast visiter pendant ce temps la les lieux, insensible à ce qui se tramait. Je fit un nouvel essais, qui se passa un peu mieux que le premier jusqu'à ce que Bast bondissent sur un autre poussin. Kaguya cria mais par chance, le petit animal n'eus rien et elle put le ramener avec le premier sans souci.

"Bon, on va y arriver. Ta compagne semble aimer le poussin cru on dirait bien."
"Oui, malheureusement, mais je ne pense pas qu'elle leur fera vraiment quelque chose, bon reprenons."

Plus les minutes passé et plus j'apprenais à faire des miroirs avec des reflets capable de bouger d'eau même, Kaguya m'apprenais et j'écoutais comme je n'avais pratiquement jamais écouté avant. la soirée tomba bien vite et elle m'invita même à rester manger et dormir. J’acceptais avec joie, contente que ce souci soit réglé avant même que je n'ai besoin d'y songer. La soirée se déroula calmement et après le repas j'étais capable de crée un reflet parfait, intangible mais agissant de lui même. La nuit fut moins came car je ne faisais que penser à ce nouveau pouvoir et à tous ce que je pourrais en faire. malheureusement a part un atout pour les mauvaise passe je n'y voyais pas trop d'utilité. Finalement, à l'aube j'étais assise sur mon lit de fortune à m'entrainer.

"Hé bien, toi alors tu ne perd pas de temps, deux miroirs, c'est super, bon même si j'avoue qu'ils sont encore bien instable tous les deux en même temps. Viens plutôt manger, on retravaillera après."

Je ne dit rien, acceptant ce maigre repas du matin avant que Kaguya ne me donne les dernières explications, essentiel pour que je puisse enfin maîtrisé véritablement les milles miroirs unique. Je finis par abandonner mon hôte, une nouvelle capacité en ma possession, conscient que je devrais m'entrainer. Je sortis du chapiteau alors qu'elle monté sur scène. J'observais un temps ses miroirs avec une sorte de joie. S'était vraiment jolie à voir et Kaguya m'adressa même un clin d’œil avant que je ne m'enfonce définitivement dans la foule, abandonnant définitivement la demoiselle au miroirs pour regagner ma vie d'Ombre.

"Merci Kaguya, ce fut un plaisir d'apprendre de toi."

Je murmurais ses mots comme un dernier au revoir à mon maître d'un temps. J'avais bien une idée de ce que j'allais faire à présent et j'espérais juste ne pas prendre inutilement des risques en devenant de plus en plus ambitieuse, une ambition qui me conduirait peut-être au sommet comme au fond d'un gouffre.

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Jeu 09 Fév 2012, 21:24

"- Vous en avez trouvé un vous aussi !! Oh mille merci !!!
-euh... De rien.
-Voulez vous que je vous apprenne mon art pour vous remerciez ?
-Si c'est le prix que vaut se poussin, alors oui !"
J'avais trouver ce poussin au sur le marché. Je ne savais pourquoi j'avais décidé de l'attrapé et de le garder. Puis quand j'avais vu l'affiche quelque mettre plus lion je m'étais dit" Pourquoi pas après tout, allons le rendre à sa proprio !". Et j'y était aller. Elle me fit marché sous divers tentes. Puis elle me désigna un tas de coussin sous une tente.
"-Assis toi là, je vais cherché de ou trois trucs ! Au fait ? Je m'appelle Kaguya !
-Je suis Owenara.
-C'est jolie mais c'est long !
-Appel moi Owen si tu préfère.
-d'accord !"
c'était drole, elle avait les airs d'une petite fille coincé dans un corps adulte ou presque. Elle partit presque en courant.Je me retrouvais seul avec le poussin. Il me regarda d'un air effrayé.
"-Je te ferais pas de mal, je suis aussi un oiseau !"
Je ris. Kaguya revient avec deux miroirs et un service de thé. Elle m'en servit un et me tendis un miroir.
"-regarde et apprends !"
j'ochais la tête. Elle se mis en action. Le spectacle me fascina. IL dura 5 minutes mais pour moi il fut 1 heure ey à la fois 30 secondes.
"-c'est merveilleux !
-c'est juste un jeux de concentration !
-la concentration c'est pas mon fort...
-Il faudra pourtant t'y faire ! Essaye !
J'ouvris de grands yeux. Me concentré, la maintenant de suite et joué avec les miroirs... Euh... Okey ! Je me concentrais, fixant mon esprit sur le miroir et essayait.
"-j'ai dis concentration !"

5 heures plus tars, six verres de thés vidés, un 60eme d'échecs et enfin un première réussite plus tard, nous fûmes interrompu. Un homme voulait voir Kaguya.
"-[color=olive][Continu, j'arrive !/color]"
Elle se leva et partit.
"-me concentré, je dois seulement me concentré. Fixer mon esprit sur un point et vier mon esprit. Il ne peut pas être aussi remplit... Pourtant le vider c'est dur. Tu crois que parler à voix haute t'aide ? Je sais pas mais j'aime bien ! Cela me permet de me vider l'esprit. Il est vide? Je crois ! Alors go !
Je fermais les yeux et partit à la rencontre du miroir. Calme, la respiration controlé et le sourire au lêvres. Les deux miroirs présent devinrent mes objets.
"-tu y arrives ?! Génial !"
J'ouvris les yeux en sursautant, les miroirs jouaient encore avec mes reflets.
"-euh... ouais...
-continue ! J'augmente le nombre !"

Encore bien des heures plus tard, la nuit était tombé. Je jouais avec les miroirs, 5 en tout. Kaguya m'en montra un sixième.

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EDIT DE MITSU -> Pas assez de lignes, pouvoir non attribué.
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Jun Taiji
✞ Æther de la Mort ✞

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Jun Taiji
Lun 13 Fév 2012, 00:25

Observer, toujours observer la foule, les agissements, les expressions. Je regardais donc cette foule grouillante d'individus en essayant de repérer ce que pouvait ressembler à un poussin. J'avais entendu parler de cette artiste du nom de Kaguya qui possédait un art des plus intéressants, l'art de faire apparaître des miroirs contenant chacun en leur sein le reflet de la personne maîtrisant ce procédé, un reflet qui avait le don de se mouvoir seul. Pour tout avouer, c'était mon étoile qui m'avait conseillé de venir ici afin de gagner en puissance. Ce n'était pas un pouvoir d'attaque mais il était clair que cela pourrait être utile et améliorerait ma défense sans aucun doute.

C'est pour cette raison que j'observais la foule depuis un petit moment, à la recherche d'indices me permettant de savoir où est ce qu'il y aurait un poussin appartenant à cette femme. Si j'avais entendu parler de cet échange, d'autres en avaient surement aussi entendu parler et même si ma source était haut placée, j'aurai sans doute quelques concurrents. La concurrence ne me faisait pas peur, justement, c'était un stimulant intéressant. J'étais un Rehla et peut-être que ce genre d'activités étaient un peu étrange venant d'un membre de mon espèce mais pour le moment, je n'avais pas accès à la connaissance et je n'étais qu'un novice. Et puis, si le fait d'être un Rehla signifiait être une sorte de sage réfugié dans une caverne pour lire le ciel tous les soirs, je préférai laisser ma place à quelqu'un d'autre.

Je réfléchissais donc à mon statut jusqu'à ce qu'un groupe d'enfants n'attire mon attention. En fait, un des enfants était en train d'appeler les autres comme pour leur montrer quelque chose. Je me doutais que la chose en question avait de grandes chances d'être l'un des poussins de Kaguya puisque les enfants étaient souvent attirés vers les animaux. Seulement, si celui-ci appelait les autres, c'était sans doute parce que le poussin en question ne pouvait pas se déplacer, ne pouvait que rester sur place. Je me dis alors qu'il devait avoir été enfermé dans une cage par les faits de quelqu'un. Peut-être un commerçant qui voulait en tirer un bon prix?

Je me dirigeais donc d'un pas nonchalant dans la direction qu'avait prise les enfants. Je ne m'étais pas trompé puisque le poussin se trouvait maintenant en la possession d'un petit homme qui, d'après ce que je voyais, aimé abusé de la bière tant son ventre était gros et dilaté par rapport au reste de son corps. Je me retrouvais bientôt aux côtés des enfants qui s'égosillaient près de la cage, essayant de communiquer avec l'oiseau qui avait l'air plus effrayé qu'autre chose. Je me mis à regarder le petit homme dans les yeux puis finit par dire :

« Je veux cet oiseau »

Me regardant à son tour, il me sourit comme si nous allions faire affaire avant de dire :

« Oh mais oui l'ami! J'espère que tou a de quoi payer! Que me propose tou en échange? »

Je souris, légèrement contrarié qu'il ne comprenne pas le sens exact de ma phrase. Puis, essayant d'aller aussi vite que je pouvais, je sortis mon poignard, l'agrippant par le col avant de lui planter la pointe du couteau sur la gorge, mon regard assassin comme seule promesse d'une mort certaine s'il ne me laissait pas ce que je lui demandais :

« Non, je crois que tu n'as pas compris, l'ami, je veux cet oiseau... »

« Si si...l'oiseau est à toi... »

Je savais que ce n'était pas une bonne chose à faire devant les enfants mais si je voulais arriver à mes fins, c'était le seul moyen. De toute manière, vu le monde dans lequel nous vivions, les petits avaient déjà dû voir pas mal d'atrocités. Je pris donc la cage dans laquelle se trouvait le poussin de Kaguya, me dirigeant vers le cirque où cette dernière devait m'apprendre à utiliser son don.

En chemin, je finis par poser la cage contenant le poussin afin de me rouler un cigarette. Je pris le papier et d'une main de maître garnis le tout de tabac avant de rouler et d'emprunter un peu de feu au marchand de saucisses grillées pour l'allumer. Ca ne faisait pas longtemps que je fumais à vrai dire que ce trait de caractère, même mon étoile ne l'avait pas prévu. C'était amusant de voir comment j'avais changé depuis qu'elle m'avait transformé. Enfin, peu importait, j'étais à présent presque dépendant d'une substance qui pouvait me tuer et ça ne me dérangeait pas plus que ça compte tenu du nombre de choses impressionnants qui étaient susceptible de venir à bout de ma personne.

Une fois devant le cirque, j'attendis d'avoir finis ma drogue avant de rentrer sous le chapiteau. Quitte à voir Kaguya, autant assister au spectacle avant. Je m'asseyais donc entre une femme d'un certain âge semblant aimer boire du thé en bonne compagnie et un homme qui m'avait tout l'air d'être une sorte de chasseur. Les races n'avaient pas réellement d'importance pour moi car je pensais que les individus étaient bien plus cette appartenance au bien et au mal. Un démon n'était pas toujours méchant, loin de là. Enfin, ce n'était que mes théories et je n'obligeais personne à les approuver.

Kaguya entra en scène et je ne pus que me rendre à l'évidence : son art était fabuleux. Enfin, je ne savais pas si on pouvait appeler cela comme ça parce que c'était purement magique, une magie basée sur des statistiques. Un peu comme nos choix modifient notre existence. Une femme se levant de son lit cinq minutes trop tard peut rater un rendez vous important alors que cette même femme pourrait dans une autre dimension s'y rendre. Mais est ce qu'il vaut mieux le rater ou y aller? Cela est simplement dit dans le futur et seuls les Rehlas ont le pouvoir de la connaissance. Oh je n'avais pas ce pouvoir mais mon comportement parfois et mes réflexions laissaient penser qu'en prenant de la puissance, je deviendrai sans doute un très bon Rehla.

Après le spectacle, j'allais voir Kaguya avec la cage contenant le poussin. Cette femme était d'une beauté rayonnante, hypnotisante et même si le l'avais déjà vu un peu plus tôt, la contempler d'aussi près ne pouvait que ravie mes yeux. Ses longs cheveux noirs, son regard perçant dans lequel tout homme pouvait sans nul doute se noyer...elle ressemblait à une poupée maléfique, une poupée d'une beauté somptueuse, fragile. Je lui tendis donc simplement la cage en disant d'un ton neutre :

« Votre poussin... »

La jeune femme sembla aussi comblée que le volatile qui se mit à couiner dans tous les sens. Je savais que je n'avais pas besoin de rappeler à Kaguya les teneurs du contrat qui nous liait et elle m'apprit son art les heures qui suivirent. Ce fut un travail difficile mais j'avais raison sur un point : les reflets se mouvaient en fonction des statistiques de ce qu'aurait fait la jeune femme et plus la personne semblait active et pleine de surprise, plus les reflets bougeaient de manière différente. Je maîtrisais donc cet art le soir venu, même si mes reflets à moi ne bougeaient pas avec la même dextérité que les siens. Enfin, cela m'était égal car j'avais tout le temps de peaufiner cet art car, ce qui comptait après tout, c'était la technique.

Je partais donc après avoir appris cet art et avoir dîner avec la troupe du cirque. Il ne faisait aucun doute que ces gens avaient la main sur le cœur et le sens de la solidarité, du moins, avec les personnes qui savaient s'en montrer dignes. Et digne, je l'étais.


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Ven 17 Fév 2012, 16:05

La rue marchande est l’endroit le plus fréquenté de tout le continent voire même du monde entier. Des milliers de personnes errent quotidiennement dans la ruelle dans l’espoir d’y faire une bonne affaire. On y retrouve toutes sortes de personnes qu’importent leur race, leur âge, leur sexualité et même leur alignement. C’est d’ailleurs le meilleur endroit pour étudier l’anthropologie, l’ethnologie ou encore la sociologie.

Si l’on cherche un objet, c’est certainement l’endroit où il faut se rendre. En effet, une myriade de boutiques s’aligne pour former cette avenue qualifiée d’infinie tellement elle s’étend sur une longue distance. Que l’on cherche des potions, des armes, des armures, de la nourriture ou quelque objet que ce soit, vous avez sonné à la bonne porte.

Il vous faudra néanmoins chercher longtemps afin de trouver le vendeur qui vous cédera l’objet de vos rêves au meilleur prix. D’ailleurs, il ne faut pas hésiter à négocier et user de malices pour faire baisser la somme que vous devrez débourser. En effet, c’est une vraie guerre marchande qui se déroule chaque jour ici. Chaque commerçant veut faire mieux que son voisin en proposant des prix censés « défier toute concurrence ».

Il y a quand même quelque précaution à prendre dans cette allée bondée. De nombreux voleurs se faufilent défaussant les honnêtes gens de leur bourse, leurs bijoux où tout autre objet pouvant être volé. Il parait même qu’une boutique de tapis abrite en fait la guilde des voleurs.

C’était un jour sombre. De gros nuages noirs obscurcissaient le ciel. Les rayons du soleil tentaient tant bien que mal de se frayer un chemin dans le ciel ténébreux, en vain. La pluie était aussi au rendez-vous. Certes, ce n’était pas une pluie battante mais une fine bruine qui suffisait à vous glacer le sang. Le vent soufflait fort faisant virevolter vêtements et cheveux en tous sens.

Raven s’engouffra dans la rue commençante. Comme à son habitude, l’endroit était bondé bien que la météo ne soit pas propice au magasinage. Le sorcier remonta la ruelle face au vent balayant du regard les vitrines des échoppes devant lesquelles il passait. Le jeune homme était à la recherche d’une boutique de potions, d’alchimie ou encore d’ustensiles. En effet, il désirait se procurer un nécessaire à potion car, bien qu’il ait été initié à la magie noire, ce n’était encore qu’un novice dans l’art de fabriquer des potions. Pour évoluer dans ce domaine, il lui fallait pratiquer mais sans l’appareillage indispensable, ce n’était pas possible.

Il passa devant plusieurs magasins proposant fioles, tubes à essais, flacons et mortiers. Il n’avait encore fait aucun achat, proliférant des injures lorsqu’il il voyait les sommes exorbitantes réclamées par les commerçants.

Ce n’est qu’après une bonne heure de marche qu’il trouva une boutique où les prix étaient raisonnables. Il ne déboursa qu’une centaine de pièces d’or pour un mortier, un pilon, une dizaine de flacons, de fioles, de tubes à essai et d’éprouvettes. Il rangea ses achats dans son sac avant de sortir de l’établissement.

Heureux de la bonne affaire qu’il avait faite, c’est avec un sourire aux lèvres qu’il décida de se rendre à la taverne la plus proche pour fêter ça. Il continuait donc à remonter la rue vers la place de la fontaine. Quand tout à coup, une feuille de journal, virevoltant dans les airs tel un papillon, fut plaquée contre son torse. Il attrapa le papier et essaya de le déchiffrer. L’encre avait coulé à cause de la pluie mais il arrivait à distinguer quelques mots clés: « Kaguya, recherche, poussin, récompense». Le jeune homme jeta le document sur le sol et continua son chemin sans se préoccuper de ce qu’il venait de lire.

Peu de temps après, le sorcier se trouvait devant la porte du Griffon d’or. C’était une taverne populaire où les passants aimaient venir se détendre entre deux magasins. Le mage entra. Il y avait un monde fou. De nombreuses personnes s’étaient sans doute réfugiées en ce lieu du fait de la météo. Des rires, des pleurs, des cris, des bruits des chopes frappant sur les tables… Un immense brouhaha résonnait dans la pièce. Raven s’avança vers le bar et prit place sur l’un des derniers tabourets disponibles. Là, il commanda une bière lorsque l’aubergiste vint le trouver. Il dégusta tranquillement sa chope avant de rentrer.

Sur le chemin du retour, il fut attiré par un attroupement. Ils semblaient regarder le sol tout en applaudissant. Curieux, le jeune homme s’approcha et découvrit un petit oisillon jaune qui se trémoussait. Il semblait répéter une chorégraphie qu’il avait apprise. A la fin, il se mit à piailler une douce mélodie. Lorsqu’il en vue assez, le jeune homme tourna les talons reprenant la route. Soudain, il se souvint de ce qu’il avait lu quelques heures auparavant. Il revint à l’endroit du spectacle. Usant de malice, il décida d’attirer le poussin avec l’image d’un de ses semblables. L’oisillon arrêta son spectacle et il rejoignit le sorcier. Les passants le félicitèrent pour avoir enseigné cela à l’animal. Il les remercia rapidement avant de se mettre à la recherche de cette Kaguya.

L’oiseau ne tarda pas à se rendre compte de l’illusion. Vif, il sauta de l’épaule de son ravisseur et tenta de s’échapper en entrant dans un magasin. Malheureusement pour lui, le sorcier n’eut pas de mal à le rattraper. En effet, ce dernier usa de magie noire pour réduire sa vitesse de déplacement. D’ailleurs, le mage lui infligea de nombreuses altérations d’état pour être sûr que l’animal de tente plus de s’échapper. L’oiseau en main il continua son chemin demandant à certains passants s’ils ne connaissaient pas une certaine Kaguya.

Raven se retrouva au cirque. D’après une vieille dame habitant la région, le cirque de Kaguya l’illusionniste était en ville. Si l’on ajoutait à cela le fait que le poussin était entrainé à faire un spectacle, ce devait être le bon endroit.

Le sorcier arriva à la fin du spectacle. Il demanda au gérant du cirque s’il pouvait parler à cette illusionniste car il avait retrouvé quelque chose qui lui appartenait. Il hésita un moment jusqu’à ce qu’il aperçoive l’oiseau.

Quelques minutes plus tard, la jeune fille apparut dans son costume de scène. A la vue du poussin elle fut ravie et choqué, il semblait avoir perdu sa vigueur. Raven se présenta et, à en voir son affolement, expliqua pourquoi son poussin était si… mou.


« Bonsoir, je m’appelle Raven. J’ai trouvé ce poussin dans la tue commençante et je crois bien qu’il vous appartient… Mademoiselle Kaguya c’est bien cela ? Au sujet de l’état de votre animal… ne vous en faites pas, il devrait récupérer son état habituel dans quelques minutes. Il est juste sous l’emprise d’un sort de lenteur et d’un sort de cécité. Sans ça, je doute que j’aurais pu vous le ramener. C’est qu’il est vif cet oisillon. »

La jeune femme, rassurée, sourit aux derniers mots du jeune homme.

« Bonsoir et merci à vous, Raven. Je suis en effet Kaguya, la maitresse des miroirs. Veuillez-me suivre s’il vous plait. »

Le jeune homme tendit l’oiseau à sa maitresse avant de la suivre. Elle l’emmena à l’intérieur du chapiteau. Elle lui expliqua qu’en récompense elle allait lui offrir son art. L’art de créer des miroirs aux reflets mouvants.

Elle le mit tout d’abord face à de nombreux miroirs pour qu’il s’imprime de son image. Il ne devait oublier aucun détail. Ensuite, la partie technique, il l’a connaissait. En tant qu’illusionniste, il n’avait pas de mal à créer des illusions. Cependant, la subtilité était que ces reflets avaient la capacité de se mouvoir seul. Cela demandait plus de magie, plus de concentration. C’était la partie pour laquelle il eut le plus de mal. Il fallait qu’il crée son apparence en lui donnant une certaine liberté de mouvement. Il lui fallut deux à trois heures pour réussir à maitriser cet art. Bien sûr, il n’était pas aussi doué que Kaguya mais avec de l’entrainement il devrait pouvoir s’en sortir.

Elle ne tarda pas à lui annoncer qu’il avait compris et qu’elle ne pouvait plus rien lui apporter. C’était maintenant à lui de s’entrainer. Le jeune homme la remercia fortement. Ce nouveau pouvoir lui servirait certainement un jour. Il quitta le cirque et repris la route vers de nouvelles aventures.


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Ven 17 Fév 2012, 18:24

Le jour était levé depuis quelques heures déjà et toute la rue était en effervescence. Les marchands criaient aux clients et le foule dense se mouvait avec rapidité et inattention entre les étales. Hope n'aimait pas cet environnement. C'était dangereux et elle n'aurait pas dû être ici. Malgré son grand manteau à capuche noire et la dague qu'elle serrait sous son vêtement, elle ne sentait pas à l'aise parmi tout ce monde et préférait de loin les lieux beaucoup moins fréquentés. Cependant, elle avait besoin de voir quelqu'un. C'était exceptionnel. Elle avait dit adieu à tout et revenir ici lui faisait vraiment drôle. La dernière fois qu'elle y avait mis les pieds, elle avait rencontré un jeune homme bien étrange qu'elle n'oubliait pas. Depuis, elle s'était aventurer partout en ces terres, cherchant des réponses et une vengeance. Sur sa route, elle avait rencontré un vieil homme qui l'avait bien aidée et qui lui avait indiqué une personnalité dans cette rue, qui, avait-il dit, pourrait éclaircir son chemin. Hope avait longuement hésité avant de venir et ce n'était que pendant la nuit, à la vu de sa fatigue croissante malgré l'intensité des étoiles et de son désespoir qu'elle avait prit une décision. Elle irait voir cette personne. C'était une épreuve pour elle de revenir et de voir tous ses visages. Elle avait l'impression qu'on la dévisageait et elle bousculait bien des gens. Les enfants s'échappaient sous les jupes de leurs mère en la voyant, ombre brumeuse parmi la foule. Heureusement, ses armes étaient cachées sous sa cape, sinon les pauvres petits auraient crié d'horreur.

Bien vite, la Rehla ne supporta plus les bruits de la foule dont elle avait l'impression qu'ils venaient des tréfonds d'un tombeau. Ils détruisaient son âme et elle paniqua. Elle appela rapidement à elle son don de plonger dans l'oubli et tout de suite, elle se sentit plus sereine. Elle ne savait pas si cela marchait vraiment mais ainsi, elle avait au moins un semblait de certitude qu'on ne la fixait plus comme un monstre sorti de nulle part pour semer le trouble dans cette joyeuse rue bondée. Tout en marchant, elle se remémora l'adresse indiquée par le vieillard et prit un tournant en courant presque. Enfin, elle arriva devant une enseigne qui semblait être la bonne. Hésitante, elle prit une grande bouffée d'aire et poussa la porte d'entrée. Une clochette tinta. Hope retira sa capuche, par politesse et parce qu'ici, elle ne risquait plus qu'on la reconnaisse. Elle avança dans un couloir sombre serpenté de bougies éclatantes et arriva dans une grande pièce circulaire assez glauque qui lui donna quelques frissons. Il y avait des chats partout et ils miaulaient avec force. Certains feulèrent sur son passage et Hope se retint de ne pas crier. Elle détestait les félins. Elle ne chercha cependant pas à les repousser du pieds, ce n'était pas chez elle. Elle continua son ascension vers une table où était posé un grand vase et une nappe semblable à une nuit étoilée. La jeune femme osa après une courte observation des lieux s'asseoir sur la chaise qui se tenait contre la table et regarda autour d'elle. Un chat vint se frotter contre elle et la Rehla se crispa sur place. Si ces bestioles continuaient de la titiller, même gentiment, elle allait vraiment devenir folle !

« Ils ne vous feront rien, détendez-vous ma jolie... » Cette voix tendre semblait venue des profondeurs. Une femme d'apparence entre deux âges apparut alors, un maton dans les bras. Elle caressait avec sensualité la bête qui ronronnait d'aise. Lorsqu'elle vint s'asseoir en face de Hope, les perle qu'elle avait dans les cheveux tintèrent comme des carillons. Elle fixa la Rehla qui eut un frisson en découvrant ses yeux voilés. Elle était aveugle. Comment pouvait-elle savoir qui elle était et à quoi elle ressemblait ? On disait souvent que ce genre de personnes savaient beaucoup de choses mais en rebelle de sa race, Hope ne croyait à ces choses que si elle les voyait vraiment. A l'évidence, cette femme savait des choses qu'elle ignorait. Impatiente, Hope allait se présenter mais elle fut devancée. « Je sais ce que tu te dis. Je suis bien celle que tu cherche et je sais des choses à ton sujet, Hope Kuhshi, qui te seront d'une grande utilité. Cependant, il nous faut parler d'une chose importante avant et il me semble que des présentations s'imposent. Je suis Yakope. Je n'ai pas d'âge et je fait partie de ta race, jeune fille. » Hope savait cela, elle l'avait lue en elle lorsqu'elle était apparue. Cette femme dégageait quelque chose de particulier qui rendait Hope complètement flasque. Elle restait pendue à ses lèvres et ne savait même pas pourquoi. De plus, cette aura puissante que la jeune femme sentait autour d'elle lui semblait connue, comme si elle avait déjà rencontré Yakope. Et pourtant, cela ne lui disait rien et elle avait de bons souvenirs de sa vie passée, même lointaine. Elle fixa la femme qui caressait toujours son matou et s'adressa enfin à elle. « Je ne sais comment vous êtes au courant de tout cela, et à dire vrai, je m'en fiche. Tout ce que je veux, ce sont des réponses concrètes à mes interrogations. Elles... Je doit savoir... » Elle sourit à la Rehla et répondit du tac au tac, comme si elle savait à l'avance ce qu'elle allait dire. « Et tu sauras, tout ce que tu souhaite mais avant, tu vas aller voir quelqu'un et apprendre quelque chose. Reviens me voir ensuite »

Hope n'en croyait pas ses oreilles ! Non, elle ne reviendrait pas ! Elle voulait savoir maintenant et n'avait personne à aller voir ! Yakope se leva doucement et lui tourna le dos, faisant mine de repartir dans la pièce à côté. Hope se mit en colère et se leva d'un bond. « Non ! Restez ! Je dois savoir maintenant ! Je n'ai personne à aller voir, je ne vois pas de quoi vous parlez ! » Tout en souriant, comme si elle trouvait ça très drôle, la femme se retourna vers elle sans un mot et lui indiqua un coin de la pièce, sous la fenêtre. Hope y jeta un regard et ne vit rien qu'un tas de chat qui le fixaient de leurs yeux jaunes. « Elle s'appelle Kaguya et ce qu'elle veut, c'est lui » Lui qui ? Hope était véritablement perdue. Elle ouvrit la bouche comme pour parler et la referma lorsque la voyante s'en alla. « Vainc ta peur, chercher et tu trouvera. » Elle crut qu'elle allait devenir folle ! Le rideau de perles tinta et Hope se retrouva seule à nouveau, dans cette pièce étrange remplie de chats fous furieux. Elle se décida à avancer vers l'endroit indiqué, puisque c'était la seule chose qui lui restait à faire... Les quatre chats qui s'y trouvaient ne la regardèrent même pas, trop occupés à jouer avec... quelque chose qui pépiait. Un oiseau ! Hope eut un mouvement de recul, horrifiée. Ces montres jouaient avec un oisillon. Morte de peur, elle devait tout de même prendre une décision. Ce que voulait cette femme, c'était qu'elle ramène ce poussin à sa maîtresse dont elle ne connaissait que le nom. Très bien. Hope s'approcha à pas feutrés des animaux en rage. « Gentils, gentils... » sa voix tremblaient et les chats la regardèrent avec étonnement. Lorsqu'elle leur vola leur joujou, ils la crachèrent et Hope recula avec empressement, se tapant le mur. Elle serra le pauvre petit rescapé contre elle et courut à l'extérieur.

L'air frai lui fit le plus grand bien et elle ne s'était jamais sentie aussi bien parmi la foule qu'à cet instant. La poussin pépia contre elle et elle lui donna de quoi respira. Il tenta de voler et elle le rattrapa de justesse en riant. « Reste ici petit ange, je vais retrouver ta maîtresse. » Elle remit sa capuche et partit donc en quête de Kaguya. Elle n'eut pas trop de mal à la trouver. Les gens la menèrent à elle. La jeune femme faisait son show avec les miroirs, comme toujours. Cependant, Hope pouvait lire, ayant vécu la même chose, qu'elle se forçait pour faire plaisir à tout ses admirateurs. Hope se fraya un chemin jusqu'à la scène et observa le pouvoir étrange de l’illusionniste. Elle ne souhaitait pas la déranger mais ce fut son poussin qui la distraiya. Elle se stoppa et tous ses reflets se tournèrent vers Hope, tout comme la foule. Soudain, la Rehla se sentit observé comme jamais. Kaguya descendit vers elle en souriant de bonheur ! « Mademoiselle merci ! Vous en avez trouvé un ! Je peux vous être utile peut-être ? » Hope ne voulait rien, mais elle semblait si enthousiaste qu'elle se décida à lui demander quelque chose. De plus, la voyante avait dit qu'elle devait apprendre et revenir ensuite. Elle rendit le poussa qui battit de ses petites ailes joyeusement, à sa maîtresse qui lui tendait les mains. « Je vous en prie, il était en danger, j'ai fait mon devoir. On m'avait indiqué que vous le cherchiez. Sinon, à dire vrai, j'aurais volontiers gardé ce petit poussin ! » Elle sourit à la femme et poursuivit. « Et puisque vous le demandez, j'aimerais beaucoup apprendre votre art, avec les miroirs, c'est réellement fascinant ! »

Sautillant presque sur place, l’illusionniste la prie par le bras sans se soucier de la foule pour le mener avec elle sur scène, et baissa le chapiteau. Là, elle positionna Hope avec elle au centre des miroirs et lui demanda de fermer les yeux et de se concentrer sur son images. « Vous devez envoyé votre image vers les miroirs, comme si vous vouliez les faire entrer à l'intérieur. » Hope inspira et choisit fit le vide autour d'elle, se concentrant sur les miroirs autour d'elle. Une fois sûre de son coup, elle lança son image vers eux. « Bravo ! Ce n'est pas trop mal ! C'était la partie facile cependant ! Maintenant, il vous faut les détacher de vous, afin qu'ils puissent faire ce qu'ils veulent, indépendamment de vos mouvements. Pour ça, il y a une astuce. C'est d'ailleurs assez dangereux au début et peu de gens y arrivent du premier coup. Le secret est que chaque projection astrale est un morceau de votre âme, vous lui prêter cependant le seul caractère de se mouvoir. Mais c'est déjà pas mal à mon avis et bien assez compliqué comme ça ! Essayez avec un seul d'abord. » Hope acquiesça et fixa le miroir en face d'elle. Il lui renvoyait une image parfaite d'elle même, dans son manteau noir. Elle ferma de nouveau les yeux et appela son âme à se décomposer. Elle en sépara une partie joyeuse du reste et ériga un mur afin qu'elle soit isolée. Avant qu'elle ne se sauve, elle l'attrapa virtuellement et l'envoya sans réfléchir sur le miroir. La jeune Hope qui s'y trouvait se mit à éclater d'un rire muet, puis elle sauta partout et alla embêter ses soeurs voisines. Elle courait dans tous les sens et Hope ne pouvait rien y faire. « Ah, vous avez lâcher le fil virtuel de votre morceau d'âme ! Il ne fallait surtout pas ! Mais sinon, c'est très bien ! Il vous faut maintenant le rattraper et je ne peux le faire pour vous, désolée... Entraînez vous avec un seul miroir au début, et lorsque vous aurez réussit à contrôler un reflet, vous n'aurez aucun mal à faire de même avec une dizaine ! » Hope sourit et se concentra sur son reflet qui courait encore. Elle l'attrapa au vol lorsqu'il passa en face d'elle et alla délicatement recoller le morceau d'âme au reste. Une fois cela fait, elle inspira profondément et imagina des miroirs vierges. Lorsqu'elles ouvrit les yeux, dix reflets de Kaguya la regardaient avec joie. Ils faisaient tous ses choses différentes et Hope fut impressionnée de la rapidité de l’illusionniste à donner vie à ses multiples parties.

« Je vous remercie pour ce que vous m'avez apprit, Kaguya ! ». La jeune femme lui sourit et regarda son poussin qui sautillait de miroir en miroir en pépiant. « C'est moi qui vous remercie pour lui. Sans eux, je ne suis rien et mes miroirs semblent vides malgré mes projections. Je vous souhaite d'être heureuse Hope. En maîtrisant mon âme, vous ne serez plus jamais seule. Vous pouvez avoir une compagne de voyage, au bord d'un lac, ou même dans une flaque, dans la glace, et tout ce qui renvoie une image de vous. Sachez cela et votre vie sera à jamais différente de l’actuelle qui me semble bien morne... J'espère vous revoir bientôt ! »

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Sam 03 Mar 2012, 20:05


    Je marchais dans la rue commerçante, toujours bondée pour ne pas changer...mais je m'en moquais, sachant que je me tenais sur Kolio, mon lion. De ce fait, aucune personne ne me bousculait et je pouvais être certaine que toutes laissait le passage à la vue du gros félin, qui faisait d'ailleurs le double d'un lion normal.

    J'avais besoin de refaire le plein d'ingrédients pour mes poisons, je rentrais dans une boutique bien fréquenté surtout par des enfants sachant que la fameuse boutique était une spécialisée dans les confiseries. Un jeune homme tout souriant s'avança vers nous- Kolio était rentré avec moi, la boutique étant suffisamment grande pour l'accueillir- il était habillé d'un tablier de toutes les couleurs et avaient des sucettes et des gâteaux dans ses poches. Il me demanda:

    "Bonjour mademoiselle! Vous venez chercher des confiseries? Si vous avez besoin de..."

    Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase, lui coupant la parole je dis ce simple mot:

    "Narcisse"

    Sonsourire charmeur disparut, il regarda à droite, puis à gauche et disparut derrière un rideau au fond de la petite boutique. Peu après, ungnome trapu en sortit et scruta ses clients, son regard se posa vers moi et un petit sourire illumina son visage, il me fit signe d'entrer, je m'avançai, suivi de Kolio que les parents regardaient avec peur, je vis même une mère récupérer son petit garçon qui passait à côté de nous.Je rentrais dans l'après boutique, passant à travers le rideau. Kolio renifla promptement, les odeurs que je connaissais fort bien. Ce fameux gnome était un trafiquant de poisons, il vendait aussi des ingrédients qu'il me fallait à tout prix, et lorsque je n'avais pas le temps de partir dans les contrées diverses pour chercher mes ingrédients, je venais me les procurer ici. Des tas de feuilles et d'animaux morts étaient installées dans des bocaux ou dans des tubes sur les étagères. Le gnome me regarda et dit:

    "Alors, enfin de retour? Bon je te met comme d'habitude?"

    "Oui comme d'habitude...et rajoute aussi un peu de sirop de Black-jees..."

    "Oh, mais c'est que tu commences à passer aux choses sérieuses Takias! La Black-jees est une des fleur les plus cruelles de ce monde! Je dois malheureusement t'annoncer que les prix ont augmentés et ..."

    "Encore?
    m'écriais-je, de combien?"

    "Le nouveau prix à été fixé à six pièces d'or"


    Je déglutit. Le triple du prix normal!

    "Voleur!"


    "Il est de plus en plus difficile de passer les frontières de la ville avec des poisons et surtout des mortelles comme la Black-jees!"


    Je ronchonnai et déposai une bourse d'or sur la table pendant que le gnome remplissait me besace de divers ingrédients. Il prit ensuite la bourse compta l'or et dis avec un sourire:

    "C'est toujours un plaisir de faire affaire avec toi Takias!"


    "Ouai et ben la prochaine fois j'irai chercher des Black-jees toute seule et ce sera toi qui me paieras pour en avoir!"


    "Mais bien sur, j'ai hâte de voir ça!"


    Il rigola, habitué à mes sauts d'humeur. Je ressortis ensuite de la boutique de bonbons grimpais sur Kolio et remontai la rue.

    Un petit truc jaune traversa juste à ce moment la rue, Kolio le bouscula et failli même l'écraser mais il réussit à dévier sa trajectoire. Sa patte frôla le....poussin. Oui, je ne rêvais pas c'était bien un poussin! Que faisait une petite bête comme lui dans un endroit aussi bondé que la rue commerçante. Il se releva sans plus de cérémonie et poursuivit son chemin à contre-sens, c'est à dire vers la boutique que nous venions de quitter. Nous continuâmes donc notre marche calmement et en regardant bien sous les pattes de Kolio pour ne pas faire de bouilli de poussin ou de je ne sais quel autre animal. C'est alors qu'une affiche attira mon attention. Il y avait justement une image de poussin avec un mot marqué au-dessus:

    "Recherché!"

    Un fou rire me prit malgré moi! Un poussin recherché, on aura tout vu, qu'avait-il donc fait, un meurtre? un cambriolage? Un viol peut-être! Ma crise de fou rire continua avec Kolio pendant quelques minutes. Puis je lu l'inscription marqué en dessous en essuyant mes larmes. Il y avait marqué qu'une dizaine de poussin s'étaient échappé du cirque, ah, ça allait déjà mieux mais le fait de voir marqué le mot "recherché" m'avait fait rendre un fou rire malgré le sérieux pourtant évident de l'affiche. Je lu la suite, apparemment, les poussins appartenaient à l'artiste Kaguya. Oui, Kaguya, je me souvenais d'elle, c'était une jeune fille que je pensais être plutôt sympathique, et qui maîtrisait un certains pouvoir avec les miroirs. je l'avais vu à l’œuvre il n'y a pas si longtemps, et le résultat était magnifique, ses reflets dansaient indépendamment dans les miroirs et cela fascinait le public, moi y comprit. Mais la suite de l'affiche était bien plus intéressent. La jeune fille offrait un apprentissage à ceux qui lui ramènerait un de ses poussins chéris. Mon sang ne fit qu'un tour, le petit bestiaux jaune ne devrait pas être bien loin! Mince, si j'avais lu cette maudite affiche avant, j'aurais pu attraper le poussin directement. Mais ce n'était pas le cas alors il valait mieux me dépêcher. Remontant sur Kolio je dis:

    "Allez mon brave, essaie de repérer la trace de l'oiseau!"


    Je sais ce n'était pas un oiseau mais je n'en avais que faire, Kolio m'avait compris et c'était le principal. La truffe collée par terre tel un chien de chasse -dix fois plus gros!- Kolio recherchait une vague trace odorante de poussin dans tout ce fouillis. Bientôt, il repéra une odeur, il suivit la trace sans même relever les yeux, toutes les personnes devant nous se poussaient à la vue du félin et si un obstacle s'interposerait, je m'occuperais de le lui faire savoir. Nous retrouvâmes le poussin occupé à divertir un chaton. Et heureusement que ce n'était qu'un chaton car il n'avait pas assez d'expérience pour tuer la petite bête. Il se contentai de petit coup de patte méfiant de temps en temps. A la vue de Kolio, le félin détala laissant le poussin tout seul, celui-ci entreprit de continuer sa route mais je m'interposais en prenant la petite boule de plume jaune dans mes mains. Il semblait habitué aux humains car il se laissa faire et n'essaya pas de descendre. Je le gardais serré contre moi et entrepris de retrouver une affiche pour voir où il fallait le ramener. Nous eûmes bientôt retrouver une des affiches, il fallait l'emmener dans le chapiteau nord du cirque. Je connaissais bien ce dernier et j'avais beaucoup d'ami dedans, en particulier un dresseur de fauve. Kolio avait lui aussi des amis fauves qui travaillait dans le cirque, que j'appréciai beaucoup car il prenait soin des animaux et les nourrissait sans utiliser la force ou la violence, tous les animaux que j'avais croisé s'y plaisait et était content d'avoir été sauvé ou récupérer par leurs dresseurs. Je pense qu'il en était de même pour le poussin. J'entrai dans le cirque et d'un pas expert je me dirigeais vers le chapiteau nord. Je poussai le rideau plastifié de l'entrée et entrai dans la vaste tente. Il y régnait un silence de mort. Soudain:

    "Ah, mon chéri!!!! Viens voir maman mon amooouuur!!""AAAAH"

    Je ne pus m'empêcher de crier. Une jeune femme se rua sur moi et m'arracha le poussin des mains pour l'embrasser et le serrer dans ses bras. Je crus que le pauvre petit allait exploser et pendant un moment, j'eus pitié de lui et me demandai si j'avais bien fait de la ramener. Elle repartit aussitôt avec son poussin d'amour et me laissa planté là au milieu du chapiteau. Ne revenant pas, je décidai d'aller la chercher moi même. J'entrai dans la mini-tente sur le côté, dans laquelle elle était entré. Je la vis choyer son petit protégé en le posant dans un espèce d'énorme lit fermé par des barreaux. Il y avait déjà plusieurs poussins dans l'enclos rose. Elle lui parlait, lui donna des graines possédant des goûts ahurissants, tels barba-papa, poulet rôti -paradoxale pour un poussin vous ne trouvez pas?-, salade verte et autre idioties. Voyant qu'elle ne semblai pas m'apercevoir je dis:

    "Hum, hum...excusez moi mademoiselle..."

    Elle se retourna vivement, visiblement prête à se battre, elle me lança d'un ton menaçant:

    "Qui êtes-vous et comment êtes-vous entré? Aller avouez moi tout!"

    J'eus un mouvement de recul. Cette femme était complètement folle! Je venais de lui ramener son poussin à la noix!

    "Bah, c'est moi! Je viens de vous ramener votre petit et ...""Petite! précisa-t-elle. Ah, oui, c'est vous, je vous avais oublié, bon, je vous montre ce que vous devez savoir et on en parle plus, hein, parce que bon, moi j'ai du travail aussi! Mais merci pour Dalia, c'était une de mes préférés avec Salus, Merno, Kaal, Rima, Perti, Baüs...."

    Je l'arrêtais d'un geste de peur de la voir me donner tout les noms de son animalerie:

    "Heu oui, bien sûr, si vous voulez bien m'apprendre votre art!""Oui, oui, allez venez!"

    Je la suivi hors du mini-chapiteau pour retourner dans le grand. Elle se plaça devant moi et me dit de faire la même chose qu'elle. Je me plaçais donc comme elle et fit les même gestes. Elle leva une jambe et posa ses mains sur sa tête. Je trouvais sa louche, mais après tout c'était elle la cheffe. Je fis donc de même. Elle continua plusieurs minutes et moi de même au bout d'un moment je demandai:

    "Vous êtes sûre que c'est nécessaire tout ça?"

    "Non! Mais c'est tellement marrant de te voir dans toutes ces positions!"


    Je m'arrêtais immédiatement pendant qu'elle explosait de rire, elle était hilare, pire que moi tout à l'heure lorsque j'avais vu l'affiche du poussin recherché. Sauf que moi ça ne me faisait pas vraiment rire. Je marmonnais:

    "Oui, ben si vous voulez je récupère votre poussin Dalila-chez-pas-trop-quoi et on oublie tout, hein!"

    Elle s'arrêta de rire pour dire:

    "Ohlala, ça va, ça va! Aucun sens de l'humour, bon aller on va s'y mettre sérieusement si tu veux!"

    Bien sûr que je voulais, non mais elle était malade cette artiste! Moi qui l'a prenait pour une jeune femme plutôt sage et douce, elle cachait bien son jeu, comme quoi, ne jamais se fier aux apparences, c'est la première fois que ce dicton me paraissait aussi véridique! Je soupirai mais je vis que cette fois la jeune fille était sérieuse en dépit du petit sourire qui illuminait son visage. Elle repris donc d'une voix magistrale qui lui allait mieux que sa voix idiote avec laquelle elle disait "Mon amooooouuuur!" Oui, ça lui allait vraiment mieux!

    "Alors, concentre toi sur des miroirs pour les faire apparaître, imagine toi les miroirs que tu souhaites, tu peux les imaginer de n'importe quelle forme, regarde!"


    A peine eut-elle terminé sa phrase qu'un multitude de miroirs différents apparurent. Des grands des petits, avec un cadre noir ou rose, des ronds ou des carrés. Elle me regarda avant de dire:

    "Allez, à toi!"

    Je me concentrai sur des miroirs simples, sans cadres long et peu épais, un rectangle simple. Lorsque je rouvris les yeux; six miroirs dansaient dans l'air autour de moi. Mes reflets en revanche restaient stables dedans, ils ne bougeaient que si moi je bougeais, tandis que ceux de la jeune fille semblaient tous indépendants les uns des autres, certains échangeaient même de miroir ou bien se retrouvaient à deux ou trois dans un miroirs.

    "Si tu veux qu'ils bougent, ne pense plus à eux, évite de les regarder en pense à autres chose!"

    Je fis comme elle fit en me remémorant ma première rencontre avec la jeune fille quelques peu brutales si j'ose dire, en effet, lorsque je regardais mes reflets, ils se baladaient comme si de rien n'était, certains exerçaient même quelques katas de base avec "leurs" griffes d'acier. J'ouvrais de grands yeux!

    "Après, si tu veux les contrôler exactement, c'est plus complexes et assez dur, il faut te concentrer sur chacun d'entre eux et l'action que tu leurs demandes d'exécuter! Pour le reste je te laisse faire, avec de l'entrainement, tu arriveras à une maîtrise parfaite? Cet art, je l'utilise pour des spectacles, mais lors des combats, cela trouble ton adversaire et il ne sais plus où tu te trouves si tu te confonds avec eux.""Parce que je peux me confondre avec mes reflets? Je veux dire je peux rentrer dans les miroirs?" m'écriais-je

    "Bien sûr!"

    M'approchant d'un des miroirs j'approchai d'abord ma main, voyant que rien ne se passait, j'y entrai complètement, le reflet qui l'occupait disparut et je pris sa place. C'était génial!!

    "Bon, allez! Tu t'entraîneras autre part! J'ai tenu parole, tu connais l'art des miroirs, et toi tu m'as ramené Dalia, marché conclu, je te laisse donc! En espérant de revoir prochainement au cirque!""Oui, merci beaucoup! Passe le bonjour à Nécis de la part de Takias, il comprendra!"

    Nécis c'était le dresseur de fauve, un de mes meilleurs amis.

    "Avec joie, allez, à la revoyure!"

    Puis elle entra dans sa tente. Je sortis et rejoignit Kolio qui discutaient avec un de ses amis, une panthère au collier d'or. Elle me salua, je lui rendis son salut, puis grimpant sur Kolio, nous partîmes trouver un endroit tranquille pour montrer mes nouveaux dons à mon compagnon animal!

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Dim 04 Mar 2012, 00:31

Ellana était dans la rue commerçante, et venait de terminer un assassina, une journée tout à fait normal pour elle. Elle entra dans une taverne, et ne se dirigea pas vers le tavernier pour lui demander une boisons, il eu l'air un peu déçut, mais elle ne s'en occupa pas, préférant se diriger vers le tableau ou était affiché les gens recherchés. Rien ne semblait vraiment intéressant, mais une affiche peu commune accrocha son regard. On recherchait un poussin, et que si on le retrouvait, on devait aller à l'extérieur de la ville dans un cirque. La personne qui avait posté sa devait vraiment tenir à son poussin, car elle promettait d'apprendre l'art qu'elle utilisait.

Ellana hésita à le prendre, mais finalement arracha la feuille du mur, et cria au tavernier qu'elle prenait cette avis de recherche, avant de sortir dehors, laissant la porte se refermer derrière elle, évitant ainsi les questions idiotes que certains pouvaient lui poser et qui ne rimaient à rien. Enfin bon, Ellana se demanda bien comment trouver ce poussin, enfin elle ne ferait pas marche arrière.

Elle se mit à marcher, évitant habilement les passants. Elle essayait de se mettre à la place d'un poussin, ce qui était dur, vue que au départ, elle est humaine, et ensuit elle est une tigresse, et ce mettre à la place d'une proie, qu'elle galère!

* Bon, si j'étais un poussin, qu'est-ce que je ferais?*

Ellana s'arrêta et regarda ce qui l'entourait. Le bruit et les gens qui la bousculaient l'empêchait de bien se concentrer, d'ailleurs, cela fit une sorte de déclic, et elle se dirigea vers une rue adjacente.

* Et bien si j'étais un poussin, je ne resterais pas là où les gens risque de m'écraser à chaque instant. Bon déjà j'ai réussi à trouver ça, reste plus qu'à trouver le poussin et tout sera réglé.*

Ellana monta sur un toit, se disant qu'elle aurait une bien meilleur vue sur les ruelles, et qu'elle pourrait mieux se déplacer. Arriver sur le haut du toit, elle regarda rapidement les différent rues, changeant de toit lorsque c'était nécessaire, et ne tarda pas à trouver le poussin, en train de se faire attaquer par des chats. Elle descendit du toit vite et sans aucun efforts. Elle regarda les chats, qui ne s'occupaient pas d'elle, avant de sortit les crocs et de leur grogner dessus. Ils se retournèrent tous d'un coup, avant de s'enfuir, le poil hérissé, et paressant dix fois plus gros. Le poussin faillir s'enfuir aussi, mais Ellana le souleva avec son contrôle du vent, et le prit dans sa main.

Sa ne lui avait pris qu'une heure pour trouver le poussin, et c'était relativement rapide. D'ailleurs, elle se dépêcha d'aller en dehors de la ville trouver le cirque, parce que cet saleté n'arrêtait pas de la pincer, et bien sur, là où elle n'avait pas de gant. Quand elle arriva devant celui-ci, Ellana se retrouva devant dix tentes, et elle ne savait pas laquelle était celle de Kaguya. La Bélua aperçut un hommes, et elle se dirigea vers lui. Il ne la vit pas arriver, et quand elle lui tapota l'épaule, il fit un sursaut qu'elle crut qu'il allait faire une crise cardiaque.

- Bonjours, désolé de t'avoir fait peur, mais une affiche a été mise pour que quelqu'un retrouve se poussin, et j'aimerai trouver la tente de son possesseur, qui s'appelle Kaguya, tu peux me dire où elle est?

L'homme avait mis la main sur son coeur, respirant profondément, afin de calmer son rythme cardiaque qui avait fait un bon.

- Vous l'avez fait une de ces frousses. Enfin le tente de Kaguya on ne peux pas la rater, il y a plein de couleur vivent dessus. Pour plus de précision, elle est à l'autre bout du cirque.

Ellana le remercia d'un mouvement de tête, avant de se diriger vers l'endroit qu'il lui avait indiquer. L'homme qu'elle avait interrogé ne s'était pas tromper sur le fait qu'on ne pouvait pas louper la tente de Kaguya. Pleine de couleur vivent en tout genre, celle-ci était vraiment éblouissante, mais Ellana ne savait pas vraiment si c'était dans le bon sens du terme. Enfin, elle entra à l'intérieur, pressé de se débarrassé de se sale poussin qui lui pinçait les doigts depuis tout à l'heure.

L'intérieur était tout aussi coloré que l'extérieur, sauf que la pièce comportait trois miroirs. Une jeune fille était assise sur un lit, l'air déprimée comme jamais. Quand elle aperçut Ellana et ce qu'elle tenait en main, elle se précipita vers elle, et la sera dans ses bras. La Bélua fut tellement surprise qu'elle faillit tomber par terre, et lâcher le poussin. La jeune fille, surement Kaguya, recula, avant de commencer à parler.

- Désolé, mais j'étais tellement contente que vous ayez trouver mon cher poussin que je n'ai pas pu l'en empêcher.

- Ce n'est pas grave, mais récupère ton poussin avant qu'il ne m’arrache toute la peau de la main.

Tout en disant ça, Ellana tendait le poussin en question à Kaguya, qu'elle prit délicatement, lui murmura quelques mots, et le caressa, avant de le mettre dans une cage. Enfin, elle se tourna vers Ellana.

- Comme je l'avais promis sur l'affiche, j'apprendrais à celui qui me ramènerais mon poussin, ma magie.

- Je ne suis pas du coin, alors je ne sais pas vraiment qu'elle genre de magie tu vas me montrer.

- C'est simple, je peux faire apparaître mon reflet dans les miroir, sauf qu'ils sont indépendants et peuvent faire se qu'ils veulent. Ils peuvent passer d'un reflet à l'autre, et me font rire quand je suis seule, mais sont très sérieux sur la scène, faisant tout ce que je leur dit.

- J'avoue que c'est un pouvoir assez intéressant, combien de temps faut-il pour l'apprendre?

- Ne vous inquiétez pas pour le temps, il faut juste que je vous apprenne les bases, et ensuite vous n'aurez qu'à vous entraîner. Suivez-moi.

La jeune femme lui montra un siège où s'asseoir, qui était devant un miroir. La Bélua s'exécuta, attendant les futurs instructions que Kaguya avait à lui donner.

- Pour commencer à apprendre c'et plus simple d'avoir un miroir devant soit, mais tu peux en faire apparaître, avec la forme que tu veux.

Elle fit la démonstration en faisant apparaître un miroir, avec une forme de vague avec un cadre rouge écarlate. Ellana regarda avant de se concentrer, essayant de faire de même. Elle pensa à faire apparaître seulement trois miroirs pour le moment, des simples, carrés avec un léger cadrant de bois. Les miroirs apparurent tous sous la forme forme qu'elle voilait.

- Pas mal pour une première, et si vous voulez faire bouger vos reflets, il suffit de penser à eux comme des personnes normales, et ils bougeront tous seuls. A oui, quand vous aurez essayer, ensuit levez vous et faite essayer d'entrer dans un des miroirs.

Ellana la regarda, extrêmement surprise, c'était la première fois qu'elle entendait qu'on pouvait entrer dans un miroir.

- Je sais que c'est étonnant, mais dans les combats, votre adversaire ne pourra pas savoir dans lequel vous êtes, puisque comme vos reflets, vous pouvez changer de miroir comme bon vous semble.

Ellana ferma les yeux, et essaya d'abord de faire bouger ses reflets, et quand elle les rouvrit, il bougeait tous, faisant des katas, ou se chamaillant entre eux. Afin d'essayer d'entrer dans un des miroirs, Ellana se leva, et imagina les miroirs plus grand, enfin plus grand qu'elle. Quand elle les rouvrit, ils devaient faire 1 mètre 70 de hauteur. La Bélua essaya de toucher le miroir, mais à sa grande surprise, sa main entra à l'intérieur. Elle la sortit, avant de faire enter tout son corps. Elle ne voyait pas vraiment la différence entre le monde extérieur, à part qu'il n'y avait pas de plafond. Après cette expérience plutôt bizarre, Ellana sortit du miroir et les fit disparaître, avant de se tourner vers Kaguya.

- C'est un pouvoir étrange, mais merci de me l'avoir appris.

- De rien, mais c'est normal, vous m'avez ramené Célia.

- Oui, bon je vais y aller.

- Au revoir, passé dans notre cirque pour me dire bonjour, et peut-être regarder mon spectacle.

Ellana lui fit un signe de la tête, avant de sortit dehors, et de regarder le ciel. Il était déjà le soir. Elle se dirigea vers une auberge, pensant qu'elle devait améliorer son nouveau pouvoir, mais aussi qu'un nouveau travail elle devait trouver.

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Aaliah Z'Odra
~ Ombre ~ Niveau I ~

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◈ Parchemins usagés : 2211
◈ YinYanisé(e) le : 22/02/2011
◈ Âme(s) Soeur(s) : On ne peut conquérir un coeur qui abrite l'amour d'un défunt...
◈ Activité : Bâtisseuse d'empire
Aaliah Z'Odra
Jeu 29 Mar 2012, 00:18



Aaliah avait décidé de faire un tour dans la très réputée rue commerçante afin d’y faire différentes emplettes. Surtout pour Luuna, sa louve. Cette dernière la suivait depuis longtemps à travers toutes ses aventures, parfois longues et dangereuses. Aussi, la louve prenait autant de risque que l’ombre qu’elle chérissait et prenait peu de temps pour la chasse. Maigre à la base, Aaliah n’aimait pas la voir maigrir plus, appréciant finalement inconsciemment sa présence pour s’en passer. Elle avait donc décidé de profité de son passage sur le continent calme pour faire un tour dans cette rue et acheter de quoi sustenter sa louve, et pourquoi pas, faire quelques achats pour elle bien qu’elle ne voyait guère ce qu’elle pourrait s’acheter…

Elle avança à travers les gens et les étalages, cherchant du regard celui qui vendait du gibier, de préférence déjà dépecé et en morceau. Ainsi, sa louve pourrait manger ce suite, ce qui lui éviterait de devoir se balader ensuite avec un animal mort sous le bras. Ce n’était pas qu’elle s’intéressait au regard des gens qu’ils pourraient lui lancer en la voyant tirer une carcasse fraiche d’animal, mais c’était plutôt que cela risquait d’être encombrant, voir lourd… Et puis, Luuna avait trop vécue aux côtés de l’ombre pour apprécier de dévorer une bête entière. L’animal préférait avoir son repas servi tout de suite. De plus, elle n’était pas vraiment difficile. Tout lui convenait. Même mâcher des racines, lorsqu’il n’y avait rien d’autre à sa portée…

Arrivée près du commerçant qui l’intéressait, Aaliah sélectionna différents morceaux qui semblaient avoir bel allure, sans être pour autant trop cher. Elle ne cherchait pas de la viande de premier choix hors de prix, puisque de toute façon sa louve était capable de manger de la viande bien moins fraiche que celle-là. D’ailleurs, pour éviter l’inlassable discours du commerçant qui voulait lui vanter les qualités des meilleurs morceaux afin de lui faire prendre les plus cher, elle lui expliqua très vite que ce n’était pas pour elle, mais la louve qui l’accompagnait. Le commerça lança un grommèlement échapper de ses lèvres, probablement peu ravi de voir un animal ingurgiter sa viande. Cependant, le client était roi et l’homme ne souhaitait pas irriter l’ombre. Aussi, il emballa sa commandante sans chercher à lui faire changer d’avis, se disant qu’un autre client viendrait bien lui chercher de la viande hors de prix. Et puis, de toute façon, une vente était une vente.

Tandis que l’homme emballer sa commande de viande, l’ombre tourna les yeux vers l’étale non loin de là et qui semblait attirer pas mal de monde… L’ombre haussa un sourcil interrogatif devant tant de succès… Le commerçant sembla voir la curiosité de la jeune femme et lui fournit lui-même la réponse en lui tendant achats.

« L’illusionniste du cirque a perdu ses poussins et propose une récompense à celles et ceux qui les lui rapporteront… Depuis, nombre de personne défilé devant notre cher marchand d’animaux pour lui acheter des poussins ! » Lui expliqua-t-il en secouant la tête, navré face à un tel spectacle.

« Et l’illusionniste ne fait pas la différence entre ses poussins et ceux fraichement achetés ici, dans la rue commerçante ? » Demanda l’ombre étonnée. Elle connaissait bien sa louve, et personne ne pourrait lui faire croire qu’une autre louve noire pourrait être Luuna ! Aussi, elle n’était pas sure que l’illusionniste, s’il vivait souvenant en compagnie de ses poussin, puisse croire que c’était les siens. Il devait probablement faire la différence… Mais alors pourquoi tant de monde devant ces malheureux poussions qui piaillaient de peur devant tant d’agitation autour d’eux ?

« Sur ! Elle fait bien la différence…Mais ils s’en moquent, ils tentent leur chance pour avoir la récompense promise. Cela vous fera trente pièces » Répondit l’homme en soupirant probablement devant la bêtise humaine. Et pour ce qu’Aaliah pouvait comprendre au-dessus du brouhaha, le prix des poussins était en train de s’enflammer… L’ombre plongea sa main dans sa bourse et en sorti le nombre de pièce demandé par le commerçant. Elle mit des morceaux de réserve dans une gibecière empruntée pour l’occasion tout en donnant au passage le plus petit morceau à sa louve. Et tandis que sa louve se repaissait, l’ombre en profita pour se faufiler à travers la foule agglutiné près du marchand pour en savoir plus. Les gens enchérissaient les offres pour tenter de s’approprier un poussin hors de prix et qui ne lui servirait probablement à rien puisque l’illusionniste repérerait facilement la tromperie. Les poussins achetés à prix d’or risquaient de connaitre une vie bien courte. Car qui garderait un poussin qui ne lui servait à rien ? Poussée à plusieurs reprises, l’ombre fronça les sourcils et elle glissa lentement sa main vers son poignard magique. Discrète et agile comme une ombre, elle envoya un fin mais puissant courant d’air en direction de la cage. Le bois qui fermait la cage fut soufflé hors de l’anneau et la porte s’ouvrit. Les poussins effrayés trouvèrent vite la sortie tandis que la foule se bouscula plus encore pour tenter de les rattraper. Mais les créatures étaient petites et leur course zigzagante était très efficace pour éviter les mains.

L’ombre continua sa route, regardant les différents commerçants qui invitaient les curieux à grand coup de voix. Chacun vantait ses produits, faisant tout pour les mettre en valeur et prouver que leur marchandise valait leur prix ! Aaliah passa au-dessus de nombreux étalages, ne trouvant à ses yeux, rien de vraiment intéressant ou de nécessaire pour le moment. Elle avait le principal, aussi, elle se contenta de poser un simple regard ci et là pour regarder ce qui l'entourait sans plus.

« Tchiiiiip! »

L’ombre sursauta en entendant l’étrange bruit, tandis que ses yeux eut juste le temps de voir un poussin se faire malmener entre les pieds d’acheteur trop pressé pour remarquer les cris de l’animal. Ce dernier roula auprès d’un arbre et l’ombre s’en rapprocha rapidement. Elle s’agenouilla un instant pour le prendre en mal, étonné de trouver un poussin aussi loin. Elle les avait pourtant bien vu filer tous vers l’autre côté. Alors comment cela se faisait-il ? L’ombre jeta un regard vers sa louve et se rappela que le commerçant avait parlé d’un illusionniste qui avait perdu ses poussins. Si tous ne lui avaient pas encore été rendu, alors celui-ci était peut être l’un des siens… Il n’y avait qu’un moyen d’en être sûr. Aaliah regarda le poussin un instant, le secoua doucement d’abord, un peu plus fortement la seconde fois. Cependant, elle n’eut pas plus de réaction. Le poussin n’avait guère apprécié d’être balayer par les pieds des passants et son corps chétif n’avait pas résisté au choc. L’ombre se redressa, regarda autour d’elle, mais personne ne se souciait de sa présence. Aussi, elle posa sa main sur le poussin et se concentra pour le ramener à la vie. Aaliah avait la possibilité de ramener des êtres à la vie, pour autant que leur mort ne dépassât pas un délai de dix minutes. Cela tombait bien, puisque le poussin était mort récemment. Et sa petite taille permettait à l’ombre de ne pas trop puiser dans son énergie.

« Tchip ! Tchip ! »

L’ombre regarda le poussin se redresser dans sa main, ravi de le voir bouger. Il ne restait plus qu’à rejoindre le cirque et trouver l’illusionniste aux poussins vagabonds. Elle ignorait la récompense, mais si elle tenait un poussin lui appartenant, peu importe la récompense, elle l’accepterait. Après tout, on ne refusait pas un cadeau de remerciement … Aussi, l’ombre glissa le fragile animal dans sa gibecière. Elle plaça une main sur sa sacoche, afin de sentir l’animal à travers et éviter qu’il ne piaille de trop. L’ombre préférait se faire discrète dans la foule, d’autant plus que beaucoup de monde semblait vouloir un poussin…

Elle se faufila une fois de plus à travers les gens afin de se diriger vers le cirque qui s’était installé un peu plus loin. Ce n’était pas difficile de le retrouver ; il suffisait de suivre les cris joyeux des enfants qui tiraient sur les mains de leurs parents pour arriver plus vite. D’un pas sûr et énergique, l’ombre avança jusqu’au cirque, évitant du mieux qu’elle put de croiser les gens de trop près. Elle n’aimait guère voir les regards étranges se poser sur elle lorsqu’ils se doutaient de sa race. De ses yeux sombres, elle chercha une personne qui pouvait ressembler à un illusionniste, mais à part des cracheurs de feu et des jongleurs, elle ne vit rien qui pouvait laisser penser que l’un d’eux était illusionniste. Aaliah repéra un homme déguisé en fou, se dandinant dans tous les sens pour faire tinter les clochettes accrochées à son costume pour le plaisir des plus jeunes enfants. L’ombre se rapprocha de lui, hasardant un vague sourire pour ne pas trop l’inquiéter.

« Savez-vous où je pourrais trouver l’illusionniste ? » Demanda Aaliah poliment, sachant que l’énergumène en face d’elle sera capable de la faire tourner en bourrique s’il elle se montrait agressive. Le cirque était grand et elle pourrait facilement se perdre, voire tourner en rond longtemps. D’autant plus qu’elle ignorait le physique de l’illusionniste… D’ailleurs, l’ombre se dit qu’elle devrait mieux s’intéresser au monde qui l’entourait plutôt que de toujours vivre dans l’ignorance.
« Oui bien sûr que je le sais ! Hihiihhiihihi » Répondit-il dans un fin rire, en hochant la tête dans tous les sens pour faire sonner les grelots de son chapeau coloré. L’ombre soupira, mais conserva malgré tout son calme et parvint même à renvoyer un petit sourire crispé et forcé au fou du cirque.
« Bien, c’est déjà cela… Savez-vous me montrer la direction pour le voir ?» Puis, se disant qu’il risquait de lui répondre oui bien sûr, elle prit les devant et rajouta « j’ai quelque chose qui lui appartient et j’aimerais lui rendre… ».
« Vous trouverez Kaguya l’illusionniste là-bas » Dit-elle en pointant une grande tente à plusieurs mètres de là. «Ces derniers temps, beaucoup de gens veulent lui ramener quelque chose… mais beaucoup repartent sans rien » rajouta-t-il en regardant l’ombre qui devina rapidement ses pensées.
« Contrairement aux autres, je ne l’ai pas acheté… » Lui lança-t-elle simplement pour lui faire comprendre qu’elle n’allait pas déranger l’illusionniste pour rien. L’ombre salua le fou du cirque qui reprit aussitôt son étrange danse pour faire sonner ses clochettes en rythme.

Lorsqu’elle arriva en face de l’immense tente, l’ombre aperçu un homme qui invitait les gens à venir se perdre dans un labyrinthe de miroir. Le défi était simple ; il suffisait de retrouver la sortie en suivant les reflets de l’illusionniste… En théorie, car Aaliah se doutait que la pratique serait plus ardue. L’ombre se mit dans file et paya l’entrée, espérant que la récompense pour le poussin trouvé valait cette dépense inutile… La jeune femme n’était pas du genre à jouer, et encore moins en compagnie de jeunes enfants qui avaient hâtent de se perdre dans les miroirs. L’homme rajouta également que s’ils avaient aimé le labyrinthe aux miroirs, ils pourraient retrouver Kaguya la grande illusionniste dans un autre tour, plus tard dans la journée… Apparemment, elle maitrisait l’art de l’illusion à travers les miroirs… L’ombre due attendre quelques instants, le temps que l’homme appâte d’autres candidats pour participer au labyrinthe. Ensuite, lorsqu’il fut content du nombre de personne présente, il les invita à passer sous la tente et leur souhaita bonne chance pour retrouver la sortie. Leur temps semblait compté ; à ceux qui ne trouvait pas la sortie dans les temps avant la fin du tour, verrait Kaguya leur indiquer la sortie… Une information qu’Aaliah retint rapidement. Son but était de rencontrer l’illusionniste, elle n’avait donc qu’à éviter la sortie…

L’ombre se faufila à travers les nombreuses personnes ravies de participer à l’expérience des miroirs, notant au passage que certaines étaient des habitués et semblait bien connaitre l’illusionniste dans la réputation n’était plus à faire… La jeune femme suivit la foule qui se rapprocha d’une jeune femme et Aaliah comprit qu’il s’agissait certainement de l’illusionniste. Elle arqua un sourcil, regardant la tente qui semblait entièrement vide, la sortie bien visible de l’autre côté. La voix de l’illusionniste s’éleva, afin de se faire entendre de tout le monde. Le jeu allait bientôt commencer et effectivement la seconde d’après, l’illusionniste disparut, laissant place à une myriade de miroir qui portait son reflet tous indiquant étrangement une direction différente. Tandis que les enfants se précipitèrent dans les différents chemins labyrinthiques formés par les miroirs, Aaliah avança prudemment, dévisageant les étranges reflets qui semblaient capable de se mouvoir seuls… L’un d’eux se permit même de lui faire la grimace ! L’ombre fit quelques tours à travers les miroirs, évitant de temps à autre un enfant surexcité qui faisait la course avec un ou deux de ses camarades pour trouver en premier la sortie. Heureusement, les temps s’écoula relativement vite et bientôt les miroirs disparurent aussi subitement qu’ils étaient apparus. Aaliah remarqua alors qu’elle était la seule à ne pas avoir trouver la sortie… Ce qui n’avait rien d’étonnant vu qu’elle n’avait pas faire le moindre effort pour la trouver… D’ailleurs, Kaguya sembla l’avoir remarqué aussi.

« Vous n’avez pas vraiment cherché à sortir d’ici ? » Lui demanda-t-elle dans un fin sourire, mais l’ombre qui avait le pouvoir de contrôle les émotions comprit très bien que l’illusionniste était attristée par la perte de ses poussins. Cependant, elle devait bien reconnaitre qu’elle le masquait très bien pour continuer à amuser les foules.
« Effectivement, je voulais vous rencontrer… » Et avant que l’illusionniste lui demanda les raisons, l’ombre plongea sa main dans sa gibecière et en sortie le petit poussin qui piailla de bonheur à la vue de la lumière et plus encore lorsque son regard croisa celui de Kaguya.
« C’est un de mes poussins ! » S’écria-t-elle joyeuse, au point que l’ombre sursauta, s’étonnant une nouvelle fois de la puissance que les gens pouvaient mettre dans leur voix lorsqu’il était heureux ! Aaliah n’eut pas le temps non plus d’éviter la jeune femme qui lui bondit littéralement au cou pour la remercier. L’ombre fut ensuite tiré par le bras, l’illusionniste souhaitant absolument à déposer son poussin auprès des autres et à la remercier pour le lui avoir ramené. Aaliah ne se débattit pas, bien qu’elle aurait aimé fuir loin de l’étrange jeune femme aux réactions impulsives…

La jeune femme l’emmena jusqu’à sa loge, où piaillaient déjà de nombreux poussins qui semblaient ravie de revoir l’un de leur congénère. Kaguya se retourna ensuite vers l’ombre, la remercia de nombreuses fois au point qu’Aaliah ne pouvait placer à mot. Finalement, l’illusionniste ne lui laissa guère le choix : pour avoir trouvé l’un de ses poussins, elle allait lui donnait la récompense promise… L’ombre s’était attendue à une somme d’argent ou une babiole, mais non ! L’illusionniste lui proposait tout simplement d’apprendre à maitriser son art. Créer des miroirs aux reflets indépendants… Aaliah la regarda étonné, se demandant si les hommes qui se pressaient auprès des poussins de la rue commerçant avant idée de la dite récompense offerte ? A quoi cela lui servirait de faire apparaitre des miroirs et d’y voir ses reflets bouger dans tous les sens ? Peut-être pour échapper à un ennemi, après tout… pourquoi pas ? Et puisque Kaguya lui proposait de l’apprendre… Autant en profiter ! Elle verrait bien par la suite si cela lui servirait un jour…

Kaguya lui expliqua le principe qui consistait à faire apparaitre les miroirs en premier et ensuite, elle lui expliquerait l’art de faire bouger les reflets… L’ombre se concentra pour apprendre à faire apparaitre les miroirs du néant et du se reprendre à plusieurs reprise pour avoir une multitude de miroir plus ou moins potable… Epuisée par l’énergie qu’elle avait dépensée à maitriser cette partie de l’art de l’illusionniste, cette dernière l’invita à manger et à regarder son prochain spectacle. Aaliah accepta, n’ayant de toute façon pas l’énergie pour faire autre chose ! Et puis, cela lui permettrait de mieux observer l’art de Kaguya, car elle savait que l’initiation à cet art reprendrait après… Installée au premier rang, l’ombre eut tout le loisir de bien regarder l’illusionniste et de rester fasciner par la facilité avec laquelle elle faisait apparaitre autant de miroir qu’elle le souhaitait. Elle observa les reflets de la jeune femme bouger indépendamment des uns des autres, pour le plaisir des spectateurs…

Lorsque le spectacle prit fin, l’illusionniste remercia ses admirateurs et retourna auprès de la jeune ombre pour savoir si elle était prête à poursuivre son apprentissage. L’ombre hocha la tête, ayant depuis recouvrée son énergie. Kaguya lui lança un sourire ravi et lui enseigna la suite de son art : la maitrise des reflets… Il fallait imaginer son reflet et le projeter sur les miroirs. L’illusionniste lui conseilla de le faire pour un miroir uniquement et ensuite, lorsqu’elle maitriserait cela, de tenter de le faire pour plusieurs reflets. Aaliah ne la contredit pas, sachant déjà que maitriser un seul reflet serait déjà difficile. L’ombre imagina son reflet, fermant les yeux pour mieux se concentrer. Elle due bien évidement se reprendre plus d’une fois pour avoir un reflet parfait. Les précédents ne lui étant guère fidèles, parce qu’elle avait oublié de nombreux détails de son physique comme visualiser ses yeux, la longue de ses cheveux, les plis de ses vêtements et autre détail que l’on ne fait guère attention. Mais si elle voulait avoir un reflet parfait, elle devait penser à tout ce là. Malgré cela, Kaguya l’invita à recommencer, afin qu’elle arrive à envoyer son reflet net du premier coup et sans effort. L’ombre suivit donc les conseils de la jeune femme, se fatiguant une nouvelle fois, mais ravi lorsqu’elle parvint à faire apparaitre un reflet identique à son apparence sans devoir fermer les yeux… Désormais, elle savait exactement à quoi elle ressembler ! Profitant d’une nouvelle représentation de l’illusionniste, l’ombre se reposa dans sa loge sachant que le plus dur aller arriver : créer plusieurs reflets capables de bouger seul. L’ombre soupira, comprenant également qu’elle ne ferait rien d’autre de sa journée. Elle caressa les oreilles de sa louve puis s’endormit un instant.

Lorsque l’illusionniste revint, l’ombre était fin prête à terminer la maitrise des miroirs. Kaguya l’encouragea, tandis que l’ombre tentant de fusionner ce qu’elle venait d’apprendre. Elle fit apparaitre des miroirs, puis lança son reflet dessus. Il ne lui fallut que quelques essais à peine pour parvenir à décorer tous les miroirs, qu’elle faisait apparaitre, de son reflet… Il ne lui restait plus qu’à tous les faire bouger indépendamment. Car pour le moment, ses reflets bougeaient certes indépendamment d’elle, mais ils faisaient tous exactement les mêmes gestes ! L’ombre tenta de se détacher entièrement de ses reflets et après de nombreuse tentatives, fut surprise de voir certains de ses reflets lui faire la grimace et d’autre danser. Kaguya la félicita, lui disant qu’il ne lui restait plus désormais qu’à apprendre à dompter ses reflets rebelles, mais que cela, seul le temps pouvait l’aider… Et encore, parfois Kaguya avait de temps en temps des surprises avec ses reflets… Aaliah la remercia pour le pouvoir qu’elle avait accepté de lui apprendre et promis de s’exercer régulièrement à cet art pour se perfectionner, même si elle ignorait quand elle trouverait le temps pour cela ! L’ombre salua ensuite l’illusionniste, la laissant câliner ses poussins retrouvés et reprit le chemin vers la rue commerçant qui lentement devenait déserte. La journée touchait à sa fin, aussi, l’ombre ne resta pas plus longtemps en ce lieux et disparut quelque part dans la brume en compagnie de sa louve…


[hrp: fin un peu bâclée, mais malgré tout 182 d'après Word]


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Mar 03 Avr 2012, 23:49

Cet après midi était placé sous l'ordre de la chanson. Elle s'était posé à un coin pour travailler. Artiste des rues était un travail bien ingrat. Sa tenue était celle qu'elle portait lorsqu'elle devait attirer les passant. Une Tenue bleue et blanche qui allait à merveille avec ses cheveux. Ses cheveux étaient retenus en arrière par un ruban. Pour ne pas trop faire penser à une fille de joie elle avait opté pour une robe lui arrivant un peu au dessus des genoux. Elle avait aussi décidé de mettre une paire de collant violet foncé. Cette tenue lui donnait une apparence presque enfantine. Forceria aimait l'effet que cela produisait. Bien sûr, tout le monde savait qu'elle était plus vieille qu'il n'y paraissait parce que cela faisait près de 20 ans qu'elle se produisait ça et là dans les villages, mais ils étaient toujours autant charmé par sa voix. Elle aussi n'avait pas beaucoup changé. Par contre son registre musical et ses histoires elles, évoluaient avec le temps.

Spoiler:

Cheza et Rigel s'occuperaient de divertir un peu le publique alors qu'elle chanterait pour émerveiller leur sens. La jeune femme attrapa la lyre dans son sac et posa ses doigts dessus. Les passants s'arrêtèrent presque tous lorsqu'ils entendirent la première note sorti de sa lyre. La première chanson fut relativement douce et dans une langue étrangère. Les gens fermèrent les yeux et se crurent immédiatement près d'une source d'eau. Écoutant les clapotis de l'eau qui tombait des arbres, après une nuit de pluie. Lors du refrain, le vent se mit à souffler comme appelé par la chanson. Rigel dansait au son de le lyre, éparpillant des paillettes de lumières sous les yeux émerveillés des enfants. Forceria était heureuse d'avoir une nouvelle amie. La traversée du désert avait été dure, mais le fait d'avoir la fée près d'elles avait minimisé les effets du soleil sur Cheza et elle.
Cheza quand à elle se tenait à côté d'une sorte de chapeau usé. Elle avait pour mission sur cette chanson de ramasser les pièces que les gens lançaient à côté du chapeau.
Alors que les gens applaudissaient, un petit poussin passa devant le chapeau. Forceria le remarqua à peine, à l'inverse de Cheza. Un poussin... Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de chasser. La rate se tourna vers sa maîtresse et la supplia du regard. Forceria soupira mais finit par hocher la tête en signe d'approbation. On ne pouvait rien y faire, l'instinct animal devait bien prendre le dessus une fois de temps à autre. Cheza aimait chasser, mais pas tuer. En général, elle passait des heures à chasser sa proie pour finir par la ramener à moitié dans les vapes à sa maîtresse. Celle ci faisait souvent un regard sévère, mais était plus qu'heureuse de prendre soin de ces petites boule de poil ou de plume le temps qu'elles reprennent leur esprit. La chanson suivant restait dans les tons doux. Tant que Cheza ne serait pas là, elle devrait restait sur un registre lent pour que Rigel puisse captiver tout le monde.

Cheza de son côté suivait sa proie aussi discrètement que possible. Filer un animal pouvait prendre bien longtemps, mais ce petit poussin n'avait pas l'air de l'avoir remarqué. Voilà qui allait grandement faciliter la chasse. Cheza mangeait souvent ce que lui donnait Forceria, soit un peu de viande ou de poisson, des légumes ou des fruits faible en eau et enfin des granulés pour compléter son alimentation et tailler ses dents. Elle préférait de loin les fruits aux granulés, mais pour se tailler les dents, à choisir entre les granulés et le bois, le choix était vite fait. Le poussin marchait sans se soucier des gens autour de lui. Jusqu'au moment où quelqu'un essaya de l'attraper.

*Ah non, c'est ma proie.*

Cheza se précipita et attrapa le poussin par le cou. Elle pressa avec ses dents sur un point d’acupuncture et fit perdre connaissance au petit oiseau. L'homme qui souhaitait l'attraper s'arrêta en pestant puis fit demi tour. Cheza toute fière qu'elle était, revînt au près de sa maîtresse, sa proie au bec.

Alors qu'elle marchait sur la poutre de bois d'un commerce elle entendit les mots "poussin" et "récompense". Elle s'arrêta alors pour prêter une oreille attentive aux commérages. Dieu sait qu'elle n'aimait pas cela en temps normal, mais ces deux mots donnaient l'eau à la bouche. S'il était vrai qu'il y avait une récompense sur les poussins elle allait peut être pouvoir mettre un peu plus de viande dans son alimentation. Forceria serait sans doute heureuse et la récompenserait. D'après ce qu'elle venait d'entendre, un foraine chercherait ses poussin en échange de l'apprentissage d'une magie des miroirs. Ce n'est pas la création de miroir qui allait faire chavirer sa maîtresse. Mais si tout le monde en parlait c'est qu'il y avait autre chose. Elle accéléra sa marche pour retrouver ses deux amies.
La journée était déjà bien avancée et lorsqu'elle retrouva Forceria, le chapeau était déjà plein. La journée de travail allait donc s'achever. La rhéla lui fit signe de se cacher derrière elle. Voir un poussin "mort" dans un spectacle n'était pas une bonne pub. Cheza dû donc attendre quelques dizaines de minutes avant de pouvoir enfin retourner vers son amie.

"Tu sais, il semblerait qu'il y ait une récompense pour des poussins.
J'ai entendu dire que si on ramener les vrais poussins à la femme au miroir elle nous donnerait le secret de son pouvoir!"


Forceria ramassa le chapeau, mais ce qu'elle ne dit pas à Cheza c'est que c'était le second chapeau plein de la journée. Elle attrapa ensuite le poussin et l'examina. Hochant les épaules elle invita sa rate à grimper sur son épaule.

"On va bien voir ce que l'info vaut. Mais avant ça, pourquoi ne pas manger un bout?"

Rigel et Cheza parurent en accord avec la rhéla. C'est donc ainsi que nos trois amies partirent en direction du cirque, tout en cherchant à gauche à droite quelque chose d'appétissant à se mettre sous la dent. Trois rues après, le choix fut fait. Elles mangeraient dans une petite taverne nommé "Le Rieur Troll". L'aubergiste leur amena immédiatement une chope de cidre qui selon lui était un cadeau de la maison. Autre manière pour leur dire "Merci de ramener tous ces clients avec vous miss!". Elle eut aussi droit à plusieurs verres de divers admirateurs, mais elle les refusa tous, un seul verre lui suffisait amplement. Rigel et Forceria prirent une tourte à la viande en commun. Cheza quant à elle porta son choix sur un quart de blanc de poulet rôti. Elles prirent tout leur temps pour manger. Étrangement, la taverne ne désempli que lorsqu'elles quittèrent les lieux. L'aubergiste les arrêta tout de même avant leur départ, leur assurant qu'elles seraient toujours les bienvenues ici.
La marche reprit au coeur des rues de la ville et arrivèrent vite au cirque. Il ne fallut que quelques instant pour trouver la tente de la célèbre Kaguya.

Spoiler:

Forceria n'eût même pas à frapper que Kaguya ouvrit la porte. La jeune foraine avait des yeux aussi bleu que l'océan et des cheveux violets. Elle sembla reconnaître de suite son poussin car elle l'attrapa doucement en pleurant.

"Oh non, mon petit Tsuna, pourquoi toi..."

On aurait dit qu'il était mort pour elle.

"Hum.. Il est juste inconscient."

Kaguya leva les yeux et fixa la rhéla. A ce moment là le poussin fit un petit battement d'aile. Elle sourit et le serra contre sa poitrine.

"Laissez moi deux minutes, je vais coucher Tsuna et je vous apprendrais tout sur mon art."

Kaguya ressorti une dizaine de minute après avec dans sa main une mallette en cuir noir. Elle me mit en garde contre le pouvoir qu'elle allait me transmettre. Pour pouvoir invoquer les miroirs, il faudrait qu'elle les scelle dans son corps, et pour se faire elle devrait marquer ma chair définitivement.

"Un tatouage magique serait la méthode la moins douloureuse. Mais je sais que beaucoup ne supporte même pas l'idée de l'aiguille."

Forceria descendit la fermeture éclair de sa robe pour dévoiler les tatouages qu'elle avait dans le dos. Kaguya admira celui qui ressemblait à un arbre.

"Pas besoin de demander d'où vous tenez celui là. Même un non expert reconnaîtrait la patte du maître tatoueur. Bon... Puisque vous ne craignez rien, en avant marche. Nous allons chez le médecin de l'équipe pour faire ça. Je préfère être dans un lieu magiquement bénéfique."

Forceria comprenait ce besoin, elle était d'ailleurs en accord avec les principes de magie blanche et noire en ce qui concernait les tatouages. Elle lui demanda s'il y avait une partie précise où elle devait le faire ou bien si cela était laissé à son choix. Kaguya lui affirma que peut importait la partie de peau, le plus important était la forme et la magie qu'elle y mettrait. Forceria choisi donc de faire ce tatouage sur son bras. Il serait à la vue de tous, mais qu'importe, ce n'était qu'un tatouage de plus.
L'opération, parce que c'était un peu le cas, dura près de d'une heure et demi. En temps normal il aurait duré moins longtemps, mais il semblait que la rhéla avait un peu de mal à assimiler la magie de la magicienne... A moins que ce ne soit les miroirs de magie.
Lorsque ce fut terminé Forceria était en nage. (voir tatouage si dessous)

Spoiler:

"L'opération a été un peu plus difficile que je ne le pensais mais ça a finit par fonctionner.
N'empêche, vous êtes une coriace vous!
Je n'aurais jamais cru cela en vous voyant. Vous semblez plutôt..."


Forceria l'arrêta, elle n'avait pas besoin de sa à l'heure actuelle. Elle était là pour apprendre à utiliser les illusions de miroir, pas pour entendre une enfant lui dire qu'elle avait l'air d'une faible femme. Kaguya comprit le message et l'invita à aller sous le chapiteau. A cette heure il n'y avait personne et elles pourraient s'entraîner tranquillement. Cheza s'inquiétait pour sa maîtresse, mais elle ne pouvait rien faire pour l'aider. Le combat se trouvait à l'intérieur d'elle. Kaguya s'immobilisa et lui expliqua comment faire pour activer son pouvoir. Point positif, elle n'avait pas besoin de rechercher le pouvoir de Kaguya en elle vu que ses deux pouvoirs s'opposaient déjà dans son corps. Il fallait qu'elle l'expulse tout de suite. La marque du tatouage resterait, mais il fallait absolument que ce pouvoir étranger sorte. Elle se concentra ce pouvoir et quelques secondes après une explosion de lumière éclaira la salle.
Kaguya en resta sans voix. Forceria avait réussi à matérialiser des miroirs. La jeune rhéla soupira de bonheur alors que la douleur s'évanouissait dans le néant. Lorsque les miroirs disparurent Kaguya remarqua quelque chose qui la surprit grandement. Elle ne sentait plus aucune trace de sa magie dans la tatouage. Elle craignit un instant que l'opération ait raté.
Forceria invoqua à nouveau les miroirs mais cette fois ci avec son seul pouvoir.

"Si j'avais su, je vous aurais épargné cette douloureuse expérience."

"Je n'aurais pas pu les matérialiser la première fois sans votre pouvoir. C'est lui qui m'a guidé. Mais... la prochaine fois, évitons les trop grosses séance de "Je force ma magie à rentrer"."

Kaguya sourit, non sans un petit sentiment de gêne. Maintenant, il ne resterait plus qu'à s'habituer aux miroirs et à imaginer pour eux une existence, une réaction propre à chacun. Cela, elle ne pouvait l'apprendre à Forceria. Celle ci devrait s'entrainer encore et encore afin de perfectionner son art, mais elle lui explica sommairement comment s'y prendre.
La jeune femme lui souhaita tout le courage, toute la volonté du monde et disparut dans les rues du cirque.
Forceria quant à elle, reprit le chemin avec ses amies, un nouveau tatouage au bras et une nouvelle corde à son arc.


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