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 [II] - Sauvetage en milieu hostile [Anwen]

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Typhon Gargantua
~ Eversha ~ Niveau V ~

~ Eversha ~ Niveau V ~
◈ Parchemins usagés : 915
◈ YinYanisé(e) le : 09/01/2019
◈ Activité : Chasseur [Rang III] & cuisinier [Rang III]
Typhon Gargantua
Mar 19 Mar 2019, 19:21

Catégorie de quête : II. Sauvetage
Partenaire(s) : Anwen Worthington
Intrigue/Objectif : Un malheureux voyageur du Rocher au Clair de Lune à fait une chute dans un profond ravin. La dégringolade de la pente escarpée laissa la victime dans un état précaire, mais stable. Il faut trouver un moyen d’atteindre la victime et de la remonter en lieu sûr avant qu’elle ne succombe à ses blessures.




Kram, aussi connu comme « la Saison des Cieux hurlants. » Il s’agit d’une des saisons les plus dangereuses du Rocher au Clair de Lune pour un vagabond solitaire. Après avoir trouvé refuge dans les plaines inférieures pour la saison du Tayza, il faut alors gagner les hauteurs pour éviter les inondations, les glissements de terrain et les rafales.

Malgré son jeune âge, Dhavala n’en était pas à son premier Kram, mais il s’agissait de sa première expérience du Kram sans l’appui d’une meute. Évidemment, le jeune Evergrim avait quitté sa meute lors du Renha de l’année précédente. Il était ainsi plus facile de prendre ses repaires durant la Saison de Phoebe, pour être mieux préparé aux saisons plus difficiles.

Le Tayza s’était avéré une expérience plutôt avantageuse pour le jeune chasseur. La mobilité d’un chasseur solitaire était bien plus grande que celle d’une meute. Tout comme la faune, Dhavala allait de point d’eau en point d’eau, descendant toujours plus bas dans les plateaux du Rocher, alors que la sècheresse gagnait les hauteurs et tarissait sur son passage les sources d’eau. En somme, il n’avait jamais été aussi facile de trouver et d’abattre des proies.

Ayant gagné en expérience, ce n’était pas par pure gloutonnerie que le chasseur se goinfra. Certes, son appétit vorace demeurait le principal coupable, mais la raison avait elle aussi sa place. En mangeant autant, Dhavala prenait du poids, ce qui lui permettait de mieux résister aux temps où la nourriture était plus rare. Au final, l’Eversha avait passé la Saison du Soleil Rouge le ventre bien rond. Il passa une bonne partie de son temps à relaxer et à profiter du soleil, pendant que la viande non consommée était séchée pour plus tard. C’était un mode de vie bien plus aisé que de suer à transporter son village dans une course désespéré contre la sècheresse, n’ayant ni le temps ni les ressources pour profiter de la saison.

Si après la pluie vient, le beau temps, l’inverse est tout aussi vrai. Si le Tayza était plus aisé sur un Eversha seul, alors le Kram était tout le contraire. Ce n’était pas pour rien que les meutes transportaient leurs structures lors de leurs déplacements. Pendant le Tayza, ça semblait être un gaspillage d’effort, mais arrivé la Saison des Cieux hurlants et ces abris valaient chaque goutte de sueur versée. Ils permettaient, entre autres, de dormir au sec, manger au sec, faire du feu... La liste des éléments dont Dhavala était privé n’en finissait plus. Pire, son incapacité de protéger de l’humidité la viande qui avait été séchée força le jeune chasseur à jeter de la nourriture pour cause de moisissure. Léger réconfort, si réconfort il y avait, la prochaine saison serait celle du Renha.

***

Kram n’était pas seulement une saison difficile pour Dhavala. C’était une saison difficile pour tous les Evershas et encore plus difficile pour les voyageurs au Rocher au Clair de Lune. Le terrain, déjà traitre, n’en devenait que plus dangereux. Les glissements de terrain impromptus changeaient la cartographie de la région. Une route sécuritaire pouvait être condamnée et nécessiter un détour bien plus dangereux. En réponse à ces risques accrus, les uns se joignaient aux autres, parcourant des chemins similaires, se protégeant mutuellement et partageant leurs précieuses ressources. Les points de passage sécuritaire d’un plateau à un autre n’étaient pas si abondant, alors ces caravanes se formaient fréquemment, et parfois spontanément, durant Kram.

Dhavala rejoignit l’un de ces mouvements à peu près à son insu. Il marchait sous la pluie battante en quête de terrain plus élevé, telle étant la coutume lors de la saison. À un moment, le jeune chasseur se retrouva derrière un groupe empruntant le même chemin. Quelques heures plus tard, un autre groupe avait rejoint cette position et Dhavala faisait maintenant partie d’un mouvement comprenant des dizaines de voyageurs de toute sorte. S’ils étaient presque tous Evershas, ils n’étaient pas tous Evergrims et le jeune homme était confronté à des morphologies dont il n’avait pas l’habitude.

En soirée, quand la caravane s’organisa pour la nuit, Dhavala fut des plus heureux de se voir offrir une place au sec. De même, la viande séchée qu’il avait réussi à préserver de l’humidité fit le bonheur des occupants de la tente. Morphologie particulière ou pas, tout aide était la bienvenue. C’est ainsi, sans trop savoir pourquoi ou comment, que Dhavala se retrouva le lendemain à porter une partie du fardeau de la petite meute qui l’avait accueilli la veille. L’Evergrim n’était pas le plus fort du lot, mais il disposait d’une paire de bras et de deux jambes fonctionnelles. C’était suffisant pour aider, alors il aida. Il n’y avait pas lieu de réflexion ou de questionnement. Ainsi procédait-on dans une caravane lors de la Saison des Cieux hurlants.

***

Ce jour-là, le ciel s’éclaircit quelque peu. La couche nuageuse restait trop épaisse pour que l’on puisse apercevoir le soleil, mais il ne pleuvait pas. Ce temps gris, qui aurait pu être qualifié de maussade, était plutôt un répit de la pluie, ce qui était plus qu’apprécié des voyageurs. Si le vent soufflait par bourrasques capables d’arracher une tente de terre, enfin, il ne pleuvait plus.

Malgré la vent fort, on espérait profiter de l’absence de pluie pour augmenter la cadence de la caravane et atteindre un refuge pour la nuit. Ledit refuge était une formation rocheuse, où le plateau que cherche à atteindre la caravane superpose celui sur lequel marchent les voyageurs. Ce n’était pas un refuge à proprement parler, puisque l’endroit se résumait à un vaste espace dégagé à la merci des vents, mais le plafond rocailleux avait l’avantage d’offrir un peu de protection contre la pluie. Plus un point de repère qu’un refuge, cet endroit clé de la région était offrait le seul chemin sûr pour les voyageurs en direction des plateaux supérieurs.

L’absence de pluie pour cette étape du chemin était une véritable bénédiction de Phoebe. L’enjeu était de taille, puisque la route longeait un profond ravin, d’où s’écoulait un torrent d’eau alimenté par la pluie de Kram. Aucune barrière ne pouvait résister aux intempéries, alors d’un côté, il y avait une petite falaise, surplombée d’une forêt dense. De l’autre côté, s’offrait le vide du ravin. La route avait été agrandie en creusant à même la pierre de la falaise, alors la petite cavité offrait un minimum de protection contre l’écoulement de la pluie et une distance presque acceptable du ravin. Parsemant la route, se trouvaient diverses effigies de bois et de pierres, funeste rappel des nombreuses victimes du ravin.

Même sans pluie tombant du ciel, la route était glissante et les vents traitres. Plus l’on se dépêchait pour parcourir ce chemin de la mort, plus on risquait une chute. Toutefois, prendre son temps, c’était risquer un nouveau déluge de pluie. Sous la pluie, il était difficile de voir les nombreuses courbes du ravin. Il n’y avait donc pas de marche à suivre et chacun avançait au rythme qu’il jugeait sécuritaire.

***

C’est sur ce chemin que la caravane se divisa. Les plus aventureux et les plus mobiles prirent la tête, préférant tirer plein avantage de l’absence de pluie pour parcourir la route du ravin aussi rapidement que possible. Ce luxe n’était pas offert à tous, puisque les meutes plus importantes avaient de lourdes charges à porter. Enfin, il y avait les entredeux. Ceux qui n’avaient pas un lourd fardeau à transporter, mais dont le rythme de marche ne permettait pas de suivre l’élite des Evershas.

Dhavala se retrouva parmi ces entredeux. En temps normal, il aurait cherché à tenir le rythme de marche du peloton de tête, mais il s’était retrouvé à offrir son aide à une petite meute, par politesse pour leur hospitalité. Ces derniers étaient plutôt âgés. Il s’agissait de toute évidence d’une meute qui peinait à garder ses jeunes, alors il ne restait que les vieux. Ce n’était pas sans rappeler la meute d’origine de Dhavala, ajoutant une pointe de nostalgie à ce voyage vers les hauteurs. C’était entre autres pourquoi le jeune chasseur était aussi utile, malgré son manque d’expérience.

Puisqu’il s’agissait de sa première saison du Kram en solitaire, l’Evergrim apprécia la compagnie des autres durant cette période difficile. Il comprenait d’ailleurs maintenant l’importance de transporter une tente lors de ses voyages. Dhavala s’en voulut d’avoir gaspillé la saison dernière à se goinfrer et à faire la sieste, alors qu’il aurait dû tirer avantage de ce temps profitable pour construire une tente capable de soutenir les éléments du Kram. Il était donc fortuit pour lui de profiter de la tente d’autrui, quitte à aider ces derniers et prendre plus de risques.

***

Il se passe rarement une saison du Kram, sans qu’un malheureux soit avalé par le précipice du ravin. Avec une route de pierre glissante et des rafales imprévisibles, il suffit d’un moment inattention pour perdre pied. La mort tend alors ses bras et il n’y en a que peu qui puissent résister à cette étreinte funeste.

Aussi jeune, Dhavala n’avait encore que peu côtoyé la mort. Voir un infortuné plongé dans le vide d’aussi près fut un choc terrible pour le jeune chasseur. Ce n’était pas une proie qui donnait sa vie pour que le jeune homme se nourrisse, c’était une personne, avec une famille et des amis, qui tombait pour ne plus jamais remonter. Ne pouvant détourner le regard, comme la plupart des voyageurs autour de lui, Dhavala se précipita au bord du ravin dans une tentative, aussi désespérée que futile, de sauver ce compagnon de voyage qu’il ne connaissait même pas.

Ce geste fut une erreur. Pas parce que l’Evergrim tomba à son tour, même si un grand frisson parcourait son échine, mais parce que le malheureux avait échappé à la mort. Par une chance qui défiait l’entendement, le voyageur avait dévalé la pente du ravin et s’était arrêté sur une mince plateforme rocheuse, quelques mètres seulement au-dessus du violent torrent. Qui que soit cette personne, elle était mal en point, s’était évident. La paroi escarpée du ravin était fournie de roches aiguisées et de nombreux obstacles créés par l’érosion du ravin. Toutefois, elle avait échappé à la mort certaine du torrent et donnait de timides, mais bien vivant, gestes confirmant sa survie.

***

La perte d’un membre de la caravane stoppa net la progression de cette dernière. Il y avait de toute évidence un risque mortel à poursuivre ce chemin et chaque meute devait déterminer s’il valait mieux rebrousser chemin ou poursuivre leur route. Rebrousser chemin n’était qu’une mesure temporaire. Kram n’en était qu’à ses débuts, il fallait gagner les hauteurs ou risquer glissements de terrain et inondations. La seule question pertinente à poser était : est-ce que mes chances sont meilleures aujourd’hui ou demain? L’absence de pluie signifiait que seuls les caprices du vent étaient à craindre. Demain, il risquait d’y avoir le vent en plus de la pluie torrentielle. La réponse était choisie d’avance. Il fallait continuer et laisser à son sort la malheureuse victime.

Ce ravin mortel était très bien connu des habitués de la région. Le torrent tirait sa source du plateau du dessus et le refuge donnait une vue impressionnante de la cascade qui, encore aujourd’hui, creusait le ravin toujours plus profondément dans la pierre. Il était impossible d’atteindre le bas du ravin à cet endroit. Non, pour ce faire, il fallait rebrousser chemin et parcourir près d’une semaine de marche avant d’atteindre le gué. Il fallait donc une semaine de plus, pour longer le torrent, et ce en plein Kram, où le niveau de l’eau est à son plus haut. Il s’agissait d’une entreprise des plus risquées. Qui plus est, un tel sauvetage supposait que la victime pouvait survivre deux semaines durant, à la merci du Kram.

Un Eversha non loin de Dhavala, qui avait lui aussi vu la scène, exprima sa pensée. Il parla d’un Grimwyn avec un fort accent. Ces mots avaient pour but d’atteindre les oreilles concernées, sans se soucier de toute autre présence.

« ત્યાં કંઈ નથી જે આપણે કરી શકીએ. જો હું નીચે હોત, તો હું મારી પીડાને ટૂંકાવીને મારી પાસે ફેંકીશ. »
(Grimwyn : « Il n’y a rien qu’on puisse faire. Si j’étais en bas, je me jetterais dans le torrent pour abréger mes souffrances. »)

Dhavala répondit à de telles paroles par un regard noir de colère. Ces mots venaient de la bouche d’un Eversha qui avait visiblement une grande expérience de la vie au Rocher au Clair de Lune. Sa peau portait diverses cicatrices, certaines provenant vraisemblablement de combats. De toute évidence, ce n’était pas le genre d’individu à parler sans connaissance de cause. Il reprit alors son fardeau et incita les autres à reprendre la marche. Devant une telle présence, la caravane entière sembla se résigner au sort de leur compagnon de route.

Dhavala ne pouvait pas le tolérer. Toute sa vie, il avait respecté diverses traditions. Sa foi, ses valeurs, ses aspirations, toute son existence découlaient de ces traditions. L’une d’elles, en particulier, stipulait qu’un Himsaru devait toujours apporter son aide à un Eversha dans le besoin. Si un tel geste était dans les limites de ses capacités, alors Phoebe en était témoin, de l’aide serait apportée où elle était requise, au péril de sa vie si nécessaire. Il n’était pas dit que les Himsaru avaient les traditions les plus sensées, mais c’était les traditions auxquels Dhavala adhérait, pour le meilleur et pour le pire.

Le jeune chasseur se leva pour faire face à son ainé, soutenant le regard de ce dernier. L’on aurait aisément pu penser que le jeune faisait preuve d’une immense volonté, défiant ainsi une présence aussi écrasante de celui qui avait vraisemblablement traversé les pires tempêtes. En réalité, le jeune Evergrim n’avait jamais tenu compte des avertissements non verbaux de ses paires. Ce n’était pas tant de la volonté que de l’ignorance qui porta le jeune à faire fi des avertissements du vieux.

Dhavala prononça haut et fort ces mots de défit, se refusant catégoriquement d’abandonner à son sort la victime du ravin.

« મને શૉર્ટકટ ખબર છે. હું તેને બચાવી શકું છું. હું તેને બચાવીશ! »
(Grimwyn : « Je connais un raccourci. Je peux le sauver. Je vais le sauver! »)

La discorde était palpable entre le jeune insouciant et le vétéran. Un chef de meute aurait été obligé de se battre devant un tel affront. Pendant ces quelques instants, la caravane figea. Seuls des idiots risqueraient d’en venir aux coups dans un endroit aussi dangereux, mais si idiots il y avait, alors personne ne voulait se retrouver mêlé aux hostilités. Le jeune Evergrim était visiblement inconscient du risque qu’il prenait à défier son ainé, ce qui faisait de lui un individu des plus dangereux.

Autant d’innocence était dangereuse et comme personne ne s’avançait, ni pour soutenir, ni pour corriger, le vétéran compris que le fougueux jeune homme qui lui faisait face était seul. C’était le plus souvent ceux qui quittaient leur meute trop tôt qui agissaient de la sorte. Toutefois, innocence et fougue avaient parfois ce qu’il fallait pour toucher les sentiments de d’autres. Ce n’était ni le lieu ni le temps pour ce genre d’affront.

Prenant sur lui de rectifier la situation, démonstration de sa bonne volonté et de sa compréhension, le vétéran répondit à la bravade de son opposant.

« આ કાફલોને આશ્રયસ્થાનમાં આરામ કરવાની જરૂર પડશે. તમારી પાસે ચાર દિવસ છે. »
(Grimwyn : « La caravane va avoir besoin de se reposer au refuge. Tu as quatre jours. »)

Le vétéran ne donnait rien au jeune. Il était coutume de prendre plusieurs jours de repos une fois arrivé au refuge. La raison était simple, après la longue marche jusqu’au refuge, il fallait ensuite procéder à l’ascension vers le plateau supérieur. Il était simplement mal avisé d’entamer l’ascension sans se reposer convenablement au préalable. Cette réplique se voulait surtout comme une mise en garde envers les autres voyageurs. Si ce jeune insouciant réussissait son coup, alors il n’aurait droit à aucun repos au refuge et devrait entamer dès lors la périlleuse ascension à bout de force. Il y avait des raisons pourquoi il était futile de risquer sa vie pour sauver celle d’un autre. Il y avait des conséquences à tout geste. Tout ce que ce jeune allait gagner, c’est l’ajout d’une deuxième victime à pleurer.

***

Sans perdre un instant de plus, Dhavala rebroussa chemin, se faufilant entre les voyageurs. C’était probablement la décision la plus stupide de sa vie, mais il ne pouvait pas faire marche arrière, pas après avoir ouvertement défié l’autorité d’un ancien. Il était d’autant plus dangereux de marcher en sens inverse de la caravane, puisque Dhavala se retrouvait fréquemment aux abords du ravin, mais il n’avait aucune intention de renoncer.

Le jeune écervelé n’avait pas tout à fait perdu la raison. Avant de se joindre à la caravane, l’Evergrim avait pêché dans le torrent, après avoir trouvé un point d’accès relativement praticable. Ça restait terriblement dangereux, mais Dhavala avait le sentiment qu’il avait sa chance pour prouver sa valeur.

Les avis restaient partagés au sein de la caravane pour qualifier la décision du jeune chasseur. Certains appréciaient ouvertement ce genre de comportement héroïque, bien que la majorité reste silencieuse, au fait des dangers et des risques encourus. Très peu, sinon aucun n’était prêt à mettre sa vie en péril, plus que de raison, afin de venir en aide à un inconnu qui ne survivrait probablement pas plus de quelques jours, alors qu’un parcourt bien plus long semblait attendre ce piètre « sauveteur. » Réalistement, Dhavala n’avait aucune chance, surtout sans aide. Or, s’il était déterminé à faire de son mieux pour mettre son plan a exécution, jamais il ne serait venu à l’esprit du jeune homme de demander de l’aide. Il ne réfléchissait simplement pas de la sorte.


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Ven 29 Mar 2019, 16:35


Les animaux de la forêt venaient de se réveiller avec l’apparition du soleil au rocher de clair de lune. J’en avais profité pour aller faire ma cueillette habituelle, avant que tout le monde ne vienne me demander des soins ou des conseils. Je me sentais utile avec le temps, et de plus en plus de personnes n’hésitaient pas à venir me parler. Je me sentais intégrer dans le village maintenant, et j’étais heureuse de recevoir un peu de chaleur venant de ma seconde famille. Aussi, loin, que mes souvenirs remontent, je ne me rappelais pas avoir eu ce genre de sentiments… Même quand j’étais une Lyrienne… J’étais heureuse aujourd’hui et je ne voulais que personne ne perturbe tout cela. Je ferai n’importe quoi pour les protéger… Même de la Reine et de son règne insupportable. Tous les Evershas faisaient profil bas pour ne pas mourir sous la main de la Reine Ava. La situation était compliquée et pesant pour l’ensemble de la communauté. Nous étions surveillées tous les jours, sur nos habitudes et nos conversations avec notre famille et nos amis.

Cependant, j’étais assez sur mes gardes ne pas me faire avoir à mon tour dans cet engrenage. Je chassais ces pensées de ma tête et je pris mon panier pour aller faire ma réserve de plantes. Personne n’était encore réellement réveillé à part les chasseurs pour ramener de la nourriture pour le village, sinon, c’était encore bien calme à cette heure. Je pouvais faire mon ramassage sans que personne m’embête. De plus, je devais me lever tôt, car j’allais assez loin du village, pour récupérer des plantes difficiles d’accès. Le silence me faisait du bien et la communion avec la nature m’était nécessaire pour que je puisse bien me ressourcer et avancer. Je pris quelques rations de nourriture et de l’eau potable pour partir dans de bonnes conditions. Je ne perdis pas de temps, j’avais toute la journée pour faire ma cueillette. Une journée n’était pas suffisante, à mon simple avis pour faire tout ce que je voulais. J’avais pris avec moi une grande sacoche pour trouver mes plantes ramassées.

Tout le long de la matinée, je ne rencontrais personne sur le chemin. Tant mieux, je me sentais bien mieux ainsi. Cependant, je vis une caravane qui était passé, non loin de moi, sur un autre chemin. Les empreintes étaient fraîches, à peine de quelques heures. D’après moi, il y avait un bon groupe dans cette caravane. Donc, je devais faire attention à ce groupe qui pourrait être agressif ou non, envers moi, si je passais dans leur secteur. Je continuais mon chemin en quête de plante. Je connaissais bien les lieux, donc je savais où chercher correctement. Non loin, il y avait une falaise, qui était assez grande et profonde. Je ne m’approchais pas de ce lieu, car je n’avais pas envie de tomber dedans… Quoi que, je savais voler, même me téléporter, donc au final, je ne devais pas avoir peur. Cependant, c’était plutôt le fait que les autres Evershas remarquent l’étendue de mes pouvoirs. Je cachais tous mes pouvoirs sous un masque et je faisais attention que personne ne le sache. J’avais réussi à le cacher aux yeux de tout le monde, après que je me sois rappeler de mes souvenirs d’autrefois, après la guerre des Dieux. Je devais continuer sur cette voie.

Alors que j’étais dans mes pensées, je vis une silhouette courir dans tous les sens. Je me redressais et créais une lance de glace aussitôt pour la lancer en cas de soucis, ou d’attaque. Je pouvais me le permettre ici, car personne ne me connaissait et il n’y avait personne dans cette zone aussi, à part des meutes. Un homme, un jeune homme courait vers le ravin… Mon dieu, mais qu’est qu’il faisait au juste ? Il n’allait quand même pas sauter pour se suicider… Je lâchais toutes mes affaires par terre et je courus vers cette personne. Je devais l’empêcher de sauter dans le vide. Par contre, je n’étais pas assez rapide pour l’arrêter à temps. Je le voyais déjà au bord du ravin, en train de regarder dans le bas. Il fallait que je fasse quelque chose, je ne me permettrais pas de voir une personne se tuer devant mes yeux, plus jamais… Alors, je fis appel à ma magie de la glace pour créer un barrage de glace solide devant lui. Bien évidemment, j’avais vérifié que personne n’avait vu la scène. Mes jambes continuèrent de fonctionner pour arriver devant le jeune homme. J’étais essoufflée, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas couru comme une folle. « Juste à temps ! J’ai réussi à vous sauver… Mais à quoi vous pensiez de vous approcher d’aussi près le ravin ? Vous vouliez vous tuer, malheureux ?? » Je repris ma respiration pendant que j’attendis une réponse de remerciement venant de cet homme.

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Typhon Gargantua
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Typhon Gargantua
Ven 29 Mar 2019, 21:49

Laissant la caravane derrière lui, Dhavala se concentra sur retrouver son point d’accès au torrent du ravin. Quand on était un chasseur sans destination, il n’était pas particulièrement important de pouvoir retourner sur ses pas. Il allait là où se trouvait la nourriture. C’était d’ailleurs ce qui lui avait permis de trouver cette descente praticable. Quelques animaux agiles s’en étaient servis et le chasseur les avait suivis. Il s’en souvenait bien, la pêche y avait été excellente.

Le problème, c’était que son souvenir le plus vivace était celui de dévorer la chair de ces poissons frais, en bordure du torrent, pas l’accès au chemin qui y menait. S’il y avait bien un avantage à ce ravin meurtrier, c’était qu’il était immobile. Aussi vague fût son souvenir, l’Evergrim avait quelques points de repère pour s’assurer de trouver la bonne descente.

Dhavala réussi à faire le parcourt en sens inverse beaucoup plus rapidement que prévu. Entre les ralentissements causés par la caravane, la pluie battante, la pente à monté... voilà que le jeune homme se trouvait à descendre une pente, un jour sans pluie, sur un sentier bien tracé et exempt d’obstacles. Aussi bien dire que le jeune chasseur était sur une piste de course! Il était d’ailleurs impressionnant de constater la vitesse à laquelle un individu est capable de se déplacer sous l’adrénaline, lorsqu’une vie est en jeu.

***

Après plusieurs heures de progression, Dhavala quitta le sentier principal, pour se concentrer sur le ravin. Il était alors loin de tout et seul. Bref, c’était le retour à la routine, ce qui n’était pas pour déplaire à Dhavala. Certes, dormir à l’abri de la pluie autour d’un bon feu lui avait fait grand bien, mais dès lors, il fut entrainé dans une succession d’évènements riches en émotions, qu’il n’aurait jamais vécus s’il en avait fait selon son habitude. S’il avait rejoint le groupe rapide de la caravane, il n’aurait jamais assisté à la chute du malheureux et n’aurait pas été tenté de le sauver. Là-dessus, l’Eversha n’était toujours pas convaincu s’il s’agissait d’une situation positive ou négative. Sans lui, il était évident que le malheureux serait mort. Avec lui, peut-être vivrait-il?

Puisque le temps humide et frais, mais pas trop, était idéal pour courir sur de longue distance, Dhavala fut motivé à prendre le moins de pauses possible et atteindre les environs de son point d’accès. Dès lors, le chasseur n’eut d’autre choix que de ralentir. Ce n’était pas pour rien que cet accès au torrent était méconnu, il fallait savoir où regarder, ce qui impliquait d’ailleurs de pencher la tête au-dessus d’un précipice.

***

Entre morts certaines et se briser les jambes, Dhavala trouva de nombreuses façons de donner une fin prématurée à sa vie, mais toujours pas comment sauver le voyageur piégé entre la vie et la mort. Cette fois, ce n’était pas sa mémoire qui était en cause, puisque le chasseur était sûr d’être au bon endroit. C’était le terrain lui-même qui avait changé. La pluie torrentielle et le vent avaient fait son œuvre. Il fallut un moment au jeune homme, mais il comprit que l’un des arbres-repères était tombé dans le ravin. L’arbre, en équilibre précaire entre deux formations rocheuses, était bel et bien le bon, même s’il était déformé.

De l’ancienne position de l’arbre, il ne devrait y avoir que quelques mètres avec le point d’accès, pour peu qu’il existe encore. Dhavala était de plus en plus inquiet. Si ce point d’accès avait été emporté par la pluie, alors il aurait gaspillé heures et efforts en vain. Pour sûr, on allait le voir venir au refuge. S’il revenait bredouille, alors son égo ne s’en remettrait pas avant un bon nombre d’années.

Du coin de l’œil, l’Evergrim crut apercevoir le chemin tant désiré. Un regard rapide lui confirma des prises encore solides pour une descente. Ça y était, maintenant, le plus difficile était à venir. Enfin, ça aurait été le cas si de la glace ne s’était pas matérialisé tout juste devant le jeune homme.

C’est nouveau ça...

Une présence hostile s’était manifestée. Dhavala ne s’attendait pas à ce genre d’attaque en pleine saison de Kram, mais il était vrai que le beau temps encourageait ce genre de comportement. Dès lors, le chasseur dégaina son épée, prêt à se défendre. Pas le temps de préparer son arc, et encore moins de dégager ses flèches de leur protection contre la pluie. Ça serait une lutte au corps-à-corps!

Cet agresseur donna une impression plutôt étrange. Elle, parce que c’était définitivement femelle, portait un masque et se porta à bout de souffle juste pour atteindre la position de Dhavala. Cette respiration, cette sueur, ça n’indiquait pas une personne particulièrement en forme. Était-elle affamée et contrainte de s’en prendre aux voyageurs pour survivre? Était-ce un piège? Pourquoi un mur de glace? Tant de questions et peu de réponses...

Plutôt que de poursuivre son attaque, elle parla. Bon, ce n’était peut-être pas un brigand après tout. Elle avait beaucoup de vocabulaires, comme si elle avait reçu une éducation. Une noble? Ici, si loin de tout?

« બરફ દૂર કરો. મારે નીચે જવું પડશે. મને બચાવવા માટે એક ઈજાગ્રસ્ત છે. »
(Grimwyn : « Retire la glace. Je dois descendre. J’ai un blessé à sauver. »)

L’accent campagnard de Dhavala était très en évidence, en comparaison aux paroles bien plus soignées de l’inconnue. L’art de la discussion n’était pas le fort du chasseur, mais pour être en mesure d’ainsi créer autant de glace, d’aussi loin et avec une telle précision, le jeune homme était conscient qu’il n’avait pas affaire à n’importe qui. Le masque était suspect. Il fallait être un minimum tordu pour porter un masque lors du Kram. Entre le vent et la pluie, il n’était vraiment pas nécessaire de diminuer encore plus son champ de vision.

Malgré les mots, il n’était pas garanti que cette Eversha ne veuille aucun mal à Dhavala. Elle en avait la puissance, c’était certain. Ce n’était pas exactement difficile d’atteindre un tel niveau. Si ça ne se tuait pas d’une flèche, alors c’était trop dangereux pour le jeune chasseur. Jusqu’à maintenant, il avait vécu selon cette règle et elle ne lui avait pas encore fait défaut. Comme Dhavala ne pouvait pas décocher de flèche, l’étrangère était trop dangereuse pour lui.

« હું ધવલ હિમસુરુ છું. મારા માર્ગમાંથી નીકળી જાઓ અથવા મને મદદ કરો. સમય ચાલી રહ્યો છે. »
(Grimwyn : « Je suis Dhavala Himsaru. Écarte-toi de mon chemin ou aide-moi. Le temps m’est compté. »)

Un jour, un ancien avait fait part à Dhavala que l’entraide était la clé de la survie. On était plus fort en groupe qu’en solitaire. Évidemment, le jeune chasseur ne comprenait toujours rien à cette prétendue sagesse, mais si un ancien le disait, peut-être qu’il y avait du vrai. Le jeune homme n’avait ni l’intérêt ni le temps de se battre. Sa réputation, ainsi que la vie d’autrui était en jeu.

Dhavala rangea son épée, ce n’était pas avec un tel outil qu’il triompherait d’une élémentaliste. Il se concentra plutôt sur sa descente. Tel qu’il s’en souvenait, ce n’était pas un passage facile à suivre. Puis, une idée s’afficha dans la tête du chasseur. De la glace! S’il y avait de la glace sur les points stratégiques de la descente, alors il serait bien plus facile d’atteindre le torrent.

« તમે, આઈસ્ક્રીમ, તમે કરી શકો છો, હા? મારે નદી ઉપર જવું પડશે. તમે પેસેજ બનાવી શકો છો, હા? »
(Grimwyn : « Toi, la glace, tu peux en faire, oui? Je dois descendre et remonter la rivière. Tu pourrais faire un passage, oui? »)

Le chasseur n’était pas tant malpoli que direct et droit au but. Il avait visiblement une idée en tête et tout le reste était auxiliaire. Il ne portait d’ailleurs que peu d’attention à l’étrangère, se concentrant exclusivement sur l’escalade nécessaire pour atteindre le bas du ravin, où une étroite bande de terre et de roche le permettrait de remonter le cours du torrent et, espérait-il atteindre la position du blessé, plusieurs kilomètres plus hauts.


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Mer 10 Avr 2019, 17:12

J’avais créé une barrière de glace pour éviter que cet homme ne veuille sauter dans le ravin. Je m’approchais de cette personne pour connaître les raisons pour vouloir quitter cette terre. A peine arrivée vers lui, l’homme me dit que je devais retirer ma glace pour aider une personne blessée. Hum. Je m’approchais du ravin à mon tour, pour repérer une quelconque personne. Je fixais le fond et je pus voir quelqu’un. Cet inconnu était fortement blessé. Je ne savais pas ce qu’il avait fait pour se retrouver au fond de ce lieu. Mais je pouvais supporter qu’il n’était pas indemne pour le coup. Il fallait se dépêcher pour savoir ce qu’il en était réellement.

Cependant, l’homme me tapait sur le système à me hurler dessus et à me donner des ordres. Je voulais l’aider et j’étais prête à l’aider dans tous les cas, sauf que là, j’avais une grosse envie de ne pas écouter ces ordres. « હું તેનો કૂતરો નથી. મારે તમારા હુકમોનું પાલન કરવાની જરૂર નથી, હું તમારો ગુલામ નથી. તમારી છાપ મને કલ્પનાશીલ બિંદુ પર પ્રેરે છે. ખાસ કરીને કારણ કે તમે મારા પર એક શસ્ત્ર નિર્દેશ કરી રહ્યા છો, હું તમને સલાહ આપીશ કે તમે તેને દૂર કરશો અથવા તમે હાથ ગુમાવશો. સામાન્ય રીતે, હું મૈત્રીપૂર્ણ છું, હું બીજાઓ સાથે શાંતિપૂર્ણ છું. પરંતુ જેમ તમે મારા પર હુમલો કરતા અટકાવતા નથી, હું તે વૃક્ષની ટ્રંક પર બેસવાનો છું અને તે મેળવવા માટે તમે શું કરવા જઈ રહ્યાં છો તે જુઓ. » Je restais froide dans ma voix. Je ne supportais pas qu’on m’agresse, surtout lorsque j’avais essayé de lui sauver la vie. Il ne m’avait pas remercié, même s’il n’avait pas l’intention de sauter, mais il aurait pu être reconnaissant de mon geste envers lui. Je fixais son visage longuement, en essayant de savoir qui cela pouvait être. Cependant, je ne le reconnus pas, même s’il m’avait décliné son identité. Dhavala Himsaru. Il fallait que je retienne son prénom, pour les prochaines fois.

Puis, je posais contre l’arbre en question en essayant de savoir ce qu’il allait faire pour descendre, puis récupérer l’homme et enfin de le remonter en haut. Le sauvetage allait être compliqué dans tous les cas. Je souris et je repris la parole avec une voix un peu plus joyeuse : « મને કહો ... ભલે હું તમને બરફનો માર્ગ બનાવીશ, પણ તમે આ માણસને કેવી રીતે લઈ જઈ રહ્યા છો, મને ગંભીરતાથી દુઃખ થવું જોઈએ, મને લાગે છે? અને ખાસ કરીને તમે તેને કેવી રીતે પહેરશો? મારા બરફની ઢાળ મજબૂત હતી. તમે તેને પાછું મુકી શકશો નહીં. તમારી ક્રિયાઓ વિશે કાળજીપૂર્વક વિચારો. આ ઉપરાંત, જે વ્યક્તિ ઇજાગ્રસ્ત છે, કદાચ તે રોક હેઠળ અટવાઇ જાય છે, અથવા તેના પગ અવરોધિત છે અથવા ભારે રક્તસ્રાવ થાય છે અને તેને નુકસાન થઈ શકતું નથી. જો તમે આ બધી ઘટનાઓ વિશે વિચાર કર્યા વગર છોડી દો, તો એકવાર ત્યાં એક વાસ્તવિક સમસ્યા હશે. તેથી, હું તમને કહું છું: સીધા દિવાલ પર કૂદીને પહેલાં તમારી યોજના વિશે કાળજીપૂર્વક વિચારો. » Je continuais de le regarder, alors que je fis fondre la glace pour libérer le passage du ravin. Cet homme était vraiment intrépide et ne pensait pas aux conséquences de ces actes. De plus, je le vis seul. Il n’y avait personne avec lui ? C’était bien bizarre. J’aurais pensé qu’il aurait fait appel à du renfort au lieu de gérer cette crise tout seul. Je me rapprochais de lui en soulevant mon masque pour qu’il voie mon visage : « માર્ગ દ્વારા, તમે એકલા શું કરી રહ્યા છો? શું તમે એવા અન્ય લોકો સાથે આવ્યા નથી કે જે તમને બચાવવામાં મદદ કરી શકે? સારું, જાઓ, હું તમને મદદ કરીશ, મને ડર છે કે તમે એકલા આવશો નહીં તો. પરંતુ હું તમને મદદ કરું છું કારણ કે તમે આ સહાયની તપાસ કરનાર છો. હું ત્યાં સપોર્ટ તરીકે છું, તેથી હું આ વ્યક્તિની નીચે બરફનો માર્ગ બનાવીશ.» Je lui souris et je tendis ma main vers le bas du ravin afin de créer un chemin parfait en glace, comme voulu.

Quelques secondes plus tard, un chemin se créa. Je le dirigeais avec lenteur pour qu’il arrive à la personne blessée. Une fois terminée, je pris le chemin sans courir, car ça glissait quand même un peu. Surtout que si on glissait, nous avions le vide sur les côtés. Nous devions faire attention à ça. Je pris mon temps pour arriver à la personne blessée et j’attendais le jeune homme pour savoir ce que nous allions faire après. La personne était vivante mais tellement faible. Si nous le bougions, j’avais peur des conséquences physiques sur son corps. « તો, આપણે શું કરી રહ્યા છીએ? "

Paroles + HRP:
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Typhon Gargantua
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Mer 10 Avr 2019, 20:55

Ça n'arrêtait pas de parler! Et en plus ça utilisait des mots compliqués... Pourquoi!?!

Elle faisait partie de la noblesse, il n'y avait pas d'autre explication possible. C'était un problème. L'expression faciale du jeune chasseur alternait entre la colère et la confusion. Il avait des raisons de penser qu'il était insulté par la femme plus âgée, l'intonation ne se voulait pas particulièrement amicale. Par contre, Dhavala avait du mal a comprendre le message. Il y avait des expressions qu'il n'avait encore jamais entendues.

Plus l'inconnue parlait, plus le jeune homme devenait visiblement confus, délaissant complètement la montée de colère de l'instant précédent. Une question en particulier s'imposait.

Il fallait répondre quoi a tout ça! Rah!!! Pourquoi c'est si compliqué! Et pourquoi ça ne donne jamais son nom avant de faire des sermons!

Dhavala avait déjà jugé qu'il était le plus faible des deux et rangé son épée. Il n'avait de toute façon que peu d'intérêt à se battre dans la situation présente. Il ne détourna pas son attention de l'étrangère comme il aurait autrement été tenté de le faire, principalement parce qu'un chasseur ne tournait jamais le dos à un prédateur. Apparemment, la technique du hochement de tête et du regard bas porta ses fruits, puisque le mur de glace fondu et Dhavala se retrouvèrent à nouveau libres de ses mouvements. Du moins, il se retrouva à nouveau au bord du gouffre.

Encore mieux, la dame choisit de créer un chemin en glace, obtenant un résultat de loin plus imposant que ce que le jeune homme aurait espéré. Il n'attendait pas plus que quelques prises supplémentaires et voilà qu'il y avait maintenant un chemin presque sécuritaire vers le bas du ravin et même jusqu'à la victime, en amont du torrent. Elle avait aussi apparemment dévoilé son visage, mais Dhavala l'avait déjà oublié. Il n'y avait pas beaucoup de place dans sa tête pour les souvenirs ne se rapportant pas à la nourriture ou à la chasse.

Avant que la satisfaction du devoir accompli ne puisse se lire au visage du chasseur, une autre émotion prise le dessus: la surprise. Après toutes ces paroles, et possiblement quelques insultes, voilà que la dame de la noblesse Evergrim lui demandait de décider de la marche à suivre.

Quoi? Comment!?! Pourquoi!!!

Elle avait l'avantage des mots. Elle avait l'avantage de la magie. Elle avait l'avantage de la puissance. Elle avait probablement d'autres avantages encore dissimulés. Après tout, personne ne porterait un tel masque en pleine saison de pluie sans que ça serve à quelque chose d'utile. Elle était même une femme! Il avait quoi Dhavala, lui, en comparaison? Même l'accès dérobé qu'il avait trouvé pour atteindre le fond du ravin avait été inutile, puisqu'elle avait amplement le pouvoir de faire ses propres chemins.

Le chasseur avait cru que la dame avait décidé de prendre la tête du sauvetage et qu'il ne servait plus qu'à indiquer où se trouvait la victime. Il fallait croire que non. Dhavala devait vite retrouver son calme et faire quelque chose. Lui, son plan s'arrêtait après avoir rejoint la victime du ravin. Il y avait au moins quatre façons de perdre la vie juste pour atteindre cette étape du sauvetage: le retour en sens inverse, la descente, la remontée du torrent et la recherche de la victime, pour ne nommer que ceux-là. Voilà que tout c'était passé presque sans risque et trop rapidement pour que le jeune chasseur ait la chance de réfléchir à la suite des choses.

Pense. Pense! Pense plus vite!!!

La dame était puissante, mais elle ne faisait rien. Donc, une élémentaliste, mais pas une guérisseuse.
La victime était salement amochée, mais plus ou moins consciente. Donc, c'était encore en vie.
Le ravin était particulièrement abrupt à cet endroit, mais la route bordant le précipice était ouverte.
La caravane avait probablement atteint le refuge à cette heure, personne ne voulait s'éterniser à cet endroit.
Moins d'une journée s'était écoulée depuis que Dhavala avait quitté la caravane.
S'ils ramènent la victime à la route, il faudrait plusieurs heures de marche pour atteindre le refuge.
Il y avait des guérisseurs au refuge.
La caravane sera au refuge pendant encore trois jours.

Le jeune chasseur regardait frénétiquement de haut en bas du ravin, essayant de faire coller les bribes d'informations qui se succédaient dans sa tête. Il ne se passa pas longtemps avant que l'Eversha arrive à une conclusion.

« અમે ઢાળ ઉપર જાઓ. અમે રસ્તાને અનુસરીએ છીએ. અમે આશ્રય પર જાઓ. »
(Grimwyn : « Nous remontons la pente. Nous suivons la route. Nous allons au refuge. »)

Sur ces mots, le jeune chasseur commença à se dévêtir. Il avait besoin de voir ses possessions. En tant que vagabond, Dhavala portait toujours l'ensemble de ses possessions sur lui, vivant au jour le jour. Le résultat était que bon nombre de ces possessions étaient réparties quelque part entre les nombreuses ceintures et les vêtements.

Une tunique.
Une petite cape de fourrure.
Une mesure de corde tressée.
Trois, très longues, ceintures en cuir.
Plusieurs mesures de corde d'arc.
Une épée dans son fourreau.
Un couteau.
Un arc.
Un carquois contenant une douzaine de flèches.

C'était suffisant, alors le chasseur se limita à se qui recouvrait son torse, gardant pantalon et bottes. Il fallait déplacer la victime sans la tuer en chemin. La transporter directement risquait d’aggraver les blessures ou de les infecter. C'était comme la fois où le jeune homme avait eu l'idée de trainer une proie tuée grâce à une corde pour la transporter plus facilement. Ce fut une mauvaise idée. C'est pourquoi Dhavala améliora cette idée avec l'ajout d'une planche.

« તમે આઈસ બોર્ડ કરી શકો છો, હા? નુકસાન કરવા માટે પૂરતી મજબૂત. પર્યાપ્ત પ્રકાશ. ઠંડાથી બચાવવા માટે કેપ અને ટ્યૂનિકનો ઉપયોગ કરો. બેલ્ટ સાથે તેને ટie. તાકાત માટે ધનુષ અને તલવાર વાપરો. વધુ સારી બારણું માટે તીરો વાપરો. હું, દોરડું સાથે ટ્રેનર બોર્ડ. તમે, લાંબા માર્ગ, અધિકાર, બરફ સાથે જતા. »
(Grimwyn : « Tu peux faire une planche en glace, oui? Assez résistante pour blessé. Assez légère pour transporter.  Utiliser cape et tunique pour protéger du froid. Attacher lui avec ceintures. Utiliser arc et épée pour solidité. Utiliser flèches pour meilleure glissade. Moi, trainer planche avec corde. Toi, faire long chemin, droit, qui monte, avec la glace. »)

Torse nu, le jeune homme pointa le sommet du ravin, plusieurs centaines de mètres plus loin. Bien que le ravin s'étende sur des kilomètres, il était sinueux et était limité en espace droit. S'il n'y avait pas trop d'obstacles sur le chemin, il était possible de créer une pente douce jusqu'au sommet de la pente, mais il faudrait alors générer une énorme quantité de glace. Le point indiqué par le chasseur impliquait une pente modérée qui ne serait certainement pas de tout repos à gravir.

Ainsi exposé, il était évident que Dhavala n'était pas particulièrement musclé, mais il était de toute évidence athlétique et bien nourri. Après quelques échauffements rapides, l'Eversha commença à puiser dans ses réserves magiques afin de se préparer à la tâche à venir. Bien que de façon grossière et approximative, Dhavala était de ceux qui utilisaient la magie pour augmenter leurs capacités physiques. Il était bien trop inexpérimenté pour soulever des montagnes, mais il avait la ferme intention de tirer son fardeau jusqu'au refuge et il en avait la capacité.

La présence et l'assistance opportune de la dame noble avaient permis au sauveteur de gagner un temps précieux. Seul, Dhavala aurait perdu au moins une journée juste pour arriver au point actuel et encore plus pour peut-être réussir à gravir la pente avec la victime. Avec ce coup de chance, le jeune Evergrim espérait atteindre le refuge demain au plus tard, soit deux jours avant le départ de la caravane. C'était juste et jeune ou pas, le chasseur allait être épuisé, mais il vivrait sans regret.


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Ven 12 Juil 2019, 14:56

J’avais laissé le jeune homme dirigé cette expédition, car c’était lui qui avait voulu sauvé cette personne dans ce ravin. De plus, je m’étais fait agresser pour rien, alors que je voulais éviter qu’il se jette dans le vide. J’aimais la vie, et je ne supportais pas de voir les autres se l’enlever bêtement. J’étais une personne assez rancunière pour le coup. Donc, je n’avais pas envie de l’aider plus que cela. Je lui avais créé un passage de glace pour descendre jusqu’à la personne en bas. Une fois en bas, je remarquais aussitôt que la personne était bien amochée et que sa vie était vraiment en danger. Il fallait le remonter au plus vite, et de le ramener dans un village pour qu’il soit soigné. Il se vidait de son sang et il avait plusieurs blessures mortelles au niveau du thorax et du ventre. Il semblait de ne pas être capable de se lever et de se tenir sur ces deux jambes. Il était à moitié conscient. Il ne pourra pas survivre encore bien longtemps. Je l’aidais à dégager la personne des encombres.

Maintenant, il fallait la remonter en haut et il fallait se dépêcher avant qu’il ne soit trop tard pour lui. Je ne savais pas ce que mon compagnon voulait faire de lui, mais ce n’était pas gagné. L’homme commença à se déshabiller pour fabriquer des cordes et d’autres outils pour aider cet homme. Puis, il me demanda de créer un traîneau de glace solide pour mettre la personne dessus afin de la transporter au plus vite dans un village. «હા, તે મારા શબ્દમાળાઓ છે. હું તમને આઇસ બોર્ડ બનાવી શકું છું. જો કે, તે બોર્ડ પર ભારે હશે. હું તેને મોટી બનાવી શકું છું, પરંતુ જો તે ખૂબ પાતળું હોય, તો તે ઇજાગ્રસ્તના વજનમાં તૂટી જશે. જો તે ભારે હોય, તો તમે તેને ખેંચી શકશો નહીં. » Je soufflais doucement et je créais une planche comme le demandait mon compagnon d’infortune. Je croisais les doigts pour qu’elle ne casse pas souvent lorsque nous allons mettre le blessé dessus. En même temps, je réalisais la seconde demande : créer une nouvelle route plus linéaire, avec une pente moins ardue afin de nous remonter de là...

Mais, la loi de la physique n’était pas si simple. Même si je faisais une route plus pentu que la dernière, le jeune homme ne pourrait pas la tirer facilement. Je haussais les épaules avant de prendre une décision qui irait bien plus vite pour nous tous. « સાંભળો, હું જોઉં છું કે તમે આ માણસને બચાવવા માટે ઘણી શક્તિ આપી રહ્યા છો. હું જોઉં છું કે તમે આ વ્યક્તિના જીવનની કાળજી રાખો છો. પરંતુ તમારી પાસે ભારે બરફ ખેંચવાની પૂરતી શક્તિ નથી, ઉપરાંત તે ઘાયલ છે. તેથી, હું તમને થોડી મદદ આપીશ. જો કે, હું ઇચ્છું છું કે તમે આને તમારા માટે રાખો, જેથી પછીથી સમસ્યાઓ ન આવે, મારા ગામ અને દેશમાં અન્ય શક્તિશાળી લોકો સાથે. હું ફક્ત જીવનનો આનંદ માણું છું અને વધુ સમસ્યાઓ નથી. શું તમે સમજો છો?» Je le regardais dans les yeux pour lui faire comprendre l’importance de cette promesse. En espérant qu’il avait compris, je le touchais de l’épaule ainsi que l’épaule du blessé. J’utilisais mon pouvoir de la téléportation afin d’arriver en haut de la falaise. Cela allait bien plus vite et plus facile.

Une fois en haut, je repris la parole doucement : « વિપરીત, માફ કરશો, હું તમને જ્યાં તમારા કાફવાને જોઈએ ત્યાં લઇ શકતો નથી. કારણ કે હું ત્યાં જતો નથી. તેથી, હું એવા સ્થળ પર ટેલિપોર્ટ કરી શકતો નથી જે મને ખબર નથી, અને જ્યાં હું ક્યારેય નહોતો. માફ કરશો. હું તમને સલાહ આપવા માટે ઉતાવળ કરવા અને સલાહ આપવા માટે સલાહ આપું છું, કારણ કે તે વધુ સમય લેશે નહીં. મૃત્યુ હવે તેને નજીકથી અનુસરે છે. » Je ne pouvais pas le soigner ici, car je n’avais pas le matériel, ni les plantes adéquates pour soulager la douleur. Je pouvais lui donner qu’une plante a mâchée pour l’endormir pendant quelques heures. « તમારી કારવાં ક્યાં છે? શું તમને ખાતરી છે કે તમે તેને બચાવવા માટે સમય જતાં આવશો? » Je croisais les bras, car je m’inquiétais fortement de l’état de fatigue de mon compagnon ainsi qu’au taux de survie du blessé. Je pense que je devrais mettre de côté le début de notre relation pour le bien commun.

HRP:
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Typhon Gargantua
Ven 12 Juil 2019, 17:33

Plus cette étrange femme parlait, plus Dhavala arrivait à s’habituer à son accent, et dans une moindre mesure, son vocabulaire. Forcément, elle parlait beaucoup, alors le jeune homme devait rester concentrer pour arriver à comprendre le sens des paroles. Du moins, il devait estimer ce sens en combinant les mots qu’il connaissait et espérer que les mots qu’il ne connaissait pas n’en changeaient pas le sens.

La prédiction était pour le moment juste, puisque l’élémentaliste s’appliqua à créer une planche de glace. Dhavala n’était pas tout à fait certain de son coup avec une telle planche. Toutefois, avec la facilité et la vitesse à laquelle cette magie prenait forme, c’était bien plus efficace que de chercher de bonnes branches, de les tailler et de les attacher ensemble.

Bien ! On peut y arriver. On va y arriver !

Le jeune homme s’affaira alors à renforcer la planche de glace. Il croisa l’arc et l’épée sous la planche, installa la tunique et la cape dessus et attacha le tout solidement avec des ceintures. Ensuite, il attacha la douzaine de flèches en sa possession ensemble avec de la corde d’arc, pour attacher le tout au bas de la planche, afin d’être le principal point de contact avec le sol. Cet assemblage devrait, espérait-il, préserver la glace du frottement. Finalement, Dhavala perfora son carquois vide afin que la corde puisse passer de part et d’autre et il attacha le tout à la planche, créant ainsi le mécanisme pour trainer celle-ci. Il ne restait plus qu’à attacher la victime sur la planche à l’aide des ceintures restantes.

Cet artifice rudimentaire n’était pas très beau et une bonne partie du matériel utilisé deviendrait inutilisable après avoir trainé la planche sur une longue distance. Malgré ces efforts, la situation ne se présentait pas pour être une course de tout repos. Ils allaient probablement perdre une journée à gravir le ravin. Dès lors, la route bien définie deviendrait bien plus aisée, bien que le parcourt soit long avant d’atteindre le refuge.

Après avoir solidement attaché le blessé sur la planche improvisée, Dhavala remarqua que l’élémentaliste s’apprêtait à passer à la prochaine étape du plan. Il était temps de gravir le ravin. Empoignant la corde par le carquois, le jeune homme avait une bonne prise pour soutenir sa charge. C’était lourd, très lourd, aisément de cent à cent-cinquante kilos avec la victime.

Et dire qu’il faut que je traine ça sur des kilomètres…

Une telle charge se situait dans les limites de la force physique naturelle de Dhavala. Oui, il pouvait trainer une telle charge, mais pour combien de temps ? L’Evergrim n’avait d’autre choix que d’avoir recourt à la magie pour complémenter ses capacités physiques. Il allait donc s’épuiser magiquement et physiquement. Dans tous les cas, s’il survivait à l’effort, il allait regretter d’y avoir survécu des jours durant.

Puisque la caravane était certainement déjà installée au refuge pour prendre du repos, elle reprendrait la route d’ici trois jours. En supposant une journée pour gravir le ravin et une autre pour atteindre le refuge, ça ne laissait au jeune homme qu’une seule journée de repos avant de devoir reprendre le long chemin vers les plateaux supérieurs. Et encore, ça, c’était une estimation optimiste du parcourt à accomplir.

C’est alors que la femme reprit son discours. Cette fois, Dhavala n’y comprit strictement rien. Il s’attendait à quelque chose en lien avec la tâche à accomplir, mais il ne perçut que des mots qui ne semblaient n’avoir aucun lien avec la chose.

Sauver… Pas assez fort… Glace… Pouce… Problèmes… Village… Vie… Mais c’est quoi tout ça!!!

Lorsqu’elle approcha son visage masqué de celui de Dhavala, c’était l’incompréhension qui le dominait, alors qu’il cherche à savoir si oui elle pouvait accomplir ce qu’il lui avait demandé. Puis, ce fut un air de défi, se voulant rassurant.

J’y arriverai d’une manière ou d’une autre !

Avant d’avoir eu le temps de trouver une réplique à la hauteur de sa motivation, Dhavala se retrouva au sommet du ravin, l’esprit embrouillé par ce qui venait de se passer. C’était de la magie, et très avancée qui plus est, mais Dhavala n’avait pas le temps de s’en soucier. Le ravin avait été gravi. C’était maintenant à son tour, bien qu’il ne lui restait alors que la partie la plus facile.

La femme recommença à parler avec plus de mots compliqués. Évidemment, Dhavala ne pouvait absolument pas voir le visage de l’élémentaliste, alors il ne pouvait pas déchiffrer son expression faciale. Pas que ça n’aurait pas changé grand-chose de sa compréhension de la discussion en cours. Le jeune homme espéra qu’elle parlait de sa magie ou d’un truc du genre et qu’elle ne pouvait pas en faire plus pour lui.

Activant sa propre magie, de bien piètre niveau en comparaison, Dhavala ne perdit pas plus de temps et il se mit en marche, d’abord pour rejoindre la route, ensuite le refuge. Enfin, il n’était plus totalement inutile, puisque sa propre magie était des plus adéquate pour la situation. D’abord, la superforce lui permettait de gagner suffisamment en force pour déplacer sa charge et ainsi gagner de l’élan. Ensuite, la vitesse accrue s’ajoutait, lui permettant d’augmenter un peu plus cet élan. Par la suite, il suffisait de s’assurer de maintenir l’équilibre entre la force de tir et la vitesse, afin de ne pas gaspiller d’énergie.

Est-ce que Dhavala était particulièrement rapide ? Non. Même en puisant dans l’intégrité de ses ressources, l’Eversha allait à peine plus vite qu’une marche rapide.

« અમે રસ્તાને અનુસરીએ છીએ. અમે આશ્રય પર જાઓ. »
(Grimwyn : « Nous suivons la route. Nous allons au refuge. »)

Dhavala n’avait pas grand-chose d’autre à dire. Il avait compris qu’il était grand temps de soigner cette victime et il n’avait pas une once d’énergie à gaspiller pour ce faire. Parler n’aiderait fort probablement pas la situation. Le jeune homme ne connaissait pas l’étendue des pouvoirs de la femme masquée. Elle parlait beaucoup et elle pouvait accomplir des exploits, c’était tout ce qu’il savait.

Visiblement, elle ne voulait pas prendre en charge ce blessé, pour une raison ou une autre. Dhavala n’avait ni les capacités ni l’intention de lui faire changer d’idée sur ce point. Non pas qu’il en cherche le mérite, puisqu’il n’en a aucun intérêt, mais simplement parce qu’il n’a aucune intention de rester sans rien faire dans une telle situation. Si cette élémentaliste ne cherche qu’à le soutenir, alors tant mieux. Si elle veut prendre la tête du sauvetage, tant mieux également.

« આશ્રય એક કારવાં માં એક દિવસ ચાલવા છે. હું અંધારા પહેલા તે કરી શકું છું. »
(Grimwyn : « Le refuge est à une journée de marche en caravane. Je peux y arriver avant la nuit. »)

Voilà, la femme avait toutes les informations dont disposait Dhavala. Si elle voulait prendre la place de l’Evergrim, elle le pouvait. Si elle voulait le suivre, elle le pouvait.

Dhavala avait déjà gagné un temps inespéré. Il avait sauvé une journée pour atteindre la victime et encore une autre pour la remonter. Le jeune homme ne pouvait pas espérer mieux. Il devenait possible, même probable qu’il emporte avec lui un simple blessé, plutôt qu’un cadavre. Tout ce qu’il restait à faire, c’était de suivre la route jusqu’au refuge. Si le jeune homme pouvait maintenir sa vitesse… bon, il ne pouvait pas, mais il essaierait, il aurait tôt fait de rattraper la caravane. La raison était fort simple, une caravane avançait au rythme du plus lent et Dhavala était, pour le moment, plus rapide que ce rythme.

À ce state, Dhavala n'avait que deux idées en tête: atteindre le refuge et mettre un pied devant l'autre. Bref, une autre journée au Rocher au Clair de Lune.


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Jeu 18 Juil 2019, 16:47

J’avais décidé d’aller plus vite afin d’emmener ce blessé dans un refuge. Cependant, je voyais bien que le jeune homme allait mettre plus de temps à le transporter ainsi jusqu’à sa caravane. Je levais les yeux au ciel, car je m’étais promis que je ne l’aiderai pas plus que cela. Je me mordis les lèvres, car je ne pouvais pas m’empêcher de penser à cet homme où sa vie était plus qu’en danger. Il commença à tirer le traîneau de glace qui devait peser quelques dizaines de kilos de base, mais avec le corps sans vie, on arrivait facilement à quatre-vingts kilogrammes. Je me demandais si cette personne arriverait à aller jusqu’au bout de son périple. Il utilisa un pouvoir magique : la superforce. C’était un bon moyen d’arriver plus vite à la caravane, mais cela demandait beaucoup de magie sur le long terme pour tirer l’homme blessé. De plus, la glace n’allait pas être immobile. Elle allait fondre avec le temps. Et cela commençait déjà, à première vue. Je me faisais du souci pour les deux hommes. Le temps s’écoulait rapidement et le sang de l’homme continuait de couler. Merde ! Ce n’était vraiment pas mon jour. Moi qui voulais me faire discrète au sein de la race Eversha, c’était bien mal barré. «તમારી તાકાતને મજબૂત કરવા માટે તમારી શક્તિનો ઉપયોગ કરવાનું બંધ કરો. તમે ટૂંક સમયમાં થાકી જશો, મને વિશ્વાસ કરો! તે તમારા શરીર અથવા તમારી શારીરિક શક્તિ માટે સારું નથી. જો તમે તમારા અનામત પર દોરશો તો તમે ભાગ્યે જ એક કલાક પકડી શકશો. તમે સંપૂર્ણ દિવસ પકડવા માટે પૂરતી શકિતશાળી નથી» Je me grattais la tête. Je ne voyais pas d’autres solutions pour arriver au plus vite dans son village mobile dans la forêt. «ઠીક છે, અમે દરેકને માટે ઝડપથી અને કોઈપણ સમસ્યા વિના આ કરવા માટે પ્રયત્ન કરીશું.»

Je fis une petite prière à Phoebe pour qu’elle me donne du courage, mais aussi pour qu’elle me porte chance dans cette mission risquée pour moi. Une fois que j’avais prié pour la Déesse, je me décidais à utiliser un pouvoir spécifique. Normalement, il était bien réservé aux Anges et à d’autres races possédant des ailes naturel. Le pouvoir de voler. Mes ailes n’étaient pas ceux comme celle des Anges, mais assez transparentes pour me différencier d’eux. « અમે તમારા કેમ્પમાં ઉડીશું, તે ખૂબ ઝડપથી જશે. જો કે, આપણે ઇજાગ્રસ્ત વ્યક્તિને એવી રીતે રાખવું જોઈએ કે જે તેના માટે સારું ન હોય. હું તમને મુસાફરી દરમિયાન મારા પર અટકી જવાની સલાહ આપું છું. અમે બધા કિસ્સાઓમાં ઝડપી જવાનો પ્રયત્ન કરીશું.» Je pris le blessé dans mes bras doucement pour ne pas accentuer ses blessures. Puis, l’autre se mit sur mon dos. Il était assez léger, car cela ne me dérangeait pas beaucoup.

Une fois que tout le monde était prêt pour le voyage, je demandais à l’autre Eversha, de m’indiquer la direction à suivre afin de ne pas perdre du temps à les rechercher. Il m’indiqua alors le sud de la vallée. Il était à peine une journée de marche à pied, donc j’en déduisais que je pourrais les rattraper en une ou deux heures de temps en volant fortement. L’homme semblait être de plus en plus mal à force d’être dans les airs dans une position pas très confortable. Nous devions nous dépêcher d’aller plus vite et de trouver cette caravane. Une heure après, mon compagnon me signala la présence des caravanes. Je fonçais dessus pour que l’Eversha descende de mon dos et qu’il puisse signaler notre présence. L’homme discuta avec les siens pendant que je gardais l’homme blessé dans mes bras. Il fallait qu’il se dépêche afin qu’il ne soit pas trop tard.

Puis, des membres du clan mobile récupéra le blessé et l’installa dans leur tente de soin. Je fis un signe à mon compagnon d’un jour pour lui prévenir que je rentrais chez moi, car il commençait à se faire bien tard. Je fis un signe à mon compagnon d’un jour pour lui prévenir que je rentrais chez moi, car il commençait à se faire bien tard. Mais aussi, pour éviter que tout le monde sache que j’avais des pouvoirs un peu spécifiques dans la région. Je n’avais pas envie de me faire emmener par la Reine. Je repartis en me téléportant jusqu’à l’entrée de mon village afin de ne pas inquiéter tout le monde de ma soudaine disparition. La vieille guérisseuse me regarda avec un sourire sereine. Mais quelque chose me travaillait, j’avais l’impression qu’un événement allait bientôt survenir et qui n’allait pas me plaire pour autant.

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[II] - Sauvetage en milieu hostile [Anwen]

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