Je n’aurais jamais pensé que je finirais pas m’en allée loin de chez moi en y laissant tout ce qui me rattachais à mon passé. Pourtant, c’était bien pour retrouver beaucoup plus que je le faisais. Une certaine crainte était née en moi. L’idée de m’en allée sans savoir ou je me rendais était quelque chose effrayant. Pourtant, je savais que c’était la meilleure chose à faire, force de constater que je n’avais fait aucun progrès, même si on ne pouvait pas dire que j’en avais fait un seul depuis ce qu’il c’était passée. Je n’avais donc pas vraiment le choix que d’essayer d’autre solution, espérant qu’elles m’offrent plus de résulta.
Je n’avais pas vraiment su ou me diriger, par où commencer. Elle m’avait dit de me laisser guider et d’allée ou ça me chantait, mais vu la taille de ce monde, autant dire que ma décision avait seulement été de prendre une direction sans vraiment savoir ou est ce qu’elle me mènerait. Rapidement, j’avais donc dû faire une halte et heureusement pour moi j’étais tombée sur un village assez accueillant. La première chose que je fis, c’est de chercher une auberge pour la nuit qui allait bientôt tombée, mais surtout j’avais besoin de me désaltérée un minimum. Le village étant située dans un environnement beaucoup plus chaud, voir plus sec que j’avais l’habitude, je me disais qu’il ne valait mieux pas que je reste ici trop longtemps.
Je fini par en trouver une assez rapidement, celle-ci semblait bien accueillante, pas énormément de client, mais sans être vide pour autant. Étrangement, il y faisait frais, sans doute que le propriétaire ou un employé qui utilisais sa magie. Je m’étais installer à une table, demandant un repas et surtout une boisson fraiche et je passai mon temps à regarder un peu qui se trouvait ici, peut être espérais je qu’un visage me dirait quelque chose, ou que quelqu’un me reconnaitrait. Le souci c’est que c’était trompeur, comment différencier ceux qui me connaissais réellement et ceux qui me connaissait que par mon ancien statut ? Mais heureusement, je savais que je pouvais compter sur Ielenia pour m’aider, la louve avait en effet décider de m’accompagner, laissant son compagnon avec les enfants. Elle ne m’avait jamais abandonné et je lui en étais très reconnaissante, surtout en sachant qu’elle aide précieuse elle pourra m’apporter.
Mais alors que j’étais perdue dans mes pensée, des cris m’en firent sortir rapidement, tournant la tête dans leur direction comme la plupart des clients, je regardais deux hommes, d’où un assez âgée essayer de rester calme face au jeune qui, d’après ce que j’entendais, le prenais pour un fou. «Vous croyez vraiment que je vais allez me perdre le dedans ? même vous, vous avez avouée n’avoir jamais osée y mettre les pieds ! seul un inconscient ou quelqu’un qui ne connaitrait pas toute l’histoire oserais s’y rendre. Et laisser-moi vous dire que vous ne trouverez personne ici, on sait tous que c’est un endroit dangereux. » le jeune c’était alors levée et était partit, laissant le veille homme seul, visiblement assez attristée. Je n’aimais pas vraiment voir ça, je me levais alors pour essayer de l’aider. «Monsieur, excuser moi, mais j’ai cru que vous aviez besoin d’aide ?»L’homme leva un instant les yeux vers moi avant de baisser la tête une nouvelle fois. «C’est bien gentil jeune fille de vouloir m’aider, mais je me demande s’il n’a pas raison, mon rêve est peut être simplement irréalisable.» « Et si vous me laissiez en juger ? expliquer moi en quoi je pourrais vous être utile et je verrais par la suite si je peux, ou non vous venir en aide.» Apres un moment d’hésitation, il avait fini par se redresser et m’invita à m’installer à cotée de lui. «Pas loin d’ici, dans le désert lui-même se trouve une pyramide, seulement, personne ne sais ce qui se trouve à son sommet. Une malédiction toucherait tout personne ayant osée y pénétrée. Pourtant, je suis certaine quand dans la tombe de ce roi se trouve un magnifique trésor, une merveilleuse histoire ou encore des écrits apportant un grand savoir. Tout ce que je peux certifier, c’est que ça doit être extrêmement précieux vu tous les pièges et mystère entourant ce lieu. Mais voilà, à cause de cette fameuse malédiction, personne n’ose s’aventurée là-dedans, moi-même j’en ai jamais eu la force et le courage. Et maintenant c’est bien trop tard, je suis trop vieux. Je cherche donc quelqu’un qui accepterais de s’y rendre pour moi. Mais l’autre jeune homme à raison, c’est insensé. Qui mettrait sa vie en jeune pour le rêve d’une vieillard… » Effectivement, il n’était pas simple de prendre la décision de l’aider, mais il y avait quelque chose qui me marqua directement dans ce qu’il m’avait racontée, c’était sa sincérité. Il n’avait pas caché volontairement que c’était dangereux, que personne, que personne n’avait jamais réussi à en savoir plus. «Ecoutée, je ne vous promet rien mais je vais y allée. Je ne sais pas si je reviendrais avec les réponses»L’homme me regardais surpris, j’avais l’impression qu’il était partagé entre gratitude et doute. «Madame, est ce que vous avez bien entendu ce que je viens de vous dire ? ce n’est pas que je ne vous crois pas capable de le faire, mais…» «Comme je vous l’ai dis, je ne vous promet pas de réussir. Car si je voie que ca deviens trop dangereux, je ferais marche arrière. Mais je veux vous aider. » «Ph, si vous saviez à quel point je vous en suis reconnaissant, le fait même que vous essayez me remplit de joie. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je vous l’offre, tient je vous offre votre repas et votre séjour ici d’ailleurs.» J’avais eu beau lui expliquer que ce n’étais pas nécessaire, ça avait été inutile et je m’étais résignée à le laissée faire.
Il fût décider que je partirais le lendemain, le temps de préparée un sac contenant assez de provision pour non seulement le voyage allée et retour, mais aussi les quelques jours que je risquais de passée là-bas. Au début, j’avais crus que la louve ne voudrait pas que je m’y rende, mais étrangement elle resta calme et silencieuse. Au début, j’avais pensée lui demander ce qu’elle en pensait, mais finalement je préférais m’abstenir, ne voulant pas qu’elle se réveille et change d’avis. Une fois que tout fut fin pres, je montais dans ma chambre avec la ferme intention de me reposer.
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Dim 03 Juil 2016, 03:35
Le regard absent, Livaï fixait le verre vide devant lui. Ses idées moroses le noyaient chaque seconde qui s’écoulait dans les abysses d’une déprime profonde. Cela n’arrivait pas souvent, mais lorsque l’humain troquait son habituel sourire sarcastique pour un masque dépressif, il avait tendance à devenir imperméable aux habituelles simplicités de la vie et absolument infecte. Dans ces moments-là, son ange gardien préférait le laisser seul face à lui-même. Elle avait déjà essayé vainement à plusieurs reprises de le tirer de cet état léthargique sans pour autant y arriver. Et la seule chose à faire était d’attendre qu’il s’extirpe lui-même de cette spirale cauchemardesque. C’est ainsi, que seul dans sa forteresse imprenable, l’humain se perdait dans des souvenirs lointains et douloureux. Les bulles du passé brouillaient toujours plus sa vision, en engourdissant ses membres, et en faisant contracter ses doigts autour du verre. Totalement isolé de ce qu'il entourait, il ne remarqua pas les clients attablés non loin de lui, ni même la jolie poupée qui avait fait son entrée dans la salle bondée de quidams. En temps normal, il aurait remarqué sa démarche aérienne, ses formes harmonieuses et l’aura lumineuse qui émanait naturellement d’elle. Un éclat de voix attira son attention, l’obligeant à refaire brusquement surface. Le réveil était presque aussi douloureux que ses dernières pensées. L’humain arqua un sourcil en examinant la table voisine. Ils parlaient fort, du moins suffisamment pour qu’il comprenne les grandes lignes de la discussion mouvementée. Il s’accouda à la table et laissa sa tête encore lourde s’appuyer sur son poing. II baya à s’en décrocher la mâchoire et se recula sur sa chaise en faisant exprès de faire grincer les pieds sur le sol. Les mains derrière la tête, sans même un seul regard vers les clients qui l’observaient sans comprendre ses manières, il se dirigea tranquillement vers la porte dans une démarche ubuesque, disparaissant au détour du couloir. La blondinette l’avait interpellé. Il ignorait pourquoi elle tenait absolument à risquer sa vie dans la pyramide maudite mais l’appel du danger et des trésors que celle-ci pouvait regorger venait d’enflammer son regard d’une étincelle nouvelle. Sa soif d’aventure venait de balayer ses idées moroses laissant place à l’excitation. L’adrénaline animait ses membres, lui faisant monter quatre à quatre les marches pour rejoindre sa chambre. Il rassembla ses affaires à la hâte, fourrant sans ménagement les quelques breloques qu’il trimballait partout et se retourna vers le couloir. Le craquement du bois, laissait entrevoir l’approche d’un poids plume. « Elle » sans l’ombre d’un doute. Son sourire s’agrandit alors qu’il passait la main sur son visage pour y essuyer le résidu de ses idées noires. « Elle » tombait à point nommé et il comptait bien ne pas attendre une minute de plus pour le lui faire savoir. Dans le même élan, il attrapa son sac en le passant par-dessus son épaule et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit sans ménagement. Les charnières chancelèrent dans un grincement sinistre, alors que la porte rebondissait contre la cloison, faisant sursauter la divine créature aux reflets d’or. Planté devant elle, un sourire charmeur sur les lèvres, Livaï la dévorait d’un regard appréciateur. Il prenait pleinement conscience du potentiel de la demoiselle, promenant son regard sur les formes rebondies qu’il devinait sous la finesse du tissu, se perdant dans le creux de sa poitrine avant de remonter ses yeux sur ses lèvres. Il arqua un sourcil en sentant la vague d’adrénaline le submerger et prit une grande inspiration en passant sa main dans les cheveux pour les tirer vers l’arrière.
- Salut… Je vous ai entendu toi et le vieux en bas… Souffla-t-il d’un ton décontracté. Je sais que cela ne se fait sûrement pas et non loin de moi l’idée de me montrer impoli, continua-t-il en détournant les yeux. Mais tu auras besoin de moi. Son regard accrocha le sien, imposant l’étincelle brillante de son regard et le débordement d’enthousiasme qui s’émanait à présent de lui.
- Je connais la région… Et je connais surtout les brigands du coin… Les pilleurs de tombes, les marchands d’esclaves… Une jolie fille ici, ça ne fait jamais long feu surtout si elle court au-devant des ennuis. Avant même qu’elle n’ouvre la bouche, Livaï s’approcha d’un pas, sans pour autant envahir son espace et s’appuya sur son avant-bras contre le mur pour mieux la surplomber.
- Cette pyramide regorge de créatures d’outre-tombe et moi je les ai déjà affronté. Il étira ses lèvres d’un sourire suffisant avant de baisser la tête pour contenir son excitation.
- Ce n'était pas joli joli. Mais il me manque une chose que toi tu sembles avoir... Ses pupilles se contractèrent laissant planer la discutable impression qu’il essayait de se montrer soudainement plus sérieux.
- J’ai la fâcheuse tendance à manquer de jugement… Il me manque l’intuition d’une femme. Le recul et l’analyse… Appelle sa la touche féminine… Le doigté d’une femme dans des cas épineux est toujours fort appréciable. Il se redressa dans un débordement d’assurance et ouvrit ses bras comme s'il faisait l’étalage de sa proposition.
- Qu’est-ce que tu en dis? Mon petit avantage à annihiler la magie et ton « doigté »? Pour un partage équitable de la récompense. En tout bien tout honneur. Conclu t-il en levant les mains et jouant de son plus beau sourire. Elle était libre d’accepter son offre, libre de la refuser. Livaï ne s’en offusquerait pas le moins du monde. Sa vie était une succession de paris tous plus fous les uns que les autres. Il fallait aller au-devant des audacieuses rencontres. Sans folie, le monde ne serait pas ce qu’il est. Livaï le savait c’était les gens comme lui créait les opportunités.
- Partante pour la plus folle des aventures?
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Dim 03 Juil 2016, 15:51
L'aventure mortelle
Perdue quelque peu dans mes penser, me demandant ce qui m’attendait réellement dans cette pyramide, je n’avais pas fait attention au fait que quelqu’un nous avait non seulement écoutée, mais qu’en plus il semblait plus qu’intéresser par ce qui avait été dit. Quand il m’avait rattrapé et abordé, j’avais été surprise et la réaction d’Ielenia ne c’était pas fait attendre, montrant les crocs et grognant face à l’inconnu, je posais ma main sur sa tête pour la calmer pendant qu’il m’expliquait son geste. Il était intéressant qu’il se juge directement indispensable pour l’aventure que je m’apprêtais à vivre. Il était assez audacieux de venir me parler ainsi d’être aussi directe. Cependant, je devais avouer que s’il avait réellement déjà été dans ces lieux se serait un atout plus qu’appréciable. Surtout qu’à ses paroles j’avais compris qu’il s’agissait d’un humain et il est vrai que sa capacité innée serait tout autant intéressante. Je m’étais cependant reculer, s’il ne semblait pas animé de mauvaise intention, il était quelque peu… encombrant ? «Il est vrai que si vous avez déjà visiter les lieux, votre présence ne serais que bénéfique. Mais vous qui me parler de créature et de dangers, pourquoi voulez-vous y retrouver en connaissant parfaitement le danger des lieux ?»Ce n’était pas une mauvaise curiosité, disons que je voulais seulement être certaine de ses motivations pour ne pas l’entrainer avec moi dans un mort certaine. Mais en même temps, s’il c’était proposer aussi hâtivement, on pouvait supposer que pour lui la décision était prise. «Je comptais partir demain matin, je crois qu’une bonne nuit de sommeil ne nous fera pas de mal. On se retrouve devant l’auberge à l’aube, ça vous vas ? oh, puise que nous allons voyager ensemble, est ce que je pourrais connaitre votre nom ? le mien est Nydelia et cette louve, c’est Ielenia.» Une fois les présentations faite je pris congé pour aller me reposée.
Une fois dans la chambre, Ielenia sauta sur le lit et me fixais un moment, sentant son regard, je fini par lui demander ce qu’il y avait. *Tu es vraiment obliger de dire oui à n’importe qui ?* «Il a déjà été sur les lieux. Vu l’endroit, c’est plus qu’un avantage tu ne crois pas ?» *Si bien sûr, mais…Enfin, fait comme tu le sens, mais soit prudente.* Elle se coucha sans rajouter un mot de plus. Je me demandais alors ce que j’avais pu faire avant pour qu’elle soit si protectrice et méfiante envers les étrangers. C’était comme si elle avait peur sans que je ne sache pourquoi. Je fini alors de me préparer et j’allais rapidement me coucher.
A l’aube comme prévu, j’attendis le jeune homme et ont pu se mettre en route. «Dit, toi qui t’est déjà rendu là-bas, est ce que tu serais m’en dire plus au sujet de cette pyramide, car personnellement je n’y connais absolument rien sur cet endroit.» Autant rendre utile le temps du voyage en lui demandant plus d’information possible. Car une fois que l’on serait à l’intérieur, je supposais que l’on n’aurait pas vraiment tout le temps qu’on voudrait pour discuter. «En fait, sans vouloir être indiscrète, dans quel circonstance tu t’ai déjà rendu la dedans ?» J’avais repenser à ce que m’avais dit Ielenia, donc lui demander les raisons qui l’avait fait se rendre là-bas la premier fois me permettrais peut être de savoir s’il m’avait mentit simplement pour m’accompagner ou non. Même s’il est vrai que je n’avais aucun moyen de le savoir.
Le voyage fut assez long et surtout éprouvant. Le soleil nous brulait la peau, on devait quelque fois marcher les yeux plisser et nous protéger du sable et surtout marcher aussi longtemps sur du sable était fatiguant. Mais finalement je la vis, se découpant de l’horizon la pyramide était enfin devant mes yeux. M’approchant, je ne vis pas d’entrée et je demandai à mon compagnon ou ce qu’elle était. Cependant, alors que mon regard se promenais sur l’édifice, mon cœur se serra sans que je ne comprenne pourquoi, ce n’était pas de la peur ou de l’appréhension, c’était une autre sensation que je ne savais pas expliquer et c’était troublant. Croisant le regard de la louve qui me regardais comme si elle attendait quelque chose, je compris que j’étais sans doute déjà venue ici, mais pas seulement, cet endroit devait avoir une certaine importance dans ma passée. Peut-être quand voyageant à l’intérieur j’en serais plus ?
Il était assez rare de capturer l’attention de Livaï, du moins suffisamment longtemps pour qu’il daigne s’intéresser à une personne. Il se contentait de survoler le monde, gardant à l’esprit un seul objectif, celui qui pourrait l’amener au sommet de sa consécration. Et si pour cela, il devait feindre une quelconque implication, il n’hésiterait pas le moins du monde. Pourtant cette fois-ci, c’était bien different. Livaï se perdait dans la contemplation de la jeune femme aux boucles d’or. Il y avait chez elle une certaine dose de légèreté, si savamment pesée, que cela ne pouvait que révéler une noble éducation. L’humain souriait bêtement, elle n’était pas le genre de femme qu’il avait l’habitude de fréquenter ni même d’attirer mais quelque chose chez elle l’inspirait. Il étira ses lèvres dans un sourire charmeur et pencha légèrement sa tête sur le côté pour faire glisser quelques mèches de cheveux sur son front. Elle le mettait mal à l’aise, faisant vaciller son habituelle assurance qui l’obligea aussitôt à se retrancher derrière sa main qu’il passa nerveusement dans ses cheveux. Elle le perdait, le laissant complètement coi face à son aura angélique. Une fois sa main ramenée au-dessus du sommet de son crâne, il écarta ses doigts pour laisser retomber ses mèches dans un désordre étudié. L’humain connaissait ses points forts, les étaler c’était se conforter dans sa position. Il n’était pas question qu’elle arrive à le déstabiliser, du moins pas aussi facilement, sur un coup aussi simple qu’un sourire et une vague apparence olympienne. Il ne l’accepterait jamais. Ses propos l’amusèrent. Il ne s’était pas montré suffisamment clair concernant ses motivations l’induisant visiblement dans l’erreur. Il pinça ses lèvres et dans une grande inspiration, il reprit avec nonchalance.
- J’ai dit que j’avais déjà combattu des morts-vivants, pas que j’étais allé dans cette pyramide. Jusqu’à présent cela ne m’était même pas venu à l’esprit. Il la dévisagea avec intérêt s’empressant de préciser avant qu’elle ne se fasse de mauvaises idées. - Je suis du genre à bouger au-devant du danger, surtout s’il y a fort à gagner… Les trésors que renferme cette pyramide m’intéressent… Mais y aller seul serait suicidaire. L’occasion fait le larron, comme on dit, finit-il par rigoler. Il avait beau jouer de ses charmes, utiliser l’humour, il ne s’en sentait pas moins à l’aise. Sa voix aussi claire que les fontaines avaient un drôle d’effet sur lui. Il écouta sa présentation avec la solennité d’un discours officiel, contrastant cruellement avec son habituel dédain. Même son non sonnait comme une incantation divine. Il le répéta mentalement pour se familiariser avec la consonance et inclina sa tête en respect.
- Je suis Livaï… Lévi… aussi… Comme tu préféreras. Cette précision le fit grimacer. Cela ne faisait que traduire le trouble qui régissait maintenant ses pensées. Dans d’autres circonstances, il n’aurait jamais précisé un élément aussi ridicule. Il détourna le regard et soupira de frustration. Elle prenait congé le laissant bêtement sur le seuil du couloir. Lui qui voulait partir de suite, ne pas lui laisser le choix, il se retrouvait pieds et poings liés face à la déconcertante présence de cette femme qui imposait ses envies avec facilité. Seul face à lui-même et cet échec, il se retourna vers sa chambre. Livaï trouva difficilement le sommeil cette nuit-là. Il avait somnolé plus qu’autre chose, bien trop excité par l’annonce du lendemain qui s’annonçait plus que distrayant. Il s’était couché sur le dos, tout habillé et avait fixé le plafond jusqu’à une heure bien avancé. Les odeurs des préparatifs du petit déjeuner et les bruits de l’agitation matinales l’éveillèrent brusquement. Assis sur le lit, il peina à reprendre ses idées. Le jour était levé depuis peu mais peut-être que la belle au reflet d’or s’était déjà présenté. Sans attendre, il s’extirpa des draps encore tièdes et attrapa son sac. Avec empressement, il descendit les marches et arriva dans la salle principale en baillant outrageusement, avant de reporter son attention sur l’ensemble des badauds. Elle n’était pas là. Cette simple constatation lui fit pousser un soupire d’agacement qu’il s’empressa d’effacer au profit d’une moue de déception. Quelques pas lui sifflent pour gagner le comptoir et interpeller le tavernier.
- Il y avait une blonde hier… L’homme aux airs affables le dévisagea d'un oeil morne avant de continuer à essuyer son verre.
- Elle est dehors… Livai arqua un sourcil, puis retourna la tête en direction de la fenêtre. Il pencha son corps vers l’arrière dans une contorsion grotesque avant de sourire bêtement. L’homme pianota des doigts sur le bar, recentrant l’attention de l’humain.
- Cela fera 2 pièces d’or l’ami… Sans même jeter un regard à l’homme derrière le comptoir, Livaï jette une bourse d’argent avant d’emboiter le pas vers la sortie. Le tavernier comptait ses pièces avec concentration, soupirant de soulagement en constatant qu’il y avait plus que le compte. L’humain avait beau avoir un caractère discutable, il payait ses dettes si elles étaient justifiées. Cette rencontre avec la belle inconnue valait largement ce qu’il avait laissé sur le comptoir, et la douce vision qu’elle offrait à ses yeux, un pourboire plus que conséquent. Il lorgna ses formes dans un sourire vorace qu’il s’empressa d’effacer en la voyant se tourner vers lui. Il réajusta sa posture en passant sa main dans ses cheveux et s’adressa à elle d’une voix mielleuse.
- Bon matin… Prête pour une virée?
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Sam 16 Juil 2016, 14:23
L'aventure mortelle
Cet homme avait un comportement assez particulier, enfin disons que je n’arrivais pas à définir quel genre de personne c’était réellement. Mais finalement ça pouvait donner lieu à un rencontre bien intéressante. Il m’avait donné son nom, ainsi que son surnom qui m’étonna, je lui avais simplement répondu par le mien. Cependant, j’avais mal compris quand il m’avait parler de mort vivant, c’était plutôt d’une manier général qu’il les avait déjà affrontées. Mais finalement ça revenait au même, au moins il savait ce que l’on pouvait rencontrer sur notre chemin, même si en restant honnête, ce ne serais sans doute qu’une petite partie de ce que nous pourrions rencontrée. Qui sait ce qui pouvait encore se cacher à l’intérieur, que ce soit des créatures monstrueuses bien sûr, mais aussi des pièges divers.
Une fois arriver, je regardais la pyramide en cherchant une entrée. Mais Ielenia me devança. Elle avait couru jusqu’à un endroit et avait creusée un peu, découvrant dès lors une ouverture cacher dans le sable. «Comment est-ce que tu savais que c’était par-là toi ? » *Car on y a déjà mis les pieds, prend de quoi éclairée par compte.* Je fis alors signe a Livaïe et pris le contrôle de la lumière nous entourant pour qu’elle nous suive dans la pénombre. Le couloir de l’entrée était bas et rempli de sable, on était obligé de marcher accroupi, limite à quatre pattes par moment, ce qui rendait le voyage assez inconfortable. Mais heureusement il ne fut pas bien long et on finit rapidement par ressortir dans une pièce vide. Celle-ci contenait cependant plusieurs passages et je ne savais pas vraiment le quel prendre. Je demandais à Ielenia qui m’appris qu’elle ne s’en souvenait plus tellement que c’était compliquer de s’y retrouver. «Il va falloir que l’on trace notre chemin pour qu’ont sachent ou nous diriger en cas de fuite. J’ai de quoi tracer un plan, c’est déjà ça, mais si on doit courir, ce ne sera sans doute pas pratique. » Tout en parlant, j’avais commencé à chercher des parchemin dans mon sac ainsi de quoi tracer le chemin. Bon pour le moment il n’y avait pas grand-chose à faire un trait pour l’entrée et un carrée pour cette pièce et c’était bon, plus qu’à trouver ou nous devions allez maintenant.
Il y avait un chemin qui semblait grimper et je dois avouer que j’étais tenter de prendre celui-là, après tout notre but était d’arriver à monter au sommet. Mais c’était sans doute trop simple. «Si tu n’y voie pas d’inconvénient, on va prendre le chemin de droit. Si on se rend compte que ce dernier n’amène nulle part, alors on prendra celui qui monte, mais je ne crois pas qu’il soit le bon néanmoins. » Traçants la nouvelle ligne, je m’engouffrais dans le chemin tout en faisant attention à l’endroit où je m’étais les pieds. J’admirais l’architecture tout en avançant, bien sûr il y avait beaucoup de mur assez basique fait de pierre ocre, mais il y avait aussi ces colonnes sculpte. De plus contrairement à ce que j’aurais cru, il faisait frais dans cette endroit et l’obscurité n’était heureusement pas un problème.
On finit par arriver dans une nouvelle pièce, légèrement plus grande et ne contenant qu’un seul passage. Il y avait le reste de torche sur le mur et j’en tendis une à Livaï. « Il vaut mieux que nous ayons chacun une source de lumière, on ne sait jamais si nous venions à être séparer, même s’il vaut mieux éviter. De plus…» Je n’eut pas le loisir de continuer ma phrase, dès que Ielenia fut entrée complétement dans la pièce, les deux passages se fermèrent et on avait plus la possibilité de revenir en arrière. «Bon, ben le tout c’est de ne pas paniquer et de trouver une solution. » J’essayais vraiment de rester sereine, ça ne servais a rien de paniquer pour le moment et il nous fallait juste trouver le moyen de nous sortir de là. De tout manier, de ce que je savais il y avait toujours un moyen quelconque de sortir de ce genre de piège. Je commençais a regarder les mur nous entourant et si au début je ne trouvais rien, je fini par apercevoir quelque chose, frottant légèrement le mur, je pu y lire un inscription.
« D'abord, pense au premier de ce qu'il faut apprendre Lorsque l'on ne sait rien à l'âge le plus tendre. Ensuite, dis-moi donc ce que fait par naissance Celui qui, au palais, a élu résidence. Enfin, pour découvrir la dernière donnée Il suffit de la prendre à la fin de l'année. Tu connaîtras ainsi la créature immonde Que tu n'embrasserais pour rien au monde »
«Une énigme, mais que ce passera il si non donnons la mauvaise réponse ?» en dessous du texte se trouvais un ligne, comme pour nous dire que nous devions entré notre réponse là en la gravant. Du coup, si ce n’était pas bon, c’était fichu. 831 mots
Livaï avait suivi Nydelia, les bras derrière sa nuque, laissant à quelques reprises ses yeux se perdre dans le balancement hypnotique de ses boucles angéliques. Elle n'avait pas dit un mot durant tout le trajet plongeant l'humain dans ses pensées. Il n'avait pas vraiment l'habitude de se montrer calme, lui qui débordait habituellement d'arrogance pour monopoliser l'attention et étaler sa fierté, se voyait renvoyer à une place à laquelle curieusement, il ne demandait qu'à être. Fièrement posté à ses côtés, étrangement sérieux, il marchait dans les pas de cette jeune femme mystérieuse. Son aura olympienne, lui donnait les allures d'une reine. Son port de tête gracieux et sa légèreté laissait planer autour d'elle un sentiment de grandeur que même les éclats des astres ne pouvaient dissiper. Le soleil écrasant et le vent faisant tournoyer les grains de sable à ses pieds, laissant croire qu'elle en traçait le chemin, pliant la nature à sa volonté. Telle une déesse, elle arpentait les terres arides ne semblant souffrir aucunement de la morsure du climat, contrairement à Livaï qui venait de nouer un tissu imbibé d'eau sur sa tête. Il avait beau donner de lui-même, le naturel revenait au galop. Lui, l'humain au tempérament clownesque et parfois exécrable, elle, le calme personnifié, la sagesse et la beauté. Il figea son regard et secoua sa tête dans un large sourire. Oui, à trop la regarder, Livaï aurait pu s'y perdre. Si peu de femmes régnaient en ce monde et lui donnaient envie de se montrer sous son meilleur jour, elle était de celles qu'il aurait pu suivre au bout du monde. Tant soit peu qu'elle était du genre à inspirer de grands destins, il lui aurait voué une confiance aveugle. Mais elle ne semblait pas comme cela, la rendant unique en son genre. Livaï la rattrapa non sans mal au pied de la pyramide. Elle l'étonna par son habilité à trouver l'entrée. Elle ou son familier, il n’aurait pu le dire. À bien les observer, ces deux là semblaient communiquer entre elles. Beaucoup de mystères entouraient cet étrange duo qui se frayait un passage dans le dédale des ruines ensablées. Des torches s'étaient allumées dès qu'ils avaient posé un pied dans la pyramide, comme le déclic d'un piège se mettant en marche pour se refermer sur eux. Un endroit maudit et conçu pour cela, il n'y avait pas à en douter. Nydelia toujours dans ses pensées, faisait fit de tous ses détails. Elle traçait un chemin sur des bouts de papier que l'humain observait du coin de l'oeil. Lui, il ne savait pas vraiment lire, personne ne lui avait appris. Il finit par comprendre l'idée de la jeune femme l'obligeant à réfléchir plus que de raison. Son esprit bouillonnait dans une réflexion qu'il n'avait pourtant pas l'habitude de faire. Elle lui donnait l'envie de se dépasser, de lui prouver que sa présence n'était pas futile, ni un caprice de sa part. Il se renfrogna brusquement en prenant les devants et ouvrit le chemin. Une pièce immense s'imposa à eux. Plus sombre que le couloir, elle semblait desservir plusieurs passages. L'humain y entra avec précaution, attrapant la torche que Nydelia lui tendait dans un regard se destinant à la remercier. Des portes en pierres condamnèrent brusquement les entrées, les laissant statufiés dans l’obscurité. Livaï ne se résigna pas pour autant, s’accroupissant au centre la pièce pour en étudier chaque recoin, chaque élément, chaque vestige, dans une attitude plus que studieuse. Les mots de Nydelia raisonnèrent dans son esprit avant qu'il ne se retourne vers elle en armant son épée. Une énigme, voilà qui n'était pas son fort. Il essaya de s'y résoudre, tentant vainement d'assembler des bouts d'hypothèses. Un bébé apprenait à parler… Mais « parler » n'était pas vraiment une réponse, il s'en doutait. Sûrement une réponse d'érudit, ce qu'il n'était pas. Ses yeux s’écarquillèrent à la lumière de cette réflexion. Ce pouvait-il que cela soit en rapport avec la maitrise des lettres? Et dans ce cas la première lettre, donc le « A ». Plutôt fier de cette victoire intérieure, il écouta les appréhensions de Nydelia l'obligeant à se concentrer davantage. La deuxième partie n'était pas difficile. Celui qui vivait dans un palais était un roi, ou une reine. Ce qu'ils faisaient était régner.
- A… A- règne… Souffla t-Il en tendant sa torche dans l'obscurité. En voyant les bestioles descendre sur les murs et recouvrir le décor dans une nuée obscure, il s’agita brusquement.
- Araignées… Je déteste ses petites sal… Ses mots s'étouffèrent en voyant se détacher de l'ombre une créature gigantesque à la hauteur de la pièce. Livaï ouvrit la bouche, en laissant retomber lentement son épée dans le sable. Ça, c’était plus qu’une épreuve…
- Ny… Nydelia… Dépêche toi décrire ça… Hurla t-il en armant son bras. Elle était la seule à pouvoir le faire. Lui, il ferait diversion. Il s'élança droit vers la créature essayant d'éviter ses pattes acérées. Le sol trembla alors qu'il frappait de toutes ses forces dans la créature ne l'égratignant que partiellement. Les plus petites lui grimpaient dessus noyant progressivement l'humain dans cet océan grouillant et mordant. C’était un cauchemar mouvant, une chose dont Livaï aurait préféré ne jamais s’y frotter.
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Dim 31 Juil 2016, 23:02
L'aventure mortelle
J’étais en train de réfléchir à la solution quand les réflexions de Livai se fit entendre. Quand il eut fini les deux premier partie, j’eu un frisson. Avec ce qu’il avait trouvé il n’était plus compliquer de comprendre la suite et effectivement je n’embrasserais cette créature en aucune façon. Cependant, alors que j’allais le féliciter, une immense créature apparu soudainement et il avait réagis rapidement. M’ordonnant de noter sa réponse je restais cependant un moment immobile en le voyant s’attaquer à la créature. J’avais sentis quelque chose me frôler, mais c’était Ielenia qui fonçais dans la mêler. Reprenant mes esprits, je me tournais vers le mur et je saisi rapidement un bout de cailloux. J’essayais d’être le plus précise possible, mais j’avais la main qui tremblait et je n’avais pas facile pour écrire la réponse qu’ont avaient trouver. J’espérais vraiment que l’apparition du monstre était bon signe, car dans le cas contraire on était vraiment mal barrée. Une fois le mot fini, rien ne se passais directement, j’étais horrifier, mais quelque instant après un craquement se fit entendre et ont pu remarquer que la porte s’ouvrait enfin. «Vite dépêcher vous ! » je m’engouffrais dans l’ouverture et remarquais avec soulagement qu’elle n’était pas assez grande pour laisser passer la créature. La porte se referma une fois tout le monde passé sur une des pattes de la créature, celle-ci poussa un cri puis le calme revient dans la pièce.
«Ça va, vous allez bien tous les deux ? » Ielenia s’approchais vers moi et je remarquais un peu de sang sur son pelage, visiblement elle avait été blesser sur le flanc. Je m’accroupie près d’elle et commençais à refermer sa blessure. «Et toi ça va ? si tu es blesser je peux faire quelque chose. » J’avais attendu sa réponse, puis j’avais regardé autour de moi. On se retrouvaient dans un nouveau couloir qui semblait partir dans deux directions. Je regardais la louve, mais elle ne semblait pas se souvenir du chemin que nous devions prendre. Je traçais les traits sur ma carte et je me relevais. «Nous allons devoir allée à la chance j’ai l’impression.» je m’avançais dans le couloir et examinais les deux chemins qui s’offraient à nous. L’un était court et bien éclairée par des torches, l’autre était sombre et je ne savais pas vraiment évaluer sa distance. Je dois bien avouer que je serais tenté de prendre le chemin éclairée, mais… «Essaye de prendre une torche sans vraiment t’aventurée dans le couloir tu veux bien. On va prendre l’autre je n’ai pas confiance au chemin sécuritaire.» vu l’endroit où nous nous trouvions, je pensais bien qu’il serait beaucoup trop beau de prendre un chemin qui semblerait facile. C’est pour ça que je voulais prendre le chemin qui n’était vraiment pas rassurant, mais c’est vrai qu’à cotée de ça, je pouvais non seulement me tromper, mais je pouvais nous faire tomber dans un piège. Et puis qui me disais que les deux chemins était pas piégé finalement ?
On marchait pendant un bon moment avec pour seul bruit le son de nos pas et le rythme de notre respiration. Je commençais vraiment à penser que ce couloir n’aurait jamais de fin quand j’aperçu enfin une porte entrouverte. Je m’étais arrêter quelque instant, attendant de voir s’il n’y avait pas quelque chose d’anormal. Mais aucun nouveau bruit se faisait entendre. Je m’avançais d’avantage et jetais un coup d’œil dans la pièce. Contrairement à l’autre elle n’était pas vide, à l’intérieur une sorte d’autel et un calice en son centre. « Je crois… je crois qu’il y a encore une piège ou une énigme comme tu préfères. Seulement je ne sais pas qu’est ce qui va réellement se passée à l’intérieur. Est-ce que tu es prêt à combattre une nouvelle fois ?» Je préférais le lui demander, car je ne savais vraiment pas ce qu’il pouvait ce passée. À premier vue il n’y avait que ce calice et… est ce que c’était bien une dague d’argent que je voyais posée à cotée ? « on va rester à l’extérieur le temps d’essayer de voir ce qui nous attend. Soit il y a quelque chose dans ce calice et on devra boire. Soit ce sera à nous de le remplir mais avec quoi ? et surtout qu’est ce qui se passera ?» je m’appuyais sur le mur, veillant à ne pas entrer je regardais dans la pièce, il devait bien avoir quelque chose pour nous guider, mais on ne voyais rien a premier vue. C’était comme s’ils c’étaient douter qu’on serait plus prudent et qu’il c’était arranger pour qu’ont soient obliger de se faire piege pour avancer. 765 mots
Livaï se battait contre un monstre. Jamais encore, il n'avait vu pareille créature et ses enfants qui par milliers venaient à s'insérer dans ses habits, l'ensevelissaient à présent sous une vague ténébreuse répugnante. Il s'extirpa de justesse en portant un nouveau coup d'épée sur la bête, glissant sur ses corps mouvants pour donner du temps à Nydélia. A croire qu'écrire un mot était bien compliqué en vue de l'attente interminable à laquelle elle le confrontait. Pourtant, il ne la pressa pas davantage, malgré le doute qui commençait à faire vaciller sa confiance concernant le dénouement de leur quête. Il continuait, non sans mal, à esquiver les pattes tranchantes de l'araignée alors que les petites bestioles se faisaient un festin de sa chair. Tandis qu'il retombait lourdement dans cette marée grouillante, Lelenia passa à l'attaque. L'humain vit voler l'animal dans la pièce gorgeant son sang d'adrénaline. Il était hors de question que quelque chose blesse Nydelia ou son familier. Il arma son épée et frappa la créature une nouvelle fois, avec une rage t-elle qu'il parvint cette fois à trancher une de ses pattes dans un cri qui raisonna dans toute la salle. Une porte s'ouvrit enfin et Livaï s'y engouffra sans attendre, suivant Nydelia et Lelenia de justesse avant qu’elle ne se referme. Il se redressa avec empressement et se mit à gesticuler dans une danse étrange. Il sautait presque en s'enlevant d'un geste ample son haut et s'en servant pour frapper son corps et le libérer des créatures encore sur lui. Il les écrasa toutes, sans exception, tout en pestant des jurons et grommelant comme un enfant. Son regard se détacha de sa dernière victime pour se poser sur l'impassible duo qui l’observait silencieusement. Il se figea un instant et en passa sa main derrière la nuque dans une posture nonchalante.
- Je ne suis pas fan des insectes, souffla t-il dans un sourire charmeur. Dans le même élan, il jeta sa chemise sur son épaule et observa Nydelia soigner la louve. Visiblement, la belle blonde avait des ressources plus qu'intéressantes. L'humain se contenta de secouer la tête dans un énigmatique sourire et reprit la marche avec un long moment cet indéchiffrable rictus sur les lèvres. Il la trouvait charmante, elle incarnait une certaine image de la femme parfaite. Non pas qu'il y croyait, mais s'approcher de l'icône de la perfection telle qu'il la concevait, était une première chez une femme. Il secoua la tête hilare et retrouva un peu de sérieux alors qu'elle s'adressait une nouvelle fois à lui. La salle devant laquelle ils s'étaient arrêtés semblait différente. L'autel en son centre et la coupelle laissait tristement penser que quelques sacrifices avaient été fait en ces lieux. Livaï avait déjà assisté à ce genre de cérémonie. Cela marquait un esprit, quelle que soit l'origine de l'offrande. L'humain afficha une moue de dégout en s'avançant vers la stèle. Nydélia paraissait ne pas avoir d'idée pour le coup et lui, il doutait d'être une grande utilité. Les déductions ce n'était pas vraiment son fort. Il laissa son regard se promener sur les murs et finit par observer la jeune femme dans léger soupir.
- Je suis toujours prêt moi.. Mais sans déclencher le piège on ne saura pas à quoi s'attendre. Alors qu'il s'apprêtait à mettre un pied dans la salle, elle le stoppa en parlant d'une dague en argent. L'humain se statufia en contractant sa mâchoire. Ses yeux tentaient de perce l'obscurité du fond de la pièce. Certains dessins apparaissaient, mais de là où ils étaient impossibles de les étudier. Il fit claquer sa langue en croisant les bras et pencha lentement de droite à gauche sa tête avant de reprendre la parole.
- Un sacrifice… Dans certaine culture il faut payer pour un passage. Il y a des représentations au fond de la salle… Si nous rentrons nous activerons le piège, mais nous aurons aussi la solution… Un peu comme la première épreuve. Livaï baissa sa tête dans une longue expiration. L'idée lui plaisait bien. Puisque de toute manière ils ne pouvaient pas faire demi-tour autant y aller franchement. Les yeux à peine levés vers Nydélia, il étira ses lèvres dans un sourire charmeur tout en s'avançant d'un pas. - Ne t'inquiète pas… Quoi qu'il se passe ni toi… Ni ta boule de poils seraient blessés. J'en fais le serment…Même si je dois y laisser la vie…
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Ven 04 Nov 2016, 14:19
L'aventure mortelle
Je le regardais un instant se débarrasser du reste des insectes dans une danse plutôt… comique a vrai dire. Un sourire légèrement moqueur était apparu sur mes lèvres, même si ce n’était pas pour me foutre de lui. «Il ne me dérange pas, du moment qu’ils ont une taille normal diront nous. » bon, je n’aimais pas les voir sous mes vêtements non plus, mais est ce que j’aurais réagis exactement de la même manière ? ce n’était pas certain.
Arriver dans l’autre salle, il m’expliquait ce qu’il avait en tête. Est-ce que c’était vraiment ça qu’ont allaient nous demander ? si c’était le cas je préférais encore trouver une autre solution, un autre passage ou encore faire demi-tour tuer cette bête et essayer de ressortir par le même chemin. Il était hors de question que quelqu’un meure ici pour le rêve de quelqu’un d’autre, surtout que je supposais que ce ne serais pas son souhait, il avait beau avoir toujours voulu savoir ce qui ce trouvais au sommet, jamais il n’aurais voulu que quelqu’un perde la vie en essayant de l’atteindre. Non il allait falloir trouver autre chose mais quoi ? «Ne joue pas les héros à ce niveau-là, il doit bien avoir une autre solution et nous allons la trouver. Car je refuse que tu doives mourir ici pour que je puisse continuer. En plus, qui me dis que je n’aurais pas besoin de tes talents un peu plus loin ?» J’espérais qu’avec cette dernier phrase il renonce a faire un acte insensée pour me permette de passée cette salle.
Seulement, j’ai bien peur qu’il aille raison sur un point, il fallait que nous entrions pour voir ce qu’il se passait à l’intérieur. Mais contrairement à eux, je pouvais voler et même si la pièce je ne permettrais certainement pas de tout faire, je pourrais au moins éviter de toucher le sol. «Rester là, peut être que rien ne se fermera si nous ne sommes pas tousse rentrée à l’intérieur. Je vais allez voir jusque-là et…» Je n’eut pas vraiment eu le temps de terminer ma phrase que Ielenia m’avais attraper mes vêtements entre ses crocs, s’asseyant et me montrant dans son regard une désapprobation profonde. Je m’abaissais alors et la caressais entre les oreilles tout en reprenant le bout de tissu qu’elle avait dans sa gueule. «Je serais prudente va et rien ne vous empêche de vous préparer à foncer à l’intérieur si vous voyez que la porte va se ferme et ainsi on sera tous les trois dans la même galère. »
Comme prévu, j’entrais alors dans la pièce et la porte de ne se referma pas directement. J’étais soulager, mais elle pourrait très bien se refermer si je tentais de faire demis tour. Mais au moins, tant que je ne bougeais pas d’avantage, je pouvais tous analyser sans être presser par le temps. La coupe qui se trouvait au centre était normal si ce n’est qu’il y avait des tâches de rouille. Sans doute du sang séché, mais il n’y en avait pas temps que ça. Par compte la dague même si elle ne comportant aucune inscription elles n’ont plus, elle était posée d’une étrange façon. Suivant sa pointe je remarquais des gravures de l’autre cotée du piédestal. Trois gouttes, puis la coupe en dessous, puis trois personnes buvant. « Heu… cette énigme ne me semble pas compliquer, quoi qu’écœurante.» Je crois que c’était vraiment le but de cette épreuve, voir si nous étions capable de tout faire pour continuer à avancer. «si je comprends bien ses gravures, il faut que l’on se blesses pour mettre du sang dans la coupes, puis nous devons boire une gorger chacun. » J’avais beau regarder autour de moi, je ne voyais rien d’autre, mais ca me semblait si simple. D’accord c’était dégoutant et en plus ca nous demandais de nous affaiblir, même si ce n’était pas de grand-chose, car d’une je pourrais refermer les plaies et de deux je ne crois pas qu’il faudrait que l’on mettent trop de sang dans la coupe. La seul chose que je me demandais, c’était est ce que nous étions obligées d’utiliser la dague qui se trouvait devant nous, ou est-ce que l’on pouvaient utiliser nos propres armes ? je supposais que l’on allaient pas vraiment avoir le choix, mais alors… «Il faut certainement utiliser leur dague, mais à mon avis, il va y avoir un autre effet, c’est trop facile à mes yeux. À moins que je ne me fasse des idées, mais bon.» J’attendais alors qu’ils me rejoignent, on savaient quoi faire, donc même si on se trouvaient soudainement presser par le temps on devraient gérer. Reste à voir ce qu’il pensait de tout ça.
L’humain s’immobilisa plutôt étonné par les propos de l’ange. Il étouffa son sourire dans un léger soupir et ravisa sa posture dans une attitude plus nonchalante. Il la surplombait d’une bonne tête, ne pouvant s’empêcher de l’admirer. Elle n’avait rien perdu de cette prestance, de cette aura aérienne qui allégeait bien des maux en lui. Sa présence aussi légère que le souffle du vent, avait cette facilité d’emporter le poids des difficultés qu’ils rencontraient, ne laissant qu’une infinité de possibilités et un espoir sans cesse renouvelé. Peu de femmes brillaient par cette simplicité déconcertante. Il n’y avait pas de mot pour décrire cette force tranquille qui ne pouvait que faire plier la volonté de l’humain. Livaï finit par se reculer, juste assez pour la laisser passer et sentir son corps le frôler, alors qu’elle revenait sur ses pas pour apaiser les tourments de la louve. Tout comme l’animal, l’humain non plus n’aimait pas particulièrement l’idée que l’ange se retrouve seule face à cette nouvelle épreuve. Mais, il avait appris à ne jamais contre dire les plans d’une femme, au risque de se confronter à une tempête bien pire que les pièges qu’ils avaient à déjouer.
Nydélia pénétra dans la salle. Livaï retenait son souffle à chaque seconde, prêt à bondir aux moindres mouvements d’une ombre. L’animal à l'affût à ses pieds, semblait partager cette même appréhension, ne laissant que peu de chance à un piège de s’abattre sur sa maîtresse. Ils étaient deux sur leur garde, calquant leur respiration sur le vol gracile de l’ange. Les yeux obnubilés par la silhouette flottante de Nydélia, Livaï tachait de garder à l’esprit sa mission. Il lui arrivait de perdre le fil, le temps de s’égarer dans le voile fin des vêtements de Nydelia. Ceux qui au froissement de ses gestes anodins, déchiraient son cœur dans un bruissement lancinant, le laissant presque haletant, dans l’expectative d’un dénouement qui tardait à venir. Lorsque Nydelia leva enfin ses yeux vers lui, il crut sentir son cœur s’ouvrir dans une plaie béante. Rassuré qu'aucun piège n'avait été déclenché et qu’elle soit enfin hors de danger, il reprit dans une longue inspiration l’air qui lui avait manqué pendant ces interminables minutes d’attente.
- Je vois… Il décontracta ses épaules et pencha sa tête en arrière. L’humain fixait le plafond à la recherche d’une réponse. Un sacrifice n’avait rien d’anodin. Par expérience, boire le sang de quelqu’un était souvent synonyme de futur problèmes. Il y a avait tant de choses possibles, un transfert de pouvoir passager ou temporaire, un lien invisible…? Quel que soit la raison de ce piège, il ne serait pas facile de le déjouer, surtout si Nydélia était directement impliquée. L’humain crispa sa mâchoire tout en redressant sa tête. Il serra les poings dans un nouveau soupir et pénétra dans la pièce sans l’ombre d’une hésitation. A son grand soulagement rien ne se passa, lui laissant le temps d’observer la coupe posée en évidence sur l'autel. Il se dégageait de tout cela une terrible impression qui ne faisait que le contrarier d’avantage. Si jamais l’épreuve les liait d’une quelconque manière et que l'ange était blessée par sa faute, Livaï aurait bien du mal à l’accepter. Pourtant, il n’y avait pas grand-chose à faire… Sans connaitre la teneur du piège, il était impossible de concevoir un plan. Il saisit la dague et trancha la paume de sa main d’une coupe franche. Ses lèvres bougèrent à peine face à la douleur qu’il éprouva, ne laissant qu’un masque d’impassibilité sur son visage fermé. Il laissa le liquide chaud couler le long de son poignet et fit goutter le tout dans la coupe. Au premier tintement du sang dans le réceptacle argenté, la porte se referma lourdement, les enfermant dans une pénombre inquiétante. Livaï observa longuement Nydélia avant de prendre la parole.
- Je n’aime pas vraiment l’idée… Mais allons y… voyons ce que les Ætheri ont pour nous cette fois-ci. Il tendit la dague à L’ange qui s’était approchée lentement, la laissant faire cette même offrande, mélangeant leur sang dans une curieuse mascarade, qu’elle contribua à sceller du bout des lèvres. Livaï sentit son cœur louper un battement à cette vision. Si le doute venait de l’envahir, il ne laissa rien paraître pour autant, se contentant de poursuivre le pacte sanglant dans un coup d’œil général de la salle, à la recherche du moindre indice. Le gout amer imprégna son palais dans une gorgée qui lui resta sur l’estomac. Ses yeux accrochèrent le regard de Nydélia, troublant plus encore son esprit. Quelque chose venait de se passer, mais il n’avait aucune idée de ce que cela était. Il se sentait lui-même et pourtant…
