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 | Parler, Lire et Écrire la langue Déchue, l'Anatæma |

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 10 Juil 2021, 11:17


@ Eerah
Dialecte

Lorsque les Déchus franchirent le cap du nomadisme, que les Ailes-Noires n'étaient plus simplement des parias isolés, mais bien un peuple à part entière, de nombreuses considérations vinrent s'imposer à eux. La première d'entre elle était de se détacher de leur identité d'Ange, et donc par là-même d'accentuer le clivage qui existait alors entre leurs deux nations. Les attributs physiques n'étaient pas suffisant, et les plus dévoués des Déchus refusaient purement et simplement d'être décrit par la couleur de leurs ailes. En complément donc des mutations magiques, et de leur style de vie opposé à celui des créatures angéliques, ils inventèrent une langue, qui leur permettait à la fois de communiquer entre eux sans être écoutés des Ailes-Blanches, mais également de commencer à revendiquer leur place dans le panthéon des races. L'Anatæma était née.

Une langue d'artiste, une écriture capable de refléter à la fois leur penchants torturés, et la beauté de la liberté durement acquise. Dès lors, trois peintres et trois musiciens parmi les meilleurs furent appelés, de véritables pertes pour la Citadelle Blanche, une opportunité formidable pour les Déchus. Pour les bases du langage, on s'inspira de ce qui était alors la plus belle des langues, celle des Ondins. En quelques mois, on traça un alphabet ; en quelques années, les mots chantants des Sirènes se durcirent quelque peu. Là où les Ailes-Blanches clamaient, chantaient et roucoulaient, leurs cousins du Péché susurraient, murmuraient et scandaient à voix basse. Le Parler des Déchus fut imaginé pour la chambre et les salons, il fut imaginé pour les réunions secrètes et les rencontres discrètes, oui, il fut imaginé pour aimer et donner envie. Ce n'est pas une langue qui se crie, ou qui s'exclame. Si un Déchu doit hurler, s'il doit s'exprimer fort, ou bien se faire entendre, il emploie la langue commune, celle de son peuple reste et demeure réservée aux milieux calmes et sensuels. De la même façon, lorsque les mots furent choisis, on s'attarda bien plus sur ceux qui permettaient de décrire, d'imaginer et d'imager que ceux qui représentaient des actions. Il est d'ailleurs courant, lors d'une discussion en Anatæma, d'ignorer purement et simplement un verbe pour le remplacer par "effeci", [èfètchi], ou "sille", [silié] ; c'est à dire "faire" ou "être". L'Anatæma ne s'intéresse pas à la façon d'exécuter telle ou telle chose, mais elle est bien plus captivée par le contexte, les tenants et les aboutissants. Par exemple, pour une phrase du type "Il grimpe la montagne", on utilisera bien plus de mots pour cerner de quelle montagne il s'agit, de son aspect ou de son atmosphère, plutôt que pour savoir de quelle façon il s'y est prit. Pour cette raison, elle est souvent évitée pour les domaines pratiques, tels que la guerre ou l'industrie. Là où la poésie ne peut s'appliquer, la langue Déchue ne trouve pas place.

Sa version écrite, elle, met en scènes des caractères compliqués à tracer, souvent dessinés d'un seul trait torturé et ondulé. Puisque relativement longue à écrire, elle ne s'applique également pas facilement à des circonstances pressées et/ou grave. On l'utilisera plutôt pour les poèmes, les romans et les nouvelle. Les journaux et les livres dit "de science", sont écrits, eux, en langue commune. De la même façon, de part la finesse de ses caractères, il est relativement aisé de faire passer, au travers d'un simple mot, une émotion ou un état psychologique. Angles plus serrés ou courbes tremblotantes, chaque signe est bon pour être interprété, et on apprends tôt aux enfants à tenir correctement une plume, pour ne pas induire leurs correspondants en erreur. L'Anatæma se prête évidemment bien mieux à l'encre et aux parchemins qu'au marbre et au burin, et il est presque impossible de figer son écriture sans l'aide de magie, cela requiert alors un doigté divin pour réussir à rendre la légèreté et la douceur qu'une plume aurait eu.

Son usage et son apprentissage ne sont plus, depuis quelques décennies, tenus secrets. Aujourd'hui, n'importe qui peut, s'il le souhaite, apprendre à lire, à parler ou à écrire la langue Déchue. Cependant, elle reste compliquée et difficilement abordable car précise et intuitive. Bien qu'imposée à tous les enfants Déchus, il n'est pas obligatoire pour les adultes de l'apprendre dès leur Déchéance ; pourtant la plupart font d'eux-même la démarche d'en prendre des cours, l'Anatæma étant très utilisé dans le cadre des échanges amoureux et plus généralement, des domaines artistiques à Avalon. On l'enseigne librement à l'Académie des Arts et des Plaisirs, dans les Quartiers des Sommets de la cité Déchue.

Voici, ci-dessous, l'alphabet de la langue Déchue, ainsi que la procédure pour pouvoir l'utiliser dans vos histoires.

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Par commodité, et également parce que la tâche est gargantuesque, il n'existe pour l'instant pas de grammaire et de vocabulaire à proprement parler. Ce sera peut-être le cas dans un avenir plus ou moins lointain ; cette introduction à l'Anatæma n'a pour but que de situer la langue en elle-même, la façon dont elle est employée et dans quelles circonstances. Pour simplifier la vie à vos partenaires de rp, si vous l'utilisez, écrivez simplement en Français, avec la police fournie plus haut (en tenant compte du fait que cette police, comme la langue en elle-même, ne comprend ni accents, ni ponctuation, donc pas de "é", "à", "!", "?", etc.).
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Mitsu
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Mitsu
Sam 10 Juil 2021, 11:17


@ Eerah
Titres

Au fil des âges, on usa de nombreux termes pour désigner des statuts, des grades propres aux Déchus. Ces us et coutume du peuple aux Ailes Noires perdurent aujourd'hui, parfois intact, parfois déformés par le temps et l'habitude. La liste qui suit en est une courte synthèse non-exhaustive.

  • Lord [Nom Familial ou Complet] : Concerne une personne de sexe masculin ; Se dit de quelqu'un de sang royal, ou équivalent (la reconnaissance d'un "sang royal" étant attribuée après couronnement, adoption, mariage, union libre, pacte, ou en présent pour loyaux services.). C'est un terme extrêmement mélioratif, qui - bien que parfois utilisé hors contexte, que ce soit par flagornerie ou sarcasme - ne doit en théorie être réservée qu'à quelqu'un extrêmement important. En absence de titre, ou de consigne contraire, c'est ainsi également que sont nommés les chefs de nations extérieurs. (Par ex. : Lord Harpagon, ou Lord Berenzel d'Ovipa)

  • Lady [Nom Familial ou Complet] : Concerne une personne de sexe féminin ; c'est l'équivalent féminin de "Lord". (Par ex. : Lady Benham, ou Lady Morgana Harpagon)

  • Sir, ou Ser, ou Sire [Nom Familial ou Prénom ou Nom complet] : Concerne une personne de sexe masculin ; c'est le terme générique utilisé comme forme de politesse pour désigner n'importe quelle personne digne d'estime, ou suffisamment influente pour y prétendre. C'est également un terme mélioratif, de plus en plus utilisé par la majorité. (Par ex. : Ser Adril, ou Sir Corwen, ou Sire Utham batz Luft)

  • Dame, ou Milady [Nom Familial ou Prénom ou Nom complet] : Concerne une personne de sexe féminin ; c'est l'équivalent féminin de "Sir". (Par ex. : Dame Taiji, Milady Luthien)

  • [Prénom] von [Nom Familial] : Désigne une famille qui possède une parcelle de terre suffisamment étendue pour abriter au moins trois type de cultures agricoles différentes ; ou à défaut, peuplée par un hameau d'au moins quarante personnes. Le titre ne peut être enlevé une fois acquis, même après destruction des terres concernées. (Par ex. : Ikaar von Dreth)

  • [Prénom] dah [Nom Familial] : Désigne une famille honorée lors d'une ou plusieurs guerres, ayant donné leurs fils et leurs filles pour la sauvegarde de la nation. Le titre ne peut être enlevé une fois acquis. Il est du ressort du chef de famille en place d'en priver, en cas de litige, l'un de ses descendants. (Par ex. : Alaster dah Numen)

  • [Prénom] dun [Nom Familial] : Appellation commerciale ; le titre est monnayable au même titre que n'importe quel bien. Il peut ainsi être vendu à une autre famille en échange d'une somme conséquente. Il octroie notamment de nombreux avantages, comprenant mais ne se limitant pas à : Une exonération de taxes à l'entrée et sortie du territoire ; des facilités et passe-droit pour le transport de marchandises sur la Rivière Éternité ; des emplacements réservés et entretenus sur les places de marché d'Avalon ; etc. Le nombre de ces titres est limité en permanence à quatre familles, qui en sont dépossédées tous les sept ans, pour être remis en vente. (Par ex. : Marie-Antoinette dun Liberhosen)

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