[RP Libre] Le hasard fait bien les choses
Tout le monde peut venir à n'importe quel moment 8D

~ Musique ~

Ambiance tamisée, musique lancinante, multiple parfum fleuri imprégnant les murs. Pas de doute elle était bien aux bons endroits. Une maison de jeu et de plaisir. Crade, miteuse, vomissant d’un luxe vulgaire. Un établissement semblable à tous ceux que l’on peut trouver dans le quartier des jeux de Sceptelinôst.

Ethen n’était pourtant pas rentré dans cette enseigne plutôt qu’une autre pour n’importe quelle raison. Elle avait une affaire à régler. Si l’humaine avait un travail au saint de Babelsba en tant qu’escorte elle ne refuser pas quelque contrat hors devoir envers son royaume. Cela lui permettait de grossir suffisamment sa bourse pour ne jamais être dans le besoin. Il fallait dire qu’Ethen n’avait pas de gout de luxe, elle vivait dans la suffisance d’un confort simple et ça lui allait très bien. Elle avait donc transporté d’Utopia à Sceptelinôst quelque chose qu’elle devait remettre au patron de cet établissement. Bien que cela ne fût pas spécifié dans l’ordre, elle resta discrète sur sa mission, l’objet en question cacher sur elle.

Pas assez stupide pour demander directement à voir le patron, en entrant dans la bâtisse elle prit d'abord pleinement connaissance des lieux. D’un rapide coup d’œil elle vit les quelques tables de jeux de dés et de cartes. Une estrade sur laquelle quelques danseurs et danseuses se déhancher. Le bar au fond semblait un bon endroit pour commencer à s’imprégner de l’endroit, alors la guerrière s'y dirigea.

Entre les tables des serveuses déambulait pour proposer entre autres des boissons aux parieurs. Ethen ne pouvait pas désavouer tous les autres attraits qu’elles avaient à offrir, mais l’humaine n’était pas ici pour le plaisir. Elle s’écarta pour laisser passer l’une de ces charmantes créatures avec son plateau, mais celle-ci fit un pas sûr le côté pour lui faire face. Levant un simple sourcille pour signifier son léger agacement mêler de curiosité, la jeune serveuse lui offrit un sourire enjôleur.

« Vous savez étrangère, si vous jouer, votre première boisson vous sera offerte. » Si ce n’était pas pour le verre offert, Ethen compris rapidement le plan marketing de l’établissement au moment où la charmante demoiselle posa sa main sur sa hanche, entrant plus que de raison dans son espace personnel. L’humaine ce demandé comment les gens de ce métier arrivait toujours à connaître la sexualité de leur client en un clignement de sil. Peut-être aussi était-elle moins subtile qu’elle ne le croyait. Après tout on ne vit qu’une fois.

« Los lakka triss maa'siggy. »
(C’est proposé si gentiment.)

Ethen attrapa un pichet de bière du plateau de la serveuse, avant que celle-ci ne parte appâter un autre client aux tables de jeux. L’humaine retint un rire, sachant qu’elle c’était laisser pathétiquement prendre comme quatre-vingts pourcents des gens assit autour des tables. De toute façon elle avait du temps à perdre avant que le patron sache qu’elle était ici pour lui. Une gorgée de bière plus tard, elle se retrouva assise à une table de dés. Elle était meilleure à ça qu’au reste, parce que c’était plus un jeu de hasard que de manipulation, et le reste de tactique était suffisant pour faire la différence.

À sa table il y avait un vieux borgne, pas vraiment bavard, et un jeune réprouvé plus intéressé par le décolleté de la maitresse des dés, que par le jeu. C’est vrai que la demoiselle avait son charme et ça n’était pas étonnant, elle devait sur tout vivre des pourboires des joueurs que de sa paye réelle. Ethen prit les dés et le gobelet que lui tendit la jeune femme.

« La mise commence à mille knu. » Sans y penser à deux fois Ethen posa sur la table deux sikle. La croupière rassembla les pièces des trois joueurs au centre de la table et le jeu débuta.

Trois manches. Cinq dès à quatre faces. Un gobelet. Celui faisant le plus de points accumuler gagne la mise finale. Entre chaque manche chaque participant peut augmenter la mise. Chaque lancer des cinq des est divisé par trois jets, desquels le joueur peut mettre de côté les dés de son choix pour augmenter ses chances de créer une combinaison aux points élevés. Il est interdit de faire un jet sans le gobelet, celui-ci permettant d’empêcher toute triche de jeux de mains, qui peuvent influencer la chute d’un dé.

Ethen ce prix rapidement au jeu, aimant la compétition et la légère sensation d’excitation à chaque tour. C’était agréable pour une fois de se détendre. De plus malgré ses deux compères peu enjoué, elle passer tout de même un agréable moment. Ne perdant pas plus d’argent qu’elle en gagner, elle n’était pas tombée à une table où l’on jouait gros et ça lui aller très bien pour passer le temps, même si un peu plus d’animation ne lui aurait pas fait de mal.

780 mots

Après avoir laissé aller Livaï et sa charmante amie, Bélor s’était contenté de se laisser submerger par l’ambiance si particulière de Sceptelinôst. Il avait suivi l’élan des rabatteurs et s’était naturellement retrouvé assis au comptoir d’une maison de jeux. Loin de s’offusquer de la manière d’agir des deux énergumènes assis à coté de lui, l’humain s’était redressé en prenant humblement congé juste avant que l’un d’entre eux ne l’attrape par l’épaule et ne tente de lui proposer une juteuse proposition commerciale. L’humain avait reculé à bonne distance, sans les quitter des yeux, avant de se fondre dans la masse.
Bélor n’était pas comme son ami Livaï, contrairement à lui, il naviguait parfaitement en eau trouble, illustrant à la perfection l’expression "faire tapisserie et se fondre dans le décor".
Peut-être était-ce dû à toutes ces mondanités auxquelles on l’avait si souvent obligé à prendre part, ou bien était-ce son instinct de conservation, mais Bélor préférait largement assister de loin, en bon observateur, à tout spectacle qui se jouait devant lui, plutôt que de se risquer à y prendre part.
Tout en longeant les tables il sauta par-dessus un ivrogne, manquant de glisser sur le sol poisseux, avant de passer sous le plateau d’une charmante demoiselle à qui il s’empressa de sourire tout en s’échappant de nouveau dans la masse des intempérants et des spéculateurs. Les tables de jeux attirèrent bien vite son attention, alors que s’élevaient des protestations au-dessus de quelques visages furibonds.

_ Voleur ! Sais-tu ce qu’on fait aux tricheurs ici? argua un borgne en plantant sa lame dans la table.

L’homme assis devant lui ne sourcilla pas à la provocation. Son regard était fixe, tandis que ses doigts pianotaient inlassablement un gobelet retourné.

_ Tu es un mauvais perdant … soupira l’homme au gobelet dans un Zul’Dov approximatif.

Alors que le borgne s’élançait pour mettre ses menaces à exécution, une femme s’interposa en passant son bras devant lui. Ses bracelets tintèrent distinctement dans un cliquetis singulier qui éveilla l’intérêt de Belor. Posté en retrait, son verre aux lèvres, il esquissa un sourire avant de s’avancer vers la table. Il ne comprenait pas tous les échanges mais la situation lui parlait suffisamment pour qu’il devine ce qui était en train de se tramer. C’était une escroquerie vieille comme le monde et il fallait être sacrément audacieux pour se risquer à jouer ce tour en ces lieux. Cela pouvait rapporter gros, c’était certain, mais l’enjeu en valait-il vraiment la peine? Il fallait être fou et diablement habile de ses mains, des qualités que Bélor ne pouvait qu’apprécier, ne faisant que lui rappeler ses jeunes années dans les bas-fonds d’Utopia.

_ Etranger, tu dis qu’il est facile de remporter la mise, mais jusqu’à présent combien gagnait-on ? Cela ressemble à une arnaque bien ficelée !! Souffla la femme au fort tempérament.

Elle avait un certain charisme et un aplomb indéniable, qui n’était pas sans faire effet sur l’humain en manque de distraction.
L’homme au gobelet redressa son regard vers elle, observant du coin de l’oeil les curieux amassés autour de la table. Ils la soutenaient dans son élan revanchard, scandant leurs protestations contre une nouvelle partie truquée. À l’opposé de l’attroupement, l’escroc quant à lui était calme. Il restait impassible dans sa tenue, peut-être un peu trop apprêtée pour les lieux. Il se dégageait pourtant de lui une certaine prestance qui, si elle n’inspirait pas de prime abord la confiance, pouvait donner l’illusion d’une forme d’autorité. Bélor plissa ses yeux en vidant son verre. Son instinct lui disait de ne pas s’en mêler, mais quelque chose venait brusquement de rallumer un feu longtemps éteint en lui.

_ Moi je veux bien essayer !

Un grand gaillard qui avait tout d’un réprouvé s'avança.
Si l’inconnu avait de quoi inspirer la confiance des irréductibles réprouvés amassés autour de la table, il n’en avait pas moins éveillé la curiosité de l’humain. Pour Bélor, cette arrivée inopinée ne pouvait être que l’intervention subtile d’un complice gracieusement payé en début de soirée pour pallier ce genre d’accusation.

_ Eh bien, voyons si la dame à raison ! reprit l’homme aux gobelets. Ce jeune homme m’a tout l’air …

Bélor, s’interposa en s’inclinant. D’un geste gracile, il ôta son chapeau avant de le réajuster dans un petit air de défi.

_ Permettez que je fasse ce tour, proposa l'humain, tentant de faire diversion avant de lancer un regard à l’escroc.

Sans laisser de chance au réprouvé de prendre place, Bélor s’assit sur le tabouret en se penchant vers la femme aux bracelets.

_ J’aime beaucoup la magie ! avoua t-il à demi-mot.

La femme recula son visage sceptique tandis qu’une succession de lames venaient encadrer de toutes parts l’arrogant prétendant au jeu.

_ Oh oh, souffla Belor en contenant difficilement son hilarité.

Avec prudence, il leva ses mains en toute innocence et dévisagea avec insistance l’assemblée de réprouvés prêts à le lyncher.

_ Je ne suis qu’un humain ! Du calme …

Les armes se baissèrent lentement retrouvant leurs places respectives dans les poches et fourreaux des badauds, tandis que la femme à ses côtés croisait ses bras dans une posture désinvolte.

_ Et que compte faire un humain contre un sorcier ? demanda t-elle agacée.
_ Un sorcier ? s’exclama Belor dans un regain d’intérêt ... Intéressant. Vous pensez qu’il utilise sa magie ?

La femme fronça ses sourcils, tandis que l’escroc ricanait bêtement.

_ Je n’ai pas besoin de ma magie pour battre quelqu’un à ce jeu !
_ Vraiment ? répondit Bélor sur un ton faussement candide. Dans ce cas, misons !

L’humain deposa sur la table une lourde bourse débordant de knu. Des chuchotements se répandirent tout autour de la table comme une traînée de poudre, jusqu’à revenir dans le dos du sorcier qui soupira dans un parfait dédain.

_ Trés bien ! C’est ton argent après tout.

Ses mains se posèrent à plat sur la table devant trois gobelets retournés. Il en retourna un sous lequel une pièce d’argent était dissimulée.
Bélor se contenta de sourire en posant une nouvelle bourse sur la table.

_ Corsons le jeu, insista t-il en posant sa main sur celle du sorcier. Tu manipules les gobelets, puis je les manipule, celui qui trouve toutes les pièces d’argent a gagné.

Le sorcier arqua un sourcil, décontenancé par cette nouvelle règle. Il retira sa main dans une moue de dégoût, en reprenant avec incompréhension.

_ Toutes ?

Bélor se contenta de sourire. Il réajusta sa posture dans un sourire en coin avant de retourner les deux autres gobelets sur la table. Sous chaque gobelet se trouvait une pièce en argent, provoquant un tollé de surprise et d’indignation.

_ Sorcellerie !!! S'indigna la foule Tricherie !!!
_ Mais non, ricana Belor en se tournant vers les curieux. C’est le jeu … Laissez-nous donc jouer.
_ Tu es sûr de toi l’humain ? grogna le sorcier en faisant craquer sa nuque.
_ On ne peut plus ! Répondit Bélor.
_ Sais-tu qu’il peut utiliser sa magie pour tricher, souffla aux oreilles de l’humain la femme au bracelet

Ce murmure le fit frissonner. Elle n’était pas la première femme pour qui il se risquait à dévoiler ses tours, mais puisqu’elle semblait être intéressée il tourna son visage vers elle dans un large sourire.
Sous son chapeau ses yeux fardés de noir brillaient sans commune mesure.

_ Et moi la mienne …

La femme se recula interdite. Elle ne comprenait pas où voulait en venir l’humain. Il était arrivé de nulle part et s’était imposé avec cet étrange sourire pendu à ses lèvres. Le regard de la femme balaya l’amoncellement de pièces répandues sur la table dans un trémolo vibrant d’incertitude. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait des étrangers se défier dans des duels improbables. Elle était curieuse de voir ce que pouvait faire cet humain contre l’arrogant sorcier. Les réprouvés commençaient à s’agiter derrière eux, pariant sur le dénouement de cette partie, tandis qu’elle se sentait happée par la foule.

[RP Libre] Le hasard fait bien les choses
Tout le monde peut venir à n'importe quel moment 8D

~ Musique ~

Ok comme les actions ont était un peut chelou on vas vite refaire un plan de la situation comme on peut lul
- Ethen et Belor sont à la même table.
- Anhîl est derrière Ethen (ou en tout cas dans la foule derrière les quatre joueur).
- Jason est à une autre table tout près avec trois autres joueurs.

C'est ce qui m'as paru le plus logique (S'il vous plait ajouté un truc à la fin pour dire clairement avec qui, ou près de qui, vous vous trouvé, ça aidera pour les actions suivante, merci /o)


Un peu d’animation, elle avait demandé, un peu d’animation. Dans son esprit elle réalisa à quel point l’idée était stupide vue l’endroit et le peuple avec qui elle se trouvait. Ethen n’avait pas réellement prêté attention aux jeux comme elle aurait dû. Prise par l’observation des gens autour d’elle, guettant l’arrivée du patron. Erreur de débutant, elle ne s’en cacher pas. Seulement perdre son argent lui était égale vu la paye qui l’attendait. Seulement, à la seconde où un couteau se planta sur la table, elle s’irrita. Un regard noir fut lancé par l’humaine sur le borgne, puis sur l’autre joueur. Sérieusement, il avait fallu qu’elle tombe sur ce genre de table . L’humaine était lassée de l’esclandre avant même qu’elle ne commence. Au milieu de l’échange, elle se contenta de rester en retrait sur son siège, croisant les bras sur sa poitrine, observant silencieusement la bêtise des hommes. Il était question d’arnaque, de vol, de manipulation et de magie. Qu’est-ce qui était nouveau ? Quand soudain d'autres s’introduisent dans la partie. Quelqu’un lui avait demandé son avis . Non parce que s’il y avait escroquerie, elle aurait bien voulu dire un mot sur le sujet, m’enfin comme d’habitude c’était visiblement histoire d’homme. Dans un soupiré exaspéré, l’humaine prit sa chope et en but une longue gorgée pour se calmer.

Finalement, ce fut un humain qui prit place sur le quatrième tabouret. Condescendant au possible, l’homme ne cherchait visiblement à se faire aucun ami ici. Il était intrépide mais sur tout stupide de jouer avec sa vie d’une telle façon. Provoquer les requins quand on est seul poisson, quelle prétention exagérée. Ethen jugea l’homme sans s’en cacher et son regard crié « imbécile ». Quand Ethen compris, l’homme ne désirait pas vraiment gagner. Il voulait faire passer le sorcier pour un idiot. Un tour de passe-passe. Enfaite c’était plutôt brillant, elle devait le reconnaître. Les êtres de magies n’y connaissaient souvent rien. Pourquoi apprendre des tours de cirque quand on peut seulement utiliser la magie, la vraie ? Eh bien quand on est humains, c’est bien la seule qui reste. Ethen ne s’y était jamais plu à intéresser qu’en spectatrice, elle-même incapable de faire ce genre de tour, elle fût admiratrice de ceux qui pouvaient se proclamer prestidigitateur.

Après le petit tour, et la leçon donnée par l’humain au sorcier, Ethen n’avait plu aucune envie de jouer. Pourquoi ? Parce que maintenant qu’elle savait que les ces deux-là aller tout faire pour gagner magie ou tour de passe-passe impliquait pour changer le jeu en leur faveur, franchement ça tué sa détente. Quand elle avait perdu sans savoir qu’elle se faisait avoir ça ne la gênait pas, maintenant ça l’énervé. Être prise pour une idiote une fois par ignorance ça lui aller, deux fois alors qu’elle savait, jamais.

La foule autour d’eux c’était amasser, pariant sur qui des quarte joueurs allaient maintenant gagner. Elle n’avait aucune idée de pourquoi, mais certaine semblait avoir confiance parce qu’il pariait sur elle. Ethen observa le sorcier qui tuait du regard l’humain, celui-ci arborant son sourire narquois qui ne semblait jamais fané, tans qu’au borgne, celui-ci était aussi perdu qu’un chaton dans les égouts. La guerrière souris alors. Ils voulaient jouer . Très bien, alors que les choses commencent.

« Pimentons le jeu voulez-vous ? Ma chère. » Ethen s’adressa à la croupière. « Changeons le destin pour ce tour. »

Si les regards se tournèrent vers elle, elle les ignora avec une étonnante décontraction. Le sorcier pourtant avait visiblement envie de l’embrocher. Elle est l’autre humain. C’était drôle parce qu’il était deux dans ce cas. Les joueurs avaient le droit de demander à changer de jeux chaque fin de partie, et Ethen en avait marre des dés, enfaite Ethen en avait assez qu’on s’amuse à ses dépens. À son tour de rire.

« Jouons aux Kanna’Daal »

La foule s’échauffa. Un jeu de cartes réprouvées bien connu, où les joueurs n’avaient aucun droit de toucher les cartes. Littéralement carte retourner, les règles étaient bien simples. La croupière était seule maitresse du jeu. Posant une carte devant chaque joueur et quatre devant elle, toute face cacher. La croupière connaît les cartes posées, c’est elle qui les choisit, mais elle ne doit les poser qu’une fois mélanger donc elle ignore qui possède quoi. Le but est simple et seul le hasard peut décider du sort de chacun. Chaque joueur a la chance d’émettre une hypothèse sur le nombre de doublons cas sa carte, à chaque hypothèse il doit miser plus. Si plu personne ne mise la partie est fini. La croupière retourne elle-même les cartes et c’est celui qui a émie la bonne hypothèse qui remporte la partie. Bien sûr il peut aussi y avoir des matchs nuls où personne ne devine le nombre exact et la partie recommence. C’est un jeu de paris, ennuyeux pour certain car le nul est plus souvent prononcé que l’exact, mais c’est là encore le plus dur à truqué puise que personne ne touche les cartes autres que le maitre du jeu. Bien sur celui-ci peut être de mise avec le tricheur, mais cela reste assez rare. De plus ici, la maitresse de jeu semblait plus troublée par la situation qu’autre chose, elle n’était donc pas un risque pour l’humaine. Une fois les cartes posées, Ethen souri.

« Bien, commençons. »
« La mise de départ est à cinq cents Knu. » Ethen plaça un Sikle devant elle attendant les pronostique de chacun autour de la table. Il lui était égal de perdre ou de gagner, elle voulait jouer en paix, était-ce trop demander ? Quant à son tour la croupière lui demanda sa mise et son chiffre de doublon elle le fit d’instinct. 

« Zeymah wah nahl. »
(Tapis pour trois)

Sans hésitation elle ajouta tout ce qu’elle avait sur la table. Elle vida sa bourse sur la table, ajoutant à sa mise de départ, deux Galleon et une centaine de Knu qui lui resté, pour un total de vingt mille six cents Knu, une belle somme qui dépassa largement la mise jusqu’ici donnée de huit mille deux cents Knu. Le borgne ne voulant visiblement pas perdre la main mit lui aussi tout ce qui lui resté sur la table. Arriver au sorcier, celui-ci sourit, ce qui rendit Ethen suspicieuse. Jusqu’ici il avait été du genre ronchonnant, et maintenant il reprend confiance sur un jeu où, normalement, il n’était censé n’avoir aucun pouvoir sur ces cartes. Tout le monde ayant misé, la partie était finie, il était tant de retourner les cartes. La croupière commença par celle devant elle, annonçant le jeu. Cela ne voulait rien dire car aucun ne connaissait encore ses propres cartes. Pendant que la maitresse de jeu retourné sa carte, Ethen jeta un œil au sorcier au bout de la table à sa droite. De l’autre coter du borgne qui attendait son tour, le sorcier lança sa main pour tourner lui-même la sienne. Coup d’impatience, ou de manipulation, Ethen n’était pas prête à repartir sur le même schéma.

Avant que le sorcier n’est réellement pu toucher la carte, l’humaine s’élança, prit le couteau planté dans le bois, pour embrocher la main du sorcier la carte et la table. L’exclamation du petit public réussit presque à étouffer le cri de douleur de l’homme. Le borgne qui c’était écarté quand Ethen s’était jeté pour planter le couteau ne dit rien quant à l’emprunt de celui-ci, bien contant de la tournure des choses.

« Espèce de folle! Retire-le ! »
« Dit moi, sorcier, que crois-tu faire ? »
« Va chier connasse. » Le regard du sorcier, bien que fendu par la douleur, était noir de haine, mais il aurait du mal à l’attaquer avec tous les réprouvés qui le fixaient maintenant plus amusés par sa souffrance que prêt à défendre une de son espèce.

« C’est bien ce que je pensais. » Calmement, Ethen lâcha le couteau, et se rassit buvant la fin de sa chope comme si un homme n’était pas en train d’agoniser en retirant une lame de sa main à cause d’elle.  Levant ses yeux pleins d’ennui sur la croupière elle attendit le verdict, après tout seul la maitresse du jeu connaissait le nombre de cartes exacte. Elle serait capable de dire si celle sous la main du sorcier changer la donne ou non et qui avait réellement gagné. La tension autour était palpable. Le seul problème de l’humaine était que si elle ne gagnée plus elle n’aurait plu rien pour se payer son prochain verre. À la vue de sa chope d’où elle pouvait maintenant apercevoir le fond, elle trouva ça bien triste.


1394 mots

Ethen est toujours à la table avec Belor.

Avec un large sourire aux lèvres, Ahna descend du bateau qui les avait tous conduits jusqu'ici. Ses yeux bleus brillaient d'une curiosité grandissante pendant qu'elle se laisse happer par l'odeur particulière de Sceptelinôst. Pendant qu'elle laisse se laisse dépasser par Davenn son père adoptif, Bruniik, sa compagne vient la rejoindre, posant une main sur sa frêle épaule pour la guider solidement dans cette foule. “Regarde en avant Ahna et suit Davenn.” Marmonne la grande femme aux cheveux de jais. “Est-ce que ça te rappelle ton enfance ?” Demande Ahna à Bruniik. “Pas vraiment.” La coupe brusquement la grande Réprouvée qui pousse Ahna un peu plus vers l'avant pour les faire rejoindre Davenn qui s'était éloigné à grande enjambée. Les deux femmes n'étaient pas à leur première visite ici, même si elle datait d'un moment, l'une des deux était beaucoup plus enthousiasmé que l'autre d'être revenue par ici. Comme à son habitude, Davenn, le père adoptif d'Ahna les conduisit rapidement vers une auberge-taverne. Le lieu sentait la luxure à plein nez et même de l'extérieur, elles pouvaient entendre l'animation qu'il y avait à l'intérieur. Ahna semblait détecter des cris d'impatiences et l'animation d'une foule qui entourait quelque chose.

“Bon, vous allez devoir rester ici, c'est une amie à moi qui vous surveillera le temps que je termine mes affaires.” Marmonne l'homme qui ne regarde même pas sa fille. Ahna n'en fait pas de cas, visiblement habituée à ce comportement. Elle avait longtemps réalisé qu'elle le m'était mal à l'aise et parfois, elle s'en amusait. “Bruniik, garde un œil sur elle et évité tout genre de problème durant mon absence.” Termine le chasseur en lui donnant une bourse suffisamment remplit pour leur payer une chambre et beaucoup d'amusement. Bruniik hoche simplement la tête, attrapant Ahna par l'épaule pour la pousser à l'intérieur sans plus d'attention à l'homme, qui s'était déjà éloigné dans la foule. À cette heure-ci, il y avait déjà beaucoup d'animation à l'intérieur de l'endroit et elles furent accueillies par la chaleur moite des lieux, l'odeur de la bière qui coule à flots ainsi que celle des pièces qui tombent aussi rapidement que la bière qui est servie. Les belles demoiselles circulaient dans la grande salle comme des demoiselles d'honneur, appâtant les pauvres saoulons avec plus de bière.

En parlant de jolies demoiselles, Ahna remarque l'une d'entre elles qui se dirige d'un pas décidé vers elles. “Ah, vous devez d'être les deux femmes que je dois attendre, les filles de Davenn.” Bruniik n'offre qu'un hochement de tête positive, trop occupé à observer l'animation de la salle. Même si elle venait à peine d'arriver ici, elle avait le pressentiment que la soirée ne serait pas aussi tranquille qu'elle l'aurait espéré. “Oui, il a parlé d'une chambre et de beaucoup d'activités !” S'exclame Ahna sous le silence de sa compagne. “Oui, je vous ai réservé une chambre, il faudra juste payer.” Commence à dire la femme, mais déjà Bruniik lui place les pièces nécessaires en main. La rouquine à la poitrine des plus enchanteresses hoche la tête, avant de montrer la salle dans un large mouvement de bras. “La salle est ouverte, n'oubliez pas, la première bière est offerte si vous jouez à un jeu de table.” Réplique-t-elle avec le plus charmant des sourires. Toutefois, Ahna et Bruniik ne l'écoutaient déjà plus, l'un plus intéressée par les jeux de hasard et l'autre par la surveillance de la plus petite. Le duo commença à faire le tour de la salle observant avec une certaine curiosité l'ambiance des lieux.

Une fois assez intriguée par un jeu, la demoiselle ce risque aux Lancés de dés, qui consiste à prendre six des et à essayer d'éliminer les autres joueurs en trois manches, effectuant le plus grand nombre après chaque lancé. Pour débuter le tour, les joueurs doivent lancer un dé et le plus grand commence jusqu'au plus petit. C'était surtout un jeu de chance, mais Ahna était quand même fascinée par l'idée du hasard. “Comment s'appelle ce jeu ?” Demande-t-elle en prenant place. “Le Kriid.” Marmonne un des joueurs qui visiblement, s'ennuyait un peu. Les deux autres lui jetèrent un coup d'œil avant d'observer le quatrième lancer les dés à son tour. La somme d'argent au centre de la table était des plus conséquentes, mais l'attention de la gamine fut rapidement attirée par l'exclamation de la foule plus loin. Finalement, elle délaisse la table actuelle pour se rapprocher qu'une autre où il y avait déjà quatre joueurs assit. Elle ne prend même pas la peine de regarder ce qui se trouve sur la table avant de si asseoir sans manière. Elle surprend la femme qui se trouve à côté d'elle, elle ne fait que lui sourire avant de porter son attention sur un homme qui se trouve de l'autre côté d'elle et qui semble observer l'action qui se porte à la table voisine. “Silus Io, vous savez ce qui se passe ?” Demande-t-elle à celui qui porte un bandeau. Bruniik s'était installée derrière elle, observant un peu plus la table où des cartes étaient distribuées à chacune. La jolie croupière lui demande silencieusement si celle-ci participe et elle hoche la tête, jetant le montant sur la table à la place d'Ahna qui était visiblement trop occupé à poser des questions. Elle fait ensuite signe à une serveuse de lui apporter une bière.  




978 mots - post I
Ahna & Bruniik viennent d'arriver. Elles font un peu le tour de la salle avant de venir s'asseoir à la table de Jason. Ahna lui pose également une question, que ce passe-t-il à la table voisine ?