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 Bacchanale | Isiode

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Isiode et Isley
~ Ange ~ Niveau III ~

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◈ Parchemins usagés : 1066
◈ YinYanisé(e) le : 04/01/2016
◈ Activité : Soldats
Isiode et Isley
Dim 15 Sep 2019, 19:08

« Être un Prince? L’influence de ce cet endroit doit encore vous faire effet, pour que vous disiez une telle chose », échappais-je dans un soupir résigné, de la voix la plus sérieuse qui soit, alignant déjà plusieurs enjambées afin de nous éloigner de cet établissement corrompu, à qui je lançais une brève œillade, les sourcils froncés.

Quel était cet endroit, exactement, et comment diable avais-je fait pour atterrir dans un tel bâtiment? Mes souvenirs étaient pourtant clairs : je me promenais avec le soldat Rogue à travers la ville déchue, dans l’optique de retourner à notre auberge afin d’annoncer à mon frère et à Hiddleston que nous n’avions rien trouvé qui puisse supposer la présence, voire même l’existence, de ce Chaman Bitem. Et puis, en un clignement des yeux, je m’étais retrouvé au milieu de ce salon, au cœur d’ébats et d'enlacements plus profonds et charnels les uns que les autres. Cela étant dit, maintenant que nous étions sortis, un poids s’était soulevé de nos épaules aux premiers pas que nous avions esquissé à l’extérieur. L’air, tout de suite, m'avait paru plus léger, moins asphyxiant, plus frais et rafraîchissant. Cependant, à peine m'étais-je extirpé d’un problème qu’un second était apparu sous mes yeux. L’Elfe… n’était plus l’Elfe, et d’un mouvement discret, j’avais penché la tête sur le côté, légèrement troublé par la vision qui s’était figée face à moi.

« Ce n’est rien, vraiment. Ne vous en faîtes pas pour moi… » Lui avais-je assuré en balayant l’air de ma main sans la regarder, l’incitant, cela étant dit, à marcher.

Saleté… Avais-je songé à l’instant où les images de cet homme et de son horrible parfum m'étaient revenues en mémoire. Ma vue s’était troublée et c’est à partir de cet instant que Circë s’était métamorphosée. Par ailleurs, cette dernière avait remarqué ma soudaine confusion et sans attendre, je lui avais tourné le dos, une main posée contre mon visage, commençant à aligner les pas les uns à la suite des autres. Ce vile… Une légère contraction de ma mâchoire pouvait témoigner de ma frustration. Pourtant, malgré l’altération de son faciès et de sa silhouette, la voix que je percevais était celle de la sylvestre, sans aucun doute. C’est pourquoi, je me permis de canaliser plus intelligemment et modérément la portée et l’intensité de mon pouvoir de suppression d’émotions, la tentation de la Luxure s’en étant allée à l’instant où nous avions quitté le bordel. J’avais l’impression que plus nous entretiendrons nos distances par rapport à cet édifice et mieux nous nous porterons. Autour de nous, l’ambiance de l’Etesia Muna résonnait puissamment, bien plus fort que lorsque nous nous trouvions dans cette maison des plaisirs, où toutes activités extérieures ne semblaient pouvoir percer cet endroit interdit, comme pour préserver ces instants d’intimité en créant une enveloppe hermétique à tous sons, à toutes distractions. Des enfants courraient dans les rues, œufs à la main, tandis que des marchands scandaient à haute voix les mérites de leurs produits aux passants qui s’attardaient un instant pour contempler ou évaluer. Le contraste entre l’intérieur de cette maison des plaisirs et l’extérieur était saisissant. J’avais l’impression d’être tombé dans un tout autre univers, comme si nous avions simplement traversé un portail, Circë et moi, pour revenir dans les rues d’Avalon. C’est alors que je sentis un toucher d’abord frôler ma main, puis l’attraper. Instantanément, je suspendis mon pas.

« Vous avez raison. Nous n’étions pas nous-mêmes de toute façon. Mais je ne peux pas oublier le fait que j’ai failli dépasser la limite et, par le même fait, vous entraînez à ma suite, lui admis-je en étirant un drôle de rictus, mi-gêné mi-effrayé. Ne soyez pas désolée. Vous avez essayé, j’en suis convaincu, même si la tâche fut particulièrement difficile, lui dis-je en lui faisant un vague signe de tête. Mais peu importe, vous êtes de nouveau vous-même à présent et c’est mieux ainsi. Pour tout le monde. »

J’hochais de la tête, convaincu, arrêtant définitivement notre marche : nous étions suffisamment éloignés de cet enfer, à mon avis.

« Et vous voyagerez avec quels moyens? Lui posais-je sérieusement. Pouvez-vous communiquer avec votre Roi d’ici? Je soupirais. Sincèrement, vous ne m’embêtez pas, Circë. Je tiens simplement à vous aider. Vous êtes comme moi, après tout… Vous avez été entraîné contre votre gré dans cette histoire. Je me demande ce qui s'est passé... »

Je me frottais le menton, pensif.

« Mes compagnons et moi-même pourrions vous donner un coup de main, ne serait-ce que pour vous aider à reprendre contact avec votre Roi, ou pour vous aider à trouver un moyen de transport adéquat qui puisse vous mener à bon port », proposais-je sans véritablement savoir s’il pouvait y avoir un quelconque navire pouvant se diriger vers cette Île Maudite.

Les racontars étaient pauvres au sujet de cette mystérieuse île perdue, et pourtant, à l'époque de la Guerre des Dieux, certains bruits courraient à son propos, sans que l'on sache véritablement ce qu'il en était aujourd'hui. Je tentais une nouvelle œillade dans la direction de l'Elfe, reportant presque aussitôt mon regard sur un point invisible à ma gauche. Ça n’avait toujours pas changé, son corps n'était toujours pas le sien, et je ne saisissais pas complètement ce qui se produisait en réalité. Est-ce que ce parfum me faisait voir une illusion? Certainement. Et même en sachant cela, c'était étrange de lui accorder un regard. Puis, je me demandais comment une telle femme pouvait habiter sur une île de cette réputation… Au croisement d'une rue ou dans une taverne près d'un port, il était possible d'entendre quelques folles rumeurs à son propos, mais toutes tournaient dans le même sens: l'Île Maudite était un fléau, qui dévorait les plus téméraires sans que l'on sache ce qui advenait d'eux.

« C’est en raison du dernier Lux In Caelum… Lui répondis-je après un moment. J’ai accompagné l’Ultimage pour le lancement des lampions, puisque j’ai été celui qui a retrouvé la fève d’or dans ma galette. Par conséquent, j’ai été son cavalier et, de fil en aiguille, je suppose que les gens ont fini par m’affubler de ce nom. »

J'étais quelque peu surpris de savoir qu'elle ne me connaissait pas, même de nom, mais en même temps, je trouvais cela relaxant, nouveau. Ce n'était pas facile d'être simplement reconnu pour sa chance, alors que l'on aspirait peut-être à plus. Je marquais une pause, statique.

« Et vous, la Fugitive? De quoi vous échappez vous? » Lui posais-je finalement avant de planter mon regard dans les yeux du personnage que devait être Circë, faisant un effort pour l'observer.


1 120 mots | Post VIII


It's a little price to pay for salvation
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Mar 29 Oct 2019, 13:06

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Bacchanale


« Je… Non vraiment… » Circë s’imagina un instant se retrouver en présence des compagnons de cet homme et se sentit fébrile. Ils demanderaient sans aucun doute comment est-ce qu’ils s’étaient rencontrés et elle n’était pas prête à assumer ce qu’il venait de se passer devant de parfaits étrangers. Leur dirait-il ? Il pouvait mentir. Un Ange le pouvait, tout comme un Ygdraë. Elle en était le parfait exemple, bien que ses mensonges ne soient néfastes pour personne. En réalité, elle ne voulait pas partager ce moment avec un autre que lui. Elle préférait que ses caresses restent un secret. Elle s’était livrée, il l’avait vu pleurer, il l’avait entendu gémir et… Elle baissa les yeux, ses doigts jouant avec le premier morceau de tissu qu’elle trouva, dans des mouvements qui révélaient son embarras. « Vraiment, je peux rentrer chez moi par mes propres moyens. » confirma-t-elle. La jeune femme n’en était pas sûre mais elle jugeait que ce serait mieux ainsi. Ses sentiments à l’égard de cet homme étaient encore chamboulés et elle avait peur d’en arriver à l’aimer d’une façon ou d’une autre. C’était très étrange mais elle n’était pas familière avec les contacts physiques et, sous l’emprise d’un sort ou non, elle sentait qu’il y avait, de son côté, une forme de lien qui s’était créé. Elle se sentait proche de lui, parce que leurs corps l’avaient été, de plusieurs façons. Il y avait le côté charnel, bien sûr, mais il l’avait aussi réconfortée sans rien espérer en retour. Sa peau contre la sienne et le fait qu’elle ait pu partager des moments d’intimité avec lui contribuaient à son trouble. Elle n’était pas habituée à autant d’égard et de tendresse. Quelqu’un comme elle, qui n’avait jamais connu de réel lien affectif, était forcément bien plus sensible aux petites attentions. Elle espérait vite, admirait vite, et se trouvait tout aussi rapidement dans une situation qui la rendait dépendante et soumise. Elle s’en rendait compte. Elle l’idéalisait peut-être, aussi.

« Oh je vois. » murmura-t-elle doucement. « Ça doit être vraiment beau, ce lancé de lampions. » ajouta-t-elle avec un ton peut-être légèrement envieux. Elle imaginait facilement le ciel nocturne s’éclairer de mille feux. « Dans un cadre comme celui-ci, accompagné d’une Reine, ce n’est pas si étonnant que l’imagination du peuple se soit montrée féconde à votre égard. » Circë était plutôt inculte concernant les derniers événements. Rester à Melohorë puis sur l’Île Maudite, ne lui avait pas permis de s’informer sur le Monde. Elle pensait savoir que l’Impératrice Blanche était à présent voilée mais ses connaissances s’arrêtaient là. Elle se pinça les lèvres, se trouvant bête et inutile. « J’espère que je pourrai y assister un jour. » dit-elle dans un sourire. Changer de sujet l’apaisait, bien qu’elle prît conscience que l’Ange devait être quelqu’un d’important pour que les Ætheri lui octroient la chance de se rapprocher des Rois ainsi. Et puis, il avait beau s’en défendre, il avait la carrure d’un prince.

« Eh bien… C’est que… » Elle ne savait pas s’il comprendrait. Elle-même, et tout en faisant partie de son peuple, trouvait cette façon de faire légèrement étrange, voire cruelle. « Chez les miens, il est de coutume que lorsque nous mourrons, nous nous transformons en arbre. Les Rois et Reines du passé forment les Yggdrasils. Après la Guerre, les Yggdrasils se sont réincarnés à l’intérieur d’individus. Ils sont très importants car la légende raconte que la survie de la nature dépend de ces entités. Ainsi, lorsqu’il y a un risque qu’un Ygdraë porte en lui un Yggdrasil, il est appelé Löth et se voit interdire la possibilité de quitter les terres de notre peuple. Il devient sacré, en quelque sorte, protégé par nos soldats et difficilement accessible pour autrui, même les membres de sa famille. » Elle marqua une pause, légèrement mal à l’aise. « S’il venait à mourir, les conséquences seraient désastreuses. » Elle se pinça les lèvres, les mouvements de ses doigts un peu plus marqués. « Il se trouve que je suis une Löth et que je me suis enfuie de Melohorë. Ça ne s’était jamais vu avant et… » Elle était persuadée de ne pas être une Yggdrasil. « Enfin, ce n’est pas très important. Beaucoup de déplacements et d’inquiétudes pour rien. » dit-elle, comme pour minimiser le souci. « Je préférerais être le Prince de Caelum, quitte à choisir. » tenta-t-elle dans un sourire un peu triste.

Après un petit silence, elle s’approcha davantage de lui. « J’ai été heureuse de vous rencontrer, même dans ces conditions. Je pense que vous pouvez partir maintenant. Je me débrouillerai. » Elle lui sourit de nouveau, de façon légèrement forcée. C’était mieux comme ça, surtout qu’elle s’était rendus compte du comportement étrange de l’homme depuis quelques temps. « Vos compagnons doivent s’inquiéter en plus de ça. » Elle hésita. « Et je vois bien que je vous mets mal à l’aise… »

822 mots

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Isiode et Isley
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Isiode et Isley
Sam 02 Nov 2019, 21:06

« Le peuple des Ygdraës a bien changer depuis le retour de Sympan… » Laissais-je tomber dans un murmure, me remémorant la conversation que j’eus avec Aramis Borghild alors que l’excitation de la Coupe des Nations avait pris d’assaut les Jardins de Jhēn.

Nous nous étions longuement parlés, lui et moi : des Elfes et de leur autarcie, des Anges et du génocide, et j’avais fini par en apprendre un peu plus sur ce qui s’était produit du côté du peuple de la forêt, sans pour autant avoir demandé des précisions aussi pointues sur certains sujets. L’histoire des Yggdrasil et de ceux que les Elfes nommaient Löth en était de ceux-ci et j’écoutais mon interlocutrice d’une oreille attentive.

« Cette situation ne semble pas si anodine, surtout si les Elfes déploient autant d’efforts pour la protection de quelques individus seulement, lui fis-je savoir en penchant la tête sur le côté. Et cela ne vous fait rien d’avoir tourné le dos à votre peuple? D’avoir tourné le dos à vos responsabilités? »

Je lui avais demandé ceci sur un ton qui n’impliquait aucune remontrance ou jugement, juste de l'incompréhension. Je ne comprenais simplement pas pourquoi elle avait pu faire cela à l’endroit des siens. Les enjeux impliqués étaient certainement plus grands que ce que je me l’imaginais, et peut-être étaient-ils bien plus complexes que ce qu’elle avait voulu laisser entendre, mais après l’avoir écouté parler de la sorte, il me semblait qu’elle était celle en faute après s’être ainsi enfui des terres elfiques.

« Je ne suis guère en position pour vous juger, mais cela m’apparaît… »

Quel serait le mot le plus adéquat pour formuler ce à quoi je songeais? Ayant, du plus loin que je me souvienne, constamment voué ma vie à celle de mon peuple, homme d’épées et d’armes qui ne vivait que pour la défense des siens, je ne parvenais pas à saisir pourquoi la sylvestre avait choisi de fuir les Elfes, une communauté certes stricte et sévère, mais je ne m’imaginais guère mal vivre en leur compagnie. Et tout cela pourquoi? Pour séjourner sur une île que les rumeurs décrivaient de monstrueuse, sombre, mais surtout de maudite? Avec un… Roi cannibale pour compléter le tableau? La situation paraissait invraisemblable et mon esprit de guerrier peinait à concevoir que l’on ne veuille se donner corps et âme pour sa patrie, surtout lorsqu’une responsabilité aussi grande pesait sur ses épaules. Malgré l’exclusion et l’isolement, la surprotection et la restriction de sa liberté, pour son peuple et son bien-porté, n’était-ce pas un honneur – et un devoir – pour tous les Löths de s’assurer qu’aucune catastrophe ne soit engendrée?

« Inconcevable », finis-je par exprimer à l’endroit de l’Elfe, lui dévoilant ainsi le fond de ma pensée.

J’exhalais un soupir, la détaillant du mieux que je le pouvais, compte tenu de la situation particulière dans laquelle l’homme du bordel m’avait mise en m’aspergeant la figure de son parfum.

« Parce que vous croyez que le Prince de Caelum n’a aucune responsabilité? »

Me penchant dans sa direction, j’ancrais bien profondément mes iris dans les siens.

« Malgré les difficultés qui se placent sur notre chemin et le poids de nos obligations, il n’est jamais sage de fuir : la réalité finit toujours par nous rattraper. Et on ne peut y échapper, mademoiselle Vairë. Tout ce qu’il nous faut faire, c’est nous adapter. Nos rôles sont des fois bien plus grands et pesants que nous le sommes en tant que Mortels et ce, peu importe les situations. Pourtant, si les Ætheri nous ont octroyé ce Destin, nous ne pouvons que progresser en fonction de ce dernier et apprendre des obstacles qu’ils nous ont mis sur notre chemin. »

Je me redressais.

« Ce Destin peut être injuste, je le conçois, mais il nous a été donné pour une raison précise. Bien précise. Et c'est pourquoi nous ne pouvons le fuir; seulement le supporter, et avec l'aide d'autrui, il est bien vrai que ce fardeau peut peut-être paraître plus léger. »

Détournant les yeux sur le côté, je remarquais que la silhouette de l’Ygdraë se remettait alors à trembler. Plusieurs fois, je clignais des yeux, remarquant à certains endroits que le corps devant moi reprenait enfin son apparence d’origine. Je me pinçais l’arête du nez, grognant.

« Ce n’est… »

Je soupirais, reportant mes yeux sur son visage.

« Vous n’y êtes pour rien. C’est à cause de ce que cet homme m’a envoyé au visage tout à l’heure… Vous… Vous n’êtes plus physiquement vous et cela est particulièrement perturbant. Je ne sais pas si c’est très clair… »

Je la fixais longuement, silencieusement, les formes de sa silhouette apparaissant de nouveau pour, enfin, se stabiliser. Une fois de plus, je me permis de soupirer. Ça avait été étrange, bien plus qu’étrange, de devoir parler à une forme translucide et sans véritable apparence. Parce que c’est bien cela que j’avais regardé depuis une bonne dizaine de minutes présentement : le vide et rien du tout, si ce n’était qu’une vague silhouette dont les contours m’apparaissaient brièvement flous. Qu'avait voulu faire cet homme en me balançant ainsi son produit? Je peinais à comprendre. Après m’être légèrement secoué la tête, comme pour remettre mes idées en place, je posais finalement l’un de mes poings sur ma poitrine, renchérissant presque aussitôt :

« Si vous insistez », lui répondis-je lorsqu’elle réitéra son souhait à ce que nos chemins se séparent.

C’est pourquoi, dans une légère révérence, en abaissant mon buste vers l’avant, je lui exprimais mes plus sincères salutations.

« Si je puis me permettre un conseil, rejoignez les Gorges Jumelles. Là-bas, vous trouverez certainement un navire qui acceptera de vous mener auprès des vôtres… Sinon, il vous sera toujours possible de demander votre itinéraire sur place. »

Je ne savais pas du tout si elle refusait mon aide parce qu’elle se sentait elle-même extrêmement embarrassée par ce qui s’était produit dans ce lupanar ou si elle réagissait de la sorte pour, au contraire, mon propre bien, mais j'avais bien compris son souhait et n'insista pas plus que cela.

« Soyez prudente. »

Je marquais une courte pause, me décalant sur le côté avant de lui tourner le dos. Mais à peine avais-je fait un pas que je suspendis ce dernier, coulant une œillade en direction de la sylvestre par-dessus mon épaule.

« Et comptez sur moi pour faire attention à votre présent. »


1 065 mots | Post IX | FIN


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