Quelques jours s'étaient déroulés depuis la fin du mariage. Les Chamans étaient petits à petits retournés chez eux, à leurs activités normales, qui semblaient ridiculement calmes et silencieuses à côté de l'aurore argentée. Devaraj était resté cloitré dans ses appartements, victime d'une dépression particulièrement violente, qui lui valait de passer des larmes aux rires sans raison apparente, puis de sombrer dans des heures d'apathie totale. Il s'était finalement distrait en sortant de Zaowa pendant quelques jours, afin d'aller chasser avec Mior. Cependant rien ne pouvait repousser éternellement le moment pénible des nuits de noce.
Devaraj était affalé sur un coussin, habillé d'une chemise ouverte et d'un pantalon en toile. Satinka prenait soin à le peindre et le coiffer pour l'occasion, mais lui, ne faisait aucun effort pour paraître digne et accueillant. La pièce en revanche, était colorée, confortable, propre. En attendant son invité, le Chaman fumait derrière un écran de volutes grises, mouvantes. Dehors, quelques Chamans dansaient sous le rythme d'une chanson populaire, autour d'un feu de camp. Enfin, du bruit se fit dans le couloir et une ombre se profila dans la lueur tamisée des lampes. «Bonjour, Adam. J'espère que vous avez bien vécu l'Aurore. Vous ne pensez pas que mon frère serait très malheureux de vous savoir ici marié à moi ? » commença Devaraj après un moment de silence, heureux de mettre les pieds dans le plat dès le départ avec une brutalité qui lui était propre. Le Déchu ne semblait pas souvent perdre son sang-froid, ce qui lui facilitait la tâche. « Par malheureux, j'entends des envies destructrices à votre égard, au mien ainsi qu'au reste du monde, je veux dire, plus que d'habitude. » Le Chaman esquissa une moue amusée. Il se demandait s'il devait prévenir le Déchu et ce que préférerait Kaahl comme choix final. Non, le Sorcier voudrait garder la surprise entière, très certainement, il voudrait surtout que son frère ne se mêle pas plus de cette affaire. Non sans difficulté, Devaraj se tût donc et continua de fumer en silence. Il attendait la réaction du Déchu car, étrangement, il s'était prit d'affection pour le malheur de son petit-frère et ressentait un certain agacement face à la situation. « J'aurai dû me renseigner sur vous avant, c'est de ma faute à vrai dire. » Cela lui apprendra à ne pas être suffisamment paranoïaque.
« J'ai entendu dire que les Déchus pouvaient modifier les sens. » Il sourit, d'un air qui montrait parfaitement bien qu'une idée lui trottait derrière la tête. « Disons, par hasard, le toucher. » Par hasard, un hasard aussi pur que ce pourquoi il posait cette question. « Montrez-moi. Je vais essayer de vous résister. » Sa grimace avait quelque chose de diabolique. Même si le but qu'il voulait atteindre n'était probablement qu'une chimère, cela lui était très divertissant de mettre toute cette stratégie en place pour tenter d'y parvenir. « Est-ce-que vous pouvez le faire à distance ? A quelle distance maximum ? Vous pouvez cibler les personnes ? Est-ce-que cela vous fatigue ? » Étant donné que Kaahl lui avait interdit de le toucher, c'était vraiment une mauvaise idée, mais le Chaman comptait bien faire son expérience en retenant tout débordement possible. Ce n'était pas pour lui qu'il posait ces questions, après tout...
560+ mots
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Lun 20 Avr 2020, 19:39
- « Merci beaucoup. »
J’avais confié un objet à un Chaman Kazak qui partirait bientôt pour les terres des Déchus. J’étais plutôt heureux que le commerce soit déjà existant entre nos deux peuples, ce qui me permettait de faire transmettre mon cadeau ainsi que mes instructions à quelqu’un qui saurait le livrer à son destinataire final. Ça faisait quelques jours que j’avais fait un rêve vraiment différent des autres et que mes pensées revenaient à lui sans cesse. Je commençais à me dire que ma disparition et mon silence devaient lui peser. Je n’étais plus aussi tranquille, même si je prenais les choses avec philosophie. Je savais pourquoi j’étais là. Je ne regrettais rien, même si je savais la colère qu’Ârès éprouvait vis-à-vis de son frère. De mon point de vue, il avait besoin de personnes capables de lui apposer des barrières et aptes à discuter avec lui sans qu’il n’ait besoin de se cacher derrière un rôle. J’étais l’une de ces personnes mais mon monopole était préoccupant.
D’un pas pressé, je finis par me diriger vers les appartements du Suprême de l’Au-Delà, toujours aussi nu. Je m’étais lavé quelques temps plus tôt. Les peintures s’étaient effacées et il ne restait plus sur mon corps que les tatouages qui y avaient été gravés. Sur mon dos, il y avait une croix de Ankh avec un geai sur la branche horizontale, les ailes déployées de chaque côté. Une rose était enroulée sur la courbe de la croix. Je finis par entrer et fis face à mon mari. Le terme m’amusait assez. Je ne m’étais jamais envisagé marié.
- « … touché ? »
Je l’avais dit après un moment d’étonnement. En y réfléchissant, ce n’était pas si surprenant. Lors de notre entrevue, il m’avait parlé de quelques secrets bien gardés. Les Esprits étaient aussi un gros avantage tactique. Quant à savoir comment il avait mis le doigts dessus, je préférais ne pas demander.
- « Je ne peux pas parler de lui. »
Le sceau me l’interdisait, même si je n’avais jamais testé à quel point. Les règles étaient claires et je les respectais sans trop de difficultés. Personne ne me questionnait sur Kaahl. Nous n’étions censés nous connaître que dans le cadre de Basphel et n’étions même pas réputés pour être proches l’un de l’autre. Il était tout l’inverse de moi : coincé, sérieux, perfectionniste. Il était donc difficile de nous imaginer ensemble.
Je m’approchai de Devaraj et m’assis à côté de lui, sur un coussin proche du sien. En tailleur, je songeai quelques secondes. Dans tous les cas, avoir connaissance de certaines informations ne changerait rien. Si c’était Ârès qui lui avait dit qui j’étais, je n’aurais probablement pas accès au contenu de leur conversation à mon sujet. Il n’y avait rien que je puisse faire pour l’instant, étant donné que le principal intéressé n’était pas présent. Autant laisser ça de côté. Je n’avais pas l’intention de justifier mon comportement, de toute façon.
Je remontai le regard vers lui lorsqu’il parla des sens. Ma tête bougea doucement. C’était moi ou… ?
- « Vous êtes sûr ? »
Bien sûr qu’il était sûr.
- « Généralement je le fais en même temps que je touche la personne. C’est rare que je m’en serve en dehors du lit. Mais techniquement c’est possible de le faire à distance. »
Je réfléchis.
- « Ça doit dépendre du Déchu et de son entraînement. C’est peut-être faisable juste en pensant à la personne… Aucune idée, il faudrait que j’essaye. Et oui c’est fatiguant au bout d’un certain temps, comme le sexe. »
Je m’approchai davantage et l’observai.
- « Je me suis pas mal exercé sur ce sens. Ça peut surprendre au début. Je vais commencer par atténuer puis ensuite je ferai l’inverse. Je suis meilleur pour l’inverse. »
Mes partenaires étaient ravis lorsque je l’utilisais. C’était toujours éprouvant pour eux. Ârès avait eu du mal à se laisser aller sous mes doigts mais c’était aussi une bonne façon pour lui de dormir la nuit, lorsqu’il tombait, épuisé par les Artifices de Lucifer. Je plaçai donc mes mains sur le Maître des Esprits et le caressai lentement, juste ses bras, ses épaules et le haut de son torse.
- « Ça devrait commencer à s’anesthésier. Je ne le ferai pas totalement parce que si je le fais, vous risquez de vriller. Là ce n'est que le toucher mais ça reste un sens important et vos autres sens devraient s'aiguiser un peu plus pour palier. »
Si j’enlevais tous les sens, la perception même de soi devenait inexistante.
- « Et là je vais augmenter. Pas trop parce qu’ensuite ce serait désagréable… Juste de façon à ce que ça devienne étonnement jouissif. Pendant l’amour ça l’est d’autant plus. »
Il devait normalement ressentir bien plus que mes caresses. Son corps dans son ensemble devait lui sembler différent, plus vivant. Quant aux endroits où je le touchais, ils devaient l’électriser. Curieusement, j’avais envie de jouer un peu et, pour une fois, ce n'était pas que lubrique. Qu’adviendrait-il si j’utilisais le Souffle du Nephilim sur lui ? Quel Péché ressortirait ? Je me retins, conscient que ce n’était pas une bonne idée.
- « Pourquoi vous vouliez savoir ça ? »
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Cadeau pour Kaahl:
Le totem : c’est un petit totem en bois à l’effigie d’Oni, l’Æther du Destin. Il provoque de temps en temps des rêves prémonitoires chez celui qui le possède. Adam ne le savait pas au moment de l’offrir et l’a choisi surtout parce qu’il a une forme phallique et que ça le faisait rire.
Au départ, Devaraj se laissa faire avec conciliation. Néanmoins, il tenta rapidement d'échapper à la magie du Déchu, d'abord pour le bien de l'expérience et ensuite parce-qu'il tenait à rester en possession de ses moyens. Enfin...
« Plus fort. » Il sourit comme un imbécile tout en donnant son ordre. « Vous aimez les défis particulièrement difficiles ? » Répondre à une question par une autre question tout en ignorant son interlocuteur était sa spécialité. Certains ne le supportaient pas en pensant qu'il n'écoutait rien. Pourtant, à la fin de leur conversation, il aura répondu à toutes les interrogations du Déchu. « Moi oui. » La sensation était difficile à décrire. C'était fort, insidieux et donc complexe à rejeter car même si son poil se hérissait à la sensation d'un contrôle externe, le plaisir qui en résultait était délicieux, enivrant. Il imaginait facilement que cela pourrait devenir addictif aussi, au même titre qu'une drogue.
« C'est pour- ... Attendez, je vais vous montrer. » Il se leva en s'extirpant des mains du Déchu et disparût par une porte qui menait à ses propres appartements. On entendit un brouhaha de papiers froissés, d'objets bousculés et déplacés, ponctué de grommellement. « Non c'est pas là. Hum ! » Silence. « Ici... Bon. » Un coffre s'ouvrit et son contenu se déversa sur le sol. « Mais enfin, la dernière fois que je l'ai vu... » Quelque chose tomba et entraîna avec lui la chute de dizaines de livres et bibelots pendant qu'un juron blasphématoire retentissait en écho. « Je suis pourtant certain de l'avoir mis là... » Finalement, le roi réapparut dix minutes plus tard, une pile de papiers dans les mains ainsi qu'un objet rond. Après le départ de Jezekael, il avait arraché plein de pages du livre des prophéties -le second exemplaire puisque le premier avait brûlé, toutes celles qui illustraient des figures sexuelles entre lui, Jezekael, et parfois un troisième homme ou femme qu'il ne connaissait pas. Donc, des centaines de feuillets pornographiques jonchaient le sol de sa chambre et son bureau, en plus du bordel habituel. Il en avait ramené quelques uns pour l'exemple, mais ce qui l'intéressait était un espèce de monocle, qui avait le pouvoir d'enregistrer des momentanés lorsque l'on regardait à travers, ainsi que de les revoir. « Regardez. Je disais, ce n'est pas pour moi. Lorsque vous verrez cet homme venir au Palais, ou en ma compagnie, j'aimerai que vous concentriez sa magie sur lui. Attention, seulement le toucher, et il faut augmenter. Je veux dire, beaucoup augmenter. » Dans le monocle, on voyait le roi des Ombres rire à gorge déployée, ou dormir comme un bébé. En fait, ce n'était pas très représentatif, songea Devaraj. « Là, tout de suite, on ne dirait pas. Mais je suis assez certain que vous comprendrez tout seul, quand vous le verrez, pourquoi je veux faire ça et pourquoi c'est amusant. » Il marqua une pause puis jugea bon d'éviter tout quiproquo. « Ne vous méprenez pas sur mes intentions, ceci dit. Cet homme a essayé de me tuer, je me venge. Et je suis têtu. » Une sorte de sourire cruel et impatient illuminait son visage. « Ne vous étonnez pas aussi, si cela ne marche pas. Mon piège n'a pas beaucoup de chances de fonctionner, mais enfin, ce n'est pas suffisant pour ne pas essayer. Comme je l'ai dit, c'est un défi. » Il fallait déjà que Jezekael prenne une forme humaine et ne s'enfuit pas. Il fallait déjà que Jezekael revienne. Hum ! Il avait bien dit qu'il serait là pendant certaines nuits de noce pour mettre les âmes des nouveaux-nés dans le ventre des femmes. Le pauvre... Il allait attendre longtemps. « Avec qui allez-vous consommer le mariage ? »
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Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Sam 25 Avr 2020, 13:09
- « Je ne suis pas un grand compétiteur mais ça dépend de ce que j’ai à y gagner. »
J’avais déjà fait beaucoup de choses pour pouvoir coucher avec quelqu’un : bu, couru, joué, souffert. À une époque de ma vie, je ne connaissais plus aucune limite et je ne répondais plus de rien si l’occasion m’était donnée de pénétrer un orifice à la fin. Heureusement, la plupart des défis qui m’avaient été lancés n’étaient que de petites plaisanteries sans grande importance. Je savais que j’aurais pu tuer pour le sexe. Certains le faisaient.
Quand le Suprême de l’Au-Delà se leva, je fus un peu déçu. J’aimais bien utiliser cette magie et en constater les effets. Lui n’était pas si expressif, sans doute aussi parce que je restais raisonnable. Je changeai d’avis toutes les cinq minutes, entre la volonté d’abuser un peu de ma magie et celle de rester sage. Je n’aimais pas spécialement être sage. L’entendre se battre contre ce qui devait très certainement être un bordel immense m’arracha un rire. Il faisait un peu savant fou ou bibliothécaire débordé. J’avais envie de le prendre contre une étagère ou une table au milieu de son fatras.
Lorsqu’il revint, mes sourcils se haussèrent d’étonnement. Je ris de nouveau. Il me rappelait un peu mes après-midis à préparer mes cours, entrecoupées par de multiples et interminables pauses qui rendaient mon travail réel quasi-inexistant. Je n’étais pas trop mauvais pour improviser, ce qui m’avait sauvé la mise plus d’une fois. Mes yeux se posèrent sur les images avant de remonter vers lui. Cet homme était inconscient et pour que j’en vienne à le penser, il fallait qu’il le soit beaucoup. Il était actuellement avec un Luxurieux, moi, qui essayait d’oublier ses envies pressantes de sexe, et lui montrait des dessins érotiques. Je me penchai légèrement en arrière, m’appuyant sur mes mains.
- « Vous avez envie de rendre sensibles les gens qui essayent de vous tuer, vous ? … C’est vrai que c’est utile pour la torture. »
Je savais néanmoins qu’il n’était pas question de torture. Entre les pages qu’il avait étendues par terre et les images de l’homme, plus personnelles, je compris rapidement qu’il avait surtout des envies lubriques à son égard. À moins que ses désirs aient déjà été satisfaits et qu’il cherche réellement à se venger ? Je regardai la cible plus en détails.
- « Il est pas mal. »
Je souris au roi. Je n’avais pas spécialement de préférences physiques. Généralement, je trouvais toujours quelque chose qui me plaisait. Cet inconnu, que ce soit du fait de la couleur de sa peau, de ses muscles ou de son maquillage, était plutôt désirable. Le Chaman aussi l’était. Sa question fit d’ailleurs apparaître un sourire d'une toute autre nature sur mon visage.
- « Honnêtement, je meurs d’envie de le faire avec vous. »
L’une de mes mains remonta jusqu’à mes cheveux que j’ébouriffai tout en réfléchissant. Je finis par me laisser totalement tomber en arrière et plaçai mes doigts derrière ma tête.
- « Sinon, je n’y ai pas vraiment songé. Je le ferai avec qui veut le faire, ce n’est pas comme si j’étais compliqué en la matière. Ce n’est pas franchement moi le problème dans ce mariage. »
Je le regardai depuis les coussins.
- « Je ne connais pas encore très bien tous les époux mais certains semblent inexpérimentés ou même apeurés par rapport au sexe. Ça risque de prendre du temps avant qu’ils ne le fassent, sauf si vous avez prévu de coucher avec certains, peut-être ? Vous voulez que j’éveille leurs sens, à eux aussi ? »
Un peu inconsciemment, l’une de mes mains tripota mon pénis. Ça arrivait souvent lorsque j’étais seul ou détendu et que je réfléchissais.
- « J’aimerais bien essayer une autre magie sur vous pour voir quels Péchés ressortiraient. Je connais quelqu’un de Colérique. »
Je ne pouvais pas le nommer mais il comprendrait à qui je faisais référence.
- « C’est toujours drôle même si c’est dangereux parfois. Au moins, ça permet de mieux se connaître. Moi, par exemple, je suis un Luxurieux mais aussi un Gourmand à mes heures, surtout pour la nourriture et le sexe. »
Il est pas mal. « PAS TOUCHE ! » s'écria brusquement Devaraj, en réalisant un peu trop tard son erreur. Ses erreurs. Un, il avait montré Jezekael à un Déchu de la Luxure -oui c'était vraiment stupide maintenant qu'il y réfléchissait- et deux, il se montrait jaloux ouvertement, il se montrait jaloux tout court. Pourquoi ? Aucune affection particulière ne le retenait à l'Esprit de la Mort. « Enfin je peux dire, il pourrait vous tuer. Je n'ai pas envie de vous voir mourir et vous non plus, n'est-ce-pas ? » Le Chaman s'était de nouveau assit. Il prit un coussin entre ses bras pour le poser sur son ventre, les jambes en tailleur.
« C'est un compliment ? » Honnêtement, il aurait bien sauté Adam lui aussi, mais il n'en dit rien. « Malheureusement, vous êtes l'amoureux de mon frère. Imaginons que vous vous mariez un jour avec lui, maintenant que vous êtes aussi mon mari, pour une alliance qui vise à réduire l'inceste on repassera. » Il rit. La situation était en effet risible. « Ceci dit j'aurai quand même tenté les dieux par pur esprit de contradiction, s'il ne s'agissait pas de lui. Vous voyez, j'en ai déjà cassé une, je vais peut-être pas réduire en morceau l'autre. Je l'aime bien. Je crois. » Il parlait de Lilith et Kaahl, à peu près les deux seuls frères et sœurs qu'il connaissait, même s'il se doutait en avoir beaucoup d'autres. « Vous n'avez pas encore croisé le chemin de Raoni ? C'est étonnant. Il doit croire que je veux vous passer dessus en premier. »
Adam avait raison. Son équipe d'époux était constituée de bras-cassés. Il frissonna légèrement en pensant à ce que le Déchu irait faire avec Circë. Il essaya de se dire que ce n'était pas ses affaires mais c'était inutile. Son esprit ne s'était toujours pas habitué au fait que l'Ygdraë ait choisi de devenir sa femme. Il lui en voulait. Elle ne devait pas s'en rendre compte, mais son choix ne faisait pour le moment qu'aggraver sa situation. « Oui à vrai dire, je vous serai reconnaissant si vous pouviez vous occuper des Humaines. » lui dit-il sans aucune honte. Le Chaman tourna la tête vers Adam en essayant de ne pas se laisser distraire par sa main ou son entrejambe. « Voilà un secret comme vous l'avez demandé : je déteste tellement les Humains que j'en ai massacré un royaume entier en ne laissant que les enfants, qui sont aujourd'hui revenus à l'état sauvage et me vouent un culte. Amusant, n'est-ce-pas ? » Non, pas du tout.
« L'autre Déchu, votre collègue Alaster, je m'en occuperai. » Il sourit comme un imbécile. Il aimait bien l'impossible, entre faire bander une Ombre et coucher avec un Déchu de la Paresse. « L'Ange, on ne peut pas lui en vouloir. L'Ygdraë... » Il baissa la voix. « L'Ygdraë je vous interdis de vous approcher d'elle ou de la toucher. » Un nouveau frisson le prit. Son visage prit un air triste et son bras se leva vers la droite pour attraper le tiroir d'une commode, et l'ouvrit. C'était rempli de boites de chocolats, comme la plupart des placards de ses appartements. Il en avait besoin pour manger quand il voulait, quand il en avait la pulsion. « Tenez. » Il en prit une au hasard et la posa entre eux deux. « Avec votre autre main. » commenta-t-il. Il était pas maniaque mais l'hygiène c'était important, surtout quand on habitait au milieu des orgies. Le Chaman réfléchit tout en se goinfrant. « Che penche que ch'aurais -ous les Péchés. » Sauf l'Avarice, à la limite. Il avala sa bouchée. « J'ai choisi d'être fou pour ne plus avoir à choisir et pouvoir tout prendre à la fois. Disons l'Envie et la Gourmandise, alors. » Cependant, il n'avait pas assez. Quand les Ætheri seront tous morts, alors il pourra tout prendre, pour de vrai.
« Je vous conseille d'aller voir Kaahl avant d'aller voir Lilith, parce-que dans les deux cas vous allez probablement mourir et je préfère avoir à gérer ma sœur. » Pour un guide sur comment trépasser correctement, toujours demander au roi des Chamans. Ce dernier continuait de regarder Adam, un demi sourire au coin des lèvres. « Je vois ou je sens dans votre esprit que vous avez plein de mauvaises idées. Nous allons bien nous entendre. »
620+ mots | Adam et Dev, 4 ans d'âge mental, rois.
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Lun 27 Avr 2020, 12:29
- « Oui, il pourrait me tuer, c’est sûr. »
Le sourire taquin qui se trouvait sur mon visage montrait que je croyais fermement cette version de l’histoire. Ce n’était pas du touuuut parce qu’il avait des vues sur l’homme et voulait le garder pour lui. Pas du tout. C’était peut-être un truc familial de ne pas aimer partager. Ça me dépassait. Quand rien n’appartenait à personne, tout appartenait à tout le monde, et c’était nettement plus amusant. En réalité, le mariage des autres ne m’avait jamais vraiment dérangé. Je le faisais avec qui voulait et voilà. J’avais failli me faire tuer quelques fois par des maris jaloux ou des femmes possessives mais, jusqu’ici, je m’en étais toujours plus ou moins bien sorti.
- « Je ne me remarierai pas. Une fois ça me suffit. »
Je n’avais jamais promis de ne pas me marier mais ça n’allait pas avec mon mode de vie. Ce mariage-ci était différent puisque la coutume était permissive et tolérante mais c’était très loin d’être le cas chez tous les autres peuples. En plus, je vivais très mal l’enfermement, qu’il soit physique ou psychique. Je tenais à ma liberté.
Je me mis à fixer le Suprême de l’Au-Delà et hésitai. Je pensai rapidement qu’il faisait le jeu du Sorcier. Le fait que le Chaman aime son frère n’avait rien à voir avec l’affaire qui nous concernait. J’étais un Luxurieux. J’allais me taper une centaine d’individus d’ici la prochaine lune et le sexe n’était, pour moi, qu’une activité comme une autre. Je n’y attachais rien de sentiments. Kaahl faisait juste un caprice par rapport à son frère, qu’il ne connaissait pas depuis longtemps en plus de ça. J’étais certain d’avoir déjà baisé plusieurs de ses frères et sœurs ou au moins des membres de sa famille. Ça ne changerait rien. Finalement je ne dis rien. Mon mari ferait bien ce qu’il voudrait.
- « Non pas encore mais s’il veut me passer dessus, on pourra s’arranger. »
J’avais vu Raoni lors du mariage et c’était devenu mon Draugr, en quelque sorte, puisque j’avais rejoint sa tribu. Ça tombait sous le sens. Honorer la Vie était l’une de mes activités favorites.
- « Si elles sont d’accord, je le suis. »
J’écoutai le secret en faisant la moue. J’allais omettre de lui signaler que je pouvais me transformer en Humain. Je n’avais pas envie qu’il cherche à m’égorger, lui aussi. Un fou furieux sur le dos me suffisait amplement. Je souris en pensant à lui. Quand nous nous reverrons, je ne lui laisserais pas le temps de dire quoi que ce soit. Le plan était de le baiser jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et n’ait plus la force de me reprocher des choses. S’il s’essayait de nouveau plus tard, je répéterais simplement l’opération.
- « Amusant, je ne sais pas. »
Ce n’était pas très drôle de massacrer des gens. Ça aussi, ça semblait être de famille. Je haussai les épaules. Ce n’était pas mes affaires. Tant qu’il ne tuait pas de Déchus, lui et moi n’aurions pas de problèmes. En m’avançant pour prendre le chocolat, je voulus lui signaler quelque chose mais me retins pour le moment. Je préférais manger d’abord.
- « Gourmandise, je n’en doutais pas trop. Envie… Qu’est-ce que vous enviez chez les autres ? Vous êtes roi, séduisant, vous avez un harem… Vos responsabilités doivent être chiantes, c'est sûr, mais… vous avez un harem. »
Je ris en enfournant le chocolat dans ma bouche. Cette matière en particulier m’excitait. C’était onctueux, fondant et, surtout, à force de jouer avec pendant l’amour, ça créait chez moi des réflexes mécaniques. Je ris d’autant plus à la réplique suivante.
- « Je suis assez chanceux vous savez. »
Heureusement parce que, dans le cas contraire, je serais déjà mort plus d’une fois.
- « Je pense que oui mais, en revanche, je dois vous dire quelque chose. »
Je m’avançai un peu pour prendre un autre chocolat. Je ne reculai pas une fois que je l’eus attrapé, pour regarder le blond.
- « C’est pour notre entente future. Je ne sais pas vous mais moi, quand on m’interdit quelque chose, ça me donne envie de le faire. »
Je lui déposai un petit baiser sur les lèvres avant de retourner à ma place et d’avaler mon chocolat tranquillement. Je parlais de l’Ygdraë mais pas uniquement, de lui aussi et de Laëth accessoirement. De tout ce qu'on m'interdisait, finalement.
- « Mais je tiens à la vie alors j’essaierai d’être sage. Le truc c'est que, comme vous l'avez si justement fait remarquer, j’ai plein de mauvaises idées. »
Un sourire joueur et peut-être un peu insolent habillait mon visage.
759 mots (Adam, mort par manque d'instinct de survie surtout )
Devaraj se força à rester stoïque. Il avait appris ça à force de fixer Jezekael. C'était bien loin d'être aussi parfait que l'insensibilité légendaire de l'Esprit de la Mort. Là où il y arrivait le moins, c'était dans son regard qui brillait sans cesse en sautant d'une émotion à l'autre sans aucune logique. Le coin de ses lèvres aussi le trahissaient rapidement. Le Chaman resta silencieux quelques instants, où il hésita à briser la nuque de cet élément dangereux et instable qui venait s’immiscer dans son existence déjà chaotique. Peut-être que ce serait mieux, à l'inverse, de le laisser agir à sa guise. Un bref soupir passa ses lèvres, pas de languissement ou de colère, mais plutôt de lassitude. Dans ces moments là, il prenait dix ans d'âge, rien qu'en arrêtant de sourire. Il ouvrit un autre tiroir, en sortit un calumet et un sachet d'herbe, qu'il fourra minutieusement tout en parlant.
« Eh bien, je suis tout comme vous, je comprend même très bien. » Un sourire particulièrement innocent éclaira son visage. Comprendre ne voulait pas dire accepter. Il étendit le bras pour que ses doigts frôlent celui d'Adam, puis fixa le corps du Déchu, longuement, jusqu'à ce que des rides apparaissent partout sur ce dernier, que ses cheveux blanchissent et que sa peau se ratatine. L'impuissance masculine faisait parti des handicaps de l'âge, n'est-ce-pas ? « Mais pour notre future entente, sachez que je suis égoïste et que si c'est tout à fait impossible de brider votre cerveau, on peut toujours trouver une solution pour que vos idées ne passent jamais la barrière de votre imagination. » Ceci dit, il relâcha le sortilège et se jeta de nouveau sur les chocolats, qui disparaissaient bien trop vite de la boîte, remarqua-t-il.
Il attrapa la boite et la retira hors de portée des mains du Déchu. Il ne se serait jamais cru possessif envers des chocolats, surtout qu'il en avait encore un tiroir rempli derrière lui, mais en même temps c'était rare qu'il croise un gourmand comme lui. Deux gourmands sur un même objet, ça ne faisait pas l'affaire. « Maintenant, arrêtez de faire l'imbécile, parce-que j'essaye de faire plaisir à mon petit frère. » C'est un peu vrai et un peu faux. Vrai parce-qu'il voulait vraiment faire quelque chose de bien pour Kaahl et faux parce-que son refus venait en grande partie de l'aversion qu'il avait ressenti en plongeant dans les souvenirs du Sorcier, au sujet de leur mariage. « J'ai vécu toute la vie de Kaahl comme si j'étais Kaahl et maintenant, Kaahl, c'est un peu moi, sauf que je suis bien Devaraj et que donc je peux me voir comme Kaahl voit Devaraj, vous comprenez hein ? » Non, personne ne le pouvait, même lui en avait légèrement sa claque de devoir discerner ce qui venait de lui, ce qui venait des sentiments de Kaahl et ce qui venait des envies de Kaahl à propos de leur mariage. Il avait arrêté d'y réfléchir pour prendre ce qui venait comme cela venait. C'était plus facile de laisser couler l'eau sous le pont, et de se couler soi-même au passage. « Donc si je ne vous tue pas avant lui, ce qui commence à être peu probable, j'aimerai que vous alliez vous occuper de ses problèmes psychologiques plutôt que de chercher à embrasser votre mari. » Il sourit, parfaitement conscient que la situation était risible et que ses paroles l'étaient tout autant. « Vous disiez plus tôt que je devrai être heureux, parce-que j'ai un harem et que je suis roi tout puissant. Vous n'êtes pas le seul à penser ça, c'est bien naturel. Eh bien... » Il alluma le calumet et porta le bout entre ses lèvres. « C'est faux, je vous l'ai déjà dit. Peut-être que cela peut vous montrer l'étendue de ma misère, finalement. Je vous demande juste de ne pas y contribuer vous aussi, ou en tout cas, pas tout de suite, hum ? Retenez vous pour plus tard, vous aurez tout le temps que vous voudrez, si vous ne mourrez pas, bien sûr. En plus, vous me feriez vraiment plaisir en participant à ce petit jeu avec Jezekael. » Son regard désigna le monocle et les feuillets illustratifs éparpillés sur la table basse. « Et si notre piège fonctionne, je vous serai redevable, n'est-ce-pas ? » Un sourire significatif étendit ses lèvres.
Le Chaman continua de fumer, puis proposa le calumet à Adam. Il s'était un peu emporté tout à l'heure, ou alors la drogue qu'il inspirait avec avidité avait déjà un effet apaisant sur sa folie. « Quand à Circë, et bien, si elle veut vous sauter, je ne peux pas y faire grand chose. » A part se couper les veines. Un rire nerveux le traversa. Sa main attrapa une fourrure blanche autour de laquelle il s'enroula. « Je suis juste sur les nerfs en ce qui la concerne, alors faîtes en sorte que je ne sois jamais au courant de rien. » Sur ces mots, il s'affala sur les coussins tel un poids mort. « Vous savez faire du café ? » Il y serait bien allé lui-même -il détestait laisser ses servants dans ses appartements- mais il avait peur que son esprit embrumé confonde le café moulu et le cacao, comme la dernière fois. « Il ne faut pas que je dorme. » murmura-t-il.
916 mots Utilisation rapide de : -La fin d’Edel : ce pouvoir vous permet de rendre les gens que vous touchez vieux pendant un temps dépendant de votre volonté et de votre niveau de magie. Non seulement la victime prendra donc de l’âge, mais elle sera atteinte d’un handicap de vieux de votre choix.
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Mer 29 Avr 2020, 12:29
Lorsque mon corps redevint jeune, je fronçai les sourcils. Mon sourire avait disparu au profit d’une moue mécontente.
- « C’est bas. »
Je l’avais craché à moitié, une pointe de déplaisir intense au fond de la poitrine. Je n’aimais pas être contraint et, si je n’avais rien contre les vieux, qui étaient d’ailleurs d’excellents amants, voir mon érection se flétrir avait été une expérience affreuse. Ça n’avait pas duré longtemps mais j’avais envisagé qu’il puisse me laisser comme ça des semaines, à la seule force de sa magie, et ça m’avait angoissé et mis en colère.
Je pris une grande inspiration, caressai mon membre longuement pour être certain qu’il se portait pour le mieux, oui, et finis par sourire de nouveau. Mon bonheur dépendait beaucoup de son état. Je le lâchai puis observai le Suprême de l’Au-Delà ravir les chocolats. Je passai une main dans mes cheveux puis fit apparaître plusieurs boites de friandises à mon tour. Je n’étais pas démuni de ce côté-là. Certaines figurines avaient la forme de Lily-Lune Araé. Autant dire que j’adorais la croquer. Je fis un léger commentaire à ce propos.
- « J’ai une Orine qui est la sœur jumelle de cette femme. »
Je connaissais son corps sous tous les angles.
- « Vous lui faites plaisir mais vous ne l’aidez pas. »
Lily-Lune entre les dents, je levai les yeux vers le blond. Ça aurait pu m’amuser d’être l’objet de la possessivité de Kaahl mais ce n’était pas le cas. Je lui tendis mes Lily-Lune chocolatées. Moi, je partageais.
- « Rien n’empêche de faire les deux. En plus, je ne suis pas formé pour régler les problèmes psychologiques des gens que je côtoie. Son état ne va faire qu’empirer avec le temps et il le sait. Je peux le soutenir et je le ferai tant que ce sera possible de le faire sans me mettre moi-même en danger mais je ne peux pas l’empêcher de continuer sur la voie qu’il a choisi. Ce qu’il veut devenir a un coût. Il ne tiendrait qu’à lui d’arrêter de le souhaiter pour se rendre la vie plus facile. Et ne croyez pas que ça m’amuse d’avoir envie de coucher avec vous. »
Parler sérieusement avait tendance à m’ennuyer. Tout était bien plus facile dans la légèreté. Les dialogues frivoles étaient les plus croustillants. Je n’hésitai donc pas une seconde à m’engouffrer dans la brèche dès que je le sentis possible. Ça m'étonnait d'ailleurs de pouvoir parler de Kaahl avec lui. Il devait en connaître beaucoup pour que mes mots ne se bloquent pas dans ma gorge. À moins que le sceau ne soit qu'une invention de la part du Sorcier pour m'inciter à ne pas parler ?
- « C’est vrai. Si ça marche, je vous demanderai sans doute des choses interdites, quitte à en mourir. Je me suis toujours dit que je préférerais mourir en baisant une personne qu’il ne fallait pas plutôt que mourir comme un con en m’étouffant avec de la nourriture ou en tombant bêtement des escaliers. »
Après avoir fumé, je lui repassai le calumet et me levai pour préparer du café. J’en profitai pour réfléchir un peu à la situation, à lui, à Kaahl, à Circë. J’avais rapidement compris que Devaraj était au courant de tout. Lui cacher un rapport avec l’Ygdraë semblait donc aussi délicat que de la convaincre de le faire avec moi. C’était dommage. Vu sa taille et son poids, il y avait moyen de s’amuser de plusieurs façons. Bien sûr, je les avais déjà toutes envisagées. Je désirais vraiment en discuter avec quelqu’un mais mon mari n’aurait sans doute pas envie de m’entendre lui énoncer toutes les positions portées qu’il était possible d’exécuter en manipulant le petit corps fragile de la jeune femme. Alix répondait aux mêmes critères de légèreté, même si elle était plus grande.
Lorsque je revins, je déposai deux tasses sur le sol, une devant lui et une devant moi, avant de me rasseoir.
- « Je comprends pourquoi ça vous pose un problème pour vous et moi. Je ne comprends pas pourquoi il y en a un pour Circë et moi cependant. Contrairement à Jezekael, elle ne risque pas de me tuer. »
Mon sourire en disait long sur ce que je pensais des sentiments et envies du Suprême de l’Au-Delà pour l’homme. Je continuais cependant à faire son jeu, juste pour lui faire plaisir. Il le voulait que pour lui parce qu’il était égoïste. Jezekael était une sorte de chocolat.
- « J’ai un jeu pour vous. Comme nous avons tous les deux de mauvaises idées et que je n’ai pas envie de me retrouver impuissant, ce qui serait quand même compliqué pour mon rôle de mari, on a qu’à… »
Je regardai les chocolats.
- « Faire un concours. Celui qui en mange le plus en un temps donné. Si vous gagnez, je ne chercherai plus à vous séduire, ni vous, ni l’Ygdraë et je refuserai ses avances si elle m’en fait un jour. Je ne refuserai pas les vôtres cela dit. Si je gagne, vous venez embrasser votre mari rapidement parce qu’il en meurt d’envie. »
Retour du sourire insolent. Il allait finir par me tuer. Cependant, quitte à être contraint, je préférais l’être en l’ayant décidé ou provoqué.
- « Cette boite là a des effets amusants en plus. »
Je l’avais dit en désignant l’une des boites de chocolats. Parfois, en manger un rendait totalement ivre et, de temps en temps, une femme ou un homme en sous-vêtements rouges apparaissait. Ça m’était déjà arrivé de coucher avec l’apparition, après l’avoir rassurée.
867 mots
Pouvoir : Si Devaraj accepte tu peux choisir qui gagne ou tirer au sort - Challenge : Votre personnage devient capable de défier un autre. Si celui-ci refuse, il devra porter, au choix, un cravate canards jaune ou un bonnet d'âne pendant une journée entière. S'il accepte, les deux parties décident ce qu'ils souhaitent obtenir de l'autre en cas de victoire. La magie se charge de veiller à la bonne exécution du challenge.
En chocolat j’ai : - Le coffret chocolaté : Il s'agit d'un coffret magique dans lequel sont créées des petites figurines en chocolat à l'effigie d'un individu que votre personnage pourra manger à son bon vouloir. A chaque fois que le coffret est refermé, de nouvelles figurines sont constituées. Lily-Lune - La boîte de chocolats d'Asmodée : Cette boîte contient plusieurs types de chocolats. Certains sont standards, d'autres rendent ivres et les derniers ont un effet plutôt particulier. En effet, lorsque le possesseur de la boîte en croque un, une femme ou un homme apparaît devant lui en sous-vêtements rouges bordés de fourrure blanche [PJ ; Compa ; PNJ]. - Les chocolats sentimentaux : Il s'agit d'une boîte de chocolats qui se remplit tous les jours. Lorsque votre personnage en mange un, il provoque des sentiments chez la personne qui lui est liée. Le chocolat blanc rayé doré provoque l'optimisme, le chocolat blanc rayé argenté provoque l'apaisement, le chocolat blanc pailleté provoque le courage, le chocolat au lait croquant provoque le bonheur, le chocolat au lait emballé de rouge provoque le désir, le chocolat noir à la liqueur de rose provoque l'amour, le chocolat noir aux noisettes provoque l'amusement et la pâte de fruit provoque la tendresse. [Nymeria pour le désir, Jil pour l'amusement, Kaahl pour le courage, Aliénor pour l'apaisement, Lilith pour le bonheur et la tendresse, Leleïth pour l'amour et Oomaria pour l'optimisme]
Devaraj sourit lorsqu'Adam lui exposa sa mort rêvée. Oui, on aurait dit une version Déchue de Raoni, au même titre que le Sirigon en était une Magicienne. Tous les peuples avaient-ils leur propre version de cet homme infaillible quand il s'agissait d'être graveleux ? Il se mit à fixer un point sur la tapisserie étendue sur le mur, les yeux papillonnant jusqu'à sentir l'arôme caractéristique du café. Avide, Devaraj se redressa légèrement pour boire sa tasse.
« Moi non plus je ne comprend pas le problème. » finit-il par répondre au sujet de Circë. « Et pourtant, il est bien existant. » Il soupira. « Voyez-vous, je me suis fais haïr des Ygdraë en allant la chercher de force. Je préférais cela au châtiment divin qui se serait écroulé sur moi si je ne l'avais pas ramené ici comme demandé. Cela, ces imbéciles aux oreilles pointues ne le comprennent pas, ce qui est dommage parce-que je les croyais intelligents. » Il s'emporta. « Maintenant, elle a insisté pour se marier avec moi. L'union n'est pas valide aux yeux de son peuple, mais je me dis que ça rajoutera certainement du bois pour l'explosion. Elle ne s'en rend pas compte. » Parce-qu'elle était inconsciente et stupide, elle aussi. Parfois, il la haïssait pour cela. Tout ceux qui s'évertuaient à aller à l'encontre des décisions de Raanu et par extension, de lui, devraient brûler. « Je ne pense pas que fricoter avec un Déchu de la Luxure soit un fait acceptable pour eux. Ce serait peut-être la goutte en trop. Les Cyraliels, noblesse de ces amoureux des salades sont aussi méprisants que le plus méprisant des Sorciers et des Alfars confondus. Moi, j'arrive, je n'ai jamais eu ce filtre qu'on appelle l'hypocrisie, j'ai juste envie de tous les crever. En plus, j'ai été chef de guerre. Pour être chef de guerre chez les Chamans, il faut vraiment aimer ça à en mourir. Vous le voyez, le problème ? » Il fronça les sourcils. « Et en plus, ils bouffent que des graines. » Sur ce, il engouffra un autre chocolat. « Je me suis attaché à sa pureté malgré moi. Je sais bien qu'il lui serait plus utile de se dévergonder un minimum. Mais je n'ai pas envie que ce soit avec un homme lambda, je n'ai pas envie que ce soit avec moi. C'est égoïste, mais eh bien, c'est moi le roi. »
Un concours. Son intérêt fut rapidement visible. Il regarda le Déchu jouer avec les Déesse de la Beauté -encore une pimbêche certainement. « C'est amusant, j'ai les mêmes que vous, quasiment. » Il tira du placard à bonbons une autre boite. Dedans, des figurines de Jun, en chocolat, étaient soigneusement alignés. « Ceci dit, nous en avons pas la même utilisation. Regardez. » Le Chaman sortit une figurine qu'il posa sur la table, puis un couteau, qu'il planta sauvagement dans le bonbon de manière à le décapiter, suivi de plusieurs autres coups rapides et pulsionnels. Cela expliquait les nombreuses taillades le long du bois. « Parfois je les mets dans un gâteau et je les regarde brûler lentement dans le four. Ils sont délicieux. » Sinon, tout allait bien avec son père, au cas où le Déchu se poserait des questions...
Devaraj ramassa les copeaux de Jun et les fourra dans sa bouche. « Moi aussi j'en ai des intéressants. » murmura-t-il en dissimulant à moitié son sourire. La boite était petite, blanche, soigneusement entouré d'un fil en soie rouge. « Tenez. » A l'intérieur, des dragées tout à fait délicieux. Au départ, parce-que quand on avalait, on s'étouffait avec. Devaraj, qui n'avait aucune honte à tricher ainsi, et qui d'ailleurs n'était pas certain qu'Adam n'en fasse pas de même, s'empara de la boîte du Déchu, pour voir quel était cet effet dont il parlait. En parallèle, il piqua toutes les pâtes de fruits rouges des divers chocolats à présent disponibles sur la table. A moins qu'il n'ait mit de l'alcool dans son café, le Chaman se rendit vite compte, en partie, de ce qu'avait voulu dire Adam. Cela ne le ralentit pas pour autant. Il n'avait peur ni de l'ivresse ni de la crise de foi, ou encore de foie.
« Je ne vous ferai pas d'avance parce-que vous n'avez pas encore assez de magie, et que vous n'êtes pas un danger pour moi. » Il avait des critères, l'air de rien. « Et puis, même si je n'aide pas mon petit-frère -je n'en ai aucune envie, d'ailleurs-, je ne veux pas qu'il me déclare la guerre. S'il n'y avait que moi, lui, et vous, je n'hésiterai pas. Mais non, il y a deux millions d'habitants sur cette île. Puis vous êtes mieux formé que moi pour vous occuper de lui. Déjà que je n'arrive pas à me gérer, alors si en plus il faut que je m'occupe des autres bâtards de la famille Taiji... » Sa main se crispa autour du couteau qu'il brandit en disant, un peu fort dû à l'herbe et aux chocolats. « Autant me couper les veines tout de suite !! » Malheureusement plus il parlait, moins il mangeait. Devaraj devint tout à fait muet quelques minutes pour se concentrer sur le concours. Le problème était qu'ivre, il devenait encore plus bavard. « Vous vous êtes énervé tout à l'heure. C'était amusant. J'aime bien énerver les gens, en fait ! »
942 mots
Du coup niveau chocolats : - Chocolats sentimentaux : - Désir, chocolat au lait emballé de rouge : Léto - Amusement, chocolat noir aux noisettes : Djoulhya - Optimisme, chocolat blanc rayé doré : Kaahl - Courage, chocolat blanc pailleté : Kagamiko - Apaisement, chocolat blanc rayé argenté : Kaahl - Bonheur, chocolat au lait croquant : Isiode (Isley) - Amour, chocolat noir à la liqueur de rose : Melissandre (Louisa) - Tendresse, pâte de fruit : Brethil
- Une boite de dragée qui fait s'étouffer ceux qui en mangent (merci, je savais que ça me servirait un jour /sbam) - Une sucette qui vous rend chanceux et heureux quand vous la mangez - Le coffret chocolaté comme toi [Jun]
Oomaria n'est plus sur le forum, je propose qu'on mette Dev à la place /sbam
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Sam 09 Mai 2020, 22:13
- « C’est drôle je trouve. C’est un peu comme le sexe. Quand une femme est consentante pour le faire avec moi, je ne me demande jamais si son mari est d’accord ou pas. Vos Elfes sont un peu le mari de Circë. Qui sont-ils pour restreindre ses libertés ? Surtout que si le mariage n’est pas valide, ils ne devraient pas en tenir compte. »
Je trouvais toute cette histoire d’une complexité presque triste ou hilarante. Je ne comprenais pas le problème.
- « Je ne vois pas ce qu’elle a de si spécial pour que le gouvernement n’accepte pas ses choix. C’est interdit par leur loi de se marier à un étranger ? Et même si ça l’était, qui vous oblige à le leur dire ? Si elle couchait avec moi, comment feraient-ils pour le savoir ? Ils ne doivent pas avoir un œil sur les faits et gestes de chacun de leurs sujets. En tout cas, s’ils en ont un, il est particulièrement inefficace vu ce qu’elle m’a dit avoir vécu. »
Je ne voulais pas entrer dans les détails des paroles que nous nous étions échangées des jours plus tôt avec la concernée. L’air de rien, je savais garder un secret. Je me demandai si le Suprême de l’Au-Delà était au courant ou non. Notre conversation précédente me faisait plutôt penché vers l’affirmative mais, en ne sachant pas de façon sûre, je ne préférais pas m’aventurer sur un terrain glissant.
- « Vous ne pouvez pas déléguer à quelqu’un de plus patient ? Chez les Déchus, nous parlons toujours des affaires tout en ravissant les sens : nourriture, boisson, massage, sexe parfois lorsque les personnalités étrangères le désirent. C’est toujours offert avec plaisir. Peut-être que vos mangeurs de salade seraient plus détendus après ça ? »
Je n’en avais aucune idée. La suite m’arracha un rire.
- « Qui ne serait pas un homme lambda pour vous ? Surtout que ce n’est pas comme si elle était vierge. »
Elle avait même accouché si elle ne m’avait pas menti.
- « Vous lui en avez parlé ? »
La communication marchait plutôt bien en règle générale, sauf en face de gens butés. Tout en réfléchissant à ses problèmes, je le regardai sortir une statuette chocolatée. Je reconnus l’homme sans difficulté. La suite me fit écarquiller les yeux. Après quelques secondes d’observation, je pouffai. J’espérais vraiment qu’il ne me réserverait pas le même sort.
- « Je préfère sucer mais chacun son truc. »
Je mangeais entre deux phrases. Mon regard se posa sur la boîte qu’il me tendit tout en dégustant un énième chocolat de la boîte d’Asmodée. Je commençais à ressentir les effets de l’alcool.
- « C’est dommage. »
Qu’il ne me fasse pas d’avances. Je continuai d’entamer ma boîte tout en l’écoutant.
- « Vous croyez vraiment qu’il essaierait de tuer votre peuple si nous couchons ensemble ? Je ne crois pas. Je peux me tromper mais je ne crois pas. »
J’eus un léger mouvement de recul lorsqu’il tendit le couteau et me stoppai quelques secondes avant de croquer dans le chocolat que j’avais glissé entre mes dents. Ma main était déjà repartie pour en chercher d’autres. J’allais goûter à ses dragées. À peine eu-je attraper ce que je désirais qu’une jeune femme en sous-vêtements rouges et blancs apparut devant moi. Blonde aux yeux verts et bleus, une poitrine menue et des hanches arrondies. Je souris. J’aimais tellement lorsque ça se produisait. Elle semblait perdue. Je lui tendis ce que j’avais dans la main.
- « Bienvenue. Nous t’attendions. Nous sommes tous les deux des princes et avons jeté notre dévolu sur toi. Fais un choix. Lui, moi ou nous deux. Mais si tu nous veux tous les deux, il faudra que tu nous prouves que tu vaux la peine d’être partagée. »
Le pire c’est que, parfois, ça fonctionnait bien. Il suffisait d'être convaincant. D’autres fois, l’heureux élu partait en courant. Je n'en avais rien à faire. J'aimais bien tester des trucs improbables. Je lançai un regard à Devaraj et repris une figurine de Lily-Lune dans ma bouche avec un air lubrique.
- « Je ne suis pas un bon Colérique. Ma Colère est aussi brève que rare. Je ne vois pas l’intérêt. Par contre, j’énerve beaucoup les autres, c'est un fait. »
C’était vrai, autant que mon ivresse. Je ris, tout en faisant fondre une autre Lily-Lune sur ma langue.
Devaraj croqua avec avidité dans une pâte de fruits. Il aimait en mettre plusieurs à la fois dans sa bouche, pour avoir autant de fruits rouges différents en même temps. « Eh bien Circë était gardée enfermée dans leur cité. Pour qu'elle en vienne à s'enfuir, ça vous donne une idée de l'ambiance. » En vrai, il n'en savait rien, à part qu'elle avait eu affaire à des coincés du cul qui n'étaient pas aussi bénéfiques que les contes le racontaient. « Je ne crois en rien. » Il sourit. « Et vous vous évertuez à comprendre les raisons d'un fou paranoïaque, c'est fascinant. Moi, tout ce que je sais, c'est que dans quelques mois cette île a de grandes chances de sombrer et nous tous avec elle. C'est pour une histoire de mari, d'ailleurs. » Sauf que Räk n'avait rien d'amusant. « Étudiez l'histoire de ce peuple, vous comprendrez que j'ai passé l'âge de déclencher des apocalypses ou même de les risquer. » Maintenant, il se contentait de subir celles qui pouvaient encore tomber du ciel, c'était déjà pas mal.
« En tout cas, je ne veux pas en avoir la responsabilité. J'ai dis non à ce mariage, du début à la fin ; j'ai fais en sorte que cela ne se sache pas chez le peuple pour qu'on puisse tout de même en avoir les bénéfices divins. J'estime que je n'ai pas besoin de justifier pourquoi je ne veux pas toucher ni l'amoureux de mon frère, ni une personne que je considère et protège comme ma fille. Soit : foutez-moi la paix. Légèrement agacé, il croqua sauvagement dans une Lily-Lune. Le problème était que c'était lui qui sera responsable, quoiqu'il arrive. Quelqu'un était apparu pendant son monologue. Plus son esprit était embrumé, plus il parlait.
« Hmm. Je les préfères brunes aux yeux noisettes et à la peau halée, c'est raté. » marmonna-t-il même si de son point de vue ce n'était pas son visage qu'il voyait le mieux. Cette femme lui rappelait quelqu'un d'important qu'il n'avait pas vu depuis longtemps et avec qui il n'avait aucune envie de coucher : sa mère. Bien sûr, il ne l'avait jamais vu nue, mais le visage qu'il distinguait à travers son ivresse ressemblait à Edel.
La victime de la boite d'Asmodée prit la fuite en courant et disparût derrière la porte, non sans lui avoir adressé un regard outré et dédaigneux pour ce qu'il venait de dire. « Eh voilà, un nouvel Esprit. » commenta le Chaman qui n'avait aucun doute sur les chances de survies négatives de la jeune femme. « J'aime bien votre tatouage, au fait. Vous ne goûtez pas les dragées ? » Il fit une moue, visiblement affligé par cette constatation. « Pourtant, je les ai préparé... Hum. » Un bruit en provenance de la fenêtre l'interrompit dans son mensonge. Il se demanda s'il n'avait pas trop mangé de ces chocolats alcoolisés, mais non, quelqu'un était bien en train de toquer sous la fenêtre.
On entendit des chuchotements puis quelques rires et un « aïe », suivit du bruit d'un poids retombant sur la terrasse de l'étage précédent. Devaraj reconnu bien vite les coupables sans avoir besoin de les voir. Il marmonna quelque chose, se leva avec lassitude et s'approcha de la fenêtre en silence, en faisait chut avec son doigt sur sa bouche. Soudainement il hurla en sortant sa tête par l'ouverture ovale. « Bouh ! Grahahahahaha ! » Ou comment avoir un don pour faire pleurer les enfants. L'alcool ne l'aidait pas à faire les bons choix.
Avec ses deux bras, il porta un, puis deux, puis trois gamins bouleversés à l'intérieur de la pièce. Il y avait deux jumeaux fille et garçon et un blond qui lui ressemblait étrangement et qui avait l'air surexcité. « Pourquoi vous n'êtes pas chez votre nourrice ? » Il les dévisageait, l'air sévère, les bras croisés. « Mais euh, on voulait savoir notre histoire du jour ! T'as oublié... » scanda la petite fille, les yeux larmoyants. Un soupir passa les lèvres du Chaman. « C'est pas une raison pour escalader la façade. Je vous en raconterai deux demain. » Il souleva la jumelle par la taille. « Non ! Tu as promis chaque jour ! » « Pendant un an ! » Junior tapa du pied, une grimace outrée sur le visage. « Grmmbl. » Devaraj se retourna vers le Déchu, l'air impuissant. « Dîtes bonjour à Adam. »
« C'est toi Adameu ? » Toujours dans les bras du Suprême de l'Au-Delà, Zeli'Am'Ya le dévisagea de la tête aux pieds d'un air sans équivoque. Cet homme lui parlait. Elle l'avait déjà vu quelque part mais elle ne se souvenait pas où. Elle se tourna vers son frère. « Tu m'as menti ! Il a pas la peau bleue ! » Mais le coupable ne l'écoutait pas, concentré sur tous les chocolats qui s'étalaient sur la table. « Ya papi Mort ! » « Fais voir ! » « Pousse-toi tu prends toute la place Junior ! » « Ce sont MES chocolats ! Les chocolats de Devaraj ! C'est à dire moi ! » « Eh lui c'est ton mari peut-être !? » Le blondinet, qui n'avait pas encore réfléchi à la question, releva la tête vers Adam. Il parût réfléchir très sérieusement. « Non j'aime pas. Pis c'est dégueulasse de faire pipi dans les autres même que ! » Il fit une horrible grimace en direction du Déchu.
Devaraj s'était rassit sur les poufs, bien conscient qu'il serait incapable de se débarrasser des trois pots de colle pour le moment. Zeli'Am'Yl en profita pour se coller entre son bras libre et son torse. « Vous êtes ici pour bavarder ou pour écouter l'histoire ? » gronda le roi. Les trois enfants redevinrent subitement silencieux. « Bien. Alors c'est l'histoire d'un h- Non ! pas les dragées ! » Malheureux ! Juste à temps, il attrapa la main avide de Junior qui avait plongé dans la boite aux bonbons blancs. « Ils sont pour Adam, vous vous avez droit qu'aux chocolats de papi Mort. » Silence mécontent. « Et aux pâtes de fruits. » Junior se mit à bouder. « Mais tu as mangé toutes les rouges, j'aime que les rouges ! » Heureusement, le Chaman était équipé pour toutes circonstances. Il fit apparaître une boîte à musique, en tourna délicatement la manivelle et la posa au sol. Une douce musique particulièrement somnolente envahit toute la pièce.
En général il s'endormait en même temps que les enfants à chaque fois qu'il avait le malheur de sortir cet objet. Il bût le restant de sa tasse de café pendant que les trois monstres se servaient de lui comme oreiller. Cette diversion l'avait calmé, bien qu'il ne soit plus vraiment certain de pouvoir remonter le fil de la conversation jusqu'au début. Il voyait légèrement flou et gardait un sourire idiot accroché au visage. « Alors quoi, on va rester ici à prendre vingt-cinq kilos ? C'est stupide. Pourtant je ne vous demande pas grand chose, à part essayer de me rendre la vie plus facile. Je ne vous dis pas que la situation n'évoluera jamais ; c'est juste que ce n'est pas le bon moment. » Sa main rangea une mèche rebelle derrière l'oreille de Zeli'Am'Ya. Puis il leva sa tête vers l'arrière de manière à ce que sa nuque reposa sur un coussin. Mauvaise idée car il eut l'impression d'être sur un navire qui tanguait de droite à gauche. Relever la tête aurait un effet encore pire. Il décida de ne plus bouger.
« De toute façon vous allez bientôt être occupé. Tellement occupé que vous allez peut-être en mourir. » Il ricana et ferma les yeux.
beaucoup vraiment trop de mots
J'ai ramené Junior (un clone enfant de Dev, qui se prend pour Dev) et Z². J'ai pas déterminé si Dev dormait à la fin ou s'il était juste stone. xD
PS : je me suis souvenu qu'on avait ceci aussi : Balade en traineau : Lorsque le personnage a besoin d'un moyen de transport, un traineau tiré par des rennes apparaît de temps en temps. Le traineau peut soit glisser sur la neige s'il y en a, soit voler dans les airs. Cela étant, lorsque le personnage se retrouve avec ceux qui lui sont liés, la balade prend des airs bien plus érotique. En effet, les passagers se voient alors affublés de costumes de Noël légèrement dénudés et de la neige aphrodisiaque tombe du ciel, comme par hasard.
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Mer 13 Mai 2020, 10:52
Je retenais ce qu’il me disait, l’air de rien. Ça m’intéressait. Cet intérêt avait longtemps été la seule condition au bon fonctionnement de ma mémoire. À présent, j’enregistrais parfois inconsciemment, même ce que je n’avais pas envie de me remémorer. Heureusement, le déni était un ami puissant que j’invitais souvent à ma table.
- « Vous me direz quand ça se produira. Je n’aime pas trop les apocalypses. J’en ai déjà vécu plusieurs et, comme vous pouvez le constater, je ne suis pas franchement taillé pour ça. »
J’étais musclé mais ce n’était pas la conséquence d’une pratique assidue d’un sport ou de l’apprentissage du maniement des armes. Je baisais juste beaucoup. Une épée à la main, j’étais même une calamité. D’ailleurs, je n’étais pas sûr d’en avoir déjà tenu une, si ce n’était pour des jeux sexuels ou métaphoriquement parlant. En plus, avec la mue, je pouvais facilement modeler mon corps comme je le voulais. J’avais perdu mon apparence standard depuis longtemps. J’étais né brun apparemment, ou blond, ça dépendait à quel parent je demandais. Le reste… J’étais trop vieux pour me souvenir de tous mes changements de silhouette. Celle-ci, je l’aimais bien. Elle était simple.
Pour le reste, j’étais sans doute un peu lâche mais je n’avais jamais avancé avoir des qualités comme le courage ou l’attrait pour les situations déplaisantes et suicidaires. Si mon irresponsabilité et mon désir me poussaient à jouer avec le feu pour acquérir le droit de manier l’épée de Devaraj, je n’aimais pas prendre des risques pour rien. Face à une armée de zombies, il ne fallait pas s’attendre à me voir en première ligne, prêt au combat. Mes comportements irréfléchis n'existaient que s'ils pouvaient me conduire à ce que je désirais.
- « Dîtes-moi si vous changez d’avis. L’avantage c’est que je m’acclimate bien à tous les désirs de ceux avec qui je couche, même les plus tordus. Je peux même jouer à être votre amoureux, le grand chauve à la peau mate. »
Un sourire amusé apparut sur mes lèvres. Je me demandai si j’aurais osé, même sans l’ivresse que je ressentais. Sans doute que oui. J’avais encore des efforts à faire au niveau du politiquement correct.
- « Pour le reste, je compte me mettre à mon devoir d’époux rapidement. »
Autrement dit, j’allais passer ma vie dans le harem, même si je n’avais pas vraiment attendu la nuit de noce pour commencer.
- « Vous l’avez fait fuir… »
Je regardai la jeune femme partir en faisant la moue. J’aurais bien aimé qu’elle serve d’excuse pour faire des trucs avec lui. S’il ne voulait pas coucher avec moi, avec une femme entre nous deux, ça aurait pu passer. Le but c’était simplement qu’il ne me touche pas. Le reste après…
- « Et coucher ensemble, dans la même pièce, mais sans se toucher ? C’est possible pour vous ou ça rentre dans vos restrictions ? »
J’avais besoin de savoir. Après tout, son peuple était plutôt favorable aux orgies. Si je devais tout arrêter dès que le Suprême de l’Au-Delà arrivait, je n’avais pas fini, même s'il était magiophile. Peut-être que si j'exerçais ma magie, il voudrait...
Je souris quand il commenta mon tatouage et dus faire un effort conséquent pour ne pas lui proposer de venir le voir de plus près. Au lieu de ça, je posai les yeux sur les dragées. Il insistait beaucoup. J’étais plutôt inconscient mais mon inconscience avait certaines limites. Je le fixai, l’air de dire que s’il ne voulait pas m’enculer littéralement, il n’allait pas non plus le faire allégoriquement. Je pris une Lily-Lune.
Mon attention passa du Maître des Esprits à nos invités surprises. Une grande lassitude s’empara soudainement de moi. Les enfants… S’ils ne me posaient pas spécialement de problème, je savais aussi que leur simple présence signait l’arrêt définitif de tout ce que je trouvais amusant. En plus, comme j’étais moi-même irresponsable, ça faisait beaucoup d’irresponsables et d’inconsistants dans la même pièce. J’arrivais tant bien que mal à élever mon fils, Ikar, et je l’aimais mais je n’étais vraiment pas fait pour ça et sans l’aide de mes amis, je l’aurais sans doute perdu ou mal nourri.
- « Ouais. »
J’avais répondu à la petite fille sur mon identité, observant le troupeau tout en me gavant de chocolats pour oublier sa présence. Le problème avec les enfants, c’est qu’il était difficile de les oublier dès qu’ils atteignaient l’âge de la parole, justement.
- « Pipi dans les autres… Je suis d’accord mais certains aiment bien. C’est mal de juger. »
Je n’avais aucune idée de ce que racontait ce gamin mais une chose était claire : il ressemblait à Devaraj et se prenait aussi pour lui. Je répondis à sa grimace en en faisant une encore plus horrible, preuve d’une très grande maturité de ma part. La musique eut le mérite d’apaiser les enfants assez facilement. Elle me berça également, à moins que ce ne soit à cause du sucre que j’avais ingurgité ? En tout cas, les coussins sur lesquels j’étais installé me parurent soudain bien plus confortable et moelleux. J’attirai à moi une couverture. Ils avaient de la chance, eux, de pouvoir profiter du corps du Roi, même pour dormir. Même sans sexe, j’adorais toucher les autres. Ou peut-être avais-je simplement un peu d’Envie en moi, dans certaines situations.
- « Oui je comprends bien. »
Je n’avais plus vraiment la volonté de débattre et décidai de me rapprocher de lui en profitant du fait qu’il ait fermé les yeux. Je plaçai les coussins et la couverture correctement et installai ma tête sur ses cuisses, visage contre son ventre en me faisant une place entre les gamins. C’était l’effet des chocolats, j’en étais sûr. À chaque fois que je mangeais trop de sucre, ça m’endormait. Sans parler de l’alcool ingurgité et de mon état d’ivresse. La musique ne faisait que donner une excuse à ma fatigue et voir tout le monde somnoler me donnait envie de faire de même.
- « Je ne meurs pas souvent. »
Cette phrase ne voulait rien dire mais tant pis, il comprendrait.
973 mots Le traineau va pas calmer Adam. Si on l'utilise il va avoir envie de encore plus.
Devaraj ricana, à regret car cela lui donna le tournis. « Aha, vous n'aimez vraiment pas les enfants, hein ? » C'était évident et surtout très amusant. Le pauvre, il devra s'y habituer car des enfants de tout âge hurlaient à chaque coin de rue. La majorité de la population chamanique était jeune et beaucoup d'entre eux n'étaient encore que des enfants ou des adolescents. Leur croissance démographique n'était contenu que par le taux de mortalité tout aussi élevé non pas à cause du niveau de vie mais plutôt des mœurs et de l'environnement hostile. Lui-même ne se trouvait pas spécialement doué avec les gamins, il avait dû s'y forcer.
Il repensa aux propositions d'Adam, en reconnaissant volontiers qu'en plus d'être têtu, il avait une imagination débordante. « Jezekael m'a lui-même aussi proposé le même genre de marché que vous. » A sa manière... C'est à dire décalée, improbable et imprévisible. Que pouvait-on attendre d'autre d'une Ombre millénaire ? « Mais ça ne m'intéresse pas d'avoir un substitut. Je ne veux pas son corps, je veux lui, en entier. » Certes, le Chaman ressentait une attraction certaine pour son allié, mais elle provenait aussi du simple fait que sa proie lui résistait avec dédain. Cela créait un jeu, à sens unique, ou plus exactement une nouvelle obsession pour s'occuper. Une fusion entre leurs deux esprits lui plairait autant que coucher ensemble, voir beaucoup plus. « Au risque de vous décevoir, je connais des choses plus agréables que le sexe. » Était-il vraiment en train de dire cela à un Déchu de la Luxure ? Oui, il était définitivement ivre. Sa tête le lançait en lui donnant une notion de l'équilibre et de son environnement très douteuse et en lui procurant aussi un sentiment de mélancolie à la fois amer et brûlant. Il avait l'alcool triste.
Il parla sans discontinuité, d'un ton morne et légèrement absent. « Ici on meurt très souvent, j'espère que vous aimez le changement. Le roi des Ombres doit être incroyablement complexe à copier. Garder un visage neutre dans n'importe quelle situation, ce n'était pas donné à tout le monde, c'était même plutôt signe d'une dégénérescence du cerveau rarissime. Pourquoi vous tenez absolument à coucher avec moi ? » Parce-qu'ils étaient mariés, peut-être, hum. « Vous pourriez plutôt essayer avec le restant de ma famille... » Ou comment décharger ses problèmes sur les autres sans aucune honte.
« Vous ne devriez pas dormir près de moi. C'est dangereux. » marmonna-t-il. Le poids des enfants pesa contre son torse. S'il arrivait à attraper les boules quies qui coupaient le Lien Divin, il ne lui arrivera rien de mal -comme se mettre à pleurer du sang en lévitant. Le Chaman se tortilla sur la gauche pour arriver à ouvrir un petit tiroir. Il en tira les précieux artéfacts et les mit dans ses oreilles. « Bonne nuit, ce n'est pas la peine de répondre, je n'entend plus rien. » Même plus la musique infernale qui donnait si envie de dormir. Il relâcha son corps et plongea aussitôt dans un sommeil profond.
531 mots Je n'en doute pas !
Adam Pendragon ~ Déchu ~ Niveau V ~ ◈ Parchemins usagés : 1021 ◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Lun 18 Mai 2020, 22:23
Je fus le premier à me réveiller. Je me redressai, retirant avec douceur la main ballante de l’un des enfants qui avait atterrie sur moi. J’avais soif, à cause de l’alcool ingurgité la veille. Néanmoins, je n’avais pas mal à la tête, ce qui indiquait que je n’avais pas été jusqu’à l’excès. Je soupirai en passant ma main droite sur mon visage. Je regardai la scène. Le Suprême de l’Au-Delà était entouré des trois enfants et semblait plutôt apaisé. Je m’approchai un peu de lui. Sa tête était plus en arrière qu’autre chose. J’aimais bien observer les gens dormir. Quand je surprenais Kaahl, je restais de longues minutes à me dire que le sommeil changeait un homme. Fou, dictateur ou bucheron, tout le monde avait une tête semblable dans ces moments-là, plus ou moins comique d’ailleurs.
Je m’assis un peu plus loin dans un premier temps, réfléchissant un peu à la conversation de la veille. Nous n’avions pas pu nous départager dans notre petit pari. Je prenais donc la question comme étant suspendue pour l’instant.
Je finis par me lever pour préparer du café et ris silencieusement en croyant me souvenir de l’avoir entendu dire qu’il connaissait quelque chose de plus agréable que le sexe. J’avais dû rêver, à cause de l’alcool. Il n’y avait rien de plus agréable. Même manger passait après. Je souris, en songeant que faire les deux en même temps était peut-être mieux que le sexe tout court, effectivement.
En faisant le breuvage, je repensai à sa question. Pourquoi est-ce que je voulais coucher avec lui ? Me fallait-il une vraie raison ? Je ne réfléchissais pas vraiment à ça, en temps normal. J’avais envie de lui. Je le trouvais séduisant. J’aimais ses cheveux. J’aimais ses yeux. J’aimais son style un peu débraillé et sa tête fatiguée. Il ressemblait à un panda avec ses cernes et, comme je n’avais pas envie de me taper un vrai panda, autant essayer avec un homme qui en avait les traits. Il avait des fesses attirantes. Il était musclé. Il était bavard et j’avais juste envie de le faire taire ou, au moins, de voir ce que ça donnerait quand ses mots ne seraient plus que des cris. Son caractère m’excitait, cette façon d’aimer mais de s’en cacher, ou de raconter horreur après horreur avec un sourire innocent ou un œil espiègle. C’était mon mari aussi, même si le mariage n’était pas un vrai argument. Je m’en foutais qu’il soit le frère de Kaahl ou que Kaahl s’énerve après coup. J’étais convaincu que le Sorcier serait assez intelligent pour faire la part des choses. S’il ne l’était pas, je n’aurais qu’à endormir sa colère sur ma langue. Pour le reste de la famille de Devaraj, je n’avais pas d’objections. Bien sûr que je mourrais d’envie de faire l’amour avec sa sœur. Je tenterais. Je repensai enfin à l’imitation de Jezekael. J’étais sûr que je pourrais m’entraîner et parvenir à garder une expression neutre. J’essaierais.
Lorsque je revins avec le café, tout le monde dormait toujours. Je souris, tout en déposant la tasse sur la table. Il en aurait besoin au réveil, pensai-je, tout en contemplant les chocolats par terre.
- « … »
La malice me prit, un peu par surprise. Je ris sous cape, en prenant quelques chocolats entre mes doigts. Doucement, je tirai le pantalon en toile du Maître des Esprits et lâchai mon butin à l’intérieur, avant de quitter la pièce et de retourner dans mes appartements. J’avais un humour approximatif mais ma blague eut le mérite de me faire rire quelques dizaines de minutes. La chaleur de son corps ferait fondre le chocolat et personne ne serait là pour tout faire disparaître. Certaines occasions se perdaient, vraiment, mais il avait décidé de me rejeter alors il n'avait que ce qu'il méritait.
Il ne fit aucun rêve ni cauchemar, protégé par l'artéfact étrange qui bouchait ses oreilles. Son utilisation parcimonieuse lui permettait de dormir comme n'importe quel personne du commun des mortels, chose qui n'était pas accordée par la couronne qui pesait sur sa tête. C'était une manière de dire aux Ætheri : « je pars en vacances, demmerdez-vous. » sans qu'ils ne puissent l'en empêcher. Son sommeil dura plus longtemps que celui du Déchu. Généralement, il dormait à poings fermés et pour une durée étendue, du moins les rares fois où il s'autorisait à sombrer dans le monde des Songes.
Le soleil finit par entrer dans la pièce et par éveiller les trois enfants, qui par leurs rires, chatouilles, pouffements et pinçages de peau, finirent par faire ouvrir les yeux du roi. La raison de leur excitation était une tache brune sur le pantalon le long de la cuisse. Devaraj s'aperçut d'une sensation désagréable sur sa peau à cet endroit précis, puis considéra les emballages vides par terre ainsi que l'absence du Déchu et la présence d'une tasse de café refroidie sur la table basse. « Tu t'es fais caca dessus ! » rigola Junior en le pointant du doigt. « Comme les bébés ! » Un soupir passa ses lèvres. Comme réveil, il avait vécu mieux. Il devrait peut-être prévenir Adam que la couleur brune ne faisait rire personne sur l'île Maudite, au cas où le Déchu serait tenté d'appliquer son humour douteux sur quelqu'un d'autre de beaucoup moins réceptif, plus sanguin et surtout, armé. D'un autre côté, si le Déchu subissait les frais de ses propres conneries et en mourrait, cela lui ferait un souci en moins à prendre en compte. Kaahl n'aura qu'à... Il interrompit ses pensées, las d'y voir son frère y tourner en rond. Il avait d'autres priorités que penser à ce que pensait le Sorcier et il aurait aimé pouvoir enfermer toutes ces connaissances dans une boite qu'il n'ouvrirait que pour faire des mauvaises blagues dignes du meilleur grand frère. Sa seule consolation était de se dire que Kaahl devait être dans un état bien pire, moins habitué qu'il était au chaos et à l'imprévisible.
Il se débarrassa de son pantalon et alla plonger dans ses bains, pendant que les enfants, lassés de leurs moqueries, s'intéressaient plutôt à leur petit-déjeuner. Adam n'était que le premier d'une longue série déplaisante et astreignante. Il aurait peut-être dû garder le meilleur pour la fin, mais comme cela signifiait commencer par Circë, il n'en avait pas été capable. Le déni était bien plus confortable que la résignation.
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encore plus.
