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 [A] - Je te guiderai, peut-être (Toupinou)

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Ven 22 Fév 2019, 12:36

[A] - Je te guiderai, peut-être (Toupinou) F8pt
Je te guiderai, peut-être.


Catégorie de quête : A. Intrigue de race
Partenaire : Caleb (Toupinou)
Objectif : Pandore doit devenir le mentor de Caleb.

« Il s’appelle Caleb Mackenzie. C’est un Déchu de la Colère. Il étudie à Basphel. ». L’homme s’interrompit, voyant bien que Pandore ne l’écoutait absolument pas. Il claqua son pouce et son majeur entre eux. « Pandore ! ». « Hum ? » fit-elle, toujours distraite. « Reine Pandore ? » essaya-t-il de nouveau. « Oui mon brave ! Je vous ai compris ! Vous souhaitez que je fasse profiter de mon expérience particulièrement étendue à un jeune Déchu en perdition. J’accepte la mission mais c’est parce que je suis magnanime. J’ai réééellement plein de choses à faire. Mon emploi du temps est surchargé, comprenez ? ». Elle s’était levée de sa chaise, adoptant des postures et des mimiques un brin théâtrales. « Vous êtes trop bonne, votre Majesté. » répondit son interlocuteur. Depuis le temps qu’il l’accompagnait, il la connaissait par cœur ; si tant est que l’on puisse comprendre la folie. Cela étant, Pandore jouait souvent des rôles qu’il était aisé de deviner vis-à-vis de sa façon de se comporter. Si elle prenait une mine distraite ou légèrement hautaine, c’est qu’elle était dans son rôle d’Impératrice du Monde. Il valait mieux la traiter avec égard, dans ces moments, pour obtenir ce que l’on souhaitait. « Hum, je sais, je sais. Caleb, hein ? C’est vraiment un prénom de roturier ! Aucun Roi n’oserait se balader avec une identité pareille. Dîtes… n’y aurait-il pas moyen de lui façonner un autre nom ? Je ne sais pas comme hum… Théodorus. Ça, ça fait tout de suite bien plus noble. Comprenez, je ne traine pas avec la plèbe. Elle a tendance à me donner des allergies. Regardez ces plaques rouges qui viennent d’apparaître rien qu’en l’énonçant ! ». Elle lui tendit son bras droit. « Oh oui je vois. Vous devriez voir un médecin ! » fit son mentor. Il n’y avait strictement aucune marque. « Non ces charlatans trouvent toujours le moyen d’empoisonner leurs patients encore plus ! T’ai-je raconté la fois où un idiot, du nom de Lucius, a faillis m’empoisonner ? Sincèrement… Lucius… ça aussi, c’est bien un prénom de roturier ! Pire… un prénom de raciste ! ». « J’ai hâte d’entendre ça. ».

Quelques jours plus tard, Pandore avait quitté sa demeure en direction de Basphel. Son mentor avait eu le droit à des anecdotes époustouflantes sur une vie que la Déchue avait inventé de toutes pièces. Elle avait cessé son cirque lorsque son mari, Eeon, était rentré. L’amour que l’homme lui portait avait toujours étonné Armand. Aimer une folle, voilà qui était très peu commun. Cela dit, depuis le temps qu’il la côtoyait, il devait avouer s’être attaché à elle, également. Il aimait les histoires qu’elle était capable d’inventer, voir son faciès changer selon les rôles qu’elle prenait. Et puis, elle ne quittait jamais cette large couronne, trop grande pour elle et qui ne tenait que par l’intervention divine de cheveux bien trop ébouriffés. Sans parler du cristal mauve qu’elle trimballait chaque seconde de sa vie, soit fiché dans sa main, soit rangé dans un sac en toile.

« Un peu de silence s’il vous plaît ! » clama Pandore, devant l’assistance. Elle frotta ses deux mains entre elles, fixant presque un à un les étudiants. « Bien. Commençons. » fit-elle d’une voix forte. Elle réfléchit cinq minutes avant de faire apparaître dans sa main une balle de Puffball, dédicacée par Gaston Patte-Dure. Il s’agissait d’un objet de collection qu’elle avait acquis des années plus tôt. Le Puffball était un sport particulièrement apprécié dans la cité école et des tournois s’y déroulaient régulièrement. « Voyez ceci ? Je l’ai acquise en travaillant dur ! Pas comme cet imbécile de Gaston Patte-Dure qui a triché ! ». Elle frappa violemment la chaire avec l’une de ses mains, avançant son visage vers la foule. « Et vous savez ce qui arrive aux tricheurs, pas vrai ? ». Elle sourit brièvement avant de reprendre une mine sérieuse. « Ils sont éliminés ! ». Elle rit. « Je ne veux donc pas de tricheurs dans ma classe. Le premier que je vois tricher, je lui envoie cette balle dans le nez. Oh et pas la peine de ricaner miss je sais tout. Tu as beau appartenir à une grande famille, je vois clair dans ton petit jeu. Je n’ai pas peur de tes parents, moi. Tu es ici pour apprendre et je vais t’inculquer les bonnes manières ! ». Elle fit un signe à la craie magique d’inscrire quelques mots sur le tableau. Cours sur la meilleure façon de devenir Roi ou Reine. « Alors je vous écoute ! Bien sûr, on le sait tous, pour devenir Roi, il vaut mieux ne pas porter un prénom ridicule. C’est la base. Mais qui a une idée un peu plus… originale ? ».

802 mots
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Ven 22 Fév 2019, 16:21


La nouvelle était tombée ce matin. A son réveil. Cela avait mis ses nerfs en pelote. Et cela l’énervait d’être énervé ! Ainsi, depuis l’aurore, le jeune déchu était de mauvaise humeur et n’avait consenti à se rendre à ses cours qu’en raison de la nécessité. Déjà, lors du petit-déjeuner, il mâchait sa nourriture violemment ; ce qui lui avait valu quelques coups de dents dans le creux de la joue, rajoutant un peu de corps à son irascibilité matinale. Entre deux bouchées, il relisait la lettre à l’origine de son mal-être : une coursive d’Avalon lui apprenant avec des mots tarabiscotés qu’il allait faire la connaissance de son mentor dans la journée.

« Nous avons l’extrême plaisir de vous communiquer avec nos salutations distinguées, l’heure de votre rencontre avec votre mentor. »

L’extrême plaisir hein ? Quelles foutaises de bureaucrates ! Et puis, s’ils savaient où ils pouvaient se les mettre leurs salutations distinguées !

Lui qui ne voulait qu’une seule chose – qu’on le laisse tranquille – avait gagné le pompon ! Il avait gagné un mentor et pas n’importe lequel ! Ah ça non ! Lui, n’avait pas eu le droit au professeur lambda du coin, un peu ivrogne sur les bords, qui l’aurait peut-être laisser vaquer à ses occupations. Non, lui, il avait le droit à la foldingue, de renom national : Pandore Taiji Von Dreth. Avec elle, c’était certain qu’il allait devoir faire des efforts pour la suivre. A cette simple idée, il fut pris d’un affreux mal de crâne.

Sa migraine ne l’avait pas quitté de la matinée. Il savait que c’était durant son dernier cours de la journée qu'il la rencontrerait. Il n’était vraiment pas pressé. Pendant ces cours matinaux, il avait essayé de garder son sang-froid. Cela n’avait pas été chose facile durant sa classe d’entretien des extérieurs. A chaque fois, il se demandait pourquoi il devait aller à ce cours. Ce n’était pas comme s’il avait prévu de devenir jardinier ou planteur de betterave ! Alors quand le professeur leur avait énoncé les cinquante utilités du fumier de Wëltpuffs, il avait pris ses affaires et était parti de la salle. Il en paierait les conséquences plus tard, mais il valait mieux ça, que sauter à la gorge du professeur pour lui arracher la langue sous l’effet de son mécontentement. Il savait qu’il était quelques fois « extrême » et ne voulait pas causer plus d’ennuis.

Une fois dehors, il était parti s’aérer l’esprit à l’extérieur de l’enceinte de l’école et n’était revenu que pour son dernier cours et sa fameuse rencontre avec son mentor. Il était en retard et en entrant dans la salle, sa future mentor était déjà en pleine élocution, une balle de Puffball dans la main. Une chose était sûre, elle savait garder l'attention de son auditoire, avec ses mots agrémentés de ses grands gestes. Il fallait dire également, qu’avec ses cheveux ébouriffés et sa couronne sur la tête, il était compliqué de la louper. Il s’installa au dernier rang à côté d’un élève qu'il avait l’habitude de croiser à certains cours. Caleb ne prit pas le temps de sortir ses affaires pour prendre des notes. Il attendait de voir quel serait le sujet du cours du jour. Et quand il vit la craie de sa mentor écrire sur le tableau « Cours sur la meilleure façon de devenir Roi ou Reine » il faillit s’étouffer avec sa propre salive. Pendant qu'il toussotait, son voisin ricana, ce qui ne fit qu’énerver un peu plus Caleb. Ce dernier se releva d’un bond, agrippa son camarade et au moment où sa mentor attendait une réponse de l’assemblée, balança son compagnon sur la rangée d’en dessous. Après quelques secondes de flottement, certains élèves surpris se mirent à crier, et d’autres à rire. Caleb, regardant son ami à terre, légèrement sonné, réalisa qu’il s’était encore laissé emporté. Cela le contraria du plus haut point et pour libérer sa colère donna un coup de poing dans sa chaise. Sous le choc, il entendit son poignet craquer bizarrement et quelques secondes plus tard une vive douleur remonta jusqu'à son cerveau. Cela l’agaça encore plus, parce qu’il avait mal et parce qu'il n’avait causé que plus de dégâts. De rage, il poussa un hurlement digne d’une bête. Il avait les yeux injectés de sang, et on aurait pu penser qu’ils allaient sortir de leur orbite. Son corps était comme sous l’emprise d’une vague de chaleur qui le faisait trembler et qui s’entretenait toute seule. Dans sa tête, Caleb ne pensait plus à rien, il n’espérait qu’une chose :  que quelqu’un – n’importe qui – mette un terme à sa crise dévastatrice.
769 mots.
J'ai lu le lien sur le Puffball.
Je regrette de ne pas avoir été là pour l'évènement => ça m'a donné des idées de Puff-Puff Gueurles ^^
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Mer 27 Fév 2019, 16:26

[A] - Je te guiderai, peut-être (Toupinou) F8pt
Je te guiderai, peut-être.


Le visage de Pandore se figea un instant lorsqu’un brouhaha soudain surgit d’entre les rangs de l’amphithéâtre. Elle semblait comme absente, comme si son corps entier venait de subir un sort de paralysie totale. Après quelques secondes de rien, elle ouvrit la bouche, semblant très peu impressionnée par la colère noire de son futur élève. « C’est une bonne réponse ! » dit-elle, levant un index en l’air. « En effet, vous pouvez devenir Roi en éliminant la concurrence. Beaucoup l’ont fait. Il suffit parfois d’un rien. Quelques gouttes de poison, une épée entre les deux yeux, un petit sort d’oubli. ». Elle continuait d’observer la scène. « Cela étant, il faut faire attention de ne pas se blesser soi-même dans le processus. Personne n’a envie d’avoir un Roi éclopé ! En plus, chez les races maléfiques, une blessure signifie souvent la mort. Ils sont nombreux, les opportunistes ! » ajouta-t-elle, absolument pas perturbée par le bruit ambiant et la déconcentration des étudiants. « Excellente réponse ! » fit-elle, soudainement enjouée face à la tête de Caleb. « Faire peur est tout aussi convaincant et peut amener loin ! Il y a beaucoup de personnes influentes qui ont usé de ce stratagème alors que, dans les faits, un enfant pourrait en venir à bout. ». « Hum hum. » fit une voix sur le côté, proche de la porte. Pandore tourna son regard vers l’intéressé, un homme semblant avoir la quarantaine, habillé élégamment et tenant dans sa main une sacoche grise. « Vous êtes en retard jeune homme ! Je vous prierais de vous asseoir devant car… Hum… Lorsque l’on est en retard, l’on se met devant ! ». Elle avait bien l’intention d’apprendre ce refrain – qu’elle avait chantonné – à ses élèves. L’individu sembla surpris de la réplique. À vrai dire, il l’avait été en la trouvant à sa place, sur l’estrade. « Madame, je suis désolé mais je pense que vous vous êtes trompée de salle et… ». Ses yeux se rivèrent sur l’étudiant Colérique. « Enfin… Que se passe-t-il ici ? » fit-il en exerçant un léger mouvement de main vers l’intéressé. L’Ange avait le pouvoir de calmer les maux et les péchés, un don particulièrement utile lorsque l’on était professeur à Basphel. Pandore réfléchit un moment. « Hum… Oui, c’est probable, vous avez raison. ». Que faisait-elle dans cette salle, déjà ? « Hum… ». Ses yeux fixèrent un moment sa pierre mauve, comme si elle s’attendait à trouver une réponse à l’intérieur de celle-ci. Elle releva la tête vers l’assemblée et plissa les yeux, bien décidée à demander si quelqu’un connaissait la réponse. « Je vous prierais de sortir, s’il vous plaît. Vos étudiants doivent vous attendre, qui plus est. ». « Et moi je vous prierais de me parler sur un autre ton ! Pour qui vous prenez-vous ? Je vous signale que je suis ici chez moi ! Je n’ai pas d’ordre à recevoir d’un pauvre domestique sans aucun talent ! Sortez de mon salon ! ».

Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait devant porte close. Il l’avait mise dehors sans aucun ménagement, bien décidé à reprendre l’auditoire en main. « Hum… » fit-elle, étudiant le bois avec une précision rare. « Oh je sais ! » s’exclama Pandore. Elle était ici pour Caleb Mackenzie, le Déchu de la Colère, celui-là même qui avait fait une scène précédemment. Le problème c’est qu’il était à l’intérieur, à présent, et, elle, à l’extérieur. C’était épineux, légèrement compliqué. « Hum… ». Un grand sourire s’immisça sur son visage. Sa silhouette changea pour devenir celle d’une femme aux traits tirés et sérieux. Elle retira sa couronne qu’elle posa par terre et enleva une couche de vêtement pour ne pas se faire repérer. Elle frappa à la porte, l’air professionnel, avant de l’ouvrir en déclarant : « Caleb Mackenzie. La directrice souhaite vous voir dans son bureau à propos du comportement inopportun que vous avez eu il y a quelques minutes. Je vous prierai de vous dépêcher, elle n’aime pas attendre. ». Puis, sans autre forme de procès, elle sortit de la pièce, attendant l’intéressé dans le couloir après avoir repris sa forme originelle.  

Lorsqu’elle le vit enfin, elle lui sauta littéralement dessus, embrassant ses lèvres avec une ardeur rarement égalée dans les pièces de théâtre. « Chéri ! Je t’attendais ! Tu m’avais promis que nous irions au restaurant ! J’ai mis ma plus belle robe. Tu aimes mes cheveux, hein, dis ? Et mes yeux, tu les aimes, mes yeux ? Et mes fesses ? Allez, dépêchons-nous ! Nous risquons d’être en retard et je veux ma surprise ! ». Elle sourit, des étoiles dans les yeux.

780 mots
Oh t’inquiètes ! Y aura d’autres occasions hé hé
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Sam 02 Mar 2019, 12:35


Ce n’était que lorsque l’ange posa sa main sur son épaule qu’il se calma enfin. Extrait de sa crise, il ne pouvait qu’observer les conséquences de son débordement. Les étudiants étaient debout et il ne régnait plus aucun ordre dans la salle de classe. Son camarade s’était relevé mais présentait des vêtements déchirés par sa chute. Même sa future mentor étaient restée quelques secondes sans rien dire ! Mais par-dessus tout sa main le faisait atrocement souffrir. Il avait dû se la casser ou alors il ne s’agissait que d’une mauvaise foulure, quoiqu’il ne soit la douleur irradiait dans son membre comme des flammes et il sentit la colère envahir de nouveau son cerveau. S’il n’y avait pas eu la présence de son professeur angélique peut-être aurait-il fait une autre crise d’hystérie. Heureusement pour lui, ce n’était pas le cas, et il en été soulagé. Il s’en voulait déjà suffisamment. Pas la peine d’en rajouter. Cela l’agaçait déjà bien assez d’être sous l’emprise de son pêché et de n’avoir pas plus de contrôle sur lui. Et le fait d’être un poids pour la collectivité lui titillait les nerfs un peu plus.

« Respirer, c’est la clef. »

En tout cas, on le lui avait déjà dit cette rengaine des dizaines de fois, et jusqu’à lors, on ne pouvait pas dire que le résultat était très concluant. Caleb essayait tout de même de se rassurer en se disant qu’il y avait bien d’autres déchus de la colère qui réussissaient à rester calme en toutes circonstances. Pourquoi pas lui ?

Ses yeux se posèrent sur sa future mentor qui se faisaient jeter comme une malpropre de la salle de classe. Il aurait dû se douter qu’elle n’était pas au bon endroit lorsqu’il avait lu l’intitulé du cours. Peut-être même que tout ceci n’était qu’une farce ? Peut-être qu’elle ne serait pas son mentor ? Une petit flamme d’espoir jaillit en lui. Il s’en voulu instantanément mais ne put refouler ce sentiment. A vrai dire, comment pourrait-il se contrôler avec une folle dingue pour mentor. Elle changeait tellement d’état d’esprit et de discours qu’il serait compliqué pour Caleb de rester maître de lui-même. Impossible de contrôler un mentor telle que celle-ci !

Le véritable cours commença alors qu’il était toujours plongé dans ses esprits. Il s’agissait d’un cours sur la manière de reconnaître les différents membres des races communes avec leurs mœurs et cultures. Au bout de quelques minutes d’écoute, Caleb commença à regretter la présence de Pandore Taiji Von Dreth. Même si elle était folle, elle aurait indéniablement enflammée l’estrade et aurait rendu ce cours un minima intéressant … ou du moins amusant.

La porte s’ouvrit soudain sur une femme que Caleb n’avait encore jamais vu à l’école. Elle appela son nom et il en déduisit qu’il allait avoir quelques problèmes avec la direction quant à son accès de colère. Il serra le poing de sa main valide et attendit que le professeur donne son accord pour son départ. Ceci fait, il se leva, ramassa le peu d’affaires qu’il avait sortit et rejoignit la femme qui avait entre-temps fermée la porte. Il n’avait pas encore fini de franchir totalement l’encadrement de la porte que Pandore se jeta sur lui et l’embrassa à pleine bouche et déblatérant diverses balivernes. Durant tout l’échange, il resta crispé sous la surprise - même sa main ne le faisait plus souffrir ! - et lorsqu’elle le relâcha, il eut la présence d’esprit de refermer la porte derrière lui. Il n’avait pas besoin qu’il y ait d’autre cancans à son sujet pour la journée. Dos à la porte, il se senti acculé par la déchu et chercha des yeux une solution pour mettre une certaine distance entre eux. Elle était beaucoup trop imprévisible pour lui. Beaucoup trop. « D’accord. » fit-il perdu dans ses pensées. A présent, elle lui souriait les yeux pleins d’amour. Il n’avait pas écouté un traître mot de ce qu’elle avait dit. Il avait peur. Il ne voulait pas d’un autre baiser langoureux. Et il craignait qu’elle ne change encore de personnalité et se mette à le frapper sans raison. « On va faire ça, d’accord ? » lui dit-il le plus doucement possible, pour se donner du courage. Il lui attrapa les épaules du bout des doigts, comme si le simple fait de la toucher lui aurait transmis sa folie, et la poussa doucement. Il fallait mettre de la distance. Puis, il s’essuya la bouche, réalisant qu’il avait été bien trop baveux à son goût. Il avait embrassé sa mentor ! Et il était presque sûr que les derniers rangs de la classe avait aperçu cet échange de salive. De nouveau, il ressenti sa colère revenir à la surface, mais il tâcha de prendre une grande inspiration en fermant les yeux. « Je pense qu’il y a une erreur sur la personne M’dame. Je suis Caleb Mackenzie. Un élève. J’étais censé vous rencontrer plus tard. Et maintenant je dois aller voir la directrice … » lui énonça-t-il en réouvrant les yeux. Il soupira. Il appréhendait déjà son entretien avec la directrice. Il était pourtant étrange que la femme aux traits tirés ne l’ai pas attendu pour l’y accompagner. Il haussa les épaules. A quoi bon s’intéresser aux raisons des autres, il avait déjà bien assez de problèmes avec les siennes … sans parler qu’il avait sa mentor dans les pattes maintenant. Est-ce qu’il fallait qu’elle soit présente pour son entretien disciplinaire avec la directrice ? « Je ne sais pas si vous aussi vous êtes conviez, mais j’imagine que cela peut, peut-être, jouer en ma faveur de vous avoir à mes côtés pour voir la directrice. » Il la détailla de nouveau et s’arrêta sur ces cheveux en bataille et sa couronne. Comment pourrait-elle l’aider à plaider sa cause ? Elle n’était même pas saine d’esprit. « Bon, je pense qu’on devrait y aller ensemble non ? … Et s’il-vous-plait plus de baisers non consentis d’accord ? Demandez-moi la permission d’abord la prochaine fois … et attendez ma réponse. » termina-t-il pour être sûr qu’elle comprenne bien. Il ne voulait pas la materner, loin de là. Il fallait déjà qu’il s’occupe de lui. Mais il ne savait pas comment se faire comprendre de la déchue. Était-ce seulement possible ? Il commença à marcher dans le couloir et il ne put s’empêcher de sourire. Quand il raconterait à sa bande qu’il l’avait embrasser, il imaginait déjà leurs réactions.
1070 mots.
J'ai adoré ton précédent post ! Elle est trop géniale cette Pandore ! J'ai bien ri !
C'est dur de faire un post équivalent ^^  
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Dim 03 Mar 2019, 17:12

[A] - Je te guiderai, peut-être (Toupinou) F8pt
Je te guiderai, peut-être.


Un petit rire très discret s’échappa des lèvres de Pandore, grossissant au fur et à mesure que passait le temps. Elle semblait à la fois fière, machiavélique et moqueuse. Elle finit par se retourner, bravant la distance que Caleb avait mis entre elle et lui. « Mais non, pauvre fou, c’était moi ! » fit-elle, avec malice. Elle semblait étonnement saine d’esprit en l’annonçant, un brin d’intelligence venant même éclairer son regard bleuté. « Tu n’as pas de rendez-vous avec la directrice. Je voulais que tu viennes. Et puis, remercie-moi, ces cours sont d’un ennui… mortel. ». Elle sourit, commençant une nouvelle activité passionnante qui consistait à essayer de tresser ses propres cheveux, trop hirsutes pour être disciplinés. Elle le fixa des pieds à la tête. « Dis-moi, Caleb-Mackenzie-un-élève, tu n’es pas trop grand pour faire encore partie de Basphel ? Combien de fois tu as redoublé, hein ? Dis-moi ! Avoue tout à tata Pandore ! Je ne le dirai pas à tes parents ! ». Elle eut un hoquet soudain. « Oh ! Ah oui c’est vrai ! Armand m’a fait part de votre situation, très cher. ». Elle s’était mise à le vouvoyer sans raison mais ne semblait plus se prêter à un quelconque rôle pour le moment. « Vous êtes orphelin, c’est ça ? J’ai une idée ! Je pourrai devenir comme une mère, pour vous ! Ce serait merveilleux, n’est-ce pas ? Vous et moi, ensemble ? Vous pourriez venir dans mon lit si jamais vous avez peur la nuit. Vous savez, c’est très fréquent de faire des cauchemars et il parait que mes bras sont réconfortants. Je pourrais vous faire à manger ! Promis, je ne mettrais pas cette substance verdâtre un peu étrange qui a faillis tuer la meilleure amie d’Eeon la dernière fois… ». Elle parlait de son mari, relatant un fait qui avait réellement eu lieu. Elle avait simplement voulu tester, se disant qu’un ingrédient fluorescent était forcément épatant. « Le seul souci c’est que je dors nue… Enfin, avec ma couronne et ma pierre, bien entendu. Ils sont les vêtements indispensables à mon existence, des accessoires que je ne peux me permettre d’égarer, ma vie, mon âme, mon soleil ! ». Elle énuméra quelques autres noms communs avant de le regarder de nouveau, partie dans un large mouvement de bras, aussi théâtrale que grandiloquent. « Moi, çe ne me pose pas de problème. Vous, je ne sais pas. ». Elle sourit puis changea totalement de sujet, variant de nouveau la personne. « Tu es un colérique, c’est ça ? Armand me l’a dit. Il a aussi énoncé que m’avoir à tes côtés t’aiderait à canaliser ton Péché. Je ne sais pas exactement comment. Il semble croire que je te rendrais plus résistant, plus… fort, plus endurant. En gros, je ferai de toi un amant exceptionnel. ». Elle lui prit la main et le tira. « Allez viens ! Ne restons pas là. L’Ange débile risque de nous rattraper et de nous enfermer en Terre Blanche où il nous torturera ! ». Elle se retourna, manquant de lui rentrer dedans, un air suspicieux sur le visage. « Sache, Thierry, qu’il faut toujours se méfier des Anges… Ce sont des terroristes ! Ils font exprès de paraître vertueux mais… ». Elle cria la suite. « C’est pour mieux te manger, mon enfant ! ».

Quelques longues minutes plus tard, elle avait réussi à le tirer vers une taverne étudiante. On n’y servait pas d’alcool et l’ambiance était plutôt bon enfant. Beaucoup travaillaient en rythme avec la musique qui était diffusée par un objet magique. Celle-ci était calme, propice à la concentration et à l’intimité. Cela étant, rien à voir avec une bibliothèque ; le lieu était animé par les bavardages et les déplacements du personnel qui servait boissons et plateaux de nourriture à grignoter. Pandore avait commandé un plateau de fromage et fixait le camembert d’une drôle de manière depuis quelques secondes. Il lui semblait légèrement divin. « Tu penses qu’un Dieu pourrait se réincarner dans du fromage ? » demanda-t-elle soudain, n’attendant pas la réponse pour passer du coq à l’âne. « Bref, Armand dit que je suis exaspérante. Tu es Colérique, je suis Avare, un peu déjantée, du coup je devrais arriver sans trop de mal à te faire t’énerver ce qui… paradoxalement, devrait t’apprendre la patience. C’est l’idée ! Je trouve ça très stupide, surtout que je ne suis pas douée avec les enfants. ». Elle qui lui avait dit plus tôt qu’il était trop vieux, voilà qu’elle changeait d’idée. « Enfin, c’est mon mentor qui m’a dit de devenir ton mentor. J’imagine que je ne lui refuserais rien donc toi non plus ! Si je te dis « À terre ! À couvert ! » tu te jettes par terre, pigé ? D’ailleurs je me demande… Si lui est mon mentor et que je suis ton mentor, est-ce qu’il est ton mentor par déduction logique ? Qu’est ce que tu en penses ? Des questions peut-être ? Des choses à avouer ? Des petits secrets que je devrais savoir ? Et ne me dis pas que tu en pinces pour la serveuse ! Elle a de jolies fesses mais je suis sûre qu’elle les a gainées dans un collant et que quand elle l’enlève, ça se dégonfle comme un vieux soufflet ! ». Elle sourit, moqueuse. « Au fait, ça va ta main ? Tu as bien une main, hein ? Je ne veux pas d’élève manchot, je te préviens ! ».

925 mots
J’avoue que je m’amuse bien xD Mais ça doit être plus facile pour moi que pour toi de répondre xD Les persos fous c’est chaud à canaliser xD C’est cool si t’aimes bien, moi aussi <3 Je plains un peu ton perso xDD

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Ven 08 Mar 2019, 11:16


Il l’entendit alors rire. Un rire moqueur. Et elle lui avoua que c’était elle, la femme qui était venue quémander sa sortie de classe. Elle pouvait donc modifier son apparence … Cette femme était tout simplement une plaie ! Combiner à sa folie, son pouvoir de métamorphose était la cerise sur le gâteau. Pas étonnant qu’elle était aussi timbrée. Comment pouvait-on garder la tête sur les épaules lorsqu’on avait la capacité de changer ses traits et sa personnalité ? Il avait entendu dire qu’elle était une actrice et à la regarder maintenant, il ne doutait pas une seconde qu’elle devait exceller dans son métier. Il aurait peut-être même pu commencer à l’admirer, si elle n’était pas repartie, par la suite, à le bombarder de questions : Son âge ? Son attitude à l’école ? Ses parents ? Il n’avait même pas eu le temps d’en placer une, quand elle lui fit finalement la remarque qu’elle serait sa mère à présent. Il ne put lui répondre que par un grognement méprisant, car elle était déjà en train de s’imaginer des moments incestueux entre eux et Caleb préféra fermer les yeux et se concentrer sur sa respiration. Il ne souhaitait pas « voir » ces images, ni l’entendre ajouter ne serait-ce qu’un mot de plus à sa tirade sans queue ni tête. Quelques secondes s’écoulèrent pendant laquelle Caleb, les poings fermés, essayait de rester le plus calme possible. Certains mots de sa tutrice lui parvenaient toutefois à ses oreilles mais il préférait ne pas comprendre son discours, de peur d’exploser de nouveau.

Un peu plus maître de lui-même, il se décida de réécouter la déchue, au moment où elle évoqua son péché. Il cru pendant quelques instants qu’elle allait lui faire une révélation importante. « Comment ça, plus résistant ? » demanda-t-il, mais elle finit par se complaire dans sa folie et il préféra ne pas insister. Elle était folle. Et il ne voyait pas comment il pourrait la faire changer. Il allait devoir faire avec. Pour son plus grand malheur !

N’étant pas d’humeur très constante aujourd’hui, et malgré ses réticences, elle était tout de même parvenue à l’emmener, quelques minutes plus tard, dans une taverne étudiante. Ils s’étaient attablés dans une petite alcôve intimiste et Pandore leur avait commandés un plateau de fromage. En l’observant regarder le camembert d’une drôle de façon, il ne savait pas quoi faire. Il n’osait même pas en prendre un bout, malgré qu’il aurait bien aimé en glisser un morceau sur sa langue. La nourriture avait toujours réussi à calmer ses nerfs. En partie du moins. Pour un temps limité. Mais, après tout cela fonctionnait. Pour contrer sa frustration, il l’écoutait d’une oreille et regardait autour de lui. Quatre jeunes sur une table à côté deux faisaient docilement leurs devoirs en s’échangeant leurs notes. Quelle perte de temps ! A leur table, Pandore déblatérait de nouveau sur le fait que Caleb soit un déchu de la colère. Elle n’arrêtait donc jamais ? Pour sûr, qu’elle était exaspérante ! Pas besoin de son Armand pour le deviner ! Mais tout aussi étrange que cela puisse paraître, il était d’accord avec elle sur le fait qu’elle devienne sa mentor soit débile. Caleb se demandait ce qu’il avait bien pu faire pour mériter une telle mentor ? D’un autre côté, s’il survivait à elle, ses différentes facettes, son excentricité, ses manières, sa façon d’elle … bref, à elle, il pourrait survivre à tout !

Il reporta son attention vers le groupe d’étudiants toujours en train de griffonner sur leurs cahiers. Leurs plumes allaient de droite à gauche sur le papier en émettant un son qui lui était désagréable. Et il fallait ajouter à cela, le son de la voix de sa mentor qui était repartie dans ses questions incessantes ! Comment ça les fesses de la serveuse ? Sans le vouloir, il détourna son regard vers le fessier de cette dernière. Et cela le mit en rogne de nouveau. Le « gratte-gratte » des plumes, Pandore qui lui demandait à présent s’il était manchot et le fait qu’à la simple suggestion de sa tutrice il ait regardé la serveuse alors qu’il en avait strictement rien à faire, lui fit perdre ses gonds : « FERMEZ VOT’GUEUUUULE ! » s’emporta-t-il en se levant de sa chaise. « ET VOUS AVEC VOS PUTAINS DE PLUMES DE MEEEERDE? » s’égosilla-t-il à l’encontre du groupe d’étudiants. « VOUS AVEZ PAS AUTRE CHOSE A FAAAAIRE ? » De rage, il empoigna le plateau de fromage et leur balança à la figure. « ET VOUS AVEC VOS FEEEESSES ? » fit-il ensuite à la serveuse. « BARREZ-VOUS ! ET EMMENEZ VOT’PAIRE DE MIIIICHES ! »  Il prit sa chaise et la lança à l’autre bout de la pièce. Puis il regarda sa mentor. « ET VOUS AVEC VOT’COUROOONNE ET VOS CHEVEUX DEGUEUUUX ? POURQUOOOI ? POURQUOOOI ? POURQUOOOI ?»  Il la regarda droit dans les yeux et essaya de se calmer du mieux qu’il pût. « Pourquoi vous voulez pas me laisser tranquille ? Hein ? Et ma main ? Qu’est-ce que vous en avez à foutre ? Elle va très bien ma main ? Un p’tit bobo rien de plus ! »  Il partit alors dans un grand éclats de sanglots.

847 mots.
Quand deux tarés se rencontrent ^^
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Sam 30 Mar 2019, 18:05

[A] - Je te guiderai, peut-être (Toupinou) F8pt
Je te guiderai, peut-être.



Le visage de Pandore n’exprima pas grand-chose durant quelques secondes. « Hum… » fit-elle, avant d’avoir une illumination. Doucement, elle commença à fredonner quelques paroles. « Tout comme une colombe blanche ♫ ». Elle se mit à bouger les épaules doucement, face à l’homme en pleurs. N’était-ce pas un moyen de remonter le moral, après tout ? Ne chantait-on pas des comptines aux enfants ? Son visage invitait clairement à fredonner avec elle, légèrement enfantin mais, surtout, indiquait clairement que quelque chose de bien plus grand allait commencer, dépassant l’outrage que devaient ressentir les individus auxquels Caleb s’était adressé plus tôt. Aussi, elle recommença du début, un peu plus en rythme, y mettant plus de coffre. « Tout comme une colombe blanche ! ». Elle se leva, dans un bruit de chaise caractéristique. « Chante une chanson ! ». Sa tête se mit à danser sur un rythme inexistant dans la réalité, mais parfaitement réel dans son esprit. « On dirait qu’elle chante ! ». Elle tendit le bras droit vers la gauche et commença à battre la mesure avec ce dernier, le faisant parcourir l’air vers la droite. « Whoo Whoo Whoo ! Juste comme la colombe blanche ! ». Elle fit un grand mouvement sur la gauche, se dégageant totalement de sa place pour tournoyer sur elle-même dans la salle. « Chante une chanson ! ». L’une de ses mains vint caresser le visage du Déchu avant que l’autre fasse de même avec le visage d’un homme, visiblement venu à leur rencontre pour demander quelques explications quant au comportement du Colérique. Pour toute explication, il eut l’haleine de Pandore contre le nez. « On dirait qu’elle chante ! ». Comme ça, d’un point de vue extérieur, la scène ne payait pas de mine mais dans la tête de l’Avare, c’était toute autre chose. De la musique résonnait et des chœurs l’accompagnaient. Elle se figurait que les individus présents autour d’elle étaient venus pour l’acclamer. Aussi, elle continua à se déhancher de la façon la plus sensuelle mais déterminée qu’elle pouvait entreprendre. « Oooh bébé ! Ooohhh ! ». Elle pointa du doigt un homme à qui elle fit un clin d’œil. « Dis Oooh ! ».  Elle se servit de son épaule pour grimper sur une chaise vide puis, après quelques mouvements du bras en direction de ses fans, elle mit un pied sur la table, et un deuxième. Elle se mit à danser là. « Et les jouuuurs passseeeennntttttt ! » continua-t-elle, soudain particulièrement inspirée. « Comme une brindille dans le veeeennnnttttt ! ». Dans son esprit, la scène brillait de mille feux. Des paillettes voletaient autour d’elle, tombant du plafond, étrangement doré. Elle espérait que sa chanson ferait du bien à Caleb et qu’il chanterait avec elle.

Au lieu de quoi, elle se sentit happée par une main puissante. Le patron de l’auberge venait de l’attraper juste au-dessus des fesses d’une poigne qu’elle n’avait jamais connu aussi ferme. Il avait de la force. « Bon ça suffit maintenant tous les deux. ». Il avait choppé Pandore et ne tarda pas à faire de même avec Caleb. Les deux Déchus se retrouvèrent coincés entre le buste et les bras du maître des lieux. « Je ne suis pas né de la dernière pluie et je n’aime pas qu’on mette le bazar dans mon établissement ! » ajouta-t-il d’une voix forte, au timbre grave. « Whoo Whoo Whoo ! » continua Pandore, imperturbable. Elle ne désirait pas que les paillettes disparaissent. Elle voulait encore chanter, être libre, célébrer la vie et tournoyer sur elle-même pour sentir l’air la caresser. Le patron la secoua un peu. « Oh ! Ça suffit hein ! ». Il les amena dans l’arrière-boutique et les posa au sol. « Bon, je vous donne le choix. Soit vous travaillez pour moi un temps, ici, soit j’appelle la sécurité. Tu es élève à Basphel toi, non ? Je ne suis pas sûr que ce soit très bien pour toi de te faire remarquer par la direction. Et toi, t’es qui ? ». « Hum… Pandore ? » chantonna-t-elle. « Bien, Pandore. Toi aussi ! Et arrête de chanter sinon je te coupe la langue. ». La Déchue sembla soudain choquée. Elle ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. « Je n’ai pas besoin de vous ici tout de suite mais d’ici quelques lunes, j’organiserai une petite soirée. Je veux pouvoir vous compter parmi mon personnel, compris ? ». Pandore hocha la tête. À peine l’avait-elle fait qu’elle eut une sorte de hoquet. Elle avait disparu.

La Déchue regarde autour d’elle. « … ». Où est-ce qu’elle était tombée, encore ?

778 mots
Voilààà <3 On fait la suite quand tu veux. Sinon pour la déclaration de la quête, j’aimerais euh… disons… 1 point d’agilité pour elle 8D

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Mar 02 Avr 2019, 16:43


Dès les premières notes chantées par Pandore, Caleb regarda la déchue d’un air incrédule, oubliant ses pleurs. Il s’essuya bruyamment le visage avec son avant-bras et regarda la scène. Cette Pandore était vraiment source énorme de surprises ! Cela avait tout de même le mérite de lui avoir remis les idées en place. Ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée qu’elle soit son mentor au final ? Seul l’avenir le lui dira. Il laissa la déchue se pavaner dans la salle. Sa prestance scénique n’était sûrement pas à la hauteur de celle de Pandore, sans parler du fait, qu’il aurait préféré être partout ailleurs sauf ici. Il sentit la honte s’investir en lui. Il savait que sa crise de colère y était pour quelque chose mais il ne se l’aurait jamais avoué. Alors il préférait mettre cette désagréable sensation sur le compte du comportement extravagant de sa mentor, toujours en train de chanter de plus belle. « Allez, redescendez ! » chuchota Caleb en tirant sur un des pans de la tenue de Pandore. Cette dernière était complètement prise dans son délire et Caleb savait qu’il aurait beau s’acharner sur elle, il ne réussirait pas à la sortir de sa torpeur musicale.

De nouveau, il sentit les regards médusés et mécontents des clients de l’auberge. Il ne savait plus où se mettre. Tout compte fait, ce n’était vraiment pas une bonne idée de l’avoir comme mentor ! Jamais il ne s’en sortirait sans une réputation entachée … Déjà qu’elle n’était pas des plus glorieuses … Il devrait faire avec sans doute, mais il aurait préféré ne pas avoir à gérer cela en plus du reste.

Soudain, le gérant de l’auberge, l’attrapa et l’empoigna durement. Il fit de même avec Pandore et les traîna vers l'arrière-boutique. Caleb essayait de se dégager mais sans succès. Il savait qu’il aurait dû se montrer plus assidu au cours d’auto-défense. Qu’est-ce que ça l’énervait de constater les dégâts de ses décisions que lorsqu'il devait y faire face ! Le gérant les jeta au sol et leur conseilla vivement de revenir faire du bénévolat pour une soirée qu’il organisait dans quelques jours, s’ils ne voulaient pas subir les conséquences de leurs actes. « Très bien ! » répondit Caleb énervé. Le gérant s’en alla et Caleb put enfin dire ce qu’il avait sur le cœur : « Vous voyez ce que vous avez fait ? Tout ça, c’est à cause de vous et de votre petite chansonnette débile ! » Il se tourna vers la déchue, mais celle-ci avait disparue. « Allez ! Arrêtez avec vos bêtises ! Je n’ai vraiment pas envie de jouer à cache-cache ! » Il sortit dehors et parcouru des yeux la ruelle, s’attendant à la voir surgir en rugissant une exclamation visant à le faire sursauter, mais rien ne se passa. Caleb commença à s’inquiéter ne la voyant pas revenir. Où était-elle allée ? Avait-elle pu s’offusquer de ses propos ? Ce n’était vraiment ce qu’il voulait. Évidemment, elle était on-ne-peut-plus agaçante, mais d’une certaine façon, Caleb avait apprécié ce moment passé avec sa mentor. Il avait eu l’impression, à défaut d’être totalement compris, de ne pas être seul. Lui aussi était différent. Bon, pas aussi différent qu’elle certes, mais d’une certaine façon sa constitution colérique lui avait valu par le passé des longs moments solitaires.

Il fit quelques pas dans la ruelle, et regarda dans tout les coins si la déchue ne s’y cachait pas. Il souleva même le couvercle d’une poubelle pour y regarder à l’intérieur afin d’être certain qu’elle n’y était pas. Il s’était dit que Pandore dans sa folie aurait peut être penser que la poubelle était une fabuleuse cachette. Rien, elle n’y était pas. Déçu, Caleb referma la poubelle et sortit de la ruelle. Il resta quelques temps de plus à parcourir les rues essayant d’apercevoir la silhouette d’une femme aux longs cheveux ébouriffés portant une couronne sur la tête – cela ne semblait pas être très courant ici – mais il finit par rentrer bredouille dans son département à l’école. Il s’affala sur son lit et réfléchit à cette journée. Au final, cela avait été plus enrichissant qu’un cours de Culture et Mœurs des races communes, c’était certain. Il avait appris qu’il avait une mentor, et pas des moindre ! Il avait sûrement battu son record de crise de nerfs et il avait fait la connaissance de Pandore qui l’avait finalement laissé en plan après son concert improvisé. Était-elle partie parce qu’elle ne voulait plus de lui comme protégé ? Pire ! Est-ce que tout ceci ne serait pas … non, non, ce n’était pas possible.

Soudain, dubitatif, Caleb se releva de son lit et s’approcha de la fenêtre pour regarder l’extérieur de l’enceinte de l’école. Depuis la disparition présumée de Pandore, une pensée n’avait de cesse de lui titiller les neurones, bien qu’il essayait de ne pas lui donner trop d'importance : Est-ce qu’il n’avait pas tout simplement imaginé cette journée ? Sa rencontre avec Pandore ? Si tel était le cas, ces crises de colères allaient de pire en pire pour que cela lui procure de telles délires … Il réfléchit à la question pendant quelques minutes pour en venir à la conclusion que son piètre cerveau n’avait décemment pas pu créer un tel personnage sous les traits de Pandore : il fallait être sacrément barré pour cela.
887 mots.
Bon je suis FAN de Pandore ! Sa chanson, non mais … j'ai adoré ! J'étais morte de rire en fait ! Je vais faire en sorte que Caleb s'enrôle dans un fan-club secret pour Pandore !
Hâte de refaire un RP avec toi <3
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