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 [Quête] Puisque je le veux... Tu joueras avec moi ! - feat. Hôpe

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Dim 24 Avr 2016, 14:05


La chaleur pouvait être réconfortante et agréable en amenant un sentiment de plénitude profond. L’équilibre était cependant nécessaire pour obtenir cette sensation. Un équilibre entre la température et son environnement. Dans le désert c’était une autre paire de manche. La chaleur est écrasante et étouffante, le soleil haut perché dans le ciel n’a aucun état d’âme et vous submerge de sa chaleur puissante. La plupart des déserts abritent un écosystème vivace néanmoins vous ne verrez jamais des formes végétales complexes se développer sous un soleil de plomb. Pour un fäe c’est relativement difficile à supporter. Le jaune or qui s’étendait à perte de vue aurait pu décourager plus d’un fäe. Pour Aubéron c’était une découverte, il n’avait pas son entrain habituel mais gardait son sourire. Il marchait d’un pas cadencé, un pied devant l’autre depuis un moment. A l’origine ce n’était pas prévu d’atterrir dans le désert. Ça semblait être une mauvaise blague, peut-être l’une de ses consœurs avait modifié le trajet de l’arbre Passeur. Evidemment ça aurait pu être marrant, mais le désert…Le désert n’était pas une destination favorite du peuple fäerique. Propulsé au milieu de nulle part dans des gerbes d’étincelles magiques à la couleur verte, il c’était retrouvé en haut d’une dune qu’il avait fini par dévaler dans une cascade horriblement moche. La chaleur l’avait pris en tenaille en quelques secondes et même s’il avait ri dans un premier temps, son rire avait perdu de sa saveur au fil de son avancée. Ignorant ou il était précisément Aubéron avait entamé une longue marche n’ayant guère le choix. Evidemment le vol aurait pu être une solution. Et sautant sur l’occasion il avait bien tenté de voler au milieu de ce paysage à la fois merveilleux et à la fois étouffant. Rapidement le fäe avait dû se rendre à l’évidence que ce n’était pas possible. Les courants d’air principalement chaud ne faisaient que l’emmener plus haut et l’effort qu’il fallait déployé pour suivre une direction précise était épuisant et périlleux. Aubéron n’avait pas l’habitude de voler dans ces conditions et la pression physique que ça lui demandait n’était pas tenable. D’ailleurs ses tentatives c’était soldées à plusieurs reprises par une rencontre brutale entre son corps et les dunes qui parsemaient le paysage. Devant l’évidente impossibilité de voler, il n’y avait plus qu’à marcher. Son compagnon tréant était mal en point et pour le coup ça angoissait un peu le fäe. Sylvag ne supportait pas du tout la chaleur. Le bois exposé à cette chaleur a tendance à devenir sec et cassant. La sphère qui gisait dans le poitrail de la créature avait perdu en intensité. Aubéron l’avait recueilli dans ses bras dans un geste protecteur. Après avoir voulu le couvrir pour le protéger du soleil agressif, le fäe c’était aperçu que ça ne faisait qu’empirer les choses. Légèrement résigné il avait noué son manteau autour de sa taille et avait entrepris de marcher jusqu’à un possible échappatoire. Beaucoup aurait certainement craqués, se seraient énervés ou encore auraient paniqués. Aubéron lui souriait. Ça pouvait paraître stupide en voyant sa situation voir complétement fou. L’inquiétude était bien sûr présente et habitait son cœur. Cela dit à quoi bon paniquer ou s’énerver, cela changerait-il réellement la situation ? Non. Adepte de l’idée que le rire et le bonheur pouvaient sauver de tout, il continuait à agir selon cette philosophie. Etant aisé de le juger sur ce point, il aurait tendance à vous répondre par un rire ou un large sourire. Têtu vous dites ? C’est ça…Parfois même un peu trop. Le voilà donc errant dans un désert qui n’en finit plus, sous le coup d’une chaleur écrasante et féroce. Son regard était posé sur ses pieds nus qui formaient des traces dans le sable à mesure qu’il avançait. Levant les yeux vers l’étendue devant lui, il ne remarqua pas tout de suite la forme immense qui se découpait nettement du paysage. Pendant quelques secondes, son regard de nouveau sur ses pieds, il n’intégra pas ce qu’il venait de voir. Puis soudainement il releva les yeux avec vivacité. Il y avait quelque chose au loin. Oui. Sans plus attendre il se mit à courir. A courir aussi vite qu’il le pouvait. La chaleur commença à se faire sentir comme si elle luttait pour le mettre à terre. Des vagues mordantes de courants d’airs chauds le percutaient en le faisant transpirer à grosses gouttes. Au bout de quelques minutes d’une course épuisante, il réussit à attendre ce qui semblait être une énorme tour. L’ombre dispersée par celle-ci fut d’un réconfort salvateur et il s’écroula dans le sable le souffle court et le corps couvert de sueur. Calmant sa respiration pendant de longues secondes, il prit une profonde inspiration et s’appuya sur ses bras pour se redresser. Plissant les yeux pour y voir plus clair, il remarqua une silhouette à quelques pas de lui. Un cri de victoire le gagna et il voulut le faire sortir, sa gorge était bien trop sèche pour cela. Il agita vivement les bras espérant que la silhouette se dirige vers lui. Se raclant la gorge il tenta de s’humidifié le palais avec sa salive et cria. « Il me faudrait de l’eau ! » Son cri grave se répercuta dans le silence désertique autour de lui. Pourvu que cette personne est de quoi se désaltérer…

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Mar 26 Avr 2016, 08:38

« Et bah si c’est comme ça, j’irais seul ! » Le gamin se détourna de la Belua en croisant les bras. Elle était catégorique, il ne fallait pas aller dans le désert. Cet endroit était hostile en tous ses aspects. Sa chaleur insoutenable, le peu d’eau procuré par son environnement, on ne sait quelle créature pouvant surgir et attaquer à tout moment. Sans oublier ce vent soufflant en permanence, vous rafraichissant légèrement au début, donnant, ce faux semblant de réconfort en vous cachant temporairement cette chaleur. Pour elle, ils n’étaient pas prêt à voyager dans le désert, c’était plus qu’évident, n’importe qui de sensé ayant un minimum de cultures et de jugeote le verrait du premier coup d’œil. Mais là était bien le problème, le jeune gamin ne faisait pas partie de cette catégorie de personnes. Bien trop insouciant, curieux pour échapper à une occasion d’explorer un lieu inconnu. Plus elle en rajoutait sur le fait de ne pas y aller, plus son envie s’amplifiait tant et si bien, qu’il décida d’y aller seul. Empoignant un sac à comportant ses maigres provisions et boissons, il prit, seul, la direction de la gigantesque mer de sable. Sans doute croyait-elle que quelques mètres plus tard, il se raviserait, qu’il changerait d’avis et qu’il renoncerait à cette folie et qu’il reviendrait en courant, car elle ne chercha pas plus que ça à l’arrêter. Mais si telle était le cas, c’était bien mal connaître le Chaman.

Dans un premier temps, tout s’était bien passé pour lui. Il ne souffrait pas tellement de la chaleur, et s’amusait plus qu’autre chose à jouer avec le sable. Courant sur de petites distances, se prenant parfois les pieds dans le sable et tombant en rigolant sur le sol. Les dunes de sable, personne à des kilomètres à la ronde, le silence, même les caresses du vent sur sa joue, tout semblait nouveau pour lui qui était habitué à la vie urbaine. Et surtout, il n’entendait pas d’esprits ici, pour la première fois de sa vie, il connaissait le silence, le vrai. Il souriait en continuant sa progression vers on ne sait où, à vrai dire, à force courir dans tous les sens, il n’était pas évident de savoir dans quelle direction il avait progressé. Les traces dans le sable s’étaient vite comblées par les mouvements du vent. S’arrêtant un instant, il regarda autours de lui. « Hum…. » Du sable, partout, des monticules de cette petite particule rocheuse s’étendait à pertes de vue. Qu’importe où se portait son regard, ce qu’il voyait était le même. Des dunes, partout. Il semblait impossible de s’y retrouver une fois que l’on avait quitté le chemin initial ce qui, de toute évidence, était son cas. Il était perdu, complètement paumé en plein milieu du désert.  « Par-là ! » Mais il ne perdait pas courage pour autant, et choisissant une direction au hasard, il continua sa marche. Il n’était pas vraiment du genre à renoncer ni à être défait par le pessimisme. A vrai dire, il était même difficile de savoir s’il se rendait compte de la situation dans laquelle il était. Seul, dans le désert avec que peu de ressources sur lesquelles compter, il y avait des situations plus enviables.

Soudain, en partie masquée par le sable tourbillonnant sous l’effet du vent, il aperçut la silhouette d’une gigantesque bâtisse. S’arrêtant, étonnée de voir ce genre de choses dans un endroit comme le désert, il fixa la tour pendant un instant. Elle était gigantesque, et ne se trouvait qu’à quelques centaines de mètres de sa position. Au vu de sa hauteur, on pouvait s’étonner de ne pas l’avoir repérer plus tôt, mais telle était la magie de cette merveille d’architecture. Capable d’apparaître, disparaître aux grés de ses désirs, elle était imprégnée d’une magie très puissante. Hôpe, lui, ne se soucia guère de ce type de réflexions. Il voyait plutôt une chance de se mettre enfin à l’abri de cette chaleur et l’opportunité de visiter un nouvel endroit. Une tour de cette taille devait sans nuls doutes renfermer plusieurs trésors qu’il se targuait de découvrir. Son enthousiasme lui fit oublier sa fatigue et il s’y dirigea en courant. Arrivé à quelques pas de sa destination, il se remit à marcher. Les yeux levés vers le ciel, observant l’immensité de la tour. Eblouit par ce bain de lumière, il plissa les yeux mais souriant, il s’imaginait déjà à l’intérieur en train d’explorer ce lieu. Du moins, jusqu’à ce qu’il entende une voix grave à quelques mètres de lui. Il se retourna subitement vers la provenance du son, il ne s’attendait pas à voir quelqu’un ici, après tout, qui serait assez fou pour aller se promener dans le désert ? On se le demande… Il vit quelqu’un, écrouler sur le sable gesticulant et tentant tant bien que mal de se relever. Surprit et ravi de voir enfin quelqu’un, le jeune garçon s’approcha joyeusement de l’homme. Il était assez grand, mais pour un jeune garçon de douze ans, tout le monde parait trop grand. « Vous aussi vous venez visiter la tour ? » Ce n’était sans doute pas la question la plus importante pour un adulte, mais pour lui qui, depuis qu’il l’avait repéré ne souhaitait que la visiter, cela l’était. S’accroupissant à côté, l’enfant pencha légèrement sa tête sur le côté d’un air interrogateur. « Pourquoi vous êtes allongé monsieur ? » C’était une bonne question, d’ordinaire, un homme ne s’allonge pas comme ça en plein désert. « Il ne faut pas ! Certains disent que si on s’allonge ici, et bah plus jamais on ne peut se relever ! » Voyant tout de même l’air épuisé de l’homme, il lui tendit une gourde contenant un peu d’eau, ça ne pouvait pas lui faire de mal.

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Mer 27 Avr 2016, 10:18


La silhouette que le fäe avait perçue était un jeune garçon à la chevelure grisonnante. Aubéron ne répondit par tout de suite à ces questions même si elles se révélaient intéressantes et amusantes. Concentré sur sa tâche il saisit la gourde que lui avait tendue le garçon. Ne la portant pas à ses lèvres le fäe soupesa le contenu et se mit à sourire. Attrapant les revers de sa veste étendue à côté de lui, il fit émerger Sylvag du linge. Mal en point le petit tréant paraissait endormi dans un sommeil éphémère. Avec application il versa tous le contenu de la gourde sur le petit être de bois. Un soupir de soulagement se fit entendre et la tension qui résidait chez le petit être de bois s’évacua. La sphère retrouva sa couleur vivifiante. L’eau qui coulait doucement sur le bois se retrouva en quelques secondes complétement absorbée. Ça ne réveilla pas le tréant. Son sommeil était cependant plus apaisé. Aubéron releva les yeux vers le garçon qui lui faisait face. « Merci à vous étranger, cela est très louable de votre part. » Son sourire s’effaça doucement pour laisser place à un air songeur. « Je crains que malheureusement que vous n’ayez plus d’eau. » Simple état de fait. Aubéron appréciait le secours de cet inconnu. Rare étaient les êtres en mesure d’accomplir des actes désintéressés. Certains faisait cela non pas par soucis de reconnaissances ni par esprit de bien-être. C’était simplement une manière d’être et de vivre. Maintenant que ce point était réglé, le fäe enchaîna sur les questions qui avaient fusées. « Je suis arrivé ici par hasard sans réelles intentions. Je me baladais juste dirons-nous et si je suis allongé c’est parce que j’aime la douce chaleur que prodigue le sable et aussi le fait que je sois fatigué, cela fait des heures que j’erre au sein de ce désert. J’ai vu la tour qui nous domine il y a quelques instants et j’avais l’espoir de tomber sur quelqu’un. Et on dirait bien que ce quelqu’un c’est vous. » Le fäe souriait avec cet air naturel qui lui était propre. Détaillant le garçon qui était face à lui avec plus de soin. Aubéron apprécia cette innocence de la jeunesse et cette sensation de bonheur qui émergeait de lui. Étrangement ils se ressemblaient sur certains points. Pour le reste ce garçon paraissait ne pas être un gros mangeur, peut-être n’aimait il pas ça. Et il y avait aussi autre chose. Une particularité que le fäe n’expliquait pas. Là ou lui représentait la vie et l’essence naturelle, cet inconnu était froid et mort. La réflexion ne dura qu’une seconde et elle s’évada. A quoi bon y réfléchir ? Finalement il éclata de rire face à la dernière intervention du jeune garçon. Un rire joyeux et franc. « Je doute que ce soit réellement le cas. Le désert est un espace naturel et malgré ce que l’on peut croire il regorge d’eau et de vie. Je crois que dans le fond c’est un peu comme tout, si on le respecte il nous emmènera là où nous voulons aller. Malgré le fait que je sois allongé je vais pouvoir me relever. Heureusement d’ailleurs, sans quoi ça serait dommage. » Riant de nouveau il poussa sur ses bras pour s’accroupir. Emmitouflant le petit tréant dans son menton le fäe le saisit et l’emmena au creux de ses bras. Le soleil avait baissé et il se coucherait bientôt. Ils allaient devoir tous se mettre à l’abri. Les nuits étaient glaciales dans le désert et visiblement aucun d’eux n’étaient équipés. Aubéron se releva. La soif était là cela dit il allait bien finir par trouver de l’eau. « Puisque vous m’avez aidé et qu’il semble que vous ayez envie de visiter cette tour, je vais vous accompagner. » Ponctuant sa phrase du geste il commença à se rapprocher de l’enceinte de la tour afin de voir s’il y avait une entrée ou non. Arquant les sourcils comme s’il réfléchissait intensément ses pas s’arrêtèrent. Se retournant il jugea l’inconnu. Il ne connaissait pas son nom. « Que suis-je confus. Je suis Aubéron Nibelun, fäe de la forêt des Murmures. » Plaçant son compagnon emmitouflé sur l’un de ses bras, il essuya sa main libre dans le tissu de son manteau et la tendit vers la personne qui avait sauvée Sylvag. Même s’il ne démontrait pas sa reconnaissance au travers de paroles ou d’actes particuliers, le regard du fäe en disait assez. Il y brillait une gratitude sincère et profonde. « Je m’aperçois aussi que je ne vous ai même pas demander par la même occasion si vous voulez vraiment visiter cette tour. » La main toujours tendue devant lui il attendait un semblant de réponse. Ces nouvelles rencontres étaient vraiment intéressantes.

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Ven 29 Avr 2016, 20:33

Certains auraient pu se sentir offusquer de voir ainsi l’intégralité de leurs réserves d’eau dilapider pour une créature ressemblant à un arbre, d’autres auraient pu s’interroger quant au bon sens de s’arrêter et s’allonger en plein désert alors qu’une tour veillait non loin. Mais pour et enfant qui avait vécu de longs moments dans la rue à batailler dans la rue pour se fournir de piètres victuailles, partager le peu qu’il avait avec des inconnus était monnaie courante. Après tout, une personne que vous aidiez un jour pouvez très bien vous sauvez le lendemain. Ajouter à cela que ses pensées s’étaient focalisées sur une toute autre chose : l’espèce d’arbrisseau qui, jusque-là, était caché dans la veste du jeune homme. Hôpe n’avait jamais rien vu de tel, couvert de mousse et d’écorce en bois, il ressemblait en tout point à un arbre. Plus petit, certes, mais à un arbre tout de même. Un arbre qui bougeait, légèrement, au contact de l’eau qui dégoulinait sur ce qu’on pourrait appeler son corps. Il semblait content, si seulement ce type de créatures pouvait être content. « Ouah » Le garçon laissa échapper une légère exclamation de surprise. Ces yeux pétillaient d’envie de toucher cette petite bestiole qui l’intriguait réellement. Dans les rues commerçantes d’où il provenait, ce n’était pas vraiment le genre de choses que l’on voyait à tous les coins de rues. Déjà, voir un arbre, rien qu’un arbre relevait presque de l’exploit, alors imaginer en trouver un capable de bouger, d’être transportée comme celui-ci s’approchait à un rêve irréalisable. A moins que chacun des arbres qu’il avait pu croiser jusque-là puisse, à l’instar de ce dernier, vivre, se déplacer, boire de l’eau ? Si le jeune garçon l’avait su avant, peut être en aurait-il aussi emporté un avec lui. Peut-être étaient-ils aussi capable de parler, d’entendre, de raconter des blagues ? Pensif et songeur quant à ce petit être et ses semblables, il n’écouta que peu les justifications de la présence du nouvel arrivant. Plus intéressé par l’arbrisseau qu’il continuait de fixait comme un enfant peut fixer un gros gâteau d’anniversaire – la bave en moins, bien sûr – il se contenta de sourire, gentiment, et d’hocher la tête quand ce dernier finit son discours. Malgré sa fatigue, l’homme se releva. Hôpe fût rassuré, mais, intérieurement, il se posait des questions sur la véracité de certaines prédictions, informations qu’il avait pu récupérer ici ou là. Ces sources étaient multiples, marchands, aventuriers ou simples citoyens venant prendre son pied à la taverne ou se réchauffer à l’auberge. Il n’entendait beaucoup de choses et n’avait jamais cherché à les remettre en cause. Après tout, ils étaient plus âgés et plus aguerris par leurs voyages que lui. Cela le tracassait quelque peu, mais voyant l’homme rire, un grand sourire métamorphosa sa bouille d’enfant. Le voyant se diriger vers la tour, le chaman lui emboîta rapidement le pas. Cette rencontre lui avait presque fait oublier son envie de visiter ce nouvel endroit, mais cette dernière fût rapidement réanimée par les propos de l’homme lui proposant de l’accompagner. L’idée de s’aventurer vers l’inconnu avec une personne dont il ne connaissait rien ne semblait pas ne lui déplaisait pas, bien au contraire, plus on est de fous, plus on rit. Et puis, il avait l’air sympa. Et il avait un arbre intéressant. Il n’en fallait pas plus pour le convaincre. Néanmoins, le jeune garçon se figea sur place quand le dénommé Auberon se présenta. Un fäe ? Hôpe le dévisagea lentement. Ce dernier ne ressemblait pas vraiment à ce qu’il attendait d’une fäe. Oui, au féminin, parce qu’il n’avait jamais entendu parler de fäe homme, il s’était complut à croire que cette race était exclusivement constituées de femmes. Mais ça, il aurait pu s’y faire, mais la taille de l’homme ne correspondait pas. Il était bien trop grand ! Non, vraiment, il y avait quelque chose d’étrange là-dessous. Après, toutes ces connaissances ou croyances étaient bâties sur les dires de ces marchands, les mêmes qui s’étaient trompés quelques instants plus tôt. Mais, devenu quelque peu méfiant, Hôpe préféra en avoir le cœur net. « Un fäe ? Mais… Ils sont tous petits normalement ! » Il mima avec ces mains la taille à laquelle il les avait estimé, soit à peine plus d’une dizaine de centimètres. « Et puis, vous n’avez pas d’ailes. Et puis, normalement, les fäe vivent dans un jardin, avec des jolies fleurs, et plains de trucs qui sentent bon ! » Il n’avait, bien sûr, jamais vu de fäe auparavant, du moins, pas sous la forme dont il venait de les décrire, il se contentait de repeindre e tableau dont il avait entendu parler dans les rues marchandes. Il n’avait jamais pu vérifier ces dires, mais sans doute cela collait il à la façon dont il voulait les imaginer. « Vous, vous paraissez normal, vous ne pouvez pas être un fäe. » Pour le garçon, il y avait deux possibilités. Soit Aubéron mentait, soit il se trompait sur sa race et pensait être un fäe sans en être un. Pas une seconde il ne mit en doute les paroles des vieux marchands de la vieille rue. Après tout, le vieux Bob ne pouvait pas avoir tort deux fois de suite.

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[Quête] Puisque je le veux... Tu joueras avec moi ! - feat. Hôpe

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