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 [Q] La plume change de mine

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Lun 31 Aoû 2020, 17:51


Image réalisée par Anatofinn Stark


Partenaire : Solo
Intrigue/Objectif : Le père d’Azaar qui gère la papeterie est parti à la recherche d’un nouveau marchand, car leur Drielsha actuel profite de son monopole commercial pour étendre son emprise jusqu’au cœur de la petite famille.


Nous avions acheté un nouveau balais. L’ancien était trop usé pour que j’en fasse quelque chose : il perdait plus ses poils qu’il ne ramassait la poussière à mon plus grand dam. J’avais donc porté mon choix sur celui-là : le poil est soyeux, les embouts sont arrondis et me permettent d’aller jusque dans les coins les plus difficiles d’accès. De plus, les araignées qui se font piéger peuvent rester planquer contre le bois sans que les poils ne les écrasent puisqu’ils sont longs, nombreux et fins. Les évidences de leur survie sont démontrées par la réduction considérable des mouches et autres volants dans la boutique et dans les appartements. J’en vois d’ailleurs une se faufiler derrière un tas de feuille. Curieuse de son parcours, je la suis des yeux avant de me pencher sur son cas. Ses longues pattes trahissent sa position. Je me demande si elle voit une géante l’observer ou si comme moi, a-t-elle simplement l’impression qu’on l’observe comme Dothasi veille sur nous ? J’approche de son emplacement pour pousser les feuilles et lui laisser un peu plus d’espace, ce qui visiblement lui déplaît car elle bouge pour apprécier l’ombre qu’elle a perdu. Je la laisse car là, elle ne fera pas peur à mon père qui les méprise jusqu’à ce que mort s’en suive. Dans un sens, je la trouve chanceuse d’être tombé sur moi. Bien que j’ose imaginer être capable d’une miséricorde divine, je la perçois plutôt comme une petite travailleuse qui rend mes journées bien moins pénibles grâce à la disparition des « bzzzz bzzzz » agaçant.

Je ne m’étais pas aperçue qu’on m’observait. C’est dans la surprise et dans un hoquet que je fais face à quelqu’un que ma famille connaît bien. Le drielsha qui nous fournit en matière première est juste là. Il n’a pas fait un bruit en rentrant, sinon je l’aurais entendu. Il me fixe sans me saluer, ce que je trouve étonnant, jusqu’à ce que je me rende compte de mon impolitesse absolue. En effet, si dans les mœurs les gens de mon plateau se salue sans attente, ceux des plateaux supérieurs attendent qu’on les accueille comme des rois, bien qu’ils n’en soient pas, c’est tout comme. Ils méritent une place auquel nous n’avons pas le droit. « Bon-bonjour monsieur Gharrian. » Il marche dans la boutique tandis que je tiens mon balais sans savoir où le poser. Je me rappelle de la fois où je m’étais rendue compte qu’il me dévisageait. Son regard ne me quitte pas, comme cette fois-là. Est-ce un cauchemar ou cet homme me met mal à l’aise, rien que par sa présence ? « Où sont tes parents ? » Mon père rend visite à un autre marchand, mais je garde cette information pour moi car cette réponse risquerait de lui déplaire. « Ma mère est dans l’arrière-boutique. Je m’en vais la quérir, si vous me le permettez. » Il a l’air satisfait, Enfin son regard me quitte pour observer ce qui l’entoure. « Non, ce ne sera pas utile. Reste là, et continue ce que … Continue de balayer, il vaut mieux. L’état est misérable, trop de poussière. » Je me sens comme l’araignée, j’ai envie de fuir dans un coin et qu’on me laisse tranquille. J’acquiesce, il se dirige vers l’atelier et enfin, sa présence quitte la sainte pièce. Par Dothasi, rien que de le savoir ici m’incommode. Il est pour l’instant le seul qui nous fournit et secrètement j’espère qu’il perdra bientôt son monopole qui restreint ma famille. Je ne l’aime pas du tout.

A peine ai-je terminé de balayer la boutique et les réserves que je vois mon père rentrer. Je suis contente de le voir, il a une bonne mine. Cela voudrait-il dire que les affaires se sont bien passées ? J’ai hâte de lui demander. Je range le balais quand je l’entends franchir le seuil. Je l’accueille avec un grand sourire.  Alors ? Monsieur Gharrian est passé. » L’alfar heureux mine soudainement son visage. J’aurais pu lui annoncer mon boulot de modèle de nu, je pense qu’il aurait tiré la même tête. « Est-il toujours là ? » - « Je crois oui, je… si il est parti, je ne l’ai pas entendu. Il est peut-être encore dans l’arrière-boutique avec mère. » Mon père s’approche de moi. Pourquoi ne va-t-il pas les voir ? Ils ont des choses à se dire. Je le vois reprendre maîtrise de lui, car il change de sujet. Il n’est pas discret. « Tu as bien travaillé, d’après ce que je vois. » - « Quand monsieur Gharrian est arri- … » - « Appelle le ' Drielsha '. On s’en fiche de son nom car on va changer de fournisseur. »  Maintenant, je sais qu’il l’apprécie tout autant que moi. J’ai envie de sauter de joie ! Plus de ce ‘ Drielsha’ dans la boutique ! Je palpite, puis je lui raconte mon ‘entrevue’ brève avec lui.

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Lun 31 Aoû 2020, 17:58


Image réalisée par Anatofinn Stark


Quelques minutes plus tard -j’aurais parié une éternité qu’il était là-, mère et lui sortent. Ils ne sont pas surpris de voir mon père et, alors que je le pensais sincère dans son aversion, je vois mon père sourire. « Monsieur Gharrian ! Quelle agréable surprise. Souhaitez-vous une tasse de thé ? » - « Votre femme vient de m’en offrir une, merci. Bonne soirée à vous, à plus tard. » Ils accompagnent sa sortie toutes dents et tous le sourire aux lèvres, comme s’ils venaient d’accueillir la sacro-sainte Dothasi.

Mes parents se disputent. J’ai été congédiée de la table à manger alors que je n’avais pas terminé mon repas, je regrette de ne pas l’avoir emporté avec moi. Je me terre dans la chambre, les deux grandes oreilles à l’écoute de la conversation envenimée. Apparemment, cela déplaît à mon père que ma mère voit le Drielsha quand il n’est pas là. « Il est arrivé, je l’ai accueilli et c’est tout. Je n’allais pas le renvoyer, non ? » - « Tu aurais pu attendre la présence de ton mari et lui dire ‘ Oh monsieur Gharrian… Excusez-moi mais nous avons à faire avec ma fille. ‘ Vois-tu, pas si terrible à dire, non ? » - « Et tu penses que les affaires tourneraient comment si je le renvoyais de la sorte ? Comment viendrait-il nous livrer l’acier et le fer, les plumes et le bois, s’il n’en avait plus envie ? Je souligne qu’il a le choix parmi ses clients, et il peut très bien nous en exclure si ça lui chante ! » - « Cela ne sera bientôt plus le cas. » - « Quoi ? » - « Oui, j’ai trouvé un nouveau fournisseur. » Ma mère reste coi un instant, puis elle dit « Il est au courant ? » - « Pas encore. » Nouveau silence. « Impossible. » dit-elle. Mon père fier, annonce « Biensûr que c’est possible. » - « Tu ne comprends pas. » - « Comment ça, je ne comprends pas ? » - « Tu ne sais pas tout ! » Au tour de mon père de jouer sur le silence, patientant sur les explications que pourraient donner ma mère. « Eh bien… Il m’a fait une offre que je n’ai pas pu refuser. » - « De quoi s’agit-il ? » - « En plus des fournitures habituelles, il va de nouveau me donner des laisser-passers, pour qu’on aille vendre nos articles dans des boutiques spécialisées sur les autres plateaux. Il a promis de m’y accompagner. » - « Et tu n’as pas pensé intelligent d’attendre avant de lui donner ne serait-ce qu’une réponse ? » - « Écoute, nous sommes terrés comme des rats depuis bien trop longtemps ici et j’en ai marre. J’ai besoin de bouger. De quitter cette boutique. De voir ailleurs. » - « Tu vas lui envoyer une lettre ou l’affronter, je m’en fiche, mais tu vas refuser. Nous allons avoir une nouvelle Drielsha, comme fournisseur. Plus fiable, ses matières premières sont de meilleure qualité. » - « Une nouvelle ? Je vois que nous faisons chacun route, sur différents chemins. Tu n’as pas non plus estimé cordial de m’en avertir, ou de me tenir au courant. Pourtant nous partageons le même lit, à moins que cette Drielsha t’est proposé le sien ? » - « Quoi ? » - « Tu as parfaitement entendu. » Je l’entends se relever, furibond. Il est suivi par ma mère. « Je n’ai partagé le lit de personne, et à ta place, je me tiendrai de tout commentaire à ce niveau. Ce n’est pas moi qui me suit tapé comme une Näg un Drielsha dans un atelier, ce n’est pas moi non plus qui ai écarté mes cuisses pour des laisser-passers. Pour aller voir ta satanée famille, qui ne t’a plus donné de nouvelle tellement elle a honte de toi. » Une claque aussi sonore que douloureuse retentit dans tout l’appartement, j’en ai froid dans le dos. « Belegvarr, vas te faire foutre. Tu n’es qu’un hypocrite ! »

Des portes claquent, je m’en vais retrouver refuge sur mon lit et sous ma couette, les larmes aux yeux. Le parfum de la camomille qui m’est resté en travers du nez n’était donc pas qu’un rêve. Je ne me souviens pas clairement de cette nuit-là, je traîne juste dans mes cauchemars et dans mes rêves des cris, des silhouettes et des frottements que je n’aurais sans doute jamais dû entendre.

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Lun 31 Aoû 2020, 18:04


Image réalisée par Anatofinn Stark


Je couche sur mon carnet tout ce qui me passe par la tête. La lumière de ma bougie vacille, dévoilant des ombres aux corps que je dessine. On dirait que les femmes dansent, que les phrases forment des remparts et que la lumière vient combler certaines formes qui manquent en volume. Je suis bien trop épuisée pour continuer et bien trop occupée pour m’endormir. Ai-je fait le bon choix, dois-je continuer d’être modèle de nu ? Si mes parents l’apprennent, je peux être mise à la rue. Pourtant, ce n’est pas de la prostitution et cela me change des cours et du balais. Cela m’effraie mais je me sens libre d’être ainsi mise à nue. Sans volonté, je ferme les yeux et finis dans les bras sans saveur cette fois d’Harabella.

Au réveil, je m’aperçois que la rue est animée. Ma fenêtre mène directement sur l’extérieur et d’habitude, je me lève assez tôt pour ne pas avoir le temps de les remarquer. Mes parents sont-ils toujours là ? Je ne me suis pas affranchie de leur présence hier, peut-être que les résultats de la dispute à changer nos habitudes. Si je me lève trop tard, ma mère vient toujours me réveiller. Or, aujourd’hui il semblerait que ça ne soit pas le cas. Les cours commencent dans moins d’une heure, je me tarde de me débarbouiller le visage avec l’eau. Je petit-déjeune ensuite, remarquant que personne n’est présent et je décide d’engloutir mon repas sur le chemin.

Le retour de l’école est gai, presque festif. En arrivant dans la boutique le sourire aux lèvres – car je leur ramène de bons résultats – je les aperçois. Je tourbillonne jusqu’à poser le papier rempli de bonne note du trimestre sur le bureau et je salue mes parents. « Voici mes notes du trimestre ! » - « Pour une fois où on n’a pas à te courir derrière pour les avoir. » Mon père prend la feuille et lit brièvement, acquiesçant. « Bien, tu peux commencer à balayer à présent. » - « Mais j’ai une tonne de devoirs à faire papa ! Plus tard, s’il te plaît. » - « Laisse-la, je vais faire ses corvées. Je préfère savoir qu’elle nous ramène des résultats plutôt que de la poussière. »« Sinon elle finira comme nous, c’est ça ? » Le ton est piquant mais je n’y fais pas attention, car je suis bien trop heureuse qu’on m’enlève une tâche de la journée pour aller étudier. Je préfère cent fois plus me pencher sur une feuille que sur des toiles d’araignée. A force de balayer, ne devraient-elles pas simplement disparaître de la boutique ? Leurs maisons sont toujours détruites. « A plus tard. » dis-je, franchissant par deux l'escalier.

La journée s’est passée sans que j’eus à me souvenir de la veille. Pourtant cette fois, à table, je ne semble pas y échapper. Le froid qui anime notre conversation est palpable, j’en ai les joues violettes. « Nous avons une nouvelle à t’annoncer Azaar. » dit solennellement mon père. Je jette un coup d’œil à ma mère, qui acquiesce. « Nous n’irons pas voir nos cousins, et n’irons pas sur le plateau supérieur cette année. » La tradition que semblait vouloir mettre en œuvre ma famille depuis que mon cousin avait participé à une Coupe des Nations vient tout juste de s’évanouir. Je ne suis pas satisfaite par la nouvelle. Je prends une patate, je la découpe et je hoche la tête lentement. « D’accord. » Quelques bouchées après, je comprends ce que cela veut dire. « Nous allons changer de Drielsha ? » Heureusement que j’ai terminé de manger, car je m’étouffe avec ma salive. Ma mère acquiesce. « Oui. » - « Nous en avons une nouvelle, elle vient demain à la boutique mais tu n’auras pas l’occasion de la rencontrer. » Plus de laisser-passers, plus de famille. Soit. Nous ne sommes pas très proche, bien que je les apprécie, mais je me réjouis d’avance de ne plus voir la tronche de l’autre. « Mais vous ne pourrez pas vendre non plus vos plumes sur les plateaux supérieurs, n’est-ce pas ? »« C’est un choix que j’assume. » - « Et que tu assumeras longtemps si nous coulons. » - « Maryl, il est temps que nous croyons en nous. Nous ne pouvons pas assumer des relations qui étouffent notre affaire ; ce Drielsha n’ajoute aucune valeur à nos biens, en plus de nous taxer. Il espère en plus marier notre fille à l’un de ses enfants et c’est un grand non. » Je ne suis pas au courant pour ce ‘détail’ qui appauvrit l’avis que j’ai de lui. Bon débarras.

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Lun 31 Aoû 2020, 18:11


Image réalisée par Anatofinn Stark


Llodien n’est pas ma saison favorite, je préfère de loin Drahori et la fête annuelle qui y est associée. Plusieurs petites bêtes naissent et se reproduisent également durant la saison, d’après ce que j’ai lu aujourd’hui dans le livre de biologie sur le cycle de la vie des insectes. Je me demande si l’araignée terrée dans notre boutique se comporte comme ses congénères ? Si je la revois, d’ailleurs, je ne manquerais pas de noter les caractéristiques physiques car il ne me tarde d’apprendre. Jusqu’à hier, les corvées de nettoyage m’étaient assignées. J’espère qu’avec le changement de Drielsha, viendra aussi de nouvelles habitudes qui me seront bénéfiques. Le chemin entre la maison et l’école n’est pas long, c’est une chance que j’ai contrairement à beaucoup d’autres de mes camarades.

« Vous n’êtes que des clochards Rararyns et votre prétention vous jouera des tours ! » s’exclame une voix que je connais bien. Le fameux Gharrian est présent dans la boutique, je me tiens au seuil sans oser rentrer complètement. « Je vais ternir votre réputation et n’espérez qu’une chose : que votre aller vers les Nägs soit lente, car je vous assure qu’elle est inéluctable. » - « Biensur, Drielsha. » La voix féminine et claire de ma mère gronde. Alors qu’elle protégeait le lien qu’ils avaient établi avec lui, la voilà faisant face, devenue sourde à ses menaces. Elle s’avance d’un pas certain. « Nous avons honoré jusqu’à présent notre part du marché. Vous tenez sous le bras les dernières pièces d’or que nous vous devions. » - « Oubliez vos laisser-passers, hein. » Il déchire des parchemins sous le nez de mes parents qui semblent intransigeants face à l’homme qui vient de perdre tout sang-froid.  « Ce sont les affaires. » cingle mon père. Je me faufile pour ne pas me retrouver face à lui lorsqu’il partira, car je ne veux pas qu’il m’emporte pour me marier à je-ne-sais-quel-Näg. « Oui, biensûr, les affaires. Une véritable histoire de famille, ou plutôt, de fesses. Votre atelier ne tient qu’à un clou et votre misérable boutique à ma présence. Quand je partirais, tout s’effondrera. » - « Soit, partez, on va regarder si les planches du plafond s'affaissent. La porte est juste derrière vous. » - « Je n’imaginais pas traiter avec un alfar aussi pitoyable. » dit ma mère, la tête haute. Quelques passants observent la scène, intrigués. Qui ne le serait pas ? C’est un spectacle. Sa voix se fait entendre par-de-là les vitres de la boutique. Le fameux monsieur Gharrian quitte les lieux, furieux. Il me lance un regard remplis de haine, qui me congèle sur place. « Et votre fille, après votre aller chez les Nägs, ne sera qu’une catin ! »

J’imagine qu’ils ont discuté toute l’après-midi car ils semblent épuisés par leur entrevue. La boutique a été fermée illico après son départ et les volets tirés. Le reste de la journée est dédié au repos. « Heureusement qu’Allydis ne l’a pas croisé. » affirme ma mère. « Quel spectacle. » - « Honteux.  Nous avons bien fait. » - « J’espère Belegvarr, j’espère. » Il prend les mains de sa femme. « Promets-moi de ne plus songer à nous vendre. » Par nous, que voulait-il dire ? Je rentre dans la cuisine où ils discutent car j’ai faim. Ma présence stoppe leur conversation, ce qui n’est pas pour me déplaire. « Azaar, ta journée s’est bien passée ? » - « Mieux que la vôtre, il semblerait. J’ai étudié les insectes. Je crois avoir lu un Gharrianverus quelques parts, ils sont connus pour être agressifs. » Mon père sourit. « Je suis désolé que tu aies assisté à cette malheureuse scène. Tu n’as rien d’une catin. » - « Biensûr que notre fille n’a rien à voir avec. Un drielsha qui se prend pour Dothasi finira en Näg. » Je songe à ce qu’il a dit à mes parents, qu’ils deviendraient des Nägs d’ici peu de temps. « Vous pensez qu’il reviendra ? » - « Notre boutique est ouverte à tous ceux qui souhaitent acheter plumes et du papier, il est le bienvenu et sera accueilli comme n’importe quel client. » - « Tu rigoles j’espère ? Après ce qu’il a dit de nous, il peut aller se faire brosser dans la forêt des Murmures, une fleur de Drahori au cul. » Je n’avais jamais entendu ma mère aussi vulgaire et cela me fait bizarrement du bien. « Biensûr. » Nous rions et j’aide mon père à préparer le dîner. « A partir de ce soir, Azaar, nous te soustrayons tes corvées. Ta-ta-ta, ne t’enflamme pas si vite, je n’ai pas terminé. Nous sommes au courant que tes examens de fin d'année approchent et nous voulons ce qui a de meilleur pour toi ; nous t’avons inscrite à un cours d’étude collectif. » - « Quand est-ce que je commence ? » - « Demain, après les cours. » Super, en même temps qu’un cours de sculpture.


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