Je me balade simplement aujourd’hui. Evey elle est en mission pour la reine et comme je n’ai pas grand chose à faire comme c’est mon jour de congé j’en profite pour allez visiter un peu le territoire des Beluas. J’en ai entendu beaucoup de bien et ma curiosité me pousse à allez voir. La curiosité voilà encore quelque chose de nouveau chez moi. Je me redécouvre un peu plus chaque jour. Dire que la puissance était ma seule source d’intérêt quand j’étais encore sorcier. Bien sûr je souhaite toujours devenir plus fort mais je n’ai plus l’urgence que j’avais avant. Et puis j’ai l’éternité pour y parvenir. Cela fait maintenant un bon moment que je me promène dans le territoire et je décide de passer par la forêt mais il commence très vite à faire sombre. le soleil entame son coucher et la lune bien que claire ne parviens pas à éclairer les environs. Je distingue au loin des habitations que commencent à éclairer leur intérieur ce qui donne un aspect encore plus sombre à la forêt.

Je finis par ne plus voir grand chose alors je me dirige vers la lisière de la forêt pour profiter un peu du calme et surtout de la beauté de la lune. Mais même ici je ne vois pas grand chose et je ne sais pas où je mets les pieds. Je pourrai allumer une boule de feu mais je risquerai de mettre le feu à la forêt. Je pourrai évidemment aisément maitriser l’incendie avec mon contrôle du feu mais autant ne pas fais n’importe quoi. Je siffle alors légèrement et Muramasa mon phénix fonce en piqué à toute vitesse vers moi avant de remonter et de se poser sur mon épaule. Nous échangeons un simple regard et il comprend que je compte sur lui pour m’éclairer sur ce chemin. Lui même s’il est enflammé ne pourrai pas mettre le feu car ses flammes ne brûle pas, pas encore tout du moins, il est trop jeune pour l’instant. Mais le jour viendra où il sera en mesure de rendre ses plumes plus chaudes que de la braise. Mais pour le moment il me procure la lumière dont j’ai besoin ce qui est parfait.

Je m’arrête un instant profitant de l’air frais et surtout du silence des lieux. Ma compagne est partie en mission pour plusieurs jours et je ne travail pas demain non plus je n’ai donc pas d’impératif pour rentrer chez moi. Je vais rester un peu ici, peut-être même que je vais dormir à la belle étoile pour me rappeler un peu le passé. Certes j’étais avec mon sorcier maitre Miathan mais si j’omets les êtres maléfiques que nous étions nous avions quand même passé de bons moments. Cependant ma quiétude est soudain troublée par des gémissements entendu non loin. Je reconnais bien là ceux d’un être vivants et ma nature de magicien me force à allez voir ce qui se passe. Quelqu’un est peut-être en danger. Je fonce alors à toute vitesse vers l’endroit d’où proviennent ses lamentations.

Je m’arrête cependant avant de pénétrer dans la clairière car quelqu’un est déjà sur place. Il s’agit à ne si méprendre à une ondine. Une sirène. Je peux identifier sa race car cela fait maintenant assez longtemps que je suis en affaire avec ces créatures. Elles ont le monopole des herbes médicinales qui me permette de faire mes potions et ainsi de faire marcher mon échoppe. Elle est recouverte de sang, est-ce elle qui vient d’attaquer cet homme ? Si c’est le cas dans quel but. Un loup s’approche alors et pose sur museau sur l’homme. Puis finalement la jeune femme le repose et semble avoir entendu quelque chose donc elle s’en va se cacher des les arbres un peu plus loin. C’est sans doute moi qu’elle a entendu mais je ne perds pas de temps à me poser plus de question.

Je m’approche de l’homme dans l’espoir de pouvoir le sauver avec mes pouvoirs. Hélas il est déjà mort et je n’ai pas la capacité de faire revivre les morts. J’essai malgré tout mais rien n’y fait. Maintenant j’ai moi aussi les mains recouverte de sang. Pauvre homme. Je jure de retrouver celui qui t’a fait ça et de le faire payer pour ses crimes. Je m’atèle maintenant à identifier la blessure et je voie qu’il est impossible que la sirène soit à l’origine d’une telle blessure. On dirait plutôt l’œuvre des hommes de la nuit. Un vampire oui. Je décide alors d’en savoir plus et c’est pourquoi je dis à voix haute :

« Mademoiselle je sais que vous n’êtes pas à l’origine de cela, sortez de votre cachette j’aimerai m’entretenir avec vous. »

Je reste simple tout en choisissant mes mots avec précaution. Ces femmes aussi charmante soient-elles, peuvent vous dévorer sans le moindre remords si vous leur manquez de respect. Et puis c’est le potentiel seul témoin.

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Je vois la jeune femme poser la tête de l’homme sur le sol et bien que les chances qu’il soit encore en vie soient très faibles je ne peux me résoudre de laisser tomber. Je m’approcher alors quand la jeune femme s’en va et je prends cependant la précaution de masquer mon aura. Je m’approche de l’homme et je l’examine et je me sers de ma magie pour savoir si j’ai une chance de le sauver ou non mais il est trop tard. Il est mort avant que je ne puisse faire quoi que ce soit. Je sais cependant que la sirène qui était présente avant est encore là. Je la ressens, elle ne prend pas la peine de masquer sa puissance. Dans un sens toutes les personnes que j’ai croisées ne prennent pas tous la peine de masquer leur force. Moi on me l’a enseigné par mon passé car l’effet de surprise est un avantage non négligeable, et même si maintenant je fais parti des gentils il y a des réflexes qu’ont ne peu défaire. Je décide alors d’intervenir pour lui faire savoir que je sais qu’elle est encore là.

Je m’exprime donc à voix haute, toujours tourné vers l’homme et donc dos à la jeune femme et je lui demande de sortir de sa cachette et je précise que je sais qu’elle n’est pas à l’origine de cela. Il est évident au vu de la blessure que c’est une morsure. Mon expérience me souffle qu’il s’agisse d’un vampire. Je glisse d’ailleurs ma main par réflexe vers ma nuque à l’endroit précis où mon ancienne maître d’armes m’avait plantées ses crocs. Une marque qui ne disparaitra jamais. La jeune femme s’approche alors de moi accompagnée de son animal. Muramasa décide alors que c’est le moment de descendre et de se poser sur mon épaule. Je me redresse alors et je me tourne vers la jeune femme qui me dit bonsoir. La suite est une sorte d’accusation non déguisé. Elle me fait savoir que je ne suis pas choqué de voir un homme mort ainsi. Elle me demande si j’ai l’habitude de voir cela. Je soupire alors d’un air triste et je lui réponds d’un ton calme :

« Oui j’ai malheureusement eu l’occasion de voir ce genre de chose à de nombreuses reprises. »

J’omets volontairement de dire que nombre des choses que j’ai vu ont été causé par moi-même à l’époque où je faisais partie des sorciers. Je n’aime pas me rappeler ce genre de chose mais je ne peux effacer ce que j’ai fait par le passé. Tout ce que je peux espérer c’est me racheter maintenant. La jeune femme semble devenir plus calme de secondes en secondes puis elle reprend d’un ton totalement différent. Elle me transmet les dernières paroles du vieil homme. Je commence alors à faire les cents pas et je reprends la parole :

« Il est évident que cette blessure a été causé par une créature doté de dent pointue. Il n’a presque plus de sang dans l’organisme ce qui me laisse pensé à un vampire. Ces mots semblent corroborer mes pensées. »

J’arrête de marcher et je me tourne vers la jeune femme et je lui demande d’un ton poli :

« Vous n’avez rien vu qui pourrait mener à une piste dans le coin. »

Je jette un rapide coup d’œil au loup qui aurait pu détecter une odeur qui nous échappe. Des bruits se font alors entendre non loin de nous et Muramasa s’envole alors à vive allure dans le ciel pour allez voir ce qui se passe. Il commence alors à chanter pour m’indiquer que des gens arrivent. Il me précise aussi de rester sur mes gardes car selon lui nous n’auront pas le temps de partir avant d’être vu. Sans lui demander son avis je prends la main de la jeune femme et l’entraine dans une course effrénée. Je n’ai aucun doute concernant les gens qui sont arrivé. Il est évident qu’ils nous ont reconnu et au vu de leur tête ils nous tiennent pour responsable.

Après quelques mètres de parcouru je pose mes mains sur le sol et je transmute un mur empêchant les gens qui crient meurtrier de nous suivre. Je me retourne vers la jeune sirène et je lui dis alors :

« Il nous reste deux possibilité, soit on arrive à convaincre ces gens que ne nous sommes pas à l’origine de cela, bien que je doute sincèrement qu’ils nous croient. Soit on retrouve le coupable pour lui faire avouer son ou ses crimes. Allez-vous m’aider ? »

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Finalement la jeune femme se présente et me donne les informations de l'homme. Notamment ses dernières paroles. Elle se présente et me donne son nom mais je me lance dans mon analyse et je ne lui réponds pas bien que j'entende son prénom. Finalement j'en oublie complètement de me présenter mais ce n'est pas le problème principale pour le moment. Quand je lui dit qu'il s'agit d'une morsure de vampire elle me dit qu'il n'est pas méticuleux et bien trop sûr de lui pour laisser traîner ainsi sa victime. En effet il ne doute de rien. Mais je peux comprendre ce comportement. Moi-même lorsque j'étais sorcier et que je tuais sans sommation j'étais tellement confiant en mes pouvoirs que je ne prenais pas la peine de faire le ménage derrière moi. Je lui demande si elle a une piste ou une info qui pourrait me permettre de retrouver la sangsue. Je ne peux décemment pas laisser un vampire assassin se balader comme ça et tuer impunément.

Elle me réponds qu'elle n'a pas de piste mais comme je le pensai elle m'affirme que son loup est en mesure de le suivre. Ce dernier s'en va renifler le cadavre sans doute pour s'imprégner de l'odeur du meurtrier et ainsi pouvoir peut-être nous mettre dans la bonne direction. Si le vampire est malin il aura trouvé le moyen de ne pas être suivi, comme s'imprégner du sang d'autre victime. Mais rien ne me dis qu'il est malin surtout s'il laisse traîner ses victimes ainsi. Pendant ce temps la sirène reprends la parole en me disant qu'elle n'a pas entendu mon prénom. C'est vrai que j'ai complètement oublié sa demande. Je reprends la parole :

« Pardon, je me suis tellement pris dans mon analyse que j'en ai oublié les bonnes manières. Je me prénomme Tens. »

Je me garde bien de dire que je suis magicien et je fais ne sorte de masquer mon aura. Je n'ai pas peur de la sirène et je ne pense pas qu'elle soit totalement mauvaise mais la prudence est mère de sûreté. C'est quelque chose que j'ai appris de mon ancien maître mais que je n'oublierai jamais. C'est quelque chose qui pourrait me sauver la vie un jour disait-il. Tout d'un coup Muramasa s'envole dans les airs. S'il le fait c'est qu'il soupçonne quelque chose et le fait qu'il se mette à chanter me donne raison. La musique semble provenir du cœur de tous ceux qui l'entende comme à chaque fois. La jeune femme me demande alors si je le comprends. Je ne prends pas le temps de lui répondre. Je lui prends la main et l'emmène derrière moi vers la forêt tandis que des hommes semblent nous accuser d'avoir tué l'homme. Finalement je m'arrête brusquement et la jeune femme me rentre dedans mais je ne perds pas de temps avec ça et je pose mes mains sur le sol pour transmuter un amas de terre et de branche en un mur. La jeune femme tente de s'excuser de m'être rentré dedans mais s'interrompt et s'exclamant devant la petite démonstration de mes pouvoirs. Finalement je décide de lui répondre :

« Oui Muramasa, mon phénix, et moi nous comprenons au-delà des mots. Un simple regard, son chant ou un geste nous permette d'échanger. Il m'a prévenu qu'un groupe de gens arrivait et que nous n'aurions sûrement pas le temps de nous cacher ce qui m'a permis d'élaborer une stratégie.»

Finalement je recommence à faire les cents pas en réfléchissant et en énonçant à voix haute les solutions qu'il nous restent. Je précise bien que la première est dangereuse car je ne suis pas convaincu que les humains acceptent de nous croire. Je demande à la jeune femme si elle compte m'aider. Elle a le choix, tout dépend de ses principes. Moi-même je pourrai partir en un instant mais je ne veux pas laisser les crimes de ce monstre impuni. La jeune femme me dit que nous n'avons plus le choix que de rechercher le criminel mais elle me demande d'abaisser le mur pour que nous tentions de convaincre les villageois de notre innocence. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée mais je pose une main sur le mur qui redevient à un amas de terre et de branches. Les villageois nous cri dessus et semble sur le point de nous sauter dessus.

« Mesdames et Messieurs, calmez-vous. Tout comme vous nous avons trouvez le corps inanimé de l'homme. Le sangs sur nos mains s'expliquent dans une veine tentative de le sauver, malheureusement nous sommes arrivés trop tard. Cependant nous comptons bien retrouvé le coupable pour le punir de ses actes. »

Ils se sont tu momentanément sûrement impressionner par la magie que j’utilise. Toutefois même avec mes propos ils ne semblent pas me croire et continue de nous accuser et de nous menacer. Finalement le plus courageux d'entre eux tente de nous foncer dessus et est suivi par les autres. Je recule alors d'un pas et je lève ma main droite. Je génère du feu qui apparaît ainsi que remplace le mur qui était présent auparavant. Ils s’arrêtent alors dans leur élan et nous regarde haineusement. Je regarde la jeune femme pour lui faire comprendre que nous n'avons plus le choix et je m'adresse une nouvelle fois au gens qui une fois de plus impressionner se sont tu :

« Ne soyez pas bête, laissez-nous mener notre enquête et nous vous ramènerons le coupable. Ne vous mettez pas sur notre route c'est dangereux et nous ne voulons pas vous blessez. Mais si vous tentez quoi que ce soit contre nous nous nous défendrons. »

Finalement Muramasa qui a analysé les environs descends en piqué vers moi et se pose sur mon épaule. Je prends une nouvelle fois la main de la jeune femme et pose ma seconde main sur le dos du loup et nous nous téléportons un peu plus loin dans la forêt. Je prends alors ensuite la jeune femme par la taille pour lui laisser le temps de reprendre son équilibre. Il est toujours difficile au début de reprendre ses repères lors de notre première téléportation. Je la regarde et lui demande :

« Ca va ? Nous venons simplement de nous téléporter un peu plus loin des humains. Il semble évident qu'ils ne veulent pas me croire. »

Je sors alors mon katana et me prépare à suivre le loup de la jeune femme.

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J'abaisse alors le mur qui nous protège des humains qui veulent notre peau parce qu'il nous prenne pour les assassins. Bien que j'arrive à deux reprises à capter leur attention ils ne sont pas réceptifs à mon message et ne me croient pas. Ils continuent de nous prendre pour les meurtriers. Ils ne me font pas peur je n'aurai aucun mal à ma débarrasser d'eux mais je ne veux pas blesser d'innocent. Je n'agis plus ainsi maintenant. C'est vrai qu'en tant que sorcier je les auraient tous tués sans hésité. Finalement je suis obligé d'érigé un mur de flamme pour nous protéger d'un assaut. La jeune femme qui est avec moi doit être assez surprise de mes pouvoirs car je continue de masquer mon aura que je contrôle d'ailleurs de mieux en mieux ce qui me permet de ne pas gâcher ma magie.

Finalement Muramasa descend en piqué sur moi et se pose sur mon épaule et une fois que je suis prêt il nous téléporte tous un peu plus loin dans la forêt. J'aide la sirène à se maintenir debout et à retrouvé son équilibre. Elle me dit alors que j'ai une belle panoplie de pouvoir à mon actif. En effet elle ne peux pas savoir que c'est de mon phénix que vient se pouvoir car la magie qu'il utilise pour se téléporter c'est d'abord diffuser dans mon corps avant de passer dans celui de la sirène et de son animal. Elle doit donc penser que c'est moi qui est ce pouvoir. Mais je pense qu'il faudrait qu'elle sache que je n'ai pas se pouvoir au cas où on devrait compter l'un sur l'autre. Je lui réponds alors :

« Merci, mais le pouvoir de téléportations ne fait pas partie des mes talents. C'est mon phénix qui possède ce don, comme chacun de son espèce une fois qu'ils on atteint l'âge le permettant. »

Je remarque après coup, surtout quand elle me le fait remarquer que maintenant elle me tutoie. Elle s'explique en faisant un peu d'humour. Elle précise que quand elle se fait agressée puis téléporter elle a tendance à tutoyer les gens. Je réponds à son sourire puis soudain elle se tient la tête encore un peu déséquilibrée. Je ne sais pas pourquoi cela fait effet aussi longtemps sur elle, mais ça va passer. Finalement elle reprends la parole et cette fois elle rage sur les humains qui refusent de nous croire. Elle dit des choses que je comprends mais que je ne peux tolérer. Mais finalement elle s'excuse en disant que c'est la colère qui parle et non l'inverse. Nous entendons au loin les villageois qui finissent par se rapprocher petit à petit. Je jette un coup d’œil à mon phénix pour qu'il comprenne que la lumière qu'il émet pourrait nous trahir. Il baisse alors sa luminosité.

Finalement Nissa me dit qu'il ne faut pas traîner et elle demande à son loup s'il a une idée de la direction à prendre. Il commence alors à avancer à une allure correct pour qu'on puisse le suivre. Une fois de plus la jeune femme reprends la parole en me disant qu'avec un peu de chance nous devrions le trouver rapidement. Elle me fait aussi savoir qu'elle entends les villageois qui se rapproche et qu'elle n'aime pas ça. Nous avons une allure assez rapide et c'est ce moment que choisis la jeune femme pour chuter. Elle se tient le cheville et commence à râler. Je m'apprête à me baisser pour lui soigner sa blessure quand soudain son loup arrive et pose son museau sur sa cheville qui semble instantanément guérie. D'ailleurs elle se relève aussi-tôt. Je prends donc la parole :

« Le pouvoir de ton ami est très intéressant. »

Je lui offre un sourire et nous reprenons notre route. Soudain le loup fait un tour et cela nous oblige à nous retourner rapidement. D'un regard j'intime au phénix de monter dans le ciel alors que la jeune femme m'emmène en me saisissant la main derrière un arbre. Il y a d'ailleurs un creux dans ce dernier et elle me fait savoir qu'on peut se faufiler dans ce dernier le temps que les gens qui nous recherchent aillent plus loin. J'accepte de la suivre docilement et nous sommes serrés l'un contre l'autre sans cette souche. Mais je me sers de cette proximité improvisé pour lancer sur nous un sort d'ombre ce qui nous rends presque invisible caché ainsi. Tout le monde passe puis nous finissons pas sortir de cette cachette avant de reprendre notre route. Après quelques mètre suivant nous trouvons un autre homme à terre inanimé. Je m'approche pour tenter de la sauver mais lui aussi est mort. Je retourne mon visage vers la sirène et je lui dit :

« Il va falloir qu'on se dépêche de le retrouver avant qu'il n'est décimé le village. »

Je me relève alors prêt à reprendre la route.

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Nous sommes tous deux dans une cavité très étroite. Elle comme moi essayons de prendre le moins de place possible pour que l'autre soit plus à l'aise. Ma grande taille n'aide pas d'autant que mon katana ne facilite pas non plus la tâche. Heureusement pour nous les villageois sont rapide à passé et ne se rende pas compte que nous sommes ici dans l'ombre. J'use de mon pouvoir de manipulation d'ombre pour nous cacher encore un peu mieux. Il vaut mieux ne pas prendre de risque. Je m'en voudrais de blesser des innocents parce qu'il sont trop sot pour essayer d'y voir clair. Finalement la jeune femme qui était collé à moi se dépêche de sortir et remue les bras tout en prenant de grande inspiration comme soulagé de sortir de cette étroite cachette.

Je suis content moi aussi de récupérer mon espace vitale et je peux également relâcher mon sortilège. Je sors moi aussi et je m'étire élégamment sans trop en faire puis je regarde la jeune femme. Une fois qu'elle est prête à repartir je m'avance vers elle et nous reprenons la route pour suivre le loup. Nous arrivons alors sur un second cadavre. Une rapide analyse nous prouve que le mode opératoire est le même que pour la première victime et nous pouvons donc supposer qu'il s'agit du même vampire assassin. Je m'agenouille devant le cadavre pour vérifier qu'il est bien mort et que je ne peux absolument rien faire.

La jeune femme reprends la parole et me dis qu'elle pense qu'il avait faim et que pour agir ainsi il doit s'agir d'un jeune vampire qui ne contrôle pas encore son état. Il est vrai que dans un sens il se peut que ce soit le cas. Mais la marque est trop parfaite et je pense simplement que le vampire s'amuse. La morsure est unique et bien précises et je ne pense pas qu'un jeune vampire soit en mesure de viser aussi bien et aussi rapidement. Elle me dit ensuite qu'au moins nous sommes sur la bonne piste. Là encore je ne peux rien assurer. Si mes soupçons sont corrects il se peut bien que cette sangsue nous mène sur le piste que elle veut. J'expose alors mes pensées à la jeune femme :

« C'est une possibilité en effet… Mais les marques de crocs sont trop précises, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un nouveau né. Et si mes suspicions s'avère exactes il se pourrait bien que ce vampire veuille jouer avec nous et que nous suivons alors justement la piste que lui veux et pas forcément la bonne. »

Je me relève doucement et pensif puis nous reprenons la route doucement. Prudemment. Et finalement le loup se stop net et il cherche sa piste. C'est comme si il ne savait plus où donner de la tête. Je reste sur mes gardes moi aussi car je me sens observé. Finalement la sirène me demande si je ne peux pas envoyer mon phénix dans le ciel pouvoir s'il ne peut pas observer les alentours. Je n'ai pas besoin de lui parler, un simple regard lui montre que je suis d'accord avec les dires de la sirène et il ne tarde pas à s'envoler. Sont chant résonne alors et je comprends rapidement ce qu'il veut me dire. Je souris alors à la jeune femme avant de lui faire la traduction :

« Je sais pourquoi ton loup ne s'y retrouve plus. Il n'est pas seule, ils sont plusieurs, cinq si j'en crois les dires de Muramasa. »

En effet nous sommes espionné de plusieurs vampires et ils nous suivent et nous encercle. Je prends alors la parole un peu plus fort en laissant exploser mon aura de magicien. Je sais que la sirène saura alors que je suis un mage mais bien que je reste encore un peu méfiant vis à vis d'elle je pense qu'elle ne me veux pas de mal et je risque moins avec elle qu'avec d'autres vampire dissident.

« Et si vous sortiez de vos cachettes misérables sangsue. Attaquez vous à moi plutôt que de vous en prendre à de pauvre villageois dans défense.  Je vous accorde 30 secondes pour que se présente devant moi l'assassin de ces des hommes.»

J'use de tout mon charisme et de toute mon assurance pour pousser ces vampires à réagir. S'il m'attaque tous en même temps je ne suis pas sûr de pouvoir m'en sortir mais je ne suis pas seul. D'après Muramasa deux d'entre eux sont des anciens et les autres sont plus jeunes. Finalement j'ai toutes mes chances. Mais je préfère les intimider pour en affronter le moins possible. Je pense à l'affrontement car je doute qu'il accepte de se rendre sans résister.

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J'expose alors à la jeune femme que je ne pense pas que nous avons à faire à un vampire inexpérimenté. Je lui dit que je pense plutôt qu'il s'agit d'un vampire assez ancien qui est précis dans ses actions et je suppose qu'il joue avec nous. Elle me réponds alors qu'elle n'est trouve que c'est une situation difficile, et que même à deux nous aurons du mal à le gérer. Elle me conseil alors d'envoyer mon phénix en reconnaissance et d'un simple regard je dis à mon compagnon que je suis d'accord avec sa proposition. Il s'exécute alors immédiatement. Majestueusement Muramasa parcours la forêt de haut et finalement commence à chanter de son habituel chant qui semble émaner du cœur même des personnes qui l'entende. Je comprends ce que son chant veux dire par habitude et il m'indique non seulement la position de nos ennemis et leur nombre. Un sourire apparaît alors sur mon visage car il va y avoir de l'action. La jeune femme se met également à sourire. Je lui explique alors calmement que nous sommes encerclés par des vampires. Je n'ai pas pour habitude d'être stressé ou de ressentir la peur. C'est le meilleur chemin pour perdre tous ses moyens et en situations de crise nous n'avons pas le temps de paniquer il vaut mieux rester concentré.

La sirène me demande alors comment je fais pour rester aussi calme dans une telle situation, mais avant qu'elle n'est terminé sa phrase je commence un discours à l'attention de nos observateurs en leur demandant de se rendre car je ne voudrais pas être obligé de me battre contre eux et de les blesser. Je sais bien que jamais il n'accepterons mais je n'ai pas le choix. Je laisse par la même occasion exploser mon aura que je masquais jusqu'à présent pour les dissuader de nous attaquer. Finalement elle se résigne en me disant que nous n'avons plus le choix. Je lui réponds finalement :

« La peur nous paralyse, dans une telle situation il faut être en pleine possession de ses moyens. C'est pourquoi j'ignore cette peur en me concentrant sur mon objectif. »

Des rires fusent alors de toute part pour nous provoquer. Je me doutais qu'il réagirait comme ça mais c'est une grave erreur car cela me permet de savoir avec plus de précision où il se trouve. La jeune femme elle semble se détendre et commence à chanter. Sa voix est sublime et si je n'étais pas aussi concentrer sur la situation je pense que moi aussi je me serai jeté bêtement vers elle. Mais Muramasa arrive alors à ce moment là et il se pose sur mon épaule et me téléporte alors vers le plus jeune des vampires. Je l'agrippe et nous nous téléportons alors au second que j'attrape aussi. Finalement nous revenons à notre point de départ en déposant les deux vampires surpris près d'un arbre et sans attendre je lancer un jet de flamme vers eux que je transmute en grosse chaîne qui les lies à un arbre. La chaîne qui les attaches est chargé en magie pour qu'il ne puisse pas la briser par la force. Je me tourne vers la sirène qui chante en lui disant :

« Deux de moins, mais je ne pourrai pas avoir les autres par surprise, donc maintenant il va falloir qu'on coopère et qu'on se couvre mutuellement. »

Finalement je termine ma phrase que déjà les vampires arrivent devant nous. Je sors mon katana pour me tenir prêt. Muramasa toujours sur mes épaules pour me téléporter si besoin. Je toise les deux vampires matures avec le plus jeune derrière eux. L'un des des « grand » porte un sourire arrogant tandis que l'autre semble plus mesuré. Le plus jeune lui semble apeuré. Je m'adresse alors à eux :

« Je ne voudrais pas être obligé de vous blesser. Rendez vous simplement et vous vous éviterez une défaite humiliante et cuisante. »

Mon ton est froid et menaçant. Je ne peux pas me permettre de les tuer, pas si ma vie n'est pas en jeux. Mais évidemment je n'hésiterai pas si il le faut. Je ne doute pas que la jeune femme aura moins de scrupule que moi. Sa race est comme ça. Tout du moins c'est ce qu'on m'a enseigné sur son espèce. Aussi belle que dangereuse.

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HRP:

La jeune femme pousse alors un chant totalement envoûtant et si moi-même je n'étais pas éperdument amoureux et en situation de combat je pense que j'aurai pu me laisser prendre. Heureusement pour moi elle n'a pas pour but de s'en prendre à moi et de fait l'effet de son chant est moins efficace sur moi. Ces créatures belles et séduisantes sont très dangereuse. Mon phénix se pose sur mes épaules et je profite à la fois de l'effet de surprise et de la paralysie des plus jeunes vampires pour les capturer et les enchaîner à un arbre. La sirène me dit qu'il faut en garder un vivant mais je n'ai pas pour intention de les tuer. Si j'y suis contraint je le ferai sans doute mais uniquement pour sauver ma vie mais si je peux l'éviter je le ferai. Il est drôle de se dire qu'il y a encore quelques mois j'aurai tué toutes les personnes présentent sans aucun scrupule. D'ailleurs je ne pense pas que je serai partie à la recherche des vampires mais j'aurai choisi de tuer les villageois.

Nissa m’avertis alors que si je ne veux pas les tuer elle le fera elle même car cela ne la dérange pas. Comme je m'y attendais elle montre encore une nouvelle fois que sa race est plus proche de celle des sorciers que du côté des mages. Pourtant je ne peux pas lui en vouloir d'agir ainsi. On ne peut pas allez contre sa nature. Et puis j'ai moi-même encore beaucoup de sang sur les mains et malgré mon changement de comportement je n'ai pas encore le droit de juger quelqu'un d'autres pour ses actes. Elle marque un point d'ailleurs en disant que si on ne fait rien ils tueront les villageois, chose que nous ne pouvons laisser faire. Dans ce cas je n'ai plus le choix.

Finalement les trois vampires restant arrives à grande vitesse devant nous. L'un d'eux porte un sourire moquer tandis que le second est plus mesuré. Le dernier est un jeune caché derrière les deux premier. Je me méfie plus de celui qui est mesuré car même s'il est peut-être moins fort que son frère il sera plus prudent et donc plus difficile à neutraliser. Je les menaces de se rendre mais rien n'y fait même s'il hésite un cour instant il ne tarde pas à rire de mes propos. La jeune femme me demande alors de le couvrir tandis qu'elle se lance sur le vampire arrogant. Je n'ai pas le temps de voir ce qu'elle fait car j'obéis à son ordre et j’entame le combat avec les deux autres. Même si je suis assez doué au maniement du katana je n'ai ni assez de force ni assez de vitesse pour espérer les battre à ce jeu là. Je dois donc me montrer plus malin. Heureusement pour moi Muramasa est toujours sur mes épaules et cela me permet de me téléporter dans la surface de combat et je n'ai donc aucun mal à mettre hors d'état de nuire le plus jeune.

L'autre par contre est plus prudent et plus malin et il analyse chacun de mes mouvements et il ne prends aucun risque. Le plus jeune se relève alors pendant que je suis au prise avec l'ancien mais il n'a pas le temps de m'attaquer car Nissa s'attaque à lui après en avoir fini avec le plus fort du groupe. Cependant elle prends des risques inutiles et le plus jeune parviens à lui faire perdre connaissance. Je ne connais pas les détails mais ce dernier s'avance vers elle pour la vider de son sang. Je prends alors ma décision très vite et j’envoie une puissante boule de feu dans sa direction. Il s'embrase avant de mourir. Je suis désolé de devoir en arriver là mais c'est la seule solution. Je regarde mon adversaire et lui dit alors ceci :

« Ne m'oblige pas à te tuer toi aussi. Rends-toi, paye pour tes crimes et ainsi je pourrai t'épargner. »

Il ne m'écoute pas et me bondit dessus à grande vitesse. Muramasa réagit à temps et me téléporte derrière la sangsue et d'un simple geste je lui tranche la tête. Un regard triste sur le corps de mon vaillant adversaire. Je m'approche de la jeune femme et je me sers de ma magie pour la soignée. Elle reprends petit à petit connaissance. Je me dirige ensuite vers son loup pour vérifier qu'il va bien. Il est blessé à la patte et je ne sais pas s'il peut se soigner seul. C'est pourquoi j'utilise également ma magie pour le soigner. Dans le doute. J'attends que la jeune femme soit pleinement consciente pour que nous décidions ensemble quoi faire de nos deux prisonniers. En attendant je met le feu au cadavre des vampires afin de les réduire en cendre.

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