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 Le terrier du Lutin | Perce-Neige & Claer

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Sól
Jeu 20 Aoû 2020, 12:11


Image par Elise Cartos


RP précédent : Le lutin qui volait des chaussettes

Claer fronça les sourcils à force de concentration. Elle rapprocha son visage du petit objet qu’elle tenait entre les mains, penchant légèrement la tête sur le côté. En cours, on leur disait souvent de changer de point de vue lorsqu’ils étaient bloqués sur un sujet épineux. Alors c’est ce qu’elle faisait : elle changeait de perspective. Ses professeurs auraient sans aucun doute été très fiers d’elle s’ils l’avaient vue à l’œuvre. « Mmh… C’est étrange… » répéta-t-elle une fois de plus – elle avait déjà prononcé cette phrase trois fois. Force était de constater que la situation face à laquelle elle se trouvait était extrêmement bizarre. De l’autre côté de la table, Maestorm était occupé à rédiger son essai pour le cours de géopolitique – il s’agissait après tout de la véritable raison pour laquelle le duo s’était réuni : travailler et faire leurs devoirs. Mais, comme à son habitude, la petite mage avait vite été distraite. Etudier la situation des anges avant leur éradication par les démons et comment cela aurait pu être évité lui avait immanquablement fait penser à la rivalité entre les Creustors et les Taroufleurs. Une idée en amenant une autre, elle avait fini par repenser à son talisman et au lutin qui le lui avait piqué. Malgré ses recherches poussées sur le terrain de l’école, Claer n’avait trouvé aucune trace du chenapan qui s’amusait à lui voler ses affaires : elle n’avait jamais revu ni son amulette, ni ses chaussettes préférées. Devait-elle essayer d’agrandir sa zone de recherche, en allant fouiller sur le reste de l’île flottante ?

L’esprit encombré par toute autre chose que les incarnations du Bien et du Mal, l’adolescente avait fini par ressortir la petite pièce qu’elle amenait partout avec elle depuis qu’elle l’avait trouvé sur le sol de sa chambre, au pied de son lit. Elle s’était mise à l’examiner, mettant un terme clair et net à ses devoirs : elle n’y retoucherait pas aujourd’hui, et devrait sans doute veiller tard la veille de la date limite pour rendre son rapport en temps et en heure. Maestorm, légèrement plus studieux, avait ignoré sa camarade jusqu’à ce que le lumia posé sur son épaule ne lui rapporte le comportement de la fillette. « Qu’est ce qui est étrange ? » demanda-t-il finalement après avoir reposé sa plume. « Je me demande d’où vient cette pièce. » lâcha-t-elle. « Peut-être que c’est toi qui l’as fait tomber par terre, tout simplement. » « Non. » assura l’enquêtrice en herbe avec une assurance qui balayait tout doute. Elle était persuadée que ça ne pouvait pas être le cas. Claer était une demoiselle fort désorganisée, et sa chambre ressemblait fort au nid d’un Creustor, mais elle avait fait de gros efforts ces dernières semaines. Elle désirait économiser de l’argent afin de s’acheter un équipement d’exploratrice animalière digne de ce nom – toute une panoplie pour partir à l’aventure, en plus de quelques bricoles qui lui permettraient de confectionner ses propres grigris. Elle avait donc fait le ménage dans sa chambrée afin de récolter jusqu’à la plus petite pièce de bronze. Impossible qu’une telle pièce lui ait échappé. « Peut-être que le lutin avait les bras trop chargés et qu’il a dû se débarrasser de quelque chose en chemin… » Maestorm haussa les épaules. « Je dois aller vérifier un truc. » déclara soudainement la blonde en fourrant manuels, parchemins et encrier en vrac dans sa sacoche de cours, qu’elle jeta négligemment sur son épaule. L’Orisha regarda son amie avec envie : son regard trahissait son désir de se joindre à la recherche mais il avait reçu une lettre, plus tôt, où ses parents lui demandaient d’étudier avec davantage de sérieux. Avec un soupir, il lui rendit son signe de main.

Claer trottinait avec entrain. Ce maigre effort physique avait coloré ses pommettes de rouge : elle manquait encore d’entrainement pour atteindre son rêve d’exploratrice. Elle ne s’en inquiétait pas, son esprit fourmillant d’hypothèses concernant le Lutin rouge qu’elle essayait de localiser depuis plusieurs jours. Elle avait rassemblé toutes ses gazettes et avait relu chaque article abordant cette créature fascinante. Elle se sentait telle une experte sur le sujet. Pourtant, force était de constater qu’il lui restait encore des choses à apprendre, puisqu’elle n’avait toujours pas retrouvé le polisson.

La mage s’arrêta subitement au milieu du couloir. Elle fit quelques pas en arrière jusqu’à atteindre la fenêtre qu’elle venait de dépasser. Elle monta sur ses orteils – mettant à mal le cuir de ses souliers – et sembla chercher quelque chose du regard. LÀ ! En plein milieu de la pelouse de la cour ! Ses chaussettes multicolores ! Sans réfléchir, la jeune fille se mit à courir jusqu’à l’extérieur. Lorsqu’elle arriva sur le lieu de crime, tout avait disparu.
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Sam 22 Aoû 2020, 10:33


Les yeux bandés par une feuille épaisse, Perce-Neige tâtonnait autour d’elle pour trouver ceux qu’elle cherchait. « On avait dit qu’on ne se cachait pas loin ! » dit la fae n’arrivant à trouver personne. A seulement quelques centimètres d’elle, une grande et fine oreille marron était aux aguets, cachée derrière un petit buisson. Cette oreille était attachée à un petit lapin qui regardait la fée en pensant avoir gagner la partie de cache-cache qu’ils avaient commencé plus tôt. Le lapereau fit un mouvement de tête qui, s’il avait été aperçu par la kirottu, aurait pu être considéré comme un ricanement. De son côté, Perce-Neige avait fait marche-arrière après avoir décrit un cercle autour du lapin avec des jambes mal-assurées. « Je vais vous trouver ! » cria la fée pour se faire entendre de la dizaine de lapereaux avec laquelle elle jouait depuis plus d’une demi-heure. Elle n’avait mis la main sur personne encore. Pourtant les petits lapins n’étaient pas des maîtres du camouflage. Ils étaient cachés non loin les uns des autres, derrière les arbres, ou autres bosquets et arrivaient à suivre les déplacements d’aller-retour de Perce-Neige en rigolant. Cette dernière se prenaient les pieds dans les petits cailloux ou des branches, ce qui ralentissait sa marche dans un premier abord, mais qui la déboussolait également, lui faisant perdre littéralement le nord. Alors, la fae ne faisait que tourner en rond autour d’un grand arbre.

Cela aura pu continuer inlassablement si Maman Lapin n’était pas intervenue. « Vous n’avez pas honte, petits garnements ! Perce, tends ta main droite ! » La fée fit ce que la lapine lui demanda – après quelques secondes de réflexion pour reconnaître sa droite à sa gauche et toucha le poil duveteux d’un lapereau. Un rire presque machiavélique sortit de la bouche de la fée tellement elle était contente d’avoir enfin pu mettre la main sur un des lapins. « Trouvé ! HAHA !! » s’exclama-t-elle dans un cri aigu en retirant son bandeau. D’un coup, tous les petits lapins sautèrent de leur cachette en lançant des petits rires hystériques. Ils finirent par encercler la fée en faisant des sauts acrobatiques et Maman Lapin dû intervenir de nouveau : « Allez, ouste ! Il est l’heure de manger ! Dépêchez-vous, vous avez du travail après ! Toi, aussi Perce, viens manger avec nous, tu l’as bien mérité. »

Quelques minutes plus tard, la famille lapin et la kirottu étaient installés au milieu d’une belle pelouse. Les lapins grignotaient des pousses de feuilles de trèfles tandis que la fée ouvrait des noisettes, laissant les coquilles à même le sol. La fée se régalait et elle écoutait la famille lapin raconter leur journée, agrémenté par des blagues des plus jeunes. « Et là, il est tombé ! » termina un des lapins, clôturant sa blague. Perce-Neige se mit à rire tellement fort qu’elle lâcha sa noisette à moitié mangée, en se tenant les côtes. Elle finit les fesses par terre, toujours prise d"un fou de rire. Ce n’est que lorsqu’elle voulu se relever qu’elle se rendit compte que son derrière était coincé dans un trou. Il lui fallut alors l’aide des lapins pour s’en extraire. « Vous connaissez à qui appartient ce terrier ? » demanda la fée en s’époussetant. Devant l’ignorance des lapins, Perce-Neige, curieuse, se mit à quatre pattes et regarda dans le trou. Alors, elle vit, non pas une bestiole, mais du tissu. Avec sa main, elle l’extirpa et découvrit des chaussettes multicolores qu’elle fit bouger avec l’aide du vent.

Soudain, un forme rousse sauta sur le groupe en arrachant les chaussettes de la main de la kirottu. Il s’agissait d’un renard venu chasser les lapins. « Vite, courons ! » s’écria Maman Lapin. Les lapins prirent la fuite en criant, suivi de près par le renard, qui avait toujours les chaussettes dans sa gueule. Perce-Neige, horrifiée, observait la scène. « Non ! Renard ! Attends ! » Ne sachant pas quoi faire d’autre, Perce-Neige se mit à leur poursuite, les bras en l’air, comme si cela allait pouvoir être d’une aide précieuse.

Quelques mètres plus loin, la fée fut renversée par une des chaussettes que le renard avait lâché dans sa course. Perce-Neige se releva et laissant la chaussette, continua de courir pour raisonner le renard. « Tu ne comprends pas ! Ce sont mes amis, Renard ! Reviens ! Ne fais pas ça ! Renard, attend ! » s’égosilla-t-elle en courant. Elle commençait à avoir un point de côté, mais il ne fallait pas qu’elle s'arrête. Elle devait sauver ses amis !

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Ven 28 Aoû 2020, 18:59


Image par Elise Cartos


Claer, essoufflée par sa course folle, observa la pelouse d’un air dépité. Rien. Il n’y avait plus rien. Pendant un instant, elle se demanda si elle ne s’était pas trompée de zone et d’arbre. En relevant la tête vers la bâtisse de l’école, elle repéra la fenêtre d’où elle avait été témoin du kidnapping vestimentaire et en déduit que non, elle ne s’était ni égarée ni trompée : il s’agissait bien là de la scène du crime. « Hum… C’est étrange » commenta-t-elle en posant ses petits poings serrés sur ses hanches - à croire qu'elle ne connaissait que cette phrase. Elle fronça les sourcils puis se mit à quatre pattes, à la recherche d’indices laissés par le brigand. La blonde ne mit guère de temps à trouver ses premières pistes : une poignée de noix avait été laissée là. Certaines étaient encore intactes ; d’autres n’existaient encore que grâce à leurs coquilles. Une dernière était entamée sans être terminée. « Hum… Très très étrange » confirma-t-elle en analysant presque religieusement le fruit. « Le lutin avait un petit creux. Mais… soit il a eu les yeux plus gros que le ventre, soit il a été interrompu dans son goûter… » Dans tous les cas, la situation se révélait plutôt favorable : les Lutins Rouges aimaient manger aux abords de leur terrier – elle l’avait lu dans son magasine. Un sourire illumina son visage lunaire. « Luuu-tiiiiiiin. » appela l’adolescente d’une voix qu’elle voulait douce et apaisante, inspirant la confiance. A vrai dire, elle contenait mal son excitation et sa voix nasillarde était davantage agaçante qu’agréable. Toujours à quatre pattes, elle remarqua enfin l’entrée d’un terrier – il était dissimulée par les brins d’herbe. « Han ! » s’exclama l’étudiante en fonçant vers lui. Était-ce le repère du voleur ? Abandonnant toute notion de précaution, l’adolescente colla son visage à l’ouverture, essayant d’apercevoir l’animal qui y avait élu domicile. Elle ne vit rien. Un peu déçue, elle se laissa tomber sur les fesses en soupirant. « Mais où est ce que t’es passé ? Je t’ai vu, je sais que t’es là. » marmonna-t-elle. Abandonner ne faisant pas parti du vocabulaire d’un explorateur, la fille de l’Etain se remit à chercher des indices. Il lui fallut plusieurs minutes pour remarquer une touffe de poils – était-ce ceux du Lutin ? Elle ne savait pas qu’ils possédaient un pelage mais elle était sans doute face à un individu particulièrement velu, ça arrivait à tout le monde : son oncle Harold avait le dos aussi noir que celui d’un ours. Ses yeux bleus se posèrent ensuite sur l’herbe écrasée. Comme si quelque chose s’était passé, une trace avait été apposée sur le sol, créant une piste ne demandant qu’à être suivie. « Attention, j’arrive ! » Aussi excité qu’une enfant devant des sucreries, la basphelienne se mit sur ses pieds et se mit à courir sans prendre le temps d’ôter la terre sur ses mains et ses genoux.

Claer suivit la piste, ce qui la conduisit jusqu’à un petit bosquet. Elle remarqua rapidement la chaussette laissée par terre qu’elle ramassa. Elle était heureuse de la retrouver mais, après inspection, elle constata que le Lutin n’était pas à l’intérieur ni en dehors du sous-vêtement : cette nouvelle-là ne l’enchantait guère. La blondinette fourra l’objet dans la poche de sa veste d’uniforme puis continua à suivre la piste – qui devenait un peu plus difficile à suivre hors de la pelouse. « Lutin, petit lutiiiiin… Où te caches-tu ? N’ai pas peur, je ne te veux pas de mal. » essaya-t-elle d’appeler. L’exploratrice en herbe avançait en se penchant en avant pour éviter les branches et en tapant dans ses mains pour faire du bruit et attirer l’attention de la créature magique. L’agitation, bien loin de les effrayer, avait plutôt tendance à les rendre curieux. Ils aimaient également tout ce qui était lumineux – dommage, elle n’avait pas eu le temps de remonter enfiler ses chaussures enchantées, celles qui s’illuminaient à chacun de ses pas, ni même son écharpe luminescente. Il était trop tard cependant pour faire demi-tour et aller chercher son équipement.

Un bruit sur sa gauche attira son attention. Les yeux écarquillés, Claer se redressa. Ses captèrent captèrent quelques ombres qu’elle ne prit pas le temps d’analyser outre mesure : elle venait de poser les yeux sur un petit être qui ressemblait à la description de son lutin ! Sans retenue, elle se mit à courir dans sa direction, s’accroupi face à elle puis l’attrapa entre son pouce et son index. Emerveillée, elle souleva le petit monstre pour l’examiner de plus prêt. « Coucou toi ! Je te trouve enfin ! » Dans ses iris brillaient presque des étoiles. « Mmh… C’est drôle, je t’imaginais pas tout à fait comme ça, en fait… » lâcha-t-elle maintenant qu’elle tenait le lutin entre ses mains.
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