-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 VII - Religion et Mythologie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 09:42


Image par Djamila Knopf
Liste des principaux dieux honorés

Les noms des Dieux sont en Niseis. Il est impossible de savoir si un Æther correspond à un autre Æther d'un peuple différent ayant le même domaine lorsque les noms sont différents, même si des rapprochements peuvent être généralement faits. Chaque race possède ses propres symboles et histoires concernant les Divinités qu'elle prie, ce qui peut éventuellement créer des conflits. Aussi, certains Dieux priés comme regroupant plusieurs domaines sont en réalité plusieurs Divinités réelles. Parfois, des Ætheri priés n'existent pas.

- Sōzō | Æther de la Création
Symboliques et représentations : Les pierres précieuses ; l'aube ; un dragon légendaire d'air.
Relations : Sōzō est le frère ainé de Hakai, avec qui il entretient une relation tendue. Il a été l'époux de Hahanaru Shizen qu'il aida à créer l'univers, ainsi que l'amant de Kennocha, avec qui il engendra Subarashi.

- Hakai | Æther de la Destruction et du Renouveau
Symboliques et représentations : Le crépuscule ; les masques de Hùipà ; les champs de bataille ; les Yuheim.
Relations : Hakai est le frère cadet de Sōzō, avec qui il entretient une relation tendue. Il a été l'amant de Hahanaru Shizen dont l'union a donné Geomi. Il est, avec cette dernière, le créateur des Hùipà (créatures monstrueuses et apparitions spectrales).

- Hahanaru Shizen | Mère Nature | Æther de la Nature, du Cycle de la Vie et de la Mort, du Temps et du Destin
Symboliques et représentations : Les Yinshô (figures mélangeant animaux et plantes) ;  la Lune Blanche ; souvent représentée sous trois figures côte à côte : jeune fille, mère, vieille femme.
Relations : Hahanaru Shizen a été l'épouse de Sōzō avec qui elle créa le monde, fut la concubine de Hakai qui lui fit donner naissance à Geomi, et est la femme de Línggǎn. Ensemble, elles créèrent Kennocha, Jang-in et Kēxué. Hahanaru Shizen est la mère des Orines.

- Kennocha | Æther des Arts
Symboliques et représentations : La biche ; le lotus ; la flûte traversière ; le vent.
Relations : Fille de Hahanaru Shizen et Línggǎn, sœur de Jang-in et Kēxué, Kennocha est l'amante de Sōzō. Leur union créa Subarashi.

- Jang-in | Æther des Artisanats
Symboliques et représentations : Les aiguilles ; le marteau ; le cerf ; le feu.
Relations : Jang-in est l'enfant de Hahanaru Shizen et Línggǎn, cadet de Kennocha et Kēxué.

- Kēxué | Æther des Sciences
Symboliques et représentations : La gerbille ; les instruments de mesure et de calcul ; le métal.
Relations : Fille de Hahanaru Shizen et Línggǎn, benjamine de Jang-in et Kennocha, Kēxué est également la mère de Munhwa.

- Liànjiē | Æther du Lien
Symboliques et représentations : Le Gwanjiè (Tout ce qui lie les êtres entre eux) ; les kumihimo ; le shibari ; la fourmi.
Relations : Liànjiē est le père de Cha, qu'il eut de son union avec Mayuri, la première des Orines.

- Munhwa | Æther de la Culture, de la Connaissance; de l'Apprentissage et des Rites
Symboliques et représentations : Les livres ; les parchemins ; le bonzaï ; les jardins ; la cigogne ; la terre.
Relations : Munhwa est le fils de Kēxué.

- Subarashī | Æther du Beau, du Merveilleux, des Illusions et de l'Irréel dans le Réel
Symboliques et représentations : Le héron ; le bambou ; la montagne ; la neige ; les éventails ; les étoiles ; l'encens.
Relations : Subarashī est l'enfant de Kennocha et Sōzō.

- Línggǎn | Æther de l'Inspiration
Symboliques et représentations : Les roseaux ; le Dakao (Concept d'inspiration, d'idées, de moments volés sources de conception, d'énergie créatrice) ; l'eau ; la tortue ; le théâtre d'ombres.
Relations : Línggǎn est l'épouse de Hahanaru Shizen, avec qui elle engendra Kennocha, Jang-in et Kēxué.

- Cha | Æther de la Famille, de la Bienveillance et de la Communauté
Symboliques et représentations : Les lucioles ; les Yinmaï (Petits dragons légendaires éthérés de quinze centimètres de long) ; les origamis ; les kimonos ; les nénuphars ; les mochis.
Relations : Cha est l'enfant de Liànjiē et Mayuri, la première des Orines.

- Geomi | Æther des Hùipà et de l'Horreur
Symboliques et représentations : L'araignée ; les masques de Hùipà ; le Neishan (concept de l'ombre artistique : tous les sacrifices, les doutes et la douleur qui se cachent au cœur de la célébrité) ; la droséra.
Relations : Geomi est la fille de Hahanaru Shizen et Hakai. Avec ce dernier, elle créa tous les Hùipà dont elle est la mère.
Revenir en haut Aller en bas
Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36412
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 17 Nov 2020, 09:43


Image par Djamila Knopf

Mythologie




« Au début, il n’y avait rien. Le Monde était plongé dans des abysses insondables. La vie n’existait pas. La lumière même n’existait pas. Le Gwanjiè n’était pas encore né, ni même le Dakao. Pourtant, l’Univers n’était pas maléfique pour autant. Il semblait simplement vide de tout. Un beau jour, cependant, un vent chaud et prometteur se mit à souffler, faisant retentir un son cristallin sorti du Néant. Un Grand Dragon, soudain, apparut, formant une ligne continue et ondulante, une ligne qui se changea en eau et qui tomba. Elle tomba dans un lac insoupçonnable. Il était là, depuis le début, ce grand lac que le manque de luminosité et de mouvements n'avait pas permis de déceler. Sur la surface trouble de l’étendue, la Lune Blanche commença à se dessiner et de la végétation se traça. Comme une calligraphie, elle se propagea sur le miroir de la création et elle grandit, donnant les arbres et les plantes. Au sein de ces foyers nouvellement créés, les animaux s’élevèrent à leur tour et la magie naquit. Sōzō venait de rencontrer Hahanaru Shizen pour la première fois et, de leur amour, la vie avait émergé. Ce ne fut pas tout. Sur ce monde jusqu’alors seulement éclairé par la lune, l’aube se dessina à l’horizon et le soleil s’éleva. Il y eut un nouveau bruit d’eau et une sphère apparut. Rapidement la sphère se multiplia, devenant double, puis triple. Le Temps advint et le corps d’un bébé commença à se former, relié à Mère Nature par un lien créé par Liànjiē, tombé amoureux de ce Monde nouveau. Le Gwanjiè apparut alors, source de toutes les relations entre les êtres. Sa première manifestation fut ce lien entre Mère Nature et son enfant. Ce n’était pas une Orine car notre Temps n’était pas encore venu. »

- Extrait des Mythes Fondateurs du Monde -
- Période du Hajikai, l'Aube des Temps -




« Comment ? Mon frère, ne te moque pas de moi ! Tu savais que Hahanaru Shizen était ma femme ! » Le garçon qui jouait Hakai prit un air malin. Il était l’Æther de la Destruction et du Renouveau, le frère de Sōzō. « Il me semble à moi que ta femme est libre. Si elle a embrassé ma vision, c’est sans doute pour une raison. » « Comment oses-tu ? Traître ! » « L’amour n’a pas de maître, Sōzō, et notre création est belle. » dit-il, en faisant un grand geste de la main vers une petite fille qui jouait Geomi, l’Æther des Hùipà et de l'Horreur. Celle-ci était habillée d’un costume d’araignée et portait un masque représentant un monstre. Les Hùipà en question bougeaient autour d’elle. Cette scène illustrait la tension entre les frères, une tension qui avait toujours existée entre l’aube et le crépuscule, une tension amoureuse mais pas seulement. Épris tous les deux de la même femme, chacun avait une vision bien différente du Monde et, ce que l’aîné avait créé, le cadet voulait annihiler.

- Représentation théâtrale enfantine des rapports entre Sōzō et Hakai -
- Période du Hajikai, l'Aube des Temps -




« Hùipà, Hùipà, es-tu là ?
Petit Hùipà, parle-moi !
Quand je te sens, je n’dors pas !
Hùipà, Hùipà, réponds-moi !

Hùipà, enfant d’Geomi !
Tu rôdes pendant la nuit !
Les horreurs sont tes amies,
Hùipà, Hùipà, p’tit Hùipà !

Hùipà, Hùipà, répond-moi !  
Petit Hùipà, parle-moi !
Ton masque est merveilleux,
Pour faire fuir les envieux !

Hùipà, enfant d’Geomi !
Tu rôdes pendant la nuit !
L’araignée est ton alliée,
Elle va tous nous dévorer !

Hùipà, Hùipà, montre-toi,
Petit Hùipà, parle-moi !
Sors vite de sous mon lit,
Hùipà, Hùipà, libère-moi.

Hùipà, enfant d’Geomi !
Tu rôdes pendant la nuit !
Parfois tu es tout gentil,
Quand Hakai te sourit. »

- Comptine enfantine - Hùipà -




Chère madame Mancinia,

Sabah ! ✿

Je vous ai fait un dessin. J'espère qu'il vous plaira.

Savez-vous comment les pierres ☼précieuses sont apparues ? Je vais vous raconter.
Sōzō, le dragon légendaire, avait été emprisonné sous terre par ✿son vilain frère, pour avoir aimé la même femme que lui. Chaque jour et chaque nuit, Sōzō se retrouvait seul. Il était triste et, tous les matins, on pouvait constater son chagrin : c'est pour cela qu'à l'aube, la rosée se dépose sur l'herbe.
Un jour, il ente✿ndit une voix chanter au dessus de lui, juste le temps d'une mélodie. Le lendemain, il pu voir une silhouette danser. Le jour suivant, il écouta cette inconnue jouer du Koto. Chaque jour, il fut le spectateur des Arts de Kennocha. Peu à peu, il tomba amoureux de cette artiste.
De cet amour, il créa les merveilles du monde. Sa voix était aussi pure et mélodieuse que l'air qui siffle dans les arbres : alors il inventa les diamants. Ses ☼yeux étaient aussi profond✿s que deux puits, et aussi bleus que les rivières. Alors pour lui rendre hommage, il créa les saphirs. Ses danses étaient harmonieuses et se fondaient parfaitement dans la nature, alors il créa les émeraudes pour immortaliser son talent. Lorsqu'elle riait en lisant, son☼ rire l'éblouissait comme milles soleils : des gouttes lumières tombèrent alors des cieux et ainsi apparurent les pierres d'ambre.
Et c'est ainsi que furent créé toutes les pierres précieuses du monde, en s'inspirant de Kennocha.

Quand je ferai des bijoux moi aussi, ce sera comme de raconter l'amour de Sozo.

Bonne journée,
Eiko. ★

PS : j'ai demandé à ma maman, Liànjiē n'aimait que Mayuri

- Lettre d'une jeune Orine, Eiko, à Mancinia Leenhardt -




Rp : La naissance de Cha par Eiko - Conte aussi l'histoire de la création des lucioles | Lecture ici




Sur scène, le cœur de Makoto se mit à trembler. Ils avaient répété maintes et maintes fois, mais il ne parvenait pas à se départir de l’appréhension bouffie d’adrénaline qui lui taquinait l’estomac. Les deux Orines s’étaient assises sur des coussins et faisaient face au public. Elles y avaient repéré Jun, plusieurs de leurs amis, le père et la mère de l’adolescent, et il avait même cru apercevoir l’Empereur Noir, au loin. Dans leur dos, des lampions mauve et pêche éclairaient l’estrade avec douceur. Il regarda Haru, son kimono orange bien ajusté, ses cheveux noirs relevés en un chignon ponctué de quelques perles, ses mains posées sur ses genoux. Elle s’éclaircit la voix, puis entama : « Au commencement, il n’y avait rien. Le silence couvrait un univers de pénombre. Quand Hahanaru Shizen et Sōzō se rencontrèrent, la Vie naquit. » Un air de musique s’éleva. Toujours assise, les Orines se firent face et se saisirent des torches jusqu’alors cachées par leurs silhouettes. Elles les tendirent devant elles. Leurs flammes s’entremêlèrent. « La lumière inonda le monde. Chaque soir, Hakai tirait le manteau de la nuit, et chaque matin, Sōzō l’ôtait pour dévoiler le soleil. « Tu ne sais guère honorer ta femme, car tu ramènes toujours l’aube, tandis que c’est la nuit qu’elle est la plus étincelante. » lui dit son frère, dont l’œil se baignait chaque nuit dans la beauté de la Lune Blanche. » - « « Au contraire, je sais la contempler même de jour, dans tout ce qui est et dans tout ce qui n’est plus, tandis que tu n’es capable de l’admirer que dans les ténèbres. » rétorqua Sōzō. » Makoto avait oublié la foule. Ses iris ancrés dans ceux d’Haru, il ne voyait plus que les Ætheri. Ensemble, ils plongèrent les torches dans la large coupole d’eau qui les séparait. « Les deux frères n’eurent de cesse de se quereller à ce sujet. Quand Hahanaru Shizen accepta de plonger au cœur de la nuit avec Hakai, elle trouva Geomi. Mais cette fille ne suffit pas à combler ce qui lui manquait. » -  « Car dès que le jour déclinait et que la pénombre s’étendait, Hahanaru Shizen, pourtant si bien entourée de toutes ces vies qu’elle avait créées, se perdait dans sa propre contemplation. Le lac lui renvoyait son reflet, large sphère blanche esseulée dans un ciel à peine effleuré par les nuages, et alors, la solitude l’étreignait. » D’un coffre près d’eux, Haru sortit un lampion blanc, qu’elle tint suspendu au-dessus de l’eau. « Línggǎn l’observait, silencieuse, parfois frissonnante. La brise courait sur la surface de son lac comme l’amour sur son cœur. Les rides troublaient le reflet d’Hahanaru Shizen et, plus le temps passa, plus elles s’intensifièrent, au point de parfaitement déformer les traits de l’Æther. Quand elle s’en étonna, Línggǎn lui répondit : « Tous les soirs, je tente de te peindre ; mais tous les soirs, mon cœur et mes mains tremblent. ». » D’une main, Makoto agitait un éventail au-dessus de la coupole ; de petites vagues se répandaient et clapotaient contre les rebords. « Hahanaru Shizen, qui s’était rapprochée pour scruter son reflet, effleura la surface du lac. Le contact démultiplia son image et, partout où des éclats de lune avaient illuminé les eaux sombres, des lotus fleurirent. Kennocha était née. » De sa main libre, l’adolescente répandit des pétales blancs dans le récipient. « Chaque jour et chaque nuit, Hahanaru Shizen admirait sa fille et son épouse. Kēxué naquit de leur amour pour la mesure et la précision ; puis ce fut autour de Jang-in et de son feu chaleureux. » - « Le temps et la vie se poursuivirent. Hahanaru Shizen, si bien entourée, se croyait enfin débarrassé de sa solitude ; mais celle-ci revint frapper, un soir. Alors qu’elle admirait les lotus qui constellaient le lac, elle se confia à sa fille. « Autrefois, Línggǎn ne reflétait que moi. Elle était emplie d’inspiration mais dépourvue des Arts. Je suis heureuse que tu sois née, et je suis heureuse que tu combles tes mères de ta présence ; mais quand je te regarde, je ne peux m’empêcher de voir le vide qui m’entoure. » » Les deux Orines se levèrent. Elles échangèrent leurs places, puis se mirent à marcher, leurs mains et leurs bras décrivant une chorégraphie simple mais longuement travaillée. Haru se trompa quelques fois, mais Makoto ne le remarqua pas, tant il était concentré sur l’histoire. « Touchée par la détresse de sa mère, Kennocha s’en alla voir son frère et sa sœur. « Notre mère Hahanaru Shizen souffre trop de ce vide qui habite le ciel entre le crépuscule et l’aube. Elle voudrait mieux ressembler à notre mère Línggǎn. » leur confia-t-elle. Jang-in abattit son marteau sur le métal de Kēxué. » L’Araé défit les deux lames fixées à sa ceinture et les entrechoqua. « Des étincelles jaillirent du choc, et Kennocha, muette, sut quel nouvel art devait naître. » - « Elle courut retrouver Sōzō et lui conta son histoire. Il lui narra la sienne, cette concurrence pour Hahanaru Shizen qui s’était agité entre les ténèbres d’Hakai et sa propre lumière. Kennocha fut d’autant plus convaincue de son idée, qu’elle formula ainsi : « Je veux que ma mère reflète le lac comme il l’a si longtemps reflétée. Je veux qu’à ses côtés dansent mille lotus étincelants. » Sōzō accepta d’apporter de la lumière là où il avait laissé régner les ténèbres, et de leur union naquit Subarashī. » - « Elle répandit la beauté partout où elle alla ; dans son sillage, la pluie devenait neige, les cailloux s’érigeaient en montagnes, les bâtons brisés se métamorphosaient en bambou. » Makoto fit doucement tinter les quelques grelots qui ceignaient sa taille. « Des étincelles pendaient à sa ceinture, et Kennocha savait que c’étaient là les lotus qu’elle désirait faire porter à sa mère. « Subarashī. » lui dit-elle. « Tu dois te rendre chez ton oncle et ta tante. Trouve-les, et demande-leur de frapper chaque étincelle entre leur marteau et leur métal. » Subarashī obéit. » - « Elle apporta toutes les étincelles à Jang-in et Kēxué. La première plaça une lourde plaque de métal devant ses yeux. » Du coffre duquel elle avait sorti le lampion, Haru extirpa une carré d’acier et un petit marteau. Elle continua à illustrer son propos, en veillant bien à ce que ses coups ne couvrissent pas le son de sa voix. Makoto, dans le même temps, plongeait des feux d’Onikareni dans la flamme d’une bougie. Aussitôt, les bâtonnets couverts de poudre se mirent à crépiter. « Une première étincelle fut déposée dessus, puis Jang-in abattit son marteau. L’étincelle vibra violemment, se projetant tout autour d’eux, puis s’envola. » L’adolescent confia des bâtons à son amie, et en conserva autant pour lui. « Elle fila à vive allure, portée par le vent, rieuse. Ses pas légers bondirent sur la cime des roseaux, puis sur celle des montagnes, avant qu’elle ne se mît à courir sur les nuages. » Les deux Orines sautillèrent sur l’estrade, imitant les pas des étoiles filantes. « Les autres étincelles suivirent son chemin. C’est ainsi que naquirent les premières étoiles. » Makoto et Haru se rejoignirent sur le devant de la scène et, d’un même geste, levèrent chacun le bras qui tenait les étoiles. Leurs mains libres se lièrent. « Trouvant leur confort dans les cieux auprès d’Hahanaru Shizen, elles cessèrent leur course, pour entreprendre une ronde plus lente. » Ils tournèrent doucement, puis s’immobilisèrent face au public. Les feux d’Onikareni s’étaient éteints. « Parfois, pour honorer la Beauté et la Vie, elles reprennent leur danse folle et filent à travers la voûte. Elles disparaissent à l’horizon et plongent dans les lacs où baignent des lotus. » - « Et c’est en leur honneur qu’aujourd’hui encore, les forgerons battent le fer en jouant autant avec le feu qu’avec l’eau. » Les deux Orines s’agenouillèrent et s’inclinèrent. La musique cessa, et le cœur de Makoto reprit ses tremblements incontrôlés. Cette fois, il souriait.

- Légende sur la naissance des étoiles et des étoiles filantes -
- Rp d'Haru dans La nuit des étoiles -

Revenir en haut Aller en bas
 

VII - Religion et Mythologie

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» VII - Religion et Mythologie
» | La religion |
» | Religion chez les Sorciers |
» La religion est l'opium du peuple [Abel]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Races :: Races Majoritaires :: Races bénéfiques :: Orines-