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 Le bouc émissaire (pv Zélephant)

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Mitsu
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Mitsu
Lun 18 Juil 2016, 20:00

« Hum... ». Mitsuko bougea lentement. L'un de ses bras se porta au dessus de sa tête. Elle avait l'impression que tous les muscles de son corps étaient endoloris. La douleur due aux courbatures était une très ancienne amie, qui ne lui avait pas rendu visite depuis bien longtemps. Elle se mouva un peu plus, appréciant la douceur des draps contre sa peau nue. Elle finit par froncer légèrement les sourcils. Sa tête était douloureuse. Elle soupira de nouveau, se laissant porter entre rêve et réalité. L'une de ses jambes sortit de la couverture pour venir s'enrouler autour d'elle et la dominer. Elle avait chaud. Elle reprit petit à petit ses esprits, se demandant d'abord où est-ce qu'elle était. Son autre main vint tapoter le matelas à côté d'elle, cherchant visiblement quelqu'un. « Zéleph... » murmura-t-elle doucement. Sa voix était légèrement cassée, comme si elle avait bien trop forcé dessus. « Hum... ». Elle tendit un peu plus ses jambes pour s'étirer. À vrai dire, elle avait mal partout. C'était une sensation étrange, qu'elle avait perdu de vue, entre la satisfaction de sentir ses muscles et la gêne occasionnée. Elle sourit avant de sentir une présence écrasante à ses côtés. Elle tressaillit et ouvrit les yeux sur... « Qu'est ce que tu fais là ? ». La présence d'un Divin était toujours une épreuve, surtout quand celui-ci ne faisait aucun effort pour diminuer sa puissance. Elle fronça d'autant plus les sourcils. Il était hors de question qu'elle fasse marche arrière. Tant que Zéleph serait à ses cotés, elle resterait ainsi. « Je te regarde sombrer dans les méandres de la bêtise pour les yeux d'un homme aussi médiocre que ton entreprise. » fit-il simplement, semblant être plus intéressé par ses ongles que par elle. « Un jour, peut-être, te décideras-tu à faire un choix entre Déesse et Mortelle ? En attendant, fais attention, ton culte pourrait pâtir de ta désertion. ». « Mêle-toi de ce qui te regarde. » fit-elle douloureusement. Ce fut à son tour de froncer les sourcils. Il fit quelques pas en sa direction, la forçant à reculer contre le dossier du lit. Ça ne plaisait pas à la jeune femme mais il avait le pouvoir de la faire trembler. Son corps s'affolait. Elle aurait pu annihiler tout ceci, le combattre, l'écraser, mais elle ne le voulait pas. Elle avait pris sa décision. Quand Zéleph voudrait repartir, elle retournerait à ses affaires divines. En attendant, elle souhaitait passer un peu de temps en sa compagnie, bien qu'elle ne soit pas certaine que l'homme le souhaite également. D'ailleurs, à y regarder de plus près, il n'était pas là. Elle était seule dans cette chambre, nonobstant l'Æther. Ce dernier sourit, un air mauvais sur le visage, puis disparut.

Mitsuko finit par se lever, constatant qu'elle était réellement nue. Elle devait réfléchir. Qu'avaient-ils fait ? Elle ne se rappelait plus réellement. Avaient-ils... ? Le mal de tête qu'elle ressentait était irritant, il l'empêchait de réfléchir efficacement. Fermant les yeux un instant, elle passa sa main sur son front. Restant ainsi quelques secondes comme si une révélation allait la traverser, elle finit par faire de nouveau face à la chambre. Elle chercha ses vêtements mais ne les trouva pas non plus. Aucune trace de Zéleph et aucune trace de ses habits. Elle ne doutait pas un seul instant qu'ils aient pu s'appliquer à s'aimer dans chaque pièce mais son corps ne semblait pas être celui d'une femme qui avait été contentée toute la nuit durant, au point de ne plus s'en rappeler, qui plus est. La jeune femme finit par tirer le drap, l'enroulant autour de sa silhouette pour la cacher des regards indiscrets. Que s'était-il passé ? Elle finit par se souvenir de quelques bribes : leur dispute, le fait qu'elle avait détruit le lien de leur union, les défis dans la montagne... Elle avait bu... et chanté... Son visage se décomposa petit à petit devant cette constatation qui mettait son orgueil à rude épreuve. Baissant les yeux tout en posant sa paume sur sa tempe, elle se dit que, à ce compte, mieux valait-il ne jamais retrouver Zéleph. Il allait se moquer d'elle durant des siècles. Déjà qu'il l'appelait encore Chaton en référence à cette fameuse tenue qu'elle avait dû porter contre sa volonté, une fois, à Sceptlinôst, alors... Mitsuko avait beau se creuser la tête, elle ne se souvenait de plus rien après sa fameuse interprétation vocale. Pieds nus, elle finit par se dire qu'elle en saurait bien plus en sortant de cette chambre. Elle devait trouver quelqu'un avec qui discuter. Elle sortit dans le couloir et descendit dans ce qui semblait être une pièce à vivre. Elle était dans une auberge, mais pas la même que celle qu'ils avaient quitté la veille. Était-on le lendemain ? Elle n'avait plus aucune notion du temps à vrai dire.

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Lun 18 Juil 2016, 21:04


Il avait failli mourir, il en avait conscience. Il se sentait stupide. Ce jeu avait été stupide. Si ses camarades n’étaient pas arrivés à temps il serait peut-être mort et Mitsuko aussi. Non, elle ne pouvait pas mourir. Le pouvait-elle ? Il grogna, son esprit était encore si affaiblit par l’hypothermie qu’il n’arrivait plu à penser correctement. De ce qu’il avait compris, on l’avait emmené à l’auberge la plus proche, qui, de façon cocasse n’était pas celle dans la quel ils avaient participé à ce stupide jeu. Une fois certain qu’ils allaient survivre, lui et sa « blonde » comme le disait si bien Atax, ses « amis » étais partie. Certainement dans l’idée de retourné voir l’autre aubergiste, et de comprendre pourquoi ils avaient du enduré tout ça. Zéleph ne donnait pas chère de la peau de ce pauvre homme. Maintenant, il était seul, devant la grande cheminer de la salle commune de la taverne. Une épaisse fourrure sur les épaules, il siroté un verre de lait chaud. Pas d’alcool pour le moment. Voir Mitsuko dans cette état avait eu quelque chose de beaucoup plus traumatisant qu’il le pensait.

On les avait tout deux plongées dans un bain chaud pour les réchauffer, et mit au lit en suivant, il s’en souvenait vaguement. Quand il c’était éveiller au près d’elle, il fut tellement rassuré. S’en était douloureux. Elle avait eu l’air si paisible dans ses bras, et pendant un instant il c’était permit de croire qu’ils vivaient encore cette époque où rien d’autre que ça ne compté. Pour elle. Pour lui. La mélancolie l’avait pris et il c’était offert le privilège de caresser son visage et de l’embrasser une dernière fois avant qu’elle ne s’éveille et tout ne parte en fumer. C’était terminer. Tout était fini. Il était triste, mais, étrangement la douleur ne fut pas aussi féroce qu’il l’avait imaginé. C’était bien plus vicieux que ça, bien plus profond. Il prit une gorger de son lait, à s’en brulé la gorge. Il se félicita d’être partie. Incapable d’avoir une pensé cohérente quand il était près d’elle. Son regard se perdit sur sa main, vierge de toute trace d’elle. Il n’était ni en colère, ni déçu. Il avait mal, car le manque lui procuré cette douleur, mais il se rendait compte qu’elle avait eu raison. Ca lui arracher le cœur d’avoir a l’admettre, mais il la remercier pour ça. Ce lien était devenu maudit. Cette magie qui devait être si belle et si pur, avait était souillé. Corrompue par leurs frustrations communes, par leurs orgueils et leur rancœur. Son cœur c’était noirci. Cet amour pour elle était devenu trop dure à supporter. Un fardeau que lui rappelait constamment cette magie, encré dans sa chaire. S’il devait recommencer, si on lui donner la chance de tout refaire à zéro, il ne ferait pas la même erreur. Il chérirait ce lien, et non le maudirait. C’était lui qui avait salis ce qu’ils avaient. C’était lui, en grande majorité qui n’avait pas était à la hauteur. Il pouvait toujours, se plaindre et se blâmer, ça ne changerait rien et il était fatiguer. Autre fois il avait était un homme d’honneur, fière, qui n’avait pas peur d’accepté ses erreurs. Cette image de lui semblait si lointaine, qu’elle ne paraissait n’être qu’un mirage. Pourtant, en regardant Mitsuko dormir un peut plus tôt, il avait fait un choix. Il était temps.

« Vous ne devriez pas restez ici. » Zéleph sortis de ses pensé, un peut perturbé. Il posa son regard sur la jeune femme qui lui offrait de remplir à nouveau sa tasse de lait chaud. « Pardon ? » Elle avait l’air gêner, et jeta des regards inquiets vers le bar de l’auberge, chuchetant a nouveau en ce penchant un peut plus sur lui, faisant semblant de le servir a nouveau alors que son verre était plein. « Vôtre amie et vous. Vous devriez quittez les lieux. Rapidement. » Elle planta son regard dans le sien. Le réprouvé ne compris pas l’urgence de la situation, mais elle essayé d’aidé ces étranger. Elle avait l’air sincèrement concerné. Quelque chose n’allait pas, et cette jeune femme c’étaient prise d’affection pour eux en s’occupant d’eux à leur arriver. Elles les avaient trouvés beaux, et de ce qu’avaient dit leurs amis avant de partir ils étaient ensemble. Elle était envieuse. Une jeune femme des montagnes rêvant d’amour ne pouvait pas croire que ces gens soi des criminels comme le raconter le village. « S’il vous plait, faite ce que je vous dis. » Et elle le quitta, le laissant là sans rien ajouté, allant servir d’autre clients. En regardant un peut autour de lui Zéleph ce rendit compte qu’on lui lancer de regard suspicieux, par fois même carrément mauvais. Certain étaient discret, d’autre non. Qu’avait-il fait ? Rien, pas cette fois du moins, à part manquer de mourir.

Le réprouvé décida de prendre au sérieux la serveuse et se leva pour remonté dans la chambre. Quand il leva les yeux, il vit Mitsuko descendre. Pendant une seconde son cœur rata un battement. Il crue avoir une vision. Ses cheveux en bataillent, enrouler d’un simple drap, déesse ou pas, au réveil c’était une reine. Sans s’en rendre compte, peut être hypnotisé, il tendit la main par réflexe pour l’aider à descendre les dernières marches. Manière qu’elle lui avait apprise et qui restait son privilège.  Quoi qu’il en soit, rien de plus n’arriva, car sans qu’il ne puisse rien faire bientôt il vit des hommes attraper Mitsuko. Son instinct s’éveilla sans attendre. Le rouge de ses yeux se mirent à briller de fureur. « Que faite vous ? Lâchez-là ! » Quand il alla pour s’élancer dans les escaliers et arracher la tête de ces deux malfrats, il fut lui aussi attraper et bloquer. Il se débâtis, avant de réalisé que ces hommes étaient des gardes. Quand il vit les symboles sur leurs uniformes, le réprouvé arrêta toute rébellion. Il ne voulait pas d’ennui avec l’Orishala. « Qu’est-ce qui se passe ? » « Sous autorité du souverain, nous vous arrêtons. » Quoi ? Zéleph essaya de croiser le regard de Mitsuko pour comprendre ce qui était arriver. Avaient-ils fait quelque chose contre les lois Orisha ? Pour une foi il ne se souvenait pas avoir enfreins aucune règle, et c’était de bonne foi ! « Nous vous emmenons au chef du village. »
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Mitsu
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Mitsu
Mar 19 Juil 2016, 11:38

Ses yeux se posèrent sur Zéleph. La chose était intéressante car, à présent qu'elle avait réduit considérablement sa puissance, son regard ne s'attardait que sur lui. Elle sentait une sensation étrange dans sa poitrine. Elle l'aurait qualifié avec des mots complexes si elle avait dû l'exprimer mais c'était à la fois aiguë et doux. Son corps semblait en alerte mais cette chaleur était agréable. Quand elle le voyait, dénuée de ce qui la rendait Divine, sa respiration se faisait plus intense. Elle le sentait, c'était comme un long frisson, une attente insoutenable. Son mal de tête lui semblait soudain très lointain. Elle n'était pas habituée à se laisser dicter par ce qui n'était pas raisonnable. Elle avait chassé ses vrais sentiments de son être tout au long de sa vie. Elle savait pourtant à quoi correspondait chaque sensation. Seulement, elle avait toujours souhaité les éprouver que lorsqu'elle le voulait. Là, elle avait lâché les brides et subissait bien plus que ce qu'elle aurait supporté jadis. La perte de contrôle sur sa personne était quelque chose qu'elle exécrait au plus haut point. À ses côtés, elle l'acceptait. Elle continua donc à descendre les marches, doucement, souriant quand elle vit sa main se tendre vers elle. Lorsqu'elle avait rencontré Zéleph pour la deuxième fois de son existence, il était un homme influent, à la tête des Réprouvés et du réseau mafieux le plus important des Terres du Yin et du Yang. Il avait toujours été rustre, n'avait jamais eu aucune manière. Leur différence d'éducation avait semblé rendre impossible toute compréhension mutuelle. Pourtant, il avait été également son tout premier fidèle, lui que la Justice avait épargné tout au long de sa vie. Ses façons de faire l'avait intrigué, se bestialité rendue curieuse. Il était entreprenant mais d'une manière bien différente d'elle. Il entreprenait directement, rapidement. Elle entreprenait sur le long terme, patiemment. Et, finalement, si elle avait jeté aux oubliettes une partie de ses bonnes mœurs une fois dans ses bras, elle avait su lui inculquer quelques notions de ce qui faisait son Monde. Il n'avait jamais aimé les banquets, les réceptions où le jeu de séduction se déroulait au creux d'une valse. Néanmoins, ce geste, celui de tendre sa main vers elle pour l'aider à descendre les dernières marches la rendait fière. Elle n'avait pas besoin d'aide. Seulement, il était l'homme qui avait su s'inviter dans sa vie et, devant une foule avertie de sa signification, ce geste signifiait qu'elle était à lui. Il était le seul à posséder ce privilège. Aussi, elle voulait le rejoindre, glisser sa main dans la sienne mais elle se sentit saisie par une force qui la dépassait de loin.

Mitsuko détestait que l'on pose la main sur elle. Cela dit, elle n'avait pas le choix. Enfin, en réalité, si, elle l'avait mais ne ferait pas celui de les écraser comme de la vermine. Regardant Zéleph, elle se demanda si son ancien mari avait l'art et la manière de s'attirer les ennuis ou bien si cette malchance maladive provenait d'elle. Elle ne se débattit pas, la poigne des deux hommes sur ses bras étant suffisamment douloureuse comme ceci. Ils la conduisirent en bas des marches afin de rejoindre les autres. Puisqu'elle ne se rappelait pas de ce qu'elle avait fait la veille, il lui semblait impossible de donner une quelconque justification sur ce dont on les accusait. D'ailleurs, la cause de leur arrestation était on ne peut plus mystérieuse. « Lâchez-moi. » dit-elle le plus calmement du monde. Son ancien mari avait fini de se débattre mais elle n'entendait pas laisser des hommes, qui plus est Orishas et qui avaient sans doute posé leurs sales pattes partout, continuer d'exercer une quelconque emprise sur son corps. Comme rien ne semblait se passer, ni l'information gravir le long chemin qui menait à leur cerveau étriqué, elle reprit sa demande : « Allons, lâchez-moi. Messieurs, je fais la moitié de votre taille, je suis vêtue d'un drap et pieds nus. Pensez-vous sérieusement que l'idée de m'enfuir dans la neige me traverse actuellement l'esprit ? De plus, entre nous, si j'avais pu user contre vous d'une quelconque magie, vous ne me maintiendriez pas en place actuellement. ». Elle sourit. « Cependant, je vous conseille de bien tenir cet homme. » fit-elle légèrement en fixant le Réprouvé.

Finalement, elle obtint ce qu'elle souhaitait, des chaussures en prime. Libre de ses mouvements, elle n'avait pas l'intention de fuir. Elle suivit donc les Orishas jusqu'à une maison semblant plus imposante que les autres. Tremblante de froid en arrivant, l'un des hommes s'éclipsa pour aller lui chercher une couverture. Sans doute pensait-il qu'une petite créature comme elle n'aurait jamais pu commettre tous ces assassinats. Peut-être que l'homme qui l'accompagnait était le seul responsable et qu'il l'avait enlevée ? Dans son esprit, il s'imaginait sans doute même déjà en train de la sauver. Ainsi, quelques minutes plus tard, ils furent introduits devant un homme grand, dont la longue barbe semblait ne jamais avoir été coupée. Les gardes les firent asseoir ou, plutôt, forcèrent Zéleph à s'asseoir, indiquant simplement à Mitsuko le siège qui lui était destiné. « Nous avons trouvé les assassins. » fit l'un des gardes. « Excusez-moi ? » répondit la jeune femme sur un ton qui ne pouvait être clairement défini. Entre l'amusement et l'étonnement, elle semblait également être sur le point de faire un scandale. Se tournant vers le chef, elle le fixa quelques secondes avant de demander : « Avez-vous ne serait-ce que la moindre preuve pour porter de telle accusation ? ». L'un des gardes répondit : « Vous êtes les seuls étrangers ici ! Vous étiez présent la nuit dernière lors de l'assassinat ! ». La jeune femme tourna son regard vers son ancien mari. Avaient-ils assassiné des gens ? Ça ne l'étonnerait pas trop à vrai dire. Par le passé, les colères de Zéleph avaient décimé plusieurs villages et, de temps à autres, elle était la cause de celles-ci.

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Mar 19 Juil 2016, 13:17


Zéleph remercia intérieurement Mitsuko pour son soutien toujours indéfectible. Etait-ce réellement le moment de s’amuser a ça ? Il avait oublié qu’il n’y avait jamais de moment pour ne pas « s’amuser » avec elle. Qui plus est à son insu. C’était tellement plus amusant. Soupirant, il ne chercha même pas à défendre son cas. Le charme de son ex-femme avait fait sa magie, pas certain que le sien marche aussi bien. Le réprouvé vécu cette situation avec un certain gout amer. Ce laissant faire, avec une docilité déconcertante pour un être de sa nature. Seulement, il n’était pas idiot et fut certain que ce n’était qu’une erreur qui serait vite arranger. Erreur, oui, ce fut le mot. La surprise qui l’envahit quand il entendit de quoi on les accuser le fit presque sauté de sa chaise. Assassin ? Ô, il ne fut pas choqué pour une seule seconde que l’on puisse l’accuser de ça, seulement il ne l’accepté que lors ce que c’était le cas. Hors, ici, a cette instant précis il n’avait toucher a personne ! Pas a sa connaissance … Il essaya un instant de ce rappelait de quoi que ce soit. Parfois, il le savait, quand il était envahi par le mal il faisait certaine chose dont il n’avait plu conscience. De puis qu’il n’était plu aussi puissant qu’avant, il était encore moins incapable de contrôlé cette part obscure de lui. Il détester ça, et en avait assez honte. Pas que faire quelque chose de mal l’horrifiait plus que ça, mais perdre le contrôle avait quelque chose d’avilissant. Seulement, non, cette fois ça n’avait pas pu arrivé. Il se souvenait de façon difficile, mais malgré tout, tout ça n’était simplement une erreur. Zéleph, planta son regard dans celui du grand homme barbu. S’il était le chef de village, c’était à lui qu’il devait des comptes. Si comptes il y avait. A personne d’autre.

« Ecoutez, je comprends que l’on puisse ce porté vers des étrangers pour trouver des coupables, mais c’est un peut facile de nous accuser sans preuves. Nous nous sommes tout deux évanouis en pleine montagnes. Nos amis nous ont amener ici pour que l’on se rétablisse, puis son partie. Durant la nuit, nous étions inconscient. Si ça c’est passer cette nuit nous étions incapables de faire quoi que ce soit. » Zéleph n’osa même pas penser à la possibilité d’Atax et Cruella massacrant l’autre aubergiste pour les avoir mener dans ce jeu stupide. Seulement c’était ailleurs, dans un autre village, on ne pouvait pas les accuser ici d’un meurtre ailleurs n’est ce pas ? Il se garda bien de posé la question ne voulant ni être en trouble à cause de ses camarades, ni les mètres dans la même situation que la sienne. « Vous êtes un réprouvé, n’est-ce pas ? » La voix de l’homme était calme, pourtant dans son ton Zéleph entendit l’accusation direct. Sérieusement ? Il se fichait de lui. Le réprouvé en question ravala sa colère. « Les gens de vôtre espèces sont malveillant.» C’était frustrant. « Mauvais. » Il ne pouvait rien y faire, coupable de naissance. Cette sensation de révolte dans son cœur. Elle bruler de dégout. Pour eux tout était aussi simple. Si c’était sa nature, ça ne pouvait en être autrement. Le réprouvé serra les poings jusqu’au sang. Les paupières fermer, la tête baisser, il fit son possible pour gardé le contrôle sur sa colère évidente. Si seulement il avait eux ses armes. Cette discussion aurait été plus simple pour lui. Seulement, il ne pouvait pas partir sans. Il y pensa. Où étaient-elles ? Quand il c’était lever, en fin de mâtiné il n’y avait absolument pas pensé, hypnotisé par Mitsuko.

« Nous pouvons, » Commença la barbue visiblement plus douce. Même sans ouvrir les yeux Zéleph savait qu’il s’adresser à la femme à ses cotés. « Douté de la culpabilité de Mademoiselle. » Mademoiselle ? Ils se foutaient de lui ! Alors lui, il pouvait être pendu parce qu’il était écrit dans son ADN qu’il n’était qu’un violeur dégueulasse, mais elle, elle avait le droit au doute ? « Vous à t-il fait du mal, ma chère ? » Le réprouvé pris une profonde respiration en se redressant. Il fallait qu’il reste calme. Il lui fallait son sabre. Le réprouvé força son esprit a se concentré. Où pouvait être ses armes ? L’auberge, c’était la seule solution. Seulement, plus il y pensé, plus il ne comprenait pas. Il c’était habiller dans la chambre, il avait trouvé ses affaires, mais pas ses armes. Soudain, ça le frappa. La serveuse. L’aubergiste.

Zéleph ouvrit enfin les yeux. L’incendie de ses rubis se posant une fois de plus directement sur le chef de village. « Amenez-nous au lieux de l’assassinat. Je veux au moins savoir pourquoi je suis accusé. » Il lui fallait des peuvent. Il fallait qu’il le voit. Vue comment la justice fonctionnait ici, il était persuadé que l’aubergiste avait fait un crime parfait, laissant accuser des étrangers de son auberge. Qui plus es des étranger inconscient a moitié amnésique. L’occasion rêver. Le barbu leva les sourcils, puis croisa les bras, visiblement tendu devant la demande. « Vous voulez contemplé vôtre œuvre ? » « Rien de plus normal pour quelqu’un de mon espèce, n’est-ce pas ? » Répondit avec sarcasme le réprouvé, provoquant ouvertement l’homme.
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Mitsu
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Mitsu
Mar 19 Juil 2016, 19:29

Mitsuko entrouvrit légèrement les lèvres lorsque les accusations furent portées sur Zéleph uniquement à cause de sa race. C'était une réalité qui, malheureusement, existait encore. L'envie de transformer le chef de ce village d'idiots en Réprouvé commença à la tirailler lentement mais sûrement. Elle ne pouvait pas le faire maintenant. Néanmoins, plus tard, quand son ancien mari aurait décidé qu'il était temps pour lui de retourner à ses occupations et qu'elle ferait de même de son côté, elle reviendrait ici pour donner à ce bouffon une sentence bien méritée. En attendant, elle attendait sagement que la conversation débouche sur quelque chose de concret. Bien entendu, sa culpabilité fut remise en doute. Elle n'avait pas le physique d'un assassin. Elle paraissait trop frêle et fragile pour ne serait-ce qu'être capable de se débrouiller toute seule dans ces montagnes. Jetant un rapide coup d’œil sur l'homme assis à côté d'elle, elle ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Il était furieux qu'on puisse l'inculper et pas elle. Elle se retint de répondre à la question par l'affirmative. Jadis, quoi qu'elle puisse dire, Zéleph aurait pu arracher la tête des crétins qui croyaient en ses mensonges. Aujourd'hui, les choses étaient légèrement différentes. Passant doucement l'un des ses doigts sur sa lèvre inférieure, songeuse, elle resta muette, laissant le barbu déduire ce qu'il voulait. L'un des gardes semblait totalement obnubilé par le geste qu'elle faisait, lentement mais sûrement, dans une ritournelle qui ne semblait jamais vouloir se faner. « Non. » dit-elle finalement après la dernière phrase de son ancien mari. Il y eut un petit silence pendant lequel elle profita de l'effet qu'elle produisait sur ses interlocuteurs. « Vous m'excuserez, messieurs, mais je vous signale, tout de même, que je suis nue sous ce drap. Je n'ai aucune envie qu'il finisse par tomber et encore moins au beau milieu d'une scène de crime. ». Sa voix était douce mais ferme et son visage toujours aussi innocent. Le chef finit par la regarder un peu plus amplement, de bas en haut. « Oui... Nous allons vous habiller et nous irons ensuite sur les lieux. ». Elle sourit, faisant un petit geste de la tête pour le remercier. S'il hésitait auparavant à les amener sur la scène où la mort avait frappé, le fait d'amener la conversation sur autre chose avait totalement annihilé sa volonté de refuser la visite. L'un des gardes appela une femme qu'il somma de se déshabiller. Mitsuko grimaça. Il était hors de question qu'elle porte les vêtements d'une autre. Propres, ça ne l'aurait pas dérangé, sales... « Hum. Pour la petite histoire... il se trouve que je suis la promise de Marcus Araé, le Souverain actuel du peuple des Orines. En vue des accords de protection qui existent encore entre les Réprouvés et les Orines, cet homme, qui n'est autre qu'un ancien Souverain, a été chargé de m'accompagner à travers les montagnes afin de rejoindre mon futur mari sur les Terres d'Émeraude. Je crois savoir également que les Orishas et les Orines entretiennent des rapports particulièrement étroits et que la même protection envers ce peuple vous incombe. Je n'appartiens moi-même pas à cette race mais je me vois mal raconter au Mars que j'ai été non seulement accusée de meurtre mais que l'on m'a également forcée à enfiler les vêtements d'une autre. ». Elle marqua une courte pause. « Je comprends parfaitement que la situation soit complexe mais serait-ce trop demandé d'avoir des habits convenables et de la fourrure ? ». Ses yeux dans les siens, elle était bien plus vindicative. « Quant à cette accusation que vous portez, je dois avouer que je ne sais qu'en penser. Cet homme m'a fait boire contre ma volonté hier et je ne me souviens malheureusement de rien. ». « Hum... Madame je suis navré de vous avoir traité ainsi. Toi, vas lui chercher quelque chose de plus... ». Il ne finit pas sa phrase, l'autre comprenant parfaitement ce qu'il entendait par là. Il tourna les talons, à la recherche des plus beaux vêtements qu'il pourrait trouver. Le chef qui avait décroisé ses bras entre temps, les remit dans la position initiale, fixant un moment Zéleph. « Il vous a fait boire ? ». « Oui. ». « Et vous ne vous souvenez de rien ? ». « Non. ». « Vous a-t-il touché ? ». Il parlait du Réprouvé comme d'un violeur répugnant. « Je ne le crois pas mais pourquoi ne pas le lui demander, vu qu'il est là ? ». Elle tourna son regard vers lui. Muette, ses yeux, pourtant, avaient un air ô combien malicieux qui lançait un joli « Qui est pris qui croyait prendre. ». Était-ce le moment de se venger ? Peut-être pas aux yeux de n'importe qui mais, pour elle, il n'y avait pas de mauvais moments. Le garde finit par entrer de nouveau, ramenant une robe en fourrure blanche et un chapeau assorti. Il les lui tendit et elle les prit avant de se lever. Faisant comme si elle était chez elle, elle disparut par une porte et revint quelques minutes plus tard. Bien sûr, la tenue était un petit peu trop longue. Il était rare que les habits qui n'étaient pas faits sur-mesure lui aillent. Néanmoins, elle n'allait pas se plaindre. Comme si elle était la Reine de ce village, elle murmura un « Allons-y. » qui s'apparentait bien plus à un ordre qu'à une proposition.

Une fois sur les lieux, la constatation fut sans appel : les armes de Zéleph étaient là et elles étaient couvertes du sang des victimes. Mitsuko lui lança un regard en coin.

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Mar 19 Juil 2016, 20:29


Zéleph n’avait aucun mal à croire ce qui lui arrivait. Toute cette mascarade et bien sur Mitsuko s’en donnait à cœur joie. Pourquoi passer à coter d’une si belle opportunité ? Seulement, en vérité il culpabilisé assez pour sa bêtise, elle n’avait pas besoin d’en rajouté. Ils avaient failli mourir à cause de son manque de maturité, du moins lui, il ne croyait toujours pas qu’elle puise mourir malgré le manque impressionnant de présence d’aura divine autour d’elle. Cela dit, en thermes de manque de maturité, elle en tenait une couche. Si elle l’avait aidé ne serait-ce qu’un peut il lui en aurait été reconnaissant. Pourquoi devait-elle encore lui faire ce genre de chose ? C’était donc comme ça ? Il était juste seul. Lui qui avait imaginer en se réveillant plus tôt que peut être les choses pouvaient changer. Qu’elle idiot.

On prit soin de lui attacher les bras derrière le dos avant de les emmener sur la scène de crime. Mitsuko avait droit a des vêtement propres et chaud, une politesse exagéré et complétement libre de ses mouvements. Lui était traité comme le dernier des animaux, mais bien sur ça devait simplement lui faire plaisir. La conforté dans ses idées. Il n’était qu’un pauvre mortel vulnérable et fragile. Tss. Quelles c*nn*ries. Il aurait pu se défaire de ses liens en un clignement d’œil, et tous leur crever les yeux avant même qu’il ais le temps de comprendre ce qui arriver. Seulement, d’une part il refuser d’être a nouveau ce genre d’homme, d’autre part il était en bon terme avec le souverain qui régissait ces terres et voulait le rester, et pour terminer il devait trouver ses armes, le reste n’aurait plu aucune importance.

Quand il trouva ces dites armes, il soupira, n’arrivant pas à croire qu’il avait raison. Seulement, maintenant qui voudrais le croire ? Ce qu’il voulait bien savoir c’était comment l’aubergiste avait réussit à utiliser son arme du temple. Personne d’autre ne pouvait la prendre. Tarnis avait essayé et c’était bruler. Il y avait du sang par tout. S’il y avait eu des morts, leurs corps n’étaient plus ici et c’était bien dommage car il en aurait eu besoin pour prouvé son innocence. Un des gardes lui mit ses gants à lame sous le nez et d’un air sournois lui demanda si elles étaient à lui. Zéleph acquiesça simplement froidement. Il vit tout les hommes autour de lui sourire satisfait. Le chef du village eu un rire mauvais. « Les êtres répugnant tel que vous, pensent toujours s’en sortir, mais pas cette fois. » Le réprouvé ne dit rien, ce contentant de répondre à la provocation en levant le menton, ce tenant droit et fière. Qu’ils aillent tous se faire voir ! Il n’appartenait peut-être plu à son peuple, mais jamais il ne les laisserait insulter sa race sans gardé tout son honneur. Le fait que les gardes n’arrivent pas à prendre son sabre n’aider pas à le disculpé. Ils furent forcés de la prendre dans un chiffon. Zéleph les regarda faire en grincent des dents. Le serpent en lui, lui criait de ce révolté, lui supplié de récupéré sa moitié. Le Chef s’approcha de lui, trop près de lui pour être honnête. S’il cherchait à l’intimidé c’était un échec. Cela ne fit qu’accentuer le désire du réprouvé de le défier un peut plus. « Je ne peut pas croire que vous soyez un ancien souverain. Bien que, j’imagine qu’être souverain ne fait pas moins de vous un monstre. Nous allons nous assurer que vous ne soyez plus jamais un fardeau, pour nos terres. » Ces mots étaient crachés avec un mépris tenace. La tension autour d’eux était palpable. Ô, s’il n’avait pas tans tenu à son sabre et son amitié avec l’Orishala, il aurait rasé ce village.

Le chef se tourna vers Mitsuko et Zéleph ne fit pas attention a ce qu’il pouvait bien lui dire. De son ton mielleux, bien plus répugnant que le nombre de litre de sang déversé ici. On le tira vers la sortie. Alors son jugement c’était ça ? On aller le pendre maintenant ? Ou peut être bien le bruler. Avant de franchir la porte, bien qu’il y soi violemment pousser. Zéleph ce bloqua, faisant trébucher les deux gardes qui le tenait emporté par leur propre force, ce cognant tout deux comme des imbéciles au réprouvé. Celui-ci ignora complètement leur complainte et coupa le chef dans, il ne savait trop quelle sérénade il chantait a Mitsuko pour lui être agréable. « La fille. » Le chef eu l’air particulièrement agacer que le réprouvé le coupe, mais ce tourna tout de même pour comprendre, pourquoi ses gardes ne l’avaient pas déjà éradiqué de sa vue. « La fille de l’auberge. » ce mit a clarifier Zéleph, très sérieusement. « La serveuse. Elle peut témoigner pour moi. » « Yong ? » « J’ignore son nom. » Continua le réprouvé, perdant patience. « Elle était là hier soir. Je ne me souviens pas de tout, mais c’est elle qui c’est occuper de moi et de … » Son regard ne se posa pas sur Mitsuko, il fit simplement un geste dédaigneux de la tête pour la désigner. « Elle. Elle nous à fait prendre un bain, et coucher, avec l’aide des gens qui nous ont trouver dans la montagne. En début d’après midi, quand je me suis lever, elle ma accuillit devant la porte. Elle sait que je n’ai jamais quitter l’auberge. Pas une seule fois. Elle peut en témoigner. » Le chef semblait réfléchir. Il était très contrarié que Yong, qui soit dit en passant était sa fille, puisse être mêler à une telle histoire. Il prit ça au sérieux. Ce demandant si le réprouvé n’avait pas non plu abuser de sa fille. « Je suis certain qu’elle pourra nous aider a comprendre comment mes armes son arriver ici. » Le chef fini par acquiescer après un labse de temps à jauger le, pour lui sans un doute, coupable. « Très bien, allons-y, mais si sa version n’est pas exactement la vôtre, je m’occuper personnellement de vôtre mise à mort. » Trancha-t-il fermement.

Zéleph ne broncha pas. Il avait confiance en cette jeune fille, elle avait eu l’air de ne leur vouloir que du bien. Elle avait été gentille et douce avec eux. Il se souvenait mal, mais cette sensation ne pouvait pas le tromper. « Je m’en remet à elle. » C’était quitte ou double.
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Mitsu
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Jeu 21 Juil 2016, 12:56

Mitsuko souriait, telle une jeune femme particulièrement heureuse d'avoir un peu de compagnie. Elle prenait grand plaisir à gonfler l'ego de cet homme qui se disait chef mais qui n'était, en réalité, qu'un troufion qui commandait plus ou moins un village aussi inexistants que les sous-vêtements de l'Orishala. Néanmoins, depuis longtemps, elle avait compris qu'elle était trop frêle pour obtenir ce qu'elle souhaitait par la force. Certes, elle aurait pu se servir de sa magie mais, et bien que cela soit délicat pour elle de l'admettre, sous cette forme, elle ne se souvenait plus réellement comment l'activer. C'était étrange, comme si elle ne pouvait faire de demi-mesure la concernant. À force, il était certain qu'elle retrouverait les sensations qui provoquaient sa puissance mais, pour le moment, elle doutait de pouvoir faire usage de magie tout en restant ce qui se rapprochait le plus de ce qu'elle avait été Mortelle. En réalité, elle envisageait de reprendre une forme Immortelle afin de révéler à ces idiots ce qu'était la Justice. Néanmoins... peut-être pourrait-elle s'y prendre autrement. Aussi, elle continuait de sourire à ce chef de pacotille tout en acquiesçant. Elle se fichait particulièrement de ce qu'il disait. Ses mots sonnaient creux, emplis d'une mielleuse intention de lui plaire. En réalité, elle réfléchissait à une toute autre chose. Mitsuko cherchait le coupable. Y en avait-il qu'un ? Et est-ce que, derrière tout ceci, ne se trouvaient que des Mortels ? Après tout, la présence de l'arme du Temple de son ancien mari ne lui avait pas échappé. Amuth serait-il capable de se venger du fait que le Réprouvé ne s'occupe plus de Séléna comme il l'avait souhaité ? Mais dans quel but ? En sachant qu'elle était là... ce n'était pas logique. Elle occulta ses débats internes lorsque Zéleph parla. La pensée que des individus l'aient touchée alors qu'elle était inconsciente provoqua chez elle un malaise notable. Elle inspira calmement et chassa cette idée de son esprit. Sans un mot, elle suivit les hommes jusqu'à l'auberge devant laquelle un troupeau d'individus semblait s'être formé. Sans savoir de quoi il en retournait, la jeune femme envisagea déjà un nouveau meurtre. Elle avait raison. Sur le mur était clouée la serveuse, sa tête reposant à ses pieds. « Hum... » fit-elle. Contrairement à l'assassinat de la veille, celui-ci avait été perpétrer en plein jour. Comment un être aurait-il pu tuer cette fille et l'attacher là sans que personne ne le voit ?

Les discussions étaient nombreuses dans le cercle de villageois et chacun y allait de sa théorie, beaucoup visiblement choqués et inquiets pour leur propre survie. Quand ils virent le chef, tous se turent, certains enlevant leur chapeau en baissant la tête pour montrer à quel point ils étaient désolés. Mitsuko détourna le regard de cette scène ô combien inutile à ses yeux. Derrière les faux-semblants de leur désolation, combien compatissaient réellement ? Peu selon elle. Certains vouaient une jalousie sans faille à cette jeune fille pour sa naissance et cette beauté juvénile qu'elle sauvegardait encore, le poids de la vie n'ayant point encore marqué sa peau blanche. D'autres ne pensaient qu'à eux, se demandant s'ils devaient fuir ou non pour que leur vie soit sauve. Une bande d'égoïstes en somme et d'hypocrites. Mais peut-être était-ce normal après tout ? La réaction du chef serait sans appel. Il venait de perdre sa fille et avait déjà un coupable à portée de main. La jeune femme se doutait que sa logique, déjà bancale quelques minutes plus tôt, s'en retrouverait totalement annihilée. Cela ne manqua pas, sa tristesse se transformant rapidement en rage. Pointant son index en direction de Zéleph, il se mit à vociférer. « Toi ! ». Les paroles qui suivirent furent emplies de menaces et de façons de tuer particulièrement sanguinaires. Alors qu'il s'approchait du Réprouvé, Mitsuko fit quelques pas, se plaçant entre les deux. Elle plissa les yeux devant les paroles incessantes de cet abruti puis finit par déclarer froidement. « Vous, la ferme ! ». Ses mots eurent un effet de surprise généralisée qu'elle mit à profit pour continuer. « Quand bien même votre perte est douloureuse, comment aurait-il pu tuer cette femme tout en étant avec vous ? Ce n'est qu'un Réprouvé après tout, n'est-ce pas ? Où une bête sauvage aurait-elle puisé l'intelligence nécessaire pour monter une stratégie si élaborée ? Nulle part. ». Appuyer sur ses croyances, même erronées, lui ferait comprendre sa bêtise. Il ne croyait pas les Réprouvés doués d'intelligence. Il les considérait comme des monstres vicieux, comme des bêtes, malades d'une union maudite entre un Ange et un Démon. De ce fait, la logique s'appliquait d'elle-même. « Écoutez, je suis convaincue qu'il n'y est pour rien, ni dans ce meurtre, ni dans l'autre. Je n'ai aucune preuve à vous apporter mais... ». Elle baissa un peu la voix. « Je suis une prêtresse de Drejtësi également... Je l'aurai sentie s'il mentait... Cette femme était le seul moyen pour lui de prouver son innocence. Il ne l'aurait pas tuée. ». Elle cessa le ton des confidences, avançant plus haut sa proposition. « Certes, vous pouvez choisir de le mettre à mort. Si vous avez raison, un assassin de moins foulera ces terres. Mais si vous avez tort, le vrai coupable courra toujours dans la nature et vous risquez de provoquer la colère de Drejtësi. Nous pouvons vous aider... ». S'il continuait, il sentirait sa colère passer, effectivement.

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Ven 22 Juil 2016, 16:00


Terrible. Une vision d’horreur dont le réprouvé se serait bien passer. Pas qu’il soit particulièrement sensible à la vue du sang, mais ce genre de boucherie n’était jamais agréable. Le fait est que, Zéleph se sentait responsable. Cette jeune fille. Yong ? Gentille, innocente et agréable à la rétine, à n’en pas douté, ne mérité pas un tel sort barbare. Tout sembla s’effondré en quelque secondes lors ce qu’il leva ses yeux sur son corps écorché. Qui pouvait être aussi mauvais pour s’en prendre à si douce créature ? Cette gamine ne mérité pas ça, et si Zéleph avait était plus rapide à l’écoute de ses conseilles, elle serait en vie. Quand le chef de village vin, pour s’en prendre à lui, le réprouvé n’eu même pas l’idée de continuer ses provocations. Son esprit n’était même pas ici. Il essayait de comprendre ce qui avait bien pu se passer. Il était furieux contre ceux qui avait pu faire une tel chose. Comme un retournement de situation ne viens jamais seul, c’est à cette instant que Mitsuko intervins pour lui venir en aide. Voilas que brusquement son sort l’intéressait. Sans surprise, sa défense fut portée sur sa stupidité. Toujours un plaisir niron. Pendant que la déesse continuer son numéro, le réprouvé mit toute sa concentration à analysé le comportement des gens autour. Le chef semblait furieux, atteint d’une colère froide et profonde qui reflété une certaine douleur dont Zéleph avait notion. Le chef était stupide et orgueilleux, mais il n’avait réellement aucune idée de ce qui se passer ici. Autour de lui les gardes semblaient dans le même état, contenant la petite foule pour la faire dispersé et pouvoir récupérer le corps.

Le réprouvé posa son regard sur quelque villageois. L’horreur était visible sur beaucoup de visage, mais il décelé une certaine dose de honte sur une majorité. Zéleph fronça les sourcils. Ce pouvait-il qu’il ne s’agisse pas seulement du crime d’une seule personne ? Un complot ? Le présumer assassin retourna son attention sur le chef. Cet homme semblait soudain perdu, ronger par la douleur et la haine aveuglante d’une perte d’un être chère. La barbue jaugea durement Zéleph un instant. Il semblait se torturé de pensés, puis la raison finie par le faire parlé. « Je vous donne jusqu’au couché du soleil pour trouvé le coupable. Si ce n’est pas le cas, vous serez tout deux bruler au petit matin. » Il s’approcha à nouveau du réprouvé, l’intimidation fut une nouvelle fois un échec. Cette fois pourtant, Zéleph entendit sa voix craquer sous l’émotion. C’était infime, peut être que seul lui pu l’entendre, le comprendre, mais cela lui suffit pour l’obliger à ne plu provoqué le chef. « Si l’un de vous disparaît d’ici là, j’irai vous chercher moi même pour rendre justice d’une manière ou d’une autre. » Le chef jeta un regard à Mitsuko, puis un dernier au réprouvé avant de quitter les lieux et suivre le corps de sa fille que l’on emporté dans un lieu plus intime. Zéleph imaginer que cette homme avait une femme a la quel il faudrait dire que sa fille avait était sauvagement assassiner, et cela lui fendit le cœur.

Les gardes s’éloignèrent, non sas gardé un œil sur eux. Le réprouvé n’en était plu à répugner leurs lourds regards sur lui. Il les occulta rapidement, ce contentant de défaire par lui même ses liens, puise que personne ne s’emblait pouvoir le faire pour lui, montrant au passage que s’il avait était docile jusque là c’était belle et bien de son plein grés. Les gardes firent tous quelques pas de plus pour s’éloigner, ce qui fit amèrement sourire l’ancien souverain. Ce débarrassant de la corde, il se massa distraitement les poignets, ses yeux se plantant dans ceux de Mitsuko. Il n’avait pas envie de s’amuser. Les choses étaient devenus sérieuse. Si avant son souhait été de simplement retrouvé son sabre et partir sans se soucier du soit disant sort que lui réservé le chef du village, maintenant il ne compté pas partir sans que Yong ne soi venger. « Elle ne mérité pas ça. J’imagine que les gens dans cette maison non plu, mais elle… » Elle lui avait terriblement fait penser à Selena. Il ignorait s’il pouvait l’avouer à Mitsuko. L’affection qu’il avait pour la jeune femme était différent, mais troublant à cause de son physique. Il se souvenait encore des problèmes qu’il avait eus avec Edelwyn, pour une raison similaire, et comme Mitsuko avait était furieuse. Il se souvenait très bien de ses critiques de la veille. Ça n’était pas juste, parce que c’était elle qui la lui avait envoyée. Comme un cadeau de consolation. Comme si cela pouvait changer quelque chose. Quoi qu’il en soit, il préféra juste garder ça pour lui. « Elle nous à aidée, et elle désirait nous protéger. Elle savait quelque chose, Mitsuko, et ils l’on tuer pour ça. » Il se redressa pour fixer les hommes et les femmes autours qui faisaient semblant de ne pas s’intéressaient à eux, mais qui ne faisaient que chuchotés à leur sujet. « Il y à quelque chose de mauvais ici. Sa sent la haine et la peur. » Il détestait ça. Cette atmosphère. Il aurait dû s’en rendre compte, mais ce matin il n’avait pas encore été totalement rétablie, et dans sa faiblesse il n’avait rien remarqué qui ne soit pas ordinaire.

Ses yeux s’assombrirent alors qu’il les replongea dans le vert rassurant de ceux de la blonde. Il lui laisser voir sa culpabilité, sa tristesse. Elle était la seule à qui il pouvait se montrer vulnérable. C’était ce qu’ils seraient offerts l’un à l’autre, et a cette instant il avait réellement besoin de son aide. « Elle c’est occuper de toi quand je ne le pouvais pas. Elle c’est assuré que nous restions ensemble. Rien ne l’obliger à nous aidée et elle la fait. Elle la fait alors qu’elle savait qu’elle risqué sa vie. Ce matin, elle est venue me parlé. Pour me prévenir que nous étions en danger. J’aurai dû être plus réactif. J’aurai du… » Il détesté être comme ça, mais au fond il n’était qu’un homme et m*rde si ça déranger quelqu’un. Il n’était pas le monstre sanguinaire que le chef avait décrit. Il avait apprécié cette fille et il était furieux du sort dont elle fut victime par sa négligence. « Parce que je suis un abrutie égoïste je n’ai pas était effrayais et je n’ai jamais imaginer qu’elle puise en être victime. C’est de ma faute, Mitsuko. Et maintenant qu’elle est morte, j’ignore par quel moyen nous pouvons trouvés son ou ses assassins. » Sa mâchoire se crispa soudain à l’idée, la rage l’envahissant en même temps que le désir de vengeance, alors que dans son regard le rouge s’illumina dangereusement. « Mais je jure qu'une fois fait, les mots : jus drein, jus daun prendrons tous leurs sens. »


Trad : Jus drein, jus daun = Expressions qui veux littéralement dire : "Le sang doit répondre au sang". La lois du talion en somme. (bref, il est très en colère le petit <3)
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Mitsu
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Mitsu
Ven 29 Juil 2016, 14:00

« Hum... » fit la jeune femme en observant l'homme aux yeux rouges énoncer ce qu'était la Justice pour lui. Le principal problème pour la Déesse qui représentait ce domaine, c'est qu'elle avait toujours été ainsi. Jus drein, jus daun était même une expression trop légère dans son cas. Elle ne rendait jamais réellement ce qu'autrui lui avait fait subir. Elle faisait toujours pire. Elle s'avança vers lui, doucement, posant un instant ses mains sur sa taille. Elle le regarda quelques secondes avant de forcer le passage pour l'enlacer. Elle colla son corps à celui de l'homme puis sa tête contre son torse. Les murmures commencèrent à s'élever autour d'eux. Les individus ne savaient plus trop comment réagir face à ce « couple » étrange. La mort de Yong en avait affecté plus d'un, bien que la jalousie que tous ressentaient noircisse leurs âmes. Et puis, ce n'était pas réellement de leur faute, n'est ce pas ? Il était bon de reporter la responsabilité sur les épaules d'autrui. La chose rassurait.

Pour le moment, Mitsuko semblait n'avoir que faire de toutes ces histoires. Elle souleva la couche de vêtements du Réprouvé pour que la peau de ses mains touche celle de son dos. Elle le caressa ainsi un moment, le bout de ses doigts chutant lentement de ses omoplates vers sa chute de reins avant de rejoindre le premier point de nouveau, comme pour l'apaiser. Sauf qu'en réalité, elle était en train de réfléchir et prêtait, dans un même temps, une oreille attentive à ce qu'il se disait dans les groupes d'hommes et de femmes. Après quelques minutes ainsi, elle répéta lentement et fermement, détachant bien chaque syllabe. « Jus drein, jus daun. ». Elle sourit, relâchant son emprise sur lui pour se retourner vers la foule. Son regard arpenta chaque visage. Elle les fixait comme s'ils étaient tous à ses ordres, comme si, ici, elle était la seule à avoir l'autorité nécessaire pour commander. « Si vous ne parlez pas, nous vous tuerons tous autant que vous êtes. » déclara-t-elle d'une voix on ne peut plus convaincue. Les regards se croisèrent et il fut clair que chacun se posait de sérieuses questions. « Vous ne pourrez jamais faire ça ! » s'écria un homme comme piqué soudainement par une mouche mais dont la voix trahissait pleinement le malaise. « Ah oui ? » fit la blonde d'un air assassin. Elle avait cette capacité de passer d'une mignonne petite chose au plus effrayant des cauchemars jamais vécu. Son regard vert pouvait être clair et attirant comme il pouvait se transformer en une lame aiguisée et  impérieuse. « Vous êtes tous si incultes que vous n'avez aucune idée de qui se tient devant vous. Cet homme est craint par toutes les Terres du Yin et du Yang, autant pour ses capacités guerrières que pour ses colères fulgurantes et meurtrières. ». Elle évitait de parler d'elle puisque son œuvre n'était pas connue du grand public et que, de toute façon, puisqu'elle avait renoncé à utiliser sa magie pour le moment, elle ne pouvait guère faire la démonstration de sa toute puissance. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était utiliser sa prestance. « Allons, ne me dîtes pas que vous n'avez jamais entendu parler de Zéleph Stark... » fit-elle l'air de rien, comme si elle se tenait réellement devant des imbéciles. Les murmures s'intensifièrent soudain. Son ancien mari ne le savait peut-être pas mais ce n'était pas les dix années qu'il avait passé enfermé qui aurait pu ternir sa réputation. Il était de ces légendes qui resteraient à jamais gravées dans l'Histoire. S'il ne possédait plus réellement cette allure imposante qui faisait taire tous ceux qui croisaient son chemin, son nom avait encore bien des pouvoirs, et pas seulement sur les Réprouvés. Cela dit, bien que Mitsuko ne cesse de revenir sur ce qu'il avait été jadis, elle n'en avait que faire. Il avait du charisme, moins qu'elle n'en possédait mais sa force était ailleurs.  Aussi, plus il se relevait de la chute que les Ætheri lui avaient fait subir, plus cette puissance revenait et entourait sa silhouette d'une aura qui forçait les autres au respect. Ces villageois étaient tous faibles et, de ce fait, l'entente seul du nom suffit à les faire trembler. Ne les laissant pas se rassurer entre eux, la jeune femme posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment. « Qui vous a demandé d'orchestrer ces crimes ? ». Il y avait quelqu'un derrière tout ceci, c'était sûr. Le principal soucis c'est que Mitsuko ignorait si Zéleph ferait le poids face à la menace que représentait ce dernier. Si les villageois trouvaient l'homme ou la femme en question plus dangereux alors ils ne parleraient sans doute pas. Là où ils avaient un avantage, c'est que la blonde doutait qu'il ou elle soit présent actuellement. Les êtres tremblaient bien plus devant une menace imminente que devant une menace supposée et lointaine. Le silence s'abattit, impitoyable. À vrai dire, l'Æther avait déjà prévu de demander au Réprouvé de se montrer un peu plus... convaincant en cas de refus mais une femme finit par parler, s'attirant plusieurs regards chargés de reproches. « Il est arrivé il y a quelques jours. Un grand homme aux cheveux bruns. Il s'est adressé à l'aubergiste et lui a donné l'ordre de tuer plusieurs individus dans la région, en réunissant autour de lui ceux qu'ils jugeaient dignes de confiance. Il a dit que c'était pour la gloire de Sympan et que ces êtres étaient tous des fidèles des Ætheri. Personne ici ne voulait tuer Yong... ». Elle non, en tout cas. « Mais elle menaçait de rompre le secret. Elle en savait trop. Nous n'avons pas revu cet homme depuis. Il est parti dans la montagne. Il y avait une fille avec lui... une fille qui vous ressemblait mais plus jeune. Elle sanglotait. ».

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Ven 29 Juil 2016, 16:52


Sans qu'il ne le veuille, parce que ce fus d’instinct, ses muscles se détendirent sous la caresse qui lui était donner. Il ne bougea pas. Il préféra la laisser faire sans bouger, au risque qu’elle s’éloigne. Ça avait peut-être l’air froid de sa part, pourtant c’était tout autre chose. Il savait mieux que personne comme cet acte, de la part de Mitsuko, était précieux. Il l’était pour lui, et pour rien au monde il n’aurait voulu faire un geste qui risqué de brisé ce moment. Alors au contraire, il était égoïste. Ses yeux c’étaient naturellement fermer sous le touché, sa respiration maintenant calme, il oublia l’univers entier pour une fraction de seconde. C’était son privilège, ce pourquoi il c’était battu jusqu’à risqué la mort. Parfois. Souvent même, s’il devait dire la vérité. Ce qu’il pensait avoir perdu aujourd’hui et toujours. Après un moment, peut-être quelques secondes, peut être l’éternité, en tout cas pas assez à son gout, elle s’éloigna de lui. Encore. Le manque fut vif et soudain, mais la douleur c’était échapper. Son regard ne la quitter plu. Il avait compris quelque chose, au moment même où elle c’était avancer pour le prendre dans ses bras. Si elle avait été si faible dans la montagne, si elle trouvait le besoin d’être près de lui, si elle semblait si humaine. C’est qu’elle avait pour un moment renoncé à ce qu’elle était. Pour lui. Parce qu’il le lui avait reproché. Parce qu’il le lui reproché toujours. Elle renoncé, elle devenait vulnérable et dépendante, pour lui. C’était peut-être la chose la plus belle qu’elle ais fait pour lui. Plus que quiconque il savait, il savait à quel point la puissance était ce qu’il y avait de plus important, pour elle. Il ne parlait pas de pouvoir au sens propre, il parlait d’un statu, d’une place dans le monde dont elle avait besoin pour vivre. Sinon son existence entière ne valait rien. Sinon tout ça, tout les sacrifices, tout les obstacles et les douleurs supportés. Tout ça n’aurait servit à rien. Zéleph, l’être qu’il avait était du moins, le savait. Il avait si souvent lu dans ses yeux cette même soif, cette dévoreuse envie de tout rasé pour un peut plus s’élever vers les cieux. Elle l’avait fait. Appartenir aux étoiles et non pas seulement les touchés. C’était un destin unique. Il la respecté tans pour ça.

Il était fier d’elle. Plus que les mots pouvaient l’exprimer, et il ne lui avait jamais dit. Il c’était contenté d’être toujours odieux avec elle, de lui reproché encore et encore. Aveuglé par la souffrance et la peur d’être abandonner. Abreuvé par une terrible colère qui l’avait rongé jusqu’à ce qu’on finisse par le punir pour ça. Pour son orgueil. Si insensible. Il lui en avait voulu pour ne jamais venir quand il avait besoin d’elle, mais comment avoir envie d’aidée un homme qui ne fait rien pour. Il l’avait repoussé jusqu’à ce qu’elle en ais assez, puis il avait disparu. Zéleph l’observa parler avec cette éloquence qui lui était propre, et ne pu s’empêcher de sourire. Elle avait cette façon bien à elle de regardé le « peuple inférieur » et pour elle tout le monde en faisait parti. Cette façon de se tenir, impérial, rigide et pourtant si souple. Ses mots étaient tranchant, et ça voix pourtant si mélodieuse. Une grâce naturelle qui faisait toute sa beauté. L’âme d’une reine, le cœur d’un sanguinaire, dans le corps d’une poupée de porcelaine. Elle était impitoyable. Redoutable. Cette femme, c’était cette femme dont il était tombé amoureux. Il l’avait haï si fort qu’il s’en était enivré, jusqu’à ne plu pouvoir s’en défaire. Il n’y avait pas eu d’autre solution. Elle devait être à lui, et uniquement à lui. Alors seulement, il serait à elle. Pour toujours, sans contre partie, il lui donnerait tout, de son âme à ses os. Et il avait été aveugle. Il c’était laisser névrosé car c’est dans sa nature, hélas. Son cœur envahit d’amertume, comme une gangrène, faisant de son cœur un fruit pourrie et mort.

Zéleph leva rapidement ses yeux vers la villageoise qui avait osé parlé, dire enfin ce qu’il en été. Le réprouvé n’aimait pas particulièrement l’idée qu’une jeune fille qui ressemblait à Mitsuko, soit avec ce mystérieux homme. Il ne connaissait que deux personnes dans ce cas, et bien que pour l’une son sort lui était égale, pour l’autre le sentiment était troublant. L’ancien souverain, lança un regard assassin à tout ceux qui étaient autour. Il reviendrait leur réglés leurs comptes quand le moment serait venu. Chacun était coupable d’une façon ou d’une autre, chacun savait, et même sans agir ils étaient complices par omission. Le réprouvé attrapa la main de Mitsuko, serrant sa prise d’instinct, comme pour ce rassuré qu’elle au moins, était en sécurité. C’était peut-être stupide, mais maintenant qu’il avait compris, il se sentait de nouveau coupable. « Dans la montagne, où ? » Sa question prenait le ton étrange d’un ordre, ne laissant aucun autre choix a la femme que de lui répondre dans un frisson. « Par là où ils son partie, il y a seulement un refuge. Je pense… c’est là qu’ils doivent êtres. » Sans plus un mot, Zéleph ce mit en marche dans la direction que la villageoise venait de donner, prenant Mitsuko avec lui, s’assurant de ne pas être trop brusque malgré sa sourde colère.

Sortant du village, il y avait un petit sentier enneigé à prendre. Zéleph décida que ce fut par ici. Dans sa rage évidente, il faisait pourtant particulièrement attention à ne pas marché trop vite pour Mitsuko, connaissant son rythme bien moins rapide que le sien dû à sa taille.  En réalité, il faisait beaucoup plus attention à son confort qu’au sien. Il ne c’était même pas rendu compte, qu’il caresser de son pouce, la main de la déesse. Quand il commença à apercevoir le refuge, il les fit ce stoppé. C’était peut-être le moment ou jamais, alors il baissa ses yeux sur Mitsuko et brisa d’un murmure le silence. « Merci. » Il avait du mal a la regardé droit dans les yeux, mais il le fit, par fierté, et puis, parce qu’elle mérité toute sa sincérité. « Pour tout ce que tu fais de puis hier, alors que je tes craché au visage. Alors que… je n’ai jamais fais ce qu’il fallait. Je tes toujours donner le mauvais rôle parce que c’était plus simple. Plus simple de souffrir à cause de toi, que de réalise que c’était moi qui m’infliger ça. » Ses yeux rouges s’éloignèrent sur le toit enneigé, mais visible du refuge au bout du sentier. « Je crains de savoir qui est ici. Je… Je suis désolé. Pour t’avoir repoussé tans de fois et n’avoir jamais vue ce que tu faisais, ce que tu essayé de faire, pour moi. » Il esquissa un sourire douloureux, plein de regret et d’ironie. « Mais, je ne suis que mortel, après tout. L’erreur est dans ma nature. Je sais qu’il tes impossible de renoncé, et je regrette de t’en avoir voulu pour ça. Je sais que de puis hier, tu fais ça pour moi et… j’ignore pourquoi tu t’obstine, mais… » Serrant doucement ses doigts dans les siens, il se pencha et déposa un baiser sur son front. « Merci pour l’effort. » Pendant un instant il se permit de rester front contre front, les yeux fermer, juste a profité de l’instant. Il fessait un froid a s’en gelé les os, mais ça lui était égale. Peut être, et c’était ce qu’il présagé de mauvais, Séléna étaient à l’intérieur de ce refuge avec cet homme, mais il n’avait, ironiquement, aucune hâte de la sauver. Mitsuko devait savoir, il devait lui dire avant qu’il ne soi encore trop tard et cela faisait de puis si longtemps… peut-être était-ce ça leur erreur, la chose qui les avaient éloignés. Peut-être n’étai-ce pas leurs situations, leurs puissances ou leur pouvoirs. Peut-être que c’était aussi simple que ça. Ne plus être orgueilleux oublier la rancœur de leurs souffrances passer et voir ce qui était réellement le plus important. Le fondement de ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. « Tu vas disparaître encore, je ne te le reprocherai plu jamais, je te le promet. De toute façon c’est terminer cette fois, n’est-ce pas ? » Il laissa échapper un petit rire sans joie, pour cacher sa soudaine peur. « Avant qu’il ne soi trop tard. » S’éloignant légèrement, il ouvrit les yeux sur les siens. A coupé le souffle, comme toujours, il pouvait si noyé. Il y préféra y puiser son courage, pour vaincre cette pudeur, qui d'ordinaire l'empêcher de dire ce genre de chose avec autant de vérité. Il se retrouvé si désarmé, si vulnérable sous ce vert magnifique. C'était injuste. Glissant sa main libre sous son menton il lui fit doucement redresser, puis, caressa tendrement la ligne de sa mâchoire. « Ai hod yu in. » soupira-t-il contre ses lèvres, avant d’y déposé un baiser, dans une ultime confession.

Lentement, il reprit ses distances. Il retira sa main, lui offrant un dernier sourire. Il n’était pas malheureux comme avant, seulement déchiré à l’idée que peut être c’était la dernière fois qu’il pourrait se permettre ce geste, se permettre cette aveux si profond, si intime. Son cœur était à elle, pour toujours, quoi qu’il puise arrivé et son veux le plus chère fut qu’elle le sache. Rien n’avait changer. Ou peut être, si, au contraire. Il ne l’avait jamais autant aimé qu’aujourd’hui. Voilas toute l’ironie. A l’heur où il devenait enfin lucide, elle décidé d’en finir.  Il se sentait encore terriblement coupable, mais au moins, il n’aurait plu aucun regret. « Allons-y. » Serrant une nouvelle fois sa main, il se redressa pour se diriger vers le refuge. Il était plus fort que ça. Ses sentiments ne le ralentiraient plu, et puis quelqu’un avait besoin d’eux…



Ouiii c'est long, mais tu m'y as obliger, voilas !:
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Mitsu
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Lun 15 Aoû 2016, 10:45

Il soupira, assis sur l'une des chaises que le refuge offrait à ceux qui venaient s'y abriter. « Arrêtez de sangloter. » lança-t-il à Séléna pour la énième fois. Il aurait pu ne point l'entendre, l'ignorer totalement mais c'était plus fort que lui. Il avait fait d'elle sa première fidèle et il ne pouvait que s'intéresser à son sort. Le fait est qu'elle n'avait cruellement rien à voir avec la femme qu'il avait aimé une bonne partie de son existence, l'amour se transformant en désir de possession pour finir sur cet espèce d'état étrange qu'il ressentait au fond de lui-même. Ils étaient opposés et elle avait profité de sa faiblesse toute relative – puisqu'il était tout de même un Dieu – pour le tromper allégrement. Il lui en voulait et c'était la raison pour laquelle il avait capturé la jeune femme pour la lier à lui à jamais. Elle pourrait fuir, il la retrouverait. Néanmoins, s'il se trouvait là à présent, ce n'était pas par hasard. Séléna n'était qu'un fragment de l'équation, un élément qui ferait qu'il pourrait se retrouver seul avec Zéleph. Il devait lui parler sans qu'elle ne soit là et l'Élémental était le meilleur moyen de la faire fuir. Jun fit glisser son regard sur l'homme qui était attaché sur une autre chaise. Il était celui que le Réprouvé cherchait même si, bien entendu, l'ancien Roi l'avait manipulé pour qu'il fasse ce qu'il souhaitait. L'assassin s'était montré un peu rude avec Séléna mais l'Æther pensait que l'expérience lui serait bénéfique. Cette toute jeune femme était bien trop naïve et gentille à son goût. Elle n'était qu'un pâle reflet, fade et inintéressant, de la véritable. Du moins, elle l'était pour l'instant, ce qui, il n'en doutait pas, changerait avec le temps.

« Zéleph, attends... ». Elle tira un peu sur la seule prise qu'elle avait sur lui, c'est à dire leurs mains jointes. Elle devait le lui dire avant qu'il ne soit trop tard. Elle fit quelques pas pour se placer devant lui. Face à face, elle lui sourit. C'était un sourire légèrement étrange, comme si elle souhaitait lui faire un aveu qui pourrait changer les choses à jamais. « Il se peut qu'un jour je ne revienne pas. »  murmura-t-elle doucement. Sans doute s'y attendait-il puisqu'il avait lui même sous-entendu que leur histoire était terminée. Cependant, s'il pensait qu'elle souhaitait le quitter, il se trompait lourdement. Parfois ils se détruisaient avec  une violence que peu de couples étaient capables d'égaler. Lorsqu'ils se retrouvaient, la fougue qu'ils mettaient à s'unir faisait souvent trembler ce qui se trouvait autour d'eux. Jadis, ils étaient capables de détruire un village entier par colère ou par désir. Les choses étaient légèrement différentes à présent et elle étaient sans doute bien plus profitables aux êtres qui auraient à croiser leur route à l'avenir. « Mais je te promets que si je ne reviens pas, cela ne sera pas de mon fait. ».  Elle lâcha sa main, passant ses bras autour du corps de l'homme. « Si je disparais cela signifiera que cette guerre s'est terminée par la victoire de Sympan. Je ne sais pas ce qu'il souhaitera faire des Ætheri... Je ne crois pas en notre disparition pure et simple mais nous serons punis, c'est certain. ».  Elle posa sa tête contre lui. « Alors... Sache que si je ne reviens pas, je n'attendrais pas de toi que tu viennes me chercher. Je sais ce que tu es et je sais que tu es capable de choses qui dépassent l'entendement pour moi mais... défier les décisions du vainqueur serait trop dangereux. ».  Elle se sentait faible sous cette forme. Son corps était fragile et elle soupesait aisément l'énorme différence qu'il y avait entre leurs deux silhouettes. « Si Séléna reste en vie, cela signifiera que je ne serai pas morte. ».  L'Elémental avait son utilité. Elle inspira, contre lui. « Malgré cela tu es libre à présent et je ne souhaite pas être un fardeau pour toi. ».  Elle finit par le regarder, posant sa main froide sur sa joue. « Je sais que tu me chercheras sans doute mais si les années passent et que je reste introuvable, je ne t'en voudrais pas si tu venais à refaire ta vie. ».  Si, elle lui en voudrait et elle mourrait de jalousie. Cependant, elle n'avait pas le droit d'exiger de lui une fidélité éternelle alors qu'elle venait de rompre le lien de leur mariage. Si elle disparaissait, elle ne pouvait pas l'attacher à ses promesses comme une bête sauvage apprivoisée de force. Elle connaissait son passé, l'homme qu'il avait été. Elle savait que si lui disparaissait, jamais elle ne pourrait se lier à un autre homme comme elle l'avait fait avec lui mais... ils n'étaient pas faits de la même matière. Elle lui sourit avant de s'écarter de lui. « Vas la chercher. Je vais marcher un peu dans la montagne. ».  Elle n'était pas touchée par cette histoire d'assassinat. Elle se fichait depuis longtemps du sang qui pouvait être répandu sur l'asphalte et des raisons qui poussaient les êtres à tuer. Il était différent. Et puis, Séléna était dans cette maison, elle le sentait.

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Lun 15 Aoû 2016, 12:33


Du vide. Il y avait un vide immense dans son cœur. Il n’avait aucune envie de rentré dans cette maison. Il n’avait aucune envie de perdre une seule seconde passer avec elle. La seule chose qu’il désirait vraiment, c’était elle. La gardé dans ses bras, respiré son parfum et ne plus se soucier du reste du monde. Tout ça c’était sa faute. Il avait été un si bel abruti. Il avait perdu tant de temps si loin d’elle. Elle l’avait laissé la blâmer pour ça. C’était si cruel. Il était si furieux contre lui-même, et malheureux. Tellement malheureux. Zéleph se battrait à nouveau pour elle. Il se battrait comme il c’était toujours battue. Il serait à nouveau l’homme qu’elle avait aimé, celui capable de vaincre la mort s’il le fallait. Pour elle il avait était capable de tant de choses, jamais il n’abandonnerait. Jadis, il le lui avait promis. Esquissant un sourire, il se souvins et soupira, quelque part pour lui-même : « Je m’accroche, et je ne te lâcherais jamais. » C’était la première fois où l’un et l’autre avaient réellement réalisé ce qu’ils ressentaient. C’était la première fois qu’il avait ressenti le besoin de se justifier auprès d’une femme. Parce qu’elle était importante. Parce qu’elle était différente. « Te souvient-tu ? » Il avait murmuré, comme pour ne pas partager leur secret avec l'univers. Il la serra contre lui, ne voulant pas qu’elle s’échappe tout de suite. Séléna pouvait bien attendre. « La folie. » Avec un sourire nostalgique, il se pencha et mima exactement les mêmes gestes qu’il avait faits, ce jour-là, il y à des années. Effleurant ses lèvres des siennes, avant de les faire trainer le long de sa mâchoire, jusqu’à son oreille. « C’est refaire. » Il lui mordilla tendrement le lobe, avant de déposer un baiser juste derrière. Sur cette endroit si sensible, si délicat. « Encore. » Sa bouche descendit le long de son cou, parsemant dans sa caresse des dizaines de baiser éphémères. « Et encore. » Plus qu’il y a quelque année, il prit son temps pour apprécier le moment. Quelque part en lui, cette chose briser lui inspirer le besoin de profité de chaque seconde comme de la dernière. Son parfum délicat, la douceur excise de sa peau, la pureté de ses yeux. Remontant le long de sa gorge, caressant tendrement de son nez cette endroit si particulier qu’il adoré, ce sanctuaire qui n'appartenait cas lui. Puis il ouvrit son regard au sien.  Il n’avait jamais cessé d’avoir le souffle couper lors ce que le rubis fusionné avec l’émeraude. Il se sentait si petit, et si fort à la fois sous son regard. « La même c*nn*rie, en espèrent que le résultat ne soit pas le même. » Sa bouche vin cueillir la sienne. Délicatement, doucement il la gouta comme si c’était la première fois. Ses lèvres ce mouvant dans une caresse parfaite, comme si leurs bouches étaient faites l’une pour l’autre. Il la connaissait mieux que quiconque. Il savait ce qu’elle aimait, ce qu’elle voulait. Il l’avait étudié comme pour la science, pour qu’elle soit toujours contenté, heureuse. Il avait échoué, encore et encore dans sa façon de l'aimer, mais pour ce qui était du corps, dans ce domaine au moins, il avait toujours était doué.

Une main perdu sur sa joue, l’autre fermement posé sur ses reins il montré un désir de protection et de possession de façon si naturel, qu’on aurait pu croire à un simple réflexe physiologique. Son corps réagissait au sien, comme une réaction chimique. C’est ainsi qu’un baiser doux et tendre, devin sensuelle et désespéré. A bout de souffle il la laissa lui échapper. Posant son front sur le sien, il n’osa pas ouvrir les yeux. Pas encore. Juste quelques secondes de plus. Il ne demander que quelques secondes. Pourtant il fut obligé de reprendre le contrôle sur son cœur. Il fut obligé de puiser de sa force pour retrouver la raison. Séléna avait besoin d’aide, il ignoré si elle était réellement en danger, mais puise que la vie de Mitsuko dépendait de la sienne, alors il se devait elle aussi de la protéger. « Ça sera toi. Ça sera toujours toi. » Il y avait plus de sincérité et d’amour dans ces mots que dans toute les promesses que l'on pouvait faire dans une vie. Une vérité nue. Une vérité qui faisait mal. Avec ou sans marque, avec ou sans cicatrice, c’était elle. Il n’avait besoin de rien sûr sa peau pour le prouvé. Il n’avait besoin de rien sûr son âme pour en souffrir. Depuis longtemps il n'était plu maitre de son coeur. Elle en avait la pleine possession, et quoi qu'elle dise, quoi qu'elle face il ne pouvait pas en être autrement. Il ne pouvait rien y faire, il lui était impossible de se libéré. Un amour si pur et si profond ne pouvait être effacer, jamais.

Avec force et courage, il s’éloigna d’elle. Lui offrit un dernier grand sourire, une dernière promesse, lui embrassa le front et ce retourna d’une traite vers le refuge. Il fit son possible pour garder son calme. Pour maitriser ses émotions. Droit, fière à nouveau, il ne se laisserait plu abattre. Il n’était plu cet homme là. Il ne voulait plu l’être. Chaque pas vers la maison l’éloigner d’elle, mais il savait que ça n’était pas la fin, il ne le permettrais plu. Jamais. Quand il ouvrit la porte, il prit une grande aspiration. Il était Zéleph, et rien ne pouvait l’abattre. Rien.

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Mitsu
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Mitsu
Jeu 01 Sep 2016, 16:54

Le sourire de l'homme s'agrandit lorsqu'il vit la poignée tourner. Néanmoins, lorsque la silhouette de Zéleph parut, il ne sembla pas si satisfait. Le temps avait passé depuis leur affrontement et l'un avait perdu plus que l'autre en terme de puissance. Cependant, savoir lequel des deux appréciait le plus son existence aujourd'hui était une autre histoire. Après quelques secondes, il fit un léger mouvement de la main afin de verrouiller la porte. « Oh ne te fatigue pas à essayer de me tuer ou que sais-je encore de stupide, tu te ferais mal. ». Et puis, à vrai dire, il n'était pas là pour l'éliminer. Il aurait pu s'il avait voulu. Il était la Mort. Il faisait ce que bon lui semblait avec les Hommes. Le fait est que le Réprouvé n'était pas sa cible. Séléna ne disait rien, fixant les deux hommes tout à tour d'un air légèrement perdu. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. « Dire que nous avons le même problème, encore et toujours. Tu ne comprends pas et tu es agaçant. Je suis sa moitié et toi, tu n'es rien, qu'un insecte méprisable que je devrais écraser sans plus attendre. Seulement, il semble qu'un autre Æther ait quelques vues sur ta pauvre existence. C'est dommage. À croire que certains aiment me gâcher mes plaisirs. ». Il sourit néanmoins. « Heureusement que je sais m'en fabriquer de toutes pièces. ». Il ne dit rien de plus sur ce qui les avait toujours opposé. Au lieu de cela, il montra l'homme qui était enchaîné. « C'est lui que tu cherches, lui que les villageois veulent. Je te l'ai servi sur un plateau d'argent. Tu n'as qu'à t'en saisir. ». Séléna essaya de dire quelque chose mais le regard de Jun sur elle la rendit muette. « Et bien sûr, j'ai retrouvé pour toi la petite chose sans laquelle tu ne serais pas là. ». Il se leva tranquillement, passant son index sous le menton de l'Élémental. Il lui sourit avant de se retourner. « Tu es mauvais pour elle. Tu l'entraves dans sa puissance et dans ses choix. À force de toujours vouloir te rejoindre, elle devra en payer les conséquences. Un Mortel n'a pas vocation à se trouver aux côtés d'une Immortelle. Regarde ce que tu as fait . » fit-il en pointant du doigt Séléna. « Il suffirait que cette idiote tombe maladroitement sur un trottoir et meure pour que la femme que tu dis aimer périsse dans un même temps. Et tu la laisses vagabonder où bon lui semble sans même chercher à la retrouver, elle qui détient pourtant la vie de ta femme... Enfin, ancienne femme, c'est vrai. ». Il sourit, visiblement plus que satisfait du choix de Mitsuko. Même s'il comprenait que ce dernier avait des fondements plus profonds, ça le ravissait quand même. « Elle l'a façonné pour toi, pour que tu ne souffres pas du manque, pour qu'elle puisse devenir une autre raison de vivre et, finalement, tu te rattaches à la véritable, encore et toujours. Pourtant, tu devrais savoir qu'elle ne peut pas rester avec toi. Tout le temps qu'elle passe à tes côtés correspond au temps où ses fidèles sont éconduis. Un Æther a besoin des Mortels pour exister. Elle finira par disparaître si tu continues et, sois en sûr, je ne te laisserai pas faire. À croire que l'un de nous deux pense bien plus à elle que l'autre. Si tu l'aimes, reste à ta place. » conclut-il d'un ton acerbe avant de disparaître purement et simplement de la pièce.

Dehors, il tomba nez à nez avec Mitsuko. Il sourit, plaquant sa paume contre son front. Elle s'évanouit. « Cet homme te rend décidément bien trop stupide. » murmura-t-il à son oreille avant de la hisser sur ses épaules. Il détestait avoir à l'avouer mais elle l'aimait tellement qu'elle en devenait imprudente. Et, lui, bien entendu, en profitait allégrement. C'était le jeu en même temps. Elle l'avait bien trop habitué à régner sur l'échiquier pour qu'il n'ait pas appris de ses enseignements. À présent, il le promettait, elle ne serait plus le maître du jeu. Il le serait.

Séléna ne comprenait rien et des larmes coulaient sur ses joues. Tout s'était passé bien trop rapidement pour elle. « Shi... Shizuo ? » demanda-t-elle comme si elle n'arrivait pas à le croire. Pareillement, elle était restée avec Jun quelques jours et il ne s'était jamais montré sous les traits qu'il avait emprunté aujourd'hui. Il était patient en temps normal, il lui avait racontée énormément d'histoires. Alors pourquoi avoir changé si rapidement ? Elle ne comprenait rien non plus à ses dires. Les Ætheri, la femme de Shizuo, l'opposition qui existait entre eux, tout ceci lui semblait étonnement flou. Le criminel, quant à lui, semblait voir en cette situation une sorte de porte de sortie. Il essayait de se débattre pour se défaire des liens qui lui nouaient les poignets et les chevilles.

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Dim 04 Sep 2016, 02:23


Jun. Bien sûr, qui d’autre ? Le réprouvé observa un instant la pièce. Il était dur de ne pas apercevoir Séléna, ni le criminel. Devaient-ils encore jouer à ces jeux stupides ? Ses yeux rouges regagnèrent le visage prétentieux de l’Aether. Le tuer ? Il le pensé donc toujours aussi stupide. Il ne prendrait plu la peine de se battre avec lui. Ça n’avait pas d’importance. Le réprouvé avait gagné il y avait déjà fort longtemps, et le problème de Jun était qu’il n’acceptait pas la défaite. Il réalisa alors qu’il était possible pour un mortel de ressentir de la pitié pour un Dieu. Quelle ironie. Quelle tristesse. Encore et toujours, comme une chanson redondante il lui servait le même refrain. Depuis combien de temps en étaient-ils rendu là ? Zéleph n’était pas digne de Mitsuko, Jun oui, bien sûr, c’était évidant. On pouvait lire la pur dévotion et l’amour dans son regard quand il parlait d’elle. C’était tellement évidant que le réprouvé se demander bien à quoi il avait pensé toute ces années. Il avait sérieusement envie de lui rire au nez, mais il n’était pas encore assez fou pour ça. Il pourrait toujours lui dire comme lui était parfait pour elle et s’en persuadé, il était encore le seul à le croire et quelque part c’était un peu désolant. En temps qu’Aether, n’avait-il pas autre chose à faire ? D’une certaine façon il craignait le Dieu, même s’il faisait en sorte de ne pas le montrer. Il connaissait les capacités destructrices de Jun, et son esprit malade de croire qu’en blessant Mitsuko il pourrait la garder pour lui. Il n’aimait pas le fait qu’il ait avec lui Séléna. Il n’aimait pas le fait qu’il cherche encore et toujours à avoir une emprise sur lui ou sa femme. Oui, sa femme, qu’il ne lui en déplaise, avec ou sans marque sur sa peau son cœur lui appartenait toujours. Contrairement à lui, il la respecté et n’oserait jamais la blesser délibérément pour son plaisir. Parce qu’il ne s’agissait pas de soi en amour, mai de l’autre. Une notion évidemment étrangère pour Jun. Pauvre immortel, dénuer de la moindre émotion.

Zéleph observa un instant Séléna, cherchant à voir si elle était blessée d’une quelconque façon, laissant Jun continuer son discoure des plus ennuyant. Il retourna une nouvelle fois au Dieu, n’ayant ni bouger, ni dit encore un mot. C’était inutile, il n’avait rien à dire. Une perte d’énergie et de temps. L’esprit de Jun était malade, rien ne pourrait jamais le raisonner. Tout ce que le réprouvé souhaité était qu’il ne fasse plu jamais le mal qu’il avait déjà fait.

Pourtant il ne plus s’empêcher d’être d’accord avec lui sur un point. Il était un poids pour Mitsuko. Il la remercier de l’avoir libéré de la douleur physique, mais cela ne l’empêcherait jamais de souffrir de son absence. Il acceptait simplement ce fait. Peut-être lui avait-il fallu plus de temps parce qu’il l’avait pratiquement toujours connue Aether, et il était dur pour lui de soudain la voir si distante. Pourtant il savait qu’elle ne l’avait pas choisi. Elle avait fait trop d’effort pour lui, aujourd’hui c’était à son tour d’accepté les lois de l’univers et de la laisser partir. Jun ne comprenait pas, et il ne comprendrait jamais ça. Rare un amour était aussi pur que celui qu’il partager avec elle. Oui, il l’aimait, il l’aimait si fort qu’il était prêt à renoncer à elle. Il serait toujours là pour elle quand elle en aurait besoin, mais il comprenait que l’inverse n’était aujourd’hui qu’une illusion du passer. Ce qui lui faisait du mal était qu’ironiquement il était encore l’un des premiers fidèles de Mitsuko. Apparemment ça ne compté pour plus personne sauf pour lui. Il n’avait jamais perdu foi pour elle, il espérait simplement qu’elle ressentait son amour à travers sa dévotion.

Jun disparut en un clin d’œil, et le réprouvé resta figer un instant. Blesser plus par ses propres pensés que par les paroles même de l’Aether. Il entendit son prénom, et cela sembla le ramener à lui. Doucement il s’approcha de Séléna et la pris dans ses bras, lui offrant une étreinte rassurante. « Tout ira bien maintenant. Je suis là. » Instinctivement il caressa ses cheveux pour lui offrir le réconfort de sa présence. Il était désolé qu’elle soit mêlée à ça. Cela faisait si peu de temps qu’il savait ce qu’elle était, et il se sentait responsable. Elle n’était qu’une enfant. Fragile et vulnérable, elle méritait mieux qu’être au centre de cette guerre entres eux. Même lui ne savait jamais très bien ce qui se passer. Elle devait être perdu, et effrayait et il n’avait aucun moyen de lui venir en aide. Interrompus par l’agitement bruyant du criminel qui cherchera se libérer de ses liens, le réprouvé soupira, s’éloignant juste un instant de la jeune fille pour aller frapper l’homme à la tête et le faire définitivement se calmer. L’homme tomba assommer, devenant enfin tranquille. Zéleph ce reconcentra sur Séléna, et s’accroupie devant elle, lui offrant un maigre sourire. Il posa sa main sur sa joue et parcourra son visage de ses yeux concernés, cherchant toute trace de blessure. Elle lui ressemblait tellement. Voir ses yeux gonflé et rouge de larme était une vraie torture pour lui. « Je suis désolé. » Il l’était sincèrement pour tout. Pour l’avoir abandonné, pour avoir préféré l’oublier, pour ne pas avoir voulu la retrouvé, pour ne pas être capable de l’aimait et parce que à cause de lui elle avait dû subir les comportements cruels de Jun. Doucement il effaça les traces de larmes de ses joues du bout de ses doigts. « Tu n’aurais jamais dû avoir à subir ça. Cette homme. Jun, il est mauvais pour toi. Tout comme moi. Je suis terriblement désolé qu’il se soit servis de toi pour me piéger. » Il n’était pas capable de la protéger, il ne serait jamais capable de se battre contre les forces divines et c’était tout son malheur. Cette impuissance qui le ronger. « Je vais te ramener chez toi. Tu veux bien ? » Une fois le criminel ramener au village on le libèrerait de cette accusation idiote et il serait libre. Finalement, il pouvait au moins faire sa pour elle. La raccompagner et s’assuré qu’elle aller bien, que Jun ne l’avait pas traumatisé. Il reviendrait un autre jour se venger de ces villageois. L’essentiel pour le moment, c’était la blonde.

1060 mots.
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Dim 04 Sep 2016, 19:40

Lorsque la jeune femme sentit l'étreinte de Zéleph, elle ferma les yeux. Elle aurait aimé rester ici durant des heures, nichée au creux de ses bras. Lorsqu'il était près d'elle, elle avait l'impression que le monde pouvait s'effondrer autour d'eux sans que cela jamais ne lui importe. Pourtant, c'était étrange car les choses étaient comme... différentes. Elle n'aurait su dire en quoi exactement mais elle le sentait. Néanmoins, elle préférait ne pas voir cette constatation et se borner dans ce qu'elle connaissait. Il était tellement de premières fois pour elle. Il était celui qui lui avait fait découvrir un autre Monde que celui de son Manoir, celui qui l'avait effrayé au plus haut point, celui qui avait su l'attendrir, la faire l'aimer et, surtout, avec lequel elle avait eu son premier orgasme. Son corps s'éveillait à ses côtés, malgré elle. C'était ainsi. Cependant, la situation paraissait compliquée, si bien qu'elle ne la comprenait toujours pas. Il la quitta pour aller frapper l'individu qui s'agitait de plus en plus sur le côté. Elle porta l'une de ses mains à ses lèvres en grimaçant mais ne cria pas. Il avait déjà fait bien pire devant elle. Elle restait silencieuse, l'écoutant, profitant de chaque contact avec une certaine nostalgie qu'elle avait bien du mal à saisir. Elle avait l'impression qu'il voulait déjà lui dire au revoir. Elle se sentait mélancolique, ayant envie de s'accrocher à lui avec toute la force qu'elle possédait ; si peu en vérité. Elle baissa les yeux lorsqu'il parla de la ramener chez elle. Depuis qu'elle l'avait suivi, elle n'était pas retournée au Manoir et elle ignorait quelle serait la réaction de ses précepteurs lorsqu'ils poseraient les yeux sur elle. Les autres avaient dû faire bien des progrès et il était sûr, de son côté, qu'elle avait stagné dans ses apprentissages. Elle avait changé d'appartenance raciale deux fois en peu de temps et n'était même pas sûre de comprendre ce qu'elle était à présent. Ce qu'elle avait sous les doigts se glaça doucement, comme si la tristesse de son être transparaissait. Elle ne savait que faire et sans doute n'y avait-il simplement rien à faire. Elle avait l'impression, parfois, que chaque pas qu'elle effectuait était prémédité, que tout ceci n'était qu'une funeste blague. Elle inspira, réfléchissant un peu avant de répondre. « Je n'ai plus vraiment de chez moi. » dit-elle dans un premier temps. Elle ne pleurait plus. « Je vous ai cherché et ne vous ai pas trouvé. La montagne a été bien cruelle ces derniers temps. Une guerre entre les Anges et les Démons a éclaté en son sein. Et puis Jun m'a recueilli lorsqu'il m'a trouvé. Il m'a protégée, jusqu'à aujourd'hui. ». Elle avait compris que les deux hommes ne s'aimaient pas mais ce n'était pas vraiment ce qui lui importait.

Son regard se posa sur l'assassin inerte un instant. Elle hésitait à poser la question et préféra la reléguer à plus tard. « Du coup... Comme je n'ai plus vraiment de chez moi, je pense que si vous me déposez dans une auberge quelque part, ça suffira. J'ai compris que vous ne vouliez pas rester avec moi. » fit-elle ensuite. C'était plus fort qu'elle. Elle devait savoir. Sans doute connaissait-elle déjà les réponses de toutes ses interrogations mais elle ne pouvait faire autrement que de désirer l'entendre de ses lèvres. « Vous n'êtes pas vraiment venu ici pour me chercher hein ? » demanda-t-elle. Depuis quelques temps, elle avait l'impression de n'être qu'une minuscule chose esseulée dans un Monde bien vaste. Elle soupira, se redressant, prête à le suivre. Il y avait cette dernière question qui lui brûlait les lèvres. Finalement, elle la formula. « Vous avez retrouvé votre femme ? ». La dernière fois qu'il avait parlé d'elle, il semblait brisé. Elle n'avait jamais su s'il la détestait, s'il l'aimait ou bien si elle était morte ou encore vivante. Pourtant, Jun avait parlé d'elle comme si le souffle de la vie l'habitait encore. Elle baissa de nouveau les yeux. « Vous n'êtes pas obligé de répondre vous savez. C'est juste que... Je ne sais pas, je m'interroge à son propos. ». Peut-être qu'elle nourrissait une certaine jalousie envers elle, comme si cette inconnue la dépossédait d'un homme qu'elle aimait plus que tout. Elle aurait aimé qu'il la regarde de nouveau comme il l'avait déjà fait par le passé. À présent, elle avait simplement l'impression d'être une enfant pour lui. « Vous ne m'aimez pas, n'est ce pas ? » conclut-elle.

743 mots
Je prendrais deux points de force pour Séléna s'il te plaît mon lapin <3
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Le bouc émissaire (pv Zélephant)

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