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 | Le mariage |

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 27 Oct 2020, 15:24

| Le mariage | Mathia10
commission: Elf Couple by Mathia Arkoniel
Texte par Ezechyel
L'amour et la sexualité


L'homosexualité, la bisexualité et les autres formes de sexualité sont acceptées dans la société elfique. Elles ne représentent en aucun cas un écart à la norme, car seul l'amour véritable compte dans une union matrimoniale. Les cours relatifs à la sexualité et à la biologie sont enseignés aux Ygdraë dès l'âge de douze ans, âge qui, selon la norme sylvestre, marque le début de la puberté. Aborder la question de la sexualité est, par ailleurs, fortement encouragé chez les Elfes, notamment grâce aux investissement du gouvernement en matière d'éducation sexuelle, mais surtout grâce à la socialisation qui dépeint la sexualité non pas comme un tabou, mais comme un sujet qu'il est nécessaire d'enseigner pour comprendre les mécanismes de son propre corps et bénéficier d'une vie sexuelle comblée. C'est pourquoi les professeurs n'éprouvent pas la moindre gêne à expliquer en profondeur le fonctionnement des organes reproducteurs féminins et masculins à leurs étudiants, en plus de leur présenter les différents moyens de contraception – magiques comme non-magiques – qui sont mis à leur disposition afin de se prémunir contre les grossesses prématurées et les maladies transmissibles sexuellement.

En règle générale, les premières relations sexuelles débutent durant l'adolescence. La société encourage fortement les jeunes à essayer, de manière sécuritaire et réfléchie, le sexe avec différents partenaires afin qu'ils puissent se familiariser avec la pratique et découvrir leur orientation sexuelle. Néanmoins, à partir de l'âge adulte, la tolérance envers cet usage libertin du sexe est mis de côté. Les Ygdraë étant adeptes de la monogamie à quelques exceptions près, les jeunes Elfes sont généralement contraints de suspendre toutes formes de relations sexuelles jusqu'au mariage. Bien que la polygamie ne soit pas explicitement proscrite chez le peuple des forêts, la pratique est toutefois mal vue par la société, celle-ci critiquant ouvertement les individus qui voudraient s'adonner au sexe fait sans sentiment. C'est pourquoi les besoins charnels si développés des Enök et des Braskä déplaisent tant aux autres Ygdraë.

• L'androgynie | L'androgynie est très répandue chez les Elfes. Elle touche principalement les hommes, dont la finesse des traits a souvent tendance à s'apparenter à celle des femmes. Leur physique laisse, évidemment, place à l'ambivalence, de telle sorte que, pour les étrangers en particulier, il arrive fréquemment de douter du véritable sexe d'un Ygdraë. Le standard de beauté privilégie nettement la féminité en tant qu'idéal esthétique, ce qui incite beaucoup d'hommes à entretenir leur apparence de manière à ce que celle-ci puisse ressembler à un physique féminin. C'est pourquoi il est assez courant de voir des Elfes de sexe masculin porter les cheveux longs ou se maquiller par exemple. Cependant, cette convention ne cherche pas pour autant à dévaloriser la masculinité et ses signes distinctifs, les différences féminines et masculines étant traditionnellement mises en évidence par les vêtements. Certaines modes purement masculines existent aussi, bien que ces dernières favorisent tout de même quelques caractéristiques de la féminité, tels que le maintien d'un corps svelte, propre et parfumé, le port d'une chevelure longue et bien entretenue ainsi que l'absence de barbe : il est important de noter, d'ailleurs, que le développement de pilosité, à l'exception des cheveux et des sourcils, demeure très rare parmi les Ygdraë. En effet, la masculinité d'apparence brute et rustique, comme on peut la retrouver chez les Réprouvés et les Démons par exemple, est fortement dépréciée, bien que depuis l'Ère de la Conciliation, la présence des Boräk sur les différents territoires elfiques et l'existence des Enök tendent lentement à faire disparaître les préjugés.

• La transidentité | Au vu de la valeur accordée à tout ce qui relève de la féminité, il n'est pas rare qu'un homme, dont l'identité de genre ne correspond pas à son sexe biologique, choisisse délibérément de changer de sexe, devenant ainsi transgenre. En réalité, la transidentité est beaucoup plus répandue qu'il n'y parait aux premiers abords. Elle touche principalement les hommes, bien que quelques femmes en soient également atteintes. De manière générale, toutes les personnes qui s'identifient en tant que transgenres ont le droit de procéder à un changement de sexe comme elles l'entendent sans que quiconque ne puisse le leur refuser. Loin d'être vilipendée par la société, la transidentité est, au contraire, bien ancrée dans les mœurs et la culture elfiques. En l'occurrence, il n'existe aucun préjugés associés aux individus transgenres, outre ceux proférés par des étrangers que les Ygdraë auront vite faits de réprimander sévèrement.

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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 27 Oct 2020, 15:38

| Le mariage | Mathia10
Texte par Ezechyel
L'Eldarissa

L'Eldarissa, dont le nom est tiré de l'Hyriël ancien, incarne le mariage chez les Ygdraë. Symbole du paroxysme de l'amour, chaque union matrimoniale est bénie par la grâce d'Isahora, Déesse de l'Amour, et de Dubheasa, Déesse de la Prudence et des Serments. Si peu d'étrangers en ont véritablement conscience, il existe, en réalité, trois types d'unions légalement reconnues par les Elfes : le mariage traditionnel, le mariage par intérêt et les unions libres. Conformément aux conceptions de l'amour et de la sexualités telles que véhiculées par le peuple sylvestre, les mariages entre personnes de même sexe sont également autorisés. L'homosexualité n'étant guère considérée comme un comportement déviant, au même titre que les autres formes de sexualités, elle ne fait l'objet d'aucune discrimination de la part des Ygdraë. Fait encore plus surprenant, le divorce n'est en aucun cas proscrit selon les lois ygdraëennes. Il s'agit, au contraire, d'une pratique très répandue servant à signer la rupture officielle d'un mariage traditionnel ou par intérêt en cas de non-respect des engagements du contrat de mariage de la part d'un ou des deux partis concernés. Cela étant dit, un Löth qui choisit de se marier, sans que cela soit formellement défendu, est néanmoins vilipendé par la société, encore plus lorsque le partenaire désigné s'avère être un étranger. C'est pourquoi quasiment tous les Löth vivent en célibat, leur mode de vie ne leur permettant généralement pas de développer une quelconque relation amoureuse. Dans tous les cas, l'âge minimal requis pour se marier est fixé à seize ans. Une union conjugale avec un mineur constitue de ce fait une infraction grave, sujette à des répercussions légales tout autant sévères. Concernant la transmission du nom, celui-ci se transmet traditionnellement de mère en fille. Toutefois, il arrive fréquemment que les époux choisissent de donner leurs deux noms de famille à leurs enfants.

Déroulement


• Fiançailles | Il est de coutume que l'homme ou la femme offre une pèlerine – l'Oaris – à son fiancé ou à sa fiancée. Celui-ci ou celle-ci devra porter le vêtement jusqu'au jour du mariage. Ainsi, si un Ygdraë voit l'un de ses congénères porter l'Oaris, il saura immédiatement que la personne en question s'apprête à se marier. Concernant le consentement familial, ce dernier est donné par la mère du futur époux ou de la future épouse. Au cas où la mère serait indisposée à le faire, c'est à la grand-mère ou à la tante de son partenaire à qui il est nécessaire de demander le consentement. Si aucune figure maternelle de la famille n'est en mesure d'accomplir ce devoir, ce sera à la tuteure légale ou à une institution juridique reconnue par les autorités sylvestres d'approuver la nouvelle union conjugale. Il faut comprendre qu'un Ygdraë qui ne parviendrait pas à recevoir l'approbation de la famille de son partenaire ne pourra jamais procéder à la prochaine étape.

• Cérémonie de mariage | Il est assez courant d'organiser le mariage durant la première nuit de pleine Lune suivant le retour tant anticipé du Printemps. La cérémonie en elle-même se déroule traditionnellement en plein-air, au cœur d'un lieu dominé par la Nature. Les arbres du site sont alors parés d'ornement fins et colorés qui illuminent de mille feux la forêt environnante. Main dans la main, le couple effectue la procession nuptiale ensemble, se déplaçant pieds nus sur une allées formée à partir d'une longue traînée de fleurs de cerisier sous les yeux de leurs invités. Dès que les époux se mettent en marche, l'hymne nuptial est joué par un orchestre dont la taille peut varier en fonction des moyens possédés par le couple et de leur rang dans la société. En fin de procession, les fiancés pénètrent sous le couvert d'un pavillon au sein duquel une Prêtresse d'Isahora les attend afin de procéder à l'Échange de Vœux – le Quapta ve Ìrimæ. C'est à ce moment précis que les mères des promis quittent leur siège en première ligne pour rejoindre leur progéniture à l'intérieur du pavillon en vue d'accomplir le Rite de la Dévotion – le Meren ve dia Vosëawë.  

Au cours du Meren ve dia Vosëawë, les époux allument une grande bougie – le Yùkä – à partir de deux bougies distinctes de taille moindre – les Auryel – qui symbolisent la création d'un nouveau foyer, d'une nouvelle famille. Ce sont les mères ou les figures maternelles des promis qui, par tradition, font brûler les bougies individuelles avant de les remettre aux futurs mariés en signe de transmission familiale. Ceux-ci allument ensuite le Yùkä conjointement. Quant aux Auryel, elles restent allumées pour le temps de la cérémonie seulement, symbolisant ainsi le partage et le soutien des deux familles aujourd'hui unies par les liens sacrés du mariage. Une fois que la mèche du Yùkä est enflammée, un lien d'empathie se crée entre les deux compagnons. Contrairement aux Auryel, la flamme du Yùkä est, pour sa part, éternelle. Rien ne peut l'éteindre, à deux exceptions près : si l'un des époux meurt, la flamme s'éteint, de même lorsque le mariage est rompu par un divorce. En cas d'actes d'infidélité commis de la part d'un partenaire, la flamme change de couleur et devient bleue. Dans l'éventualité d'une union avec un membre d'une autre race – hormis les Humains en raison de leur Ma'Ahid – le Yùkä est enchanté de sorte qu'aucun des deux partenaires ne pourra commettre de gestes de violence à l'encontre de sa moitié.

Dès que le Yùkä est attisé, la Prêtresse d'Isahora convie le couple à prononcer leurs Serments. Celui-ci scelle ensuite leur union par l'intermédiaire d'un baiser. À la fin de la cérémonie, une fête est généralement organisée par les pères ou les frères des nouveaux mariés. En fonction du statut hiérarchique et du budget à la disposition des époux, les célébrations peuvent d'étendre sur trois journées entières tout au plus.

Les autres types d'unions


• Mariages par intérêt | Appelés Elenada, le mariage par intérêt constitue traditionnellement une pratique exclusive à la noblesse sylvestre, bien que, dans les faits, les gens du peuple puissent aussi recourir à ce type d'union s'ils le désirent. Créé dans l'objectif de former ou de renforcer des alliances entre les Ygdraë et les autres peuples, l'Elenada peut, dans certaines circonstances, servir à unir deux Ygdraë également. Loin d'être accessible à tous néanmoins, le mariage par intérêt est soumis à son lot de règles et de restrictions que ses contractants ont l'obligation de respecter sous peine de subir de lourdes sanctions. D'une part, l'Elenada doit préalablement faire l'objet de discussions entre les deux partis afin qu'ils puissent arriver à un accord commun et faire reconnaître la légitimité de leur union auprès des institutions appropriées. D'autre part, il faut impérativement que les personnes promises soient toutes les deux âgés d'au moins seize ans. Cette limite d'âge, qui est imposée à tous les Ygdraë, a été instaurée afin que les contractants puissent faire part de leur opinion personnelle à propos du mariage et ce, sans se laisser facilement influencer par leurs parents, leur entourage ou même leur futur partenaire. En effet, les parents des futurs époux, bien que libres de soumettre leurs suggestions, ne peuvent en aucun cas forcer la mise en place d'une clause de contrat. Seuls les mariés sont habilités à approuver ou à refuser une clause dans leur contact de mariage. Ainsi, un Elfe ne pourra jamais promettre la main de ses enfants avant leur naissance, la pratique étant, bien évidemment, illégale selon les lois ygdraëennes. La troisième condition concerne le consentement. Il va sans dire que le consentement libre et éclairé des deux compagnons est indispensable pour que leur contrat de mariage puisse être réglementaire. En d'autres termes, si l'un des époux était sous l'influence d'une hypnose ou d'une drogue, par exemple, au moment de signer le contrat, ce dernier ne sera pas valide et le mariage sera aussitôt annulé. Par ailleurs, l'Elenada ne peut pas forcer l'Ygdraë à aimer le partenaire qui lui sera assigné. L'amour n'étant guère un critère essentiel afin d'établir la validité d'un mariage par intérêt, un Elfe qui s'unit de cette manière peut, s'il le souhaite, se choisir un second partenaire – un qu'il aimera véritablement – grâce au mariage traditionnel. Cette clause, qui est présente dans tous les contrats de l'Elenada, ne peut être retirée. Ce qui veut dire qu'un Ygdraë a la possibilité, au cours de sa vie, de se marier à deux individus distincts s'il n'éprouve aucun sentiment amoureux à l'égard du compagnon désigné par l'Elenada. En outre, il s'agit de la seule forme de polygamie acceptée et reconnue par le peuple sylvestre.

• Unions libres | Appelées Hiquanwë, les unions libres réunissent les Elfes qui ne désirent pas être restreints par les liens sacrés du mariage, bien que vivant en couple avec un partenaire. En réalité, un couple n'a pas forcément besoin de se marier afin d'être reconnu légalement comme tel aux yeux de la société. Les unions libres bénéficient, par ailleurs, d'une grande popularité chez les jeunes. Globalement, les Hiquanwë sont exemptés de tous préjudices dans la vie courante. Elles sont même bien souvent considérées comme un passage incontournable dans la vie pré-nuptiale des Ygdraë et ce, pour la majorité des couples. C'est pourquoi il arrive fréquemment qu'une union libre finisse par évoluer en mariage traditionnel, même si aucune loi n'oblige à effectuer le changement. Pour que le Hiquanwë soit jugée valide par les institutions juridiques des Elfes, il suffit que les deux compagnons aient vécu ensemble pendant au moins un an.

Le divorce


Désigné sous le nom de Læsdàn, le divorce signe la rupture légale d'un mariage traditionnel ou par intérêts en cas d'infidélité ou de manquement aux accords établis, à la demande de l'un des époux ou à celle des deux époux lorsque cette dernière est faite conjointement. Il est important de préciser, ici, qu'un mariage accompli de manière illégale, comme un mariage forcé ou un mariage d'enfants, peut être rompu sans obtenir l'autorisation des partis concernés au préalable. Organiser un mariage illicite entraîne par ailleurs l'incarcération du ou des fautifs pour une période pouvant échelonner cinq ans de prison en vertu des lois elfiques.

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