Catégorie de quête : XXXII. Autre -> RP Dirigé
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Intrigue/Objectif : Prochain round ! La quête doit se tenir dans l'Antre de la Dame mais votre personnage ne sait pas qu'il s'y trouve ^^ En 4x720 mots toujours, jusqu'au 16 avril 2019. Donc, votre perso va pouvoir entrer à l'intérieur du château. De loin il fait vraiment creepy et quand il entre c'est vraiment désert, mais pas désert en mode "poussiéreux et il n'y a personne", désert plutôt dans le sens où ça a été rapidos abandonné. C'est assez mystérieux du coup. Il se peut aussi qu'il sente des espèces de courant d'air (en fait, il s'agit des autres participants que vous ne pouvez ni sentir, ni toucher, ni entendre, juste un courant d'air quand ils sont proches de vous). Il va devoir mener l'enquête à l’intérieur de la demeure (concrètement je vous laisse libre de dire ce que vous voulez, c'est un château trèèèèès grand, il peut y avoir beaucoup de choses mais il semble plutôt maléfique). Des objets reviennent néanmoins fréquemment, à savoir les miroirs à main, les roses et les ouvrages sur les malédictions (du style malédiction de transformation des Humains en objets mais pas que). Il y a aussi beaucoup de livres sur la nécromancie et sur l'art et la manière d'entreprendre des jeux grandeur nature. Votre personnage peut également trouver un jeu d'échec en trois dimensions sur plusieurs plateaux (c'est un jeu hyper complexe, en gros). Il y a une pièce assez spéciale remplie de statues dans des positions plus ou moins étranges. Certaines portes sont fermées également. Par contre, il y a une grande salle de bal, aux murs recouverts de masques, de tentures bordeaux, vertes et dorées. Certaines pièces sont des pièges. C'est à dire qu'elles vous enferment en leur sein mais jamais de façon définitive. Il y a toujours quelque chose qui fait que votre personnage peut s'en sortir (quelque chose qui fait souvent appel à ses facultés intellectuelles). Quoi qu'il en soit, il finira par comprendre que même s'il semble n'y avoir personne, une réception se prépare.

Musique

Les corbeaux s'envolèrent à tire d'ailes en croassant lugubrement, faisant sursauter Ignis par la même occasion. La main sur la poignet de la porte d'entrée, il s'apprêtait à la tourner pour pénétrer dans la demeure quand les volatiles s'étaient élancés. A part eux et leur présence dérangeante, il n'avait vu aucun signe d'âmes vivante depuis qu'il avait poussé le portail de la grille d'enceinte. Cet endroit avait de quoi lui foutre les jetons. Cela ne l'étonnait même pas que ça soit lié d'une façon ou d'une autre à la vague de suicides dans la Mer Maudite. Prenant son courage à deux mains, il tourna la poignet et poussa le battant. L'intérieur paraissait aussi vide et sinistre que le dehors. Il s'était presque attendu à entendre le grincement des gonds, à ce que des spectres fous lui sautent au visage ou à un quelconque autre événement auquel on pouvait penser quand on visualisait un manoir glauque. Mais rien de tout ceci ne se produisit.

A l'intérieur, il n'y avait pas plus d'âmes qui vivent que dehors. Ses pas résonnaient dans les couloirs, se répercutant contre la faïence du sol. Il faillit se rétamer en se prenant les pieds dans un porte manteau étendu par terre. Il gisait là, une veste encore accrochée à lui, comme s'il avait chu après avoir été bousculé dans une cavalcade. Cela avait peut être l'air anodin mais ça lui donna des frissons. Si seulement il pouvait quitter cet endroit. Mais il n'avait aucune idée de comment faire et il ne comptait pas partir à l'aventure dans les environs pour en découvrir un. Pas s'il y avait une autre solution. Encore fallait-il qu'il la trouve. En réalité, il n'avait aucune idée de ce qu'il devait chercher concrètement. Il était là parce qu'il devait faire des recherches sur les raisons du nombre suspect de gens qui s'étaient donnés la mort dans les eaux de la Mer Maudite mais il n'était pas enquêteur. Il ne savait pas comment procéder, quels indices chercher, quels informations mettre de côté car au final sans importance. Même si cela était pénible pour lui, il devait bien reconnaître qu'il était totalement perdu dans toute cette histoire.

Hé ho, y'a quelqu'un ? !

Il ne savait pas s'il espérait que quelqu'un lui réponde ou pas en réalité. Tout ce qu'il savait, c'était que cet endroit lui foutait les jetons. Les traces d'un départ précipité ne faisaient que renforcer cette impression. Lui qui s'était dit au tout départ que les propriétaires des lieux étaient certainement responsables des morts se demandait à présent si lesdits morts n'étaient pas justement les hôtes de ce château. Il n'avait pénétré dans le hall d'entrée que depuis quelques minutes qu'il était déjà prêt à faire demi tour au moindre truc suspect. Il n'avait jamais forcément été le plus courageux des hommes et quand il avait perdu ses ailes et ses Vertus, il y avait bien d'autres choses qui étaient parties en fumée avec. Seulement, pour une raison inconnue, il avait été choisi pour faire partie de toute cette histoire. Ce n'était peut être qu'un malencontreux hasard mais il y avait certainement quand même une explication. Il devait y avoir une raison sinon, à quoi bon vivre ?

Etait-ce que c'était dit les suicidés ? Etait-ce pour cette raison qu'ils avaient mis fin à leurs jours ? Ignis n'aurait pu répondre à leur place. Mais si une partie de lui les plaignait, l'autre, au contraire, les enviait. Parce qu'ils avaient fait ce que lui même était incapable de faire. Parce qu'ils avaient eu le courage d'aller jusqu'au bout alors que de son côté, il était trop lâche pour ça. Il avait sous les yeux les dernières traces de leur vie, les derniers instants où leur cœur battait encore. Mais qu'est-ce qui avait bien pu les pousser à ça, soudain, abandonnant sur l'instant ce qu'ils étaient en train de faire ? Quoiqu'il en soit, il espérait que ce qui leur avait foutu une telle peur bleue ne traînait pas encore dans les parages. Il n'avait aucune envie de s'y retrouver confrontré. Il n'y avait pas de traces de combat, de traînées de sang ou tout autre indices pouvant indiquer qu'il y avait eu un combat quelconque. Tout ce qu'il y avait, en tout cas, dans l'entrée, c'était les traces d'un départ précipité.

834 mots

Musique

Perdu …

Il avait fait fort sur ce coup là ! En à peine moins de cinq minutes à déambuler dans l'immense demeure, il avait réussi à se paumer, incapable de se rappeler par quel couloir il était arrivé. Il fallait dire en même temps que tous les corridors avaient la fâcheuse manie de se ressembler, même si ce n'était pas le cas des pièces qui se trouvaient de part et d'autres du chemin. Beaucoup s'apparentaient à des salons, des petits, des grands, au faste plus ou moins équivoque. Il était certains que certaines pièces étaient dignes d'accueillir les plus grands, même si en réalité, il n'avait jamais vu la suite d'un Roi. Il y avait des portes qui refusaient de s'ouvrir, fermées à clé. Pour d'autres, c'était un peu différent. Il avait à peine posé la main sur la poignet qu'il l'avait retiré, comme si elle l'avait mordu. Il ne savait pas ce qui se tenait derrière le battant, mais ça lui donnait des sueurs froides sans même y être entré.

De temps en temps, il se trouvait dans un couloir au longues baies vitrées donnant sur l'extérieur et l'étendue de la propriété. Dehors, ça n'avait pas changé, toujours aussi glauque. Cependant, cela ne l'aidait pas réellement à se repérer. Quelque chose lui disait qu'il s'en saurait certainement mieux sorti dans un labyrinthe. Il avait quelque peu perdu la notion du temps d'ailleurs. Il mit un certain temps à se rendre compte qu'il voyait certains objets de façon récurrente. Des miroirs à mains, des roses … Il ne comprenait absolument pas ce que cela voulait bien pouvoir dire et en fait, il s'en fichait un peu. Ce qu'il aurait aimé, c'était de croiser quelqu'un pouvant l'éclaircir sur toute cette histoire. Malheureusement, il en était réduit à essayer de comprendre lui-même. Ce qui ne s'avérait pas vraiment payant pour le moment. Il espérait juste finir par trouver un moyen de rentrer chez lui. Même si son patron lui laissait totalement carte blanche sans ponctionner sur son salaire, ce n'était pas une raison pour procrastiner et passer plus de temps que nécessaire dans cette histoire.

Il finit par pousser une énième porte. A peine eut-il franchit le seuil de cette dernière qu'elle se referma derrière lui et impossible de la rouvrir. Il lâcha une bordée de juron qui auraient eu de quoi faire saigner les oreilles d'un religieux. En plus d'être perdu dans cette baraque, voilà qu'il se retrouvait à présent bloqué dans l'une de ses pièces. Et évidemment, cette dernière n'avait pas de fenêtre par laquelle il aurait pu tenter de sortir. En fait, elle n'était constituée que de miroirs. Des grands, des petits, des sur pieds, d'autres accrochés aux murs. Ca avait de quoi donner le tournis en réalité. Des images de lui se reflétaient tout autour, inlassablement, perpétuellement, en continuel et à l'infini. Un certain nombre de miroir paraissaient être déformant, lui donnant une allure grotesque ou encore monstrueuse. Déjà qu'il n'était pas des plus agréables à regarder en temps normal, là ça devenait digne d'un être de cauchemars. C'était pour ça qu'il n'aimait pas vraiment les miroirs et qu'il n'en avait pas chez lui.

Il chercha une issue partout dans la pièce, allant même jusqu'à soulever et déplacer des miroirs pour voir si rien ne se cachait derrière mais ce fut peine perdue. Il n'y avait à priori pas d'autre porte par laquelle sortir que celle qu'il avait emprunté pour venir dans cette salle. Il fallait qu'il trouve une solution parce qu'il n'avait pas l'intention de mourir enfermé ici. Et puis, les reflets grimaçants de son visage que lui renvoyaient les miroirs commençaient sérieusement à l'agacer. Par colère, il finit d'ailleurs par abattre son poing dans l'une des glaces. Rien ne se produisit, ou plutôt, il sentit une désagréable sensation de magie lui courir sur la peau comme des mille-pattes. Jusqu'à présent, il avait en réalité plutôt éviter de les regarder, de voir son reflet. Mais maintenant, il se devait de s'y intéresser. Il observa attentivement chacun d'entre eux jusqu'à se rendre compte qu'il y en avait un de différent. C'était le seul et unique de la pièce qui ne déformait pas son image. Qui le montrait tel qu'il était. Il s'en approcha, s'observant attentivement, observant bien plus que la laideur de son visage. Il tendit la main pour la poser sur son double et eut la surprise de ne trouver aucune résistance et de voir sa main passer à travers. Prenant une profonde inspiration, il fit un pas en avant pour passer au delà.

828 mots

Musique

Il réapparut au milieu d'un grand salon d'apparat. Plutôt même une salle de bal en réalité. Elle aussi était comme toutes les autres pièces, vide d'êtres vivants. Elle paraissait abandonnée et pourtant, en y regardant de plus prêt, Ignis avait l'impression qu'elle était en pleine préparation. Comme si d'un instant à l'autre, des domestiques allaient sortir des coursives et des portes dérobées pour continuer à aménager les lieux en préparatifs d'une réception. C'était à plus n'y rien comprendre. Comment les lieux pouvaient-ils donner à la fois l'impression qu'ils avaient été abandonné en urgence et en même temps, sembler être prêt à accueillir plein d'invités d'un instant à l'autre. En plus, malgré ses pérégrinations, il n'avait croisé personne ni même eu l'impression de gens dans la pièce d'à côté. Il avait bien ressentit de temps à autres des courants d'air alors qu'il n'y avait eu aucune fenêtre ni souffle de vent à proximité. Il avait d'ailleurs préféré ne pas trop s'attarder sur cette sensation, se disant qu'il s'agissait probablement d'esprits et se disant qu'il était préférable de ne pas y penser. S'il y réfléchissait trop, il avait peur de donner vie à ses fantômes, de leur donner assez de corps et de force pour qu'ils s'intéressent à lui. C'était peut être érroné comme raisonnement mais c'était ce qu'il pensait et il ne préférait pas tenter le diable.

En réalité, tout cela était bien beau mais ça ne l'aidait en rien. A la base, il devait essayer de comprendre pourquoi des gens en nombre s'étaient suicidés dans la Mer Maudite. Et pour le moment, tout ce qu'il avait récolté comme informations, c'était des questions et des interrogations en plus. Il fallait qu'il trouve un cabinet ou un bureau dans lequel il pourrait mettre la main sur des papiers personnels. Avec un peu de chance, il y aurait dessus des entêtes, une adresse, ou encore mieux, le nom des gens habitants ici. Son ventre grommella de faim. Il n'y avait pourtant pas de nourriture ici mais rien que d'imaginer les plats qui pourraient être proposés dans de tels plats lui mettait l'eau à la bouche. Après tout, cela faisait un petit moment qu'il n'avait rien mangé. Il aurait du penser à emmener des réserves avec lui. Il manquait plus qu'il ne meure de faim avant de quitter cet endroit. Il se remit donc en exploration des lieux. De toute manière, il n'avait pas grand chose d'autre à faire en vrai. Il ne pouvait pas tout simplement s'asseoir à une table et attendre. Pourtant, ça serait tellement plus simple.

Il trouva une bibliothèque. Il ne connaissait pas les habitudes que pouvaient avoir les gens riches mais il se disait que cela pouvait être un bon début. Après tout, c'était un endroit où l'on venait pour se cultiver normalement. Cela pouvait sembler logique qu'on vienne ici pour écrire au cas où l'on aurait besoin d'un dictionnaire ou tout autre chose pouvant aider dans la rédaction d'un écrit. Il y avait bien un petit secrétaire mais ce dernier était fermé à clé. Il eut beau s'acharner dessus, il ne réussit pas à l'ouvrir. Toute cette histoire commençait prodigieusement à l'agacer. Et encore, « agacer » était un doux euphémisme pour décrire ce qu'il ressentait réellement. Pour un peu et il se serait bien laissé emporter à détruire tous les recueils présents en arrachant page par page. Peut être que ça ferait sortir les gens habitants ici de leur tanière. Il ruminait cette idée tandis qu'il observait les livres. Il en prit un au hasard, le retournant entre ses mains sans vraiment y faire attention, perdu dans ses pensées. Puis son regard capta le dessin présent sur la couverture et il lâcha l'objet comme si celui-ci l'avait brûlé, reculant de quelques pas.

Les douze singes. Ce n'était pas possible. A croire qu'ils le suivaient partout où il allait depuis qu'il était monté sur ce foutu rafiot maudit. Il fit plus attention aux titres des autres ouvrages. Pour ceux dont il arrivait à déchiffrer les titres, ils portaient tous sur des malédictions dans tous les domaines possibles. Il ramassa le bouquin qu'il avait fait tomber, le tenant quand même précautionneusement comme s'il pouvait le mordre ou lui sauter à la gorge. Il voulait en apprendre plus sur ce dessin et la malédiction qu'il représentait. Malheureusement pour lui, c'était dans une langue qu'il ne connaissait pas. C'était bien sa veine. Par dépit, il le balança à l'autre bout de la pièce et ressortit de la bibliothèque. Il n'avait plus aucune idée de ce qu'il pouvait faire à présent. Par dépit, il reprit la direction de la salle de bal.

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Musique

Hé ho ! Il y a quelqu'un ? Montrer vous à la fin ! Cela devient lassant !

Debout au milieu de la salle de bal, il tournait sur lui-même, appelant à plein poumons les gens qui pouvaient se trouver dans les parages. Cela faisait au moins une dizaine de minutes qu'il était planté là à gueuler comme un putois. Et pour quel résultat ? Aucun. Tout ce qu'il allait finir par récolter, c'était un mal de gorge et des cordes vocales à phone. En vrai, il avait déjà mal à la gorge et quelque chose lui disait que ce n'était pas le fait d'avoir crié. Il allait devoir bientôt retrouver l'autre foutu manipulatrice de feu. Cela commençait à faire trop longtemps qu'ils étaient séparés l'un de l'autre. Si lui commençait à retomber malade, il devait certainement en être de même pour elle. Il fallait qu'il trouve une solution pour partir d'ici. Ce n'était apparemment pas en restant planté là à tenter d'attirer l'attention de gens hypothétiquement présents qu'il arriverait à quoique ce soit. Mais en même temps, il ne trouvait pas d'autres solutions. Il était à court d'idée, depuis le début, il fallait le reconnaître.

Faites un effort ! Je sais qu'il y a quelqu'un ! Si vous vous faites pas connaîtr, je détruis votre vaisselle.

Il avait choppé une assiette sur l'une des tables et l'avait levé au dessus de sa tête, prêt à la briser par terre. Sa menace était totalement puérile, digne d'un enfant de cinq ans. Mais il en avait ras le bol. Il était à bout et tout ce qu'il voulait, c'était que ça s'arrête et avoir un bon repas, s'il pouvait, par la même occasion. Il n'obtint pour toute réponse que le silence. Peut être n'y avait-il réellement personne et qu'il était tout simplement en train de devenir fou. Dans ce cas là, il espérait qu'il n'y avait personne pour l'observer. En y réfléchissant bien, cette pensée était vraiment paradoxale. C'était à se donner une migraine carabinée. Par dépit, et parce qu'il avait l'air con à avoir le bras ainsi levé – et que cela commençait à lui donner des crampes dans les muscles – il balança la porcelaine au sol. Elle se brisa en mille morceaux presque dans un son cristallin. Cela se répercuta dans le reste de la pièce mais aucune personne n'accourut et aucun autre son ne se fit entendre.

En regardant les esquilles éparses au sol, il se trouva soudain idiot. A quoi tout ceci avait servi ? A rien. Juste à faire son petit caprice. Est-ce qu'il se sentait mieux ? Pas vraiment en fait. Il se sentait juste lasse. Il finit par se laisser choir par terre. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire de plus en vrai. Peut être que s'il attendait tranquillement là au lieu de courir partout et de se perdre dans les couloirs, il finirait par croiser quelqu'un. Après tout, tout donnait l'impression qu'il allait bientôt se passait quelque chose ici. Il y aurait forcément des gens qui pointeraient le bout de leur nez. Il suffisait d'attendre et d'être patient. On ne pouvait pas dire que c'était son fort mais au point où il en était, il pouvait bien tenter cette solution. Puis de toute façon, il n'avait plus la force de repartir à l'aventure.

C'est bon, vous avez gagner. Je vais attendre gentiment que le repas soit servi comme tout bon convive ou invité qui se respecte.

Et voilà qu'il se mettait à parler tout seul comme un fou. Cette histoire allait finalement lui retourner totalement l'esprit. S'il ne faisait pas attention, il ne faisait pas de doute qu'il ne rentrerait pas indemne chez lui, que ça soit physiquement ou intellectuellement. Il avait peut être finalement juste besoin de prendre du repos et de dormir un peu. Qu'est ce qui l'en empêchait ? Rien. Il n'avait vu personne donc il n'y avait pas de danger … Enfin, normalement. Il caressa du dos de la main la couverture du livre aux singes. Il ne savait pas pourquoi il l'avait emmené avec lui. Peut être pour essayer de trouver plus tard quelqu'un qui pourrait déchiffrer la langue et ainsi lui en apprendre plus. Lentement, presque malgré lui, ses paupières s'abaissèrent. Finalement, dormir était une bonne idée. C'était si simple.

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