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 [Quête] - Un Sorcier par ci, une Humaine par là | Mancinia

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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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Kaahl Paiberym
Sam 17 Sep 2022, 20:59



Un Sorcier par ci,

une Humaine par là


Objectif : Cyrius va livrer les Humains à Mancinia à la frontière.

Appuyé contre le mur, je m’amusais avec mes doigts. La pulpe de mes pouces passait tour à tour sur mes index, puis sur mes majeurs, puis sur mes annulaires et, enfin, sur mes auriculaires, avant de faire le chemin inverse et de recommencer le manège. Ça me détendait et m’empêchait d’étrangler mes interlocuteurs. Ce qu’ils me soutenaient m’était inconcevable. En plus, le timbre de la voix de l’un d’eux était parfaitement hideux. Un tel individu, aussi déplaisant, ne méritait pas de vivre. Je souris puis, au bout de quelques secondes, une petite exclamation sortit d’entre mes lèvres, un rire ravalé ou un accès de colère maîtrisé. Ils ne devaient pas très bien savoir. Je me fichais de ce qu’ils comprenaient ou non. J’étais le Roi. J’avais une couronne. Eux n’en avaient pas. J’étais donc en droit de décider pour moi et pour les autres. « Puisque je vous dis que l’ancien Empereur Noir m’a confié personnellement cette mission ! » répétai-je. Val’Aimé était appuyé sur le mur d’en face, le pouce et l’index réunis sur son front. Sa longue chevelure noire retombait partiellement sur son visage. Lui-aussi, méritait de mourir étranglé. Étranglé avec ses cheveux. Ils avaient l’air doux, lorsqu’il ne sortait pas d’entrainement. « Hum… pour un archet peut-être. » Je ricanai, et changeai de sujet. « Val’Aimé, savez-vous ce que deux dames à la voix de crécelle ont dit de vous ? » « Non. » répondit-il. « Ça vous intéresse ? » « Pas le moins du monde. » continua-t-il, en se demandant probablement où est-ce que je voulais en venir. Je me redressai et marchai vers lui, comme un alcoolique. Mon centre de gravité n’était pas parfait. Je ressemblais à un enfant jouant à la marelle d’après certains. À un canard boiteux d’après d’autres. Ces commérages ne m’importaient pas. Nous verrions bien qui finirait grillé. « Elles ont dit que vous deviez être un… sacré étalon. » Je ne comprenais pas vraiment en quoi il ressemblait à un cheval, hormis cette crinière sombre peut-être. « Majesté. Vous devriez vous taire. » me conseilla-t-il, en respectant sa fonction de bras-droit. « Nous étions en train de discuter du sort des Humains. » « Oui, et je vous ai déjà dit, à tous, que je devais y aller moi-même ! » m’exclamai-je. Étaient-ils sourds ? « Et nous vous avons déjà dit que ce n’était pas une bonne idée. » « Elias désire que j’y aille ! » « Ce n’est pas ce qu’il a voulu dire lorsqu’il vous a suggéré de vous en occuper. Il pensait que vous délégueriez. » « Je ne crois pas. » Je ne comprenais que très rarement le second degré. Les suggestions me passaient au-dessus. Les sous-entendus m’étaient énigmatiques. Les expressions étaient des flous insaisissables. Je l’ignorais mais si Elias avait pu entendre cette conversation, il m’aurait empêché de faire ce que je m’apprêtais à réaliser. Val’Aimé avait raison : il pensait que j’allais déléguer. « De toute façon, c’est moi le Roi. C’est moi qui décide. Je mènerai les esclaves à la frontière ! » « Maj… » « Non. » trancha le Chef des Armées. Je faillis m’étrangler. Heureusement, il alla par la suite dans mon sens. « N’essayons plus de le dissuader. Je vois que l’Empereur Noir est déterminé alors laissons le faire. » Il me fixait d’une étrange façon, sans que je ne susse réellement lire son expression. Je fis la moue. « Je vais vous préparer une escorte. » « Vous ne viendrez pas ? » « Il ne vaut mieux pas. » articula-t-il. « Pourquoi ? » « Je suis allergique aux Humains. » « Vraiment ? » demandai-je, en fronçant les sourcils. Il ne répondit pas et se contenta de se décoller du mur. Ça faisait quarante-cinq minutes qu’ils étaient tous ici, à essayer de me convaincre de ne pas persister dans mon caprice. Je ne voyais pas les choses ainsi. Je m’étais engagé auprès d’Elias. Je devais tenir mon engagement.

Assis sur un cheval, j’étais en tête du cortège. J’avais fait demander des musiciens, pour accompagner ma marche. Nementa Corum était un endroit qui avait, autrefois, été gorgé d’eau. Elias avait fait assécher les lieux mais un lac s’était créé juste après le procès de cette immonde Ange et de son immonde bébé qui n’existait plus. Y penser me donnait envie de vomir. Ce truc aurait été une créature affreuse, à n’en point douter. Le ciel avait viré verdâtre et, depuis Amestris, il était possible de regarder le spectacle de ces nuages gorgés d’éclairs. J’aimais assez. C’était très apocalyptique. J’avais envie de composer, ce que ma fonction de Roi ne me permettait plus de faire. C’était… agaçant. Voilà. Agaçant, comme cette promenade. Agaçant, comme ces musiciens qui n’arrivaient pas à produire un son juste en marchant. Quelle honte. « Non. Non. Non. Tout le monde s’arrête ! » fis-je, en descendant de mon cheval. Par miracle, d’un point de vue extérieur, je ne tombai pas par terre. Je m’emparai de l’un des instruments, en fusillant le musicien du regard. « Majesté, nous serons à la frontière dans trente minutes… » « Chut ! » J’ajustai l'instrument, plaçai le violon sur mon épaule et commençai à jouer. Et je continuai, longtemps. Val'Aimé aurait brisé l'instrument en deux mais il n'était pas là et personne n'osait m'interrompre.

873 mots

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Mancinia Leenhardt
~ Humain ~ Niveau IV ~

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◈ Activité : Joaillière [Rang IV] | Médecin [Rang III] | Éleveuse de Vaches [Rang I] | Investisseur [Rang II]
Mancinia Leenhardt
Lun 26 Sep 2022, 11:30


Illustration - Joseph Feely

Un Sorcier par ci, une Humaine par là



En chemin, Mancinia avait trouvé la situation tellement invraisemblable que vivre cet instant et le voir se concrétiser ne cessait de l'impressionner. Inutile de mentionner sa fierté, en contribuant à ce qu'il se passait, elle marquerait d'autant plus l'Histoire des Humains de son empreinte, mais cela n'enlevait pas cette sensation de gouffre prêt à l'engloutir si cela s'avérait être un échec. Il n'y avait aucunement la place pour ce mot, dans un tel endroit. Ses mires tranchantes touchaient les pointes curieuses du paysage, de là où ils attendaient. Nementa Corum avait changé. L'Humaine en avait conscience au travers des souvenirs de Neah, où en pleine mission durant la Guerre des Dieux, il avait tué une créature ayant revêtu ses traits. À cette époque, ils n'étaient pas en couple, ils n'étaient que de simples amis en pleine dispute, même si Mancinia avait ressenti tous les sentiments naissants de ce dernier, comme il avait ressenti les siens à la même période, sans oser se l'admettre. Quant à elle, jamais elle ne se serait risqué dans cette terre macabre si elle n'était pas en mission diplomatique.

Ils sont en retard, non ?
Non, pas encore.
On devrait les voir arriver d'un instant à l'autre.

Si le Temps progressait vers l'échéance, aucun signe de ceux dont ils attendaient la venue. Ce n'était pas un terrain accidenté à outrance, au contraire, on pouvait tout de même voir assez loin ; un moyen d'éviter les embuscades d'un côté, comme de l'autre. Était-ce un moyen de les déstabiliser ? De leur instiller la peur ? Une menace silencieuse sur un éventuel changement d'avis ? En dehors des bruits environnants comprenant les conversations de ses semblables, émettant des inquiétudes ou des jugements, Mancinia avait la vague impression d'entendre un son qui n'était pas en accord avec ce lieu. Quelque chose de plus chaotique, mais qui invitait à prendre le bras d'un partenaire pour danser. Une danse macabre et funeste, mais qui éveillait ses sens de guerrière ... Ça résonnait comme un appel.

Je vais voir où ils en sont.

Sa déclaration avait jeté un silence surpris, déstabilisant le reste de l'escorte qui n'avait rien montré jusqu'ici.

Attendez, dit l'un des Soldats l'accompagnant. Si vous y allez, ils le prendront peut-être mal.
C'est vrai. Et puis, c'est trop risqué, Ambassadrice. Laissez-nous envoyer un messager pour ...
Non.

Sa réponse avait claquée dans le vent, sans même avoir besoin de protester en usant d'une voix plus puissante que ceux qui s'opposaient à sa décision. Il n'y avait rien à redire, car sa décision était prise.

Je n'ai pas une crainte immodérée des Sorciers. Je doute qu'ils aient eux-mêmes peur d'une Humaine se baladant seule sur leur territoire.
L'endroit est maudit.

C'était dangereux, mais il ne le dirait pas à voix haute. Se serait la brusquer et ... Le rire de la Matasif fendit ses oreilles.

S'ils me tuent, priez pour que les Aetheri qui me protègent réplique à l'insulte ! dit-elle avec insolence.

C'était sans doute extrêmement présomptueux de sa part, surtout en étant consciente des horreurs que les Mages Noirs commettaient envers les siens. Un seul regard envers sa mère lui permettait d'en comprendre l'étendue et ce, depuis des années. Elle les détestait, mais s'ils décidaient d'oppresser les Démons au lieu des Humains, alors une entende serait envisageable, car les Vils étaient tout ce qu'ils abhorraient. Leurs actes envers eux, leurs actes envers les Anges ... Seuls des idiots voulaient créer quelque chose avec eux. Prendre ce risque de dépasser la ligne de démarcation n'en était pas vraiment un. La Kaaezi voulait devenir Reine et elle n'avait plus le temps d'avoir des craintes. Si elle devenait une tête couronnée, elle serait une cible, encore plus qu'elle ne l'était déjà. La Guerre l'avait accoutumée aux situations extrêmes et le Neah, qui avait marqué son esprit de son existence, l'avait fait tout autant. Il n'y avait de toute manière aucune raison pour les Sorciers de la tuer, à moins de vouloir avoir des problèmes. La mort d'une Marquise désignée par un ancien Nylmord fort apprécié des siens ne serait pas très bien vu, même si l'Impératrice Blanche n'agissait pas, les Magiciens seraient mécontents. Elle avait trop d'alliés, dans trop de races, pour que ce soit sans conséquences. Pire, c'était une Prophétesse. Et même si les Dieux se moquaient de sa Mort, ce ne serait pas le cas des personne de foi. Et puis, avec le Don de Sympan qui pulsait dans son organisme, qui dans le monde des mortels, pouvait vraiment mettre un terme à son existence ? ...

Maintenant, elle ignorait qui serait présent ; Cyrius, Elias ou les deux ? Elle avait entendu des rumeurs sur le départ du second, mais vu comment les Sorciers maniaient les situations à leur avantage ces derniers temps, Mancinia ne voulait prendre aucun risque. Elle doutât quand même que l'Empereur Noir se soit déplacé ... ce serait ... imprévisible ? Elle soupirait en souriant, c'était exactement ce qu'elle faisait. Elle n'avait parlé que peu de temps avec l'ancien Chancelier, mais il lui avait donné l'impression d'être fait du même bois qu'elle, mine de rien. Après une dizaine de minutes de marche dans un silence entrecoupé d'un fond clair, le son de l'instrument s'était renforcé et elle n'eut plus aucun doute sur sa provenance. Facile à suivre. Nibelungen semblait être plus léger dans son dos, subitement. Impossible de manquer l'attroupement devant elle, impossible pour les Sorciers d'ignorer son Ma'Ahid et une nervosité courrait sur le visage de certains d'entre eux ; ça devait piquer. Devant l'Empereur Noir, un Azuré aux ailes d'un bleu tranchant virevoltait au rythme de ses notes. De quelques battements d'ailes, il parcouru la distance pour venir se positionner sur le doigt tendu de l'Imprévisible, qui attendit patiemment que la musique s'acheva.

Empereur Noir.

Elle inclinait son buste vers l'avant, respectueusement. Il n'y avait pas de place pour le respect des codes vestimentaires d'usage, en ce qui la concerne, ayant revêtu une tenue d'un bleu outremer, composée d'un pantalon et d'une veste, dont les bordures étaient dorées, ayant un haut noir en dessous. En se redressant, elle avait un petit sourire malicieux.

Je suis désolée d'avoir mis du temps à arriver. Avec tous les babillages derrière moi, il était complexe de vous entendre d'aussi loin.

Il n'avait évidemment pas joué pour qu'elle vienne à sa rencontre, mais après qu'il eu composé une danse durant le dernier Bal, ce ne serait pas de refus de taquiner l'escorte du Souverain comme s'il avait s'agit d'un arrangement entre eux.

Post I - 1085 mots | Symbole de Présence ; il s'agit d'un symbole lié à votre personnage qui le précède, lui succède ou se trouve en même temps que lui quelque part [des papillons azurés].


[Quête] - Un Sorcier par ci, une Humaine par là | Mancinia  Chriss10
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Kaahl Paiberym
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Kaahl Paiberym
Dim 26 Fév 2023, 16:39



Un Sorcier par ci,

une Humaine par là


« Cette femme est folle… » Les murmures parcouraient l’escorte comme un bourdonnement d’abeille. Bien entendu, l’Humaine possédait un Ma’Ahid important mais les esclaves Humains drainaient déjà le plus gros de la magie des Mages Noirs depuis le début du trajet, d’où l’absence de téléportation. Je relevai les yeux vers le papillon. L’envie de lui arracher les ailes me tirailla. « Si l’Elzagan était là, il lui aurait déjà tranchée la gorge… » Je me fichais que les paroles proférées par les Sorciers fussent véridiques. Je me fichais de savoir si la Matasif jouait réellement avec sa vie ou fît preuve d'un comportement inconséquent et idiot pour la plupart. Ça ne m’importait pas. Les règles de ce Monde ne m’importaient pas. Je les enfreignais sans avoir pleinement conscience de leur existence. Ce qui m’importait était la musique, celle que je composais et celle que je sentais à l’intérieur des êtres, celle qui les rendait manipulables.

J’arrêtai de jouer peu après que le lépidoptère se fût posé sur le doigt de la Marquise. Elle me rappelait certaines de mes mises en scène. Un sourire d’une douceur fade s’invita sur mon visage. J’avais composé une mélodie pour elle et elle était en train de me composer un spectacle. Comédie ? Tragédie ? Je préférais ne pas me positionner et considérer que c’était gentil de sa part. Je la regardai s’incliner et rendis l’instrument à son propriétaire. Le Ma’Ahid me donnait la nausée mais j’aimais bien la sensation. Pour créer, il me fallait en avoir toute une palette. Prendre les sentiments d’autrui, m’insérer en eux pour modifier leurs câblages et regarder le résultat, étaient des passe-temps particulièrement enrichissants. Lorsque je tuais, que la musique assassinait, je ressentais les frissons de la mort. Je voulais composer une mélodie capable de la provoquer pour quiconque l’entendrait. J’y étais presque et, à cet égard, les Réprouvés m’avaient inspiré considérablement. « Oh, oui. Les babillages… » Les Humains étaient-ils donc sujet à des babillages ? À moins que son escorte se réduisît à des enfants ? Je laissai la pensée flotter et lui souris. « J’oubliais. » J’amenai mes mains devant moi et me mis à applaudir. Tout spectacle méritait une ovation. Je n’avais jamais apprivoisé de papillon. Je pouvais néanmoins imaginer la dureté de la chose. Ils étaient éphémères. Les plus résistants ne pouvaient pas vivre plus d’une année. L’éducation devait être compliquée, surtout pour une Humaine qui ne pouvait prolonger la durée de vie de ses jouets. Je grimaçai et m’arrêtai un instant. « Applaudissez la Marquise pour son spectacle d’élevage de papillon ! » m’agaçai-je. « Grand Chaos… » Que des Sorciers pussent applaudir une Humaine relevait de la fiction. Je fusillai le cavalier des yeux et émis un ricanement face à sa réaction sordide. « Applaudissez-la ou vous servirez à la confection de mon prochain instrument. » Plusieurs regards incertains parcoururent l’escorte puis un Mage Noir, sans doute le plus intelligent, commença à frapper ses mains l’une contre l’autre. Plus vite ils le feraient, plus vite cet incident serait derrière eux. Les autres suivirent. Certains firent semblant. Je souris, satisfait. Comme quoi, il était possible d’obtenir la soumission d’autrui sans la moindre once de Magie.

Je m’approchai un peu. « Je suis étonné de vous voir ici. Ce n’est pas la frontière. » Ce changement de dernière minute me perturbait depuis le début de la rencontre. Je n’étais pas plus prévisible mais ce qui m’était interne ne me dérangeait pas, contrairement à ce qui m’était extérieur. « Enfin, ce n’est pas grave. » Dans ma tête, je pensai soudainement à un tout autre sujet. J’allais composer, ne pas les laisser me dicter quoi que ce fût. Mon Requiem pour les Réprouvés serait grandiose. Je souris, me redressai et tapai dans mes mains, comme au début d’une séance d’entraînement afin de rameuter la foule. « Puisque Mancinia Leenhardt est ici, donnez-lui les esclaves. » J’étais là pour m’assurer du bon déroulement de l’opération. Une fois que ce serait fait, j’en avertirais Elias prestement. Je fixai la transaction et, une fois que les contrats furent confiés, ainsi que les clés des chaînes, j’effectuai une petite révérence légèrement désaxée en direction de la Prophétesse. « J’espère que vous me montrerez comment dresser les papillons la prochaine fois que nous nous verrons. » Afin que je pusse les incorporer dans mes spectacles et leur arracher les ailes. Ce serait grandiose. Avant ça, néanmoins, il me faudrait reproduire la fonte des corps des Réprouvés. J’espérais que l’on me ramènerait l’Ange également. J’avais envie de l’incorporer au centre de mes tableaux musicaux. Je ne devais pas la tuer mais rien n’avait été spécifié sur le reste. « Attention aux crevasses. » la prévins-je. J’avais buté sur l’une d’elle peu après notre départ, lorsque j’avais dû descendre de mon cheval à cause de la selle très peu confortable du destrier. Je me dirigeai vers ma monture avec un air peu pressé mais réussis tout de même à me hisser sur l’animal sans encombre. Je n’aimais pas ne pas toucher le sol. « Allons-y. » ordonnai-je.

833 mots
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