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 Une bûche, ça se cuisine | Laëth

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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◈ Parchemins usagés : 1022
◈ YinYanisé(e) le : 13/01/2015
Adam Pendragon
Mar 26 Nov 2019, 11:05


    Adam et Laëth préparent une bûche de Noël près de la cheminée.

    Je regardai la neige qui tombait dehors. Nous avions fini par convenir de nous rencontrer de façon confidentielle, à l’intérieur de ce qui s’apparentait à un jouet mais qui était on ne peut plus pratique dans notre situation. S’il voulait me parler sans que ses dires ne tombent dans l’oreille de n’importe qui, il nous fallait quelque chose de spécial. L’endroit était bien choisi : une maison de poupée magique. Il suffisait d’insérer la clef dans la serrure pour se voir transporté à l’intérieur. Des élèves m’en avaient offert une quelques dizaines d’années plus tôt. J’y avais amené quelques conquêtes. Je ne pensais alors qu’au sexe et c’était la seule utilité que je lui avais trouvée. Aujourd’hui, les choses étaient un peu différentes.

    Chemise ouverte, je me détournai de la fenêtre pour le regarder. Il était en train de travailler sur quelques papiers. Je me déplaçai et me penchai sur son épaule. Il s’agissait de plans et de contrats d’artisanat. J’écartai ses cheveux et déposai un baiser dans son cou, attendant qu’il termine ce qu’il faisait pour parler.

    Adam : « J’ai eu une réponse à la lettre que j’ai envoyée concernant les Anges. Tes notes m’ont été utiles. Merci. Je ne sais pas si c’est ce que je ferai à l'avenir mais si je peux déjà aider comme ça, ça me permettra d’obtenir un peu plus de crédit vis-à-vis du gouvernement. »

    Je n’étais pas encore certain de savoir où je mettais les pieds exactement J’aviserai en temps voulu. J’attendis qu’il me réponde avant d’aborder un autre point. Il me l’avait montrée quelques jours auparavant. Il m’avait parlé d’elle aussi, de ce qu’il espérait obtenir.

    Adam : « Je pense que t’as besoin d’une pause. Ça fait six heures que tu es sur ces dossiers. Prends le miroir. »

    J’étais peut-être légèrement perverti mais tout le monde pouvait aisément le savoir. J’étais un Déchu.

    Adam : « Allez. »

    J’attendis que Laëth y apparaisse. Je souris tout en glissant de nouveau mes lèvres dans son cou. Ma main descendit sur son torse jusqu’à son entre-jambe. J’aimais lui faire du bien. Petit à petit, j’étais sûr de pouvoir lui faire percevoir le sexe de mon point de vue, pas du sien. Je préférais qu’il évite de violer une énième personne. Ça aussi je le savais. Plus le temps passait, plus il mettait mes sentiments à rude épreuve. Il était terrible et, à ce stade, le convaincre que l’acte n’était pas un outil de pression et de destruction était une opération de salut public. Le plus dur, avec lui, était de le convaincre de se laisser faire jusqu’au bout. Il avait un tel besoin de contrôle qu’il retournait souvent la situation. Ça m’avait fait comprendre à quel point j’aurais dû m’exercer bien plus à la magie. La sienne dépassait la mienne et mes tentatives de le maintenir tranquille échouaient régulièrement. Cette fois, pourtant, il ne broncha pas.

    Quand j’eus fini, je m’essuyai la main et retournai l’air de rien à mon propre travail. Pendant qu’il complotait dans son coin, j’écrivais des romans. Nous passions parfois des heures ainsi, sans rien dire. J’étais bien plus distrait que lui. Il fallait que je bouge de temps en temps. Lui restait les fesses collées à sa chaise dans un silence parfois inquiétant. J’avais néanmoins réussi à l’en y décoller. L’hygiène, encore et toujours elle.

    Nous nous séparâmes dans la soirée. Il avait des choses à faire et je devrais me rendre à un entretien le lendemain avec Sony Sonersson, le Vincide de l’Envie. Si j’étais parti dans l’optique de me reposer, je finis par me dire que Lyss avait besoin de pratiquer ce que je lui avais appris plus tôt. En tant que mentor de la jeune femme, il était de mon devoir de vérifier qu’elle avait bien retenu ses leçons. J’avais une conscience professionnelle particulièrement aiguisée.

    Quand je m’endormis, après l’avoir raccompagnée à la porte, mes rêves m’apportèrent un mélange étrange des activités que j’avais pu entreprendre dans la journée. Il neigeait et un feu de cheminée crépitait à côté de moi. J’étais debout. Mon torse aurait été nu si je ne portais pas un tablier sur lequel figurait un renne. Je me passai une main dans les cheveux, me trouvant étrangement conscient pour un songe. Dormais-je ? Forcément puisque je ne connaissais pas l’endroit. La femme, elle, par contre, je l’avais déjà vu : dans le miroir. Je haussai les épaules, ayant à cœur notre mission : faire une bûche.

    Adam : « Au fait, je m’appelle Adam. »

    Je le lui dis en posant les ingrédients sur la table, comme si nous avions déjà discuté auparavant et que ça s’imposait à présent.

    Adam : « Donne-moi la tablette de chocolat s’il te plaît, je vais couper des morceaux. »

    J’avais dans l’idée de les faire fondre au-dessus de la cheminé ensuite, dans un saladier.

    807 mots
    J'ai été chercher une recette. J'aime pas les bûches glacées alors j'espère que celle-là t'ira ^^



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Priam et Laëth
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◈ Activité : Berger [III], traducteur [II], diplomate [I] | Soldat [III], violoncelliste [I]
Priam et Laëth
Jeu 28 Nov 2019, 09:42


Le ciel jetait sur la mer ses feux rouges. Laëth et d’autres membres de l'expédition étaient assis autour d’un tonneau qui faisait office de table. Le jeu de cartes accaparait toute leur attention, et s’entrecoupait seulement pour laisser entendre des rires et des anecdotes amusantes. Nombre d’entre eux avait quitté tout ce qu’ils connaissaient ; maison, amis, famille. Pour les moins aguerris, les manques se faisaient ressentir. Ces instants de sociabilité leur étaient essentiels. Ils tarissaient leur sentiment de solitude, en plus de fomenter et souder des liens qui leur seraient utiles durant les expéditions. « Va pas falloir trop tarder, il va bientôt faire nuit. » - « Une dernière manche ? » Ils hochèrent la tête de concert. Lorsqu’elle se termina, chacun se leva et entreprit de ranger les cartes, le tonneau et les caisses qui leur avaient servi de sièges. Ils se saluèrent pour la nuit. Tous regagnèrent leurs quartiers. La brune, avant de se glisser sous ses couvertures, souhaita une bonne nuit à ses camarades de chambrée. Les yeux fermés, elle se remémora sa journée. Lever tôt, corvées toute la matinée, repos en début d’après-midi, entraînement avec Hena alors que le soleil déclinait. Elle était éreintée. Son corps la faisait souffrir. Elle avait probablement récolté des hématomes conséquents. Sa mentor n’y allait pas de main morte. Tant mieux. Elle voulait apprendre, vite et bien. Elle n’avait pas envie qu’on la ménageât ou qu’on temporisât ses échecs. Parfois, elle avait envie de pleurer tant les difficultés lui paraissaient insurmontables, cependant, elle finissait toujours par parvenir à son but. La jeune Ange ramena sa couette sur son menton et se recroquevilla. Si elle ne se trompait pas, dans quelques temps, ce serait le Lus’Santa’Claus, à Lumnaar’Yuvon. Elle avait toujours adoré cette période de l’année. A l’idée de ne pas y être, de ne pas participer, son cœur se crispait de peine. Elle ne serait même pas avec Priam. Ils ne l’auraient sûrement pas fêté comme avant, mais ils auraient peut-être pu faire un petit quelque chose… Une sortie, un repas, ou même juste le partage de souvenirs. Comme la fois où ils avaient tenté de surprendre Santa’Claus et s’étaient endormis sur le tapis devant la cheminée. Ou le jour où leur cousin avait failli faire brûler la ferme en essayant de faire rôtir une cuisse de bicorne dans l’âtre - leur mère était entrée dans une fureur terrible, mais, à l’époque, la fratrie avait surtout trouvé très drôle l’idée de leur germain. Laëth sourit doucement, tandis que les images de son passé défilaient sur l’écran de ses yeux. Quelques temps plus tard, elle dormait, paisible et détendue.

Elle faisait souvent des rêves étranges. Surtout depuis qu’elle ne vivait plus chez elle, mais sur ce navire. C’était comme si la houle bouleversait aussi son psychisme. De nombreuses personnes lui rendaient visite dans le monde onirique ; tantôt des membres de sa famille, des amis, des connaissances, des étrangers - qui n’en étaient jamais vraiment. Le feu, dans la cheminée, crépitait. Sa chaleur contrastait avec la vue des flocons, qui chutaient délicatement du ciel noir d'encre. L’intérieur avait quelque chose de Lumnaar'Yuvon, sans ressembler au corps de ferme qu’elle avait habité. L’Ange portait un haut blanc et duveteux et une longue jupe vert sapin. Ses cheveux étaient retenus par une barette rouge. Un tablier ceignait sa taille. Le visage de Santa’Claus, fixé dessus, souriait d’un air jovial. Sur les larges poches, deux sapins brillaient de décorations. Elle baissa les yeux sur le livre de recettes. Un quart d’heure de préparation ? Ce serait vite plié. Tant mieux. Elle avait la sensation diffuse qu’ils avaient encore beaucoup de choses à faire. « Enchantée. Moi c’est Laëth. » répondit-elle le plus naturellement du monde en relevant la tête vers l’homme. Est-ce qu’elle le connaissait ? Cette pensée s’effrita aussitôt. Ça n’avait strictement aucune importance, dans ce rêve. Elle attrapa la tablette de chocolat et la lui tendit. « Tiens. » Elle jeta un coup d’œil à la cheminée. « La crème sera bientôt assez chaude, je pense. » Laëth attrapa les œufs et s’attela à leur partage. Dans un saladier, les jaunes, dans un autre, les blancs. Elle fouetta les premiers avec du sucre, jusqu’à obtenir une texture onctueuse. Cela fait, elle retourna près du feu et récupéra la crème, suffisamment chauffée. Elle revint avec. « Dis, le sort dont tu m’as parlé pour faire montet les blancs, tu pourrais le faire, s’il te plaît ? » Elle n’avait ni la patience ni la technique pour s’occuper de ça. « Tu penses pouvoir venir aux expéditions, finalement ? » Pourquoi est-ce qu’elle lui posait cette question ? N’en faisait-il pas déjà partie ? Elle n’en avait aucune idée. C’était flou.
771 mots
EDIT : et oui pour la bûche, pardon !
Je suis pas fan non plus, mais celle-là a l'air pas mal huhu




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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Dim 01 Déc 2019, 22:14

    Les carrés de chocolat me donnèrent du fil à retordre. Ils étaient particulièrement durs à briser en petits morceaux. J’y parvins toutefois à force d’efforts et finis par me déplacer près de la cheminée. Je m’accroupis là et regardai mon œuvre fondre avec délice. J’avais tellement envie de tremper mon doigt à l’intérieur… Je lançai un regard à la dérobée à la femme qui m’aidait pour être sûr qu’elle ne m’y prenne pas et succombai à la tentation. Mes lèvres léchèrent mon index et je souris, autant contenté par le goût que par mon petit secret. Si je n’avais pas été Luxurieux, j’aurais été Gourmand à n’en pas douter. J’étais sans doute un peu les deux.

    Je me redressai en me léchant les lèvres, apportant mon chocolat sur la table pour procéder au reste de la recette. Je la regardais de temps en temps, trouvant que cette barrette qui lui attachait les cheveux aurait plus sa place quelque part dans la cheminée. Je trouvais sa couleur jolie et elle dévoilait un peu son cou, mais j’étais certain que la porteuse ferait bien plus sauvage sans. Sauvage. Ce n’était pas avec le visage d’un vieux sur son tablier et sa jupe couleur sapin qu’elle ferait sauvage. Ça avait son charme pourtant. Plus je regardais son haut, plus j’avais envie de passer ma main dedans par curiosité, pour savoir s’il était aussi doux qu’il en avait l’air.

    J’arrêtai de la regarder pour me concentrer sur ce que je faisais. Je fis gicler la crème chaude dans le saladier et remuai avant d’y incorporer le beurre. Je me demandai encore quel goût ça pouvait avoir mais fus interrompu dans ma réflexion par Laëth.

    Adam : « Oui, je vais juste placer ça au frais et j’arrive. Je pourrais même te montrer comment on fait. »

    Je m’éloignai un instant pour poser ma ganache à l’intérieur d’une sorte de bloc de glace magique, écoutant sa question. J’avais conscience d’être dans un rêve. J’avas conscience de qui elle était. Ces expéditions dont elle parlait…

    Adam : « Hm j’imagine que oui, si je trouve une motivation suffisante. »

    C’était sorti tout seul d’entre mes lèvres.

    Je revins vers elle et me plaçai dans son dos pour que nous fussions face au saladier qui contenait les blancs d’œufs.

    Adam : « C’est une question de rythme. »

    Tout était toujours une question de rythme. J’effleurai son haut pour assécher ma curiosité, trouvant la texture agréable. Elle devait avoir chaud avec ça. Sa peau devait être brûlante. Je filais clairement un mauvais coton mais tant que je ne faisais qu’imaginer des choses, je n’étais pas fautif. La position était parfaite. Il suffirait que j’écarte le saladier, qu’elle se penche un peu en avant, que je soulève sa jupe et… Je n’avais décidemment aucune concentration. Pourtant, ne disait-on pas que les Anges étaient faits pour être déchus ? Kaahl n’avait pas précisé qu’il la voulait que pour lui. Il pouvait partager un peu, surtout dans un rêve. Ça n’engageait à rien.

    Je posai ma paume contre le dos de sa main et mélangeai nos doigts pour qu’elle puisse suivre la cadence.

    Adam : « Regarde, c’est facile. Il suffit d’un peu de magie et de lents mouvements rotatifs au-dessus du plat pour s’échauffer. Une fois que tu sens que ça prend, il faut aller plus vite jusqu’à ce que les blancs montent en neige. »

    Le mouvement de ma main était rapide à présent. J’essayais de ne pas trop la coller bien que j’en ai envie. Peut-être que j’avais eu envie d’elle un peu plus tôt dans la journée et que c’était pour ça qu’elle apparaissait maintenant dans mes rêves ? Il fallait peut-être que je supprime mes fantasmes. Le meilleur moyen restait quand même de les réaliser, avant que mon Sorcier préféré ne me voie en train de faire des cochonneries avec son miroir en main. Je souris.

    Adam : « J’aime bien ton haut, il est doux. »

    Je le lui avais dit après avoir lâché sa main, la plaçant sur sa taille pour profiter davantage de la texture. Ça devait être confortable pour dormir. Je descendis un peu mes doigts pour comparer avec la texture de sa jupe. Rien à voir. Elle ferait mieux de l’enlever.

    Adam : « Je te laisse continuer avec la pâte, je vais chercher les décorations. »

    Une fois que la préparation de la pâte serait terminée, il faudrait la faire cuire quelques minutes. Je contournai le canapé présent dans la pièce, m’assis dessus et commençai à trier les décorations qui se trouvaient dans un grand carton, me demandant ce qui serait le plus joli. Il y avait des paillettes alimentaires, des petits cadeaux, des personnages divers et variés. Ce n’était pas facile.

    789 mots



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Priam et Laëth
Lun 02 Déc 2019, 13:36


« Hum. » Une question de rythme. Laëth jeta un coup d’œil par-dessus son épaule à Adam, puis ramena un regard circonspect vers le saladier où brillaient les blancs d’œufs, liquides et transparents. Elle ne l’avait vraisemblablement pas, ce fameux rythme. Elle avait pour souvenir la facilité avec laquelle ses parents y parvenaient, sans savoir comment s’y prendre pour autant. Il avait la main froide, sûrement à cause des blocs de glace, toutefois, elle ne se dégagea pas. Les rêves se paraient de cet aspect ouateux qui conduisait les sensations, même les plus atroces, à ne pas sembler si terribles. La douleur existait, mais si diffuse et imagée qu’elle ne paraissait pas vraiment en être. C’était étrange, assez indescriptible. Elle suivit les mouvements qu’il impulsait, appliquée, jusqu’à ce qu’il cessât. Instinctivement – quoi ? –, l’Ange se recula un peu pour sentir son torse contre son dos quand sa paume descendit sur sa taille, puis la naissance de ses hanches. Il aimait bien son haut, hein ? Pourquoi fallait-il qu’elle fît des rêves de ce type-là ? Était-elle si profondément atteinte ? Non. Ses hormones devaient beaucoup trop la travailler. Quand avait-elle eut ses règles pour la dernière fois ? Entre une bonne dizaine et une petite quinzaine de jours, quelque chose comme ça ? Forcément. Malgré la conscience diffuse qu’elle ferait mieux de se tenir, ce pic d’hormones et de libido ne paraissait pas si grave. Ce n’était qu’un rêve, après tout. On n’y faisait jamais que ce que le subconscient voulait. « Pas de problème, merci pour les blancs. »

Délicatement, la jeune femme entreprit d’incorporer les blancs aux jaunes, portion par portion. On lui avait déjà dit qu’il fallait éviter de les casser en mettant tout d’un coup et en mélangeant brutalement. Elle effectuait des rotations amples et calmes du poignet. Une fois que le tout fut bien mêlé à la mixture dorée, elle battit le mélange un peu plus fort. Le paquet de farine avait été sorti : dès qu’elle le trouva sur la table, elle tendit le bras et en versa dans une passoire, au-dessus de son saladier. Elle répéta l’opération avec la poudre de noisette et marier le tout afin d’obtenir une pâte homogène. Lorsqu’elle eut terminé, elle étala le contenu sur une planche métallique, qu’elle glissa ensuite dans le four. Le feu brûlait ardemment. Il faudrait attendre une dizaine de minutes, si elle se rappelait bien de la recette. Elle retourna vers la table et jeta un coup d’œil au livre. C’était bien cela.

Elle apparut soudainement sur le canapé près d’Adam. C’était un rêve, c’était normal d’être téléporté d’un endroit à l’autre sans trouver cela étrange. Il avait sorti les décorations et les avait réparties sur la table basse. D’un œil non expert, elle les jaugea. Les flammes de l’âtre jetait sr leurs brillants des reflets étincelants. Il y avait des paillettes, des cadeaux de toutes les couleurs, des fées et des farfadets, et… « Oh. On pourrait mettre le navire… » La brune attrapa celui-ci. Santa Claus s’y trouvait, sa hotte chargée de cadeaux et ses ailes dissemblables déployées. Des rennes tiraient le bateau, et quelques lutins se tenaient aux mats et aux cordages. Elle sourit. Ça lui rappelait son enfance : ils avaient presque le même, à Lumnaar’Yuvon. Il était beaucoup plus grand et ses parents avaient l’habitude de le placer au centre de la table lors des repas familiaux auxquels la période de Lus’Santa’Claus se consacrait. Priam et elle l’adoraient et le manipulaient toujours avec grand soin, motivés par la peur de le casser. Plusieurs boules avaient connu un sort funeste… notamment lors de leur séjour à Sceptelinôst, celui durant lequel ils avaient fait la connaissance de Pendrake. Enfermés dans la maison de leur oncle tout le jour durant, ils avaient, une fois, chahuté un peu trop fort : le sapin était tombé et certaines de ses décorations s’étaient brisées au contact du sol. « Qu’est-ce qui te tente, toi ? » A peine avait-elle fini sa phrase que le tintement d’une mélodie* se fit entendre. Cette langue ne leur était pas connue ; elle devait venir de contrées lointaines et mystérieuses. Néanmoins, l’air enchantait les cœurs : il avait quelque chose de festif et de chaleureux. Laëth sourit, avant de revenir aux décorations. « On doit avoir environ cinq minutes pour se décider, avant que la pâte ne se mette à brûler. » Elle posa le bateau de Santa Claus sur le bois de la table et étudia plus sérieusement les autres, prête à écouter les suggestions d’Adam. L’Ange jeta un regard vers la fenêtre. Peut-être que plus tard, elle pourrait faire un tour dehors pour se rouler dans la neig… Euh ?

772 mots

* https://www.youtube.com/watch?v=M-b3iU-INDo tadam !




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Adam Pendragon
Lun 02 Déc 2019, 17:16

    Adam : « Pourquoi pas. »

    Franchement, je n’avais pas que des qualités mais j’étais quelqu’un d’assez accommodant. J’avais souvent un avis sur les questions et j’avais forcément des envies, mais je laissais généralement les autres faire ce qu’ils voulaient. Si mon opinion n’était pas prise en compte, ça ne me dérangeait pas et si mon avis n’était pas majoritaire, je n’en faisais pas toute une histoire non plus. Cependant, j’aimais assez asticoter les gens pour le plaisir de les voir réagir. Ce n’était jamais sournois, juste des petites plaisanteries sans méchanceté.

    Adam : « Qu’est ce qui me tente ? »

    Elle n’avait pas idée. Je fis mine de regarder un peu les décorations.

    Adam : « Hmmm… »

    Mes mains attrapèrent quelques figurines et je me mis à chantonner sur l’air qui nous parvenait comme si je le connaissais déjà. Je pensai vaguement à comment organiser le dessus de la bûche. Les paillettes alimentaires pourraient être une base pour rendre le gâteau scintillant. Ensuite, il suffirait de mettre le bateau dessus et de lâcher quelques étoiles en sucre. Peut-être rajouter des cadeaux ? Je n’aimais pas les choses trop chargées. Je préférais la simplicité.

    Souvent, mon côté tactile intervenait sans que je m’en aperçoive. Mes mains avaient tendance à chercher le contact. Mon coude était d’ailleurs sur le genou de Laëth. Il s’était posé là tout naturellement et ça n’avait rien à voir avec mon défaut de concentration. Je laissais juste traîner des morceaux de moi ça et là, posais ma main sur une taille ou ma tête sur une épaule. Ça arrivait souvent.

    Je finis par poser ce que je tenais dans les mains et me redressai pour la regarder. Je détaillai ses lèvres, descendis dans son cou puis m’arrêtai sur ses seins avant de remonter pour trouver ses yeux et lui répondre enfin.

    Adam : « Toi. »

    L’ambiance dans un rêve est vraiment étrange. Il y eut une sorte de coupure et lorsque je repris le contrôle de mon corps, j’étais toujours assis sur le canapé mais elle n’était plus à côté de moi. Elle était à califourchon sur mes cuisses. L’une de mes mains était en train de défaire sa barrette et l’autre avait disparu sous son haut. J’avais eu raison, plus tôt, en songeant que sa peau devait être brûlante. Ce que je tenais dans le creux de ma paume était plus excitant que de faire monter les blancs en neige. Je savais que nous venions de nous embrasser à la proximité qu’il y avait entre nous et à ma respiration qui s’était emballée. Je recommençai tout en détachant ses cheveux. Ma main glissa jusqu’à sa jupe pour la remonter davantage, caressant sa cuisse d’un même temps. Je n’aimais vraiment pas ce bout de tissu, ni même sa couleur et j’étais curieux de voir ce qu’elle portait en dessous, avide même.

    Mais comme je le disais, l’ambiance dans un rêve est vraiment étrange. Il n’aurait pas fallu que la pâte brûle et il y eut une nouvelle coupure, comme si quelqu’un avait décidé de me couper dans mon plaisir. Je tenais à présent la plaque entre mes mains, entourées de gants de cuisson pour éviter de me faire mal. Je la retournai sur un torchon avant de la rouler pour qu’elle refroidisse quelques minutes en gardant une forme de spirale.  

    Je laissai le tout là et retournai chercher la ganache avant de tomber sur Laëth. Sa barrette était de nouveau dans ses cheveux, comme si rien ne s’était passé. J’avais du mal à saisir. Est-ce qu’elle avait vécu ce moment comme je l'avais vécu ou non ? Je me raclai la gorge avant de m’adresser à elle.

    Adam : « La pâte sera bientôt prête. Je vais étaler la ganache dessus avant de la rouler et je te laisserai t’occuper d’en entourer la bûche ? »

    L’air de musique qui avait cessé précédemment résonna de nouveau. Je ne pensai plus, durant un instant, à son sein dans ma main. Accompagné du saladier de ganache, j’appuyai mes fesses sur la table pour me placer en face d’elle.

    Adam : « Je dois t’avouer un truc… Tout à l’heure j’ai trempé mon doigt dans la ganache. C’était vraiment bon. »

    Je lui souris avec la tête d'un enfant avouant son crime.

    Adam : « Tu devrais goûter. »

    J’amenai mon doigt dans le chocolat. Le mélange était un peu plus froid mais j’étais sûr qu’elle allait aimer. Je lui tendis mon index pour qu’elle lèche ce qu’il y avait dessus.

    Adam : « Tiens, tu ne regretteras pas. »

    759 mots
    J’aime bien cette version aussi : https://www.youtube.com/watch?v=mN7LW0Y00kE



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Priam et Laëth
Ven 06 Déc 2019, 23:59


Laëth récupéra les paillettes et les étoiles en sucre qu’Adam avait laissées sur la table, avant de repartir dans la cuisine. De sa main libre, elle rajusta sa barrette. Toi. Elle avait eu un coup de chaud. Un frisson délicieux qui griffe l’échine jusqu’à venir caresser la nuque. Un soupçon d’interdit. C’était toujours le même jeu, celui des flammes et des ailes – elle ne s’en lassait apparemment jamais, même pas en rêve. Comme elle se relevait, elle lissa furtivement les plis de sa jupe, puis rejoignit l’homme dans la cuisine – au passage, elle attrapa le navire de Santa’Claus. Elle posa les décorations sur le plan de travail et se tourna vers lui pour le regarder opérer. « Parfait. » acquiesça-t-elle. L’air musical avait quelque chose d’entêtant. L’Ange ne pouvait pas s’empêcher de le fredonner doucement, comme s’il avait bercé son enfance. Elle n’en reconnaissait pas un traître mot, mais ça n’avait aucune importance. Cela pouvait sans doute être rapproché du fait qu’elle évoluait en plein songe.

« Hum ? » Quel aveu ? La brune haussa les sourcils. Qu’attendait-il ? Une punition ? Elle avait deux ailes blanches : ce n’était pas son genre… Certes, elle disposait aussi de deux ailes démoniaques, grises, mais elle préférait ne pas y penser. Et les garder sagement rangées dans son dos. Elle jeta un coup d’œil à la ganache puis releva un regard malicieux vers le blond. « Tu crois ? » Avant qu’elle eût fini sa phrase, le doigt d’Adam apparut devant ses iris verts, nimbé de chocolat. « Encore. Décidément, tu es incapable de résister. » Elle s’inclina un peu, la bouche entrouverte. Elle avait envie de le mordre, sans trop savoir pourquoi. Ce qu’elle fit, sans trop savoir pourquoi non plus. Pas assez fort, toutefois, pour lui faire mal. Juste comme ça, par défi, par insolence, par provocation, par invitation ou parce que c’était juste un rêve. Aucune idée, et cela non plus, ne se parait d’aucune importance. Lorsqu’elle se redressa, l’index du cuisinier de fortune était propre. Elle entama un sourire, puis disparut.

La musique* avait changé. C’était quelque chose de très différent. Elle n’était plus debout. Sous son dos, la sensation aurait dû être dure : en réalité, c’était presque moelleux. Etrange, pour une table. Adam, encore sur ses deux jambes, était penché au-dessus d’elle. Il ne portait plus son tablier. Elle non plus. Elle enserrait sa taille de ses cuisses – sa jupe était remontée jusqu’à l’aine. Ses deux mains s’étaient perdues dans ses cheveux ; l’une d’elles s’échappa et glissa dans son dos nu tandis qu’elle l’embrassait. Ramenant ses coudes vers la table, elle prit appui dessus pour se redresser, assise. D’un mouvement, elle se rapprocha de celui qu’elle ignorait être un Déchu, jusqu’à ce que leurs corps fussent l’un contre l’autre. Avide, elle revint chercher ses lèvres. Endormie ailleurs, quelque part dans un grand navire, sa conscience savait parfaitement qu’il ne s’agissait que d’un rêve. Pourtant, elle s’évertuait à tintinnabuler. D’abord, doucement, puis de plus en plus fort. C’est drôle, ce sentiment d’urgence ou de danger imminent qui peut se faufiler entre les serres du sommeil. Drôle, ou frustrant. Tout dépend de la situation et du point de vue.

Laëth se détacha avec brutalité. « La bûche. » Elle passa une main dans ses cheveux défaits – la barrette gisait quelques pas plus loin, sur le sol. « On ne peut pas la laisser comme ça, la pauvre. » Seule, non finie, sans chocolat, sans décoration. Dramatique. Se glissant sur le côté, elle bondit sur ses pieds : elle rajusta sa jupe et son haut avant d’attraper son tablier. Elle le renfila à la va-vite. Portée par son élan, elle en oublia qu’Adam avait proposé d’étaler la ganache à l’intérieur et de la laisser se charger de l’enduire. La jeune femme se saisit d’une spatule et entreprit de disposer le chocolat sur la pâte, avec application. Elle voyait le blond, du coin de l’œil. Lorsqu’elle eut terminé de recouvrir le tout, elle roula méthodiquement la bûche, avant de se redresser pour prendre du recul sur son travail. « C’est bien comme ça, non ? » Elle le regarda, interrogative.

A nouveau, l’espace et le temps jouèrent des pouvoirs illimités dont ils disposaient dans le monde onirique. La brune se retrouva sur le dos d’Adam, les jambes croisées sur son ventre, les bras autour de son cou et le visage contre sa nuque, les lèvres trop près de sa peau. Elle ne portait plus son jupon. A la place, c’était… une des tenues que Pendrake lui avait offertes, une de celles qu’elle s’était juré de ne jamais – jamais, jamais, jamais – mettre. La moitié, en tout cas. Elle avait toujours son haut blanc tout doux. Ils avaient encore gagné une dimension dans le domaine de l’absurde.

785 mots

Oui j’adore aussi la version que tu as mise <3 J’ai failli la mettre !
* https://youtu.be/yXQViqx6GMY (oui je suis fière de ma bêtise xD)
Pour les cadeaux de Penpen, voir ici, troisième paragraphe : http://yinandyangpower.forumactif.com/t35307-priam-laeth-belegad#715011




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Adam Pendragon
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Adam Pendragon
Mar 10 Déc 2019, 01:43

    Adam : « Attends… La bûche… »

    Je trouvais ce songe de plus en plus agaçant. En effet, malgré mon envie dévorante de la serrer nue contre moi, la bûche restait le centre de mes priorités. Je m’écartai donc d’elle pour attraper le saladier qui contenait le reste de la ganache, aidé par le rêve qui nous sépara comme si de rien n’était. Je trempai la spatule dedans et commençai à étaler le chocolat sur la pâte que Laëth avait roulé au préalable. Je levai les yeux vers elle, comme pour chercher son approbation. J’avais surtout envie qu’elle goûte une toute autre bûche. Je souris. Je n’avais pas remis mon tablier et savais que je risquais d’avoir quelques problèmes si je continuais à caresser la peau de l’Ange de façon non raisonnable. Qu’y pouvais-je au fond si mon inconscient avait envie d’elle ? Ce n’était pas bien méchant. Ce n’était pas réel.

    Adam : « Comme ça je pense que c’est bien. »

    Une fois que j’eus fini d’étaler le tout sur la forme cylindrique, je pris un couteau et coupai un morceau que je disposai sur le dessus. Il ne restait plus qu’à décorer.

    Le songe se troubla de nouveau. L’Ange se trouvait à présent entre la table et moi. Je tenais sa main dans la mienne. Elle serrait le bateau de Santa Claus qu’elle avait pour mission de déposer sur le gâteau. Mon autre main était repartie se nicher sous son haut, au chaud. Mon torse appréciait la caresse du vêtement duveteux, même si je voulais de plus en plus sentir sa peau contre moi.

    Adam : « Alors… Tu le mets ? »

    Je souris, un air joueur fixé sur le visage. J’embrassai son cou. Je ne la laissai pas faire, retenant sa main loin de la bûche. Mon bassin contre ses fesses, je devenais de plus en plus avide. Mes doigts sortirent de leur cachette et attrapèrent le col de son vêtement pour le faire glisser sur son épaule. Elle n’avait plus sa barrette et ses cheveux étaient relâchés. Je la mordis doucement. Elle n’était pas très vertueuse dans ce songe. Je me demandais pourquoi est-ce que je rêvais d’elle ainsi. La dentelle qui courait sur ses hanches m’excitait, chassant assez aisément mes questions philosophiques.

    Il y eut une coupure supplémentaire. C’était frustrant. Nous étions de nouveau séparés et je m’occupai de laisser tomber quelques étoiles alimentaires sur la bûche. Elle était finie, à présent.

    Encore. Nous étions à présent par terre, sur un épais tapis, la bûche à côté de nous. Deux parts avaient été coupées mais non encore entamées. J’étais occupé à autre chose. Ma bouche embrassait son nombril. Elle était allongée sur le dos. Les flammes me donnaient chaud. Pas qu’elles. Mes doigts soulevaient progressivement son haut alors que mon visage remontait. Je prenais mon temps, suivant le rythme de la musique*. Elle s’était calmée et était devenue bien plus langoureuse. Le temps semblait s’être arrêté. Je me torturais à faire durer le plaisir. Quelque part, je savais que tout pouvait s’arrêter d’un claquement de doigt.

    Elle n’avait plus son haut. Je le savais parce que je sentais ses seins contre moi. J’avais retrouvé son cou. Je m’amusais à titiller tantôt son oreille, tantôt les lignes de sa mâchoire. Je commençais pourtant à devenir bien plus passionné et directif. Une main dans ses cheveux, l’autre avait glissé sur une de ses cuisses, comme pour m’assurer qu’elle entourait bien mon bassin. Je la serrai en même temps que ma bouche percuta la sienne. C’était dur de rester simplement lascif et de me retenir d’aller plus loin. Je ne savais même pas pourquoi je me bridais alors qu’elle semblait offerte, brûlante sous mes baisers et mes étreintes.

    La scène disparut de nouveau. J’étais à présent sur le dos, elle à califourchon sur moi. Je confirmai : elle était à moitié nue. Je souris. Ce que je voyais me plaisait et elle devait le sentir assez aisément. Mes mains caressèrent ses hanches. La robe en dentelle avait été baissée sur son ventre. Ça aurait été si facile de la prendre dans cette position si mon pantalon n'avait pas été l'élément le plus tenace et immuable de ce rêve. J'avais pourtant de plus en plus besoin de la faire bouger contre mon sexe. Ça devenait compulsif et j'étais très mauvais pour résister à la tentation.

    Je me redressai pour rejoindre son buste et laissai mes lèvres caresser le galbe de sa poitrine pour m'occuper l'esprit. Je sentais que j’allais trop loin mais n’arrivai pas à empêcher mes mains de s'engager dans son dos à la recherche de toujours plus de contact. J’avais envie. C’était ainsi. J’enroulai ses cheveux autour de mon index et finis par la regarder avec une pointe d’insolence en tirant un peu dessus.

    Adam : « Je pense que nous devrions goûter la bûche avant. »

    Je l’écartai de sur moi pour attraper mon assiette et lui tendre la sienne. Ce rêve était incompréhensible. Depuis quand préférais-je manger à baiser ?

    825 mots
    * Autre version : https://www.youtube.com/watch?v=pw3PhhSfcQg
    T'as raison d'être fière, c'était bien trouvé xD En tout cas : mission accomplie.



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Priam et Laëth
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Priam et Laëth
Dim 15 Déc 2019, 10:45



La frustration. Elle grandissait, petit monstre dévoreur d’entrailles et instigateur de gestes regrettables. A la différence près qu’en plein rêve, il n’y avait rien à regretter. Le passé et le futur n’avaient pas droit d’existence : il n’y avait qu’un présent éthéré, qui serpentait entre les inavouables – les peurs, les fantasmes, les volontés. Le matin, au réveil, il ne demeurait que des sensations diffuses et un constat rassurant : ce n’était qu’un rêve, après tout. On pouvait y commettre toutes les folies et s’adonner à toutes les libertés. Il n’y avait pas de limites, sinon celles de l’imagination et d’un subconscient parfois capricieux. Alors, la frustration… elle pouvait bien ne pas la prendre en considération, cette fois-ci. Ou plutôt, l’écraser du plat du pied comme si elle n’était qu’un parasite. Elle était un parasite, charrié par le vent de sa conscience. Au diable la conscience. Le mur qui séparait Laëth de ses désirs flottants volerait en éclats. Pourtant… la bûche. A chaque fois que leurs corps se touchaient, ils n’avaient le droit qu’à quelques secondes, juste assez pour entretenir à la fois l’envie et l’insatisfaction. Elles se nourrissaient, démentes. Il n’y avait de place que pour la pâtisserie, dont les finitions ne demandaient qu’à être réalisées. Ils devaient le faire. C’était nécessaire, étrangement important. Le bateau de Santa’Claus, de petites étoiles. Terminée.

Au sol. Les doigts, la peau, les lèvres, la langue, le souffle, le cœur, les yeux, les cheveux. Elle se tordait sous ses caresses ; elle voulait plus, ou moins, juste quelque chose qui sût éteindre le feu qui la consumait. Elle finit elle-même de retirer son haut, le plus naturellement du monde, et le jeta à travers la pièce. C’était l’avantage d’un songe ; la plupart des mouvements trouvaient leur logique dans les confins oniriques et la majorité s’auréolaient d’une simplicité jouissive. Elle plongea ses mains dans sa tignasse. Il respirait fort, elle aussi. Elle n’avait jamais rien fait de tel : cette idée ne la préoccupait pas le moins du monde. Elle agissait avec une aisance qui l’aurait sans doute déconcertée dans d’autres circonstances. Tout paraissait fluide et facile. Mais les rêves sont des enfants tyranniques. « Oui, tu as raison. » se surprit-elle à répondre. L’Ange se laissa faire et s’assit à côté de lui. « Merci. » Des cuillères apparurent dans les assiettes. Elle jeta un coup d’œil à Adam. Elle avait très envie de manger la bûche qu’ils avaient préparée, mais pas seulement. Ou peut-être que si. Elle ne savait pas trop. Disposait-on vraiment de sa propre volonté, dans un rêve ? Ne subissait-on pas tout, privés du précieux libre-arbitre ? Elle planta la cuillère dans le dessert et s’en servit une bouchée. Elle n’aurait pas su dire si elle était bonne ou non. Elle avait le goût des chimères.

« Pourquoi attendre ? » Elle avait posé son assiette. En manger un morceau lui avait apparemment suffit. « La bûche ne va pas disparaître. » A quatre pattes, beaucoup trop féline pour être une Ange – malgré les deux ailes blanches qui trônaient désormais dans son dos –, elle s’approcha du blond. Un sourire taquin maquillait ses lèvres. La jeune femme prit le récipient de ses mains et le mit sur la table basse. Doucement, elle plaça une jambe de chaque côté de son bassin et s’assit. L’une de ses mains glissa agilement sur le torse du Déchu, effleurant, tentant, appelant. Elle approcha son visage du sien et s’empara de sa bouche, ses doigts emmêlés dans ses cheveux. Le baiser dérapa jusqu’à sa joue, dans son cou, sur sa clavicule. Elle la mordilla doucement. Son autre main descendit, plus bas. Il n’avait plus son pantalon. Elle le sentait.

Coupure. Elle était assise en tailleur sur le canapé, son assiette entre les mains. Son pull sur le dos. Sa jupe verte autour de la taille, masquant ses jambes. La cuillère contenait un morceau de bûche. Elle le mangea, tranquille. Le feu crépitait dans la cheminée et la neige tombait toujours, au dehors.

Coupure. La semi-nudité l’embrassait à nouveau. Elle sentait le poids d’Adam sur elle, sa peau contre la sienne, la chaleur qu’il dégageait et qui lui faisait tourner la tête. Elle noua ses jambes autour de son bassin. Ses mains caressaient son dos et ses flancs. Elle déposait des baisers sur sa mâchoire, dans son cou. Sans doute avait-elle été une Déchue de la Luxure ou une personne plus débridée, dans une autre vie ; ou bien le serait-elle dans la prochaine ? Était-ce pour cela qu’il l’écœurait tant ? Parce qu’elle ne pouvait s’empêcher de se reconnaître en eux ? Elle rattrapa les lèvres d’Adam. Il la rendait folle, folle, folle.

772 mots

Huhu elle est chouette cette version !
Yes mission réussie ! Quelle équipe de choc, on a même des applaudissements /sbam




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Adam Pendragon
Jeu 09 Jan 2020, 10:25

    Expectations - Lauren Jauregui

    Je commençais à me détacher du rêve. J’en étais à ce point où la pensée reprend ses droits. Je réalisai qu’il y avait quelque chose d’à la fois terriblement excitant et déroutant dans ce qu’il se passait. J’arrêtai mon mouvement pour la regarder, tremblante. Je collai ma joue sur l’intérieur de sa cuisse relevée. Je l’avais portée sur la table et m’amusais avec ma langue depuis de longues minutes. J’avais mal mais c’était un mal nécessaire. La main qui accompagnait mon acte s’interrompit aussi. Porter un tablier était décidément quelque chose de pratique. Je mordis sa peau et la gardai quelques secondes entre mes dents tout en lui jetant une œillade. Je pouvais faire ça des heures. Il me fallait juste des pauses. Ça permettait de donner de la perspective à ce que nous faisions. J’aurais pu la prendre rapidement. Certaines aimaient, l’excitation de l’acte suffisant à elle seule de préliminaire. D’autres n’aimaient pas vraiment l’acte en lui-même. Ça ne me dérangeait pas. J’étais flexible. Si j’avais été un Ange, comme elle, j’aurais sans doute eu pour vertu dominante la charité.

    Le fait que ce soit une Ange n’était pas le gros du problème. Je n’avais jamais eu pour ambition de faire tomber qui que ce fût dans le Péché. C’était peut-être arrivé. Ce n’était pas l’interdit de ses ailes blanches qui était excitant. C’était simplement qu’il la voulait. Et ce qu’il voulait, il ne partageait pas. Ça remettait mon propre statut en question. Il n’avait rien précisé. Il n’avait pas été clair. Jamais de « Ne la touche pas, elle est à moi. ». Je sentais bien pourtant que si je m’approchais trop, il risquait de se renfrogner. Je ne comprenais pas cette mentalité qui voulait qu’un individu puisse considérer l’autre comme sa propriété. Comme je n’étais pas d’accord, j’avais envie de l’embêter. Peut-être était-ce pour ça que je rêvais d’elle gémissant sous mes coups de langue, les ailes déployées ? Ce n’était qu’un rêve après tout. Si jamais nous continuâmes, ça n’aurait aucun impact dans la réalité. Il n’en saurait rien et, si je me souvenais de ce moment, ça suffirait probablement à me contenter pendant de nombreuses années.

    Adam : « Probablement. »

    Je l’avais dit à voix haute, pour répondre à l’une des questions de Laëth. Nous étions de nouveau habillés, sagement installés par terre. J’avais l’impression que cela faisait des heures. Je n’avais pourtant plus aucun souvenir de la teneur de la conversation. De quoi parlions nous ? De la neige qui tombait dehors ? De ses souvenirs d’enfance ? De Santa’Claus ? De lui ? Peu importe, je savais que nous ne restions pas ainsi. Je commençais à connaître le rythme du rêve. D’un côté, Laëth, la femme que je ne devais pas toucher, dans un décor de fêtes irréprochable, chacun plongé dans une tâche définie. De l’autre côté, Laëth, la femme interdite et mille fois plus désirable, trop entreprenante pour que je puisse résister. J’étais peut-être le connard de l’histoire mais il n’y a pas de connard dans un rêve. Kaahl n’était même pas là. Ça aurait été mieux si mon inconscient avait fait apparaître les deux. On aurait pu s’amuser différemment.

    Je laissai le plaisir m’envahir. Il faisait nuit. La seule source de lumière provenait de la cheminée. Les ombres projetées par les flammes dansaient autour de nous mais je ne regardais que celles qui habillaient sa peau. Je fixais sa poitrine qui se soulevait. Elle avait un rythme soutenu mais je savais qu’elle ne pourrait pas le garder longtemps. Elle devrait ralentir pour reprendre son souffle. Je prendrais alors le relai. En fait non, je n’avais pas envie d’attendre. Mes mains descendirent sur ses hanches que je plaquai contre mon bassin d’un geste autoritaire. J’émis un râle de contentement. J’essayais d’en profiter au maximum parce que je pressentais que ce serait bientôt fini. Si j’avais eu la capacité de contrôler mes rêves, je l’aurais sautée presque toutes les nuits, juste par esprit de contradiction. Heureusement qu’il n’avait pas dit non de vive voix et que ce n’était qu’un ressenti qui m’était propre.

    J’ouvris les yeux sur le plafond de ma chambre. J’avais deux goûts en bouche : celui du chocolat et un autre plus particulier. Je me redressai et me grattai la tête. Je n’avais pas besoin d’enlever le drap pour être conscient de mon érection. Il ne faisait pas encore jour. Est-ce que j’avais vraiment envie de le faire, encore ? Lys n’était plus là de toute façon. J’avais faim. J’avais envie d’une bûche.

    754 mots
    Fini pour moi  nastae  Je te laisse déclarer.


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Priam et Laëth
Dim 01 Mar 2020, 00:30



Les ombres projetées par les défaillances du feu jouaient sur leurs peaux nacrées des fluides de leurs efforts. Le corps de Laëth s’activait, comme étranger à elle-même. Il avait été saisi d’une pulsion animale, sauvage et instinctive, et tout ce qu’il lui restait de raison brûlait dans les flammes de cet élan. Elle sombrait, de bien des manières. Le plaisir qui grandissait entre ses reins hachait son souffle et chaque mouvement de l’homme déclenchait une réaction immédiate et incontrôlable. Une part d’elle-même aurait voulu tout arrêter, mais cette petite voix de conscience ne parvenait pas à reprendre le dessus, ni sur les ressentis qui la bridaient, ni sur la tyrannie du monde des rêves. Elle s’essoufflait à vouloir se faire entendre et s’étouffait dans les soupirs et les râles de l'inconnu. L’Ange succombait toujours plus, comme incapable de résister à l’appel de ses sens. Actrice comme spectatrice de son songe, elle s’étonnait de son attitude. L’onirisme et la réalité s’entrelaçaient de plus en plus. Elle les sentait se fondre l’un dans l'autre, ces amants qui ne pouvaient s’aimer que quelques secondes, pour mieux se détacher ensuite.

Secouée d’une salve de contractions, elle se réveilla brutalement, les yeux écarquillés et les muscles crispés du désir qui les avaient gonflés. Non non non non non. La panique monta en flèche et se jeta sur son cœur pour le déchiqueter. Le silence du dortoir bourdonnait à ses oreilles, assourdissant. La Vertueuse fautive se redressa vivement. Elle se rendit compte qu’en plein rêve, elle avait déployé ses ailes. Comme quand... Son estomac se tordit et sa gorge se serra. Peu de pensées claires subsistaient, sinon celle qu’elle devait prendre l’air. Tremblante, elle s’appuya sur ses bras pour se lever. Chaque geste lui faisait sentir l’humidité qui encombrait l’intérieur de ses cuisses. Cette sensation la dégoûtait. En quelques pas chancelants, elle quitta les cabines et gravit les marches qui menaient au pont supérieur. L’air de la nuit était frais : elle frissonna. Tout était désert. Les ancres des bateaux reposaient dans les fonds marins, ensommeillées. Elle s’approcha du bastingage et entoura la barre en bois de ses deux mains, à s’en faire mal aux jointures. Un écœurement profond ravageait ses tripes. Une nausée puissante enfla dans son ventre. Elle essaya de se raisonner, en se disant que ce n’était qu'un rêve. Car c’était cela, après tout. Juste un songe. Quelque chose qui n’avait rien de réel et qu’elle ne pouvait pas contrôler. Mais elle avait... Elle avait... Des tremblements féroces agitaient tout son être. Elle se rappelait où elle avait vu l’homme à qui elle s’était offerte. Elle se souvenait des deux ailes noires qui avaient perverti la blancheur habituelle, dans le labyrinthe, à cause de cette saloperie de Jun Taiji. Elle ne voulait pas. Elle refusait. Elle était une Ange, et son cerveau n’avait pas le droit de s’amuser de ses failles. Il n’avait pas le droit de lui arracher ce à quoi elle tenait le plus. Non. Chasteté, pudeur, pureté.

Son corps ploya vers l’avant et Laëth vomit tout son repas du soir dans l’océan brillant. Une quinte de toux la secoua, comme pour chasser les dernières traces d’impureté logées dans son organisme et son esprit. Elle cracha puis passa une main tremblotante sur sa bouche. Des larmes ruinèrent la clarté de ses yeux et dévalèrent ses joues rendues blanches par les émotions. Elle ferma les paupières, fort. Des rides de contraction parcouraient tout le haut de son visage. Juste un rêve. Juste un cauchemar. « C'était juste un cauchemar, Laëth. Tout va bien. » Elle se laissa glisser contre le bastingage. Le pont était humide de l’embrun marin. Ramenant ses jambes contre elle, elle s’entoura de ses bras et de ses ailes. Juste un cauchemar. « Viens-là. » L’étreinte et l’odeur chaudes et rassurantes de son frère éclairaient la nuit noire. « Moi aussi ça m’arrive de faire de mauvais rêves... C’est pas grave parce que c’est pas réel. » Elle sanglotait. « Papa et maman sont pas partis. Écoute, on les entend ronfler. » Il caressait doucement son dos et ses boucles brunes, tandis que le visage de la petite fille était caché contre son épaule. « Ils vont pas nous abandonner, quand même. Je suis sûr qu’ils s'ennuieraient sans nous. Puis ils nous aiment trop. » Elle releva la tête, et le sourire de son aîné jeta des étoiles dans ses yeux.

FIN
(Maintenant que le CPP est fini, j'ai pu enfin finir ma réponse héhéhé)

732 mots




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