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 Le mystère des cercles [Quête ϟ PV Zéleph]

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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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◈ YinYanisé(e) le : 20/04/2015
Babelda
Dim 03 Mai 2015, 17:23





Le mystère des cercles


« C’est quand qu’on arrive ? » Babelda roula des yeux et laissa un long soupire traverser ses lèvres, témoignant de son agacement grandissant. « Je ne sais pas plus que tout à l’heure ! On arrivera quand on arrivera !J’ai l’impression que c’est le plus long voyage de de toute ma viiiie ! » Ignorant les jérémiades de sa camarade de route, elle porta sa main à son cou, où pendait une longue chaine en argent. Ses doigts farfouillèrent à travers les multiples babioles jusqu’à trouver sa montre à gousset. Jetant un coup d’œil au cadran, elle informa Javaah que le trajet ne devrait plus durer longtemps.

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que les deux amies aveint quitté le désert et leur groupe. Elles avaient d’abord fait un arrêt dans la belle ville des Réprouvés, Stenfek, où elles avaient séjourné pendant plus d’une semaine –un vrai supplice, pour Babelda, qui ne supportait plus de rester enfermée dans leur chambre d’hôtel. La monotonie du séjour avait fini par la rendre irritable. Pourtant, la ville était loin d’être désagréable, avec ses ruelles pavées et son marché vivant, Babelda n’avait rien trouvé à dire non plus sur la chambre qu’elles avaient loué. Pourtant, le départ lui avait fait grand bien.

Elles s’étaient donc mises en chemin il y a deux jours, pour rejoindre bouton d’or, contrée dont elles avaient entendu bien des histoires. Mais toutes s’accordaient pour dire que le lieu était un havre de paix. Une parcelle de terre cultivée par les réprouvés y vivant, plaine féérique aux couleurs flamboyantes. Une aubaine pour les deux commerçantes de thé, qui venaient à manquer de marchandise. Elles se rendaient donc sur les terres inconnues dans l’espoir de pouvoir renouveler leur stock. « Je ne comprends pas pourquoi tu veux aller là-bas, à peine arrivée tu voudras repartir.Au moins là-bas, je pourrai aider les agriculteurs. Je ne serai pas obligée de… tourner en rond, comme ici. ».

Peu à peu, le paysage changea, comme les rumeurs l’avaient prédit. Les étendues verdoyantes laissèrent lentement place aux champs dorés, et la forêt effrayante qu’elles avaient longé s’était peu à peu désépaissie, donnant naissance à de grands enclos où pâturaient tranquillement des bêtes étranges. Babelda n’en avait jamais vu au cour de sa vie, et il ne lui sembla pas non plus en avoir entendu parler par qui que ce soit –que ce soit d’autres nomades ou dans ses livres. Le temps de les observer, la nuit se rapprocha à grand pas, et elles dures à contre cœur laisser les animaux pour rejoindre le village, si elles ne souhaitaient pas finir le chemin dans l’obscurité nocturne.

« Tu sais, même si c’est un village, je l’imaginais plus vivant que ça. » Un regard circulaire sur la place du village accueillit cette déclaration. Le lieu, dans la lumière déclinante, prenait des airs fantomatiques, comme un village hanté. Une fontaine était érigée en son centre, cette même fontaine dont Babelda avait entendue parler. Il paraitrait que jamais autour d’elle les festivités ne s’arrêtent. Pourtant, l’endroit était désert, et seul des lampions reliant les maisons les unes aux autres rendaient les lieux un peu plus joyeux –cela l’aurait été d’avantage encore si les lumières avaient été allumées.

« Aller vient, on ferait mieux d’aller à la brasserie. C’est bien là qu’on nous a dit de nous rendre pour la nuit, non ? Oui oui. » Descendant de la bosse d’Esm’Rah, le fidèle dromadaire, les deux jeunes femmes se dirigèrent vers la porte de l’auberge, qu’elles ouvrir avec appréhension, tant on entendait pas de bruit de l’extérieur –« tu crois quand même pas que c’est fermé ? ». Pourtant non. Le tenancier se trouvait bien derrière le comptoir, mais la clientèle était rare et morne. Un silence de plomb semblait régner ici. Quelques regards se tournèrent vers elle, les observant étrangement, avant d’être détournés. Babelda ne sut dire ce qui la dérangea, ce n’est que bien plus tard qu’elle comprit ce qu’elle avait lu dans les yeux des hommes : de la crainte.

Mais pour l’instant, elle se contenta de s’avancer jusqu’au propriétaire. « Excusez-moi, bonsoir Bonsoir ! » Répondit l’homme d’un ton qui se voulait jovial, dénotant légèrement avec l’atmosphère de l’établissement. « Que puis-je pour vous ? Serait-il possible de louer une chambre pour deux ?Bien évidement. » Le temps qu’il cherche une clé, la Rehla regarda par-dessus son épaule. L’attitude des villageois était bien loin de ce qu’on lui avait raconté. Elle qui s’attendait à trouver un bourg festif, agréable et joyeux, elle n’était entouré que d’homme visiblement ravagés. Même ici, où l’alcool devait habituellement couler à flot, il n’y avait aucune bagarre, aucun ivrogne bruyant, ni même aucun éclat de rire. « Tenez ». Elle reporta son attention sur l’homme qui lui tendait des clefs. « Merci…  -Excusez moi, monsieur, qu’est ce qu’il se passe ici ? » La Rehla lança un regard courroucé à son compagne –demander les choses comme ça, ce n’était pas des plus poli. Mais elle avait dû en arriver aux mêmes questions qu'elle.

Avec un soupir théâtral, le tavernier entama son récit : « Oh mesdemoiselles… Vous arrivez en des temps sombres. Le village est ravagé par une terrible malédiction ! Chaque nuit, quelque chose vient saccager les champs ! On entend des bruits terrifiants jusqu’ici… Plus personne n’ose sortir s’occuper des récoles, ni même rester dehors une fois la nuit tombée… » Un nouveau soupir mit fin aux explications. Et comme pour ajouter au drama, la porte s’ouvrit dans un grand fracas, en faisant sursauter plus d’un.

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Lun 04 Mai 2015, 00:06

Un coucher de soleil sur les champs de Bouton d’or. Rien ne valait cette vue. Rien ne semblait aussi vaste et chaleureux. Zéleph avait marchés plusieurs jours, plusieurs nuit pour venir ici. Dire qu’il rentré chez lui aurait été mentir. Il avait bâtît cette endroit. Lui, avec son peuple, pour son peuple. Il aurait souhaité se sentir chez lui ici ou ailleurs, mais nul part était sa maison a présent. Alors pourquoi faire un si long voyage alors ? Pas pour le coucher de soleil, en tout cas pas que pour ça. Il avait passer six ans dans le froid et dans la faim d’une cellule, alors peut-être, peut-être cherchait-il un peux de chaleur. Quelque chose de familier, qui le rattaché a se qu’il avait perdu. Sa famille, sa patrie, ses amis, des choses qui le rendait plus riche que tout l’or qu’il avait amasser. Aujourd’hui il n’avait plu rien, que deux pièce au fond de sa poche. De quoi se payé un repas et une chope. Le réprouvé resta un peut a regardé le soleil disparaitre derrières les dunes de blés, puis aux derniers rayons il ce décida a rentré dans son village.

Il avait crains qu’on le reconnaisse, il avait crains les questions, les regards, les reproches. Seulement il n’y eut rien. Que le vide et le silence. Il n’y avait personne. La nuit était tombé, mais en temps que Dovahkiin il savait plus que nul autre que la nuit était plus mouvementé que le jour. Pourtant, pas un chat ne se trouvait dans les petites rue de son village. Seul au milieux de la rue principal son regard se fixa sur la fontaine, et sa statue, toujours là. Inébranlable, majestueux, impitoyable. Il n’avait plu rien de cette homme. Ni la carrure, ni la puissance, ni même l’esprit d’un roi, d ‘un conquérant. S’approchant, ses doigts longèrent les mots gravé dans la pierre. « Sa majesté Zéleph. Seigneur des deux rives, roi craint et respecter. Fondateur de notre village. » Sa majesté, roi craint et respecter. Aujourd’hui c’était lui qui craignez les autres, et pas l’inverse. Il trouvait ça pathétique. Ca le rendait malade, seulement il fallait bien qu’il affronté la réalité. Qu’il affronte son peuple. Il avait peur de perdre leurs respect, leurs reconnaissance. Il avait peur de ne plus être le sauveurs qu’ils fêter autre fois. De ne plus être le premier Dovahkiin. Il était terrifier a l’idée qu’on le rejète, même si il était incapable d’admettre une telle faiblesse.

Il se décida à entré dans l’auberge. Il aurait souhaité resté discret mais le sort en a voulu autrement. La porte claquant contre le mur en soufrant, certainement a cause d’un souffle d’air soudain. Il n’y réfléchit pas, quand il réalisa qu’on le fixer. Il n’y avait pas grand monde cela dit, et heureusement d’ailleurs. Il n’aurait pas voulu créer un mouvement de foule. Cependant il trouvait ça étrange et inquiétant. Pas une seconde pour y penser, il entendit une voix familière s’élevé dans le nouveau silence. « Fod jalan ? » Le rire de l’aubergiste mêler a son incrédulité et sa façon de le dévisager firent savoir a Zéleph qu’il n’était déjà plu anonyme. Abandonnant l’idée que son arrivé ici soit un secret, il s’approcha du comptoir. « Eave Fiindrick ». Fiindrick était a Bouton d’or de puis sa création, ils avaient bâtît ensemble cette endroit. Il aurait dû s’attendre a se qu’il le reconnaisse. « Io aal ni jalan. » « Graa sil ahst fonh. » Trancha sèchement Zéleph, n’ayant aucune envie d’être nostalgique et de discuté de sa disparition, du trône laisser derrière lui et de ses années de captivité. Il n’avait rien a dire et ne venait pas pour ça. L’aubergiste sourit de plus belle malgré la dureté de l’homme. « Nust los sil, los oso ! » Zéleph grogna quelque chose d’inaudible qui ressemblait fortement a un juron et fit rire Fiindrick qui sortie un verre et servit quelque chose a son ancien souverain. Une fois l’alcool posé devant son camarade, le réprouvé reprit un air grave, fixant Zéleph qui but d’un coup sec. « Lumnaar'Yuvon los eol. » Il avait pratiquement soupiré sa phrase, comme si il s’agissait de quelque chose de tabou. Zéleph ne comprit d’aucune façon de quoi il parlait. Les maudits, il connaissait. Il l’était de puis la naissance certainement. Après un petit silence, le tavernier continua. « Vaal vokul ? » Il savait bien, il le lisait dans les yeux de son vieux sujet, l’espoir. Zéleph se redressa. « Aucune chance » cette réponse refroidit Fiindrick. Cela le figea même. Passant a coté d’un couple d’étrangère, le Dovahkiin en profita pour aller s’assoir a une table près de la cheminer. Il prenait toujours cette place avant. « Naak mirhan. » Il avait faim, il n’était là pour rien d’autre.

Quand Fiindrick vin lui apporté ses pomme de terre et sa viande, il la posa sèchement sur la table et resta a regardé l’ancien souverain. « Dovahkiin, naal ok zin los vahriin, Wah dein vokul mahfaeraak ahst vaal ! » dit-il finalement avec rancoeur et désarroi, laissant Zéleph seul a médité devant son bol de ragout. C’était une citation, une citation qui fut douloureux a attendre. Le chant glorieux des réprouvés, écrit a sa gloire et chanté avec fierté. Cela voulait dire quelque chose de bien particulier, quelque chose qui rappelait au roi qu’il n’était qu’un incapable aujourd’hui. loin du glorieux guerrier capable de protéger son peuple, il n’était plu qu’une sorte de boulet, une honte. Fiindrick ne pouvait pas savoir, il ne se rendait pas compte. Il voyait en lui un espoirs, mais il n’était redevenu que se qu’il avait toujours était, un moins que rien… De l’autre coté de son comptoir l’aubergiste ravaler sa colère et ses regrets. Il rapporta son attention sur les deux étrangères. Il était si rare ces temps si d’avoir de la clientèle, puis avec un peut de chance le Dovahkiin changerait d’avis, il le connaissait, il disparaissait puis réapparaissait toujours pour les sauvé, comme dans leurs légende, alors il avait espoirs. « Excusez. Voulez vous manger où boire ? »
Traduction:
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Babelda
~ Rehla ~ Niveau III ~

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Babelda
Mar 05 Mai 2015, 19:34





Le mystère des cercles


Ça allait se jeter sur elles ! Ça allait les dévorer, les déchiqueter, les trucider. Ç’était la bête qui terrorisait le village, qui empêchait les hommes de sortir travailler et obligeait les femmes à se barricader dans leur maison. Sans doute s’était-elle lassée des champs, et la voilà qui débarquait jusqu’ici en quête de chair fraiche ! « Ca y’est, c’est la fin » pensa Babelda. Voici comment son voyage se terminerait, un mois seulement après avoir quitté son foyer. Tout était fini pour elles !

Le cœur battant à tout rompre, la jeune Rehla se tourna face à la porte qui venait de s’ouvrir en claquant sur le mur, s’attendant à voir surgir un monstre abominable. Une silhouette imposante se tenait dans l’encadrement, immobile. Pendant un instant, Babelda fut incapable de bouger le moindre membre, paralysée par la peur, osant tout juste respirer. Quelques secondes s’écoulèrent, où chacun fixa le nouvel arrivant. Et plus elle observa, moins la silhouette paraissait inquiétante. A bien y regarder, les contours de la chose ne paraissaient pas appartenir à un monstre, mais bien à une créature humaine. Ça n’était pas si énorme, quand bien même sa taille ne soit pas négligeable. Finalement, ça se mit en mouvement. Ça s’avança dans la lumière après avoir été accueilli par le tavernier, la jeune femme put alors observer avec soulagement que ce qui l‘avait pendant un court instant terrorisé n’était en réalité qu’un homme.

Des paroles s’échangèrent dans un patois qui échappait totalement à la brune. Sans doute du Zul’dov, la langue des Réprouvés. Elle avait eu le loisir d’en entendre les consonances à Stenfek, mais guère plus. Bien que le dialecte entre le nouvel arrivant et le tavernier lui soit inconnu, Babela tendit l’oreille, curieuse de la langue. Peut-être pourrait-elle demander à quelqu’un de la lui enseigner ? Mais ça n’était pas urgent. Ce qui pressait, en revanche, s’était de retrouver une posture un peu plus fière. En effet, paniquée, la jeune femme s’était retrouvée à agripper de ses maigres points le comptoir, tout en faisant face à la porte, les jambes légèrement écartées, comme pour s’apprêter à fuir. Le tout lui donnait un air de poule cardiaque, avec ses yeux écarquillés.

Ecoutant toujours la discussion entre les deux hommes, elle se redressa dans une posture plus digne. Aux mimiques du tavernier, Babelda comprit qu’il était visiblement très heureux de voir cet inconnu, presque soulagé. Pourtant le dialogue sembla mal tourner. Le ton monta légèrement, puis l’imposante personne y mis fin en allant s’assoir, passant devant les deux jeunes femmes. Le sourire s’effaça sur le visage de leur hôte, qui prépara un repas pour le client grincheux. « Je vais m’assoir, rejoins moi quand tu auras fini. » Babelda hocha vaguement la tête, avant de tendre le cou pour demander : « Sauriez-vous qui accepterait de nous héberger quelques temps, et nous permettre de faire pousser du thé sur ses champs ? » L’aubergiste mit quelques secondes avant de sortir de son mutisme, reprenant soudainement compte de la présence de la brune. « Je ne suis pas sûr qu’il y ait grand monde pour se proposer ces temps-ci. Bien évidemment, si vous étiez arrivées à un autre moment, je ne doute pas que quelqu’un vous aurait volontiers prêté un bout de terre, mais là… » Il soupira tout en sortant du comptoir pour apporter son assiette à l’inconnu.

Babelda réfléchit un instant à ces propos. Si l’on refusait de les laisser faire pousser du thé, les affaires risquaient de tomber à l’eau. Qui sait quand est-ce qu’elles trouveraient un nouvel endroit pour faire pousser leur marchandise ? Elles pourraient s’arrêter sur les Terres d’Emeraude, mais avec cette histoire de malédiction, il était hors de questions qu’elles restent dormir à la belle étoile sur des étendues de terre abandonnées. De plus, elles devraient acheter des vivres pour le long voyage qui les attendrait, et il ne resterait plus rien de leurs économies.

« Excusez. Voulez-vous manger où boire ? » Babelda releva brusquement la tête, ne s’étant pas rendue compte que l’homme était revenu derrière son comptoir. « Ah ! Euh… Oui, s’il vous plait… Vous n’avez qu’à nous servir la même chose qu’à lui. » Dit-elle en désignant l’inconnu. « Dites-moi, vous êtes sûr qu’il n’y a nulle part où nous pourrions nous occuper de la culture de nos plants ? Nous sommes prêtes à travailler dur en échange… Nous pouvons nous occuper des champs, s’il le faut… » En réalité, Babelda n’avait jamais travaillé dans ce domaine, mais ça ne devait pas être bien dur, si ? « Si vous insistez… Je veux bien vous louer mes terres… Si vous réussissez à nous débarrasser du malheur qui règne sur le village, je vous offre le gîte et une parcelle du champ que je possède. »

La proposition surpris Babelda. Elle ne s’attendait pas à devoir rendre ce genre de services. Mais après tout, c’était une corvée comme une autre, et elle ne risquait rien à essayer. Sauf peut-être une jambe ou un bras. Soupesant les pours et les contres, Babelda resta le regard perdu dans le vague, ce qui permit à son interlocuteur de continuer : « Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez demander à cet homme. » En se retournant pour voir à qui il faisait allusion, son regard se posa sur l’homme anonyme. Il était résolument en train de manger, et bien peu accueillant. Mais Babelda ne pourrait certainement pas s’occuper seule de cette tâche. Bien sûr, il y avait Javaah, mais elle ne lui serait pas d’un plus grand secours. Et elles avaient définitivement besoin de rester ici pour y cultiver le thé.

Avec un soupir, la jeune femme se força à aller aborder l’inconnu –elle n’avait pas de meilleure solution de toute manière. « Euh… Ex-Excusez-moi… » balbutia-t-elle. « On m’a dit que vous pourriez m’aider pour… pour une affaire. » Ne sachant pas que l’ancien roi avait déjà été informé, elle lui raconta une nouvelle fois ce qu’il se passait dans son village. « Il faut absolument que je m’occupe de ça, mais je ne pourrais pas le faire seule, et on m’a conseillé de me tourner vers vous. Je sais que vous n’y gagnerez rien, mais je suis sûre que nous pouvons trouver un moyen d’entente. » Javaah, installée à la table voisine, lançait des regards interrogateurs à son amie. C’était-elle qui avait l’habitude de parler, elle qui avait de l’aisance à l’oral. Sans doute aurait-elle trouvé de meilleurs arguments.

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Mar 05 Mai 2015, 23:54

Il manger son repas sans levé les yeux, seul, avec le bruit de sa mâchoire. C’était bon de se restauré après un si long voyage. C’était doux la chaleur d’un bâtiment, même si il savait qu’il n’avait pas assez d’argent pour se payer une chambre. Il dormirait dans le foin avec les chevaux. Fiindrick refuserait certainement et chercherait à lui offrir une chambre, mais Zéleph n’aimer pas la charité, ni la pitié. Jamais il n’avait vécu au croché des autres et ce n’était pas maintenant que cela aller arrivé. Le souverain déchu était entrain de penser à cela quand il sentit une présence à ses cotés. Une ombre sur la table. Il ne leva pas les yeux, préférant manger car il n’avait nullement envie que l’on vienne l’ennuyé. La peur qu’on l’harcèles à cause de qui il était fut très forte. Il rechercher la tranquillité, l’anonymat, mais cela était impossible bien sur. « Euh… Ex-Excusez-moi… » Le faite que ça ne soit pas du Zul’dov surprit Zéleph plus que l’intervention maladroite de la jeune femme. Cela eut l’effet positif de lui faire stoppé toute activités pour écouté. « On m’a dit que vous pourriez m’aider pour… pour une affaire. » Daignant la regardé, le réprouvé leva son regard vers la femme. Il ne l’avait pas réellement remarqué avant. Enfaite cherchant à disparaitre aux yeux des autres, il posé son regard le moins possible sur qui que ce soit. Simplement à cet instant, sauf si il avait voulut se cacher sous la table où fuir de la taverne, il n’aurait pu disparaitre. Zéleph l’écouta, patiemment, sans un mots. Son regard s’échappant vers l’aubergiste qui feignait ne rien savoir. Cette enflure lui avait envoyé du renfort pour le rendre coupable. Zéleph disparaissait six ans tout au plus, sans nouvelles, sans raisons, son peuple devrait être furieux contre lui face a l’incompréhension, mais Fiindrick faisait comme si il était en réalité tombé du ciel pour les sauvé. C’était une farce. Fâcheuse farce.  « Il faut absolument que je m’occupe de ça, mais je ne pourrais pas le faire seule, et on m’a conseillez de me tourner vers vous. Je sais que vous n’y gagnerez rien, mais je suis sûre que nous pouvons trouver un moyen d’entente. »

Zéleph ne répondit rien. Il était resté silencieux, et ne savait quoi dire a cette demoiselle. Elle avait l’air gentille et pleines de bonne volontés. Il était rare de voir des gens si investie dans le malheurs des autres, même si cela cacher toujours une affaire personnel. Le réprouvé aux cheveux immaculé prit son verre, puis bu calmement. Il devait se rafraîchir pour réfléchir et ne pas être trop brusque. Il ne voulait pas de problème, en réalité il ne voulait rien. « Je ne peut rien pour vous. » Sa voix rauque et son accent guttural s’éleva enfin. Son regard rouge, essayant de percer la demoiselle, dans l’espoir de l’effrayer un peu peut-être. « On vous as menti. Je ne suis plu bon a rien. » On aurait pu croire entendre un vieux grand-père nostalgique de ses jeunes années, et d’une certaine manière il aurait préféré qu'il en soit ainsi. Il avait côtoyé les étoiles pour ce noyé à nouveau dans la boue. La honte le forcé a ne plu croire en lui, en personne. Les Dieux l’avaient brisé cette fois pour de bon. Leur jouet semblait casser. Finissant son verre, il reniflât bruyamment, peut être un peut malade du froid et de la fatigue qu’il avait du traversé pour venir ici. « Prenez n’importe quel de ces hommes ici il fera bien autant l’affaire que moi. »

Il ne voulait pas s’apitoyer sur son sort. Il ne voulait pas le faire devant quelqu’un, une étrangère de surcroît. C’était pitoyable. Elle ne pouvait pas savoir, pas comprendre, personne en réalité ne pouvait réalisé ou connaitre son histoire. Il était seul encore une fois. Il tapa son verre sur la table, signifiant comme on le faisait par ici qu’il avait soif. Fiindrick vint presque instantanément lui remplir son verre, comme si il attendait ça pour pouvoir entendre ou savoir quelque chose. Devant le regard fermé de Zéleph il s’inquiéta. « Alors tout est arrangé ? » L’immaculé grogna simplement pour déclaré son mécontentement, le nez déjà plongé dans son verre de bière. Ne pouvait-il pas s’enivré tranquillement ? Désespéré soudain en voyant qu’il perdait le jeu, le tavernier soupira a l'adresse de l'homme assit. « Dovah… » Zéleph ne lui laissa pas le temps de finir, il venait de renversé la table en se levant, attrapant l’aubergiste par le col de sa chemise. Furieux il planta son regard dans le sien. Son sang froid c'était volatilisé en un centième de seconde. « Ne m’appelle pas comme ça ! » Soufflant sa rage sur le visage du tavernier, il vit la terreur et l’incompréhension dans son regard, alors il le lâcha. Il ne pouvait pas lui faire de mal, a peine lui casser le nez tout au plus, mais ça le Fiindrick était incapable de le voir. « Nuz … » Son regard se porta sur la jeune Dame et il préféra s’incliner, encore secouer. « Je suis désoler. » Souffla-t-il avant de s’effacer.

Zéleph soupira en se passant une main dans les cheveux. Toute cette guerre intérieur était épuisante. Il s’en voulait a présent, tout en imaginant que ce n’était pas plus mal. Pourtant son peuple l’aimer. Il était le premier Dovahkiin, le seul depuis si longtemps a avoir offert un futur a un peuple massacré et torturé depuis leurs créations… Il n’avait pas le droit d’être aussi odieux. Il était peut être devenu médiocre, mais son destin, sa souffrance ne devait pas être un fardeaux pour sa nation. Se combat intérieurs n'en finissait jamais, c'était une vrais torture. Avec sa puissance, son contrôle sur lui même c'était volatilisé, et il était aussi vulnérables aux doutes et a la souffrances que tout les réprouvés de bas niveau. Il prit alors une décision et se retourna vers la demoiselle. Il ne voulait pas l’effrayait, même si il savait qu’il était un monstre, un rustre, une brute. Ca il ne pouvait le changer. Il en était navré, c'était un caractère de chien, il le savait. « Très bien. Je vais vous aidez. » Il se rassit. La nuit c’était fortement installer. Si cette malédiction était si dangereuse, il valait mieux attendre que le jour n’arrive. Montrant la chaise face a lui, il fit signe a la Dame de s’assoir. « Asseyez vous. » Ca n’avait rien d’une demande, c’était un ordre tout a fait autoritaire de ses habitudes de meneurs d’hommes. Il fit signe au tavernier d’apporté deux verres et une bouteille. Fiindrick trop heureux s’exécuta a nouveau. Zéleph servit alors la fille. « Ici on boit pour celé un accord. » dit-il en levant le verre de liqueur, puis il le but cul sec. Sa gorge le brula affreusement, cela faisait longtemps, mais rapidement il en souri habituer depuis sa jeunesse a ce nettoyage de boyaux. Il dévoila alors son nom, se demandant si une étrangère en six ans pouvaient avoir une idée de qui il était. « Je me nomme Zéleph. »
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Babelda
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Babelda
Mer 06 Mai 2015, 15:11





Le mystère des cercles


HRP:

Tandis qu’elle attendait la réponse, Babelda réfléchit aux nombreuses choses qu’elle aurait dû dire différemment. Comment Javaah aurait su présenter la situation sous un tout autre angle, allant jusqu’à la rendre attrayante, même si cela semblait impossible. C’était elle qu’on envoyait parler, d’habitude. Alors pourquoi diable avait-elle décidé d’aborder cet inconnu ? Elle qui ne réussissait même pas à aligner trois mots sans balbutier. C’était le meilleur moyen de le faire fuir. Pourtant, tout au fond d’elle, Babelda espérait avoir réussi à être convaincante. Elle gardait l’espoir fou que sa réponse serait positive.

« Je ne peux rien pour vous. » Un claque. C’était comme si elle avait reçu une claque. Elle en ressentait presque la douleur, ses joues s’échauffant comme sous l’effet d’une gifle. Pourquoi ressentait-elle ça ? Elle-même ne le savait pas vraiment. Après tout, elle était la première à avouer que ça façon de présenter les choses n’était pas envoutante, pas emballante du tout même. C’était tout le contraire, elle se contentait d’expliquer les faits, comme si elle récitait un énoncé à voix haute, d’une voix monocorde et assoupissante. Mais malgré cela, la désillusion était douloureuse. Essuyer un refus est toujours embarrassant, et Babelda ressentait en cet instant la désagréable sensation qui suit toujours : les entrailles qui jouent aux montagnes russes, les jouent brûlantes qui vous picotent, et cette envie irrépressible de se transformer en une minuscule sourit pour échapper au regard du monde. « Ah… » fut tout ce qu’elle réussit à répondre, ses cordes vocales semblant soudainement s’être asséchées, devenues rugueuses en quelques secondes.

La Rehla l’écouta se justifier, n’osant pas vraiment le regarder. Lorsqu’il lui conseilla de prendre quelqu’un d’autre dans la salle, Babelda regarda tout autour d’elle les clients silencieux de la brasserie. Il est vrai que d’autres auraient tout à fait fait l’affaire. Tenez, par exemple, celui dans le coin ! Avec une musculature pareille, il est évident qu’il pourrait la protéger si quelque chose venait à mal tourner. Il semblait beaucoup plus en forme que le nouveau venu. Sans doute se tournerait-elle vers lui. Mais hors de question qu’elle retourne se ridiculiser devant un parfait inconnu deux fois dans la même soirée ! Javaah saurait beaucoup mieux s’y prendre.

L’étranger en question réclama à boire en tapotant son verre vide. On ne pouvait pas faire plus claire : ceci mettait fin à la conversation. Réfléchissant un instant à la meilleure façon de prendre congé –valait-il mieux le remercier pour l’avoir écouté, ou bien déguerpir sans même dire un mot comme le lui criait son égo ?- elle s’apprêta à se lever, mais fut coupée dans son élan. Son faux ami –ce traitre qui l’avait envoyer demander de l’aide à l’homme le moins disposé de la taverne- arrivait pour voir où en étaient les affaires. « Alors tout est arrangé ? » Pour toute réponse, il ne reçut qu’un grognement caverneux semblant s’échapper de la gorge du réprouvé. Cherchant un peu plus d’informations, il jeta un regard discret à Babelda qui se contenta de hausser les épaules. Le tavernier commença à parler, lorsque tout fut chamboulé.

Avant que Babelda comprenne ce qu’il se passait, tout vola en l’air : la table et les restes du repas qui étaient déposé dessus valsèrent devant les yeux de la jeune femme. Trop surprise par les évènements, elle ne retint pas le cri strident qui la démangea. A sa gauche, l’albinos s’était redressé subitement, envoyant dans le décor tout ce qui était à proximité. Il avait agrippé le col de leur hôte, et semblait menaçant. Babelda ne put s’empêcher de penser « Il est plus fort qu’il ne veut bien le faire croire. » Au lieu d’intervenir, elle se contenta d’observer la scène de sa chaise –elle ne voulait pas risquer de se prendre un coup en essayant de les séparer.

« Ne m’appelle pas comme ça ! » C’était donc ça, la raison de saut d’humeur ? Une simple histoire de nom ? Consternée, elle observa avec soulagement l’agresseur relâcher sa proie. Celle-ci s’excusa avec une courbette, avant de s’en aller. Il y eut quelques secondes de flottement où Babelda sentit tous les regards se braquer sur eux. Enfin, disons plutôt sur lui. Finalement, il ressemblait bien à une bête, comme le lui avait dit sa première impression. Inspirant profondément, elle darda un regard sévère sur le fauteur de trouble. Ce même regard que ça mère lui réservait lorsqu’elle avait commis une bêtise. Se levant lentement, elle dit d’une voix froide : « Ce n’était pas à lui de s’excuser. » Elle se pencha pour remettre la table sur ses quatre pieds. « Très bien. Je vais vous aidez. » La jeune femme se stoppa dans son mouvement.

Elle observa l’albinos, avec ses cheveux blancs comme neige et ses yeux rouges sanguins. Finalement, elle n’était pas sûre de vouloir d’un partenaire aussi… instable. Mais il serait mal venu de refuser. Et de toute façon, elle aura besoin de quelqu’un pour accomplir cette tâche, autant que ce soit lui, puisqu’il se portait volontaire. Il prit de nouveau place sur sa chaise, et invita Babelda à faire de même. Ou plutôt, lui ordonna. A son tour de se sentir comme une enfant. Elle prit donc place à ses côtés, tandis qu’il passait commande. « Ici on boit pour celer un accord. » Babelda regarda d’un air suspicieux le verre qu’il lui avait servi. Elle qui grimaçait à la simple odeur du vin, elle n’était pas sûre de vouloir se risquer à un autre alcool beaucoup plus nocif que la vinasse qu’elle avait pu goûter. Elle suivit donc son hôte et se força à avaler cul sec.

Grave erreur. Elle eut l’impression que sa gorge était en feu. La douleur était cuisante, atroce, et elle regretta aussitôt ce geste. Son seuil de tolérance à la douleur étant très bas, elle eut l’impression que la boisson était une atroce punition, et elle le considéra immédiatement comme l’une des choses à éviter, notant mentalement qu’elle l’ajouterait à sa liste des choses dangereuses pour son propre bien. Prise d’une quinte de toux, elle entendit néanmoins son partenaire de chasse se présenter sous le nom de Zéleph. Ce nom lui chatouilla étrangement les oreilles, comme s’il lui évoquait quelque chose, sans pour autant se souvenir d’où elle l’avait entendu. Entre deux toussotements, elle se présenta à son tour : « Babelda, enchantée. » Elle lança un regard narquoi à la bouteille de liqueur et commenta : « Je crois que je vais tourner à l’eau, maintenant. »

Si aborder des étrangers n’était pas son point fort, elle était suffisamment à l’aise pour parler d’une voix confiante dès qu’il s’agissait de conclure une affaire. Peut-être se découvrirait-elle un second talent pour organiser des quêtes et élaborer des stratégies ? « Euh… Alors… Je ne sais pas grand-chose de cette… chose, à part ce que je vous ai raconté. Le meilleur moyen de savoir à quoi ou qui on a à faire, c’est encore d’aller le demander aux villageois eux même. Mais à cette heure-ci, je ne pense pas qu’on puisse arriver à quoi que ce soit. » Dans son dos, elle sentit approcher son amie. « Ah, voici Javaah, elle est avec nous. Elle pourra nous aider pour aborder les paysans. » Sentant sa mâchoire se décrocher, Babelda cacha sa bouche derrière sa main pour dissimuler le bâillement qu’elle ne put retenir. Le voyage entre Stenfek et Bouton d’Or n’avait pas été des plus reposant. « Désolée, nous avons eu un long trajet pour arriver jusqu’ici. Donc, pour nos affaires, nous n’avons qu’à commencer demain. Mais en attendant… J’ai cru comprendre que vous étiez d’ici, vu l’accueil qu’on vous a fait. Est-ce que vous sauriez ce qui a pu causer autant de problèmes ? »

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Ven 08 Mai 2015, 13:54

Zéleph se refroidit, bien qu’il ne fût déjà pas très chaleureux. Aller a la rencontre des villageois n’était pas une bonne chose pour lui. Il aurait souhaité évité le plus de gens possible. Il devait affronté la réalité, mais avoir un peut plus de temps ne lui aurait pas déplu. Crispé il fit un simple signe de la tête a la nouvelle venue avec qui il formerait dorénavant un trio. Le réprouvé n’était plu réellement avec les deux femmes, il les entendait, mais réfléchissait a tout autre chose. Il ne pourrait pas se cacher, et une certaine angoisse l’envahit. Il reprit un verre, pour se donner du courage et sur tout s’éveiller l’esprit. Un marché était un marché et un réprouvé n’avait qu’une parole, certainement lui plus que les autre. Quand il donné sa parole, c’était bien au delà des mots. Maintenant il ne pouvait plu décevoir ces deux filles, ni Fiindrick, et bientôt tout Bouton d’Or. C’était une pression sûr ses épaules qu’il avait oublier. Zéleph sortie de sa torpeur se rendant compte qu’on lui avait posé une question. Il passa alors son regard de Babelda a Javaah. Calmer, il esquissa un sourire un peut triste, un peut sarcastique il répondit alors. « J’ai créer Bouton d'Or. » Il n’avait rien a caché, il semblait que se soit trop tard. Il aurait du savoir que jamais il aurait était possible de caché son identité au siens. Puis au fond, il était trop honnête, trop sincère pour ça. Cette endroit tait sa terre. Il avait abandonner son peuple, mais son devoir était toujours de les aidée. Fiindrick avait raison, il avait juré de tenir le mal éloigné. Babelda n’avait pas eu l’air de comprendre qui il était quand il c’était présenté, et il en était soulager que ça ne face pas toute une histoire. « Je connait tout de cet endroit. Rien n’est jamais arrivé. Ces terres son saines et fertiles se sont les meilleurs de tout les continents. » C’était bien pour cette raison et aucune autre qu’il avait faits s’installer une partie de son peuple, et qu’il les avaient convertie a l’agriculture. Pour exploité la richesses de cette terre, pour faire sortir les réprouvés de la pauvreté, de la soumissions et de la peur. « Le seul fléau qui se soit abattue sur Bouton d’Or  fut une attaque des sorciers. Ils voulaient nous détruire mais nous les avons vaincus. Cela fait si longtemps que je c’est arrivé, je n’imagine pas que ça puisse être ça, mais il n’y aurait rien d’étonnant a se qu’il y est de la magie noir derrière cette malédiction. » Les sorciers était certainement avec les démons, le peuple qui leur voulait le plus de mal. Il y avait beaucoup de races qui aurait souhaité leurs disparition, mais les seuls qui soit capable de se mettre en action ça ne pouvait être qu’eux.

« Sont-ils revenu ? Je ne sais pas. Cela fait si longtemps que je suis partie. Je suis rester près de dix ans loin de mon peuple, loin d’ici, je ne sais pas se qui a put arrivés. » Il était honnête. Il avait beau y pensait, tout ça n’avait aucun sens. Les sorciers et les démons cherchait le sang, il cherchait a tuer, massacré, pas a faire simplement peur. Cela ne les faisait pas rire sur le long terme, il fallait des choses plus concrète. Alors Zéleph ne voyait qu’une chose. Il c’était passer quelque chose, quelque chose qu’ils découvrirait le lendemain. Se levant de la table après avoir prit un dernier verre, il trouva qu’il était temps de laisser ces deux jeunes femmes aller se reposé. Il n’était pas un monstre et ne voulait pas continuer la torture. Et puis, lui aussi avait besoin d’une bonne nuit de repos. « Nous verrons demain. » Il alla payé Fiindrick pour le repas et l’alcool. Le tavernier refusa a plusieurs reprise avant que Zéleph ne s’énerve et finisse par lui mettre l’argent dans la mains, puis il sortit de l’auberge. Fiindrick désirait lui offrir la chambre, encore et encore, mais il n’en voulait pas. Le foin dans la grange a coté serait parfaite, et puis peut être que pendant la nuit il verrait quelque chose qui sais.

Il dormit d’une traite, a peine posé dans un coin, près des chevaux. Rien ne vin perturbé son sommeille profond, que la langue rugueuse d’une jument une fois le petit matin arrivé. Se défaisant de l’amour de cette demoiselle, le réprouvé se leva et se nettoya du foin et de la bave. Mettant ses vêtements correctement, il alla directement a l’auberge pour y rejoindre les deux demoiselle qu’il avait promit d’aidé. Sur le chemin, qui ne faisait que quelques mettre, il eut la surprise de ne voir encore personne sortir. D’habitude, au petit matin, la rue était déjà investie de dizaine d’agriculteurs et d’ouvriers.  Attendant devant la porte de l’auberge, il fini par ne voir que deux ou trois hommes aller en directions des champs. La peur de croiser quelqu’un ou quelque chose semblait obliger les travailleur a attendre que le soleil soit déjà haut pour prendre courage. Alors tout arrivé la nuit? Il n’avait pourtant rien entendu, il fallait dire que de puis quelque temps, quand il dormait rien ne pouvait le perturbé. C’était une bonne chose d’avoir retrouvé le sommeille. Quand la porte s’ouvrit il jeta la cigarette qu’il avait a la bouche et s’adressa a Babelda et sa camarade Javaah. « Vous êtes prêtes? Nous allons commencer par le vergé. » Il avait aperçu le vieux Jon traversé la rue en directions de celui-ci, il devait toujours en être le propriétaire. C’était le plus gros propriétaire de terre a Bouton d’Or, le plus riche et le plus travailleurs. Peut être aurait-il des informations ou savait-il quelque chose.
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Ven 08 Mai 2015, 17:18





Le mystère des cercles


« J’ai créé Bouton d'Or. » Bon, et bien on ne pouvait espérer meilleure source d’information, dans ce cas. Babelda observa un instant son interlocuteur, posant son regard émeraude sur sa tignasse immaculée, sondant un instant ses perles rubis qui avaient pris une teinte nostalgique, puis continua de jauger l’homme en face d’elle. Zéleph n’avait visiblement rien d’un conquérant, ni même d’un homme politique. Avec ses muscles maigrichons et son air blasé, Babelda ne se serait jamais doutée qu’il puisse accomplir un tel travail. Elle s’était pourtant toujours imaginé que seul ces deux catégories d’individus pouvaient avoir suffisamment de temps à perdre et d’égo à gonfler pour créer une ville. Ma foi, peut-être s’était-elle trompée. Toutefois, cette déclaration lui laissa à nouveau une drôle d’impression. Comme si quelque chose cherchait à ressurgir de sa mémoire sans qu’elle ne réussisse à mettre le doigt sur ce qui la tracassait.

Zéleph leur expliqua alors le passé de la ville, laissant entendre que les seuls opposants connus à ce jour étaient les sorciers. D’anciens ennemis qui chercheraient à prendre leur revanche sur le peuple réprouvé ? La Rehla doutait que ce soit la bonne explication. Le mode d’attaque de ces créatures était plus offensif que cela, et s’ils leur avaient vraiment voulu du mal, nul doute qu’ils seraient déjà passés à l’action, massacrant le village entier, sans épargner personne. Ils ne se seraient pas contentés d’agir à distance, sans pouvoir observer les résultats de leur vengeance. Mais comme le laissa entendre le fondateur de la ville, la malédiction pouvait très bien être un reste de magie noire de ce tragique épisode. Il suffirait alors de couper la source de cette magie maléfique.

Le discours du réprouvé attisa la curiosité de sa camarade. Qu’est ce qui aurait pu le pousser à quitter son village pendant si longtemps, alors qu’il devait déjà avoir de grandes responsabilités ici ? En tant que chef de Bouton d’Or, le travail ne devait pas manquer. Mais ni Babelda ni Javaah n’eurent le temps de poser leurs questions : le concerné les quittait pour la nuit. Le saluant vaguement, les deux jeunes femmes prirent donc leur repas, discutant entre elles de la journée qui les attendrait le lendemain, avant de monter dans la chambre qu’elles payèrent au tavernier.

Cette nuit-là, au lieu d’aller se coucher comme son corps le lui réclamait si ardument, Babelda alla se pencher à la fenêtre pour observer le ciel illuminé par les petites boules lumineuses. Le chant des étoiles était ici magnifique, et le village silencieux se prêtait totalement à leur écoute. En réalité, Babelda avait remarqué que les Terres d’Emeraude entières étaient un lieu qui facilitait la compréhension des étoiles. Le climat qui y régnait semblait repousser les nuages qui masquaient parfois le ciel dans le Désert, et ainsi, il n’y avait aucune barrière entre elles et les Rehlas qui voulaient se laisser bercer par leurs murmures.  

Assise sur le rebord de la fenêtre, la brune tendit l’oreille pour intercepter des bribes de messages, et comprendre le langage céleste. Elle découvrit alors avec ahurissement la véritable identité de celui qui avait été, pendant quelques minutes, assis à ses côtés. Elle comprit ainsi ce qui l’avait à ce point dérangé, pourquoi ce nom ne lui était pas inconnu. Comme pour la narguer d’avantage, le destin lui fit poser les yeux sur la statue qui trônait fièrement sur la place centrale. L’homme ressemblait trait pour trait à Zéleph, quoi que la posture semblait moins fière la veille, un peu plus frêle. Babelda hésita un instant à réveiller son amie pour lui faire part de ses découvertes, avant de se raviser : connaissant la Mord’th, elle se jetterai sur l’ancien monarque pour lui poser des questions des plus indiscrètes. Il semblait pourtant clair que celui-ci préférait garder son identité pour lui.

Elle reporta donc son attention sur le chant céleste, sans que celui-ci lui révèle quoi que ce soit qui puisse l’aider dans sa quête. Cependant, celles-ci la tinrent éveillé suffisamment longtemps pour qu’elle l’entende. La chose. Les bruits qui terrorisaient les villageois. Il semblait lointain, sa source visiblement perdue dans les champs aux alentours du village. Le son s’apparentait à un cri, que Babelda aurait décrit comme « rempli de désespoir ». Comme si la créature qui le poussait souffrait grandement. Elle l’écouta gémir, jusqu’à ce que ses paupières se fassent trop lourdes pour rester éveillée.

Le lendemain matin, lorsque Javaah la sortit du lit qu’elle ne se souvenait pas avoir rejoint, Babelda fut prise d’une soudaine envie de rester sous ses draps. Elle n’avait pas envie d’aller affronter la chose qu’elle avait vaguement entendu la veille, car sans vraiment comprendre pourquoi, les cris funestes étaient loin de l’avoir rassuré. Le roi déchu n’avait qu’à s’en occuper tout seul ! Après tout, c’était lui qui avait créé cette ville, c’était sa responsabilité, et à lui seul, de prendre soin du coin de terre. Il pourrait très bien se débrouiller sans elles ! C’est ce qu’elle aurait aimé dire à la toupie qui bougeait dans tous les sens en vociférant qu’elles allaient être en retard pour leurs investigations. Mais en réalité, si elle refusait de coopérer, elle perdrait sa seule occasion de faire pousser ses plants de thé. Ce fut cette pensée qui la força à s’extirper des draps.

Après avoir avalé un rapide déjeuner, elles rejoignirent Zéleph qui les attendait déjà à l’extérieur. Celui-ci leur proposa de se diriger vers le verger. C’est donc ce qu’ils firent. En chemin, Babelda lança quelques regards en coin au réprouvé, ce demandant ce qui avait pu lui arriver pour qu’il soit… comme ça. Elle avait entendu des choses sur le seigneur des deux rives, et elle se l’était imaginée autrement plus puissant. Soupirant, elle se força à penser à autre chose, et entama la conversation : « Vous parlez le Zul’dov, apparemment. Vous pensez que vous pourriez nous apprendre à le parler également ? » Elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il s’improvise professeur, mais elle n’avait pas trouvé d’autre sujet à aborder.

Arrivés aux plantations, ils aperçurent le propriétaire. Babelda s’arrêta en regardant l’ancien roi. « Avec Javaah, on va lui parler. Vous n’avez qu’à chercher des indices, ou quelque chose d’anormal. On trouvera peut-être quelque chose. » Elle s’avança donc à travers les allées d’arbres fruitiers sans attendre de réponse. « Excusez-nous ? Bonjour, désolées de vous déranger, mais nous voudrions vous poser quelques questions. Ah quel sujet ?Et bien, nous voudrions savoir ce qu’il se passe avec la malédiction. Nous nous demandions si vous aviez vu ou entendu quelque chose qui pourrait nous aider.Je ne sais rien de plus que personne. Tout ce que je sais, c’est que chaque nuit, on retrouve des champs ravagés par la chose qui nous effraye tant. Elle s’amuse à dessiner de grands cercles à travers les plantations. Personne ne sait ce que ça veut dire. Mais… Je sais à qui vous pouvez aller demander. Billy s’est fait attaquer il y a quelques nuits, il voulait tendre des pièges pour empêcher que ça recommence. Malheureusement, ça l’a eut avant qu’il puisse faire quoi que ce soit. S’il y a quelqu’un qui sait quelque chose, c’est bien lui.D’accord, merci beaucoup. Et sauriez vous où est ce qu’on pourrait le retrouver ?Il doit être dans son champ. Vous n’avez qu’à continuer dans cette direction, et vous tomberez sur ses terres. » Il leur indiqua le chemin derrière lui. En le remerciant, les demoiselles retrouvèrent Zéleph à travers le verger. « Le vieil homme nous a conseillé d’aller voir un certain Billy. Il faut aller là-bas. Tu as trouvé quelque chose ? »

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Mar 12 Mai 2015, 12:03

Zéleph était plutôt du genre taciturne. Il n’aimer ni dire des mots, ni en entendre. Le seul problème avec ça, c’est qu’il n’était pas encore possible de communiqué autrement, sur tout quand, comme lui’ on détestait également avoir d’autre voix que le sienne dans sa tête. Alors durant le chemin, il aurait préférait ne pas avoir a parler aux deux demoiselles, mais quand l’une d’elle lui posa une question, il n’était pas encore assez malpolie pour l’ignoré. Elles voulaient apprendre le Zul’dov ? Se qu’elles ne savaient pas c’était que cette langue était bien plus que cela, pour le peuple des réprouvés. Ce n’était pas juste la langue de leur race, c’était leur identité. Tout autre personne d’une autre race devaient en être digne pour osé parlé dans la langue de leurs ancêtre. « Je pourrai. » Répondit-il alors restant vague. Oui, il pourrait bien le faire, ou du moins leur trouver un professeur car il était loin d’être assez patient pour l’être lui même. Si elles trouvaient d’où venait le mal, et si elles l’aider a résoudre ce problème, alors il ferait en sorte qu’elles parles le Zul’dov, si tel était leurs souhaits.

Arrivé au grand verger, le réprouvé se fit presque jeté. Sous les ordres, il resta interdit un instant en regardant ses deux camarades s’éloigner, puis eu un petit rire. Voilas qui était clair. regardant autour de lui, il respira le parfum de chez lui, mais quelque chose était différent. A cette époque de l’année on pouvait sentir les pommes, les poires, les pêches et tout les parfums envoutant des fruits mûres a cette saison. Seulement les arbres semblait mal en point. Pas réellement malades, mais comme faible. Zéleph n’aimer pas ça. S’enfoncent dans une allée de pommiers il commença a voir le mal. Plus il avancer et plus les arbres fruitier semblait abimer, écraser, la terre retourné, les racines couper, les tronc dépecé de leurs écorces. Posant sa main sur l’un deux, il suivit les marque. Des cornes pouvaient faire cela. Des cornes de la taille de ceux des Bicornes. Seulement ces animaux étaient aussi doux que des agneaux, comment serraient-ils venu ici pour ravager le verger ? Puis il fallait dire les chose, les Bicornes ne vivaient qu’en troupeau, et si un troupeau enragé était devenu fou, ça ne serrait pas quelques arbres qui se serrait fait détruire, mais tout le village.

Le réprouvé s’accroupis, il chercha des traces de pas, des empreintes fraiches d’humain ou d’animal. Le sol était tellement retourné qu’il était impossible de discernait quelque chose. Ramassant un bout d’écorne arracher, il retourna a l’entré du verger. Un instant plu tard il se fit rejoindre par Babelda et Javaah. « Le vieil homme nous a conseillé d’aller voir un certain Billy. Il faut aller là-bas. Tu as trouvé quelque chose ? » Billy, ça lui disait vaguement quelque chose, mais il ne fallait pas s’y fier. Après tout un souverain ne pouvait se souvenir de tout ses sujets, sur tout lui, plus encore quand on avait était tenu en exil pendant près d’une décennie. A la question posé, il tendit l’écorce aux demoiselles. « Les arbres on subit une attaque. Ca devait être un gros animal. Je dirait des Sangliers-géants où un Bicorne, mais ça m’étonnerait. A par si ils ont la rage les Bicornes son des bêtes non violantes, sauf attaque, et les Sangliers-Géants son tenue a l’écart du village par des garde chasses. Vue les dégras c’est une bête de cette corpulence et de cette puissance, mais n’agissant que la nuit, ça ne peut être si simple. » Un animal blesser, ou enrager n’aie pas que la nuit, il attaque tout se qui bouge sans relâche, les réprouvés l’auraient vue et achevé si ça avait était le cas. Zéleph ne savait pas de quoi il s’agissait, mais en connaissance de cause, il commençais a craindre la « chose ».

Il suivit Babelda et Javaah jusqu’aux champs de Billy. Il espéré qu’il sache parler la langue commune, il n’avait aucune envie de faire l’intermédiaire. Simplement, une fois arrivé dans le champs, ils virent une sorte de grand troue au milieux, où des signes semblaient dessiner. Non, c’était certain, ça ne pouvait pas être un simple animal en détresse. C’était quelque chose de plus grave, de plus sombre. Billy était là, au milieux de son cercle et il n’avait pas l’air sereins, voir même terrifier. Zéleph aimer de moins en moins cette histoire et commencer a la prendre au sérieux.
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Babelda
Ven 22 Mai 2015, 21:41





Le mystère des cercles


Le réprouvé tendit son bras, la paume ouverte tournée vers le haut. Il tenait quelque chose entre ses doigts, que Babelda n’arriva pas à identifier de suite –c’était petit, sombre et terreux. Elle s’approcha donc de son acolyte et récupéra ce qu’on lui tendait, intriguée par la trouvaille. Tandis qu’il leur expliquait ses théories, les deux demoiselles se penchèrent sur le bout d’écorce pour l’observer. N’ayant jamais quitté son désert, Babelda ne voyait rien d’anormal à ce bout d’arbre, mais il confirmait les dires de Zéleph : quelqu’un s’était acharné sur les plantations. Quelque chose de gros, d’après lui. Babelda ne connaissait pas l’espèce dont il lui parlait, mais étant donné qu’il écartait cette piste, elle ne jugea pas nécessaire de demander ce qu’était un « Bicorne ».

Son investigation à elle n’était pas très fructueuse, mais les recherches du réprouvé leur apprenaient déjà quelque chose : ce qui avait créé tant d’ennui aux villageois était corpulent –très corpulent- et visiblement un être physique. Une créature capable de détruire un tronc devait logiquement être constituée de matière, ce qui éliminait l’hypothèse d’un fantôme malveillant ou d’un simple sortilège. Ne restait plus qu’à découvrir quel genre de créature pouvait être capable de créer une telle pagaille.

La jeune Rehla referma les doigts sur le morceau d’écorce qu’elle avait gardé. Instantanément, elle se sentit partir ailleurs. Comme aspirée dans une autre dimension, mais cela ne l’affola pas : elle avait l’habitude d’être happée par des Souvenirs. Le décor changea. Javaah, qui se tenait encore à ses côtés quelques instants plus tôt, disparut, de même pour Zéleph. Le soleil qui brillait d’une lueur timide au petit matin fut de nouveau chassé par la lune. Il est tard. Tu es paisible, rien ne semble briser le calme nocturne. Mais tu te trompes.  Quelques secondes après que tu ais pensé cela, une chose arrive devant toi. Tu ne distingues pas de quoi il s’agit. Ce n’est pas humain, pourtant, ça y ressemble. Ca s’est arrêté près de tronc, ça s’y appuie pour se reposer. Ca pousse des grognements, avant de se mettre à convulser. Puis, poussant des hurlements, ça se met à te lacérer. Alors tu tombes de ton arbre, et te retrouvé sur le sol.

Le retour au présent fut brutal. Secouée, Babelda vacilla un instant, s’adossant à un arbre pour reprendre ses esprits. Les images floues qu’elle avait pu voir de la créature la laissaient perplexe. C’était, comme l’avait prédit Zéleph, très imposant. Pourtant, elle n’était plus si sûre d’avoir à faire à un animal. Encore tremblante à cause de sa vision, essayant de faire le tri entre ses propres émotions et celles de la chose, elle s’accorda quelques secondes pour souffler. Mais ses deux compagnons avaient déjà pris de l’avance, et Javaah se retourna pour la héler : « Tu viens ? –Oui, j’arrive, laisses-moi une seconde ». Desserrant le poing, elle observa quelques secondes l’origine du Souvenir : elle avait écrasé le bout d’écorce, qui se retrouvait plié. Préférant le garder, au cas où, elle l’enfonça dans une poche et rejoignit les deux autres, réfléchissant à ce dont elle avait été témoin.

L’auteur de tous ces ennuis était visiblement confus. Elle avait ressenti beaucoup de rage –à tel point d’en trembler de la tête aux pieds. Contre qui exactement, elle ne le savait pas. Mais par-dessus la colère noire couvait de la peur, de l’angoisse, elle s’était sentie abandonnée et perdue. La Rehla avait été capable de capter tous ces sentiments en seulement quelques secondes, prouvant l’intensité de ceux-ci. Elle sentit un frisson parcourir sa colonne. Ce n’était en rien la faute de la température –il faisait agréablement doux, malgré l’heure matinale. Non, c’était plus à cause de ses craintes : elle ne voudrait pas tomber sur la créature seule, et soudain, elle fut heureuse d’avoir Zéleph à ses côtés pour l’aider.

Une fois hors du verger, les trois compagnons n’eurent que quelques pas à faire avant d’atteindre le champ du dénommé « Billy ». Pourtant, Babelda se stoppa pour observer ce qui s’étendait devant elle. Les épis de blé dansaient sous les caprices du vent, faisant onduler le champ comme sous un souffle uniforme. La vision aurait pu être enchanteresse, comme la veille. S’il n’y avait pas eux les signes. Un enchevêtrement d’arabesques, de cercles et d’autres symboles mystiques s’étalaient au centre de la culture, dans un vide. Et l’agriculteur se tenait là, triste spectateur du désastre. Loin d’être une experte, Babelda se doutait toute fois que le dur travail du réprouvé venait d’être réduit à néant. La boule au ventre, elle se décida toute fois à avancer. Avec ce qui venait de lui arriver, nul doute que l’homme l’aiderait de son mieux pour arrêter ce qui avait fait cela.

De plus près, le paysan semblait encore plus ravagé que ce qu’avait imaginé la Voyageuse. Il ne lui prêta même pas attention, trop choqué par ce qu’il avait devant les yeux. Javaah, arrivée à ses côtés, entama une discussion pour lui expliquer la raison de leur venu, mais c’est à peine s’il l’écouta. Ce ne fut qu’au moment où elle évoqua son agresseur que Billy réagit. Il daigna enfin les regarder, mais ne pipa mot. « Pourriez-vous nous dire ce dont vous vous souvenez ? Avez-vous pu voir quelque chose ? Est-ce que vous avez une idée de ce que ça pourrait être ? »

L’homme sembla réfléchir un instant. Il était sur le point de parler, puis se ravisa au dernier moment. Il se replongea dans la contemplation des restes de son champ. « Personne ne me croit jamais. »

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Dim 24 Mai 2015, 17:49

Zéleph observait se qui s’étendait autour de lui. Il ne pouvait pas voler, mais si il avait pu, il aurait certainement vue une sorte de spiral. Il pouvait le deviner a la façon dont le blé avait était arracher. Ils étaient dans un cercle, un cercle  d’où part des branches courbé, toute dans le même sens, se suivant de façon régulière. Il ne savait se que cela signifier. Etait-ce de la magie ? Une malédiction comme le village le redouté ? Où bien une farce de mauvais gout. Quoi qu’il en soit, les demoiselles désiraient des réponses et a présent, lui aussi était curieux de connaitre la vérité. « Personne ne me croit jamais. » Le réprouvé se retourna vers son congénère. Cette homme avait l’air dépité. Plus encore, au fond du gouffre. C’était malheureux a voir, sur tout quand on connaissait la fierté des agriculteur de Bouton d’Or. On faisait éloge dans tout les royaumes de la qualités de leurs récoltes. Maintenant que restait-il ? Plu grand chose, il en avait bien peur. S’approchent de l’homme il décida qu’il était temps qu’il prenne part a la discussion. « Nid loost ni faas zeymah. » Surprit d’entendre la langue de son peuple parlait de manière aussi naturelle après avoir écouter deux étrangère, Billy leva son regard vers son congénère. L’albinos aurait juré voir les yeux du réprouvé s’écarquiller, mais il ne lui laissa pas le temps de réfléchir a qui il était et a se qu’il devait lui dire, enchainant immédiatement pour éviter tout embarra. « Sil aal nust aald stin, nust jalan sil. » Il se recula d’un pas, pour le laisser s’exprimer, mais ses yeux rouge comme le sang restèrent fixer sur lui sans s’échapper un instant. « Dit leur la vérité. » C’était une menace plus qu’une demande. Il ne voulait pas perdre son temps a devoir prêcher le faux pour avoir le vrais. Ni lui, ni les dames n’avaient du temps pour cela. Il faudrait comprendre avant que la nuit ne tombe, se qui ne laisser qu’une simple journée pour défaire l’énigme. La matinée commencer a être bien avancer. Midi viendrait assez tôt comme cela.

Billy acquiesça humblement. Il semblait être tellement écraser par le crainte que l’on ne crois plu jamais et que pour toujours la malédiction habite ses terres, qu’il ne pouvait faire autrement que répondre honnêtement. Regardant Javaah et Babelda le paysan commença son récit, d’abord timidement, certainement intimidé a cause des insultes et des railleries, mais comprenant qu’ici on ne le prendrait pas pour un menteur, il devin plus assuré. « J’ai… J’ai… de puis des jours mes champs son ravagé par ces signes. Je… Je ne suis pas sur de se que ça veux dire. Moi et mes fils ont a eux beau survolé la pleine et regardé encore et encore, se ne sont que des dessins qui n’on aucun sens pour nous. » Son accent faisait tremblé sa voix. Il souffrait, souffrait d’une perte énorme que rien ne pouvait arranger. Ils pourraient au moins stoppé sa chute, c’était toujours bon a prendre, plutôt que voir ses récoltes, en totalité, disparaitre. « Alors nous somme resté ici durant une nuit. Avec nos épée nous avons bravé l’obscurité pour trouvé la source de se désastre. » Il se stoppa soudain de parlé. Se fermant soudain, comme si il ne pouvait trouvé les mots pour le dire sans passer pour un idiot. Zéleph s’approcha alors a nouveau de lui, le menacent. « Aald. » Billy s’exécuta, non sans précautions.

« Il était grand. Très grand et énorme. On aurait pu croire dans l’ombre que c’était un Bicorne. Je l’ai crue, j’ai crue qu’une bête c’était échapper de son enclos et j’était prés a ramener cette animal égaré, mais quand il est sortit de l’ombre. » Son regard était perdu. Son souffle perturbé par la peur. Se souvenir le terrorisé encore, cela se voyer. Il avait vue la mort, il ne pouvait en être autrement pour qu’un réprouvé ai si peur. « Il avait des cornes et une queue, mais ce n’était pas un  animal. Il se tenait debout. » Son regard se leva vers eux, soudainement pris dans son récit. « Il était sur ses deux jambes comme je vous vois là devant moi. La peau sombre, les yeux noir. Il a avancer sans me voir. C’était un démon, un monstre. Je suis en vie par se qu’il était possédé. Il est passer a un mettre de moi, je n’ai pas bouger, et il ne ma pas vue, il ne ma même pas senti respiré. Il faisait le bruit d’un boeuf, lourd était sa respiration, lourd était son pas. J’était pétrifier par la peur, alors je n’ai rien fait. » Billy jeta un regard autour de lui, s’assurant peut être qu’ils étaient seuls avant de continuer. « Mon plus jeune fils, plus bête que brave, est sorti de nul par et c’est jeté sur lui, l’épée en avant. Le monstre ces éveiller soudain. Pour sauver mon fils j’ai du courir et enfoncer ma lame dans le ventre de la bête, mais jamais ma lame n’a pourfendu quoi que se soit. Elle c’est briser contre la peau de la chose. Je me suis retrouvé a terre, et il me fixer de ses grand yeux indifférent. Il ma prit par le col et ma serré le cou si fort que j’ai senti la vie me quitter. Lors ce que j’ai crue que c’était la fin, j’ai seulement entendu un bruit. Des rugissement ou hurlement, je ne sais pas, mais cela ma sauver la vie. Le monstre ma laisser, oubliant totalement notre existence a mon fils et a moi. » Il se stoppa soudain dans sa grande histoire. Une histoire qui aurait put faire peur aux enfants, du moins c’était le genre que l’on raconté pour les empêcher de sortir la nuit, mais au regard de l’agriculteur, Zéleph savait ue ça ne pouvait u’être vrais.

« Quand je me suis éveiller, j’était allonger au centre de se cercle, mon fils au près de moi. Personne ne ma crue quand j’ai raconté se que j’avait vue. Personne n’a confiance en ma famille. » Il recommença a se renfermer, parlant presque tout seul des vérités que les gens prenait pour mensonge. Zéleph était presque sensible a sa peine. Le réprouvé se tourna vers les deux femmes. Il ne savait quoi en pensé. Cela ne ressemblait a rien de se qu’il connaissait. un démon posséder qui faisait des marques dans les champs et détruis les arbres ? Un nécromancien peut être ? Les morts pouvaient être controlé, les démons morts était certainement très intéressant. Cela ne pouvait être ça, il en douté fortement, quoi ue tout était possible avec un peut de magie noir. « Qu’en pensez vous ? »

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Sam 06 Juin 2015, 14:19





Le mystère des cercles


La réaction de l’agriculteur pris les deux jeunes femmes au dépourvu. Il refusait simplement de coopérer, de peur de se ridiculiser, craignant le regard des autres vis-à-vis de son récit. Pourtant, les voyageuses étaient clairement venues en paix, pour écouter ce récit précieux qu’il était le seul à détenir. Mais sans doute les autres villageois avaient-ils fait la même chose, avant de se moquer de ses dires, de le traiter de menteur ou de fou. Babelda fut prise de pitié pour ce pauvre paysan, qui avait vu quelque chose d’horrible, mais qui ne pouvait se confier sans risquer de se faire rejeter par la population. Quelle triste situation…

Pourtant, ils n’avaient pas le choix. Billy était leur seule piste, leur seul moyen de découvrir ce qu’il se passait réellement, et pouvoir mettre un terme à ce chaos. Ils devaient le faire parler. Zeleph s’en chargea, dialoguant une fois de plus dans sa langue natale, gardant le secret sur ses propos. Cela agaça quelque peu la jeune Rehla, de ne pas comprendre la discussion, mais l’ancien monarque avait visiblement eut raison d’adopter cette approche : Billy sembla lui faire assez confiance pour se confier au petit groupe. Sa langue se délia, et il commença à raconter son histoire, la voix lourde d’émotions, à la fois effrayé et incertain. Lorsqu’il s’arrêtait, il était aussitôt relancé par Zeleph qui semblait plus menaçant que bienveillant. Babelda aurait voulu le sermonner, elle doutait que ce genre de méthode l’aide. Pourtant, une fois de plus, le jeune homme réussi à faire parler l’agriculteur. Après tout, il n’avait pas été seigneur des deux rives pour rien.

Une fois que le réprouvé eu fini de parler, quelques secondes de réflexions s’imposèrent, tandis que le témoin se recroquevillait dans sa bulle. La description qu’il avait faite de la bête concordait avec sa propre vision. Mais Babelda n’avait pas le sentiment qu’il s’agisse d’un démon, contrairement à ce qu’avait supposé Billy. Encore moins qu’il ait été possédé. Elle n’avait jamais entendu parler d’un démon possédé, c’était plutôt eux qui s’accaparaient l’esprit des autres pour leur faire du mal. Aurait-il pu s’agir d’un pacte démoniaque qui aurait mal tourné et qui se serait retourné contre le démon ? Cela était peu plausible. Pourtant, la créature avait vraiment une apparence monstrueuse, à mi-chemin entre l’homme et la bête.

Babelda chercha dans son esprit tout ce qui pouvait ressembler à quelque chose de semblable. Cette histoire lui faisait penser aux livres pour enfant qu’elle avait dans sa roulotte. Une créature à l’allure repoussante, aussi laide à l’extérieur qu’elle l’avait été à l’intérieur. Le conte ne révélait pas la nature de la créature, mais Babelda s’était toujours dit qu’il s’agissait d’un Bélua, car c’est ce qu’on lui avait un jour raconté. Et en y réfléchissant, cela était possible, dans certains cas, les béluas qui se faisaient mordre revêtaient alors une apparence effrayante, monstrueuse, gardant des caractéristiques animales même lorsqu’il était sous une forme humaine. Elle n’en avait jamais vu de ses yeux propres, mais ne doutait pas que cela puisse correspondre.

Quant à la possession… Une fois encore, cela bloquait. A moins qu’il ne réagisse à l’appel d’un congénère ? Un peu comme un loup répondant aux hurlements de ses semblables ? Babelda ne savait quoi penser de cette étrange réaction. Pourquoi avoir épargné l’agriculteur et sa famille ? Quand au cri qui les a sauvés, était-ce celui que Babelda avait entendu la veille ? Elle ne put approfondir son raisonnement d’avantage, car Zeleph lui demanda son avis. L’enfant des présages glissa un coup d’œil vers la victime, qui s’était éloigné de quelques pas, comme s’il ne voulait pas entendre leur verdict. « Et bien… Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un démon. » Etonnée, Javaah lui demanda d’où cette conclusion venait. Babelda regarda leur camarade en biais, se demandant si elle pouvait parler librement de sa vision devant lui. Elle n’aimait pas évoquer ses facultés devant tout le monde, quand bien même cette information n’intéresserait pas Zeleph… « Et bien… Je n’ai jamais rien entendu de semblable… Un démon qui obéisse à un simple signal doit être terriblement faible, pourtant, vous avez entendu comme moi qu’il possédait une force physique surnaturelle… Ou tout du moins, un minimum élevé. » Babelda avait, comme à son habitude, commencé à parler rapidement, gesticulant pour illustrer ses propos. Elle marqua simplement une pause, observant la réaction de son auditoire. « Je peux me trompe, mais je pencherai d’avantage pour un Belua mordu. Je n’en ai jamais vu mais il paraitrait qu’ils soient particulièrement hideux. Ca correspondrait à ce que nous avons vu. Billy a dit le confondre avec un… un… comment vous appelé ça déjà ? Bidorne ? Enfin, ce truc-là, peu importe quel est son nom. Peut être qu’il a développé des caractéristiques de cet animal ? »

Babelda se calma et regarda ses deux compagnons, attendant leurs avis sur son hypothèse. Elle-même n’était sûre de rien, et il y avait probablement de nombreuses autres explications à ce phénomène. « Nous devrions continuer à chercher la bête… Si elle agit d enuit, elle est sans doute en train de se reposer… Y’a-t-il des bois, des tanières, ou un endroit ou quelque chose de corpulent pourrait se cacher, dans les environs ? »

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Sam 06 Juin 2015, 16:19

« Bicornes » dit gentiment le réprouvé avec un léger sourire. Il écouté avec attention se que disait la jeune femme. C’était difficile de se concentré avec sa façon de gesticuler, faisant plus rire l’albinos qu’autre chose, mais il faisait de son mieux pour ne pas le montré. Il ne voulait pas avoir l’air de se moqué alors que se n’était pas le cas. Babelda avait une réelle capacité de déductions, c’était limpide. Elle semblait se rapprocher de la vérité et tout ses arguments reposé sur des explications qui paraissait logique. Ni lui, ni Javaah semblait-il, n’était capable a cette instant de déduire quoi que se soit de mieux que se qu’expliquer Babelda. De toute façon il n’était pas là pour ça. L’hypothèse sur le Belua était probable, il n’aurait pu dire le contraire n’ayant jamais croiser la route de l’un d’eux. Honnêtement si tel était le cas il ne s’en souvenait pas. Si bien sur, il y avait bien eu Kitsune l’or des conseilles de rois, quand ils étaient l’un et l’autre encore souverain. Seulement cela ne suffisait pas de s’assoir a une table avec quelqu’un pour connaitre quoi que se soit de sa race. De plus vue la beauté de la reine a cette époque, il imaginer qu’elle n’était certainement pas de ses « monstres » dont parler ses compagnons. De toute façon, cela faisait plus de dix ans, il n’avait aucun souvenir a propos de ça et en vérité il ne s’était jamais intéresser a cette race plus qu’à une autre. Quand on vie réprouvé on a déjà du mal a s’en sortir soi même alors quand il s’agi d’aider tout un peuple, on avait nullement le temps de s’intéresser a d’autre peuples. C’était peut être mauvais, peut être égoïste, mais il n’y pouvait rien et n’en avait aucun regret.

Babelda proposa d’aller chercher cette animal. C’était une bonne idée, mais il y avait une question qui n’était toujours pas résolu. Si c’était un animal très bien, mais pourquoi ces dessins dans les champs ? Pourquoi tout ces cercles ? Cela n’avait aucun sens. Peut être était-ce tout a fait autre chose, une coïncidence, mais il faudrait pourtant aussi trouvé une réponse a cela. Zéleph pris parti de faire chaque chose l’une après l’autre. il réfléchit un instant a où un animal d’une taille aussi grande que celle des bicornes puissent se cacher tranquillement. Il ne voyait nul part où c’était possible. Il n’y avait ni bois, ni forêt a plusieurs kilomètre a la ronde. Des champs et encore des champs a perte de vue s’étaler dans la pleine. Il y avait bien des pépinières, mais pas assez d’arbre pour cacher quoi que se soit. La seule solution pour une bête comme celle-ci était de trouvé refuge dans une grotte où une grange abandonner. Seulement il n’y avait aucune grottes dans une pleine et il lui paraissait improbable qu’une grande soi abandonner. « Je ne vois pas beaucoup de possibilités, pour ne pas dire aucune. » Il était bien désoler, malheureusement il n’avait pas mit les pieds ici de puis près d’une déclin alors les choses pouvaient bien avoir changer, il en avait conscience. Cela dit il imagina qu’il y est une possibilité. Les bêtes élevage ne semblaient pas avoir êtes attaquer par cette animal. C’était bien la seule chose positive de cette « malédiction ». Y avait-il une chance pour que cette chose soit assez proche de la nature pour ne pas chercher a tuer le bétail ? Cela les rapprocherait un peut plus de l’hypothèse de Babelda. « Peut être y a-t-il une chance pour qu’elle se cache avec les troupeaux. » Après tout si la chose n’attaquer pas de jour, peut être était elle beaucoup plus calme et aller ainsi se reposé dans les pré avec ses « semblables ». En y pensant se n’était pas si stupide que ça en avait l’air. « Venez. » Il incita les deux demoiselles a le suivre. Il fallait sortir des champs et aller en direction des prés où les Bicornes et les Cerfeuils broutés tranquillement.

Sur le chemin qui était un peut long, les prés se trouvant de l’autre coter du village, Zéleph en profita pour parler de se qui l’inquiété encore. « En se qui concerne ces étranges dessins dont parler Billy, je ne vois pas d’explications et si il s’agi réellement d’un Belua malade, possédé ou maudit, qu’importe, cela n’a aucun sens. » Un Belua n’aller pas s’amuser a dessiner quoi que se soit dans un champs si il se trouvait soufrant. Cela avait-il un rapport avec leur Dieux et leur Totems ? Zéleph ne savait pas grand chose de leur religions, ni de leurs fonctionnement. les Belua faisait partie des peuples qui était complètement inconnu au réprouvé. Quand bien même, il fallait trouvé une explication. Il fronça les sourcils préoccupé. « De plus, il n’y a jamais de Belua par chez nous. » Ils avaient beau vivre sur le même continent jamais ils ne venaient près de chez eux, en tout cas il n’en avait jamais croiser et jamais eu vent de la visite de l’un deux. Alors comment un Belua avait pu mordre quelqu’un ici ? Tout cela n’était pas encore tout a fait logique, mais Zéleph était persuader qu’ils aller finir par comprendre.

Ils arrivèrent enfin aux près, après quelques longues minutes de marches. Il y avait d’immense enclos où les énorme Bicornes brouté en toute tranquillité, avec quiétude. D’autre enclos plus petit mais tout de même conséquent contenant des cerfeuils faisant la courses où se battant avec leur bois. Entre la sérénité des un et l’énergie des autres les éleveurs ne devaient pas s’ennuyés. Zéleph était particulièrement fière de voir comment ces élevages c’étaient développé, il avait fait venir lui même ces animaux a l’époques. Des animaux rare qui aller disparaître. Aujourd’hui elles n’existé qu’à Bouton d’or et subsistait grâce a son peuple. « Voici les prés, il y a des chances pour que la bêtes est prit refuge par ici. » Les Bicornes étaient des animaux gigantesque, qui faisait par fois plus de trois mettre de haut. Si la bêtes devaient passer inaperçu c’était bien ici.
 
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Mer 10 Juin 2015, 18:10





Le mystère des cercles


Un coup d’œil autour d’elle lui donna une réponse avant même que Zeleph n’ai besoin de la formuler : les plaines cultivées n’offraient aucune cachette digne de ce nom pour une bête d’une telle corpulence. Quand bien même elle puisse essayer de se cacher dans les champs, les agriculteurs auraient tôt fait de la repérer et de donner l’alerte. Quant aux bois… Les vergers étaient trop ordonnés, et pas assez fournis en arbres pour que l’on puisse s’y dissimuler aussi longtemps. Et de mémoire, les derniers bois qu’elles avaient aperçu pour arriver jusqu’à Bouton d’Or remontaient à une journée de marche. La bête n’aurait pas fait d’allers-retours tous les soirs afin d’effrayer un village.

Ainsi, elle ne fut pas étonnée lorsque Zeleph lui apprit qu’il n’avait pas d’idée. Babelda continua de regarder autour d’eux, comme si à force de froncer les sourcils, la réponse lui apparaitrait soudain. Une réponse lui fut en effet donnée, mais rien avoir avec son acharnement : son compagnon avait finalement trouvé une possibilité. Et en effet, cela paraissait logique. Le meilleur moyen de passer inaperçu était de rester au milieu de ses semblables. S’ils étaient suffisamment nombreux, l’éleveur n’aurait pas fait attention à la bête, et il aurait pu élire domicile dans l’enclos, entouré de Bicornes pour le masquer.

Javaah emboita le pas de leur guide, qui les avait sommé de l’accompagner. Babelda adressa un dernier regard à l’homme qui leur avait fourni de précieuses informations, avant de leur emboiter le pas, soulevant le bas de sa robe pour ne pas s’emmêler les pieds dans l’étoffe. Zeleph retrouva aisément leur chemin, les conduisant à travers les champs et autres cultures. La Rehla ne resta pas insensible à la beauté des lieux qu’elle traversa. La veille, lorsqu’elles étaient arrivées, le soleil déclinant avait peiné à leur éclairé le chemin. Mais désormais, l’astre illuminait les blés d’une couleur ocre. Le tableau était subitement inondé de couleurs vives, comme si elle découvrait le monde pour la première fois. Les yeux émeraudes de la jeune femme se posaient partout à la fois, écarquillés par les merveilles qu’elle observait.

Les trois enquêteurs contournèrent le village puis traversèrent quelques champs, avant d’apercevoir leur destination. Zelepeh en profita pour exposer ses doutes, soulevant une question que Babelda n’avait pas réussi à résoudre. Un charabia, une énigme à leurs yeux. Mais pour leur créateur, ils devaient bien avoir un sens. « Peut-être que c’est un message codé ? Peut-être que la chose essaye de communiquer avec quelqu’un ?Il y a des moyens plus discrets et plus efficaces pour parler avec quelqu’un… -C’est certains, mais… Peut-être qu’il n’a pas d’autres moyens de lui faire passer l’information. » Sa proposition restait bancale mais Babelda n’avait pas de meilleure hypothèse. Toutefois, ce genre de message ne devait pas être doux. Tous ces symboles gravés de la sorte ressemblaient d’avantage à des menaces qu’à des déclarations d‘amour ou à des mots de remerciement, aux yeux de Babelda. Pourtant, personne n’avait été attaqué directement, à part Billy.

L’incompréhension du réprouvée était légitime, et Babelda réfléchit un instant de plus. « Sans doute un voyageur. Un villageois qui aurait quitté Bouton d’Or, ou un étranger qui se serait fait mordre sur le chemin ? S’il est tombé par hasard sur l’une de vos bêtes, il a pu décider d’élire domicile par ici. » Si la chose était suffisamment lucide, peut-être pourrait-elle leur raconter. Et par la même occasion, lever le mystère sur les étranges gravures.

Ils arrivèrent enfin vers les enclos, et Babelda pu enfin découvrir ce qu’était un « Bicorne ».  Il s’agissait des étranges créatures qu’elles s’étaient arrêtées pour observer la veille, sur leur chemin. Etrange croisement entre le buffle et le cheval, les animaux faisaient le double de leur taille. Deux longues cornes s’enroulaient sur le sommet de leur tête, à la manière de celles des démons. Comme tout dans le village réprouvé, ces bêtes étaient sauvages et magnifiques.

Elle continua à observer l’intérieur de l’enclos sans rien noter d’anormal. Babelda soupira : elle allait devoir bouger et aller chercher elle-même, car de toute évidence, la bête préférait sa tranquillité. La jeune femme se baissa et passa entre deux planches en bois qui servaient de clôture. Javaah l’imita, et elles attendirent Zeleph. « Si ça ne vous dérange pas, je préférerais que l’on cherche ensemble. Si l’on devait trouver le Belua –ou quoi que soit cette chose- et qu’il était dans une phase de… folie… Et bien je suppose qu’il est préférable que nous soyons tous les trois pour l’affronter… » En réalité, Zeleph pourrait sans doute se débrouiller sans elles, mais les deux demoiselles étaient dépendante de lui. Leur meilleure protection était de rester collées à lui.

La brune se mit en avant, pataugeant dans la boue. La tenue qu’elle avait mit était loin d’être adéquate pour partir à l’aventure, mais ses bagages ne contenaient aucun vêtement confectionné pour ce genre de bazar.  Elle ne s’attendait pas à ce que sa vie paisible se transforme en roman d’aventure en si peu de temps, et n’avait donc rien emporté d’autre que ses longues robes aux multiples pans. Elle rouspéta intérieurement contre elle-même voyant le tissu prendre une teinte terreuse.  

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Mar 16 Juin 2015, 20:25

Le réprouvé acquiesça docilement devant la demande et s’exécuta sans plus tardé. Passant la clôture il suivit le duo de femme qui s’y était déjà aventuré. Rapidement il les dépassa, et pour cause, elles ne sembler pas très a l’aise dans cette environnement vêtu de cette façon. Il souri amuser par l’embarra de Babelda, sa robe était fichu. Par gentillesse sembla-t-il, il se baissa prés d’elle, et sortant la lame de son gant droit, il attrapa le tissu pour le couper. La rose, le jupon, il fit disparaitre le tout dans un grand bruit de déchirement. Jetant le chiffon il rentra son arme en contemplant son oeuvre. La robe s’arrêter en dessous du genoux a présent, de quoi ne plu embarrasser la jeune femme. « Vous voilas plus à l’aise. » Zéleph souri, pour lui c’était naturelle de faire de genre de choses. Il n’était pas éduquer et a son sens il n’avait rien fait de déplacer, au contraire il venait de lui rendre service.

Continuant son chemin il s’enfonça dans le prés. Les grandes bêtes brouté et brailler avec tranquillité, comme si le reste du monde n’exister pas. Un telle calme, une telle plénitude n’exister que chez ces animaux là. La main de l’albinos frôler de temps en temps les énormes tête des Bicornes qui ne semblait en avoir rien a faire, ou peut être même ne le sentait-il pas avec cette peau si épaisse. L’ancien roi fut légèrement nostalgique. Les souvenirs qui entouré cette endroits lui était très personnelle. Lier a sa famille, a ceux qu’il avait perdu. En marchant encore un peut il souri en réalisant que l’enclos s’étaler aujourd’hui sur plusieurs terrains, dont celui où il c’était marier. En pensant a cela il réalisa quelque chose. C’était idiot, mais après tout il ne fallait pas  avoir peur de chercher toute possibilité.

Alors Zéleph chercha les botes de foins poser ici et là pour nourrir les Bicornes. Le foins était chaud, agréable pour un animal de s’y coucher. Il paraissait tout a fait probable que la créatures qu’ils chercher soit tomber d’affection pour se confort. Un rien pouvait contenté une bête malade de toute façon. Le réprouvé se retourna vers ses compagnons. « Fouillez le foin. » leur dit il. Pas un ordre, plus une demande, bien qu’il ne vérifia pas si elles refuser ou non. Il se dirigea vers la première bote a sa porté, mais il n’y avait rien que deux jeunes Bicornes qui voulait jouer a se rouler de dans. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, la bote de foin se transforma en tapis de foin. Zéleph continua alors les recherches. Quand il entendit un bruit derrière lui. Ca ne venait pas d’un animal du bétail, c’était bien trop gras comme cris. Comme une menace. Instinctivement ses lames sortir de ses gants et il se tin en position de défense. L’albinos repéra vite Babelda et Jaavah. L’une pas trop éloigner de l’autre. Il regarda ensuite autour d’elle, le rarement venant de leur coté. Soudain une certaine appréhension l’envahi. Il n’aimer pas ça et son instinct l’incita a se reprocher. Les Bicornes c’étaient tendu, une raison de plus pour se méfier. Quelque chose s’était éveiller et se quelque chose faisait peur aux bêtes. Bêtes qui devenaient dangereuse quand elles étés paniquer.

Ce fut au bout de quelque pas a peine que la chose que craignez Zéleph arriva. Un autre grondement, plus fort, plus violant ce fit entendre. Les Bicornes s’affolèrent alors et a partir de cette instant se fut l’apocalypse. Le réprouvé n’avait qu’une seul idée, rejoindre les Dames, mais ils étaient séparé par les animaux courant dans tout les sens pour échapper aux mal invisible. A plusieurs reprise Zéleph fut bousculé, manquant de se faire écraser, se retrouvant a devoir se relevé. Les Bicornes étaient d’une puissance prodigieuses et le réprouvé se demanda si l’un deux ne lui avait pas déboiter l’épaule vue la douleur qui le transperça. « Attention ! » Le réprouvé, malgré la douleur, couru vers les deux femmes. Du troupeau terrifier sortit un autre genre de bête en rien semblable au Bicorne, mais de la même taille. Quelque chose d’énorme, pourvu de corne et de poile mais se tenant sur deux jambes. Il n’avait pas l’air tout a fait contant. Zéleph continua sa course jusqu’à se positionné devant Babelda et Jaavah pour faire office de bouclier certainement. Il craignez de devoir affronté cette chose et de ne pouvoir gagner, elle semblait féroce, mais alors qu’elle avancer, elle commença a chanceler. Sans en connaitre la raison, elle sembla ralentir, peinant a avancer, puis souvent elle trébucha et s’étala complètement dans la boue au pieds même du réprouvé. Celui-ci complètement pris au dépourvu ne su si lié tait soulager où totalement paniquer. Il fini par se détendre, ne rentrant pourtant pas ses armes, au cas où, et se tourna vers les deux femmes. Les Bicornes c’étaient enfuit, les laissant là seul avec la bêtes évanoui. « Je suppose que c’est lui. »

Il n’aurait pu décrire se qu’il ressentait. C’était étrange. Il recula de quelque pas pour laisser ses deux camarades essaiment la chose n’étant pas capable de le faire. Il resta pourtant a porté aux cas où il faudrait intervenir. il ne savait pas trop comment il métisserait cette chose si elle s’éveiller et devenait un danger, mais pour le moment il n’avait pas l’air de mal se débrouiller. [/color]
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Jeu 25 Juin 2015, 22:15





Le mystère des cercles


Voyant la jeune femme patauger dans la boue sans réussir à s’extirper du bourbier –la faute à tous ces pans de robes encombrants-, le réprouvé s’approcha pour lui porter secours, tel un parfait gentlemen. Tout du moins, tel aurait été le cas s’il l’avait entouré de ses bras musclés pour la porter et la sortir de la gadoue. Seulement, malgré tout l’espoir de Babelda, il se contenta de s’accroupir devant elle et de sortir un couteau d’on ne savait trop où. La lame vint trancher -déchiqueter, préciserait Babelda- sans ménagement les lambeaux de tissus, sous le regard abasourdi de la Rehla. Un cri de désespoir vint se coincer dans sa gorge à la vue de sa tenue ainsi maltraitée. Pourtant, elle le laissa faire. Elle l’observa se redresser, jeter au loin les restes de sa robe aérienne, affichant un sourire satisfait et des plus innocents. Sa remarque la fit grincer des dents mais, une fois encore, elle ne pipa mot. A la place, elle baissa le regard sur ses genoux. Bien que la coupe soit des moins élégante, elle aurait le mérite de ne plus l’entraver dans ses mouvements. Elle gigota les jambes, mal à l’aise dans une tenue qui laissait apercevoir tant de son corps. Elle se força à grommeler un « Merci »  avant de reprendre la route.

Les trois comparses avancèrent au milieu du troupeau. Imitant Zeleph, la brune s’autorisa à caresser l’encolure d’une des bêtes, qui était occupée à brouter. Celle-ci ne réagit même pas. Alors elle s’arrêta quelques secondes pour continuer à passer sa main sur la peau douce et soyeuse de l’animal. Tout comme le peuple qui les élevait, ces créatures était une parfaite dualité, un mélange entre la beauté pure et la force brutale. Une part d’ombre et de lumière étroitement liées. Comme leur hôte, qui s’emportait et renversait tout ce qui se trouvait autour de lui, avant de s’agenouiller pour la délivrer de ses chaines –car il semblait évident que cette action n’avait rien eu de sournois pour le réprouvé. Babelda jeta un regard intéressé sur le concerné, et le vit s’agiter près d’un tas de foin.

S’éloignant du Bicorne, la Tilluiel rejoignit Javaah qui était restée à proximité de leur protecteur. Celui-ci leur conseilla de fouiller les bottes de foin. Les deux jeunes femmes se mirent donc au travail, farfouillant dans la paille à la recherche d’une créature monstrueuse, bien que Babelda ne comprenne pas à quoi cela rimait –après tout, une créature imposante n’irait pas se cacher là-dedans. Elle aurait adoré avoir raison, pourtant, ce jeu de cache-cache se termina grâce à l’initiative de Zeleph.

Tandis qu’elles fouillaient un tas de paille d’une hauteur impressionnante, un grognement guttural, loin d’être rassurant, résonna sur la gauche de Babelda. Javaah, qui se trouvait de l’autre côté de la barrière de foin, fit le tour pour rejoindre son amie, qui s’empara de son bras –comme si cela pouvait la protéger. Le cœur de Babelda battait à vitesse folle, sa gorge s’était asséchée subitement, et ses sens étaient en alerte. Elle semblait aussi tendue que les Bicornes qui l’entouraient. Elle essaya d’esquisser un pas en arrière, pour rejoindre Zelepeh. Et ce fut le chaos.

Un second mugissement créa la panique au sein du troupeau qui éclata. Des créatures, hautes de plusieurs mètres, s’enfuyant dans un tourbillon désordonné. Babelda hurla et se laissa tomber dans la paille, dans une veine tentative pour échapper aux créatures apeurées, attirant dans sa chute Javaah. Quelques bêtes sautèrent par-dessus leurs corps allongés, l’une d’elles planta son sabot à quelques centimètres à peine du visage de Babelda –lui arrachant un second cri hystérique. Quelques secondes plus tard –qui parurent durer un siècle- tous les Bicornes avaient fuis. Ne restait plus qu’une monstruosité, plantée à quelques mètres des deux demoiselles.

L’ancien roi vint se planter devant elles, comme pour les protéger, faisant barrage de son corps. Encore tremblantes, les deux amies se redressèrent, restant collées l’une contre l’autre. Babelda sentit Javaah se crisper de tout son corps, et bientôt, une fumée blanchâtre, presque translucide, s’échappa de sa main droite –celle la plus éloignée de Babelda. Le nuage vaporeux s’étira en de longs filaments, qui contournèrent le réprouvé, avant d’aller embrasser la créature qui venait d’esquisser quelques pas dans leur direction. Celle-ci, touchée par le poison paralysant que dégageait Javaah, trébucha et tomba au sol, aux pieds de leur protecteur. Babelda, qui semblait ne pas avoir repris son souffle depuis que les évènements s’étaient chamboulés, respira de nouveau. Mais la Mord’th, épuisée par l’effort qu’elle venait de fournir, s’affaissa dans ses ras.  Elle la retint de justesse et l’aida à s’assoir dans la paille. « Ne bouge pas, on s’en occupe. »

Elle s’approcha de la carcasse et de leur gardien. « Je suppose que c’est lui. » Un rire, mi- hystérique mi- soulagé s’échappa de la gorge de Babelda. « Et bien, on l’a trouvé ! » Constat tristement inutile. « Et… Qu’est-ce qu’on va en faire ? On ne va pas la tuer, n’est pas ? » Babelda adressa un regard menaçant au réprouvé, comme pour lui interdire cette possibilité. « Peut-être le transporter à l’écart du village ? Avec de la chance, il ne retrouvera pas le chemin ? » Seulement, pour l’emmener suffisamment loin, il leur faudrait plusieurs heures, et le poison de Javaah se dissiperait d’ici quelques minutes. Inspirant profondément, la jeune femme s’accroupit, tenant sa tête entre ses deux mains toujours tremblantes. « Tu penses qu’il s’agit réellement d’un bélua ? ».

Babelda observa le corps inerte, étalé à ses pieds. C’est alors qu’elle repéra un pendentif attaché autour de son coup. Peut-être que si elle réussissait à le lui arracher, elle pourrait lire ce qui s’était passé. Peut-être réussirait-elle à comprendre ce qu’il lui était arrivé ? Prise d’un élan de courage, la jeune femme se remit sur ses jambes, et glissa sa main sur celle de Zeleph « J’ai besoin de ça, s’il te plait ». Sans vraiment attendre son consentement, elle prit sa lame et s’approcha de la créature. Elle s’accroupit à côté de sa tête et coupa le lien en cuir, se redressant avec précipitation pour s’éloigner du danger. « Merci » conclut-elle en rendant l’arme à son propriétaire.

Tournant le dos à Zéleph dans un excès de pudeur, Babelda referma les mains sur l’objet qu’elle avait volé. Il s’agissait d’une pierre bleutée, taillée en pointe irrégulière. Elle se concentra et ouvrit son esprit aux images qui la submergèrent.

Tu es tranquillement installé dans la paille, lorsque quelque chose te dérange. Une présence inhabituelle. Elle rode, dangereuse. Tu te lèves pour voir qui vient t’importuner de la sorte. Se concentrant d’avantage, Babelda remonta plus loin dans les couches de souvenirs, ne souhaitant pas voir la scène qu’elle venait elle-même de vivre.La nuit est tombée. Tu t’extirpes de ta cachète et rejoins les prés. Dans une rage furieuse, tu traces des symboles. Des runes. Sensées te protéger. Pourtant, elles ont échouées. Tu as l’esprit embrouillé, tu es en colère, et effrayé par ce que tu fais. Tu n’es même plus humain. Le décore change à nouveau, quittant le champ de blé pour te rapprocher des habitations. Tu es à quelques mètres d’eux. Tu veux les tuer, les décimer. Non ! Ce n’est pas vrai ! Scié entre deux sentiments contraire –une rage folle et un semblant de lucidité- tu fuis. Lorsqu’un cri s’élève dans la nuit. Un cri qui t’appelle. Tu veux trouver a source. Tu veux comprendre Tu…

La tête tournant dangereusement, Babelda revint dans la réalité. Le souvenir venait de la rejeter. Il remontait à trop loin. Prise de nausée, la jeune femme se mit à gémir. Essayant de reprendre son souffle, elle tourna la tête vers le réprouvé. « Il ne… Il n’avait pas l’air de vous vouloir du mal. Enfin, pas totalement… Il était perdu. Il ne savait même pas ce qu’il faisait… Et les symboles… Je crois qu’il espérait que ça l’aiderait… » Fronçant les sourcils, elle ouvrit les doigts et posa le bijou sur le sol, regrettant de ne pas voir ce qu’il s’était passé ensuite. Malheureusement, elle ne pouvait se risquer à replonger dans le passer, sa santé en prendrait un coup. « Tu crois que ça pourrait reprendre forme humaine ? »

En tout cas, une chose était sûre. Il fallait trouver un moyen pour qu’elle ne fasse plus de mal aux villageois, et vite.

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Le mystère des cercles [Quête ϟ PV Zéleph]

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