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 [Q] - Il y a cette fille...

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Mar 03 Aoû 2021, 16:12



Rp de Luxurieux
[Q] - Il y a cette fille... 210803035132308202

Il y a cette fille...


Intrigue : Laëth et Adam rêvent l'un de l'autre.
Partenaire : Laëth

J’avais seize ans et, à seize ans, qu’est-ce que je pouvais être con. Je passais ma vie à trainer avec mes potes et à trouver toutes les excuses possibles et imaginables pour sécher les cours sans écoper d’heures de colle. Le problème c’est que Basphel était une école magique et que ne pas aller en salle de classe sans se faire griller n’était pas si simple. Je m’étais donc inscrit dans toutes les associations, ou presque, pour pouvoir justifier mes absences plus facilement.

« Regarde, c’est Freyja. »

Mon regard dévia vers la direction que Wilfrid m’indiquait. Proche des casiers, il y avait cette fille. Je m’arrêtai de mâcher ce que j’avais dans la bouche pour la détailler.

« Alors ? Tu vas lui demander de sortir avec toi ?
— Ta gueule.
— Poule mouillée.
— Je te signale que je ne suis pas libre, du con. »

Il me sourit, l’air de dire que si la brune commençait à s’intéresser à moi, ma soi-disant histoire d’amour avec Vanessa ne tiendrait pas plus de deux secondes et demi.

« Ah ouais ? C’est dommage parce qu’elle m’a dit qu’elle te trouvait pas mal. »

Ses paroles me surprirent. Je ne marchai pas, je courus.

« Ah bon ? Vraiment ?
— Non, tête de bite. Je suis sûr qu’elle t’a jamais remarqué de sa vie.
— Connard ! »

Je savais pourtant qu’il n’avait pas tort. Je n’étais jamais allé lui parler. Je me contentais de l’observer de loin, en sortant avec toutes les filles de Basphel qui voulaient bien de moi.

« Elle ne voudrait pas d’un type dans ton style. Ça se voit qu’elle est plutôt studieuse. Elle doit être du genre à réviser ses cours tous les soirs et à se faire des emplois du temps qu’elle entend respecter à la lettre.
— Ouais. Je ne sais pas.
— Arrête de lui inventer une vie. Cette fille, ouais, ok, elle est canon, mais tu ne tiendrais pas cinq minutes avec elle. Déjà parce que, comme je t’ai dit, elle ne voudra jamais de toi, et ensuite parce que ça se voit que vous êtes pas fait pour aller ensemble. Les gazelles ça ne fréquente pas les lions.
— …
— Calme-toi, c’est toi la gazelle, pauvre tâche. »

Je lui jetai un nouveau coup d’œil.

« Peut-être qu’elle rêve d’aventures…
— Oui c’est ça. Laisse-moi deviner : tu es le vilain garçon qui va aller la sortir de sa routine habituelle et elle va tomber amoureuse de toi parce que tu vas la surprendre ? T’sais, ce genre d’histoires, c’est que dans les livres. »

Je souris.

« Je suis un vilain garçon ?
— Ouais, fais pas genre. C’est pas parce que ta une bouille d’innocent avec tes cheveux blonds et tes yeux verts que voilà.
— Tu me trouves mignon ? »

Je m’étais approché. Il me posa sa main sur la face, sans violence mais sans douceur non plus.

« J’ai pas dit que je voulais coucher avec toi alors… Arrière obsédé du cul ! Mon cul est encore vierge et il ne sera pas à toi !
— Y a pas que ton cul qui est vierge, Ange Nitouche ! »

Je le regardai, les yeux rieurs et, quelques secondes plus tard, nous rigolions tous les deux.  

« Tu vas faire quoi pour elle, alors ? Tu me fais pitié à la fixer comme si c’était le centre de l’univers alors qu’elle te remarque même pas.
— Je sais pas.
— T’as qu’à aller l’embrasser.
— T’es con. Ça se fait pas comme ça…
— Avec Vanessa ça t’a pas gêné. T’as baissé sa culotte devant toutes ses amies.
— Ouais mais Vanessa elle me cherchait. »

Parce que Vanessa était une chaudasse. Elle avait profité du fait que je sois un peu éloigné d’elle pour écarter les cuisses doucement et me faire voir son sous-vêtement en pensant que je ne pourrais rien faire. Je m’étais rincé l’œil parce que c’était plus fort que moi. Puis, quand elle avait vraiment commencé à jouer pour de vrai, en utilisant sa langue pour gonfler sa joue de va-et-vient non équivoques, pendant que ses amies lui parlaient sans qu’elle ne leur prête attention, j’avais décidé de m’approcher. Elle était restée assise, ce qui ne m’avait pas empêché de passer mes mains sous sa jupe et de lui retirer sa maudite culotte. Je lui avais dit un truc du style « Vas-y, refais ce que tu faisais, maintenant. ». Et elle l’avait fait, dix minutes après, le temps de faussement s’insurger avec ses copines sur mon cas. Elle avait du répondant, comme ce maudit meuble dans le placard du concierge. On s’était fait coller pour ça. Heureusement, une jupe, ça se baissait facilement, et le surveillant avait cru qu’on se faisait juste des bisous comme deux attardés de première année. Si j’avais les lèvres humides, ce n’était pas exactement à cause de sa langue.

Mais Freyja c’était pas exactement pareil.

« Bon je vais lui parler. »

Je n’écoutai pas la réponse de Wilfrid. J’étais déjà parti.

Arrivé devant elle, je restai planté quelques secondes. Merde. Je devais lui dire quoi déjà ? D’un autre côté, lui faire le coup de « Salut je m’appelle Adam, tu veux aller boire un truc avec moi / un autre truc du même style » ne me convenait pas. Alors, contre toute attente, je posai vivement ma main sur son épaule.

« Touchée ! C’est toi le chat. »

J’approchai mon visage.

« Juste… T’as pas le droit de chercher à me toucher avant une journée. On verra si t’es capable de m'attraper. Je ne suis pas une cible aussi facile que toi, tu sais. »

Je souris et tournai les talons après un bref signe de la main.

« À plus chaton. »

Wilfrid me rejoignit.

« Chaton, sérieux ?
— Ferme-la. J'allais pas l'appeler ma petite chatte non plus. C'est le seul truc qui m'est venu.
— T'aurais juste pas dû l'appeler. Tu viens de griller le peu de chances que t'avais.
— Grillé pour grillé. »

Je haussai les épaules.

1009 mots



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Priam et Laëth
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Mer 29 Sep 2021, 21:36



Breast practice by Ivan Talavera

Il y a ce garçon...

En duo avec Adam



Freyja souriait, mais son regard la situait ailleurs. Son groupe d’amis bavardait gaiement au sujet d’une fête qui aurait bientôt lieu à Basphel. L’année se ponctuait de festivités diverses et variées, émanant tant du corps pédagogique que des élèves. Rares étaient ceux qui ne s’en réjouissaient pas ; et si ses pensées ne l’avaient pas tant occupée, elle aurait sans doute ri de bon cœur avec ses camarades en écoutant les hypothèses farfelues de deux d’entre eux. Tandis qu’elle marchait près d’eux, ses iris verts papillonnèrent vers la source de lumière la plus proche : une large fenêtre qui donnait sur la cour de l’école. Un frémissement parcourut son dos, juste là où se trouvaient ses deux ailes, repliées sous sa chair. Elle avait toujours connu les grands espaces, et souvent, rester entre quatre murs lui pesait. Généralement, dès la fin des cours, elle prenait son envol pour parcourir l’île. Depuis cinq ans qu’elle étudiait ici, elle en connaissait presque tous les recoins : ceux qu’elle fréquentait souvent lui arrachaient des sourires rayonnant d’affection, et ceux qu’elle (re)découvrait faisait briller ses yeux de curiosité. Une fois rentrée, elle travaillait. Ses notes suivaient, ce qui constituait un véritable soulagement, parce qu’elle ne voulait pas décevoir ses parents. Ils les avaient placés ici, son frère et elle, pour qu’ils réussissent. On les trouvait souvent ensemble, et il n’était pas rare qu’il l’accompagnât dans ses escapades. Régulièrement, ils terminaient celles-ci par un entraînement au combat qui tenait plus du jeu que de l’art de la guerre. Priam souffrait de la même difficulté à demeurer concentré dans un espace clos, bien qu’ils bénéficiassent de quelques cours en extérieur et que certains professeurs ne voyaient pas l’utilité de les obliger à s’asseoir sur une chaise attenante à un bureau.

« Freyja, tu viens ? » - « Je vous rejoins. Il faut que je dépose ça dans mon casier, et je vais essayer de trouver mon frère. » Elle tenait deux livres contre sa poitrine. « D’accord ! Il aura qu’à venir avec nous, s’il veut. » Elle acquiesça, souriante. « Merci, Alcide. À tout à l’heure. » - « Ouais, à tout’ ! » Ils s’éloignèrent en lui adressant des signes de la main. Lorsqu’ils eurent effectué quelques mètres, l’Ange se détourna pour se diriger vers son casier. Elle l’ouvrit et y déposa les ouvrages. Il s’agissait de deux romans qu’elle avait empruntés à la bibliothèque. Elle les récupérerait lorsqu’elle retournerait dans sa chambre. D’un rapide coup d’œil, elle parcourut les autres objets présents dans le rangement : principalement des cahiers et des livres de cours, entre lesquels se glissaient des dessins de Priam, des feuilles séchées récoltées au cours de ses excursions, et un manuel sur les armes, les sortilèges et les techniques guerrières. Elle ferma le loquet et, alors qu’elle s’apprêtait à partir, se retrouva nez à nez avec quelqu’un – si près qu’elle en loucha avant de reculer d’un pas. Elle regarda l’individu et haussa les sourcils. Adam Pendragon. Elle le connaissait parce que tout le monde le connaissait, surtout depuis les rumeurs qui prétendaient que le concierge l’avait retrouvé dans un placard avec Vanessa. Certains disaient qu’ils ne faisaient que s’embrasser, quand d’autres spéculaient sur des activités bien plus grivoises. Ils avaient animé les bruits de couloirs pendant un petit moment, avant que d’autres racontars croustillants ne supplantassent leur aventure. Depuis, ils sortaient apparemment ensemble.

Le Déchu avait l’air de vouloir lui parler sans savoir par où commencer. « Oui ? » s’enquit l’Ailée. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qui suivit. Ses yeux s’écarquillèrent ; elle regarda sa main, puis son visage, qui s’approchait inexorablement. Comme un animal farouche, elle recula le sien. « Quoi ? Je ne suis pas… » bafouilla-t-elle, trop étonnée pour trouver quoi que ce fût à redire. Elle n’était d’ailleurs pas certaine que la situation requît une réponse de sa part. Et c’était trop tard : déjà, il s’éloignait. Elle le suivit du regard, avant de froncer le nez et les sourcils. Chaton ?

Freyja avait l’esprit joueur. Après quelques hésitations, elle avait décidé de pleinement participer. Comme pour lui faire payer son affront, elle n’attendit pas vingt-quatre heures, ni quarante-huit, mais soixante-douze. D’abord, elle déposa un mot dans son casier, sur lequel elle avait écrit : « RDV dans le parc lundi à 18h, devant la statue de griffon. PS : la prochaine fois que tu m’appelles « chaton », je t’éviscère. » Elle espérait que l’invitation l’intriguerait assez pour qu’il décidât de s’aventurer entre les arbres du jardin. Elle n’était pas venue, mais avait conçu un moyen de savoir s’il avait fait le déplacement. Au pied de la statue, elle avait laissé un autre message, griffonné sur un morceau de papier arraché : « Pour une proie qui se prétend difficile à attraper, tu es très facile à appâter. » Puis elle n’avait plus donné signe de vie, et avait pris soin de l’éviter durant les trois jours qui avaient suivi. Pousser plus loin le jeu du chat et de la souris l’amusait beaucoup. Que ce fût avec un Déchu coureur de jupons ne l’inquiétait pas le moins du monde. Ils étaient des amis et alliés de son peuple d’origine ; elle n’avait jamais rencontré d’autres Anges que ceux de chez elle ; les vertus et les péchés consistaient en des concepts plutôt abstraits, qu’elle n’avait pas eu le loisir de beaucoup expérimenter ; l’école était un lieu sûr ; et son entourage faisait preuve d’une grande ouverture d’esprit envers la plupart des races – raison de sa présence ici.

Elle se prêtait au jeu avec une candeur que la majorité aurait sans doute difficilement attribué à la fille studieuse que chacun connaissait. Toutefois, c’était surtout la curiosité qui la menait par le bout du nez. Si Adam avait débuté le jeu, il avait sans doute une idée derrière la tête. La quête de réponse l’émoustillait et occupait ses pensées lors des longues heures de cours ou des nuits sans sommeil. Les pourquoi fusaient plus vite qu’elle ne pouvait les concevoir. Le troisième jour, donc, transie d’impatience, elle ne fit plus l’effort de se cacher, et arpenta les couloirs en espérant le croiser. En vain. La fin de la journée approchait et elle n’avait pas aperçu une seule de ses mèches blondes – pourtant, elles foisonnaient sur son crâne comme des épis de blé avant la récolte. Déçue et un peu agacée, elle s’apprêtait à retourner dans sa chambre lorsqu’elle vit l’ami avec lequel il se trouvait lorsqu’il l’avait abordée. Sans attendre, elle accéléra le pas pour le rejoindre. Sa main posée sur son épaule, elle l’incita à se retourner : « Salut. T’aurais pas vu Adam ? »



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Adam Pendragon
Dim 03 Avr 2022, 17:11



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Il y a cette fille...


« Elle t’a vraiment donné rendez-vous ?
— Nan, c’est l’écriture de Trevis. Bien sûr qu’elle m’a donné rendez-vous, crétin ! T’as qu’à lui demander si tu ne me crois pas. »

Je l’avais dit en levant les yeux au ciel, tout en lui montrant le mot une énième fois.

« Tu vas y aller ?
— Je ne sais pas encore. »

Je savais déjà mais il me semblait mieux de nier la vérité. Cette vérité, c’est que je voulais la voir. Peut-être avais-je peur, également. Elle ne me faisait pas le même effet que les autres. Avec les autres, je pouvais faire tout et n’importe quoi. Je ne craignais pas de formuler des blagues nulles ou de passer pour un trouble-fête. Je me fichais totalement qu’on pense que je me tapais tout Basphel dans le placard du concierge. Ce n’était pas si loin de la réalité de toute façon. Je ne prenais pas mes copines pour des bouche-trous mais ce n’était pas pareil. J’aimais rire avec elles, les connaître et coucher. Si l’on m’avait demandé, j’aurais plutôt dit que nous étions potes, elles et moi. Je n’étais pas amoureux. J’étais intéressé et curieux. Certaines étaient plus attachées à moi que moi à elles. Pourtant, je ne promettais jamais rien. J’étais juste de passage et ça m’allait très bien.

Je changeai trois fois de vêtements avant de me rendre à la statue. Finalement, j’avais opté pour l’uniforme. Je n’avais pas envie qu’elle croie que je m’étais habillé pour elle. C’était stupide étant donné que c’était exactement ce que j’avais voulu faire. J’avais envie de lui plaire, une préoccupation qui ne m’avait jamais réellement atteinte auparavant. Je me contentais juste d’être moi et n’avais pas envie d’être vu sous un bon jour. Ce que je ressentais pour elle était différent.

Une fois devant l’édifice, je la cherchai. J’étais arrivé en retard exprès, en me disant que, comme ça, je paraîtrais plus détaché que je ne l’étais réellement. Néanmoins, en constatant qu’elle n’était pas là, je commençai à paniquer. Peut-être que je n’aurais pas dû venir ? Est-ce qu’elle avait oublié ? Était-elle en train de me poser un lapin ?

Mes yeux tombèrent sur le mot. Je le ramassai et le lus. Je regardai autour de moi, comme si je m’attendais à la voir apparaître pour se moquer de moi et fis la moue. Cette fille était vraiment…

« Pfff. »

Mon soupir finit en un rire. Mes doigts caressèrent ma nuque. Je n’avais pas exactement l’impression d’être le dindon de la farce. J’avais plutôt l’impression qu’il venait de s’installer quelque chose entre elle et moi, un jeu qui ne regarderait que nous et qui nous mènerait je ne savais où. Je souris et commençai à imaginer la suite de notre aventure. Où voulait-elle aller ou, plutôt, jusqu’où serait-elle prête à aller avec moi ?

**

Wilfrid la regarda et répondit à sa question.

« Oh, tu n’es pas au courant ? Il s’est cassé la jambe lundi soir. Il revenait de je ne sais où et sur le chemin, crac ! Si tu veux le voir, il est au fond de son lit. Tu devrais pouvoir rentrer en douce dans son dortoir, c’est celui qui est juste à côté de la porte principale. En plus, ses colloques sont en voyage scolaire. »

Les rêves étaient pratiques pour trouver des prétextes.

**

Je ne m’étais pas vraiment cassé la jambe. Je faisais semblant. Le jeu allait peut-être loin mais j’avais décidé de faire ça pendant quelques jours, pour voir si elle me cherchait. J’avais mis Wilfrid dans la confidence de mon jeu d’acteur. Celui-ci avait ri et m’avait bien fait comprendre qu’il doutait que Freyja vienne demander de mes nouvelles. Pour lui, notre duo était complètement improbable et, comme je ne lui avais pas expliqué exactement ce dont il s’agissait, il devait penser que j’avais totalement perdu la tête. Il m’avait cependant aidé à me fabriquer un plâtre, en allant piquer des matériaux dans la salle d’art plastique. Depuis, ma jambe droite me démangeait mais je n’avais pas bougé. J’allais me prendre des heures de colle mais ce n’était pas grave.

Dans mon lit, une règle en bois dans une main pour me gratter sous le plâtre et un livre dans l’autre, j’étais en train de lire. Ce n’était pas pour les cours. Je me documentais sur les relations amoureuses, avec des ouvrages aussi crétins que « Cinquante choses qui rendront votre amoureuse folle de vous » ou « Les actes les plus romantiques ». Ce n’était pas très satisfaisant et je me demandais si, vraiment, les femmes voulaient ça. La vérité, c’est que je n’avais aucune idée de comment lui plaire et que j’essayais de me constituer en parfait petit ami potentiel, sans comprendre qu’il valait mieux que je reste moi-même.

798 mots



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Jeu 05 Mai 2022, 20:51



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Il y a ce garçon...

En duo avec Adam



« Lundi soir ? » Elle fronça les sourcils et plissa les lèvres. C’était le soir où elle lui avait donné rendez-vous et n’était pas venue. S’était-il blessé par sa faute ? Ce fut sa première pensée, et elle enfla si bien dans son esprit qu’elle gorgea son cœur de culpabilité. Elle n’aurait pas pu le prévoir, mais peut-être que si elle était venue… Ce n’était pas très grave, une jambe cassée. C’était surtout particulièrement handicapant et passablement désagréable. Mais ça se soignait bien. Tout de même, l’idée que son invitation ou son absence pussent avoir influencé l’accident l’embêtait. Ou en tout cas, elle y pensa. Ce n’était pas le but de sa manœuvre, mais s’il n’était pas venu jusqu’à la statue, il n’aurait pas eu besoin d’en repartir, et ne se serait peut-être pas brisé les os sur le chemin du retour. Elle secoua la tête. Elle n’y était pour rien. Ça aurait pu se dérouler de mille façons différentes pour un résultat identique. « Et pourquoi est-ce que je voudrais rentrer en douce dans son dortoir ? » s’enquit-elle, les sourcils haussés et l’air – faussement ? – pincé. « Puis pourquoi est-ce qu’il n’est pas allé à l’infirmerie ? On lui aurait réparé ça en moins d’une journée. » Jusque-là, elle ne s’était pas formalisée de jouer au chat et à la souris avec un Luxurieux – et de surcroît, Adam Pendragon, qui formait probablement à lui seul une sous-espèce particulièrement active. Cependant, dans le récit et l’attitude de Wilfrid, elle perçut quelque chose qui ne lui plut pas, sans savoir exactement de quoi il s’agissait. Il la prenait pour une conne ? Il y avait plus de chances que la jambe du blond fût parfaitement intacte que véritablement brisée. Et que croyait-il ? Qu’elle était une de ces filles qui couraient derrière Adam et auraient bondi sur l’occasion de pouvoir se rendre dans sa chambre ? Ce n’était pas une culotte trempée qui guidait ses actions. « Tss. S’il veut me voir, il n’a qu’à se servir de ses ailes. » fit-elle, avant de se détourner et de marcher d’un pas vif dans la direction opposée.

Durant plusieurs jours, le Déchu ne réapparut pas, et elle tint bon. Elle y songeait régulièrement. Elle attendait peut-être – sans doute ? – une réponse à ses messages, n’importe quel indice qui indiquerait que le jeu se poursuivait. C’était à lui de lancer la balle, peu importa qu’il eût une jambe dans le plâtre. Elle refusait que cette fameuse jambe fût la balle qu’il lui avait renvoyée. Et si c’était cette invitation à le rejoindre dans sa chambre, sous prétexte mensonger qu’il ne pouvait pas se déplacer, elle trouvait la manœuvre bien grotesque et décevante. Dès qu’elle y pensait, elle appuyait ses deux poings sur ses joues, les coudes enfoncés dans le bois de la table. Sa bouche esquissait presque naturellement une moue aussi désappointée que boudeuse. Quand le nombre de « ça va pas ? » lancés à son attention devint trop insupportablement élevé, elle décida d’agir. Elle n’allait pas rester comme ça, les bras ancrés à son bureau, à attendre quelque chose qui ne venait pas. Impulsive, elle ne tergiversa pas longtemps. Dès que la sonnerie de son dernier cours retentit, l’Ange se leva, rangea précipitamment ses affaires et se lança dans les couloirs d’un pas décidé.

Parvenue devant la porte du dortoir où croupissait Adam depuis plusieurs jours, elle toqua. Dès qu’elle fut invitée à entrer, elle le fit. Presque aussitôt, son regard tomba sur le blond. « Salut. » Comme elle s’approchait, elle en profita pour détailler sa jambe. « Même pas de dessins sur ton plâtre ? » demanda-t-elle. Freyja pivota légèrement pour lui faire face, puis laissa son regard vagabonder sur la pièce. « Dis donc, t’es vraiment rapide en besogne. Je savais que la patience était pas le fort des Déchus, mais là quand même… » Malgré elle, un sourire fit frémir ses lèvres. Ses yeux s’arrêtèrent sur la pile de livres qui encombraient la table de nuit. Elle en attrapa un et lut le titre, avant de le retourner pour parcourir brièvement le résumé. « Hum… Je comprends mieux comment tu fais pour attirer tout Basphel dans ta chambre. » Elle reposa l’ouvrage sur sa pile, puis se laissa tomber, assise, sur le lit. Ses yeux verts remontèrent vers le visage du Pendragon. « Alors comme ça, on se pète une jambe et on ne va pas se faire soigner à l’infirmerie ? » lança-t-elle, moqueuse mais à peine amère. Il avait au moins le mérite d’être déterminé ; et si elle détestait la tromperie, elle appréciait la détermination.



Message II – 772 mots




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Adam Pendragon
Sam 18 Fév 2023, 10:29



[Q] - Il y a cette fille... 210803035132308202

Il y a cette fille...


J’étais en train de m’empiffrer tout une boite de chocolats lorsque la porte émit un bruit explicite. Les autres mecs n’auraient pas pris la peine de frapper. Deux solutions : soit il s’agissait d’un professeur qui venait me sortir de là, de gré ou de force, avec une punition à la clé, soit c’était elle. Mon cœur bondit dans ma poitrine et je me redressai, le fait de cacher les chocolats devenant une priorité vitale à mes yeux. Je ne voulais pas qu’elle me prenne pour un porc qui mangeait dans son lit. J’hésitai entre plusieurs options mais, finalement, les fis glisser sous mon lit. Les mettre sous mon oreiller n’aurait peut-être pas été la meilleure solution à cause du risque de fonte.

« Euh oui, entrez ? »

Je m’étais enfoncé de nouveau dans mon matelas, après avoir vérifié aussi l’état de mon haleine. Ça sentait le chocolat, ce qui n’était pas une trop mauvaise chose. Néanmoins, à peine eu-je donné mon accord que je me rendis compte d’un autre problème : ces putains de livres sur ma table de nuit que je n’avais pas rangés. Merde, pensais-je. Avec un peu de chance, elle ne les remarquerait pas ou bien elle ne regarderait pas le contenu. Elle se dirait juste que j’étais érudit parce que j’avais des livres et ça s’arrêterait là. Ouais, voilà, exactement.

« Oh c’est toi ? Salut. »

J’avais fait un effort pour paraître étonné de la voir. En fait, je l’étais assez, même si sa présence à mes côtés était tout le but de la manœuvre.

« Nan tu sais… C’est pas si évident de trouver de bons dessinateurs de nos jours. En plus, si je les avais laissés faire, ils m’auraient dessiné des bites dessus… J’aurais eu l’air malin… Mais si tu veux dessiner… tu peux. »

L’imaginer penchée sur ma jambe, concentrée, m’amusa.

Je suivis son regard et, curieusement, mis du temps à comprendre ce qu’elle me disait. Rapide en besogne de… ?

« Ah ! »

Je m’étais presque exclamé. Un sourire en coin se dessina sur mon visage. Si elle commençait à parler de sexe, elle entrait sur mon terrain de jeu favori. C’était étonnant venant d’une Ange, dangereux aussi.

« C’est pour palier le trop plein de patience des Anges ça. J’aime quand ça se fait vite et bien. »

Je ne plaisantais pas vraiment, même si le ton y était. C’était la première avec qui je tournais autant autour du pot et avec laquelle j’osais des stratagèmes qui pourraient me coûter des heures de colle. Généralement, lorsque je risquais une punition, c’était pour quelque chose de certain, pas pour du vent angélique. En plus, elle m’avait posé un lapin.

« N… »

Je m’interrompis. De toute façon, c’était déjà trop tard. Elle avait pris le livre. Je détournai les yeux un instant.

« Ouais non… j’ai pas besoin de livres pour ça. En plus, ils ne sont pas à moi. C’est que des conneries… Je les lis pour me moquer. »

Je la regardai s’asseoir sur mon lit. Je me raclai la gorge, bizarrement gêné. Cette fille avait quelque chose de maléfique et ses paroles me firent froncer les sourcils. Je lui envoyai un regard faussement noir, avant de me détendre.

« Sinon… au lieu de te moquer, tu vas souvent dans la chambre des garçons ? Ou t’es venue parce que… je ne sais pas… tu culpabilisais de ne pas être venue à notre rendez-vous ? C’est moche pour une Ange, c’est vrai. J’espère que tu vas essayer de te faire pardonner. »

Je lui souris, taquin à présent. J’avais bien des idées d’épreuve de pardon mais je n’étais pas sûr qu’elle les accepterait. Y penser me donna chaud. C’est vrai que nous étions tous les deux dans le dortoir. Il n’y avait personne d’autre, pas un chat aux alentours. De plus, le silence régnait presque totalement, troublé uniquement par le cliquetis d’une horloge et les quelques pigeons qui avaient élu domicile sur le rebord d’une des fenêtres.

« Ou alors… T’es venue parce que tu m’aimes bien ? »

Je me redressai, de façon à avoir mon torse proche de son dos. Je lui souris, toujours taquin.

« C’est ça hein ? Tu m’aimes bien ? Avoue. »

Je dépassais peut-être un peu les bornes mais, tout en l’embêtant, j’espérais que ce soit vrai. Je voulais lui plaire.

729 mots



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Priam et Laëth
Sam 15 Juil 2023, 22:15



Breast practice by Ivan Talavera

Il y a ce garçon...

En duo avec Adam



Freyja fronça le nez. « Non, j’ai pas… » Elle s’interrompit. Débile. Il la taquinait et elle fonçait tête baissée, comme si l’offense était réelle. La culpabilité l’avait été, cela dit. Savoir qu’il s’était cassé la jambe le jour de leur rendez-vous avait ébranlé son espièglerie. Cependant, elle avait réussi à se débarrasser de cette désagréable sensation. Hors de question qu’elle revînt assiéger son cœur et son moral. Décidée à corriger le tir, elle rétorqua : « Pourquoi je me serais sentie coupable ? C’est toi qui t’es fait mal. C’est ça de pas être doué. Ni malin, parce que vu que t’as des ailes, t’aurais p-quoi ? » Elle cligna des yeux ; chaque battement de paupière saupoudra ses joues d’un éclatant fard rouge. Dans sa cage thoracique, son palpitant se débattait férocement ; ses plumes s’éparpillaient dans tout son corps, chatouillant chacun de ses nerfs. « Non. » Elle détourna le regard et se mit à fixer avec obstination l’un des coins du dortoir qui avait été aménagé en espace d’études – un bureau, une bibliothèque, et toute la panoplie d’outils de l’étudiant parfait. « Y’a rien à avouer, Pendragon. » Elle croisa les bras. « Je voulais juste vérifier que t’étais en vie, vu que tu avais disparu. J’avais peur que tu sois vraiment un gros nul et que tu te sois noyé dans la fontaine. » Son visage pivota vivement vers le sien. Il portait toujours l’ombre de son sourire moqueur. Cette persistance lui donnait envie de refermer ses doigts sur sa bouche et de la lui arracher. Elle baissa les yeux dessus, puis déglutit, soudain gênée. Il allait finir par croire qu’elle allait l’embrasser.

D’un bond, elle se leva et se dirigea vers la table de travail. Sa main s’enroula autour de l’une des poignées de tiroir et elle inspecta son contenu. Des stylos, des feuilles, des trombones, le tout entassé dans un joyeux bordel et, surtout, des feutres. Durant une fraction de seconde, un sourire revint parer ses lèvres. Elle les prit, referma le rangement et retourna vers le lit. « Je vais faire la plus belle œuvre d’art que t’aies jamais vu. » clama-t-elle. « Et sans bite ! » Il en avait bien assez avec juste la sienne. L’Ange se réinstalla sur le matelas, avant de se pencher sur la jambe du Déchu, armée d’un feutre noir. « Alors ça, c’est la fontaine… Là c’est toi qui lis le petit mot que je t’ai laissé… Voilà et là tu es déééésespéré, parce que je ne suis pas là. T’étais désespéré, hein ? » dit-elle en relevant vers lui une expression mutine. Elle croisa son regard, sourit un peu plus, et replongea dans son dessin. « Bon donc t’es désespéré, tellement désespéré que tu te laisses tomber par terre, sauf qu’en fait tu tombes dans la fontaine. Plouf ! » Des gerbes d’eau naquirent du bout de son feutre bleu. « Et en tombant, tu t’es cassé la jambe, parce que t’es vraiment pas doué. T’as de la chance, parce que Wilfrid vient te chercher. Bon je vais pas le dessiner mais il te sort de l’eau, on te fait ton plâtre, et cætera. Et ça, c’est toi dans ta chambre, à lire des livres bizarres sur la séduction, et moi qui arrive. Voilà ! » acheva-t-elle, fière de son œuvre. Elle releva le visage vers lui, souriante. Une lueur troublée passa dans son regard. Souhaitait-il qu’elle l’aimât bien ? L’aimait-il bien ou n’était-elle qu’une partie de plus de son jeu préféré ? Désirait-elle qu’il l’aimât bien ? Elle allait rarement dans la chambre des garçons – de ceux qu’elle connaissait peu, de ceux avec qui l’ambiguïté planait, de ceux qui étaient comme Adam. Mais lui, il invitait tout le temps des filles dans sa chambre, ou il se rendait dans la leur, ou dans les placards à balais. Et on racontait qu’il sortait avec Vanessa – elle le prétendait, elle aussi. La sensation qui vrillait dans sa poitrine était détestable, cependant, elle ne pouvait pas l’ignorer. Elle était là, avec tout ce qu’elle impliquait. « Vite fait et bien fait, tout comme t’aimes. » Un sourire taquin ourla ses lèvres. Elle reboucha chacun des feutres et les rangea dans la pochette. « Bon, comme j’ai bien constaté que t’étais pas mort et que t’as des lectures passionnantes à terminer, je vais y aller. » Ses iris verts remontèrent jusqu’à lui. Elle se leva et alla ranger ses outils de dessinatrice en herbe, avant de se diriger vers la porte. Sur le chemin, elle se ravisa ; elle retourna jusqu’au lit de l’estropié. Sans préavis, portée par une impulsion que seuls les rêves savaient débrider, elle se pencha au-dessus de lui et l’embrassa. Le baiser dura à peine une seconde ; il fut si soudain, si furtif que lorsqu’elle se redressa, elle douta de l’avoir fait. « Touché. » souffla-t-elle cependant. « Maintenant, c’est toi le chat. » Profitant de son effet de surprise, elle s’écarta et, cette fois, s’en alla pour de bon. Avant de refermer la porte, elle lança : « Fais de beaux rêves, Pendragon. Et rêve pas trop de moi ! »

Fin nastae



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