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 Nos différences sont nos ennemis [Lilith Arkendar]

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Mer 20 Avr 2016, 19:38

L'océan. La nature était décidément quelque chose d’incroyable et sans limite. A perte de vue, je ne pouvais que voir de l'eau, de l'eau et encore de l'eau. L'océan était lisse comme si c'était du métal, avec sans aucun défaut. Le soleil brillait de mille feux et réverbérait sur l'eau amère. Ma tête se posa sur le rebord du bateau, et restait là à observer les mouvements des vagues faites à cause de notre bateau de voyage. Oui, j'étais bien sur un bateau pour aller rejoindre une personne qui m'avait envoyé une lettre. Cette personne... Je l'avais rencontré dans une auberge et j'avais tout de suite bien accroché. Mes lèvres s’étirèrent doucement en repensant à notre danse le soir, dans l'auberge. Je devais avouer que j'aimais beaucoup danser, c'était tout ma vie. Je souriais encore et je ne pus résister à l'envie de rougir à cause de ces souvenirs. Soudain, je compris que je n'étais pas toute seule le bateau, donc, je devais faire attention à ce que je disais et aux expressions de mon visage, car tout le monde pouvait me lire comme dans un livre. Non non, je devais me reprendre, ce n'était pas comme cela que ma mère m’avait éduqué pendant toutes ces années. Je frappais mon visage avec mes deux mains pour me réveiller, comme si j’étais dans un cauchemar ou bien dans un rêve.

Tout le monde me regardait bizarrement, alors que ce n’était pas ce que je voulais faire à la base. Je baissais les épaules et je continuais de regarder l’océan avec sa couleur tellement belle. Diana, mon compagnonne, n’était pas venue, et je me demandais pourquoi au juste. C’était une marionnette faite de métal et je pense qu’elle avait eu peur de prendre l’eau en cas de naufrage de ce navire. Autour de moi, il y avait beaucoup de monde : des femmes, des hommes, des enfants et de tous âges en plus et toutes catégories sociales, enfin, sauf les riches, qui avaient leur propre bateau de voyage. Je me sentais bien sur l’océan, mais ce n’était pas ce que je voulais, je ne voudrais pas devenir une femme pirate, ou quelque chose dans le même type. J’aimais les aventures, mais sur terre et non sur l’Océan.

Soudain, mon ventre gargouilla un peu, même beaucoup et très fort, puisque plusieurs personnes s’étaient retournées vers moi pour savoir d’où venait ce son. Je décidais de rentrer à l’intérieur du bateau pour manger quelque chose pour calmer ma faim. Je rougis en descendant dans la cave où il y avait beaucoup de personnes aussi. Sur les tables en bois, il y avait de la nourriture : du pain, des fruits, et de la charcuterie. Je n’arrêtais pas de saliver sur ces aliments, et je me retenais pour ne pas me jeter sur la nourriture devant toutes ces personnes. J’étais une Orine, et je ne devais incarner la douce, la beauté et de la légèreté. Je respirais et je fis des mouvements lents pour ne pas me faire remarquer parmi les hommes. Je m’assis et je commençais à manger un bout de pain avec de la viande. Je continuais à manger mais je me sentis bien seule à table car je n’avais personne à qui parler.

En voulant me prendre un verre d’eau, le bateau bougea brusquement et la carafe d’eau que j’avais en main, vola à l’autre bout de la table pour se renverser sur une jeune femme aux cheveux rouge… « Oh mon dieu ! » Je me levais et je me dirigeais rapidement vers cette personne qui était mouillée de la tête aux pieds. Je pris une serviette qui était disposée sur la table pour l’éponger un maximum. « Oh ! Veuillez me pardonner pour cette faute, je suis sincèrement désolée de ce que je vous ai fait… Je suis prête à vous dédommager madame ! » Je fis une courbette pour m’excuser pleinement. Je me mordais la lèvre supérieure, car je savais bien que j’avais fait une grosse bêtise et surtout, j’espère que ce ne soit pas une femme très riche, sinon, je serais plus que dans mouise.
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Jeu 21 Avr 2016, 23:25

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée

Assise sur le bastingage, les pieds au-dessus de l’eau, la rouquine penchait la tête en arrière, profitant de l’air marin qui lui fouettait le visage et faisait voltigeait ses longs cheveux rouges, tout en provoquant un claquement sonore du tissu de sa cape à chaque revirement de brise. Le soleil baignait sa peau bronzée dans une chaleur engourdissante, presque paradisiaque, et le manque d’impératif horaire sur le galion avait permis à l’orisha de profiter pleinement de cette journée comme elle l’entendait. Les questions qui lui trottaient en tête de plus en plus souvent l’assaillirent… C’était peut être ça la liberté après tout… Faire ce qu’on voulait, quand on le voulait… Et personne pour entraver ce plaisir.

D’un coup, un cri d’enfant la fit grimacer et sortir de sa torpeur. Qu’est ce que foutait un gosse sur le Libertad ? Il n’avait absolument pas sa place. Difficilement, elle ouvrit un œil pour s’assurer qu’elle n’avait pas rêver. Et, malheureusement… il s’agissait bien de la triste réalité. Lilith poussa un soupir prononcer en voyant le môme courir sur le pont. Les enfants la mettaient toujours mal à l’aise. Leur présence la dérangeait, et, en général, elle s’arrangeait pour ne rien avoir à partager avec eux. Que ce soit leur petite voix aigu ou tout simplement leur sans-gêne naïf elle ne parvenait pas à trouver le ton juste avec eux, et comme, so les fieux étaient tout à fait d’accord sur ce point… Elle avait pu jusque là éviter tant bien que mal leur présente. Enfin… Jusqu’à ce jour… Au port du Matin Calme. Lilith secoua la tête pour évacuer ce souvenir douloureux et suivit du regard l’enfant qui disparu dans les cales.

A nouveau, elle lâcha un soupir. Pourquoi le capitaine avait il accepter ce marché avec l’un des notables du dernier port d’attache ? Pourquoi avait il accepter de servir de navire de plaisance, destiné à transporter des voyageurs perdus vers un lieu qu’ils ne connaissaient certainement pas plus ? Certes… La récompense était prometteuse… Il s’assurait des liens et donc de privilèges ultérieurs… Mais tout de même … Le résultat était là… Le fier Libertad transportait des civils vers une autre ville… Ce qui laissait un goût amer à l’Orisha.

Tentant de passer à autre chose, elle détourna le regard pour se concentrer sur les flots miroitants, sans toutefois parvenir à retrouver l’état de sérénité dans lequel elle se trouvait précédemment. Azraël la repéra et plaça une main de chaque côté de la rouquine.

- Bah alors… Tu boudes ?
- Non, je médite…
- Parce que tu sais faire ça, toi ?


Lilith éclata de rire et lui répondit avec un regard entendu.

- Je sais faire des choses dont tu n’as pas idée, mon gros…

Il resta un bref instant rêveur et lui sourit.

- Tu ne devrais pas mettre au défi mon imagination.
- Mais je ne le fais pas… Tu sais que je remporte tous les défis que je provoque…
souffla t elle amusée. Mais bref… T’es pas venu là pour ça, non ?

Il la prit par la taille pour lui faire remettre les pieds sur le pont et reprit une distance plus raisonnable.

- Tout dépend ce que tu appelles « pour ça ». Disons que je t’ai vu faire une tête de six pieds de long lorsque le gosse est passé derrière toi. Je venais te changer les idées.

Elle haussa alors les épaules, blasée.

- Tout ira mieux lorsqu’ils seront à terre. Rack accepte vraiment n’importe qui…

Il éclata de rire face à la mauvaise foi évidente de la jeune femme.  

- Bon allez, viens, on va manger un truc.
- Aaah… Tu vois… Des fois, tu sais comment il faut me parler…
taquina l’orisha.

D’un pas rapide, elle se dirigea vers les cabines, et prit place rapidement à l’une des tables, se servant allègrement dans la charcuterie mise à disposition. Affamée, ses bonnes manières n’étaient pas vraiment de mise… Et, de toute façon, s’il était vrai qu’elle avait bien reçu une éducation, celle-ci n’avait jamais été réellement mise en pratique. Au moins, elle se fondait totalement avec l’équipage.. Alors qu’elle s’apprétait à reprendre la parole pour sortir une plaisanterie des plus quelconque à Azraël, l’orisha bondit d’un coup du banc sur lequel, elle se trouvait. Trempée des pieds à la tête, elle chercha des yeux la responsable, et, dans un mouvement d’humeur, elle s’apprêtait à l’incendier lorsque cette dernière formula des excuses qui la laissèrent sans voix.

Azraël avait baissé la tête afin de camoufler son hilarité tandis que Lilith ne savait pas vraiment sur quoi réagir… La courbette… Les dédommagements… Cette grosse gêne… Pourtant… Tout ce qui finit par sortir de ses lèvres ne furent qu’un mot…

- Madame ?!

Choquée, elle s’approcha d’elle en ôtant d’un geste leste sa cape trempée.

- Mais tu me vois si vieille que ça ?
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Ven 22 Avr 2016, 10:48

A bord d’un navire de voyage, que j’avais trouvé avec mes maigres économies, je me plaisais beaucoup en cet instant. L’océan et le vent étaient des éléments naturels et c’était la première fois que je montais dans un bateau aussi. Dommage que Diana n’avait pas voulu me suivre pour cette petite aventure. Revenons au présent. J’étais dans la cale du bateau pour manger quelque chose car mon ventre n’arrêtait pas de crier famine. Donc, j’étais partie pour manger du pain et de la charcuterie. Alors que je voulais me servir de l’eau, la cruche vola et s’atterrit sur la tête d’une jeune femme aux cheveux rouges. Un silence s’était installé pendant quelques secondes avant que je ne me dépêche d’aller voir la jeune femme pour l’essuyer un peu son visage. L’eau avait mouillé toute ses affaires, c’était vraiment horrible à voir et j’espérais beaucoup qu’elle avait des vêtements de rechange dans sa chambre. Je m’étais excusée sincèrement et je ferais ce que je pourrais pour lui rembourser les dégâts que je lui avais causé. Je fis des courbettes devant la jeune femme pour lui prouver que je regrettais ce que je lui avais fait.

Cependant, le silence s’installa encore une fois et je n’entendais pas le son de sa voix. Je relevais la tête doucement pour voir son visage : elle fut choquée, effrayé ou bien même bizarre. Les seuls mots qu’elle avait pu dire étaient « Madame. »Je restais statistique quelques secondes, car je ne comprenais pas ce qu’elle voulait me dire. Puis, elle continua en me demandant si elle était aussi vieille que cela. Je la regardais droit dans les yeux et dans le silence, je réfléchissais à ce que je pouvais bien dire pour lui donner une bonne explication. Je me grattais le bras droit, car je n’avais rien à dire pour lui expliquer, donc je devais être franche dans tous les cas. « Veuillez m’excuser Madame… Enfin, je veux dire Mademoiselle. J’ai tellement eu l’habitude de dire Madame aux personnes qui étaient autour de moi, que cela devint un réflexe pour moi. Non, vous n’êtes pas vieille du tout, c’était une forme de respect lorsque je vous ai appelé ainsi. » Je fis une courbette légère pour m’excuser encore une fois. Je me relevais et je continuais de la regarder dans les yeux.

Je l’analysais : elle était aussi jeune que moi, peut-être un peu moins que moi, elle était vraiment grande pour son âge. Sa chevelure me fascinait terriblement, elle avait des cheveux de couleur rouge, incroyable, je pense que c’était la première fois que je voyais une personne comme elle, dans ma vie. Elle était belle, elle me faisait penser à une Orine… Etait-ce une Orine ? Une personne de mon peuple ? Je devais poser la question, il se pourrait que je rencontre pour la première fois, une personne de mon peuple… Avec un grand sourire, je pris mon courage à deux mains et je pris la parole avec une voix douce et calme : « Excusez-moi de vous poser la question Mada…Mademoiselle… Feriez-vous parti de la race des Orines ? Je vous pose cette question, car vous êtes réellement belle… » Je lui souris tendrement avant d’attendre une prochaine réponse de sa part. J’espérais qu’elle ne devienne pas bizarre avec ma question étrange aussi… beaucoup de personnes, dans notre monde, ne connaissait pas notre race, Les Orines. C’était quand même une race assez réservée et plein de mystère. Seuls des personnes remplit de connaissances et de savoir dans leur esprit, pouvaient connaitre ces personnes.

Alors que je réfléchissais à ma race et à ma mère, encore une fois, le navire fit de nouveaux écarts. Mon équilibre fut impossible à maintenir en place et donc je tombais littéralement par terre. Je n’avais pas de chances avec ce bateau. Je me relevais doucement, mais je vis que mon genou fut écorché à cause de ma chute, et donc je saignais un peu. Je pris un mouchoir de ma poche et j’essayais d’arrêter le saignement en m’essayant de m’asseoir près de la jeune femme. « Ne vous inquiétez pas, ce n’est qu’une petite écorchure de rien du tout… Ah, il faudrait peut-être que je me présente quand même, sinon, ce ne serait pas bien. Je me nomme Orchidée. Ravie de vous rencontrer, mademoiselle. » Un sourire se dessina sur mon visage et je lui tendis la main pour sceller une certaine début d’amitié.
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Sam 23 Avr 2016, 16:41

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée

Lilith était en train de s’affairer à égoutter sa cape qu’elle finit néanmoins par jeter négligemment sur une des chaises. Heureusement qu’elle n’était pas vraiment frileuse… Le moins qu’elle puisse dire, c’est que l’inconnue ne l’avait pas ratée… La rouquine n’attendait pas vraiment de réponse à sa question, toujours ahurie. Azraël, installa à ses côtés, avait de plus en plus de mal à retenir ses rires, et il devait se tenir les côtes pour éviter d’exploser, hilare. Et la situation ne parut pas se calmer lorsque la jeune femme reprit la parole.
L’orisha haussa un sourcil, définitivement prise de court. Elle ébouriffa sèchement sa longue chevelure tout en l’écoutant et lui adressa finalement un sourire amusé.

- Ah oui ? Etrange réflexe… Moi tu vois, c’est vraiment pas le cas.

Elle haussa les épaules avec une expression un peu désolée.

- Mais tu sais… Je ne serais pas contre un tutoiement, et appelle-moi Lilith… Je me sentirais largement mieux, en fait. Madame… Ou même mademoiselle plus un vouvoiement… j’ai juste envie de me retourner pour voir à qui tu t’adresses en fait.

L’orisha écarquilla légèrement les yeux face à la petite courbette de la jeune femme. Elle avait une grâce vraiment étonnante, cela semblait tellement naturel chez elle… Azraël ne put plus se retenir et explosa dans un rire sonore.

- Ecoute, Li… Je crois qu’elle pourrait vraiment t’apprendre les bonnes manières… Ca te ferait du bien de la fréquenter … Qui sait.. Ca te transformera peut être en une jeune femme agréable et polie…

La rouquine frappa un coup sec dans le ventre du réprouvé.

- Encore un mot à ce sujet Az, et je te fais bouffer l’écuelle, c’est compris ?
- T’es terrifiante, ma jolie…. Tu devrais demander conseil à ta nouvelle amie..

Cette dernière ne semblait pas vouloir quitter des yeux Lilith qui avait recommencé à manger. Elle s’arrêta net en entendant son compliment, et déglutit alors d’un coup en fixant la jolie blonde… Jamais on ne lui avait fait un compliment désintéressé de la sorte. La jeune femme paraissait sincère, sans faire la moindre preuve d’ironie.. Bien plus à l’aise dans les comportements conflictuels, les insultes ou autres, l’orisha s’en trouva totalement désarmée pendant une seconde ou deux… Aussi, elle regarda son interlocutrice avec plus d’attention… Visiblement, elle n’était pas grande, d’une taille plutôt similaire à la sienne. Ses longs cheveux blonds légèrement ondulés encadraient son visage avec une grande féminité, et mettaient en valeur ses yeux vert pomme. Ses vêtements mettaient ses formes en valeur, et dégageaient toute sa sensualité. Comment une femme qui avait une classe certaine pouvait elle lui parlait de la sorte ?  Avait elle, elle aussi vécu une forme d’esclavage qui lui avait inculqué une humilité certaine ? S’agissait il au contraire d’une femme plus aisée, qui voyageait à travers le yin et le yang ? Sur ce point… Elle ne pouvait s’empêcher d’émettre des réserves… Après tout, une femme riche sur un navire pirate… C’était se jeter dans la gueule du loup. A ses côtés, Azraël observait également la jeune femme, surpris par ses paroles. Leur nouvelle interlocutrice était des plus charmantes, et il pouvait aisément constaté à présent que la douceur de son physique se traduisait par ses paroles.

- Euh… Non… Je ne suis pas une orine et… Quitte à être honnête jusqu’au bout… Je ne connais pas cette race, en fait… Je suis une orisha, récemment affranchie.

Affranchie de l’esclavage, évidemment…

- Et… Merci pour le compliment… Je ne peux pas te donner tort… plaisanta t elle, un peu mal à l’aise.

Habituellement, la rouquine n’hésitait pas elle-même à se lancer des louanges, mais plus par provocation. Là… Face à une personne si sincère, c’était bien plus difficile pour elle.

- Mais je ne crois pas que tu sois en reste, et tu le sais, non. Tu es une « orine » ? demanda t elle, un peu plus curieuse.

Pourtant, la jeune femme n’eut pas le temps de lui répondre qu’elle tomba en arrière alors que le galion tangua soudainement. D’un bond, Azraël se trouva à ses côtés pour l’aider à se relever et à s’installer à leurs côtés tandis que Lilith se décala pour lui laisser la place de s’installer.

- Ca va ? Si tu vois qu’il y a quelque chose à faire, hésite pas. On a un médecin à bord. Souffla Azraël.
- Tu veux vraiment emmener cette fille voir Kalan pour une égratignure ? T’es sadique… railla Lilith avant de se concentrer sur cette dernière.

- Il serait peut être temps qu’on passe aux présentations officielles… Je suis Lilith, comme je te l’ai dit… Et ce gros mal poli qui n’a toujours pas dit son nom et qui se permet de commenter mes manières… C’est Azraël. Et toi... Orchidée, donc... Que fais-tu sur le Libertad ? J'ai pas l'impression que ce soit ton univers habituel.

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Lun 25 Avr 2016, 10:09

Je croisais les doigts pour savoir si cette jeune femme était bien une Orine, ce serait la première que je rencontre dans ce monde. J’avais tellement envie que ce soit une Orine, pour partager des choses que seuls connaissaient les personnes de ma race. Parce que nous avions tellement de secrets à cacher dans ce monde, trop de secrets… Je continuais de fixer la jeune femme aux cheveux rouges, et elle était vraiment belle et ses yeux me disaient qu’elle connaissait bien ce monde, et qu’elle n’était pas aussi naïve que moi. Ses yeux reflétaient la dureté, et elle connaissait bien le monde sauvage et violent dont j’ignorais tout. Le jeune homme qui se tenait près d’elle, n’arrêtait pas de rire, mais je ne comprenais pas pourquoi il riait ainsi… Je le regardais en penchant la tête de travers pour comprendre ces agissements bizarres… Puis, la jeune femme reprit la parole en me disant qu’elle préférait un tutoiement et elle me donna son prénom de plus : « Lilith ? Hum… J’aime beaucoup votre prénom, au moins, ce n’est pas le prénom d’une fleur. Cela fait très élégant et remplit de sagesse. »

Soudain, l’homme explosa devant tout l’assemblée et rit de plus en plus fort avant de prendre la parole pour Lilith. Ils discutèrent entre eux et Lilith lui donna un coup de poing dans le ventre. Je reculais d’un pas avec la bouche en « o ». « Je ne savais pas que les femmes pouvaient être l’égal des hommes, en termes de force et au combat. Ma mère m’a toujours appris que les femmes devaient obéir aux hommes quoi qu’ils fassent. Les hommes sont toujours plus puissants que les femmes, dans tous les niveaux et dans toutes les races. Alors, vous n’êtes pas une femme mais un homme déguisé en femme pour une mission spécifique ou bien aimez-vous vous travestir ? » Je penchais la tête sur le côté droit pour trouver une explication plausible à ce problème. Puis, elle me répondit qu’elle n’était pas une Orine, mais une Orisha qui venait d’être liberté, de s’affranchir de toutes chaines et qu’elle ne connaissait pas du tout ma race. Une expression de tristesse vient s’afficher sur mon visage, j’étais déçue.

Puis, la jeune femme me posa plusieurs questions et comprit que je ne venais pas du tout de ce milieu, et que je n’avais pas trop ma place dans ce décor. L’homme voulut appeler un médecin pour soigner ma petite blessure au genou droit. « Je vous remercie, Azraël, mais je vais bien, ce n’est qu’une petite égratignure comme le dit, Lilith. » Je lui souris et je me relevais doucement pour m’asseoir sur une chaise et pour lui répondre à ses questions qu’elle voulait entendre. « Vous avez … Enfin, tu as bien raison… Ce décor ne colle pas à ma peau, je n’ai pas ma place dans ce bateau ou bien dans ce monde. Comme je te l’ai dit, je viens d’une race assez mystérieuse, assez secrète pour le coup. Peu de personnes au monde connaisse notre race, nous sommes assez recluses, mais je ne peux pas t’en dire plus sur là d’où je viens. Je suis une Orine, nous vivons entre femmes uniquement, pas d’hommes dans le village où nous naissons, vivons, grandissons. Les hommes sont exclus de notre village, de notre vie. J’ai dix-sept ans, et je viens de quitter mon village, pour accéder au but suprême de ma vie. Cet objectif est de me trouver un maître, qui voudrait bien se lier avec moi. Dans ce but, je suis partie de mon village pour découvrir le monde et découvrir qui je suis, car je ne connais pas du tout mon père. J’espère le rencontrer un jour dans ce monde… Peut-être. Je prends ce bateau pour aller rencontrer un homme dont j’ai rencontré le mois dernier… Peut-être serait-il mon maître, qui sait ? »

Je lui souris et je pris un verre d’eau pour me rafraîchir un peu. Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé autant, d’habitude, je préférais me taire et de regarder les actions des personnes autour de moi. Je n’avais jamais eu d’amies auparavant dans mon village, tous les jours, je m’entrainais pour être la meilleure dans ma discipline : la danse. Une fois que j’avais bu mon verre, je reportais mon attention vers Lilith pour connaitre sa réaction. Je me demandais ce qu’elle pensait de moi au juste.
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Lun 25 Avr 2016, 11:50

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée


Lilith parut comme assommée par toutes ces révélations… Comme si un monde s’abattait sur elle. Comment une jeune femme qui semblait avoir tout ce qui est possible d’espérer ne souhaitait qu’une chose : s’entraver de chaines ? Cela lui semblait surréaliste..
Aux dires d’Orchidée, Azraël ne fut plus en position de se retenir, il éclata de rire aux larmes, tandis que la rouquine fut un temps abasourdie par une telle déduction. Toutefois, avant de reprendre la parole, elle se tourna vers le réprouvé et l’attrapa par le col, le regard sombre.

- Az… Je croyais avoir été claire… si tu ne te calmes pas tout de suite, je te jure que ta virilité sera sérieusement remise en cause..
- Voyons, ma douce amie… Tu sembles oublier qu’une femme doit obéir à un homme en toute circonstance,  nous somme bien plus puissant… souffla le réprouvé sur la nuque de l’orisha.

Avec langueur, la rouquine se retourna, et lui adressa un sourire des plus charmeurs.  

- Ah oui… fit elle en glissant ses doigts sensuellement sur son torse. T’es certain que les hommes n’ont aucun point faible ?


Le réprouvé parut un court instant déstabilisé alors que la rouquine se collait à présent langoureusement contre lui. A chaque fois qu’elle se montrait entreprenante avec lui de la sorte, il marquait un temps d’arrêt, comme suspendu à ses paroles et à ses gestes, la sachant capable de n’importe quel acte. Et en effet, d’un mouvement rapide, Lilith saisit la théière positionnée sur la table et en fit couler le liquide brûlant sur l’entrejambe du jeune homme.
D’un bond, celui-ci se releva en repoussant violemment la rouquine.

- Mais ça va pas, non ?
- Je t’avais prévenue… Fallait pas pousser trop loin… Et tu vas pas pleurer pour quelques gouttes, j’ai même pas vidé le contenu complet.


Azraël se renfrogna et se contint pour ne pas devenir des plus violents avant d’incliner sa tête devant l’orine.

- Orchidée… Ce fut un plaisir… Et toi…

Il désigna du doigt l’Orisha.

- On en reparlera plus tard !
- C’est ça… je masserai tes brûlures…
se moqua t elle.

Un nouvel éclat de colère traversa son regard, mais il préféra lever les yeux au ciel.

- Toujours des promesses, n’est ce pas ? t’assume jamais tes paroles… lança t il en quittant la pièce, le sourire aux lèvres.

A son tour, Lilith lui adressa un regard assassin puis se tourna vers l’orine.

- Désolée… Il est parfois usant… Et là, je crois que ça aurait été plus que difficile que nous parlions ensemble s’il restait là…

En effet, la rouquine sentait qu’elle serait passée un temps sur le grill… Et Azraël n’avait pas la mémoire courte pour cela. Au moins, à présent, il devait se concentrer sur d’autres problèmes… L’orisha porta son attention sur la jeune femme, elle lui paraissait… Décalée de la réalité… Avec une forme de naïveté des plus touchantes… A mesure que le Libertad accostait dans les ports, Lilith avait pu constater que des femmes de caractères, ce n’était pas ce qui manquait à travers le Yin et le Yang. Elle prit alors un verre de rhum et tenta de remettre les différentes interrogations d’Orchidée dans l’ordre.

- On va reprendre, si ça te dérange pas… Déjà… Non, je ne suis pas un homme. Pas que ça me dérangerait de me travestir ou je ne sais pas quoi… Ni même d’en être un..

Elle s’arrêta nette. L’orine semblait avoir cette curieuse habitude de tout prendre au pied de la lettre… Ce n’était sans doute pas le moment de commencer à user de son humour plus que douteux. Il n’était déjà pas forcément compris en temps normal… mais au cas particulier… Ce serait pire… Lilith se reprit donc.

- Bref… je ne suis pas un homme…  Et je ne pense pas que les hommes soient plus puissants. On a juste des armes différentes. Ca va pas plus loin.

La rouquine porta à nouveau le breuvage à ses lèvres et réfléchit aux paroles de cette dernière.

- D’après ce que je sais, Lilith était le prénom d’une femme de légende, qui aurait passé sa vie tournée vers les autres. J’en sais pas beaucoup plus, mais si elle a donné une certaine sagesse et une noblesse à ce nom, je doute très sincèrement que j’en fasse de même.

Un petit sourire moqueur se dessinait sur le coin de ses lèvres. C’était le minimum qu’elle puisse dire…

- Et le nom d’une fleur te va parfaitement.

Pour une fois ses paroles ne semblaient pas emprunte d’ironie. De toute façon, l’orine n’y aurait certainement pas goûté, et puis… l’orisha le pensait sincèrement.
Il restait maintenant à aborder le sujet qui l’avait le plus interpeller…

- Dis-moi, je te l’ai dit, je ne connais absolument pas ta race.. Et il est vrai qu’elle m’intrigue… Pourquoi tu ne peux pas m’en dire plus ? Par manque de données à ce sujet ? Ou parce qu’il s’agit d’une règle du genre « on ne communique pas avec les étrangers ? »…

La rouquine se redressa pour planter son regard vairon dans ceux vert pomme d’orchidée. Son expression moqueuse semblait s’être tout à fait effacée.

- Mais pourquoi tu aurais besoin d’un homme que tu chercherais à combler ? Tu ne peux pas te combler toi-même ? Je sais pas, tu es libre, tu es belle, tu es jeune… Pourquoi tu veux absolument te mettre dans une situation de servitude ? Qu’est ce que ça va vraiment t’apporter ?

Rien qu’imaginer à nouveau les chaines de l’esclavage se rapprochait d’elle, Lilith en était malade. Aussi, que d’elle-même, Orchidée ait ce but… Cela dépassait l’entendement.

- Au pire, t’as vécu sans homme jusqu’à présent, c’est pas pour ce qu’ils ont…

Elle marqua un temps d’arrêt se rendant compte qu’elle risquait de devenir un peu trop grossière pour l’orine.

- A offrir… Ouais… C’est pas pour ce qu’ils ont à offrir que tu te sentiras mieux ?



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Mer 27 Avr 2016, 15:20

Alors que j’avais la parole pour répondre aux questions de la jeune femme, l’homme a côté d’elle, explosa de rire et ne put s’arrêter encore une fois. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il n’arrêtait pas de rire comme cela, c’était insupportable de se moquer des personnes. Je fronçais des sourcils légèrement pour ne pas être remarqué par la jeune femme ou le jeune homme. Soudain, Lilith explosa à son tour et vint torturer l’homme avec de l’eau chaud. L’homme changea aussitôt d’expression, il passa de la moquerie à la haine ou de la colère puis de la tristesse vis-à-vis de la jeune femme. Puis, la jeune femme s’excusa pour le comportement de son compagnon, et que ce serait bien mieux qu’on parle uniquement ensemble et non pas avoir son compagnon. « Je comprends parfaitement, c’est bien mieux d’avoir une discussion entre femmes, plutôt qu’avec un homme. D’accord, je vous crois quand vous dites que vous n’êtes pas un homme, mais vous avez vraiment le comportement d’un homme… J’ai toujours eu l’habitude qu’on me dise que je ne devais pas manger comme un homme, mais avec raffinement et légèreté. On me disait que je n’étais pas très bien de jurer et avoir un vocabulaire vulgaire vis-à-vis de la société. »

Je souris et je pris la théière pour mettre de l’eau dans mon verre, pour me faire un thé. Je levais la carafe d’eau vers la jeune femme : « Voulez-vous un peu de thé pour accompagner notre discussion ? » Je lui souris chaleureusement, avant de lui verser de l’eau chaude dans son tasse. Je pris une fleur qui était dans mon sac à dos pour la mettre dans ma tasse. Une fleur de jasmin. J’en déposais une aussi dans la tasse de ma future amie. « Je pense que votre prénom représente bien ce que vous êtes réellement, je pense qu’un jour, vous serez une personne bien importante dans ce monde, une personne aidant d’autres personnes en difficulté. Bon, ce n’était pas tout de suite, mais je pense que ce serait dans le futur… Peut-être que nous nous reverrons dans quelques années et nous serions différentes en tout point. Ma mère m’avait appelé Orchidée, car elle représente la séduction, la sensualité, la beauté suprême. Elle est aussi le symbole de la fécondité et de la ferveur. Lorsqu’on offre une orchidée de couleur blanche à une personne, cela veut dire qu’elle exprime un amour pur et idéalisé de la personne aimé. Mais j’aurais pu m’appeler autrement, au lieu de prendre un nom de fleur, mais j’aime. »

Je lui donnais sa tasse de thé bien chaud avant de la prendre la mienne à mon tour. Je bus une gorgée avant de reprendre la parole en fixant mon thé : « Je ne… Je ne peux pas t’en dire plus… Je suis désolée, c’est ma race qui le veut, donc je fais avec … Un jour, peut-être, je te le dirais ce que nous sommes réellement. Un jour, lorsque nous nous connaissons bien mieux… Ce que je peux te dire est que ma race est assez spéciale vis-à-vis des hommes. Pour survivre dans ce monde, je dois me lier à un homme pour que je survive. Je ne peux pas t’en dire plus, puisque je ne peux pas me lier avec toi. Même si je pouvais te le dire, tu ne pourrais pas comprendre ce que je peux vivre. A l’heure actuelle, je dois trouver ce maitre et assouvir ces besoins, sans que je rechigne, sans que je pleure, sans que je me rebelle. » Je bus une deuxième gorgée de mon thé en respirant à fond tout en restant calme et douce dans la conversation avec le garçon manqué. Peut-être que nous étions trop différentes pour qu’elle puisse comprendre ce que j’avais besoin. « Je comprends parfaitement bien que nous sommes différentes et que nos cultures soient quelque peu l’extrême opposition. Peut-être que tu n’as pas besoin d’hommes pour vivre dans ce monde, mais moi, j’en ai besoin et ma vie ne tourne qu’autour de cela. Dès ma naissance, le fait que je suis venue au monde, n’ai que pour vivre auprès d’un homme, lui donner tout ce qu’il veut et ne jamais de me rebeller contre lui. Même s’il me battait, me traite de tous les noms, je devrais être loyale envers lui jusqu’à la mort. »

Je terminais mon observation sur ce point : la mort. Je bus mon thé d’une traitre avec douceur et je recommençais à fixer les yeux de la jeune femme. Mon visage resta neutre et inexpressif. Nous étions tellement différentes et je savais bien qu’il y aurait des personnes comme elle, qui voudrait me barrer le chemin sur ma route… "C'est une sorte de liberté pour moi ..."
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Mer 27 Avr 2016, 20:11

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée


Lilith haussa un sourcil lorsqu’Orchidée approuva que ce soit une femme. Quelque part, cela la rassurait… Certes, sa poitrine n’était pas des plus fournies, mais son fessier ne manquait pas de formes des plus féminines…

Le comportement d’un homme ? Elle s’apprêtait à riposter avant de constater que sa posture, le coude adossé sur le dossier du banc, et la cheville croisée sur son genoux n’était en effet peut être pas un gage de raffinement… Surtout lorsqu’elle se comparait à l’orine… Enfin quand elle aborda le vocabulaire… Lilith passa une main un peu nerveuse dans ses cheveux… En dehors de son franc-parler et du peu de limite qu’elle pouvait se mettre… Sa condition d’esclave ne lui avait pas permis d’apprendre à user d’un vocabulaire des plus soutenus. Ce n’était pas ce qui était attendu d’elle… Et une orisha n’avait visiblement pas le même intérêt qu’une orine pour un homme… Si toutes deux étaient vouée à passer leur vie au service d’un homme, l’orisha demeurait une sous-race honteuse et servile, tandis que l’orine avait visiblement une classe qui devait être recherchée pour le paraître.

La rouquine écarquilla les yeux lorsqu’elle lui proposa un thé.

- Euh… A moins que je mette une bonne dose de rhum dedans, tu sais.. Moi l’eau chaude… C’est pas trop mon délire…

Forcément en la voyant déposer une fleur dans sa tasse, elle dû tout de même reconnaître que cela ne produisait pas tout à fait le même effet que qu’elle, une nouvelle fois. Et le regard des membres de l’équipage devenait de plus en plus explicites..

Elle écouta toutefois ses propos concernant leurs prénoms… La petite orisha avait beaucoup de mal à se visualiser vivantes au-delà du jour même… Alors des années… Cette évocation la fit sourire… Lilith demeura néanmoins bien plus attentive à la description « d’Orchidée »… Il lui allait à merveille…

Face à la tasse de thé, elle poussa un léger soupir et tendit le bras pour attraper une liqueur afin « d’aromatiser » un peu plus la concoction préparée par l’orine. En entendant la servitude dans laquelle cette dernière voulait se plongeait, elle remercia intérieurement Sympan de l’avoir poussée à se servir un alcool fort à nouveau…

« Sans que je rechigne, sans que je pleure, sans que je me rebelle… », au-delà de l’asservissement physique, la jeune femme le serait également mentalement. Lilith eut du mal à ne pas hurler pour qu’elle se ressaisisse. Quant à ses dernières paroles… Elles furent pire que tout… Lilith jeta un regard sombre à l’équipage qui s’approchait pour faire les yeux doux à la jolie blonde.

L’orisha se releva et lui attrapa la main en la tirant en arrière sans lui demander réellement son avis.

- Mais même pas en rêve, Kalan… grogna t elle tout à l’attirant à l’extérieur. Toi, suis-moi. On va dans ma cabine. Je suis trempée, je dois me changer. Et y a des choses qui ne se disent pas en public. T’es sur un bateau pirate avec un majorité d'hommes qui n’ont pas vu de femmes depuis des semaines, et tu balances ça… Sérieux, t’aurais porté un panneau autour du cou qui dit « sautez-moi », ca aurait été pareil.

Elle grimaça légèrement face à son manque de tact et ce vocabulaire vulgaire dont elle avait définitivement pris le pli. Aussi, elle lui adressa un sourire désolé et l’invita à entrer dans sa cabine et à s’asseoir sur le lit, étant donné le manque de chaise. L’orine allait définitivement la prendre pour un travesti… Lilith ferma la porte derrière elle, puis soudainement, arborant un sourire charmeur en s’approcha de cette dernière de manière à poser une main de chaque côté d’elle sur le drap. Elle voulait un maître, et elle voulait un homme… Soit…

- Tu sais quoi, ma jolie fleur… T’avais pas forcément tort tout à l’heure… J’ai mes raisons… Mais je suis bien un homme…

La rouquine passa sa main à travers la longue chevelure blonde de l’orine pour amener son visage contre le sien. Durant une ou deux secondes, Lilith laissa son souffle chaud caresser la nuque de la jeune femme et effleura doucement ses lèvres avec les siennes avant de l’embrasser tendrement, sans pour autant relâcher sa poigne.
Une fois qu’elle se sépara légèrement d’elle, la petite orisha planta son regard vairon dans celui de l’orine.

- Que faut-il que je fasse pour que je sois ton Maître ?

Les femmes ne l’attiraient absolument pas, et à l’heure actuelle, elle n’était pas particulièrement envahie d’envies perverses. Si elle ne pouvait pas l’empêcher d’avoir cette servitude morale… Au moins, elle pourrait tenter de lui éviter les humiliations physiques…
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Jeu 28 Avr 2016, 12:20

Mon thé était délicieux, cela faisait longtemps que j’avais envie de boire avec une fleur de jasmin. Ah, c’était le meilleur des moments. J’aimais prendre le thé et de ne rien faire en buvant ce breuvage incroyable. Je respirais un bon coup et le thé me faisait voyager. Je voyageais jusqu’à mon village secret, où je buvais du thé l’après-midi avec ma mère. Cette fleur de jasmin me faisait penser à elle, elle buvait tous les jours du thé avec cet arôme. Et lorsque nous buvions du thé ensemble, nous jouons à un jeu d’échec pour m’entrainer dans la logique, mais je n’étais pas si bonne que cela. Je préférais danser ou bien lire des livres. Ah que je me sentais bien depuis que j’étais partie de la maison. Et à vrai dire, cela me manquait beaucoup de ne plus être là. Soudain, Lilith me prit par le bras et je me tirais en arrière : « Attend ! Je n’ai même pas fini mon thé … » Elle ne m’écoutait pas et elle me tirait vers l’extérieur de la cale pour aller dans un autre endroit. « Dans votre cabine ? Vous êtes sûr que ce n’est pas trop gênant pour vous ? Où avez-vous vu que je portais un panneau sur moi ? » Je me retournais dans tous les sens pour savoir où elle n’avait pu lire cela. « Mais ce n’est pas de ma faute, vous m’avez demandé de vous dire pourquoi j’avais besoin d’un homme dans ma vie. C’est un peu votre faute aussi ! »

Elle me fit asseoir sur son petit lit douillet et je sentais que c’était une très mauvaise position maintenant lorsqu’elle m’avoua qu’elle n’était pas une femme réellement, mais un homme qui aimait se travestir en femme : « Bien ! J’en étais sûr que vous étiez un homme à la fin ! Je me disais que ce n’était pas possible que vous soyez une femme. Mais je comprends que vous n’aviez pas eu envie de le dire devant tous ces messieurs. Ils ne pourraient pas comprendre votre envie d’être une femme et pourraient très bien vous mal regarder après tout cela… » A peine fini ma phrase sur ce qu’elle était réellement, la jeune femme ou le jeune homme m’embrassa tendrement… « TUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTUTU !! »

Alors là, je n’avais pas du tout pensé à cela. J’avais eu mon premier baiser avec une personne mi-homme, mi-femme… J’étais figée, mon corps ne bougeait plus du tout et mon esprit m’afficha des messages devant mes yeux … ma bouche ne bougeait plus du tout et je fus incapable de prononcer le moindre mot pour lui répondre à sa question. Serait-il mon maitre à la fin ? Avais-je enfin trouvé celui avec qui je pourrais me lier ? Cette personne me demanda ce qu’elle devait faire pour que je puisse devenir son maitre. Je la regardais dans les yeux avant de prendre la parole avec un ton sérieux et un visage un peu plus complexe que tout à l’heure : « Pour que tu sois mon maitre, tu dois répondre à une énigme que j’ai créé depuis la nuit des temps. Si tu réponds correctement à cette question, tu deviendras mon maitre jusqu’à la mort. Et si tu réponds correctement, je te serais liée. Attention, tu n’as le droit à qu’une seule réponse et je ne peux te poser la question qu’une seule fois. Es-tu vraiment prête à jouer avec moi ? » Je lui souris sérieusement pour lui faire comprendre que ce n’était pas qu’un jeu, mais une grande importance vitale pour moi et ma vie, ma survive plutôt. Puis, je vis dans ces yeux qu’elle était prête à jouer avec moi, donc je lui posais la question avec une voix froide et neutre :

« Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

A quoi cela te fait penser ?
»

J’attendis sa réponse alors que mon regard était plongé dans le sien, allait-elle me donner une bonne réponse ? Serait-elle mon maitre que j’attendais tant ? Un stress se produisit en moi, j’avais tellement hâte quelle réponse elle allait me donner maintenant.
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Jeu 28 Avr 2016, 13:17

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée

La petite orisha haussa les épaules. Certes elle avait posé la question, oui… Mais justement parce qu’elle ne connaissait pas la réponse, elle ignorait l’emphase qui pouvait être la sienne lorsque cette dernière parlait d’asservissement.

Une fois sur le lit, Lilith continua à fixer Orchidée avec un sourire enjôleur, lui caressant la joue pour la décider à accepter. Mais une nouvelle fois, les traditions de la jolie blonde la prirent de court. Elle croisa les bras, un sourire arrogant sur le visage, déterminée.

- Si je suis prête à jouer, ma belle ? C’est une question que tu n’auras plus l’occasion de poser une fois que tu me connaîtras mieux.

Pour autant, dès le changement de ton et les premier mot, elle comprit que ce ne serait pas si évident.. Les mots tombaient les uns derrière les autres, renfermant chacun une foule de sentiments.

Ce que cela lui évoquait… Le départ… Loin, dans un monde où plus rien n’avait d’importance. Le temps, le lieu, la dépression qui guette l’individu. En même temps que cette solitude insupportable. Certes la fin des verres lui rappelait peut être plus l’homme qui venait se recueillir sur la tombe d’un être cher. D’un être pour lequel il aurait sans doute tout donné…

La question n’était pas évidente… Qu’une seule réponse possible ? Mais ce sonnet lui éveillait trop de choses, trop de mélancolie. Comment canaliser cette énergie négative pour ne sortir que cette unique réponse ?
La rouquine ne quittait pas les yeux d’Orchidée… Et si elle se plantait… ? Si ce qu’elle ressentait n’avait aucun rapport avec les attentes de l’orine ? Si elle échouait.. C’était elle qui la condamnait à devenir l’esclave d’un homme…
Dépitée, Lilith se laissa choir à côté d’elle en soupirant. Rapidement, elle ébouriffa sa longue chevelure encore trempée.

- Une seule réponse ? Tu es dure, ma fleur... Ton énigme est bien belle… Et sujette à plus d’une interprétation. Les mots prononcés ne sont pas forcément identiques à ceux ressentis. Et la réponse que toi tu attends peut tellement être différente de celle d’une autre personne…


Elle laissa son dos s’affaler sur le lit moelleux, et passa ses mains sur ses paupières closes. Le poème l’avait troublé, mais pour autant, elle cherchait un moyen… N’importe lequel qui puisse faire pencher les choses en sa faveur. Même se lier avec les liens du destin de sa race. Toutefois… Sa magie était trop faible… Cela finirait par se retourner contre elle. Aussi, elle tenta de simplement communiquer la mélancolie puissante qu’elle ressentait à Orchidée.. Cette aspiration vers le vide comme si tout cela ne pouvait être que l’unique réponse à sa poésie.

- Eh bien je me lance… Ton énigme me fait penser au poids insupportable de perdre un être cher, à la solitude et à la douleur qui en résulte et à la solution qui en résulte, le suicide.


Lilith se redressa alors et lui adressa un sourire désolé.

- Certes, dans ton dernier paragraphe.. La personne se recueille sur la tombe d’un défunt et ne l’y rejoint pas. Pour autant, je n’arrive pas à concevoir ces phrases « je partirai, je sais que tu m’attends, je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » comme la simple visite d’un cimetière. J’y vois simplement la route vers la mort.


Elle avait ressenti cette douleur poignante deux fois Cette douleur si forte qui lui semblait que la vie ne valait pas la peine d’être vécue… L’orisha se sentait aspirée par ses tristes pensées. Aussi, elle releva la tête et ne quitta plus le regard d’Orchidée, comme par défi.

- Alors ? A ton tour… Qu’est ce que tu penses de ma réponse ?

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Dim 01 Mai 2016, 16:13

Mon énigme n’était pas compliquée, enfin, c’est ce que je pensais réellement. J’avais mis des années à fabriquer cette énigme, et personne ne m’avait aidé. J’étais fière de moi lorsque j’avais terminé de créer cela et je savais que je pourrais bientôt le finir à un homme pour qu’il devienne mon maitre à jamais. Cependant, il fallait que l’analyse de cette énigme se fasse correctement et que cela soit bon à mes yeux pour que je l’accepte ainsi. Je l’avais posé à Lilith, qui n’était pas une femme mais un homme, mais qui se transformait en femme, parce qu’elle aimait cela. Il y avait beaucoup trop d’informations qui venaient dans ma tête et j’avais du mal à tout croire venant d’elle, mais en même temps, il ou elle était très gentille avec moi et je me sentais bien à ses côtés. Peut-être que c’était le bon cette fois-ci. Le jeune homme me disait qu’il aimait beaucoup jouer et que j’en saurais plus sur lui lorsqu’il sera mon maitre. « Oui, tu n’as le droit qu’à une seule réponse, donc qu’un seul coup d’essai. C’est la règle et c’est la loi de mon peuple, tu ne peux pas y déroger. Tu as raison sur un point, la réponse peut-être différent à n’importe quel personne, mais moi, j’attends la bonne réponse, la seule réponse pour que tu sois accepté comme mon maitre. Donc, je te conseille de bien y réfléchir avant d’exposer ton point de vue. »

Je lui souris timidement, et je pense que c’était la première fois que je parlais comme cela à une personne. Ma voix était plus sérieuse, plus froide, mais j’avais tellement envie qu’il me réponde à ma question, j’avais tellement de hâte s’il était digne de m’avoir comme Orine. Avoir une Orine comme relation peut être considéré comme de la chance et un signe du destin. Le temps s’écoulait doucement et je commençais en avoir marre d’attendre la réponse de cette personne, je croyais que j’allais exploser en mille morceaux, mais je devais attendre, c’était aussi simple que cela. Soudain, elle décida de me réponse. Je restais extrêmement attentive à ces éléments de réponses, je le regardais droit dans les yeux sans broncher. Il m’expliqua très bien les détails qui lui faisaient penser à cela… Je respirais un bon coup : « Je vois que tu as très bien compris mon énigme, je t’en félicite, tu as compris que le message que je voulais faire passer dans ce poème que j’ai crée. La route vers la mort, tout le monde l’emprunte, tout le monde marche dessus même nous voulons vivre de toutes nos forces, mais nous sommes obligées de le prendre ce chemin. La mort… Moi j’y marche aujourd’hui… la mort est mon destin quoi qu’il arrive, je ne peux pas m’empêcher d’y penser, je marche avec la mort, à côté de la mort. Personne ne pourra me faire changer de chemin. Tu as très bien répondu. »

Je me relevais doucement pour me mettre en face du jeune homme avec un beau sourire. Mais je m’étais rendu compte quelque chose clochait maintenant. Je respirais un bon coup et je pris la parole avec un beau sourire : « Tu n’as pas besoin de me mentir. Tu ne peux pas être mon maitre, Lilith, car tu es une femme, une vraie femme, et non pas un homme qui se déguise en une femme. Mon maitre ne peut être qu’un homme, et pas une femme même si tu fais semblant d’en être un. Je comprends pourquoi tu as fait tout cela, car tu ne supportes pas qu’une femme soit esclave d’un homme pour le restant de sa vie, mais nous sommes différentes Lilith. Tu ne pourras pas m’empêcher d’avoir un maitre, tu ne pourras pas m’empêcher de devenir ce que je dois être dans le futur. » Le silence retomba un peu avant de reprendre : « Cet énigme a quelque chose de vraie. Lorsque mon maitre mourra, je tomberais enceinte et je mettrais au monde un enfant, une petite fille. Mais lorsque ma fille aura dix-sept ans, je mourrais lorsqu’elle se mettra en quête de son maitre. Tu ne peux rien contrôler… Ta race est différente de la mienne… Même si tu essaie en vain de m’aider, tu ne peux pas contrôler le destin d’une personne, même en la déviant de son chemin initial. » Je lui souris et je lui déposais un baiser sur son front. Je lui souris et je lui caressais son visage doucement. « Tu n’as pas à cacher ta vraie nature ou transformer ce que tu es réellement… »

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Lun 02 Mai 2016, 01:26

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée

Aux paroles d'Orchidée, Lilith offrit un sourire victorieux à l’orine. Donc ça y est ? Elle avait réussi ? La petite orisha était particulièrement fière. L’énigme était résolue… En devenant son maître, elle pouvait donc libérer cette jeune femme du destin auquel elle se vouait… En tout cas, elle pouvait l’en détourner ou tenter de l’en détourner.

Impatiente de voir la suite des événements, la rouquine dû se maîtriser, fans un silence religieux qui lui coûta beaucoup, Lilith écouta néanmoins la suite de l’explication d’Orchidée qui lui indiquait pourquoi ce poème sur la mort représentait tant pour elle. Il y avait quelque chose de profondément poignant, plus que ses mots, c'était ce fatalisme qui saisissait l'orisha. Il était tellement étonnant d’entendre un tel discours. Elle, la mort, elle courrait presque derrière, la cherchait sans arrêt et était certaine de la trouver un jour ou l’autre. Mais jamais elle n’aurait pu la voir comme une partenaire de route.

D’un coup, le ton de l’orine changea. Elle s’était levée et lui faisait face, toujours avec cette même sérénité et cette même grâce qui la caractérisait. Elle s’exprimait lentement mais les paroles étaient implacables. Lilith serra les mâchoires et frappa un grand coup dans le montant de la porte. Rageuse de voir que son petit stratagème ne pouvait fonctionnait.

- Tu l’as dit toi-même, Orchidée. Je ne peux pas être une femme étant donné mon tempérament… Qu’est ce qui te fait changer d’avis d’un coup ? Pourquoi tu me vois différemment ? Ca n’a pas de sens !

Difficilement, elle avala sa salive en entendant le reste de l’explication de la jolie blonde. Si Lilith comprenait un peu mieux ce qu’Orchidée voulait dire.. Elle ne pouvait accepter une soumission si complète… C’était beaucoup trop contre-nature… A la limite, vu son charme, ça aurait plutôt dû être le genre de femmes à se faire courtiser, et à pouvoir choisir parmi ses prétendants, et non pas à attendre désespérément d’un homme qu’il l’accepte pour lui obéir.

Elle adossa sa tête contre le montant de la porte puis capta le regard de l’orine en se redressant vivement suite à la caresse de cette dernière sur son visage. L’idée d’une telle soumission lui prenait douloureusement les tripes. Avait-elle seulement idée de ce que pouvait signifier le fait « d’appartenir » à un homme ? Ce par quoi elle devrait passer ? Et si oui… Mais pourquoi s’infligeait une telle punition… Au pire, elle mettait une fin à sa lignée.. Perpétrer le malheur n’était pas une chose acceptable.. La rouquine déglutit difficilement.

- Admettons que je sois une femme… Mise à part le fait que tu précises qu’un homme est indispensable, qu’est ce qui le prouve ? Après tout… Tu tombes enceinte à le mort de ton maître. Ce qui signifie que cet enfant n’a pas été conçu par des voix naturelles. S’il vient de Sympan ou d’un Aetheri… En quoi le fait que ce soit une femme ton maître, cela changerait ton cycle de la vie, ni même ton destin ? J’ai pu répondre à ton énigme, Orchidée. Ma vraie nature en soit n’a pas d’importance…

Elle avait saisi le bras de la jeune femme, tentant simplement d’obtenir une réponse dont les paroles lui serait acceptables, ou tout ne serait pas joué à la naissance… Où il serait tout de même possible d’influencer un minimum la destinée…
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Mar 10 Mai 2016, 12:25

Je laissais parler la jeune femme ou le jeune homme, mais je me sentais perdue dans cette discussion car je ne savais pas et je ne connaissais pas la vraie identité de cette personne. Plus on avançait dans cette discussion, plus j'avais la tête remplit d'informations. Elle me posait beaucoup de questions, beaucoup de questions, j'avais l'impression qu'elle est triste des réponses que je lui avais donné avant. Ses yeux me disaient qu'elle avait vraiment envie de compagnie et d'être avec une personne. Pourrais-je être vraiment lui faire confiance à Lilith ? Était ce alors un homme à la fin, qui voulait se faire passer pour un homme ? Peut-être que je lui aurais du lui faire confiance dès le début et donc, de comprendre qu'elle était un homme et non pas une femme. Je soufflais doucement, je pense que je devrais m'excuser pour mon attitude envers elle, mais je ne savais pas quoi lui dire pour me faire pardonner de tout cela.

Je ne voulais pas la blesser, ce n'était pas mon intention et je n'étais pas comme cela du tout! "Je n'ai rien qui me prouve que tu es une femme... Tu sais, on m'a appris à me méfier à des personnes malintentionnées, qui essaie de voler les énigmes des jeunes Orines ou bien de les forcer à se soumettre sans avoir répondu à l'énigme.  Je suis désolée, si je ne t'ai pas cru dans ton discours d'être un homme et non une femme. Je ne voulais pas te blesser pour autant, mais j'essaie de faire attention à ce que je vois et à ce que j'entends. Mais si tu me dis que tu es un homme malgré ton apparence, je te crois alors. Certes, tu as bien répondu à mon énigme ... Il est vrai qu'à la mort de mon maître, je tomberais enceinte en recyclant son âme et de mettre au monde une petite Orine, qui deviendra une Orine à son tour. Et je mourrais lorsqu'elle partira du village à ces dix sept ans. Certes, tu as bien répondu à mon énigme, et tu es digne d'être mon maître, mais je sens quelques choses m'attire ailleurs. Pourrais-je te demander de m'attendre un peu ? Le temps que je fasse mon choix. Je sais que c'est dur t'entendre cela, mais je dois remettre de l'ordre dans mon esprit et je ne sais pas quoi penser de tout cela. Je te crois quand tu me dis que tu es un homme, mais j'ai peur de t'avoir blessé pour ce que je t'ai dis tout à l'heure. J’espère que tu pourras me pardonner un jour." Je lui souris tendrement avec un beau sourire pour lui dire qu'elle ne devait pas s’inquiéter pour si peu et que je ne disparaîtrais pas du jour au lendemain. "

Lorsque je reviendrais vers toi, je te donnerais ma réponse et connaîtra mon opinons et mes sentiments . Mais pour l'instant, je ne sais pas quoi faire... Je suis vraiment désolée. Mais je voudrais bien en savoir plus sur toi et qui es tu aujourd'hui. Si tu as beaucoup voyagé, ou viens-tu de commencer ton voyage dans notre monde. Raconte moi tout sur toi, je veux en apprendre le plus possible sur toi et ton passé. Tu es la première personne avec qui je parle beaucoup et je me découvre autant, cela me fait bizarre
." Je lui souris encore une fois et je lui pris la main doucement pour la rassurer. Sa main était vraiment froide ! Je m’inquiétais l'état de santé de Lilith. " Ah ! Alors dis moi pourquoi tu as pris un nom aussi féminin ? C'est quoi ton vrai nom alors ? Allez, dis moi !"
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Mer 11 Mai 2016, 02:25

「 Nos différences sont nos ennemies」

Lilith & Orchidée

Lilith resta silencieuse un instant en fixant la jeune femme qui se trouvait devant elle. L’idée qu’un homme puisse abuser de sa situation l’ulcérait… Prête à tout subir de la part d’un maître qu’elle choisirait.. Autrement dit, Orchidée se jetait elle-même dans une cage qui était en plus loin d’être dorée… Très loin même.. Sa confiance envers tout être humanoïde était proche de zéro, quant à celle qu’elle accordait aux hommes dans le cadre d’une relation sexuelle, c’était bien plus que de la défiance. L’orine avait dit que c’était sa race qui le voulait. Pourtant, l’orisha n’était pas en mesure d’entedre un tel discours. Trop emporté par ses propres sentiments, son propre vécu.. Elle frappa un instant sur le mur, de rage face à cette impuissance. Plutôt que de ne rien pouvoir faire, la rouquine aurait préféré ignoré ce à quoi cette jeune personne pouvait se destiner. Si seulement n’étaient mal intentionnées que les personnes qui tentaient de dérober sa précieuse énigme… Néanmoins, elle tenta de se ressaisir, ne voulant pas effrayer la jolie blonde.

- Excuse-moi.. Tu ne m’as pas blessée, Orchidée. Tu as au contraire raison de te méfier des usurpateurs.

Soit… Venant de sa part… C’était l’hôpital qui se foutait royalement de la charité… Question usurpation, il était bien difficile de faire pire. Cependant, considérant agir pour la bonne cause, Lilith n’en avait pas le moindre regret.

- Et que tu te méfies des apparences est même plutôt une bonne chose. Je t’invite très sincèrement à le faire. Et même de façon bien plus critique qu’avec moi.

Beaucoup plus critique même…

- Je suis mal placée pour t’interdire d’aller ou tu veux, je n’ai pas la moindre envie de te forcer en quoi que ce soit. J’ai suivi tes règles, parce que tu me l’as demandé. Et j’en suis réellement honorée. Mais pas pour te presser. Alors surtout, cesse tes excuses surtout. Je ne te pardonne pas, simplement parce tu n’as rien à te pardonner.


Le fait d’entendre Orchidée parler de ses opinions et sentiments la rassura. Au moins, elle choisirait. C’était tout ce que la rouquine était capable de faire. Lui donner un misérable choix… Pour autant, au moins, l’orine reviendrait. Elle pourrait sans doute lui en dire plus sur ce qu’elle aurait vécu… Visiblement pour l’instant, elle avait une connaissance du monde encore réduite d’après ses propres dires.
Lilith laissa l’orine lui prendre la main, et, à ses questions, elle remarqua tout de suite qu’elle risquait de s’enferrer dans une spirale infernale de mensonge. Pourtant… Avec un sourire plein d’assurance, elle reprit sa place aux côtés de l’orine et portant sa main à ses lèvres. Quitte à passé pour un homme déguisé en femme, autant au moins en avoir l’attitude…

- Je n’ai pas encore assez voyagé à mon goût tu vois. Je doute d’être un jour satisfait.

Et parler au masculin en son unique présence serait sans doute plus dur encore… Quant à aborder son passé, tout une partie ne pouvait évidemment pas être explicitée..

- J’ai longtemps été esclave chez des sorciers, vendu à de multiples reprises.. Bref… Jusqu’à ce que je me libère.

Peut être l’alcool absorbé en grande quantité, les revivances de son passé qui lui donnait des sueurs froides, il est vrai que sa forme n’était pas olympique.

- Peut-être justement parce qu’il est féminin et doit s’adater à la plastique que j’emprunte…

Un sourire énigmatique flotta sur ses lèvres.

- Mon nom est Zero. Z. si tu préfères.

Dernière lettre de l’aphabet et un nom qui en nié en lui-même l’existence…


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Mar 17 Mai 2016, 15:48

Nos différences sont nos ennemis [Lilith Arkendar] Axx4zpt
Nos différences sont nos ennemis

L
e jeune homme me disait que je ne devais pas m'excuser autant, car je n'avais rien à me faire pardonner et qu'elle trouvait cela bien normale que je me méfiais des personnes qui m'entourent. Actuellement, j'étais bien trop naive pour comprendre tout ce qu'il se passait dans ma petite tête donc, je devais prendre très au sérieux toutes les paroles que l'on me disait. J'étais une Orine impuissante et qui avait besoin d'un maître au plus vite avant que je devienne folle. Je lui avais pris la main doucement pour m'exprimer encore une fois sur le fait que je devais me faire pardonner pour toutes mes bêtises que j'avais fait envers lui. Je soufflais un peu et je sentis que mon coeur allait un peu mieux à toutes ses réponses à mes questions. Je m'en voulais de lui avoir fait du mal à cause de mes préjugés. Je serrais ma main libre, j'avais fait quelque chose d'honteux vis à vis de lui et cela me mettait mal à l'aise pour le coup. Je respirais doucement et mon coeur reprit son rythme normal. La discussion continua encore et encore, et cela me faisait plaisir de lui parler autant et c'était la première fois que j'arrivais à parler autant avec une personne que je recherche des phrases bien tournées. Mon sourire était devenu d'un seul coup plus vrai, plus naturelle, je me sentais beaucoup en sa présence. Cela était différent des autres personnes que j'avais rencontré lors d'un voyage ou bien à une auberge.

J'avais posé au jeune homme s'il aimait beaucoup voyage dans les terres du Yin&Yang et il me répondit que oui, mais que ce n'était pas suffisant à l'heure actuel, il avait besoin de plus de liberté et de découvrir le monde qui était si grand : " Je comprends bien ce que vous souhaitez rechercher dans ce monde et j'espère que vous aimerez vos voyages comme je les apprécie en ce moment. J'aime tellement découvrir de nouveaux territoires, de créer de nouveaux liens, d'apprendre quelque chose sur l'histoire de notre terre. Voyage parfait notre éducation et notre culture, c'est comme que je pense. Et je suis désolée pour ce qu'il t'ait arrivé pendant ton passé, mais dis toi que c'est du passé, et que tu auras des amis pour te soutenir et pour que tu ailles de l'avant. Moi, tu peux être sur que je serais dans les cas, là si tu as besoin de mon aide. Je déteste de laisser tomber une personne qui m'a aidé dans ma vie. Donc, je serai là !" Je lui souris tendrement et je rougis un peu sans le vouloir. " Zéro ? J'aime beaucoup ce nom ! Ce nom me pensait que le chiffre zéro est le commencement de tout et aussi l'éternel recommencement. Moi, je trouve qu'il te va bien ce vrai nom !" Soudain, une personne cria sur le pont : "Terre en vue !!! Terre en vue !!! Préparez vos affaires, nous allons bientôt descendre sur la terre ferme."

J'avais levé la tête et je ne pus m'empêcher de quitter la chambre de le jeune homme pour aller sur le pont du bateau pour voir la terre ferme. J'avais si hâte de débarquer pour découvrir cette nouvelle région de notre monde. J'avais tellement envie d'explorer et discuter avec de nouvelles personnes, ainsi que de trouver mon maître. Zero ne devait pas être loin derrière moi et je ne pus m’empêcher de lui demander : " Qu'allez vous faire après ? Qu'allez vous faire après avoir débarqué là bas dans ce nouveau territoire inconnue pour moi ? Moi, je ne sais pas encore, mais explorer et découvrir de nouvelles choses pour accroître ma connaissance." Je rêvassais soudainement à mon avenir et ce que j'allais faire après cette grande rencontre, et qui était vraiment un tournant de ma vie. C'était une bonne question qui n'avait pas de réponses pour l'instant.  


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