Assise en tailleur, rosée du matin était concentrée sur son ouvrage. Sourcils froncés, lèvres serrées et langues légèrement mordues, ses doigts agiles dansaient le long du tissus pour coudre les bords d'un fin fil d'or. Ainsi, elle était certaine que l'objet confectionné résisterait au temps et aux manipulation, même les plus brusques. Malgré sa concentration, sa maladresse était parvenue à faire dévier sa mains tenant l'aiguille vers des doigts et avait reçue quelques coup d'aiguilles. Mais un simple bisou magique suffisait à apaiser la blessure et lui permette de reprendre le travail. La rouquine était observée par son amie l'araignée duveteuse qui arqua un sourcil imaginaire devant les pots qui l'entourait. Il émanait de ceux-ci diverses odeurs. Bien qu'elles fussent agréable, l'araignée peinait a trouver le lien entre une peluche, du chocolat et de la cannelle et des flocons de neige, pour ce qu'elle avait ou identifier. Silencieuse dans sa tâche, rosée ne levait la tête de son oeuvre que pour l'éloigner de son visage et observer de plus loin sa création. La peluche prenait forme et le cerfeuille d'or etait nettement reconnaissable. Elle avait décoré ses bois d'une guirlande dorée scintillante et de boules aux couleurs chatoyantes. L'effet réaliste etait incroyable, pourtant au touché, tout n'était que douceur pelucheuse. Pour donner de l'allure à son cerfeuille d'or, rosée du matin lui avait tricoté une petite écharpe rayée. Il avait fier allure.

" Pourrais-je savoir pourquoi tu t'es entouré de tous ses pots gourmands ? Demanda l'araignée en tendant une patte pelucheuse vers les pots qui entouraient la petit fae comme des fidèle priant un aether
_ C'est pour parfumer ma peluche aux saveurs d'hiver
_ Oserais-je te demande pour quelle finalité ?
_ C'est pour offrir, je voudrais que la personne se sente réconfortée et emportée dans des festivités hivernales chaque fois qu'elle le désire
_ Un sortilège n'eut pas été plus aisé ?
_ C'est pour offrir à une humaine
_ ... Elle est humaine tout le temps ?
_ C'est possible d'être humaine temporairement ?
_ Elle pourrait l'offrir à une personne possédant des pouvoirs.
_ Oh ! Mon cadeau ne lui plaira pas?
_ Je n'ai pas dit ça, rectifia l'araignée qui ne souhaitait pas cajoler Rosée du matin à cause d'une simple supposition. Je dis qu'elle pourrait s'entourer d'être magique et leur proposer de bénéficier du réconfort de son cadeau.
_ Ah... Mais bon, c'est pour elle principalement donc il faut que je compose avec son anti magie si je veux qu'elle puisse bénéficier de mon cadeau.
_ L'un empêche pas l'autre... Fait tes chipotages et puis jette un sort, comme ça tu es sûr que tout son entourage en bénéficiera"

Rosée du matin hocha la tête, acceptant le conseil avisé de son ami avant de pencher la tête vers son ouvrage. Elle passa une main sur l'ensemble de la pièce pour vérifier que chaque morceau de tissu était parfaitement en place et que sa peluche tenait bien en forme. Ravie de sa réalisation faite avec amour et patience, elle la déposa délicatement sur le sol pour mieux l'observer. Le cerfeuille, malgré sa douceur, tenait ferment sur son fessier, sa ramure droite et bien équilibrée lui permettait de rester en position assise. Son nez rouge était fait de soie rouge, pour le rendre doux et surtout lui donner un côté scintillant. Ses yeux doux apaissaient d'un seul regard. Du moins, rosée du matin se sentait déjà réconforté rien qu'en le voyant ainsi. Elle avait déjà envie de le serrer dans des bras, l'enlacer, le cajoler, lui faire des papouilles... Il ne restait plus qu'à l'envelopper de senteurs diverses qui la rendrait unique et encore plus réconfortante.

Elle prit les pots un à un et avec ses petits talents de fae, transforma gourmandises et souvenirs en une fine poudre parfumante donc elle rembourra le corps du renne. Les senteurs gourmande tel que du chocolat chaud, d'épices de cannelles, de miel, d'agrumes côtoyaient des senteurs impensables tel la douceur d'un plaid, la sensation fraîche d'un flocons de neige, le rire d'un enfant émerveillé, un bisou chaleureux.

Rosée du matin dosa chaque poudre pour afin d'obtenir un equilibre parfait entre senteur et sensation. Lorsqu'elle eut terminé sa peluche, elle l'a tendit à son amie afin de savoir si les senteurs la transportait.

"J'ai pas envie de sniffer ta peluche..." Fit-elle en repoussant d'une patte le renne tout de boule et de guirlande vêtu. Toutefois, lorsque sa patte toucha la peluche, elle fut conquise par la douceur. Une douceur qui invita à pétrir, enlacer, câliner la peluche de maniere irréelle, comme un retour en enfance. Elle était si douce qu'elle donnait l'impression de tenir une bouillotte. Le corps réchauffer par la tendresse du cerfeuille d'or, l'araignée se laisser aller à inspirer l'odeur qui émanait. Pourtant loin d'apprécier les festivités, l'arachide ne put faire sans s'etre emporté par les effluves. Si le chocolat chaud ne lui disait rien, elle reconnut l'odeur spécifique de la neige fraîche et eut l'impression de ressentir le petit crépitement d'un tapis blanche sous ses pattes. Elle en frissonna de béatitude, avant d'être emporté plus loin encore par les épices donc certaines saveurs lui rappelait le goût de noisette grillees que ui certains insectes produisait sous ses mandibules, a l'époque où elle pouvait encore le savourer. Puis arriva cette sensation plus lointaine encore où elle pouvait patinait sur sa toile givrée. Elle ignorait alors jusque là que le givre avait une odeur.

Emporter dans de lointain souvenir d'enfance, l'araignée ouvrir les yeux sans même s'être rendu compte qu'elle les avait fermé. Elle se retrouva nez à nez avec la petit rouquine qui enfonçait ses doigts dans sa peau pelucheuse en l'interrogeant sur les sensations éprouvées.

"Cesse de me tripoter le corps, c'est agaçant ! Et oui, elle sens bon ta peluche" répondit elle sans toutefois aborder tous les souvenirs qui lui était revenu. L'araignée n'avait pas envie de lui avouer tout le voyage en enfance que sa peluche lui avait procuré.

Rosée du matin hocha la tête, ravie de savoir que l'odeur était plaisante. Elle ajouta quelque bout de parchemin sous le regard interrogateur de son amie.

"Ce sont des petits mots réconfortants, ça fait toujours plaisir à lire."

Elle fit un câlin à sa peluche, satisfaite et huma son odeur pour bénéficier un instant de son parfum enivrant. Elle écouta ensuite son amie araignée et jeta un sort à la peluche afin qu'en présence de magie elle puisse révéler tout son potentiel réconfortant. Elle termina par un emballage féerique en enfermant le précieux cadeau dans des pétales rouges. Une liane ficella le tout et un ruban nomma le destinataire afin qu'il puisse être livré en toute sécurité auprès de la personne concernée.

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