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 Embrasse la discorde [Mwayer]

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Sam 29 Oct 2016, 22:00


Le mystérieux. L’appel avait été lancé après leur aventure au cœur du volcan. Très clairement, il m’avait explicité son désir de se revoir dans un avenir proche. Son souhait exprimé, je n’avais pu refuser, mais j’avais par contre fait savoir que le temps de récupération de mes blessures serait le facteur handicapant à cette entreprise. Je l’avais donc laissé continuer sa route en lui promettant que l’on se retrouverait à la même lune. Un mois exactement. Le lieu, il n’avait pas eu d’importance pour moi. Explorer était une entreprise louable, un projet de vie qui jamais ne cesserait de briller tant que mon cœur pomperait. Alors, j’avais proposé le continent mystérieux. Une terre inconnue sur laquelle mon pied n’avait pas encore foulé la terre. Et pourtant, à mesure que j’avais avalé les distances, la plante nue de mes membres inférieurs caressant tantôt l’herbe tendre, tantôt la dure pierre, je découvrais son étendue. Je laissais mon esprit voguer sur ces nouveaux paysages, embrassant dans ma mémoire ces fresques à jamais. La connaissance primait sur le reste, et en tant qu’érudit en recherche, agrandir ses horizons était un devoir. Une tâche qui primait sur le reste. Et j’y prenais plaisir en me dirigeant vers le point de rendez-vous.

Le sous-bois maudit. Les légendes l’entourant étaient nombreuses. Elles avaient toutes comme point commun d’avoir une présence Alfar. Étendre sa culture sur son propre peuple faisait aussi partie de ma responsabilité. Si je voulais un jour me retrouver dans les ombres du sommet, il me fallait connaître tout. Mon utilité se révélerait à ce moment. De plus, retrouver un endroit qui me semblerait peut-être familier serrait mon cœur d’anxiété, mais aussi d’excitation. Ma patrie, même si la souffrance l’entourait, restait chère. Elle m’avait appris la vie, avait forgé l’homme que j’étais désormais. Elle m’avait endurcie, m’avait donné ces innombrables cicatrices, et le désir de vivre. Ma main se porta à la lame couleur de nuit qui parait désormais mon dos. Une nouvelle acquisition entre ma récupération et mon voyage ici. Elle aurait bien été utile pendant nos aventures. Je ris en pensant aux malchances qui étaient tombées sur Mwayer et moi-même durant ce court laps de temps passé ensemble. Mais je ne regrettais rien. Il m’avait redonné foi en l’amitié. Il avait brisé le cocon de ma solitude de sa lumière et sa main m’avait montré une alternative que jamais je n’avais pu entrevoir jusqu’à ce jour. Et c’est pour cela qu’aujourd’hui j’étais en cet endroit. Il me fallait le revoir. J’avais laissé Sasa en dehors de cela, sachant que je la retrouverais lorsque le moment viendrait. Bien sûr, elle était sur le continent mystérieux, mais son instinct félin la poussait parfois à vivre la solitude et à retourner dans la nature sauvage pour développer ses capacités.

Enfin, mon chemin se termina alors que j’arrivai aux abords d’une végétation luxuriante et pauvre en même temps. Une nature cruelle et morne, mais présente. Une présence végétale typiquement alfar. J’étais arrivé au point de rencontre. Ne restait plus que mon compagnon à la tignasse de neige arrive, pour pouvoir commencer l’entreprise qui nous amenait en ces lieux. La patience étant une qualité que j’avais appris à chérir et à développer avec les années où seul le son de ma voix m’avait accompagné, je m’assis en croisant les jambes. Ma main aux doigts osseux et filiforme attrapa la flûte traversière qui reposait dans l’une des poches de mon manteau. Son ouverture vint rejoindre ma bouche, et expulsant l’air avec délicatesse de mes poumons, j’envahis l’atmosphère environnante d’une mélodie aux airs mélancoliques. Une harmonie avec le paysage qui s’offrait aux regards. Je continuai à relâcher les notes, une à une, mes doigts se déplaçant avec agilité sur les différentes ouvertures, amenant une variation riche de sons selon ceux étant bouchés. Ma maîtrise de l’instrument s’était améliorée durant ma convalescence. Alité pendant près de deux semaines, j’avais dû occuper mes longs moments d’une certaine façon, la solution s’était révélée évidente lorsque j’avais vu les lambeaux de mon manteau sur la chaise reposant à côté de mon lit. L’éclat argenté qui reflétait le soleil avait été ma salvation. Depuis, j’essayais toujours d’entretenir ce talent en jouant ici et là. Mwayer devait arriver bientôt. Je sais que j’avais de l’avance, et cela ne me gênait pas d’attendre, mais j’espérais au plus profond de moi qu’il allait être à l’heure, car qui sait ce qui peut arriver en un mois… Peut-être avait-il eu une malencontreuse rencontre qui l’avait laissé blessé, ou pire, mort, dans un marécage quelconque…


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Mer 02 Nov 2016, 14:08


Une lune, une lune à errer, à avancer, à stagner, à se dire que peut-être on ne la passera pas, à tenter d’aller plus loin. Une longue lune, une courte lune. Une lune qui était maintenant terminée.

L’Alfar aux cheveux blancs était en route depuis plusieurs jours, il ne savait pas combien de temps il allait mettre pour traverser les terres presque de bout en bout. Après leur rencontre et ce qui s’était passé dans l’antre du Volcan Ardent, les deux compagnons s’étaient donnés rendez-vous une lune plus tard dans le sous-bois maudit, Mwayer ne savait ni le pourquoi ni le comment de ce lieu et il pensait que Layne non plus. En réalité, c’était le début de grandes choses. S’ils s’étaient donnés rendez-vous ici, ce n’était pas par hasard, existait-il seulement, c’était parce que quelque chose d’autre, une force, un innommable, un imperceptible, en avait décidé ainsi. Peut-être d’ailleurs avait-il déjà décider de la teneur exacte de leur rencontre.

Mwayer ne s’en rendait pas compte. Il ne se posait même pas la question. Après un voyage qu’il avait trouvé trop long, surement parce qu’hormis son but il n’avait pas été digne d’intérêt, il se trouvait face à cette étrange végétation qui regorgeait de légendes propres à son peuple.

• Quels chefs-d’œuvre que les légendes…


Il pensait à celle qu’il avait racontée au vieillard colossal avant de le précipiter vers sa dernière demeure. Il pensait à la force de celles qu’on racontait aux enfants, à l’intention qui se cachait derrière celles qu’on racontait aux adultes, les légendes étaient un moyen d’asservissement magnifiques. Elles étaient discrètes, réfléchies, dispensées avec modération et calcul, elles tenaient le peuple le plus anarchique en place sous prétexte que la légende disait que leur chef avait été désigné, il y a des centaines d’années par un conseil démocratique alors qu’en réalité, il s’était offert cette place à coup de dagues.

Un son de flûte arracha Mwayer de ses pensées, les notes venaient se poser avec délicatesse dans l’air et en étaient aussi immédiatement chassées. Même s’il ne savait pas bien pourquoi, ces sons suscitaient à l’Alfar une certaine émotion. Dans une forêt à la végétation terriblement magnifique, elles sortaient de l’ordinaire et l’émotion étaient surement provoquée, en général, par l’extraordinaire. Il avança donc, écartant les ronces qui lui barraient le passage d’un geste de la main teinté de magie, en direction de la source de la mélodie. Variation de l’air esthétique. Variation esthétique de l’air. Variation.

Les pas de l’âme de ronces l’emmenèrent dans une clairière au centre de laquelle deux arbres s’élevaient jusqu’à trop haut. Leurs troncs, à force de vivre l’un avec l’autre, s’étaient enlacés et il était impossible de tenter de tuer l’un sans que l’autre ne meure. Dans un coin de cette clairière, Layne était en train de souffler dans une flûte traversière, assis, les jambes croisées.

Alors les choses s’étaient passées comme prévu, aucun d’entre eux n’était mort, n’avait refusé de venir, n’avait amené d’autres Alfars pour tuer l’autre. Etait-ce le signe que quelque chose s’était vraiment créé entre eux ? Mwayer ne savait pas répondre à ça, il était quasiment certain qu’il pouvait lui faire confiance, mais une vie de trahison est dure à gommer. En un éclair, juste avant que Layne ne l’aperçût, il se rendit compte que c’était le cas. Ce qui l’avait taraudé pendant une lune était que son ami ne vienne pas au rendez-vous, mais il était là et c’était le début de quelque chose de fort, l’Alfar aux cheveux de neige avait confiance en quelqu’un qui lui faisait confiance. Il sourit. Cette fois sans retenue, sans question, c’était un doute de moins, une réponse de plus.

- Layne !

Alors que les deux Alfars se rencontraient à nouveau, les choses se mettaient en place. Il était temps de leur faire passer un test dont ils ignoraient même l'existence. Sur un arbre, derrière eux, était gravé un oeil que Mwayer ne remarqua pas. Il n'était pourtant pas discret, mais il n'avait pas encore sa place sur leur ligne du temps. Tout était en place, la confiance, le lieu, les protagonistes, il ne restait plus qu'à attendre le temps du début du test. Drôle de chose que le temps, si l'un des deux était arrivé en retard, alors ils n'auraient jamais passé cette épreuve, mais ils étaient à l'heure...même en avance.

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Dim 06 Nov 2016, 05:26


Les paupières recouvrant mes pupilles, je ne pouvais voir. Et pourtant j’entendis. Le son d’une branche qui se fait écraser. Le froissement des feuilles qui se font écarter avec délicatesse. Je n’avais pas besoin de voir pour savoir. Mon cœur qui avait espéré avait reconnu le seul diapason qui le rejoignait. Sa voix me confirma, et un léger sourire écarta mes lèvres plaquées sur le bec de ma flûte. Je n’interrompis toutefois pas la mélodie. L’art mérite d’obtenir sa juste fin, et cette finalité se jouerait dans la conclusion de la création. Les dernières notes emplirent l’air, teintées d’une émotion encore plus forte depuis l’arrivée de Mwayer, avant de s’éteindre pour laisser la place à un silence. La paix bien ancrée dans l’esprit, je rouvris les yeux en abaissant mon instrument, et je le vis. Inchangé. Peut-être un visage un peu plus mature, mais toujours enfantin. Une chevelure d’argent, dans une bataille semblable à mes souvenirs. Mon ami. Un alfar. Ces mots n’auraient fait aucun sens l’un à la suite de l’autre avant ma rencontre avec lui. Et pourtant, la réalité avait pris une tournure bien différente que ce que mon esprit avait improvisé comme scénario. Et c’était bien comme cela. L’inattendu était une leçon précieuse pour l’avancement vers la sagesse et la connaissance.

- Je suis content que tu sois là.


Je ne pouvais rien dire de plus. Et en fait, je ne pense pas que j’aurais eu le temps. Sans un bruit, les arbres s’étaient refermés entre eux, créant une clairière dont on ne pouvait s’échapper. Une prison végétale. Un œil unique nous observait sur l’un des troncs. La pupille sans couleur bougeait et analysait la situation. L’astre solaire amorçait sa descente, et déjà la lueur avait diminué. Le phénomène était étrange, mais mentalement, j’avais mûri. Je ne me sentais plus aussi démuni… Aussi faible. Chaque situation avait sa solution. Il suffisait de chercher avec logique et stoïcisme. Une voix grave, caverneuse s’éleva dans l’entièreté de notre prison.

- Bienvenue, mes enfants. J’attendais… J’attendais avec impatience la venue d’un potentiel. D’individus qui présenteraient la force nécessaire pour me servir… Et vous voici. Je vous remercie d’être venu.

La confusion était une chose que je détestais. En fait, il s’agissait plutôt de mon impuissance à saisir complètement l’entièreté des informations à ma disposition qui causait une frustration. Et avec honnêteté, j’ignorais totalement la cause du phénomène actuel. Je me tournai vers mon camarade en me mettant en petit bonhomme, sur la pointe des orteils, prêt à me relever si le développement le nécessitait. Ma main se dirigea vers la garde de mon épée, et je libérai la lame couleur de nuit de son fourreau. La gemme violette la sertissant semblait absorber la lumière qui la frappait, et un aspect mauvais l’entourait. Une arme parfaite pour une âme brisée comme la mienne.

- Alors là, je vais être honnête, je suis complètement dans le brouillard. Tu comprends quelque chose?

Ces paroles avaient été lâchées dans un soupir, un chuchotement presque inaudible. Et pourtant la voix des abysses revint à l’assaut.

- Vous vous trouvez sur un territoire qui est sous ma juridiction. En ces lieux, je me retrouve pour mieux ébaucher mes prochains plans d’avenir et former mes disciples… Ou en faire la sélection. Vous êtes dans ce processus. Les épreuves vont s’écouler, et vous devrez me prouver votre valeur si la vie est une chose à laquelle vous tenez, car je ne donne ma grâce qu’à ceux m’ayant prouvé leur valeur…

Pour accompagner ses dires, des dizaines de plumes apparurent de nulle part pour se faire projeter vers nous. Dans un mouvement leste, je les parai toutes, couvrant Mwayer par la même occasion. Elles retombèrent au sol, se plantant lourdement avant de disparaître, ne laissant derrière elles que poussière. L’attaque avait été puissante. Une seule de ces plumes aurait pu tuer… Et ce n’était que des plumes.

- Vous pouvez m’appeler… Xaraxus. Et maintenant… Que les jeux commencent. Montrez-moi mes petits. Oui, montrez-moi que les Alfars sont un peuple sur lequel on peut compter. Et la récompense sera grande.

Une absence d’enthousiasme. Était-ce normal dans cette situation? Probablement. Mais en même temps, mon semblable et moi-même avions déjà vécu une situation dangereuse ensemble par le passé. Notre adversité et la cohésion dont nous avions fait preuve nous avaient permis de nous en sortir, même si ce n’était pas totalement indemne.

- Ça ne te rappelle pas un peu le volcan ardent? Encore au mauvais endroit au mauvais moment…

Je tendis ma main vers Mwayer, l’invitant à se lever. Mais cette poignée de main soulignait aussi la confiance que j’avais en lui. C’était un pacte. Celui de se soutenir mutuellement dans l’épreuve qui allait arriver.


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Mer 16 Nov 2016, 11:55

- Oui, moi aussi je suis content.

Mwayer souriait, il ne savait pas vraiment comment saluer son ami, il n'aimait pas ce moment de gêne, mais celui-ci se dissipa bien vite. La mélodie qu'il avait joué avant de lui répondre lui trottait dans la tête et laissait comme une harmonie d'encore. Les sont étaient simples, mais tout s'enchaînait avec délicatesse. Les tierces étaient posées élégamment, les accord diminués avaient fait frissonner le tympan de l'Alfar qui en redemandait et pourtant, le dosage de ces altérations avaient laissé quelque chose de fini en lui, il était bien, simplement bien.

Cette quiété et cette plénitude furent vite remplacés par quelque chose de plus inquiétant. Sans qu'ils ne s'en rendent compte, les arbres s'étaient refermés autour de la clairière et Mwayer, sans savoir à quel point il avait raison, commença à s'inquiéter. Il s'approcha d'un de ces murs végétaux et tenta, d'une passe de la main, d'écarter la barrière qui les entourait, mais pour la première fois depuis longtemps, rien n'y fit. Il n'avait aucun contrôle sur ces plantes, elles ne lui répondaient pas aussi cauchemardesques fussent-elles.

- Pour un lieu de puissance Alfar, c'est pas normal, Layne...

Ce fut alors la première fois qu'ils l'entendirent. Sa voix prenait l'entier de la cage végétale et semblait durer des années, chaque mot propageait un écho qui se réverbérait avec précision sur une partie de la végétation environnante. Mwayer se concentra, prêt à tenter de les sortir de cette situation au moyen de sa magie, mais il savait qu'il faisait face à quelque chose qu'il n'avait jamais vécu. Chaque mot était empreint d'une puissance millénaire, chaque mot imposait le respect, chaque mot sonnait comme...divin. L'Alfar aux cheveux immaculés regarda son ami et le regard qu'il vit le rassura, tout comme ce qu'il entendit. Il n'était pas le seul à être dans l'inconnu total, ils étaient les deux face au même problème et aucun des deux ne savait dire la nature de ce dernier.

- Non, j'ai jamais senti ça avant.


La barrière de végétaux s'était mise de telle sorte que l'entrelas de chaque liane, de chaque tige et de chaque épine formait des centaines d'yeux qui avaient tous la même iconographie. Ils étaient impassibles et semblaient vivants et morts à la fois. Ils dégageaient une aura malsaine, peut-être due aux chuchotements qui passaient d'un oeil à l'autre.

Les hostilités commencèrent rapidement, sans que Mwayer n'eût d'ailleurs le temps de se préparer. Des dizaines de plumes arrivèrent pour parachever la phrase de celui qui s'était mis en tête de les tester. Layne réagit plus rapidement que lui, il les para toutes, mais le message était clair, ici celui qui leur parlait faisait ce qu'il voulait, nul besoin de résister. Il ne leur restait plus qu'à franchir les épreuves.

Xaraxus, le nom était tombé. Sans savoir pourquoi, Mwayer n'osa pas le répéter, son regard s'était assombri et il s'était accroupi. Il avait besoin de sentir quelque chose, une aura, une énergie, il ne savait pas s'il pouvait faire cela, mais il avait besoin d'avoir un point auquel se rattacher, il le cherchai dans le sol, mais ce phare lui arriva par les airs. Ce fut la main de Layne qui se tendit à lui. Il la saisit sans hésiter, le pacte était clair dans la tête des deux Alfars, quoiqu'il arrive, survivre, aider l'autre avec un seul objectif en tête : Drosera.

- Exactement, mais je nous fais confiance, on va réussir à battre quelqu'un qui se bat avec des plumes.


Un rire mesquin retentit dans les feuilles qui entouraient la clairière lorsque soudain, Mwayer tomba à la renverse. Sa tête frappa le sol avec violence et son corps commença à être entouré de lianes qui l'attiraient dans la mousse. Devant Layne apparut une table finement ouvragée et une chaise toute aussi belle. Sur cette table se tenait fièrement une fiole. Sa base était ronde et elle se terminait par un tube droit, elle semblait faite de cristal et le peu de soleil qui avait réussi à percer la coupole des arbres faisait briller un liquide qu'on ne voyait presque pas à l'intérieur.

- Bois. Meurs. Sauve-le. Refuse. Vis. Tue-le.

La voix s'était fait claire, synthétique, l'Æther de la vengeance voulait voir ce que les Alfars avaient dans le ventre, s'ils étaient prêts à faire des sacrifices, il avait besoin d'agents puissants et fidèles. Ses méthodes étaient mesquines, mais elles étaient efficaces. Xaraxus.

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