« Akita, vient s’il te plaît ! » Je cherchais mon chaton noir. « Mais où est-il passé au juste ? » Je me grattais la tête, car elle était introuvable. Puis, j’entendis des miaulements non loin de mon lit. « Mais qu’est que tu fais ici, coquine ? » Elle se trouvait coincée sous mon lit et elle ne pouvait plus sortir. Le lit n’était pas très haut en hauteur, donc, elle pouvait facilement se cacher, mais rester bloquer aussi. Je pus la récupérer doucement avant de la câliner un peu. « Tu sais que tu n’as jamais de chance… Peut-être que je devrais essayer cette nouvelle potion, qu’en dis-tu ? » La potion de chance était un peu plus compliquée que la potion d’amnésie. J’aimais beaucoup l’art de fabriquer des potions. Cependant, il fallait être assidue en cours, lire beaucoup de bouquins sur la magie, se renseigner sur les différents ingrédients et connaître leur qualité. Oui, les ingrédients étaient très importants. Si je voulais faire une potion, je devais avoir des composants de très bonne qualités. Sinon, la potion ne fonctionnerait qu’à moitié, ou pas du tout. Je déposais Akita sur mon lit, qui s’endormit aussitôt. Je pris le livre que j’avais trouvé à la bibliothèque, où j’avais trouvé cette recette de chance. Par contre, un avertissement me disait que je devais faire attention et que je devais bien lire toute la recette avant de commencer, sinon j’aurais de gros problèmes. Les pages me disaient que je pourrais avoir l’effet inverse de la potion : La Malchance.

Je déglutis doucement avant de me lancer dans la lecture de la recette. « Alors qu’est qu’il nous faut ? Voyons voir. « Œuf de serpent, scille maritime, tentacules de poulpe, La teinture de thym, coquille d’œuf d’Occamy et de la rue commune. » Eh bah, heureusement que je peux piocher dans la réserve de l’école. » Bien heureusement, j’avais demandé la permission à ma professeure de potion de prendre quelqu’un de ses ingrédients. La professeure m’avait demandé des justifications, alors je lui avais dit la vérité. « Oh, vous voulez tester cette recette ? Pourquoi pas ? Mais faites attention, vous devez être précis dans la quantité des ingrédients. Si vous réussissez cette recette, je vous mettrai des points supplémentaires et vous aurez un petit commentaire de ma part pour l’Université. » Après cela, je m’étais mise directement au travail. J’avais rassemblé les ingrédients sous le regard attentionné de la professeure. Une fois retournée dans ma chambre, avec mon chaudron en métal, je commençais ma préparation. Je fis chauffer mon chaudron à feu fort, pour que le métal soit assez brûlant au début. J’ajoutais de l’eau claire pour faire bouillir tout cela. « « Étape 1 : Ajouter l’œuf de Serpent dans un chaudron, puis le raifort et chauffer. » Attends, le raifort, c’est quoi ça déjà ? Ah oui, une plante de la famille des Brassicacées. » Je pris mon œuf de serpent et je le mis dans mon récipient, avec quelques morceaux de Raifort. L’œuf se décomposa doucement et les herbes remontèrent à la surface. La préparation changea vite de couleur. Elle devint rouge sang. « Beurk ! « Étape 2 : faire sortir le jus de scille maritime, l’ajouter au chaudron et remuer vigoureusement. » » Je pris mes grosses plantes de scille maritime, je les pressais pour faire sortir le jus. Bien évidemment, je m’en étais mis à partout sur mes vêtements. Ce jus ne partait pas immédiatement…

Il faudrait que je songe à mettre des vêtements sales lorsque je faisais des potions. Je versais le jus dans le chaudron délicatement et je remuais avec une grande force pendant quelques minutes de suite. « « Étape 3 : Hacher les tentacules de poulpe, les ajouter à la préparation et chauffer à feu fort. » Bon, cela n’a pas l’air être trop compliqué cette histoire de potion de chance. » Sauf qu’il ne me disait pas les quantités de plantes et d’ingrédients que je devais mettre dans la préparation. Je découpais avec précision les tentacules de poulpes, avant les jeter dans la potion non finie. J’augmentais le feu. Les tentacules avaient été dissous aussitôt. « Incroyable, dis donc… « Étape 4 : Ajouter une goutte de teinture de thym et remuer lentement. » » Je pris ma fiole de teinture de thym et j’y versais deux gouttes maximum. Je ne voulais pas que cela sente le thym. Puis, je remuais lentement. La préparation commençait à avoir une couleur orange-rouge. « « Étape 5 : Réduire en poudre une coquille d’œuf d’Occamy et l’ajouter à la préparation. » » Alors, je pris mon mortier et j’écrasais avec précaution les coquille d’œuf. Au bout de quelques minutes, une poudre s’était formée, et je la jetais dans le chaudron. Des petites bulles éclatèrent dans la préparation… Je ne savais pas si c’était une bonne chose… « « Étape 6 : Ajouter une pincée de la Rue commune, puis mélanger et chauffer à feu moyen. » » J’ouvris un petit pot d’herbe et je lançais ma pincée dans la potion. Je mélangeais doucement pendant cinq bonnes minutes.

« Dernière étape : Utilisez votre magie des Runes pour finaliser votre potion » Oh bah, d’accord. » Je haussais les épaules, puis je déposais mes mains au-dessus de la préparation et je fis appel à la magie des runes. « O toi, magie des runes, permet moi de préparer ta magie pour terminer ce que j’ai commencé. » Un petit halo de magie parcourut la potion. La potion était prête, mais je me rendis compte que le volume de la préparation avait diminué de deux-tiers au mois. Je ne pouvais faire qu’une seule fiole. Une fois fini, j’étais heureuse et j’allais la présenter à ma professeure. Je courais dans les couloirs, puis dans le parc, la fiole à la main. Lorsque soudain, un chevreau me heurta férocement. Ma fiole s’échappa de mes mains et roula dans l’herbe. Je me relevais, mais l’animal n’arrêtait pas de me demander de l’attention. Il était mignon certes, mais j’avais autre chose à faire. Le chevreau sauta dans tous les sens et je croisais les doigts qu’il n’est pas écrasé ma fiole. Alors que j’étais prête à la récupérer, un rapace, sorti de nulle part, s’empara de ma potion et s’envola haut dans les cieux… « Mais ce n’est pas possible !!! » Je m’écrasais au sol en tapant du poing dans la terre. « Quant à toi, saleté de Chevreau… » L’animal prit peur et commença à courir partout dans le parc de l’école. « Je te jure que je vais t’attraper et te passer au barbecue… »

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