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 [RP pour tous] Derrière le rideau

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2293
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Lun 01 Fév 2016, 14:08


Derrière le rideau
Rp pour Tous


" Tout est paré. Sur ces mots, Gilgamesh resta immobile, le genou à terre et la tête baissée. Les Guides présents dans la pièce fixèrent le sol, certains le tiregan. Sélène, l'unique oréade présente, s'avança pour prendre la parole.
- Devrions-nous commencer ? Gilgamesh leva légèrement la tête, il n'attendait plus qu'un mot pour y aller.
- Oui. Tlaalee-Aan assista à la sortie simultanée du tiregan et de l'oréade, il venait tout bonnement de lancer l'opération. Messieurs, mesdames… Il se posta au centre, les mains jointes dans le dos. Bon courage. " Ils approuvèrent silencieusement, il était temps de lancer la Marche.

~~~

" Bienvenue à Ciel-Ouvert. " De sa voix mélodieuse, accompagnée de son charmant sourire, l'orine Koe Zìyóu accueillait les invités sur le sentier Air.

La rumeur comme quoi la cité organisait un grand évènement commémoratif s'était répandue telle une traînée de poudre, au fil des expéditions des caravanes à travers le monde. C'était la première fois depuis sa création que la Marche Terne autorisait une entrée en masse des peuples de tous les horizons, des petites gens de tout niveau hiérarchique. Marchands, artistes, nobles et politiciens se mêlaient dans une masse compacte qui s'élevait jusqu'au Haut-quartier. Ces inconnus, attirés par la curiosité ou les louanges d'un proche, découvraient l'origine du surnom qu'on prêtait à ce lieu : la Cité des Chansons. Dès leur arrivée sur le sentier, ils étaient cernés par une petite troupe de Marcheurs qui chantaient l'hymne typique de Ciel-Ouvert. Puis au fil de la promenade, le quartier Aria soutenait quelques rimes discrètes, tandis que les puissants vers du quartier Ode les appâtait jusqu'en haut. Le point central du spectacle se retrouvait alors au théâtre Coryphée.

Tout le long des ruelles, les Marcheurs veillaient au grain. Blarorkh, le maître-geôlier, patrouillait avec quelques hommes, histoire de contenir les débordements. Bien que leur allure terne leur donnait un aspect un chouïa austère, ils conservaient une expression amicale clouée sur le visage, afin d'inciter les invités à se détendre, à profiter de l'atmosphère particulière de la cité. Des membres de la troupe du théâtre se mêlaient à la populace : ils discutaient, chantaient, dansaient, jouaient des tours et impressionnaient pour river les regards et attirer l'attention. D'autres Marcheurs avaient mis en place des buffets, des litres de boissons à foison, des feux de fortune ont été allumés un peu partout. En somme, tous les habitants avaient mis la main à la patte pour que personne ne manquât de rien. Aux yeux de Tlaalee-Aan, c'était parfait. Les autres Guides partageaient son opinion et n'hésitèrent pas à se fondre dans la masse pour acclimater les nouveaux venus.


" Si jamais vous avez froid, les portes de la Vigilante vous sont ouvertes. " Le chaman invita une dame apparemment frileuse et lui montra du doigt le château un peu plus en hauteur.

En effet, les Guides prirent la peine de laisser le château accessible, si jamais certains voulaient visiter le monument. L'occasion pour certains badauds de se retrouver en privé pour discuter de sujets délicats, par exemple… Libre à chacun de vagabonder où il le souhaitait, tant que ses intentions demeuraient neutres. Il n'y a que des nuances grises à Ciel-Ouvert, seuls quelques attentifs pourront le remarquer. Tlaalee-Aan sirota son verre de vin blanc en fixant la statue géante du Coryphée. Il aurait voulu que personne de l'extérieur ne le remarquât, mais la vie d'un Marcheur n'était jamais simple…



Déroulement
du RP


Holà tout le monde ♫
Bienvenue à Ciel-Ouvert ♪

La cité organise en quelque sorte un évènement d'ouverture : les diverses caravanes qui sillonnent le monde ont fait parlé de la ville et ont invité tout le monde à venir profiter d'une belle soirée. Vous pouvez donc arriver au crépuscule au plus tôt et vous serez accueilli par Koe (la patronne du Coryphée) qui vous explique un peu le déroulement (bon si vous arrivez par la voie des airs ou autre, vous ratez les explications, tant pis pour vous XD)

Le plus gros des activités se déroule au théâtre Coryphée : là-bas sont réunis les chanteurs, les joueurs d'instruments, tous les artistes en gros pour épater petits et grands ! Il y a un peu de magie pour animer et colorer l'endroit, du buffet et des tonneaux de boisson pour égayer le tout. Si vous avez un métier dans ce ton-là d'ailleurs (tout ce qui est artistique), vous pouvez montrer vos performances aux yeux de tous, ça vous fera un petit boost de réputation =)
Il y a également quelques artistes qui traînent au quartier Ode et à l'intérieur de la Vigilante, vous pouvez vous rendre là-bas aussi. Pas de bêtise, sinon les Marcheurs vous tomberont dessus et vous aurez le privilège de découvrir la Prison durant quelques temps.
L'évènement se déroulera toute la nuit, donc pour les plus fauchés qui voudront rester ou finiront dans un sale état, vous pouvez réserver une chambre au château ou demander à être logé par l'un des Marcheurs au quartier Ode ; si vous le demandez gentiment, ils accepteront (on est gentils là-haut ♫).

Comme le début et la fin du post (et le titre aussi) le montrent, il va se passer quelques petites choses en parallèle auxquelles vous pourrez participer (ou pas ♪), des choses pas très joyeuses, mais cela vous en saurez plus au prochain post PNJ ^^
D'ici là, amusez-vous ♪

Vos posts doivent faire 540 mots minimum ♪

N'hésitez pas à lire la description de Ciel-Ouvert pour ne pas vous perdre.
Me MP en cas de besoins/questions ;)



Gains
& Participations


Gain de participation : Une boîte à musique en cristal qui peut enregistrer les mélodies et les chants. Ainsi vous pourrez réécouter vos chansons préférées en boucle dans votre lit !

Gains pour 4 posts :
~ 1 point de spécialité au choix
ou
~ 10 points de RP
ou
~ Le Voile de la Gloire : Grâce à ce don, vous pourrez vous recouvrir d'un voile magique qui rendra vos prestations artistiques plus impressionnantes que jamais ! Vous jouez de la harpe comme un pied ? Pas de problème, le voile vous fera passer pour un virtuose aux yeux d'autrui. Attention cependant à ce que l'illusion ne soit pas dévoilée un jour…

Gains pour 7 posts :
~ 2 points de spécialité au choix
ou
~ 16 points de RP
ou
~ Marque de l'Assassin : Ce pouvoir vous permet de désigner une cible unique à vos acolytes. Ces derniers et vous-même verront cette cible en surbrillance par rapport aux autres, sa silhouette sera également visible à travers les obstacles. Tant que la marque persiste, la cible sera moins attentive à vos faits et gestes, mais la marque disparaîtra si votre cible vous voit.

Vous ne choisirez qu'un gain parmi les paliers de posts (4 ou 7), vous pouvez prendre un gain de 4 posts même si vous en faites 7 bien sûr ♪

Bonus : Parmi ceux qui posteront le plus de messages dans ce RPPT, je vais en tirer un au sort. L'heureux élu aura l'honneur de choisir le thème de la prochaine chanson de Ciel-Ouvert ! (Je promets de l'écrire cette fois T.T)




By Jil ♪
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http://yinandyangpower.forumactif.com/t34266-latone#672534
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Lun 01 Fév 2016, 18:52

Ciel-Ouvert. Comment ne pas en avoir entendu parler quand on habitait dans les Montagnes de l'Edelweiss enneigé ? C'était tout simplement impossible, tout comme ne pas connaître Basphel et les îles suspendues, le Château Malkavian ou la Cité des Mirages. C'était des lieux étroitement liés à cette région, à ce paysage. Peut-être qu'un jour, il en serait de même pour la Forge Liddell, mais pour le moment, ce n'était pas encore tout à fait le cas. Il fallait laisser au temps le temps. Mais pour l'instant, c'était sur la Cité des Chansons que les attentions étaient tournées. Cette dernière, et ses occupants, avait fait circuler partout sur les Terres du Yin et du Yang la nouvelle de la cérémonie ouverte à tous qu'ils organisaient en ce jour. Une façon pour enfin réellement présenter au monde entier et au grand jour ce lieu, son but, ses occupants. Un peu comme lui même avait fait pour le Domaine. Mais ici, c'était réellement une ville, où une vrai communauté habitée, avec une utilité publique et une mission qui se propageait dans le monde entier.

Je ne suis jamais venu ici.

Raeden jeta un coup d'oeil à Arthaya qui l'accompagnait pour l'occasion. Les autres étaient restés à la forge et à leurs activités, pas forcément attirés par les festivités.

Il faut bien un début à tout. Et puis, si mes informations sont bonnes, c'est aussi un repère d'Oréades, en plus d'être une colonie d'Orisha et d'Orine. Peut être que tu vas retrouver des femmes que tu as connu ou qui sont de ta famille. Et même sans ça, ça ne peut pas te faire de mal de rencontrer quelques nouvelles personnes de ton peuple.

Le Bélua pensait réellement ce qu'il disait et pour lui, c'était valable, quelque soit la race à laquelle on appartenait. Communiquer avec son peuple et apprendre de lui. Pas besoin nécessairement d'en faire plus si on n'en avait pas envie, mais au moins en faire un minimum. Et puis même sans cela, c'était important de connaître ses voisins, même à très grande échelle. L'Immortel aimait bien au moins savoir qui l'entourait, qui habitait dans la même région que lui. Et quoi de mieux pour cela que de venir à une ouverture officielle. Surtout que ce n'était pas courant que les Marcheurs permettent à autant de personne de rentrer en même temps dans Ciel-Ouvert. Généralement, c'était plutôt par petit groupe. Après tout, il y avait quand même une prison entre ses murs. Ils devaient rester vigilant s'ils ne souhaitaient pas que des tentatives d'évasion soient faites, venant aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Ce n'était pas les pires criminels de la terre qu'ils gardaient là, mais quand même. Enfin .. ça dépendait comment on considérait les esclavagistes aussi.

L'Oréade et l'homme-ours parcoururent lentement les étroits passages et les rues de la Cité des Chansons. Partout, des mélopées résonnaient, certaines connues, d'autres moins, mais toutes ayant leur propre charme, leur propre magie. Arthaya finit par repérer un groupe d'Oréade en train de faire une ronde, tout en accueillant les gens. Après un bref regard envers Raeden pour lui faire comprendre qu'elle l'abandonnait là, elle rejoignit ses « soeurs ». L'homme sourit avant de continuer son chemin pour finir par arriver au théâtre du Coryphée. Son regard dériva sur les estrades en hémicycle avant de s'arrêter sur la grande statue qui surplombait tout cela. Même abîmée, même anonyme, la femme représentée dégageait quelque chose qui ne pouvait pas vous laisser indifférent, que cela soit en bien ou en mal. Debout à ses pieds, presque aussi immobile qu'elle, dans son grand manteau, il observait les gens et les spectacles ici et là.


mots + résumé:
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Lun 01 Fév 2016, 20:52

Cela pouvait paraître étrange, mais Djinshee était venue ici d’elle-même, sans la compagnie d’Hana. Cette dernière avait décidé de rester au chevet de Neferet, qui se remettait difficilement de ses blessures. Il lui arrivait de se réveiller en pleine nuit dans un cri déchirant de douleur. Les os de son épaule peinaient à se ressouder. La Bélua lui avait raconté tout ce qu’elle savait sur la mésaventure du Sorcier, qui lui, avait refusé de parler. En fait, il ne parlait que rarement, et les seules occasions où il le faisait, ses paroles étaient destinées à la femme-puma. Il ne disait pas un seul mot à l’Elémentale, qui avait pourtant fait des efforts pour tenter d’obtenir une quelconque interaction sociale. Comment s’il avait peur d’elle. Il restait coûte que coûte dans son mutisme. Surement avait-il été traumatisé par ce qu’il avait vécu ? Ou alors, il avait subi un violent choc à la tête ? Djinshee avait trouvé la situation étonnante, presque inquiétante, mais n’avait dit mot. Elle avait le sens du respect, il ne fallait pas croire qu’elle n’était que froide et méfiante. Ciel-Ouvert… Elle n’y avait jamais mis les pieds, pourtant elle était de nombreuses fois allée sur l’Edelweiss enneigé. C’était surtout pour cela qu’elle était venue. De plus, par les temps qui couraient – et Hana avait raison sur ce point – mieux valait participer à un maximum d’évènements comme celui-ci, même s’ils pouvaient paraître niais. Il y avait bien eu un suicide à Somnium, après tout.
   Djinshee marchait sans vraiment songer à un but. Elle regardait autour d’elle, examinant le paysage, les personnes qui l’entouraient. Elle savait simplement que le Théâtre Coryphée était le centre des activités. Du moins, c’était ce qu’avaient prétendu les caravanes qui avaient annoncé les festivités dans le monde entier.
   Elle aperçut un attroupement autour d’une jeune femme. Curieuse, elle s’en approcha et écouta. Elle ne la connaissait pas. Elle était arrivée en plein milieu de son monologue. Ce qu’elle dit ne fit que confirmer ce qu’elle avait déjà entendu. Elle apprit tout de même où se trouvait le fameux Théâtre et en profita. Elle n’était pas du genre à papillonner. Se repérant dans ces lieux qui lui étaient tout nouveaux, elle avançait, écoutant les échos de quelques chansons. Ce n’était finalement pas difficile. La statue, juste devant le Théâtre, était un point de repère très pratique. Ainsi, elle arriva rapidement à destination. Satisfaite, elle se laissa un moment de répit, histoire de détailler un peu plus le monument qui lui faisait face. L’immense sculpture de pierre avait dû connaître de meilleurs jours, mais peu importait. Son regard s’arrêta sur un homme, à à peine quelques mètres d’elle. Un homme entretenu, dont le physique ne passait pas forcément inaperçu. Elle fronça les sourcils. Elle connaissait cet homme. Se redressant, elle alla à sa rencontre.

   -Il me semble que nous nous sommes déjà vus. Raeden ?

   Oui, elles l’avaient rencontré, elle et Hana durant l’avènement du Printemps. Il était à ce moment-là sous sa forme animale. S’en était suivi un enchainement de situations… atypiques ?

   -Vous ne vouliez pas retenter l’expérience de l’ours, à ce que je vois, continua-t-elle avec un sourire ironique.

   Elle savait très bien que sa condition de monstre était particulière. Il l’avait lui-même dit. Mais bon, cette journée était censée être placée sous le signe de la détente. Il fallait bien qu’elle le soit de temps à autres, et au fond, il lui était sympathique. Aussi, elle était persuadée que cet homme pouvait être un grand allié. Peut-être se trompait-elle. Elle s’en fichait.


   -Sinon, comment allez-vous ?

~595 mots~

Résumé post 1:
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Mer 03 Fév 2016, 17:42

« Doucement. C'est normal de se sentir légèrement sonnée après ce que vous avez vécu. ». Séléna ne comprenait pas. Où était-elle ? Où était Zéleph ? Perdue, ses yeux parcouraient chaque élément de la pièce à une vitesse folle. Puis, elle se rendit compte qu'elle était complètement nue. « Ah... » fit-elle en se recroquevillant sur elle-même. L'homme aux ailes d'une blancheur immaculée essaya de la calmer, avançant lentement ses mains en faisant quelques mouvements mesurés avec. « Je vais vous donner de quoi vous habiller. J'ai préféré attendre que vous vous réveilliez. ». L'Ange n'avait que faire de la nudité. Il ne ressentait aucune pensée immorale. Il la regardait comme ce qu'elle était : une femme qui partageait à présent sa race. Il prit donc une tunique soigneusement pliée qu'il lui tendit. Il la regarda un instant puis lui sourit. Séléna la prit, la passant rapidement. « Ce n'est que temporaire. Nous vous fournirons d'autres effets personnels un peu plus tard dans la journée, ainsi que des sous-vêtements. Ne vous inquiétez pas. Personne ici n'en veut à votre chasteté. ». Il marqua une pause. « Vous êtes Séléna n'est ce pas ? ». Elle était plutôt connue. L'Ange avait entendu parler d'elle par rapport à la Coupe des Nations mais il y avait autre chose qui était troublant la concernant : elle n'avait ni père ni mère. « Oui... » murmura-t-elle. « Bien. Je ne sais pas si vous vous souvenez de votre mort... ». La jeune femme eut un mouvement de recul, comme si ce qu'il disait n'avait pas de sens, comme si ça la surprenait. « Calmez-vous ! Vous n'êtes pas morte ! Vous avez été jugée assez bonne pour qu'une seconde chance vous soit donnée. Vous êtes en vie, d'accord ? ». « Je ne comprends rien. Laissez-moi partir... Je... ». Elle devait retrouver Zéleph. « Je ne vous retiens pas. Il faut juste que vous sachiez ce qu'il en est... Vous avez sauvé une vie, est-ce que vous vous en souvenez ? ». « Non ! Laissez-moi, je veux partir ! ». Elle avait tellement peur. Où était-elle ? L'homme baissa légèrement les yeux. Certains étaient plus récalcitrants que d'autres à entendre la nouvelle. Il allait lui laisser un peu de temps. « Je vais m'absenter quelques instants afin de vous laisser reprendre vos esprits. Ensuite, quand vous serez prête, nous parlerons. ».

Séléna leva les yeux vers un haut mur de glace. Elle n'avait pas attendu énormément de temps avant de s'enfuir de la Citadelle Blanche. L'homme pensait qu'une petite femme comme elle resterait bien sagement dans son lit mais c'était ne point connaître l'animal. La nouvelle Ange n'avait aucune idée des événements qui s'étaient déroulés avant son réveil. Elle se souvenait juste s'être un peu éloignée du campement et puis, plus rien. Quant à l'Ange qu'elle avait croisé, elle le prenait pour une sorte de fou, membre d'une secte ou d'un mouvement religieux qui l'avait enlevé pour elle ne savait quelle raison. Peut-être que le personnel du Manoir avait voulu lui apprendre que fuguer avec un étranger n'était pas digne de son rang ? Elle n'en savait rien mais elle devait trouver le moyen de s'éloigner, de partir. Elle avait eu du mal à trouver un navire pour atteindre la terre ferme mais depuis qu'elle était sur le Continent Naturel, elle n'avait pas arrêté de marcher, trouvant la plupart des aliments comestibles dans les arbres et les buissons. Elle voulait retrouver Zéleph, ne croyant pas un seul instant qu'elle avait pu trépasser. C'était n'importe quoi.

Les choses se compliquèrent un peu plus lorsqu'elle parvint dans une zone plus froide. Les arbres ne lui fournissaient plus de quoi subsister et dormir par terre relevait de la folie. C'est donc à bout de souffle, pieds nus et sa tunique, auparavant blanche, complètement sale qu'elle arriva dans la prairie givrée. Il lui semblait qu'il y avait du monde ici. Peut-être pourrait-elle trouver quelqu'un pour l'aider ? Les cheveux emmêlés, elle ressemblait à une mendiante. Elle avait tellement peu de force qu'elle tremblait de haut en bas. Il fallait qu'elle comprenne ce qu'il lui était arrivée. Elle était fatiguée, elle avait faim. Elle suivit donc les individus qui se trouvaient devant elle, écoutant d'une oreille distraite les explications. Elle aurait tout donné pour un endroit où s'allonger, pour des vêtements propres et de la nourriture.

730 mots

Spoiler:
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Mer 03 Fév 2016, 20:49

Vous êtes sérieuse ?

-Je ne vois pas du tout où est le problème enfin. Je n'ai pas perdu la main, je ne risque pas de me ridiculiser non ?

Non ce n'est pas ça mais.... Enfin une reine vampire qui joue du violon !

-Rholalaaaa détendez-vous Yclipt ! Les gens prendront ça comme une volonté d'approche diplomatique et voila tout.

Yclipt leva les yeux au ciel. Pourquoi choisissait-elle ce moment pour aller se distraire ? La guerre imminente des dieux n'était-elle pas une raison suffisante pour vaquer à des occupations autrement plus sérieuse ?! Mais essayez de la raisonner..... Avec sa manie d'avoir réponse à tout, elle serait fichue dire qu'il fallait justement profiter des derniers moments de quiétude avant le début des hostilités, car on ne savait pas quand on pourrait de nouveau s'adonner à la fête. Que voulez-vous rétorquez à cela ? Aussi le conseiller n'insista pas. Le voyage se passa tranquillement, tout comme l'arrivée d'ailleurs. Yulenka avait balayé l'endroit du regard, avant de finalement décidé de rejoindre le théâtre où avait visiblement lieu le plus gros de l'animation. L'endroit était déjà bien peuplé, et une multitude de petites démonstrations fleurissait un peu partout. Les gens passait généralement par le buffet pour se servir en petit fours et autres amuse-gueule, ainsi qu'en boisson, avant de vagabonder au milieu des activités et des prestations qu'on leur proposait. Son violon dans le dos, la jeune femme cherchait un petit coin disponible pour pouvoir s'installer et jouer un peu avant de profiter à son tour de la fête. Elle vit un homme faire un spectacle de mime, et se décida à aller accompagner son spectacle avec un peu de musique.

N'allant pas non plus lui imposer sa présence, et pour ne pas le déranger dans sa prestation, elle lui montra son violon, et se mima entrain de jouer pour lui demander si cela lui disait qu'elle l'accompagne. Chose qui visiblement intéressa l'artiste, qui voyait là un moyen d'augmenter ses spectateurs. S'installant un peu en retrait pour laisse le devant de la scène au mime, la demoiselle s'installa, vérifia que son instrument était bien accorder et commença à jouer un petit air plutôt festif, sans grande prétention. Quelque chose d'assez rythmé cela dit, que le mime puisse y trouver son compte également.




Ce n'était pas grand chose pourtant, cela lui faisait de bien de pouvoir de nouveau jouer. Ce n'était pas en étant reine qu'elle avait pu trouver des occasion de jouer comme elle le faisait avant. Déjà qu'elle devait se planquer pour pouvoir avoir quelques instants à elle, alors si elle jouait du violon dans ces moments là, c'était un coup à se faire repérer et débusquer à coup sûr. Là elle pouvait y aller franchement et sans se soucier de rien. Une petite brise de liberté. Fermant les yeux, elle laissa l'arche glisser sur les cordes, comme s'il n'en faisait en réalité qu'à son gré, et qu'elle suivait le mouvement. Yclipt observait la scène d'un peu plus loin, sentant qu'il se passait quelque chose chez la demoiselle qui lui échappait complètement. Il ne chercha pas à comprendre davantage. C'était là quelque chose qui appartenait à la jeune fille, et il fallait bien lui laisser un peu d'air. Il s’immisçait suffisamment dans sa vie comme ça le reste du temps. Au bout d'un moment le mime fit une pause, indiquant à la jeune fille qu'elle pouvait elle aussi s'arrêter. Chose qu'elle fit en le remerciant, avant de se tourner vers le reste des réjouissances. Elle rangea son violon dans son étui, avant de le mettre sur son dos et de rejoindre Yclipt. Celui-ci la déchargea, dans un geste mécanique, et tous deux partirent faire le tour des différents artistes et artisans présents. Elle fit l'impasse sur le buffet et les boissons. Le sens du goût ne lui étant toujours pas revenu d'une nuit à l'autre, ce n'était hélas pas la peine de s'y attarder. Yclipt remarqua que Raeden n'était pas loin, il allait en avertir sa reine lorsqu'il vit qu'il était en conversation avec une femme. L'homme changea de couleur, craignant la fureur de l'Impératrice de la Nuit si elle voyait une femme s'approcher de son père. Il prit donc grand soin de se placer dans le champ de vision de Yulenka pour l'empêcher de voir la scène.
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Mer 03 Fév 2016, 23:11


La prairie givrée s’étalait à perte de vu, le vent venant s’abattre sur cette muraille givrée, reflétant les ombres qui s’y approchaient. L’arc fut franchi, et Mozaga était toujours dernière, trainant des pieds en tapant tout ce qui passait à sa portée : « je ne veux pas y aller moi… » Marmonnait-elle sans réellement s’adresser à quelqu’un. Elle se plaignait depuis le début du voyage, ce qui avait eu raison de mes nerfs plusieurs fois, mais Mozaga n’était pas du style à ne pas insister sous prétexte que quelqu’un levait la voix sur elle… et je ne savais toujours pas ce qui s’était passé à Ciel-Ouvert, pour qu’elle se referme soudainement, testant des limites qu’elle n’avait eu aucunement l’audace de risquer au paravent. « Tu me fatigues. » Fis-je sans même la regarder, réajustant la capuche à fourrure de Prune, que je portais. Elle pesta silencieusement, emmitouflé dans un gros manteau à poils bruns et crème : « De toute façon, il n’y a pas un moment où je ne t’énerve pas… autant ne plus m’emmener à vos sorties de familles toutes pouraves ! » Elle avait cette façon d’être ambivalente envers nous, surtout envers Léto, qui du jour au lendemain pouvait être sa mère, comme une femme intrusive dont elle cherchait à se débarrasser. En n’y pensant, peut être que ce monstre dont elle ne m’avait pas encore parlé, détestait Léto, et qu’il ne faisait que contrôler Mozaga à son insu… De toute évidence, j’étais pour le moment incapable de l’aider, puisqu’elle restait muette à ce sujet. Elle n’en avait parlé qu’à la Chamane pour le moment, et à la petite fée de Kohei.

Le froid s’engouffrait dans le tunnel, et je tentais une approche : « Tu ne veux toujours pas nous dire ce qui s’est passé ici ? » « Nan » dit-elle hâtivement, enfouissant son nez dans le col en fourrure. « De toute façon, je ne vois pas en quoi ça vous regarde… je suis grande maintenant… » Elle voulut rajouter que de toute façon, nous ne serions pas intéressés par ses histoires, peut-être avait-elle raison après tout, mais je voyais dans son regard quelque chose de différent. Son comportement aussi avait changé, elle ne voulait pas que l’on voie son dos par exemple, son regard s’était vidé, elle avait perdu de sa vigueur d’enfant, ne sautillait plus à tout va en espérant casser quelques nez aux gamins de son âge. Nous passâmes les premiers postes de marcheurs, on pouvait les entendre siffler en chantonnant. « Il fait froid, les gens ont l’air joyeux et insouciants… ils sont débiles… » J’arquai un sourcil, étirant les lèvres : « certes, ce n’est pas Drosera… mais il ne me semblait pas que tu appréciais tant que ça la cité non plus…. » Elle releva la tête : « Nan je l’aime pas non plus. Je n’aime rien. Shalk a eu raison de se casser, cette cité, elle put. » Elle tapa dans un caillou, et se remis en marche, les yeux dans le vague. Quelques minutes passa, et elle releva la tête vers Prune : « et toi je t’aime encore moins. » Finit-elle par dire. Je ne relevai pas la remarque, donnant Prune à Léto, le regard sombre. Cela faisait la troisième fois que Mozaga faisait éclater mes nerfs, pas par ces remarques, non… mais par son manque de vivacité, cette attitude détachée, et surtout le fait de me mettre en position d’impuissance totale. Je n’étais pas un bon père, je m’évertuais à lui apprendre à être une Alfar, à croire en sa race, à l’aimer, mais tout ce qui l’importait ne résidait en absolument rien. Sa survie n’était qu’assurée par le monstre qu’elle abritait. Je laissais continuer la Chamane et l’Orisha, avant de me poster près de Mozaga qui s’était arrêté, de peur de prendre une quelconque correction. Je pris une grande inspiration, essayant de ne pas m’emporter devant elle, qui ne voulait qu’une chose : qu’on la devine. « Dis-moi ce qu’il se passe » Elle fronça des sourcils, rajustant son nez dans la fourrure. « Je ne peux rien faire pour toi si tu te terre dans ton mutisme, Mozaga. » Il y avait tant de choses à dire, qu’elle ne préféra pas s’étendre sur le plus long de ses problèmes, et alla droit au but : « Tu m’as refilé ton monstre. » Posant la main sur sa capuche, elle se toisa d’elle-même, ne supportant pas l’idée de posséder l’une de ces bêtes. Quelques secondes s’écoulèrent avant que je ne murmure : « Je sais. » Le vent souffla plus fort, et je réajustai la capuche de l’Alfar, ses yeux pétillants de joie à l’idée que les gestes fait à sa sœur, puisse aussi être fait pour elle. « Je ne sais pas comment c’est possible, mais si le mien s’est formé lorsque ma survie était en jeu… » Son regard fuyait le mien à ses dernières paroles. Elle savait que le sien s’était éveillé pour sa survie aussi, mais jamais elle n’en avait parlé. Je soufflais en laissant glisser ma main : « Quand tu seras prête, parle-m ’en. » Nous reprîmes alors la marche, rejoignant les deux de devant. Je suivais alors la Chaman, coutumier de ces lieux, et vit du coin de l’œil que le regard de Mozaga se perdait vers les hauteurs.

861 - I/VII
Résumé:

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Jeu 04 Fév 2016, 04:23



Un peu d'aventure et de musique, n'était-ce pas suffisant comme raison pour quitter le confort d'un manoir ? C'est ce que Jessy pensait et nul ne pouvait l'en dissuader. Après tout elle est maîtresse de son corps et  il revient à elle de choisir la direction de ses pas. Nul homme pour détruire son petit bonheur quotidien. Fouillant parmi ses vêtements, La bélua avait entendu la rumeur de festivité à Ciel-Ouvert et comptait bien vérifier la véracité des dires et s'amuser. Il lui prenait parfois des envies folles de danser et jouer du bassin jusqu'à pas d'heure par pur plaisir en oubliant toute notion de temps. Périple sans anicroche, bateau pour atteindre le continent naturel puis elle parvint à prendre place dans une caravane de voyageur vers l'Edelweiss.  Ménagement ses pieds pour danser plus longtemps encore le moment venue, elle fredonnait des chansons toutes simples avec les deux jeunes enfants des bons samaritains qui l'avait prise à bord.

Malheureusement pour Jessy, la cité n'était pas leur destination et dû remettre pied à terre pour terminer son voyage. Son bagage sur le dos, contenant nourriture, eau et quelques vêtements de rechange vu tout le trajet qu'elle avait à faire, elle était prête et ne rien pouvait l'arrêter. Motivation intense qui l'animait, marchant à un rythme rapide, trop même, s'épuisant dans un laps de temps assez court avec l'air froid qui emplissait ses poumons à chaque respiration. Jessy réduisit la cadence, se demandant si être à quatre pattes ne serait pas une option plus efficace et plus rapide. Prenant son courage à deux elle poursuivit dans cette plaine givrée, voyant au loin d'autres gens entrer par ce qui semblait être un passage dans l'immense mur de glace qui contrôle l'accès sans difficulté. Devant elle se trainait péniblement une fille qui semblait tout juste plus jeune que Jessy, son état était triste à voir, sa tunique blanche n'avait plus rien de blanc et ses pieds nues sur le sol givré n'avait rien d'agréable assurément. Plus la blonde s'approchait et plus elle avait le sentiment de connaître cette personne, de l'avoir déjà vu quelques part.

La Bélua en avait le coeur brisé, l'heure était à la réjouissance et elle se devait d'apporter son soutien. Elle n'avait pas la plus grande force au monde mais elle se pencha juste assez pour passer sous le bras de l'ange et lui offrir appui pour se rendre jusqu'à l'intérieur de l'enceinte. Au fil des pas Jessy se rappela leur rencontre quelques temps plus tôt mais n'avait aucun souvenir de ces ailes...
- Séléna, tu te souviens de moi ? Laisse moi t'aider à atteindre un lieu pour te reposer. J'ai des vêtements qui pourront t'aller dans mon sac et je peignerais tes cheveux, si tu veux bien sûr.

La blonde avait parlé en douceur, gardant une main juste au-dessus de la hanche opposé de l'ange pour garder l'équilibre. Jessy titubait parfois sous les effets de la fatigue et celle de Séléna mais elle tenu bon jusqu'à la porte où quelques bons samaritain l'aidèrent à la faire asseoir sur un banc.  La Bélua en profita pour ouvrir son sac et en sortir une robe blanche  faite d'un tissu léger mais opaque qui lui arrivait à mi-cuisse pour elle mais irait à très bien à l'ange qui est plus petite. Le haut était sans bretelles mais le matériel était juste assez élastique pour tenir en place sans étouffer la respiration ou risquer de tomber.
- Voilà, je te l'offre. Il semble y avoir un coin tranquille par là si tu veux l'enfiler et je t'aiderais si tu as besoin.
Jessy resta silencieuse, appréciant la douce musique qui berçait ses oreilles, un air de violon rythmée et inspirant venant de plus loin. Attendant la réponse de celle qu'elle avait connu en des circonstances plus festives.
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Latone
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Latone
Ven 05 Fév 2016, 16:45

Les deux blondes de la famille demeurèrent aussi froides que le vent qui fouettait leur visage. Pour Prune, ce n'était pas compliqué de se montrer si indifférente aux situations triviales. Pour qui était de Léto, c'était un peu plus subtile : elle était très touchée par les propos de Mozaga, elle était néanmoins dans une situation délicate quant à son cas. Elle seule ici présente était au courant pour son monstre intérieur, puis avec cette prétendue histoire à Ciel-Ouvert, même avec ses deux neurones actifs, il ne lui était point difficile de faire le rapprochement avec le premier problème. Ce qui la dérangeait d'autant plus dans tout cela, c'était le fait qu'Aëran ne semblait toujours pas au courant – il le lui aurait aisément fait comprendre sinon – ce qui rendait cette tension d'autant plus palpable. Et encore, elle ignorait pour les marques de fouet, seule sa petite sœur avait eu l'occasion de remarquer cette cachotterie de l'alfar…

La jeune femme détourna le regard de son chemin lorsque la petite enfonça le clou en critiquant cette initiative du couple. Pourtant, cela lui semblait être une bonne idée d'enfin sortir tous les quatre, au moins lors d'une soirée. Drosera ne permettait pas ce genre d'opportunités à cause du caractère étranger de la chamane et de l'orisha, mais à Ciel-Ouvert on ne formalisait aucunement de ce type de rapport. D'autant plus que c'est la première fois que la Marche Terne organisait un tel évènement ; bref, un évènement qui fit émerveillée la blonde à l'idée de faire découvrir la cité à sa petite famille. Hormis Mozaga, Prune était néanmoins beaucoup moins enthousiaste, et elle le montrait bien avec son air horriblement neutre malgré les attentions de son père. Là encore, les parents n'étaient pas au fait que l'alfar n'était pas la seule à souffrir de son héritage paternel… L'obscurité scintillante du tunnel rappela malheureusement quelques souffrances occasionnées par la secte autrefois. Pour s'extraire de ces noires pensées, Léto fut prête à ouvrir la bouche pour poser une nouvelle fois la question éternelle, mais son amoureux prit les devants. Un maigre espoir face au refus catégorique de Mozaga et ses remarques acerbes.

" Ciel-Ouvert est comme une seconde maison pour moi. S'il s'est passé quelque chose de grave ici, il faut que tu me le dises. D'autant plus que même les Marcheurs n'étaient pas au courant, ils n'avaient pas fait le lien avec le cadavre à moitié dévoré qu'ils avaient découvert près du gong. Ton père et moi ne voulons que t'aider… " Surtout lorsqu'il était question du mal qui touche l'autre branche de sa famille.

Elle soupira lorsque la petite se permit encore d'être désobligeante, cette fois à l'encontre des camarades de Léto. Cette dernière avait certes soufflé par réflexe, mais elle masqua son sourire en coin également. Mozaga faisait partie des très nombreuses personnes qui se laissaient berner par la partie visible de l'iceberg : Ciel-Ouvert est chatoyante, l'ambiance est exquise et unique, et le message qu'elle tente de divulguer est utopique. Néanmoins, seuls les plus sages pouvaient comprendre que tout ceci n'était qu'une façade pour les véritables Marcheurs, une manière de maquiller leurs actes sombres lorsqu'il était temps de prendre des mesures drastiques. La Prison en était son illustration la plus remarquable, mais la liste était encore longue. Notamment en ce qui concernait cette fête, pour dire : même Léto n'était pas au courant des véritables intentions de la Marche. Mais elle savait qu'en tout instant, l'organisation avait une idée derrière la tête qui ne pouvait clairement pas plaire à tout le monde, elle-même la première…

" Ne me parle pas. " Lança sèchement la petite orisha à la petite pique de sa grande sœur.

Prune fixait, imperturbable, Mozaga en répondant. Elle savait tout, elle en était convaincue, elle se savait en position de force, en témoignant par ailleurs le fait qu'elle reste en hauteur par rapport à l'alfar, portée ainsi par son paternel, puis par sa mère. La blondinette n'avait aucune raison de répondre qu'elle ne l'aimait pas non plus, cela lui semblait évident pour les deux concernées. Cette haine s'était aggravée depuis le réveil de leur monstre respectif ; enfin, le sien n'était pas encore sorti, mais il commençait tout juste à se manifester en son fort intérieur. A cela, Léto avait d'ailleurs quelques doutes : elle avait l'impression que Prune n'était plus la même, tout comme sa sœur. Quelque chose avait changé dans son regard, mais c'était plus subtil chez l'orisha. Elle en avait des frissons rien que d'imaginer que c'était encore une conséquence de leur malédiction. Je trouverai une solution. Se convainquit-elle une nouvelle fois, comme lorsqu'elle l'avait assurée à Mozaga. La chamane s'arrêta à une douzaine de pas du reste de sa famille, Aëran aussi avait sa part de responsabilités là-dedans après tout. Léto échangea un regard fixe à Prune, qui elle-même demeura de marbre.

" Tu vas partager ta chambre avec Mozaga cette nuit. La petite bouche de l'enfant se pinça discrètement.
- Je refuse.
- Ce n'était pas une question. L'orisha se retourna vers sa mère, elle n'avait que peu l'habitude qu'elle se fasse ainsi dominée par Léto. Mais cela n'était pas vraiment contrôlé, Latone avait quelques fois des répercussions sur ses actes et ses dires. La chamane plissa son front, comme pour s'extirper d'une agréable sensation et sourit par pure moquerie à la petite. J'espère que vous serez sages, sinon tout le château vous infligera la fessée. "

Le quatuor fut mené par Léto pour la suite, c'était l'une des maîtresses des lieux après tout. En croisant Koe, l'orine en charge du Coryphée et l'une des plus célèbres Guides, elle lui rendit un signe amical. Elle ne nota pas le sourire taquin de Koe, c'était bien la première fois qu'on voyait Léto ici autrement accompagnée que de ses compagnons de Marche. A partir du quartier Aria et surtout au sein du quartier Ode, l'orine était loin d'être la seule à saluer la chamane : on appelait parfois la blonde par son autre nom plus connu, certains plus narquois lancèrent des politesses à Prune, d'autres enfin firent preuve de courtoisie à l'égard de son âme-sœur et de leur fille aînée. Cela lui faisait bizarre de se sentir si bien accueillie pour une fois, elle avait l'impression de porter une couronne sur la tête. Fort heureusement, ils furent plus tranquilles au Coryphée, là où tout le monde était occupé à épier les tours et bavarder avec leurs camarades de beuverie. Léto déposa Prune sur le sol et rajusta sa capuche, la petite lança de nouveau un regard noir à Mozaga ; on dirait bien qu'elles vont vraiment devoir passer du temps ensemble… tandis que leurs parents allaient profiter de cet intimité public. La chamane rehaussa son manteau de fourrure et observa les flots de couleurs autour d'eux, par réflexe elle attrapa la main d'Aëran et étira un sourire gêné. Elle n'allait pas le lâcher, pas ce soir.


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By Jil ♪
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Ven 05 Fév 2016, 23:09

La musique, les chants, les rires. Il s'agissait là d'éléments imparables et indissociables de festivités, mêmes les plus minimes et basiques qui soit. Une discussion quasiment universelle, comprise de tous, pouvant parcourir les terres aussi vite qu'un cheval au galop ou qu'un dragon en plein vol. Il y avait aussi le côté intemporel de tout ceci qui faisait que cela pouvait traverser les âges, les périodes et les époques pour continuer à être chanter, danser ou jouer bien des siècles et des millénaires après que leur créateur soit trépassé. Bien plus fort, souvent, d'un discours ou même qu'une guerre. Il y avait des choses en ce monde qu'il serait bien difficile de détruire et celle-ci en faisait assurément parti. Bien sûr, tout le monde n'était pas réceptif au même niveau, à la même intensité. Mais un lieu sans son, sans chant, c'était bien trop souvent synonyme de mort, malheureusement. Enfin … il fallait essayer de profiter de chaque occasion qui était offerte pour se libérer l'esprit, surtout en une telle période quand on ne pouvait aucunement prévoir ce que le lendemain vous réservait, à part des guerres.

Une présence se fit sentir à côté de Raeden. Celui-ci tourna légèrement la tête pour voir qui était la personne qui venait de se porter à son niveau. Il s'agissait d'une femme à la chevelure à la couleur de la crinière d'un lion, avec une couleur rouge un peu plus marquée. Carmin comme l'était aussi ses yeux et son regard. Le Gardien de Phoebe la reconnaissait. Il l'avait déjà croisé une fois … A la cérémonie organisée par les Elfes et les Faes, celle qui avait malheureusement mal tournée. Cette femme accompagnait la jeune bélua qui avait eu peur de lui. Elle aussi l'avait identifié. C'était même pour ça qu'elle était venue le voir, d'après ce que l'on pouvait en conclure quand on l'écoutait. Elle se souvenait même de son prénom. Par contre, de son côté, c'était une autre paire de manche. L'homme-ours avait beau réfléchir, il n'arrivait pas à remettre un nom sur le visage en face de lui … En fait, en y repensant bien, il n'était même pas certain qu'elle se soit présentée à eux quand lui même était couvert de poil.


C'est bien cela. Par contre, je ne crois pas avoir l'honneur de connaître votre prénom. Et puis, un ours dans les Montagnes de l'Edelweiss enneigée, c'est trop commun, vous ne trouvez pas?

Il esquissa un sourire. D'une certaine façon, ce qu'il disait n'était pas totalement faux. Après, il aurait très bien pu venir une nouvelle fois sous cette forme animale, cette fois-ci décidé. Mais ça posait souvent problème s'il fallait qu'il reprenne forme humaine. Se trimbaler tout nu en plein milieu d'une cité emplie de plein de monde, ce n'était pas réellement le top. Pas que l'homme soit moche à regarder, loin de là même, mais on ne pouvait pas dire que l'exhibitionnisme faisait partie de son passe-temps favori. Et puis, c'était quand même beaucoup plus facile pour lui d'échanger et de parler avec les gens quand il avait les cordes vocales qui allaient avec.

Pour ma part, cela va jusqu'à présent. Mais avec ce qui se profile à l'horizon, on ne peut plus vraiment être sûr de grand chose. Et de votre côté, qu'est-ce qui vous amène ici?

Le son d'un violon flottait dans l'air, aussi léger qu'un colibri en plein vol. Cela faisait longtemps que le Forgeron n'avait pas entendu jouer de cet instrument. Immanquablement, cela lui fit penser à sa fille. Jouait-elle encore ? Avait-elle laissé cela de côté, comme tant d'autres choses depuis qu'elle était devenue Vampire et encore plus Impératrice de la Nuit ? Ses pensées l'entraînèrent aussi jusqu'à Edwina qui lui avait avoué ne plus prendre assez souvent le temps de coudre. Les responsabilités vous faisaient-elles forcément abandonner les activités que vous aimiez le plus ? Son regard chercha naturellement la provenance du son mais celui-ci s'était lentement tu, les dernières notes finissant de voler entre les murs de la cité. Le dos d'un homme attira son attention et il fronça légèrement les sourcils. Cette silhouette lui disait indéniablement quelque chose.

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Miles Köerta
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Miles Köerta
Sam 06 Fév 2016, 03:27

Derrière le rideau
« Que résonne les chansons de Ciel-Ouvert »

« Eh! Miles! Ça vient de commencer!

- Quoi? Déjà?! »

Prenant la direction des escaliers, je rejoignis le petit Bélua, qui se retrouvait tout en haut des marches, son regard tourné vers l’extérieur. Ses mains posées contre la fenêtre, son nez collé à la vitre, il observait les derniers feux s’allumer non loin, dans la pénombre de ce crépuscule, alors que la foule commençait déjà à grossir dans les rues. Curieux, je me rapprochais de la fenêtre, le jeune Dærion dans mon ombre, également alerté par l’enthousiasme inépuisable du garçon. Je constatais, dès lors, la frénésie qui prenait la ville, une agitation bien différente de celle que nous avions appris à connaître et à aimer depuis notre déménagement dans la cité. Car d’ordinaire, une fois la nuit venue, le chant des Banshee s’appropriait les rimes et la fantaisie des chansons que les bardes s’amusaient à animer le jour, les rendant plus douces et calmes, sans perdre pour autant la beauté qui fascinait tant les gens qui s’en enveloppaient. C’était des musiques apaisantes qui sonnaient à nos oreilles, telles des notes cristallines qui s’échappaient de la bouche de carillons. Mais en cette douce soirée, où la boisson coulait plus que nécessaire, où les gens s’extirpaient du sommeil pour s’immiscer au cœur des réjouissances, les voix qui s’élevaient dans l’air ne ressemblaient en rien à celles des Banshee, laissant présager une soirée un peu plus animée; une soirée qui se terminera peut-être jusqu’aux petites heures du matin. Un sourire s’étira sur le pan de mes lèvres, alors que je considérais les allées et venues de la foule de plus en plus conséquente. J’avais appris, par le biais d’Asche, que les Guides – on pouvait grossièrement les identifier comme étant les responsables de la Marche Terne – avaient demandé aux caravanes de faire courir le bruit, à travers les Terres, qu’une soirée se préparait à Ciel-Ouvert. Tous, sans discrimination, étaient invités à fêter avec la Marche Terne et les habitants de la cité – je le savais pour avoir moi aussi mis les mains à la pâte ces derniers jours – avaient mis les bouchées double pour offrir de la nourriture et de la boisson pour les centaines d’invités qui viendraient bientôt envahir la cité des Chansons.

Je baissais la tête en direction d’Hakiel qui, en captant mon regard, m’offrit un large sourire, qui eut tôt fait de se dessiner sur mes propres lèvres. D’un mouvement vif, j’ébouriffais son épaisse tignasse de plumes.

« Allons voir le résultat de notre dur labeur. »

Ensuite, je me tournais vers Dærion, resté silencieux, comme à son habitude quand nous ne l’interpellions pas directement.

« Tu peux venir toi aussi: tu passes tes journées à faire le ménage ou à errer comme un fantôme dans la maison.

- En quoi cela est-il une raison? Je passe mes journées à faire le ménage, car c’est mon travail, maître Miles. »

Ah mais qu’il était gonflant quand il faisait ça!

« Tu connais le mot « divertissement » ou il est absent de ton vocabulaire? »

L’adolescent se mit à réfléchir sérieusement à la question.

« Le divertissement est une action, un moyen de se divertir, de s’amuser, de divertir les autres. En somme, c’est une distracti…

- D’accord! D’accord! J’ai saisis! Alors tu veux venir ou pas? »

Une fois encore, Dærion ferma les yeux quelques secondes pour assembler le fil de ses pensées tandis que je pouvais entendre les gloussements d’Hakiel à mes côtés, qui se délectait toujours autant de nos quiproquos à Dærion et à moi. À mon grand désarroi, Dærion restait Dærion, et il me surprendrait toujours autant.

« Je conçois que j’ai quelques courses à faire… » Finit par dire le majordome, de sa voix basse et platonique.

Je soupirais. Qu’est-ce que je vous disais? Agrippant l’adolescent par le bras, attrapant Hakiel par la main, je les dirigeais tous les deux en direction des garde-robes. Le premier semblait n’afficher aucune émotion apparente sur son visage alors que le second s’esclaffait littéralement devant l’attitude molle du majordome.

« Croaw! Croaw! Croaw! » M’exclamais-je alors en tournant mon visage vers le jeune Bélua, imitant le cri de son Totem en plus d’y mêler quelques notes de son propre rire, que je ridiculisais beaucoup dans la situation.

À cette entente, Hakiel cessa aussitôt de rigoler et approcha ses dents de ma main et, vivement, je la retirais de sa portée, me tordant de rire à mon tour. Dærion, à nos côtés, ne paraissait pas vraiment s’en préoccuper, mais son regard ne cessait de nous scruter fixement. Après avoir agacé Hakiel, ce dernier me lançant des grimaces et des imitations à la mêlée pour se venger, nous finîmes enfin par retrouver un peu de notre sérieux pour nous habiller et filer hors du petit manoir, sentier des Montagnes.

« Bon allez les gars, on y va! »

Déjà le soir? Co-Comment était-ce possible? Avions-nous passé autant de temps dans cette horrible et effrayante prison? En y réfléchissant bien, c’était tout à fait possible, oui, que le temps ait filé si rapidement durant ce cauchemar éveillé. Le son des fouets, le cri des suppliciés, la douleur et la peur avaient de quoi troubler la notion que nous avions du temps. D’un geste, je passais une main sur mon visage avant de porter mon regard en direction des trois amis que je m’étais fait durant ce périple éprouvant. Non loin, comme en fond d’une scène, je pouvais entendre de l’animation vers le théâtre, des chants se soulever et s’étendre jusqu’aux coins les plus reculés du quartier Ode.

« De retour à la réalité », murmurais-je en me penchant doucement vers Nimüe, qui observait les alentours d’un œil craintif et méfiant.

Je la gratifiais d’un doux sourire, approchant ma main de la sienne pour qu’elle puisse la prendre si elle le désirait. Puis, balayant le visage de Brethil et de Scott, je leur échangeais un long regard.

« Bienvenue à Ciel-Ouvert, les amis… »

Que puisse l'accueil être plus chaleureuse que celle qu'ils avaient eu quelques heures – ou quelques jours? – plus tôt.


1 013 mots | 1 post
Résumé:
Miles, Hakiel et Dærion se joignent aux activités et vagabondent dans le quartier Ode pour le moment. Asche se trouve dans la foule avec des Marcheurs: il est parfaitement abordable. Maeka, quant à elle, va arriver en compagnie de Scott & co. o/ [dans leur cas, ils reviennent de la quête Trahis par le gong, que je dois commencer d’ailleurs xD]

Défi: Allez devant un Bélua et imiter le bruit de son totem 8D



[RP pour tous] Derrière le rideau Signat16
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Sam 06 Fév 2016, 14:19







Rhéa regarda autour d'elle avant de sourire, un de ses sourires félins, mesquins presque. Elle aimait découvrir de nouvelle choses, de nouveaux lieux et qu'importe ses oreille dressé sur sa tête où ses crocs apparaissant. Ce n'était pas plus dérangeant pour elle que de laisser sa longue queue recouverte de plaque de fourrure caresser le vent. Le regards des autres ? Oubliés, ignorer et au pis, les autres finissaient par se retrouver face à un imposant croisement, un Smilodon à plaque. Elle appréciait de ce fait davantage l’accueil de Ciel-Ouvert, sympathique malgré son apparence étrange qui souvent, la rejeter d'office de ce genre de rassemblement. Néanmoins, la Bélua savait aussi pertinemment qu'elle boufferait le premier qui la chercherait. La curiosité de la jeune femme était bien là, alors que ses oreilles tourner de part et d'autres, sensibles aux mélodies diverses et au combien nombreuses. Néanmoins, Rhéa avait oublié une chose, sa récente rencontre avec un être étrange, elle soupira, espérant que le sortilège cette fois serait fini. Après tout cela faisait presque six longues heures qu'il agissait ! Néanmoins, il lui importait peu pour l'instant et la bruyante créature étrange entra dans le théâtre d'un pas vif, n'hésitant pas à s'extasié fortement de ce fait.

- Wahou ! Mais c'est Bélua cet endroit ! Je n'en crois pas mes Béluas ! J'adore.

Rhéa réalisa alors que le sortilège justement était toujours en action, elle déposa sa main devant sa bouche alors que sa queue virevolte de gène. Il lui aurait presque été moins étrange de venir sous sa forme animal et elle sentait la chaleur lui monter aux oreilles. D'ailleurs elle fut tenter un instant de laisser la tueuse en elle surgir mais elle repoussa de toute ses forces son totem, de peur de blesser quelqu'un, pas faute au smilodon en elle de rugir intérieurement. Ce n'était pas le moment de se faire remarquer, au contraire. Elle se glissa un peu à l'écart, pestant pour elle-même, sans remarquer la joyeuse petite familles près d'elle. Mais Rhéa n'est pas du genre à passer inaperçu longtemps à plus forte raison lorsqu'elle reprit parole, pour elle-même.

- J'en ai ras les Béluas de cette malédiction. A croire que je suis Bélua d'avoir cru possible une quelconque Bélua magique. C'est décidé, si je retrouve ce Bélua de magicien à la Bélua, je lui fait bouffer ses Béluas !

Rhéa tapa du pied, les bras croisé avant que ses yeux vert ne regardent la plus petites des enfants de la famille, elle lui souri avant de se mettre à lui parler. Ignorant de se fait les autres membres de la façon la plus impoli qui soit, ne leur lançant pas le moindre regard.

- Mais tu sais que t'es Bélua à croquer toi ? Faut pas froncer les Béluas comme ça, tu sais ? C'est pas bien Bélua de lancer ce genre de Bélua noir.

Il n'y avait que peu de chance pour que la petite la comprenne mais qu'importe, Rhéa s'accroupis à sa hauteur, sa queue animale s'agitant dans son dos alors qu'elle gardait ses oreilles dressés fièrement vers la jeune fille d'un air amical. Elle jeta un bref regard à la grande sœur de cette dernière avant de tirer la langue d'un air amusé, espérant ainsi garder l'attention de la plus jeune. Visiblement elle venait de trouver en la petite Orisha une source d'occupation qui peut-être, l'amuserait la journée entière. Qui plus est, l'enfant ne devait pas être très âgés mais qu'importe. Sans savoir pourquoi, Rhéa adorait les enfants, parfois entre ses crocs pourtant Néanmoins elle retient une fois encore son totem bien que ses yeux s’affinèrent, devenant deux petites fente noyer dans un océan vert. S'était son côté joueur qui resurgissait, amplifié par son totem qui, s'il pouvait devenir dangereux garder ce côté typique des félidés.

- T'as quoi, quatre, cinq Béluas peut-être ? T'as pas l'air Bélua d'être ici, mais c'est pas Bélua tu sais. il te suffit de te Bélua dans la foule.

Elle lui fit un clin d’œil avant de filer, plus où moins agilement à un mètre de là, un peu caché derrière quelques personnes. Elle tira la langue à l'enfant, l'invitant à délaisser de ce fait ses parents.
748 mots

Code by Cocoon pour YY

Résumé & défi:
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Sam 06 Fév 2016, 15:24


Mozaga enfonçait ses pieds dans la neige, parfois allant la frapper pour la faire voler, totalement perdu dans ses pensées. Elle avait baissé le regard pour ne plus se souvenir du chemin qu’elle avait emprunté avant de se retrouver dans ce monde d’esclave, et de labeur. Pour ne plus penser à ce garçon dont elle continuait à rêver. Ses blessures se rouvrirent, allant jusqu’à sentir sa chair se défaire une nouvelle fois, brulé par le cuir du fouet. Elle balança la tête de droit à gauche, la relevant vers Léto : « Je ne veux pas dormir avec cette… » Les secondes paroles de sa mère les firent taire toutes les deux. Vraisemblablement, elles n’avaient pas le choix. Son regard se porta sur sa petite sœur, et intérieurement, elle la menacer au plus profond de son être… sa rival, celle qui avait toute l’attention de ses parents. Lorsque Prune posa pied-à-terre, Mozaga fit la moue, d’un air hautain elle montrait qu’elle était bien heureuse qu’enfin cette petite chose décide de marcher comme les autres. Elle ne devait pas être bien fatiguée du voyage. Du coin de l’œil, elle vit la Chamane prendre ma main, et son visage se décomposa. Elle n’aimait pas les élans de tendresse publique, et elle n’agréait que moyennement mes fréquentations, surtout Kohei qu’elle détestait par-dessus tout.

Je resserrais mes phalanges autour de l’emprise de Léto, lui jetant un regard de braise quand un sourire étira ses lèvres. Elle semblait comblée d’avoir emmené sa famille dans un semblant de chez elle, heureuse de pouvoir se montrer au bras de son compagnon et de ses enfants. À la surface, on ne voyait qu’un couple loin de tous les soucis du monde, il n’y avait que nous… mais en réalité, la partie la plus obscure restait bien enfouie aux yeux de tous. Mozaga s’agita près de nous, sautant d’un pied à l’autre. Elle leva alors le regard vers nous : « Je sais que je suis petite, et que je n’ai pas mon mot à dire pour beaucoup de chose, mais pourquoi partons-nous nous amuser alors que le monde semble vouloir s’effondrer ? » Mes lippes s’étirèrent : « Parce que si nous ne le faisons pas, et que nous nous enfermons dans les obstacles de ce monde, c’est nous qui sombrerons. » Elle resta un instant silencieuse, avant de dire d’un ton provocant : « Tu es pour les Aetheri ou ce Sympan ? » « Pourquoi toutes ces questions soudainement ? » Elle posa ses mains sur ses hanches, désireuse de réellement savoir ce qu’il en était : « Tu poses bien des questions sur ma vie, sur ce que je pense… je fais la même chose… et j’espère que ça t’est autant désagréable qu’à moi. » Un rictus de satisfaction se dessina sur mon visage. Lâchant la main de Léto, je m’accroupis près d’elle : « Ce Delta arrive de nulle part, prônant la Justice, et désireux de remettre les choses en ordre. Alors à ton avis ? » Me relevant, laissant Mozaga froncer des sourcils. Ce n’était pas une réponse pour elle, et elle avait raison, ça n’en était pas une. Nous pouvions très bien comprendre tout est sn contraire, et c’était fait exprès. Ressaisissant la main de ma compagne, je lui tournai le dos sans aucun regard.

Mozaga croisa les bras sur sa poitrine, se tournant elle aussi pour tomber nez à nez avec une Bélua. Elle capta ses paroles qui étaient adressées pour sa sœur, et fronça des sourcils lorsque la provocatrice lui tira la langue. Un air de niaiseries planait sur ce visage plein de poils, et Mozaga ne l’appréciez pas plus que ça, surtout qu’elle parlait étrangement. Elle voulut se poster en face d’elle pour protester, mais elle la vie décamper en aguichant L’Orisha. Sa main vain intercepter la petite, et en grande sœur, elle usa de son autorité : « T’as pas le droit de la suivre comme ça. Maman et Papa ne vont pas être contents. Tu vas te faire gronder ! » Prune n’était pas de celle qui écoutait sa sœur, surtout si c’était elle d’ailleurs. Elle n’écoutait personne, si n’était elle-même. La petite Alfar le savait pertinemment, et elle resserra sa prise sur la petite de quatre ans. Prenant son inspiration, son cri d’appelle percuta les tympans de tous : « MAMAN, PAPA ! PRUNE ELLE VEUT PARTIR SANS VOUS LE DIRE ! »

708 | II
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Sam 06 Fév 2016, 20:13

Raeden se souvenait aussi d’elle. Peut-être pas autant qu’elle, mais il s’en souvenait, c’était le principal. Sa réponse la fit sourire un peu plus.

   -C’est vrai. On ne fait pas deux fois la même entrée.

   Comme toujours, elle n’appréciait pas donner son nom. Elle retardait la plupart du temps ce moment. C’était idiot, mais c’était ainsi et non autrement.

   -Appelez-moi Djinshee.

   Elle se dit qu’il fallait vraiment qu’elle cesse de se focaliser sur ce genre de détail. Elle savait parfaitement qu’en retardant ses présentations, elles ne seraient que plus mémorables. Et si elle finissait célèbre, ce serait soit à cause de cela, et ça serait franchement bête, soit parce qu’elle aurait fait quelque chose d’incroyable. Cette dernière idée ne lui déplaisait pas. Comme quoi, la jeune femme était un véritable paradoxe. Quant à mentir sur son identité, ce n’était même pas la peine d’y penser. Son expérience avec Mancinia n’avait pas été de toute détente. Qui plus est, elle avait été contrainte de le révéler au moment le moins opportun. Elle avait aussi appris entre temps que les mensonges étaient indéniablement découverts un jour ou l’autre. Les plus petits pouvaient parfois entraîner son créateur dans le pétrin le plus total. Et les gros, ... devaient aboutir à la torture à vie.

   -Vous me direz, depuis quand nos cieux ne sont-ils pas chargés d’orages et de mauvais présages ?

   Sa phrase, elle la pensait sincèrement. Comment ne pas la penser, quand on n’avait vécu qu’un an ? C’était étonnant de dire cela, mais de son point de vue elle avait bel et bien vécu un an. Elle avait la nette impression d’avoir vécu plus que cela. Notamment, le changement entre la frêle imprégnée et l’Elémentale qui parlait aujourd’hui à cet homme était flagrant et surprenant par-dessus tout.

   Djinshee hésita avant de répondre à la question de l’homme. Elle n’avait pas de but précis, sinon se tenir informée. En même temps, de la musique s’élevait sur la place. Les festivités commençaient bien, et maintenant qu’elle était dans l’ambiance, elle espérait que tout continuerait ainsi.

   -A vrai dire, pas grand-chose. Je ne suis jamais allée ici. C’était l’occasion.

   Elle remarqua alors que Raeden semblait plongé dans ses pensées. Elle ignorait pourquoi. Peut-être à cause de la musique. Le violoniste, un jeune homme blond habillé tout en bleu, jouait admirablement bien, c’était le moins que l’on pouvait dire. Alors qu’elle n’avait plus rien à dire, elle perçut l’expression de son interlocuteur. Curieuse, elle suivit son regard, cherchant à savoir ce qui attirait son attention. Il y avait pas mal de personnes, et elle n’arrivait pas à savoir qui ou ce qu’il regardait exactement.

   -Vous avez vu quelqu’un que vous connaissez ? Demanda-t-elle avec une certaine indiscrétion.


   Si cette attitude la dérangeait lorsqu’elle lui était destinée, elle ne se gênait parfois pas en retour. Comme si elle allait s’excuser, de toute manière… Il n’y avait aucune raison, et il avait tout à fait le droit de ne pas lui répondre. Certes, cela pourrait l’agacer selon la façon dont il réagirait, mais elle pouvait comprendre. Le respect faisait un minimum parti de ses principes. Cela ne se voyait pas forcément, mais c’était constamment le cas. A certaines limites. Elle pouvait montrer une toute autre face, pleine de haine, prête à tuer si les conditions qu’elle s’était imposées était maintenues. Mais bien entendu, il fallait la chercher.

~560 mots~

Résumé post 2:
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Latone
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Latone
Dim 07 Fév 2016, 15:04

Léto soutint le regard intense d'Aëran, ses yeux pétillèrent de joie quant à cette occasion d'enfin s'échapper de la pression exercée à Drosera. Elle aimait bien cette cité, sa beauté dans le sombre et le côté le plus impitoyable de la nature. Mais les alfars appréciaient de moins en moins les étrangers, il lui arrivait plus souvent de se faire traiter de "sauvage" lorsqu'elle rôdait à peine autour de la maison. Alors qu'ici, on se fichait bien que l'une se peinture la face et que l'autre ait des oreilles pointues. Ici, Léto se sentait plus légère et elle espérait bien faire profiter de cette sensation de liberté à son amoureux et à ses filles. A dire vrai, Mozaga commençait bien à s'y faire, étant donné sa prive s'initiative quant à la question qui se rattache à toutes les lèvres : Delta ou Ætheri ? Du côté de la chamane, elle s'en fichait bien pour l'instant, elle avait d'autres préoccupations avant de remettre sa foi en cause. Ses pupilles vaironnes dardèrent la foule, combien de personnes étaient en train de débattre dessus en ce moment ? Qu'ils se saoulent plutôt que de s'embêter avec les problèmes du monde : il y en aura toujours et ce n'est pas demain qu'on trouvera une solution à tous les maux de ces terres. Après les Ridere et la Dévoreuse, même Léto s'était bien ancrée cette réalité dans le crâne. Elle resserra la main d'Aëran, qu'il ne se perde pas lui aussi dans ce capharnaüm.

Pour la première fois de la journée, Prune avait adopté l'expression qui lui allait comme un gant : la bouche entrouverte en un petit cercle et ses grands yeux disparates écarquillés. Cette intruse la stupéfia, elle n'avait pas l'habitude de voir des personnes si extravagantes dans ces montagnes. Au vu de l'hétérogénéité de la foule, cela n'allait pas être la dernière du lot, mais tout de même : cette bélua s'exprimait d'une manière bien étrange. La blondinette pencha la tête sur le côté, elle fit travailler ses neurones en pleine croissance pour comprendre la signification de ses dires. Mais la répétition du nom de son peuple l'embrouilla. Puis l'exhibition de langue à l'attention de sa grande sœur finit par la convaincre que cette dame avait toute son admiration ; de manière générale, hormis les brutes cela va de soi, tous ceux qui s'opposent à Mozaga s'accaparent l'approbation de Prune. Elle referma sa petite bouche, même si son regard demeura grandement focalisé sur la bélua.

" Bientôt six. Répondit-elle de manière distinguée à la question, c'était bien la seule chose sensée qu'elle ait compris. Avec ce jeu que lui proposa la bélua, Prune redevint aussi naïve que sa mère. La combinaison du clin d'œil et du tirage de langue la convainquirent de s'émanciper quelques instants. Mais à peine esquissa-t-elle un pas que Mozaga la stoppa dans son élan. La blondinette se retourna et tenta de se débattre malgré les protestations de sa sœur. Lâche-moi ! Elle n'écouta rien, elle allait acquérir ce qu'elle souhaitait et ce n'était pas l'alfar qui allait l'en empêché ! Malheureusement, cette dernière usa d'un stratagème bien fourbe ; ce hurlement pétrifia l'orisha en une grimace irritée. Elle fronça des sourcils et serra des dents, un désir puissant lui enserra la gorge, une impulsion qui la fit porter sa main à la poche de son manteau. Mon preux chevalier ! " Héla-t-elle en libérant le chevalier Mini de son emprise, le jouet alla bondir sur la main de l'alfar pour la picoter avec son épée innocente. La distraction permit à Prune de s'enfuir, la statuette animée sur ses talons.

Au sein de n'importe quelle cité, Léto aurait accouru rattraper sa petite peste, mais il s'avérait qu'on avait bien l'habitude des stades de rébellion de Prune à Ciel-Ouvert. A vrai dire, presque la totalité du quartier Ode devait connaître sa petite bouille, en train de gambader innocemment, tout simplement parce qu'elle le souhaitait. Prune n'appréciait pas les espaces clos, ses gènes lui intimaient de respirer l'air libre et de toujours bouger, ne surtout pas laisser autrui lui enfiler des chaînes. La chamane avait ainsi donc l'habitude de voir sa fille lui filer entre les doigts, surtout lorsqu'elle était encouragée par Alix. Fort heureusement, les Marcheurs étaient de son côté : il lui avait suffi de saluer un collègue et de lui désigner Prune en train de s'éloigner pour qu'il comprenne qu'il doive veiller sur elle.

" Ne t'en fais pas : tout le monde connait Prune ici, ils veilleront sur elle. Puis contre toute attente, l'orisha était sacrément débrouillarde. Léto s'accroupit vers Mozaga et lui arrangea les cheveux. Ma petite Anémone, tu veux bien rendre un service à ton père et à moi ? Elle lui sourit, l'envie d'indépendance entre Prune et Mozaga était un sentiment puissant, elle l'avait bien cerné depuis longtemps. Accompagne ta sœur et je te promets que tu auras une chambre rien qu'à toi cette nuit. D'accord ? Elle l'embrassa sur le front et l'encouragea à y aller. Amusez-vous bien ! Cela valait autant pour ses filles que pour le couple ; d'ailleurs, elle se retourna vers son Juishi avec un sourire ravi sur les lèvres. Je n'ai pas envie de les laisser seules bien longtemps en fait. Mais je me suis dit… Elle s'approcha de lui, très près. Qu'on pourrait… Elle lui ressaisit la main, tandis que son autre alla caresser le bras de son amant. Tous les deux… Elle plongea son regard dans le sien, une pincée de malice apparut dans ses yeux. Aller voir les artistes ? Tu vas voir, ils sont talentueux ! Peut-être qu'on entendra ma chanson préférée d'ailleurs ! Sauf si tu veux prendre un verre ? Ils ont ramené de la marchandise depuis Caelum, le vin est succulent à ce qu'on m'a dit. " Les possibilités étaient bien multiples en compagnie de son amoureux et la soirée ne faisait que commencer.


Résumé:



By Jil ♪
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Dim 07 Fév 2016, 18:04

Tenant la main de Nimüe au creux de sa paume, Brethil fixait avec insistance le ciel sombre et dégagé, parsemé de nombreuses étoiles brillantes, expirant son souffle qui se changea aussitôt en buée. Resserrant son manteau de fourrure autour de son corps frêle, l’Ange baissa les yeux vers la petite Bélua fermement accrochée à sa taille. Celle-ci n’avait pas pipé un seul mot depuis leur retour dans le monde réel, aussi tremblante qu’une feuille attaquée par le vent glacé de ces montagnes. Au cœur de ses grands iris rougeâtres, on pouvait y lire que de la peur, si compacte qu’elle en semblait presque palpable au toucher, qui, inquiétant la créature céleste comme une mère face à son enfant transi par la terreur, ne s’était jamais sentie aussi impuissante qu’en cet instant même. La jeune femme aux pupilles d’azur caressait tendrement les cheveux roux de la petite fille, incapable d’interrompre le flot de pensée qui assaillait son crâne. N’y avait-il rien qui puisse être accompli pour venir en aide à la pauvre Bélua? À vrai dire, l’Ange n’avait pas la moindre idée de la véritable ampleur du traumatisme que la fillette avait subi au travers de cet Univers d’horreurs duquel ils s’étaient échappés, imaginant toute la peur qui l’avait parcouru sans réellement savoir à quel point ça l’avait touché. Le choc avait dû être rude, très rude pour une fille aussi jeune qu’elle. Et même si cette dernière refusait toujours d’ouvrir la bouche et émettre le moindre son, Brethil ne s’était pas encore décidée à abandonner maintenant. Elle tentait, inlassablement, de rassurer Nimüe par des gestes et des paroles qui se voulaient désespérément affectives, malgré tous les échecs que l’Ange avait essuyés au cours de ces nombreuses tentatives. La terreur avait marqué la Bélua aussi profondément qu’une marque de fer chauffé à blanc sur sa peau de porcelaine et l’Être céleste n’arrivait simplement pas à la dégager.

Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’ils étaient revenus? Des heures? Ou bien des jours entiers? L’Ange ne détenait peut-être pas la réponse à cette question, mais ça avait peu d’importance à présent car le mal avait déjà été commis : il continuait à ronger sans s’arrêter le cœur et l’esprit de la petite fille sous la forme d’une frayeur sans précédent qui semblait presque impossible à dissoudre – même au prix des efforts et de l’obstination de la jeune femme qui tentait de lui insuffler la Vertu du Courage pour l’aider à surmonter ces difficultés. La créature céleste se mordit la lèvre inférieure, envahi par l’anxiété de son impuissance face à la situation qui leur était imposée. Et encore, si le problème n’était venu que de Nimüe, l’Ange aurait fini, tôt ou tard, par obtenir un quelconque résultat au gré du temps qui se serait écoulé, mais il y avait également Scott qui s’ajoutait à l’équation.

Aussi discret qu’une ombre, l’Élémental n’avait pas encore articulé un mot. Il paraissait aussi secoué et perturbé que la Bélua – pour une raison qui différait, évidemment -  mais, malgré tout, un problème demeurait un problème, tant et aussi longtemps qu’il ne parviendrait pas à le régler. La jeune femme ignorait de quoi était dû son ennui exactement mais, de ce qu’elle connaissait de l’adolescent, il ne lui en parlerait probablement jamais, peu importait les efforts qu’elle y déplorerait. Un soupir franchit les lèvres rosées de l’Ange aux yeux céruléens. Elle aurait tant apprécié, en cet instant précis, de pouvoir lire dans leurs pensées et tenter de les aider, mais Brethil ne se berçait pas d’illusions. Elle lâcha un second soupir, arquant un sourire à l’intention de l’Orisha qui les accompagnait – la seule à qui elle pouvait conserver dans leur petit groupe. « Ça fait du bien non? », marmonna-t-elle à la Libérée en réponse à son précédent commentaire. L’Ange aurait aimé que ce soit le cas pour Nimüe et Scott aussi. Lorsque Maeka essaya de prendre avec délicatesse la main – libre – de la Bélua, celle-ci eut un mouvement de recul, resserrant davantage les pans des vêtements de Brethil qui envoya, quelques secondes après, un sourire désolé à la jeune femme. « E-Excusez-la. Elle ne pensait pas mal, vraiment. » Si la jeune Ange avait cette impression farouche de lui devoir des excuses, c’était avant tout parce qu’elle se sentait responsable de Nimüe – et, accessoirement, de ces gestes et de son attitude envers les autres. « Après tout ce qui s’est passé, elle a… » Brethil déglutit. « Elle est encore chamboulée, même si tout ceci n’était pas réel. Ça finira par passer, j’en suis sûre. » Elle sourit, plus joyeusement ce coup-ci. « L’accueil que Ciel-Ouvert nous a réservé n’aura pas été de tout repos, mais je ne suis pas contre à l’idée d’y remédier maintenant. » L’ambiance semblait avoir fait place aux festivités. De là où ils étaient, l’Ange distinguait parfaitement la musique résonner, plus forte et plus joyeuses que jamais, accompagnée de chants divers dont les paroles étaient estompées par le souffle du vent et la distance qui les en séparaient. « Qui sait? Ça leur permettra sans doute de se changer un peu les idées. »

875 mots.

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