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  Le mystère des cercles [ft. Cassiopée]

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Sam 13 Aoû 2016, 03:56


Voyage, voyage. Je ne me lassais jamais de parcourir les terres de tout lieu pour en découvrir la beauté. Chaque région avait ses attraits et ses défauts mais je ne m'attardais qu'au meilleur dans l'espoir de ne pas connaître plus de malheur qu'il ne m'en faut. Le continent naturel recelait une plénitude d'endroits magnifiques que l'on m'a raconté étant petite, aujourd'hui je foule ce sol à la recherche d'information sur ma soeur mais aussi la curiosité de découvrir de mes yeux les paroles entendues. Je profitais de mon passage sur la plage de sable fin pour laisser mes pas me guider vers le sud sans réelle destination. Ma robe flirtait avec le vent sous le chaud soleil tandis que je jouais avec une lame, me pratiquant comme je peux à contrôler le métal. Changeant la forme d'un vieux kunai usé au bon vouloir de ma volonté, parfois droite, tantôt en boule plus ou moins lisse, seule la pratique me permettrait de réussir à parfaire cet art et maîtrise avec aisance le métal. Je devais être persévérante mais chaque fois que je ne réussissait pas comme je veux, j'hésitais entre le découragement et l'acharnement.

Sans m'en rendre vraiment compte, mes pas m'avaient guidé vers une ambiance tout autre que celle de la plage, me retrouvant à travers des champs de cultures. Surprise, je m'arrêtais pour admirer ce travail, le résultat obtenu à la sueur du front des ouvriers de ce qui semble être une énorme ferme. Je cherchais des yeux l'un de ceux-ci pour savoir où j'étais mais personne, pas un bruit. Je ne comprenais pas pourquoi un champs aussi beau et vaste pouvait être désert, il fallait bien des gens pour s'en occuper. Je continuais de marcher à la recherche d'une présence bien vivante, me dirigeant vers le premier bâtiment en vu, espérant qu'il soit refuge pour les travailleurs ou même les propriétaires. Je frappais à la porte qui grinça sur ses gonds, s'ouvrant juste ce qu'il faut pour y jeter un oeil curieux et y appeler.

- Il y a quelqu'un ? Ohé !
- Partez ! L'endroit est maudit !
- Pourquoi vous êtes encore là si c'est comme vous dites ?
- Pas ici ! Les champs ! Vous n'avez rien vu jeune femme ?
- J'ai vu ce qui semble une récolte de blé, je vois pas le danger.
J'entendis un bruit de pas résonner sur le sol de terre battue, la porte s'ouvrant en totalité et me laissant face à un... réprouvé. Reconnaissable par ses ailes de deux couleurs.
- Enfin un visage !
- Trève de plaisanterie, tu n'as donc pas vu les ravages ?
- Vous avez vu ma grandeur ? Je dépasse à peine la plantation, c'est presque un labyrinthe pour moi.
- Va explorer dans ce cas. Tu vois le grand arbre là-bas ? Essai d'y grimper si tes bras peuvent te supporter et regarde autour de toi, tu comprendras nos craintes. Si tu trouves l'origine, soit certaine que tu seras récompensée.

Je vis l'individu retourner à l'intérieur et verrouiller derrière lui, me laissant perplexe face à tout ca. Je fixais l'arbre qui m'avait été donné comme but, me disant qu'y grimper serait un problème mais comme rien n'est impossible avec un peu d'imagination, je n'aurais qu'à évaluer la situation une fois sur place. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre mais comme on m'offrait un cadeau en échange de mes découvertes... il aurait été bien mal intentionné de ne pas accepté. Je ne risquais qu'une dose de ridicule si je n'y trouvais rien.  Perdue dans mes pensées sur la route menant vers l'arbre, je ne vis pas que je n'étais pas seule, posant de justesse les deux mains sur les reins d'un homme qui était là devant moi, le poussant un peu vers l'avant sans le faire tomber heureusement. Me reculant de quelques pas, tête basse, m'excusant pour ma maladresse et une touche de rouge sur mes joues alors que la gène s'empare de moi.
- Désolée, désolée ! Je pensais à l'arbre là-bas et ne regardais pas mon chemin, je dois y trouver un problème à résoudre ou plutôt la cause de soucis étrange dans les champs. Mais pourquoi je vous raconte tous ça moi ! Navrée, je dois vous paraitre folle à parler comme ça. Vous savez grimper aux arbres ?
Je laissais les mots débouler d'entre mes lèvres, prenant un respire parfois et m'arrête soudain suite à la question, prenant un visage angélique et des yeux doux.
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Lun 15 Aoû 2016, 18:38


 
   

Je ne comprenais pas bien ce que je faisais en ces lieux. Je n’y avais passé que quelques années, dans l’attende d’un heureux hasard, ou d’une âme bienveillante, durant ma courte existence. Dès lors que j’avais quitté mon père, ou plus précisément dès lors qu’il avait jugé bon de me laisser partir, je m’étais réfugié sur ces terres. Entouré des miens, je pensais y trouver une certaine forme de réconfort, de plus il était évident que je ne risquais pas grand-chose, et pourtant, le destin en avait décidé autrement. Il était impensable de me souvenir de tout ce que j’avais vécu, déjà parce que je ne parvenais pas à me souvenir de tout, et puis à quoi bon… si ce n’est m’ensevelir encore plus dans l’obscurité, la mélancolie, l’angoisse. Ainsi, je me laissais porter, je suivais, ce qu’on pourrait appeler mon instant, aussi futile soit-il.

Peu de temps après avoir quitté Cassiopée, pour un temps que j’avais estimé plus ou moins long, mes pas me menaient inexorablement à proximité des siens, et puis au fil du des jours j’ai fini par m’éloigner, par prendre de la distance. Voilà comment je me retrouvais ici, à l’opposé de sa position, avec le vin espoir de ne pas la croiser, mais, avec elle, tout était possible je ne devais pas l’oublier. Je la connaissais assez bien pour la croire capable de venir jusqu’ici pour me chercher, ce que j’espérais d’une certaine façon, et en même temps il s’agissait de ce que je craignais le plus, la voir débarquer pour me ramener auprès d’elle.

Il était parfois difficile de ne pas penser à ces souvenirs désagréables de mon adolescence. Maintenant que j’y pensais, je n’avais été ni plus ni moins qu’un énième enfant délaissé par sa famille, en l’occurrence ma mère car mon père s’était chargé de… mon éducation dirons-nous, torturé, maltraité, et finalement abandonné. Ce décor me ramenait des années en arrière, me donnait l’impression de n’avoir jamais vraiment quitté les lieux. Les visages me paraissaient familier par moment, inconnu pour la plupart, mais à l’époque il n’était pas rare de me voir parcourir le continent dans l’unique but de me sentir mieux, ou au moins de ne plus me sentir aussi pathétique, ce qui s’avérait souvent inutile. Alors que l’impression de déjà vu se fit de plus en plus forte, j’entendis d’abord un faible cri qui se transforma rapidement en hurlement, on criait mon nom. Je ne savais pas ce qui était le plus embêtant qu’on me reconnaisse ou qu’on vienne à ma rencontre. Je tentais dans bien que mal de faire comme si de rien n’était mais un jeune homme d’une trentaine d’année s’approcha à petite foulée de moi, un large sourire sur le visage. « Zack ! Ça fait tellement longtemps ! » A priori je devais le connaître et pourtant son visage ne me disait rien du tout. Je restais silencieux quelques secondes, peut-être cela le fera-il fuir. Pourtant il continua de me regarder, le visage rougit par le soleil, les cheveux au vent. Ainsi il m’énervait tout autant qu’il me fascinait. Je le détestais alors même que je ne me souvenais pas de lui.

Il sembla, au bout de plusieurs longues secondes, perdre patience. Son visage se ferma, et il pencha la tête sur le côté m’observant toujours un peu plus. « Zack ? Il n’y a pas de doute possible, vu ton masque mais… Non c’est forcément toi ! Tu me fais marcher, comme d’habitude ! C’est moi Darren ! » Derrière mon masque, je fis la grimace, je me souvenais de lui. Un petit garçon, comme moi à l’époque, qui s’amusait à me jeter des cailloux parce que j’étais plus faible et surtout plus fragile que lui. Comment l’oublier. « Darren… Ravi de ,… bref, tu connais la suite. » Il n’était pas facile pour moi de lui répondre d’un air sarcastique étant donné qu’il était beaucoup plus grand, et fort que moi, mais aussi beaucoup plus impressionnant. « Qu’est-ce que tu fais ici, ça fait tellement longtemps qu’on ne t’a pas vu ! Les gars vont être content ! » Les gars, ou la bande qui m’amusait à se moquer de moi. « Je me ballade. J’allais aller aux champs. » A ses mots son visage se décomposa. « Ok. Ecoute, je dois filer. Salut. » Je ne comprenais pas son comportement, mais je mis cela sur le compte de … Je ne savais pas. Je ne cherchais plus vraiment à comprendre les autres, surtout pas en ce moment. Le voir, n’était pas des plus plaisant compte tenu de ce que lui et ses amis avaient eu pour habitude de me faire. Bande de petits c**s.

Je laissais cette épisode de côté, pour continuer ma marche, non sans effectuer certaines pauses, car j’avais beaucoup de mal à ne pas m’essouffler. Bien vite les champs rentrèrent dans mon champ de vision, et ce que je vis me coupa le souffle. Que c’était-il passé par ici ? Avant même de me rendre compte de quelque chose, je sentis deux pressions dans le bas de mon dos, et je me sentis partir vers l’avant. Heureusement pour moi, je parvins à me stabiliser et à ne pas tomber. En me retournant je tombai nez à nez avec une jeune femme. Derrière mon masque, l’interrogation se posa sur les traits de mon visage. Je l’étudiais de haut en bas, pendant que celle-ci déblatérait un nombre incalculable de mot. J’eus envie de lui fourrer un bout de tissu dans la bouche pour la faire taire, mais je ne serais pas assez fort pour cela… Je restais bloquer dans cette position quelques instants, en ne sachant pas trop comment réagir face à cela. Mais bientôt, je retrouvais mes esprits ainsi que le contrôle de mon corps. Je m’éloignais à grand pas d’elle, pour mettre de la distance entre nous. « Qui êtes-vous ? » La plupart des gens étaient fascinés par mon accoutrement, et surtout par mon masque, si tentaient qu’ils me remarquaient. « Qui ne serait pas fou en me demandant si je sais grimper aux arbres. Ais-je l’air d’un singe ? Non je ne crois pas ! Vous êtes vraiment folle ou juste idiote ? » A peine eu-je prononcer ses mots que je vins à les regretter et si elle me frappait ou pire me tuait ? Ou alors me torturait ? Je ne tiendrais pas une seconde sous la torture, car cela avait bien trop duré en compagnie de mon père. Je craignais de ne pas tenir, d’être trop faible… toujours ce mot, faible, faible, et toujours faible. Je n’étais qu’un moins que rien…



Hors RP:
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Sam 17 Sep 2016, 17:32

La réaction de celui que j'avais poussé sans le vouloir fut presque instantanée, le voyant reculer des quelques pas pour mettre aussitôt une distance entre lui et moi. Comme si je pouvais être un danger alors que je ne suis qu'une petite adolescente en quête de sa famille. Ma route me menait ici et là, sans véritable direction précise, me laissant guider par les informations que je recueille et les petits boulots que je me vois octroyer pour aider à subvenir à ma pitance. Les paroles de l'individu masqué durent, demandant à la fois mon nom en plus de me traiter de folle et d'idiote. Je laissais couler sur mes joues la tristesse de cette attaque verbale alors que j'avais juste oublié de regarder devant moi, obnubilée par l'arbre et ce qu'il me ferait découvrir. Mon regard se levant à peine vers celui de mon interlocuteur, essayant de voir les yeux de celui-ci à travers ce masque qui lui couvre le visage. J'aurais aimé que ce visage factice soit fait de métal pour le tordre et voir ce qu'il cache, ne pas connaître les traits de ceux à qui je parle ayant une tendance à me déranger, voir m'insulter. Me ressaisissant, prenant une grande respiration, je tâchais d'être forte et convaincante.
- Je suis Gabrielle, ni idiote, ni folle. Bête semblerait bien t'aller vu ton analogie sur les singes en réponse à une simple question. Peut-être est-ce là la raison de ce masque, cacher tes traits animal que tu n'accepte pas.
Je croisais les bras en fixant le réprouvé puis pointa l'arbre.
- Tu mérites que je te gifle mais je t'épargnerais l'humiliation, aide moi plutôt à monter en haut de la première branche de cet arbre pour que je regarde les champs. Question de te faire pardonner et me permettre de voir ce qui se passe.

J'entamais la marche d'un pas rapide vers la destination indiquée, ma façon d'expier le désagrément de cette discussion pourtant brève. J'espérais qu'il aurait une dose de remords pour ces propos et que se racheter faisait partie de ses convictions. Je ne savais même pas qui ou quoi il était outre un homme sur deux pattes avec un masque et les cheveux bruns.  Rien pour attirer le regard de façon agréable mais peut-être était-ce là sa punition. Après tout je ne connaissais rien de cet individu, au fond j'espère que cet arbre mènerait à une connaissance plus grande, un échange de parole plus utile et convivial. L'aisance ne sera pas de mise, je le savais, la situation ayant débuté par une approche peu conviviale. Les minutes qui suivrait me le dirait si cet homme pourrait m'aider ou non, si son attitude chevaleresque n'était pas qu'un bluff et qu'il savait manier respect, courtoisie et aide à son prochain comme il se doit.

Je me tenais maintenant devant l'arbre, sautant sur place pour essayer de voir en attendant de prendre de la hauteur. Le blé parsemant le champs semblait avoir des creux mais je ne pouvais en déceler d'informations. Je regardais autour de moi dans l'espoir d'un objet pouvant me servir de surplomb, de m'approcher de cette branche pour m'y percher. Ma robe ne cessait de battre sous les effets du vent sur mes cuisses, songeant qu'une tenue pourvu de jambes plutôt que de liberté aurait peut-être été plus adéquate pour cette situation. Mais ne pouvant prévoir ce que me réservait mon périple, le confort et la légèreté prenaient souvent le dessus sur la fonctionnalité. J'avais pour habitude de faire avec ce que j'ai, cette petite contrainte en faisait partie. Je croisais les bras en entendant les pas du réprouvé qui approchait, sourire dissimulé d'avoir été suivie.

- Prêt à être de bonne compagnie monsieur dont je ne connais pas encore le nom ?

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