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Cela faisait un mois qu'Omos était rentré de l'île et bien que cette première sortie avait été mouvementé, l'Ondin voulait repartir de nouveau. Afin de rester en forme et d'être prêt à partir, attendant le signal d'Azrina, il avait demandé à suivre des enseignements plus poussés. Après une semaine à attendre, Omos fût autorisé à rejoindre un groupe d'apprentis en passe de devenir Corbeau. Il apprit beaucoup de ces derniers et il se rendit compte qu'il était loin derrière eux en termes d'expérience. Auprès des apprentis chasseurs, on lui enseigna la pose de pièges en plein combat contre des créatures de petites tailles. Avec des apprentis traqueurs, à cacher son odeur en utilisant son environnement. En passant son temps avec les Alchimistes, il créa sa première potion de soin et il passa du temps à étudier les dernières bêtes capturées et enfermées par les Corvus. Ce mois d'apprentissage fût donc bénéfique et non négligeable pour Omos. Il venait à peine de s'être remis dans un train de vie d'études, qu'il reçut la visite d'Azrina.


- Salut petit ! Comment ça va ?


- Bien merci, j'ai appris beaucoup de choses pendant ce mois. J'ai hâte de les mettre en application lors de la prochaine mission.


- Eh bien tu auras tout le temps de me raconter tout ça la semaine prochaine. Tu repars avec l'équipe !


Les yeux d'Omos s'écarquillèrent.


- Ne tire pas cette tête-là à chaque fois que je te dis que je te prends en mission, cependant calme tes ardeurs. C'est une mission qui devrait être tranquille. On sera chargé d'escorter un convoi de marchandises de l'Athiass jusqu'à la capitale des Orisha.


- Ça va être tranquille comme tu dis.


- Je sais ce que tu te dis. "- Ce n'est pas très glorieux comparé à la dernière fois" Mais c'est bien de faire d'autres styles de missions et puis on peut toujours tomber sur des monstres ou des bandits.


- Non, mais tu as raison. C'est vrai que ma première mission a été plutôt éprouvante et participer à autre chose sera une expérience enrichissante et tout aussi bien.


- Contente que tu es changé d'avis. Continu à t'entraîner pour l'heure et rendez-vous prêt et équipé dans une semaine au petit matin au port.


- Ça marche Azrina ! Bonne journée !


La semaine passa rapidement. Omos était si impatient à l'idée de repartir en mission, qu'il n'arrivait pas à se concentrer correctement. Le jour J, il se leva de bonne humeur et se rendit au port où l'attendait son mentor et son équipe. Il reconnut directement Azrina, Cassandra et son familier parlant Hemeryck, Gilgane l'Alchimiste ainsi que le vieux Deckard. À côté d'eux, se trouvait quatre autres personnes qu'Omos ne connaissait pas.


- Omos !


- Bonjour à vous.


Azrina s'avança, le prit par les épaules et le présenta à deuxième groupe de Corbeaux.


- Je te présente l'équipe qui va nous accompagner : Ygval, Melnir, Tobias et Odun.


Le dénommé Odun s'avança et tendit sa main.


- Enchanté. Je serai le contact auprès des autorités de Megido. La ville où nous nous rendons et capitale des Orishas accessoirement. Tu l'as mis au courant de la nature de la mission où je m'en occupe ?


- Vas-y Odun. Je lui ai seulement dit que c'était une mission d'escorte, c'est tout. On va voir le capitaine du navire pour voir si tout est en ordre.


- Bon. Azrina m'a dit que tu n'étais pas chaud pour cette mission, c'est ça ?


- Oui… Et non. Je comprends la nécessité de faire d'autres types de missions, mais je dois avouer que je suis tout particulièrement attiré par les Chasses.


- Les nouveaux… Quand tu auras tes premières cicatrices, on en reparlera…


Omos se retint de répondre. A vrai dire, il gardait un petit souvenir d’Okurtes particulièrement agressifs.


- Bref. Cette mission reste importante, car le partenariat avec mon peuple, les Kenhsa ou Orisha si tu préfères est très utile à notre confrérie et notamment pour vous autres chasseurs.


- C'est-à-dire ?


Une femme qui était en retrait jusqu'à maintenant, s'approcha. Elle avait une longue balafre sur la joue gauche, ainsi que de deux épées accrochées dans le dos.


Moi c'est Ygval.


- Euh … Enchanté madame.


Ses deux autres coéquipiers se mirent à rigoler. Un bref regard de la femme leur fit changer d'expression. Elle décrocha une épée de son dos et présenta le fourreau à l'Ondin.


Essaie d'enlever l'épée.


- Pardon ?


- Dégaine l'épée du fourreau.


- Trop facile vous allez voir !


Se retroussant les manches, il saisit à une main la poignée et de l'autre le fourreau en cuir et fit ce qu'on lui demanda, avec un petit sourire sur le visage. Son sourire s'effaça bien vite. Au moment, il attrapa le fourreau et Ygval enleva ses mains : un poids important apparut soudainement dans l'objet qu'il tenait. Il arriva à maintenir légèrement l'arme, mais au bout d'un bref moment, l'épée tomba au sol. D'un air incrédule, il regarda la Chasseuse.


- Surpris hein ? Attend je vais t'aider.


Avec un flegme déconcertant, elle se baissa pour ramasser son arme et dégaina sans sourciller. Aussitôt, Omos ressentit deux choses : il était à la fois émerveillé par la beauté de l'arme qu'il avait devant lui et il avait une sensation de gêne en présence de l'arme, il se mit à déglutir, ses jambes se mettaient à devenir bizarrement lourde et par instinct, Omos fit un pas en arrière.


- C'est quoi cette épée ?


Tout en souriant légèrement, Ygval rengaina son arme et la sensation de malaise disparut aussitôt.


- Il s'agit d'une arme en Orishalque. Un minerai extrait principalement par les Orishas. Ton arme d'apprentis est en acier ? C'est pour quand, tu dois te battre contre autre chose que des monstres. Les armes en Orishalque elles, sont presque incassables et en plus de ça, l'Orishalque à une capacité d'absorption de magie, un peu comme les humains. Très pratique quand tu dois te battre contre des monstres, par contre les armes faites à partir de ce minerai sont très lourdes. Donc tu dois avoir une constitution et une force assez conséquentes pour les manier.



- Mais pourquoi je n'ai rien senti avant ?


-Le fourreau. Les Alchimistes ont redoublé d'ingéniosité pour couper la faculté de Orishalque, elles restent lourdes, mais au moins nous ne sommes pas constamment affectés par l'absorption de magie.

Azrina apparut par-dessus le bastingage.


- Tout le monde à bord !

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Mots : 1119

Le trajet dura deux semaines, avec une escale à une ville portuaire pour refaire le plein de provisions. Azrina fut intransigeante avec Omos, elle l'obligea à aider les marins pendant toute la journée et le soir, elle le faisait travailler sur son agilité au combat. La Réprouvé voulait que son apprenti rattrape ses lacunes en dextérité, compétence en laquelle il avait quelques difficultés, ça et la magie. La veille d'arriver sur le continent, alors qu'Omos s'était un peu éloigné du groupe après son entraînement, l'Ondin entendit comme un murmure.


- …


L'Ondin se tourna et se retourna plusieurs fois de suite, le murmure continuait. C'était une voix douce, comme une mère qui appelait son enfant.


- Il y a quelqu'un ?


- Oui, il y a moi.



Azrina venait d'arriver, prenant par surprise Omos, qui avait toujours l'air perdue. La voix qu'il avait entendue en premier n'était pas la même que son mentor.


- Il y avait une femme… Je ne l'ai pas vu, mais j'ai entendu une voix.


- Omos, nous sommes les seuls sur le pont. Hormis le timonier qui est un homme et la vigie qui est à l'autre bout du pont, je ne vois pas qui tu aurais pu entendre.


Où sont les autres ?


- Tout le monde est en bas, en train de manger. J'ai remarqué que tu mettais du temps à descendre, je suis donc venue te chercher.


Omos se retourna pour regarder l'Océan. Avec la nuit, l'étendue d'eau pouvait donner des sueurs froides, mais lui… Lui se sentait bien face à cela. Il sentit une main se posait.



Allez petit. Allons manger.


Oui tu as raison.


Dis Omos …


Hmm ?


- Ca fait depuis qu'on a embarqué que je te vois regarder la mer comme ça, pendant de longues minutes.


- J'ai un peu le mal du pays.


- Je comprends, quand j'ai quitté Bouton d'or, les premiers mois ont été durs.


- Tu n'es pas  rentrée chez toi?


- J'étais plus vraiment la bienvenue. Je suis donc restée là où on avait besoin de moi et la Confrérie est devenue ma nouvelle famille.


Omos eut un petit sourire.


- Eh bien… Nous sommes deux alors. Moi aussi, j'ai été gentiment poussé à partie de chez moi. Pour explorer le monde et de ne pas revenir avant d'avoir fait mes preuves.



Azrina n'insista pas. Ils entrèrent dans la cantine où se trouvait tout l'équipage, ainsi que les deux équipes de corbeaux. Alors qu'il mangeait, Omos s'adressa à Odun.


- Monsieur ?


- Oui ?


- Si j'ai bien compris, l'Orishalque est principalement miné par les Orishas, mais comment ce partenariat a-t-il vu le jour exactement ?


- Oh, c'est tout simple. La Confrérie a démontré ses talents pour la chasse aux monstres et elle possède des ressources rares et précieuses dût à la chasse aux monstres. En échange de ces deux choses, les Orishas ont consenti à commercialiser des armes en Orichalque avec notre organisation, avec un prix revu à la baisse. De même, nous faisons pareil pour le prix de ce que nous proposons.


-Je vois. C'est avantageux pour tout le monde.


- Oui et on peut féliciter l'ancien grand maître pour avoir conclu cet accord, normalement le prix est assez exorbitant .


Le reste de la soirée se passa bien et une fois le ventre bien remplit, tout le monde partis se coucher afin d'être en forme pour le lendemain. Omos eut quelques difficultés pour s'endormir, le murmure qu'il avait entendu occupait encore son esprit. L'Ondin trouva le repos vers le beau milieu de la nuit et il fut réveillé tôt le matin par les cris des marins.


- Terre ! Terre en vue !


Omos s'habilla aussi vite qu'il le pouvait, sachant que s'il ne se dépêchait pas de se lever pour aller sur le pont, Azrina se chargerai de lui faire nettoyer tout le pont pendant le temps de trajet du retour. Le temps d'arriver au port, d'arrimer le navire et de décharger toute la marchandise sur les deux chariots tirés par des bœufs qu'il était déjà presque midi. L'Ondin s'écroula par terre, réclamant une pause. Azrina s'approcha de lui.


- Déjà fatigué ? Allez ! Debout ! Nous avons encore une journée de marche.



Le convoi se mit en route, avec Azrina devant qui chantonnait.


- Un kilomètre à pied ! Ça use ! Ça use ! Allez les gars ! Tous avec moi !

Au bout d'une journée, la troupe arriva épuisée à Megido. C'était la première fois que le jeune apprenti pénétrait dans une cité Orisha et la sensation de découverte était toujours aussi grisante, s'il avait eu la possibilité, Omos aurait fait apparaître un carnet pour écrire tout ce qu'il voyait.


- Odun ? Où doit-on se rendre pour déposer les marchandises ?


- Aux entrepôts situés au nord de la ville, mais nous ne sommes pas tous obligés d'y aller. Ton équipe peut aller se rendre à la taverne que nous avions convenus. Pendant ce temps, la mienne va finaliser l'échange, vérifier que tout est là et je pense qu'on va aussi charger l'Orishalque et les autres ressources commandées.


- Bon très bien. Allez Omos, vient.


- Je peux les accompagner ? Si je suis amené à faire d'autres types de missions comme celle-ci, autant que je vois à quoi ça ressemble. Si vous et votre équipe êtes d'accord bien sûr ...


Azrina se trouna vers l’Orisha.


- C’est comme tu veux.


- Pourquoi pas.


Le groupe se scinda en deux. Omos et l'équipe d'Odun vers les entrepôts avec les bœufs et l'équipe d'Azrina vers l'établissement où ils passeraient la nuit. La nuit commençait à tomber et les rues se vidaient petit à petit, les quelques personnes encore présentes dehors les regardaient passer avec curiosité avant de fermer la porte de leur maison. Dès que les bœufs eurent passé l'entrée de la zone, des éleveurs vinrent les détacher et les emmener dans l'étable. Un vieil homme barbu s'approcha d'eux et plus particulièrement d'Odun.


- Ah Odun. Ca me fait plaisir de te voir.


- A moi aussi vieil homme.


Le corbeau sortit un parchemin scellé avec un de la cire. Omos reconnut l'emblème de la confrérie. La liste du chargement. L’homme enleva le cache et déroula le parchemin et lut à voix haute alors qu’il inspectait les marchandises.


- Donc nous avons donc un chargement complet de trèfles des prés, ce qui nous fait six grosses caisses. Voilà quelque chose qui va rassurer nos gens.


Omos ne comprenant pas, se permit de poser la question.


- C'est-à-dire ? À quoi sert le trèfle des prés ?


- Tu ne te tiens pas au courant des affaires du monde ? Il y a une baisse de la fertilité qui est constatée de partout. Les dieux sont mécontents et tout le monde et à la recherche de moyens pour améliorer sa fertilité. Il me semble que ce sont les humains les plus en danger, mais je ne suis pas sûr... Il y a déjà fort à faire chez nous pour que j'aie du temps à consacrer aux problèmes des autres.


- Je vois. Merci monsieur.


L'homme fit le tour du deuxième chargement, qui était plus gros. La vérification prit une bonne heure, des torches furent allumées pour éclairer. Odun qui s'impatientait et voyant que ses hommes commençaient à s'endormir debout, décida de repousser le chargement pour le retour à demain matin. Une fois les modalités faites, Odun, Omos et le reste du groupe se rendit dans l'auberge qu'ils étaient censés occuper pour la nuit. Sur le chemin, le jeune apprenti posa une question.


- Monsieur ?


- Oui Omos ?


- C'est assez étrange, je trouve. Comment on a pu avoir toutes ses ressources ? Des trèfles des prés, des tambours, de la peinture... On fait ce genre de choses nous ?


- On a des accords un peu partout, ces marchandises proviennent d'un peuple qui avait besoin d'aide pour commercer ses denrées et on a été approché pour ça.


- Oh, je vois et on va repartir avec quoi d'autre du coup ? En plus de l'Orishalque.


- Eh bien beaucoup de bois et de verres, des vitraux, je crois. Le chargement sera fragile, nous devrons faire attention jusqu'à être retourné à la maison.


Ils arrivèrent à l'auberge, qui faisait aussi office de taverne. Odun, qui était à la tête, fût approché par une serveuse.


- Bienvenue au Diable sans corne. Que souhaitez-vous ? Manger ? Boire ? Chambre ?


- Nous avons des chambres déjà réservées normalement, la réservation a dû être prise au nom d'Azrina normalement et tant qu'à faire un bon repas sera très bien venus.


- Azrina... Ah oui ! Grande blonde plutôt mignonne avec deux épées dans le dos ? Ouais, elle m'a pris toutes les chambres de disponibles. D'ailleurs, elle est au fond de la salle là-bas, derrière les joueurs des dés. Allez-y ! Je vous apporterais votre repas.


Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur. Après avoir mangé, but et discuter de la mission de demain, les corbeaux partirent dans leurs chambres, la journée de demain signait le retour à l'Althiass, là où des apprentis attendrai certainement le jour de leur retour pour la cérémonie qui ferait d'eux de futurs Corbeaux.

- Donc nous avons du bois, du verre… Tout ça, c’est bien jolie, mais les armes… Elles sont où ?


- Soit patiente Azrina. Les ouvriers sont partis les chercher.


- Ils en mettent du temps. Le soleil commence à se lever et j’aimerais être au navire avant la tombé de la nuit.


- On y sera, soit patiente. Ah bah tiens ! Les voilà.


Deux hommes transportant une longue caisse en bois sortirent de l’entrepôt. Bien que les deux hommes étaient solidement bâtis, ils avaient l’air d’être en grande peine pour amener la boite. Une fois posé dans le chariot, Azrina et Odun s’approchèrent et après avoir soulevé le couvercle, ils se mirent à examiner les armes une à une. Azrina soupesa une épée dont la lame violacée semblait avoir été taillée dans le minerai lui-même, il ne se tenait qu’à deux mètres de distance, mais il pouvait très bien sentir la faculté d’anti-magie de l’épée. Omos chancela et aurait pu tomber par terre si un des coéquipiers de son mentor ne l’avait pas rattrapé. Un des Orishas ayant amené la caisse rigola en s’adressant à Odun.


- Eh bien.. Le petit n’a pas l’air de tenir le Dröfal.


- Le quoi ?


Odun répondit, sans même arrêter de regarder l’arme qu’il avait en main.


- Il s’agit du nom qu’on a donné à la propriété qui absorbe la magie, mais les Humains nomment ça Ma’Ahid.


- Ca serait le même truc ?


- Possible… Les chercheurs bossent encore sur le sujet. Pour moi, c’est bon Azrina, je ne vois pas de défauts. Ca sera de bonnes armes pour les apprentis.



- Pour moi aussi. Nous pouvons partir. Elle se retourna vers le dirigeant de l'entrepôt. Nous pouvons y aller ?


- Oui, Odun a tout réglé.


- Alors allons-y. Nous reprenons la même formations. L’équipe d’Odun gère le devant et moi l’arrière.


Le convoi se mit en place. Ils étaient assisté de gardes de la ville, car le chargement étant plus conséquent, personne ne voulait prendre de risque. Le chemin du retour se passa au final sans encombre et ils arrivèrent à la tombé de la nuit au village côtier. Les deux chefs d’équipe décidèrent d’un commun accord de charger tout de suite les marchandises sur le navire. Avec l’aide des membres de la confrérie et des marins, ils purent rapidement tout mettre dans la cale du navire et ainsi repartir tout de suite. Azrina et Odun ne voulaient pas perdre de temps afin de ne pas retarder la cérémonie qui allait avoir lieu dans une semaine à l’Althiass. C’était la première cérémonie à laquelle Omos allait assisté, il s'apprêtait à se rendre dans sa cabine pour profiter d’un repos bien mérité quand la voix d’Azrina l’interpella.


- Tu vas ou là ?


- Me coucher pourquoi … Oh non ! Je vois ou tu veux en venir ! On a marché toute la journée.


- Je ne veux rien entendre. On a pas eu le temps de s'entraîner et on va pouvoir rattraper le temps perdu.


La semaine du retour se déroula comme à l’allée, aucunes tempêtes, aucune attaque d’une quelconque créature marine. Omos ne ré-entendit pas la voix qu’il avait entendu sur le pont lors de la semaine précédente, mais il continuait de s'interroger. Un soir, l’Ondin se réveilla en sursaut. Quelque chose était tombé dans la cale, surement dû aux vagues qui faisait tanguer le navires, il s'apprêtait à se rendormir quand il entendit deux voix. Par curiosité, il approcha son oreille et la colla à la porte : C’était Azrina et Odun.


- Tu es sûre de toi Az ?


- Oui. Le petit me semble taillé pour la chasse, mais je doute qu’il continue dans cette voie. Il est tout le temps là à regarder la mer, comme si il était à deux doigts de sauter pour rejoindre les siens.


- Tout le monde peut partir comme il l’entend.


- Oui je sais. Bon je vais dormir, bonne nuit.


Omos retourna dans son lit et fit semblant de dormir. Avait-il envie de revenir de rejoindre les siens ? Il avait envie d'évoluer au seins de sa société, mais il ne pouvait lié ça à une évolution au sein de la confrérie. De toute façon, le retour n’était pas envisageable tant qu’il ne revenait pas avec sa perle. Ils arrivèrent deux jours plus tard à l’archipel. Azrina, Odun, Omos et les autres partirent seulement avec les armes. Les autres marchandises allaient être de nouveau repartir pour rejoindre le peuple qui les avaient commandés.


- C’est quoi déjà le nom du peuple qui les a commandés ?


- Hein ? Oh ce n’est pas important, nous devons apporter les armes et ils pourront commencer la cérémonie. Tu vas voir. C’est un grand moment.

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