Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 [RP] Un air de déjà-vu | Zalcal-Devaraj S.Taiji

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Lun 19 Aoû 2019, 15:12



Sentir les effluves du marché envahir ses narines, se répandre dans ses poumons et enivrer ses pensées d’une agréable sensation de bien-être et de sérénité. Bien qu’Oomaria était incapable de se souvenir à quoi était lié ce sentiment de calme, il était ravi qu’une telle prospérité envahisse tout son corps pour se sentir libre. Mais le Réprouvé connaissait au moins la source de toutes ces perceptions : Lumnaar’Yuvon, la définition même de la paix pour n’importe quel hybride qui cherchait à se retirer du monde et se rapprocher de son peuple. Oomaria appréciait ses semblables plus que tout, il pouvait avoir une confiance inébranlable en eux, sans aller jusqu’à la naïveté cependant. Bien que guidé par un certain ressentiment envers les autres races qui peuplées les terres, il se méfiait d’un excès de bon sentiment de la part de n’importe qui. Mais le Réprouvé savait que pour une « retraite », rien ne valait l’ancien Bouton d’Or.

Après avoir traversé les Terres d’Émeraude, Oomaria avait besoin de se ressourcer et s’était instinctivement dirigé vers l’étendue dorée. Là-bas, il n’avait pas demandé l’hospitalité, dormir à la belle étoile avec ce temps magnifique était tout aussi appréciable qu’avoir un toit au-dessus de sa tête. Le Réprouvé appréciait réellement voir ses semblables mais cela n’était pas forcément réciproque ; être accepté sur les Terres de Lumnaar’Yuvon était plus simple si l’on connaissait déjà quelqu’un qui y habitait. Mais un inconnu, se présentant comme un Réprouvé, privé d’ailes, attirait forcement l’attention lorsque l'on passait à côté de lui. Mais Oomaria pouvait gérer les regards en coin et les murmures que les personnes s’adressaient. Aujourd’hui, rien ne pourrait venir entamer sa bonne humeur, si tant est que qui que ce soit était capable de la lire sur son visage. L’hybride n’était pas d’un naturel très expressif, son allégresse se résumait simplement à ne pas avoir les sourcils et le front plissés, mais seul l’Ange se manifestait à cet instant.

« Nid zola »

Ne t'approche pas

Pouvait-il entendre parfois, lorsque des enfants s’approchaient un peu trop près de lui. Cependant, quelque chose le dérangeait lorsqu’il croisait le regard de l’un d’entre eux, ils ne semblaient pas être des Réprouvés. Ils ne l'étaient pas. Quelque chose lui échappait, mais seuls les Zaahin savaient combien de temps Oomaria avait été coupé du monde, des choses avaient dû changer, mais il lui était inconcevable que d’autres races que les Réprouvés puissent vivre sur ces terres. L’hybride déambulait entre les différents étals du marché où toutes sortes d’aliments étaient à vendre : des fruits, des légumes, une odeur de viande cuite venait titiller ses papilles. Tous ses sens étaient en éveil, il avait l’impression de revivre. Mais un aliment en particulier avait attiré son attention. Un aliment singulier qu’il appréciait déguster, coupé en deux, saupoudré de sel. Il approcha d’un étal de légume tenu par une vieille personne possédant des tatouages au visage.

« Varr gon ney gherkin ? »

Combien pour les cornichons?


Oomaria aurait presque esquissé un sourire en songeant par avance au plaisir gustatif qu’il allait ressentir lorsqu’il croquerait dans un cornichon agrémenté de sel. Malheureusement, deux de ses semblables ne l’entendaient pas de cet oreille et vinrent se poster à côté de lui en lui tapotant sur l’épaule d’une manière plus que vulgaire. Deux géants à la carrure d’un Zaahin comparée à la taille moyenne d’Oomaria et à sa maigre personne.

« Nid dorf dreh het noret.
- Nid Gildarr tedio, io bro, répliqua Oomaria sans animosité.
-  Ney raviin nid io bro. Ansjos ! »
« Tu n’as rien à faire ici étranger.
- Je ne veux pas d’ennui, mon frère.
- Les monstres ne sont pas mes frères. Dégage ! »


L’inconnu appuya violemment de son pouce sur une des plaies qui lacérait le dos d’Oomaria, lui qui avait réussi à oublier la douleur jusque-là. À travers sa chemise et son manteau cette simple pression suffit à lui faire apparaître des points noirs devant les yeux, provoqués par la douleur. Il fit preuve d’une extrême concentration pour ne pas s’évanouir à la suite du contre-coup qu’il ressentait ; la souffrance était telle qu’il ne pensa même pas à répliquer et se tint simplement au pilier du stand de la vieille dame.

690 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Ven 23 Aoû 2019, 21:50



«Oh non mais ! Oh les merdeux ! Vous allez casser les couilles à quelqu'un d'autre que mon client ! » Zalcal hurla sans honte, outrée. Déjà que ce matin, cet imbécile de boiteux Val avait prétendu avoir de meilleures tomates qu'elle devant tout le monde... Elle avait du le mettre à genoux avec un bon coup de cane là où ça fait mal. Voilà que deux géants venaient s'en prendre à son client. Certes, ce n'était pas le meilleur client à en croire les bruits de couloir, mais il était nouveau et la maraichère ne crachait pas sur le renouvellement de sa clientèle. Véhémente, elle fit le tour de son stand en bousculant une cagette au passage, s'emparant d'une courgette particulièrement grosse et se mit à taper sur la tête des deux coupables. «Quoi ? C'toi le monstre ! Uses ta cervelle un peu avant de parler, ça me fatigue !» Les rumeurs allaient bon train, cependant pas tout le monde dans le village ne se rangeait du même côté. Zalcal quant à elle pensait qu'il était idiot de dénigrer un Réprouvé sans ailes. On en était pas sûr d'ailleurs, ça se rétracte, les ailes, non ? Et puis quoi ? Elle avait bien subit les affres de l'âge contrairement au reste de son peuple. Elle était la seule Réprouvée avec des rides et une voix de vieille femme et cela ne l'empêchait pas de faire partie de son peuple. La scène provoqua un attroupement autour d'eux, puis un rire général. Voir deux grands gaillards fuir sous les coups de courgette, c'était pas banal. La vieille femme leur jeta d'ailleurs le légume abimé en pleine face, avant de retourner derrière ses cagettes. «C'est ça crétin ! Va-t-en la queue entre les jambes ! J'parie que la tienne est tellement petite que ta femme ne la sens pas ! Houuuuu... Nom d'un chien. C'est pas bon pour mes rhumatismes ça.» Lentement, elle remit en places ces tomates cerises qui s'étaient mélangées avec les abricots dans le tumulte. «Vous vouliez quoi déjà Monsieur ? 'Scuzez les, ce sont pas des flèches par ici...» La Réprouvée détailla enfin le jeune homme du regard tout en lui parlant.

Elle s'interrompit et porta la main à sa bouche, interloquée. Ses yeux devaient lui porter défaut, car elle semblait reconnaître son visage, sans être capable de mettre un nom dessus. Son passé était encore parsemé de moments flous, comme celui-ci. Mais peut-être était-ce ses vieux yeux !? Pourtant elle semblait certaine d'avoir déjà vu cet homme. Comment s'appelait-il déjà ? Vegal ? Vergal ? «Vergil ?» finit-elle par demander après un long silence qui avait dû sembler maladroit. Elle se raclât aussitôt la gorge. «Excusez-moi, j'ai dû confondre. Vous me rappelez quelqu'un que j'ai connu, il y a longtemps.» Zalcal se sentit stupide d'avoir posé la question. Comme quoi parfois il valait mieux fermer sa gueule ! «Des cornichons, donc ? Et quoi d'autre ? Vous n'allez pas repartir avec trois cornichons, c'est absolument ridicule. Je vous offre un autre fruit ou légume pour le dédommagement de l'agression ! Profitez-en, ce sont les meilleurs du pays !» déclara-t-elle fièrement. En attendant la réponse de son client, elle prépara les-dits cornichons, qu'elle ne comptait pas lui donner sans avoir entendu de retour positif... Elle s'assit sur le tabouret qu'elle avait emporté en grimaçant. Ce n'était plus de son âge de secouer comme des pruniers des jeunes de vingt ans tout beaux tout frais. A son époque, personne n'aurait osé provoquer son courroux. Mais maintenant, elle était vieille, un peu moche, et en plus son dos lui faisait mal à chaque fois qu'elle bougeait. La Réprouvée étouffa un soupir et piocha dans la cagette de cerises pour se réconforter. La présence du jeune homme semblait refroidir ses potentiels clients, mais de toute façon elle n'attendait plus grand monde aujourd'hui. Les habitués étaient passés en début de matinée, quant aux étrangers et voyageurs... Il n'y en avait pas des masses.

«Bon vous l'faites votre choix ? Qu'est-ce-que vous venez faire ici en plus ? Vous habitez pas le coin à ce que je sache.» Parce-que, malgré ses trous de mémoires, elle avait fait en sorte de se mettre à jour sur les familles de Bouton d'or, leurs fermes et surtout, leurs légumes concurrents.


749 mots


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Lun 26 Aoû 2019, 22:04


Oomaria parvint à récupérer ses esprits au bout de quelques minutes de flottement pour assister à une scène assez désopilante : les Réprouvés étaient de fortes têtes, impulsives, brutes voire violentes mais il arrivait parfois que ce mélange donne lieu à des situations auxquelles on ne s’attend pas. Par exemple, voire deux gaillards se faire proprement botter les fesses par une hybride dont l’âge avait fait son œuvre était extrêmement intéressant. Oomaria se sentit même honteux de s’être laissé tourmenté de cette façon, et d’avoir laissé quelqu’un d’autre le défendre, il devait régler cette histoire de blessures rapidement sous peine de toujours devoir avoir une vieille Réprouvé armée d’une courgette sous le coude… L’hybride la regarda dégager les deux colosses à grands coups de légumes avant de disperser la foule avec tout autant de véhémence. En un clin d’œil les badauds s’étaient dispersés mais Oomaria avait l’impression que de plus en plus de personnes le regarder d’un œil mauvais, mais il s’en moquait bien à présent.

Alors qu’il était prêt à aider sa sauveuse à remettre en place son étal après le dérangement dont il était la cause, la Réprouvée le regarda un instant étonné en prononçant un prénom. Un instant, il se laissa aller dans ses pensées et n’entendit pratiquement rien de ce qu’elle pouvait lui dire, il resta focalisé sur ce prénom « Vergil ». Et si Vergil était son véritable prénom ? Et si ces petites voix qui acceptaient de se manifester de temps à autre le menaient en bateau depuis son réveil ? C’était une possibilité qu’il n’avait pas envisagée jusqu’ici.

* Gamin, est-ce que tu me mens ?

- Le chemin vers la vérité peut être long.
- Arrête tes phrases toutes faites. Dis-moi la vérité.
- Le temps d’apprendre la vérité n’est pas encore venu pour toi. *

La dernière phrase n’avait pas été prononcé par ces voix enfantines fantomatiques, mais par une entité bien distincte, qui semblait plus mature que toutes les autres. Une voix unique qui sonna familière dans les pensées mais là encore, impossible d’en situer la source. En revenant à lui, il se promit de s’occuper de ça plus tard, pour le moment, il préférait aider son homologue à remettre son étalage en place.

« C’est moi qui m’excuse pour le dérangement. Je te suis redevable. Mais laisse-moi t’aider à remettre un peu d’ordre et je me ferais un plaisir de choisir quelque chose à manger, répondit Oomaria avec un sourire. Un véritable sourire, ce qui était étrange venant de sa part. »

Il s’activa pour ranger du mieux qu’il put les différentes caisses qui s’étaient renversées et s’appliqua pour trier les tomates des abricots. Oomaria n’était pas un maraîcher ou un vendeur, loin de là mais il fit de son mieux pour tout ranger. On avait plus l’impression qu’une tornade était passée par là, juste une bourrasque. Il finit par s’assoir à même le sol, près de son homologue en étirant ses jambes dans l’herbe comme aurait pu le faire un enfant. C’était indescriptible mais il sentait tellement bien qu’il en oublia presque ce qui venait de se passer. Il saisit cagette de ces délicieux fruits rouges alors que la Réprouvée était prête à en reprendre un.

« Cette caisse de cerises est dorénavant mienne. »


Les fruits explosèrent dans sa bouche en une saveur légèrement acide, gorgées de jus. Tout simplement exquis !

« Tu as l’œil. Non je ne suis pas du côté je suis en… pèlerinage peut-on dire. Je profite de tout ça, ajouta-t-il en ouvrant les bras avant d’avaler une autre cerise. Même si des dziwka m’en gâche le plaisir… Tu as raison pour tes fruits, ils doivent être les meilleurs de tout le pays ! »

Lorsqu’il jugea que son taux de sucre était suffisamment élevé et que son estomac le supplia de ne pas ingurgiter davantage de fruit, il se pencha légèrement en avant pour saluer la Réprouvée. Oomaria éprouva un certain respect envers elle, et qu’elle ne soit pas aussi flamboyante que la plupart de ses homologues ne le gênait pas, il n’était pas à la recherche d’une conquête mais plutôt d’une tête bien-pensante.

« Je m’appelle Oomaria. Désolé, je ne suis Vergil, tu as dû faire une erreur. Mais dis-moi, que puis-je faire à ma délicieuse sauveuse pour la remercier ? Tu veux de l'aide pour remballer tout ça? Grâce à moi tu n'auras plus beaucoup de clients. »

Oomaria sorti un tube de tabac de sa poche, gratta une allumette et le porta à ses lèvres en recrachant la fumée dans l'air. Une nappe rosée commençait à se déposer sur le ciel bleu éclatant, laissant présager un lendemain tout aussi radieux.

709 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mar 10 Sep 2019, 21:58



«En pèlerinage... » Elle renifla avec dédain, ne voyant pas l'utilité d'un tel voyage. Pèlerinage pourquoi faire ? Demander des poils au cul ? S'il pensait pouvoir la prendre pour une conne, c'était raté. Elle voyait bien qu'il cachait autre chose dont il ne voulait pas lui parler pour une raison qui lui échappait totalement. Bon, tant mieux, elle en avait rien à foutre et détestait quand les gens se mettaient à raconter toute leur vie, surtout quand c'était uniquement pour se lamenter sur soi ou se plaindre des autres et du mauvais destin. Tout le monde en avait vécu, des histoires de merde, alors inutile de s'y attarder trop longtemps. «Beh sûr que mes cerises sont les meilleures ! Tu croyais quoi !» répliqua-t-elle avec un fier sourire tout en empochant les pièces d'or données en échange de la caisse. Au moins elle n'avait pas fait tout ce remue-ménage pour rien. La Réprouvée n'attendit par pour remettre en ordre son étalage. «Pas besoin d'ton aide.» grommela-t-elle entre deux échange de caisses. Elle était grande, majeure et probablement bien plus âgée que lui, elle pouvait donc se débrouiller. Beaucoup de personnes lui offrait son aide à cause de ses faux airs de grand-mère et toujours elle disait non, sauf peut-être, pour cette vieille bique qui lui servait de propriétaire et d'associé. Il faut dire que son colocataire avait passé des semaines à insister avant d'obtenir une approbation. Zalcal refusait d'entendre raison. C'était de la pure fierté mal placée et une sorte de refus de sa nouvelle condition physique. «Tu la fermes ta gueule d'ange avec tes faux compliments ? J'ai une tronche délicieuse peut-être ?!» grommela-t-elle, d'un ton amère. Ce n'était pas grave pour les clients. L'heure du marché touchait à sa fin de toute façon et les autres commerçants étaient déjà en train de remballer. «Boh c'est rien. Je t'ai confondu avec un autre type que je connaissais ya un bout de temps, ma mémoire est un peu fofolle en ce moment.»

Elle ne se souvenait plus vraiment de cet homme, à part de son apparence physique, de sa voix et de sa gestuelle. Quelle était la nature de leur relation ? Était-ce un voisin ? Un ami ? Un amant ? Non, elle n'avait pas eu d'amants, ça elle en était à peu près certaine. Pas après celui qui s'était barré la queue entre les jambes en la laissant enceinte. Après ce coup bas, elle était resté amère et aigrie et elle avait préféré se concentrer sur la bonne santé de son fils. Elle aurait bien aimer se marier pour avoir un lien fort au quotidien, pas forcement une amourette folle avec le beau gosse du quartier mais plutôt un support fiable sur lequel s'appuyer dans les temps durs, mais la guerre avait chamboulé ses plans et fait disparaître les potentiels prétendants et maintenant... C'était trop tard. Elle grommela quelque chose d'inintelligible. «Bon et alors, Oomaria ? Qu'est-ce-que tu fous de ta vie à part voyager ? C'pas un métier, ça. Et ça sert un peu à rien. En plus nous ici, on aime pas trop les fouineurs. C'pas le moment de venir nous faire chier.» Entre la disparition de la reine et de Grohiik Jalaan’Gaan et les crétins de Stenfek... Tout ceci ne lui plaisait pas. Elle s'était endormie dans une guerre atroce. Non pas qu'elle eut peur d'en commencer une nouvelle, au contraire, mais elle ne se sentait pas prête pour combattre. Pas encore. Elle avait besoin de retrouver une certaine force physique et martiale, pour mieux casser des têtes et se rendre utile. «Donc si t'es pas de Lumnaar'Yuvon, t'ferais mieux de te casser, gamin. Personne va t'héberger ici et au moindre pas de travers, couic.» Elle lui faisait une fleur en le lui disait calmement, pas comme les deux autres malotrus qu'elle avait chassé à coups de courgette. Après tout ce n'était qu'un gosse, de son point de vue, qui avait l'air un peu perdu en plus. Elle avait toujours un peu pitié des jeunes comme lui, sûrement à cause des souvenirs de son fils qui la hantaient. Mais ce n'était pas le cas des autres habitants, qui étaient déjà extrêmement tendus, pour ne pas dire sur le pied de guerre pour les plus agités. Cela ne l'étonnerait pas de le voir finir empalé sur une fourche au petit matin.

771 mots


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[RP] Un air de déjà-vu | Zalcal-Devaraj S.Taiji

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [Event] Un Taiji, deux Taiji, trois Taiji...
» Un rayon de soleil sur le chemin [Zalcal]
» Des insanités | PV Devaraj
» [Q] - C'est ici que naquit Devaraj | Daé
» Archive épître Devaraj
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le pouvoir du Yin et du Yang :: Zone RP - Océan :: Continent Naturel - Ouest :: Terres de Lumnaar’Yuvon-