Alors que la guerre se terminait enfin après des siècles de lutte, le couple Ward eut envie de changer d’air, comme pour repartir d’un nouveau point et laisser le passé et ses atrocités derrière eux. C’est ainsi qu’ils firent l’acquisition de leur humble demeure en Haute-Terre. Maison modeste, elle n’en reste pas moins douillette et confortable, sa bâtisse en pierre donnant air chaleureux à la chaumière. Organisée en deux étages, le rez-de-chaussée est composé de la cuisine sur laquelle s’ouvre la porte d’entrée, d’une salle à vivre où l’on papote auprès de la cheminée, d’un petit bureau où Gilbel entrepose ses collections d’insectes et d’une petite bibliothèque où Bellada garde précieusement ses livres préférés. On peut accéder à l’étage en empruntant un petit escalier en bois sous lequel la grand-mère range ses balais. En haut, on retrouve la chambre du couple, grande et spacieuse, lumineuse. Un petit bureau est disposé dans un coin, tandis qu’un lit à baldaquin dont les rideaux bleu nuit cache le soleil pour leur permettre de dormir est installé contre le mur du fond. Les murs sont décorés des œuvres d’arts de leurs enfants et petits-enfants. Si l’on continu dans le petit couloir, on peut retrouver deux chambres d’amis, plus petite mais tout aussi chaleureuses, pour recevoir le reste de la famille. Le tout est décoré par les soins de Bellada, qui s’assure que chaque pièce soit impeccablement rangée et soit chaleureuse. Les petits-enfants des Ward aiment appeler cette vieille maison la Maison du Bonheur, car l’atmosphère y est joyeuse et chaleureuse, et il semblerait que jamais aucun souci ne puisse y arriver. Enfin, la maison possède une petite cour à l’arrière, en grande partie du jardin-potager de Bellada. Une petite table en bois y est installée pour profiter d’un repas en extérieur. Les enfants aiment s’y cacher le temps d’une partie de cache-cache.

■ Propriétaires : Bellada Ward & Gilbel Ward.
■ Résidents : Gilbel, Bellada.

Bien loin du château de princesse dans lequel pensait atterrir Mertle en épousant Sefus, le couple de sorcier vit dans un appartement fort modeste de la capitale. Située au-dessus d’une boutique d’herboriste, un mélange d’odeurs exotiques s’est imprégné dans les murs, jusqu’à ne plus jamais s’en défaire. Si la façade extérieure reste en bon état, l’intérieur n’est que très rustique. En montant l’escalier en colimaçon, on peut accéder à un petit couloir où quatre portes se proposent. Celle débouchant sur l’appartement des Boffin est la dernière à droite. En l’ouvrant, on découvre la salle principale, qui sert à la fois de salon sur la gauche proche -avec un sofa à moitié décousu, une table basse bancale et un vieux portrait de famille à peu près en bon état- de bureau -avec une armoire remplie de livres, un petit bureau d’une personne croulant sur le nécessaire à écrire- et d’une cuisine salle à manger sur la droite. Au fond, deux portes fermées. Celle près de la cuisine donne accès à la chambre du couple. Il y a peine la place pour leur lit marital, une armoire pour ranger leurs vêtements, et un hôtel dédié à Ethelba. La seconde, située près du bureau, donne accès à une salle d’eau à peine plus grande qu’un placard. Un pot de chambre y est stocké, ainsi qu’une bassine remplie d’eau plus ou moins propre et fraiche. Le tout est très peu décoré, quasiment laissé à l’abandon.

■ Propriétaires : Sefus Boffin.
■ Résidents : Mertle & Sefus Boffin.